city:brèves


  • http://lenvolee.net/emission-du-31-mai-2019

    Invités : Henrique et Valerie pour parler de la dernière représentation de leur pièce « L’appel fait à Trapoutchik »

    Appel :Un prisonnier du CRA de Oissel, en grève de la fin depuis 3 jours

    Brèves : A Marseille, prison ferme pour des dublinés ; des nouvelles des copains de Vincennes et Palaiseau ; retour sur la manifestation de dimanche dernier ; mort suspect a Réaux ; le fichier Hopsyweb croisé avec le fichier FSPRT

    http://www.lenvolee.net/wp-content/uploads/2019/05/lenvolee-19-05-31.mp3
    #lenvolée #radio

  • Duc de Saint-Frippon

    Les plus courageux s’époumonaient encore à protester auprès des gueux de leur envie de dialogue, quand ils les traitaient hier de peste brune. Les lâches, eux, dormaient un sac près d’eux, remplis de l’or qui était le seul amour digne d’être emporté à leurs yeux.

    Brèves de presse
    FLASH - Dans une tribune publiée par Le Parisien, des anonymes et des personnalités médiatiques appellent les #Giletsjaunes à un retour au calme. Parmi les signataires, on retrouve notamment des chefs d’entreprise, des journalistes et des artistes.

    Source : https://twitter.com/MFrippon/status/1071085546196361216

    #Twitter #France #8Décembre

  • Fiche : La garde à vue en 10 questions
    Solidaires, le 7 décembre 2018
    https://solidaires.org/Fiche-La-garde-a-vue-en-10-questions

    Un policier ou un gendarme n’a pas tous les droits. Il peut vous demander vos papiers (c’est le relevé ou contrôle d’identité), vous emmener au poste ( c’est la vérification d’identité), vous interpeller (c’est la garde à vue).

    La garde à vue est une mesure de privation de liberté prise par un officier de police judiciaire pour « maintenir à la disposition des enquêteurs une personne soupçonnée d’un crime ou d’un délit ».

    Cette mesure doit constituer l’unique moyen de parvenir à certains objectifs comme empêcher que la personne ne modifie les preuves, ne fuit ou ne consulte ses complices.

    Mais même en garde à vue, vous avez des droits à faire respecter, calmement et poliment (si possible) pour éviter toute accusation d’outrage et rébellion.
    Plus de 500 000 gardes à vue ont lieu chaque année : chacun-e d’entre nous, dans sa vie privée ou dans son activité militante peut y être confronté-e.

    La Vérification d’identité, c’est pareil ?

    Non, la vérification d’identité effectuée par un officier de police judiciaire (OPJ), le plus souvent au poste de police, ne peut durer plus de 4 heures. Cette mesure n’a pour seul but que de déterminer l’identité de la personne qui en fait l’objet. Il y est mis fin dès le but atteint. Il ne s’agit pas d’une garde à vue. Toutefois la vérification d’identité fait l’objet d’une procédure définie par le Code de Procédure Pénale, et garantit à la personne qui en fait l’objet le droit d’aviser une personne de sa famille.

    Les policiers ont 4 heures pour établir votre identité ; au delà de ce délai, ils doivent vous relâcher ou vous placer en garde à vue.

    Tous les moyens, sous réserve de leur prise en compte par la police (témoignage d’un tiers, quittance de loyer, appels téléphoniques,…) peuvent être utilisés pour établir votre identité.

    En cas d’impossibilité d’établir votre identité, la police peut prendre vos empreintes et une photo, et si vous le refusez, vous risquez 3 mois de prison et 3 750 euros d’amende…

    En Garde à vue (GAV), la prise de photos et d’empreintes, est prévue par l’article 55-1 CPP, afin de comparaison avec les traces relevées sur les lieux du délit ou dans le cadre d’autres délits. Le refus est plus lourdement sanctionné.

    Conseils :
    ♦ Ne répondez qu’aux questions qui ont un rapport avec la vérification d’identité.
    ♦ Demandez à informer le Procureur ou toute personne de votre choix.
    ♦ Vérifiez avant de signer le procès verbal qu’il mentionne la raison et qu’il précise que les policiers vous ont bien informé de vos droits.
    ♦ Ne signez le procès-verbal que si vous êtes d’accord avec son contenu.

    Quelle durée de garde à vue ?

    La durée de la garde à vue est de 24 heures.

    Elle ne peut être prolongée jusqu’à 48 heures que si la peine encourue est d’au moins 1 an d’emprisonnement.

    Pour les affaires particulièrement complexes et graves, la prolongation peut être aller jusqu’à 72 heures (voire 96 heures ou 120 heures, en cas de risque terroriste), sur décision du juge des libertés et de la détention (JLD) ou du juge d’instruction.

    La garde à vue démarre généralement au moment de l’interpellation.

    On a le droit de prévenir un proche ?

    Oui, et ce droit doit être notifié à la personne immédiatement au moment de son placement en GAV.

    C’est à l’intéressé-e d’en faire la demande : Toute personne placée en garde à vue peut, à sa demande, faire prévenir, par téléphone, une personne avec laquelle elle vit habituellement ou l’un de ses parents en ligne directe, l’un de ses frères et soeurs ou son curateur ou son tuteur de la mesure dont elle est l’objet. Elle peut en outre faire prévenir son employeur. Lorsque la personne gardée à vue est de nationalité étrangère, elle peut faire contacter les autorités consulaires de son pays. Dans ce cas, elle fournit un numéro.

    Il n’y a pas d’entretien direct entre la personne gardée à vue et son destinataire, c’est le policier qui passe l’appel. Dans certaines affaires, l’OPJ peut refuser, mais il doit alors en informer le procureur qui seul a le pouvoir de décider...

    On a le droit de garder le silence ?

    Oui, on a le droit, lors des auditions, après avoir décliné son identité, de faire des déclarations, de répondre aux questions posées ou de se taire.

    Ce droit doit être notifié à la personne en GAV.

    Il n’empêche cependant pas l’OPJ de poser les questions qu’il juge nécessaires, même si on refuse d’y répondre.

    Conseil : on a tout intérêt à ne pas répondre aux questions afin de ne pas communiquer d’éléments qui pourraient être ensuite réutilisés à son encontre.

    C’est aussi utile pour ne pas charger involontairement une autre personne également en garde à vue... ou risquer d’être contredit par un tiers … même si cela peut allonger un peu la durée de la GAV.

    Et physiquement ?

    Le menottage n’est pas automatique. Il s’effectue lorsque la personne interpellée est susceptible d’être dangereuse pour elle-même ou pour autrui ou lorsque celle-ci est susceptible de prendre la fuite.

    Les policiers doivent vous donner la possibilité de boire lorsque vous le désirez.
    « Sauf exceptions circonstancielles, les personnes gardées à vue doivent être alimentées avec des repas chauds, aux heures normales, et composés selon les principes religieux dont elles font état ».

    On a le droit à un-e avocat-e ?

    0ui, c’est à l’OPJ d’informer la personne de cette possibilité. Elle peut y renoncer. _
    Elle peut également revenir sur ce refus à tout moment. Soit le/la gardé-e à vue désigne un avocat, et alors le policier doit tout faire pour le joindre, soit il demande la désignation d’un avocat d’office. Dans ce cas, le policier doit accomplir les démarches nécessaires, mais il n’est pas responsable du résultat : c’est au Barreau de prévoir une permanence. En attendant, la GAV se poursuit normalement. L’avocat intervient dès le début de la GAV, puis dès le début de la prolongation. Si le personne a renoncé à ce droit au début de la GAV, en clair s’il a raté le coche, il ne pourra réclamer un entretien immédiat. Et ne pourra user de ce droit jusqu’à la prochaine prolongation éventuelle. La rencontre avec l’avocat est limitée à 30 minutes. Elle doit s’effectuer en tête-à-tête, en principe dans un local réservé à cet usage.

    La personne gardée à vue bénéficie désormais du droit d’être assistée d’un avocat lors de tous les interrogatoires et confrontations.

    L’avocat peut être désigné par la personne gardée à vue ou par le proche qui a été prévenu lors du placement en GAV.

    La personne placée en GAV peut demande à bénéficier d’un avocat gratuit, désigné par le bâtonnier.

    On peut voir un médecin ?

    Oui, à tout moment au cours des premières 24 heures, on peut demander un examen médical. C’est le policier qui choisit le médecin et en attendant sa venue, la GAV se poursuit normalement. En cas de prolongation, un nouvel examen est possible.

    Quelle fouille ?

    Les mesures de sécurité ayant pour objet de s’assurer que la personne gardée à vue ne détient aucun objet dangereux pour elle-même ou pour autrui ne peuvent consister en une fouille intégrale. Seuls sont autorisés :

    la palpation de sécurité, pratiquée par une personne du même sexe au travers des vêtements,
    l’utilisation de moyens de détection électronique,
    le retrait d’objets et d’effets pouvant constituer un danger pour la personne ou pour autrui,
    le retrait de vêtements, effectué de façon non systématique et si les circonstances l’imposent

    Et après la garde à vue ?

    Plusieurs solutions :

    vous sortez libre du commissariat,

    vous sortez libre du commissariat avec une convocation devant le Tribunal,

    * vous êtes « déféré au Parquet » : après avoir été transféré au Palais de justice, vous rencontrerez le procureur de la République :

    ● Celui-ci pourra vous convoquer à une audience quelques jours plus tard devant le Tribunal et vous sortirez libre du Tribunal.

    ● Si vous avez reconnu les faits, le procureur pourra vous proposer de « plaider coupable » (CRPC). Il vous proposera une peine que vous pourrez accepter ou refuser avec votre avocat.

    ● Le procureur pourra également désigner un juge d’instruction. Après un entretien avec un avocat, vous serez alors présenté à ce juge d’instruction qui pourra envisager avec le Juge des libertés et de la détention (JLD), votre placement sous contrôle judiciaire ou votre placement en détention provisoire.
    ● Le procureur pourra décider de vous faire passer en « comparution immédiate » : vous serez alors jugé dans quelques heures par le Tribunal après vous être entretenu pendant quelques minutes avec un avocat…

    Vous pourrez accepter d’être jugé immédiatement ou vous pourrez demander un délai pour préparer votre défense avant d’être jugé. Dans les deux cas, vous pouvez ressortir libre ou bien être placé en détention… Parlez-en avec votre avocat, mais la comparution immédiate est rarement un bon calcul.

    Et les prélèvements ADN ?

    Les prélèvements ADN sont possibles pour un nombre limité d’infractions, par exemple dans le cas où une personne est suspectée d’avoir commis ou tenté de commettre des violences, des dégradations ou destructions de biens, ou menacé de le faire, ou dans les affaires de terrorisme. Par contre, ça n’est pas prévu pour les simples manifestations sans autorisation, attroupement, ni les délits d’outrage ou de rébellion.

    Plus d’informations sur les sites
    http://www.ldh-france.org
    http://www.lesaf.org
    http://www.syndicat-magistrature.org

    #Garde_à_vue #France #Police #Justice #Gilets_Jaunes

  • ÉMISSION DU 5 OCTOBRE 2018 | L’envolée
    http://lenvolee.net/emission-du-5-octobre-2018
    http://www.lenvolee.net/wp-content/uploads/2018/10/lenvolee-18-10-05.mp3

    Lettres : Anonyme ; Un texte contre le plan de constructions de nouvelles prisons
    Appel : Adeline nous parle de Condé-sur-Sarthe
    Brèves :Verdict pour Alfidel ; Redoine Faid ; textes témoignages d’anciens taulards, publiés dans Jef Klak n5
    Zics : Balkanie – Rien du tout / Casey – Je lutte / Guirri Mafia – Cellule / 2 Neg, Mystik – Le temps des opprimés

    #lenvolée

  • Brèves : Tout est sous contrôle
    http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/1006-breves-tout-est-sous-controle

    http://labrique.net/images/numeros/numéro55/Final2-Couleur-Apple_-_illu.jpg

    Les violences policières, des accidents ? Le 15 décembre dernier, dans le quartier de Lille Fives, en début de soirée, quatre amis, Selom, Matisse, Aurélien et Ashraf se trouvent à l’entrée de la cité Saint Maurice à Fives. Vers 21h, une patrouille de la Brigade spécialisée de terrain débarque, matraques à la main. Les jeunes prennent la fuite, escaladent un mur donnant sur les voies, et se font happer par un TER. Sélom, 20 ans, et Matisse, 18 ans, vont succomber à leurs blessures. Ashraf et Aurélien sont grièvement blessés. Alors que dans le dernier numéro de La Brique, deux papiers visaient à démonter la version pro-flic’ de La Voix du Nord, la SNCF semble prendre le même chemin. En effet, en mars dernier, France 3 révèle la démarche de prévention des accidents de la SNCF, indiquant : « Après l’accident (...)

    #En_vedette #Répressions

  • Racisme, harcèlement sexuel : les rumeurs qui entachent l’image des Beaux-Arts - Le Figaro Etudiant
    http://etudiant.lefigaro.fr/article/racisme-harcelement-sexuel-les-rumeurs-qui-entachent-l-image-des-b

    ENQUÊTE - L’école est secouée depuis quelques mois par des étudiants, qui dénoncent des dérives xénophobes et sexistes. La plupart des élèves peinent à prendre position et la direction dénonce des « rumeurs ».

    Sous un ciel de printemps ce lundi, les étudiants confinés dans leurs ateliers peinaient à trier le vrai du faux dans les deux affaires qui éclaboussent l’institution parisienne.

    ■La première, concerne une série de sept plaintes déposées depuis septembre contre une responsable du nettoyage de la société Organet pour harcèlement moral à caractère raciste sur ses employés.
    ■La seconde, une pétition lancée en octobre par cinq étudiants pour libérer la parole sur le harcèlement sexuel, pétition qui a ressurgi dans une enquête du Monde parue hier. Dans les deux cas, les étudiants et certains professeurs des syndicats SNAC-FSU et Sud-Culture reprochent à la direction de l’école sa passivité. Celle-ci se défend en jugeant que ces sujets, lourds, ne peuvent pas être jugés sur des bruits de couloirs.
    Le membre de la sécurité est parti en congé maladie

    Rapportés par Streetpress après un signalement d’étudiants de l’école, les propos à caractère raciste concernent une salariée d’Organet, société de nettoyage privée et externe à l’école. Celle-ci insultait et traitait très violemment son personnel majoritairement immigré et a été écartée par Organet depuis la parution de l’article. Mais les étudiants et certains professeurs soupçonnent un membre de la sécurité de l’école -sans preuve tangible jusqu’à aujourd’hui-d’avoir fait perdurer un climat de tension xénophobe au sein de cette entreprise de nettoyage. D’après nos informations, un groupe de cinq élèves a rencontré directement la ministre de la Culture Françoise Nyssen vendredi dans son bureau pour évoquer ce sujet et demander la démission de ce salarié. Ce même jour, des étudiants ont distribué 7000 tracts d’une rare violence à l’encontre de cet employé. Interrogé par le Figaro, Jean-Marc Bustamante, directeur de l’école, a confié que ce salarié a quitté l’école pour deux mois de congé maladie.

    « Un ancien militaire ultraprovocateur qui s’habille en parka de l’armée » Djabril et Camille, étudiants

    Djabril Boukhanayssi et Camille Correas font partie de ce groupe d’élèves qui s’est constitué contre les dérives racistes dans les locaux. Installés dans un atelier entre des jambes de papier mâché et des tiges de bois clair, ils dépeignent le caractère du salarié qu’ils incriminent : « Un ancien militaire ultraprovocateur qui s’habille en parka de l’armée et s’affiche régulièrement avec des fleurs de lys ».

    Les étudiants ont distribué 7000 tracts vendredi.

    « Certes, admet volontiers Jean-Marc Bustamante, mais c’est un censeur. Cet homme est ici pour interdire entre autres de fumer ou boire dans les locaux. Forcément, il est difficile de faire respecter l’ordre dans un lieu symbolique des revendications libertaires, mais il n’y a aucun cas avéré de geste inapproprié de sa part ». Et Françoise Nyssen l’a rappelé aux étudiants vendredi, aucun de ces éléments ne constitue de faute grave.

    Jean-Marc Bustamante raconte qu’il existe toutefois un cas avéré. Un jour, ce même individu a traité de « sale pute » un professeur, devant ses élèves, « lors d’un excès de colère typique de cet individu ». Cette femme avait immédiatement exigé des excuses publiques devant le corps enseignant et les élèves.

    « Il est très compliqué de faire la différence entre des cas avérés de harcèlement et les excès des étudiants en arts prompts à hurler pour à peu sur tout ».Romane, étudiante

    L’autre sujet qui bruisse dans l’école, c’est celui de cette pétition contre le harcèlement sexuel mise en ligne il y a quatre mois et exhumée par Le Monde hier matin. Devant l’iconique palais des études, la plupart des étudiants avouent pourtant ne jamais avoir constaté de remarques ou d’actes déplacés dans leurs « ateliers », ces petites salles où se réunissent une vingtaine d’élèves et leur enseignant. En 2013, un rapport du Sénat évoquait pourtant « la banalisation des comportements sexistes dans les écoles d’art » liée notamment à des rendez-vous récurrents en tête à tête avec le « chef d’atelier ».
    « Nous sommes toujours suffisamment nombreux dans les salles, estime aujourd’hui Laure*, étudiante en troisième année. Il est très rare d’être seul avec un enseignant ». Romane*, elle aussi étudiante en troisième année n’a « jamais entendu parler d’actes de harcèlement autour d’[elle] », même si « certains profs font plus facilement passer des filles au tableau ». Selon la jeune fille, comme pour une dizaine d’autres interrogées ce jour, « il est très compliqué de faire la différence entre des cas avérés de harcèlement et les excès des étudiants en arts prompts à hurler pour à peu sur tout ».

    Personne ne veut d’une réforme des ateliers parfois évoquée pour limiter la proximité entre élèves et professeur.

    Anne Rochette, sculptrice, professeur et membre du syndicat Sud-Culture affirme pourtant que certains ateliers fonctionnaient encore il y a peu « comme des harems », où les jeunes femmes sont « dans un rapport de séduction avec leur chef d’atelier ». « En 25 ans, j’ai eu connaissance d’une douzaine de cas de jeunes filles qui ont changé d’enseignant pour des problèmes liés au harcèlement », explique-t-elle. La plupart des témoignages convergent vers le même professeur, qui d’après nos informations a déjà été mis à pied pour six mois il y a une quinzaine d’années pour des cas similaires. À l’époque, une main courante avait été déposée.
    20 témoignages anonymes sont déjà arrivés sur la plateforme

    Jean-Marc Bustamante, a pris la tête des beaux-arts il y a trois ans, se dit « sans voix » face à ces accusations. Selon lui, « il n’y a rien d’autre que des rumeurs dans cette affaire de harcèlement ». Cinq mois après la pétition, il n’y a toujours aucune plainte, mais « des rumeurs sur 4 ou 5 professeurs », précise-t-il. De son côté, Lila*, l’une des signataires de la pétition, assure que 20 témoignages anonymes sont déjà arrivés sur la plate-forme mise en ligne à cet effet. La jeune fille dit avoir été victime elle-même de mains sur la cuisse ou de caresses sur les hanches de la part d’un professeur.
    Une charte de l’égalité hommes femmes sera remise à la ministre de la Culture

    Au sein de l’école, personne ne veut d’une réforme structurelle des ateliers parfois évoquée pour limiter la proximité entre élèves et professeurs. Selon son directeur, « c’est un système formidable car l’art ne s’enseigne pas mais se transmet ». Selon Anne Rochette, « l’école est une institution fragile, justement parce qu’elle fonctionne différemment des autres. C’est un lieu magnifique avec ce système d’atelier qui n’existe plus ailleurs : un mélange de liberté totale et d’enseignement plus traditionnel ».

    Depuis le mois de juillet, l’école assure avoir mis en place un système d’écoute anonyme pour lutter contre le harcèlement avec l’association Clasches. Une réunion d’informations le 16 mars avec cette association avait été proposée à tous les élèves, et « seuls 25 ont répondu présents », précise le directeur. L’établissement a également rédigé une charte de l’égalité hommes femmes qui sera remise mercredi 28 mars en mains propres à la ministre de la Culture Françoise Nyssen par Jean-Marc Bustamante.

    On retrouve #AF avec le misogyne raciste qui se balade avec ses fleurs de lys pour traiter une prof de sale pute, ce qui n’est pas un problème pour Bustamante. Bustamante qui a été promu directeur de cette école après avoir tenu des propos misogynes dans son catalogue d’artiste. Dans mon passage éclaire dans cette école, j’ai souvenir qu’il était proche et ami des pires prof de l’école ; celui qui se ventait de choisir ses étudiantes sur les seuls critères physiques, et celui qui interdisait son cours « aux connasses du MLF et ceux qui parlent une langue de métèque ».

    voire aussi ; https://seenthis.net/messages/586025

    • Le sexisme et le harcèlement aux Beaux-Arts de Paris mis en lumière par Le Monde

      Sexisme, misogynie, harcèlement sexuel... la société commence à prendre conscience de ce que vivent les femmes. Le Monde enquête sur un mouvement de lutte à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.

      http://www.madmoizelle.com/beaux-arts-paris-sexisme-902959

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      10 avril 2018
      Brèves Harcèlement aux Beaux-Arts de Paris

      Après une pétition lancée par cinq de ses élèves (trois filles et deux garçons), qui a recueilli plus de 800 signatures en quelques jours, l’École des Beaux Arts de Paris s’est enfin attaquée à la banalisation du harcèlement sexuel. Le texte réclamait des avertissements, une sensibilisation et une structure d’écoute.

      Gestes déplacés, insultes sexistes, humiliations, six professeurs ont été régulièrement cités pour leur attitude envers les élèves. Une session d’information sur le harcèlement a donc réuni les étudiant.e.s, professeur.e.s et personnels de la prestigieuse école et un document en ligne permet désormais aux élèves de témoigner anonymement.

      https://www.50-50magazine.fr/2018/04/10/harcelement-aux-beaux-arts-de-paris

  • Philippines / Brèves de Navotas
    http://philipperevelli.com/breves-de-navotas

    Deux mois que je me rends à Navotas une à trois fois par semaine et j’ai l’impression de n’avoir qu’effleuré le sujet. J’y suis d’abord allé accompagné, introduit, par des militants de Pamalakaya. Dans un espace limité au seul barangay Tangos (et encore, une partie seulement). On m’a installé à l’ombre, offert à manger. Du poisson frit, des moules grillées au feu de bois, des crevettes et bien sûr du riz. J’y suis retourné tout seul. J’ai élargi mon périmètre d’investigation. Jusqu’au port de pêche industrielle. On s’habitue à ma présence…


    #pêche #Philippines #photographie #Philippe_Revelli merci @fil

    • Dans le pipeline de la pensée managériale, qui crache du bullshit à jet continu, la dernière trouvaille à la con a pour nom la « holacratie ». Comme les penseurs du management sont pressés et ne regardent pas trop au détail, ils ont cru pouvoir décalquer à l’identique, et à leur propre usage, la holarchie d’Arthur Koestler, mais sans voir que le mot procédait par contraction pour éviter le hiatus holo-archie – le pouvoir (archie) du tout (holon). Dans l’entreprise holocrate (et non holacrate – il ne s’agit pas du pouvoir de la holà...), il n’y a supposément plus de pouvoir central, car le pouvoir appartient à tous : plus de de hiérarchie, plus de commandement, autonomie partout. Les plus idiots se sont empressés de conclure qu’on avait enfin trouvé la formule vraie du capitalisme à visage humain. Il faudrait leur demander d’imaginer ce qui se passera au moment où un retournement de conjoncture enverra l’entreprise dans le rouge, et où et comment les actionnaires, et le dirigeant nommé par eux, suggéreront aux salariés de s’administrer la holocratie.

      […]

      On pouvait pourtant trouver, et de longue date, de quoi nous prévenir de cette épouvante en marche, et plus généralement des prétentions contemporaines de l’entreprise de fonctionner à la joie, à l’amour et à la concorde. On peut ainsi lire ceci dans les Pensées de Pascal : « Es-tu moins esclave pour être aimé et flatté de ton maître ? Tu as bien du bien esclave, ton maître te flatte. Il te battra tantôt ».

      Plus près de nous, voici ce que Marguerite Yourcenar met dans la bouche d’un de ses personnages antiques dans Les mémoires d’Hadrien : « Je doute que toute la philosophie du monde parvienne à supprimer l’esclavage : on en changera tout au plus le nom. Je suis capable d’imaginer des formes de servitude pires que les nôtres, parce que plus insidieuses : soit qu’on réussisse à transformer les hommes en machine stupides et satisfaites, qui se croient libres alors qu’elles sont asservies, soit qu’on développe chez eux, à l’exception des loisirs et des plaisirs humains, un goût du travail aussi forcené que la passion de la guerre chez les races barbares. À cette servitude de l’esprit ou de l’imagination humaine, je préfère encore notre esclavage de fait ».

      […]

      Et ça c’est ce que je dis depuis des années à propos des coopératives VS toutes les autres entreprises (mais sans oublier que ça reste dans le capitalisme, du capitalisme plus ou moins démocratique donc) :

      Il y a ainsi de quoi rire beaucoup à l’expérience de pensée qui imagine Laurent Joffrin ou l’éditorialiste du Monde, dont les suites de mots ne sont qu’un long gargarisme sur le thème de la « démocratie », sommés de se prononcer sur ce fait étonnant que, dans la société de leur gargarisme, les hommes passent la moitié de leur temps éveillé sous des rapports d’obéissance, et puis, ceci aperçu, qui leur demanderait ce qu’ils pensent d’un projet politique, somme toute logique, d’extension réelle de la pratique démocratique à toutes les sphères de la vie commune – y compris, donc, la sphère de la production.

      […]

      Mais la difficulté de ces questions offre peut-être la raison même de commencer à les poser, et à les poser avec insistance, comme le seul moyen de hâter quelque chose qui nous ferait échapper à cette fulgurante prédiction, qui ne sort pas de quelque traité théorique mais d’un ouvrage d’un tout autre genre, célébrant à sa manière la préscience, pour ne pas dire les vertus oraculaires, du Côtes du Rhône, je veux bien sûr parler des Brèves de Comptoir, dans le millésime 1995 desquelles on trouve ceci : « On finira qu’on nous dira de nous torcher le cul les uns les autres, et ils diront on leur a donné du boulot ». 1995… Et qui ne voit que nous y sommes quasiment. Car, logiquement, en prolongeant la série : après Uber Drive et Uber Eat devraient venir Uber Poop ou Uber Wipe. Heureusement, ce tome 1995, particulièrement riche, ne nous laisse pas complètement désespéré, puisqu’on peut aussi y lire ceci : « À partir de dix millions de chômeurs, je crois qu’on peut sortir le soleil et les parasols ». L’idée générale, donc, ce serait bien ça : qu’on n’ait pas à attendre d’en arriver là pour sortir les parasols.

      #Lordon #Frédéric_Lordon #Bernard_Friot #capitalisme #travail #critique_du_travail éventuellement #critique_de_la_valeur mais sous un autre angle (et là il s’agit plutôt de proposition d’un autre mode de calcul de la valeur et non pas d’une abolition de la valeur)

    • À chacun des trois régimes d’#accumulation observables depuis la fin du XIXe siècle correspondent donc trois régimes d’affects de la mobilisation salariale. D’un point de vue analytique, le plus important, c’est le premier : le régime de la mobilisation par les peurs basales, les peurs de ne simplement pas pouvoir survivre – l’aiguillon de la #faim, disait Marx. Ce régime n’est pas un régime avant d’autres régimes, et comme les autres régimes. C’est le régime fondement de tous les régimes, le régime qui dit l’essence, la vérité ultime du rapport salarial comme rapport de #chantage à la survie même. S’employer ou crever : les capitalistes ont longtemps poursuivi de ramener la donnée du #travail telle qu’elle se présente aux individus à la pureté, à l’exclusivité, de cette alternative. Et comme ils n’y sont jamais complètement parvenus, ils ont été conduits à emprunter d’autres voies passionnelles, en apparence tout à fait contraires – en apparence seulement.

  • Prison : des téléphones fixes vont être installés dans chaque cellule - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/01/02/prison-des-telephones-fixes-vont-etre-installes-dans-chaque-cellule_16199

    Pour endiguer le trafic de #portables et favoriser le maintien des liens familiaux, le ministère de la Justice a lancé un appel d’offres pour équiper progressivement les cellules. Les détenus pourront ainsi appeler quatre numéros autorisés par un juge ou l’administration.

    En août, peu de temps après sa nomination, la ministre de la Justice Nicole Belloubet s’était illustrée par une déclaration plutôt audacieuse. Tranchant avec le discours de ses prédécesseurs, elle avait estimé, au sujet des téléphones en prison, que l’idée n’avait « rien d’absurde. […] Il faut donner aux détenus des moyens de communication. Par des portables contrôlés ou des lignes fixes ». Un flot de fantasmes carcéraux et réactions politiques hostiles n’avaient pas tardé, dont celle de Georges Fenech, ancien député et secrétaire national du parti Les Républicains, s’enflammant sur Twitter : « Stupéfaction ! La ministre de la Justice favorable au portable en prison ! La garantie du lien avec Daech. »

    Cinq mois plus tard, la ministre confirme son intention et tranche : ce ne seront pas des portables bridés mais des lignes fixes qui feront leur apparition dans les cellules. Contactée par Libération, la chancellerie résume : « L’idée est de maintenir le lien avec la famille et d’apaiser les tensions en détention. » Chaque détenu pourra appeler des correspondants parmi une liste de quatre numéros préalablement validés par les magistrats ou l’administration pénitentiaire. Selon les révélations du Monde, ce mardi, le ministère a lancé un appel d’offres en novembre – qui s’inscrit dans le cadre d’un renouvellement de concession du marché des « point-phones » – afin d’équiper les 45 000 cellules (en dehors des quartiers disciplinaires). Le contrat devrait être signé au printemps.

    « Point-phones » ou portables clandestins

    C’est une petite révolution dans le monde carcéral. « Nous saluons cette initiative qui va renforcer les liens et les possibilités de communication vers l’extérieur », déclare François Bès, coordinateur du pôle enquête à l’Observatoire international des prisons (OIP). Le sujet est en effet sensible, comme tous ceux qui ont trait à la délicate articulation entre libertés fondamentales et exigences de sécurité. Pour preuve, le téléphone a fait une entrée tardive entre les murs. Il a fallu attendre la loi pénitentiaire de 2009 pour que les condamnés, mais aussi les prévenus, puissent y avoir accès. « Les personnes détenues ont le droit de téléphoner aux membres de leur famille. Elles peuvent être autorisées à téléphoner à d’autres personnes pour préparer leur réinsertion. Dans tous les cas, les prévenus doivent obtenir l’autorisation de l’autorité judiciaire », précise l’article 39. Aujourd’hui, les détenus disposent non pas de cabines mais de « point-phones », répartis dans les coursives et les promenades et dont l’utilisation est strictement contrôlée. Chacun doit respecter une liste de contacts autorisés et des créneaux définis (généralement de 9 à 11 heures, puis de 14 à 16 heures). Cet encadrement génère plusieurs difficultés : le manque de confidentialité des échanges, le coût élevé de communication, la difficulté à joindre un conjoint qui travaille ou des enfants à l’école.

    Par conséquent, les « point-phones » sont volontiers délaissés au profit des portables clandestins qui fourmillent en détention : on estime que chaque détenu en possède un. Selon l’administration pénitentiaire, au premier semestre 2017, 19 339 téléphones et accessoires (puces, chargeurs, etc.) ont été découverts. Ils franchissent souvent les murailles par la voie des airs ou se faufilent discrètement via les parloirs. Certains surveillants ont également été épinglés pour corruption. C’est donc non seulement pour favoriser le maintien des liens familiaux, essentiels pour la réinsertion des détenus, mais aussi pour lutter contre ces trafics que la chancellerie a opté pour l’installation de postes fixes. A l’origine du projet, il y a une expérimentation, depuis 2016, dans les 290 cellules de la prison de Montmédy (Meuse). Si l’on ne peut pas parler d’éradication des portables, les effets sont tout de même encourageants : les saisies ont baissé de 30% sur le premier trimestre 2017. « Ça ne règle pas le problème des trafics mais ça les apaise », explique-t-on en interne.

    « Des factures de 150 à 200 euros par mois »

    Reste à savoir quels seront les tarifs en vigueur concernant les nouvelles installations. « L’appel d’offres parle de facturation à la minute, remarque François Bès. Or aujourd’hui, on est autour de 70 centimes dans la plupart des établissements. Certains détenus, à Réau en Seine-et-Marne, nous ont raconté qu’ils avaient des factures de 150 à 200 euros par mois ! Certes, à Montmédy, les tarifs ont été négociés à 20% à la baisse mais ça reste cher ». D’après la chancellerie, la société choisie prendra financièrement en charge l’ensemble de l’opération et sera rémunérée par le prix des communications payées par les détenus. « La concession sur dix ans devrait leur permettre d’avoir des tarifs plus abordables qu’à Montmédy », explique-t-on. Pour autant, cela ne marque pas la fin de la chasse aux portables illégaux. En parallèle, des brouilleurs « rebootés en permanence pour s’adapter aux nouvelles technologies » seront installés dans tous les établissements pénitentiaires.
    Julie Brafman

    Je les trouve totalement à côté de la plaque ! Pourquoi passer par un tel système avec des appels aussi chers et qui plus est placés sur écoute alors qu’on peut avoir un portable clandestin qui sera beaucoup plus pratique et moins cher ? Sûrement parce que ça nécessite encore une fois de passer par une entreprise privée qui va pouvoir s’en mettre plein les poches !
    #prison #administration_pénitentiaire #téléphone

  • La Brique N°53-Hiver 2017 - Y reste du gratin ! dans les Kiosques
    http://labrique.net/index.php/numeros/946-n-53-hiver-2017-y-reste-du-gratin

    L’élite se délite - Ecolo-Tratuferie - Lille néo coloniale - Saccage universitaire

    Au Sommaire :
    P2. Edito « Bilan de mi-molette ! »
    p3. Olieux - Expulse un peu, pour voir !
    p4-5. Il faut trouver le soldat Médine
    p6-7. Cyril Dion : Coli-briseur d’écologie
    p8. L’appel du rond-point
    p9. Pas de Paribas, pas de chocolat
    p10-11. S’il suffisait de parler
    p12-13. A vos marques. Prêt ? Fusionnez.
    p14. We don’t need no selection
    p15. Brèves
    p16-17. La mare aux crevard.es
    p18-19. Making Lille great again

    #La-Brique #HDF #Lille #Presse-alternative #médias #luttes #médias_libres #investigations

  • La Brique N° 52 - Automne 2017 - L’ombre des statues - Dans les kiosques ! Course à l’Union, Gare sans sauveur, Lille : Antitour, Partout chez nous (LGBT, CCL, Friches, Squats) - De l’info, de l’enquête, sans pub et sans pitié !

    AU SOMMAIRE
    2. Edito. Histoires à lutter debout.
    3. Olieux - Gare sans saveur.
    4-5 Pas d’outrage, pas de paye.
    En bref ! L’APU-Fives à l’asphyxie.
    6. Brèves
    – L’histoire de la métropole revisitée.
    – Pas de paix à Calais.
    – Je t’aime, moi non plus.
    – Syndiqués, vos papiers.
    – Norrent-Fontes : nos abris étaient moins insalubres que leurs idées.


    7. DOSSIER L’OMBRE DES STATUES.
    7. Lille City Tour...ne pas rond.
    8-9 L’Union fait la force.
    10-11 Squats : Partout chez nous.
    12-13 CCL : L’opidium du peuple.
    14-15 Friche artistique - Lieux sans nom.
    – Martha Desrumaux, la verve rouge.

    16-17 LGBT : Quand Lille sort du placard.
    – Appel à don de l’Echappée. Elle est où, la « grande cause nationale » ?

    18. Brèves
    – Linken-help
    – C’est dit !
    – Made in Ch’nord
    – Itier recasé
    – Pas assez de profs, ou trop d’étudiant.es ?
    – Un timbre poste pour Franck Hanoh ?
    – Valeureux Vallourec.
    – Région Hauts-de-France. La libération des imbéciles.
    19. Bar « La Pirogue ». « Dégage sale pédé ».
    20-21 BCE : Quels intérêts
    22-23 Un Samedi à Bazancourt
    24. Procès Hermant.... à suivre, ou comment la démocratie se dissout dans le facisme.
    – Le mineur, ce super-héros.

    http://www.campuslille.com/index.php/l-agenda/evenement/2101-la-brique-n-52-automne-2017-l-ombre-des-statues-dans-les-kiosques-

    #Lille #La_Brique #Presse_Alternative #Information #Enquête

  • https://solidaires.org/Expressions-Solidaires-no-82-journal-national-Solidaires - Solidaires

    SOMMAIRE

    (Edito) Par la mobilisation et les luttes : : On vaincra !
    (Dossier central) Principaux points et dangers des ordonnances Macron
    (Double pages affichage) La Macron-Economie : Loi travail XXL, à la rentrée, ça va chauffer !
    Congrès de l’Union syndicale Solidaires à Saint Brieuc : des records et des débats !
    Trois questions au Syndicat de la Magistrature (Etat d’urgence)
    Brèves

    #Solidaires #ExpressionSolidaires #LoiTravail #Ordonnances #FrontSocial #12septembre #SyndicatDeLaMagistrature #ÉtatDUrgence

  • GÉOGRAPHIE DU SURF

    Ressources pour préparer les concours de l’enseignement en géographie autour des questions :
    Géographie des mers et des océans (agrégation interne en histoire et géographie),
    Les espaces du tourisme et des loisirs (Capes/Cafep externe en histoire-géographie, agrégation externe de géographie et agrégation externe d’histoire).

    Le géographe Jean-Pierre AUGUSTIN a « inauguré » une série de travaux sur le surf et ses spatialités, notamment dirigeant l’ouvrage Surf Atlantique. Les territoires de l’éphémère (Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 1994). Depuis, les travaux se sont multipliés appréhendant des questions aussi diverses que la mondialisation de ce sport (qui est un parfait exemple pour comprendre les principes de la diffusion spatiale en géographie), les conséquences de cette pratique sportive et touristique en termes d’aménagement (alors même que la pratique elle-même ne nécessite pas d’infrastructures particulières) et de conflits d’usages sur des littoraux convoités, ou encore les modalités de l’appropriation de l’Océan par les surfeurs.

    Sans prétendre à l’exhausivité et en favorisant les ressources accessibles à tous, voici quelques ressources pour construire une étude de cas autour du surf.

    LA DIFFUSION SPATIALE ET LA MONDIALISATION DU SURF
    AUGUSTIN, Jean-Pierre, 1996, « Les variations territoriales de la mondialisation du sport », Mappemonde, n°4/1996, pp. 16-20, en ligne :
    http://www.mgm.fr/PUB/Mappemonde/M496/Augustin.pdf
    => Cet article n’aborde pas seulement le cas du surf, mais cette pratique y est abordée et détaillée de manière synthétique et utile pour comprendre les étapes de la mondialisation du surf.

    COËFFÉ, Vincent, Christophe GUIBERT et Benjamin TAUNAY, 2012, « Émergences et diffusions mondiales du surf. De l’invention à la mise à l’épreuve de normes corporelles », Géographie et cultures, n°82, pp. 61-76, en ligne :
    https://gc.revues.org/1342

    LE SURF ET LE PAYSAGE
    SAYEUX, Anne-Sophie, 2010, « Les paysages vagues », Sociétés, n°109, pp. 91-103, en ligne :
    https://www.cairn.info/revue-societes-2010-3-page-91.htm

    LES SURFEURS ET LEURS PRATIQUES SPATIALES
    Audio : L’émission « L’espace des surfeurs », Planète Terre, France Culture, 18 juillet 2012, animée par Sylvain Kahn, avec pour invités Anne-Sophie SOYEUX et Guillaume MARIANI, en ligne :
    https://www.franceculture.fr/emissions/planete-terre/lespace-des-surfeurs


    => Voir également le billet accompagnant cette émission :
    https://www.franceculture.fr/sciences/surf-un-grand-monde-de-petits-spots

    SAYEUX, Anne-Sophie, 2008, Surfeurs, l’être au monde. Une analyse socio-anthropologique, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 196 p.
    => Cet ouvrage est issu de la thèse de doctorat de l’auteur :
    https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00872190/file/ThA_se_sayeux_surfeurs_l_A_tre_au_monde_HAL.pdf

    MUSEREAU, Jonathan, 2008, « Vagues à la carte », EspacesTemps.net, rubrique Objets, 28 octobre 2008, en ligne :
    https://www.espacestemps.net/articles/vagues-a-la-carte

    AUGUSTIN, Jean-Pierre, 2009, « L’océan, le surf et les territoires de l’éphémère », Cafés géographiques, compte-rendu du café géographie du 2 octobre 2009 à Saint-Dié-des-Vosges, par Bénédicte Tratnjek, en ligne :
    http://cafe-geo.net/locean-le-surf-et-les-territoires-de-lephemere

    FALAIX, Ludovic, 2009, « Une géographie de l’intime : l’exemple des territoires du surf », Revue Européenne de Management du sport, n°24, pp.32-41.
    Article en accès réservé : http://www.territorial.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/13352/TPL_CODE/TPL_REVUE_ART_FICHE/PAG_TITLE/Une+g%E9ographie+de+l%27intime+%3A+l%27exemple+des+territoires+du+surf/334-rems.htm

    SAYEUX, Anne-Sophie, 2010, « Au coeur de la vague. Comment peut-on être surfeur ? », Ethnographiques, n°20, septembre 2010, en ligne :
    http://www.ethnographiques.org/2010/Sayeux

    FALAIX, Ludovic, 2012, Des vagues et des hommes. La glisse au coeur des résistances et contestations face à l’institutionnalisation des territoires du surf en Aquitaine, thèse de doctorat en aménagement et urbanisme, Université de Pau, en ligne :
    http://www.theses.fr/2012PAUU1006
    –> voir un résumé : http://www.carnetsdegeographes.org/carnets_soutenances/sout_04_07_Falaix.php

    FALAIX, Ludovic, 2014, « L’habiter des surfeurs face au réenchantement touristique du littoral aquitain », Loisir et société, tome n°37, n°1/2014, pp. 132-150, en ligne :
    https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00969125

    DES LIEUX TRANSFORMÉS PAR LE SURF
    GUIBERT, Christophe, 2006, L’univers du surf et stratégies politiques en Aquitaine, L’Harmattan, Paris, 321 p.

    COËFFÉ, Vincent, 2014, « Jack London et la fascination du surf », chapitre n°3, dans Hawaï. La fabrique d’un espace touristique, Presses universitaires de Rennes, collection Géographie sociale, pp. 47-50, en ligne :
    http://books.openedition.org/pur/34556
    –> Voir également dans le même ouvrage : « Les jeux du surf », chapitre n°15, pp. 167-177, en ligne :
    http://books.openedition.org/pur/34572

    FALAIX, Ludovic, 2015, « Le surf à Taghazout - Maroc : De l’émergence spontanée de néoterritorialités sportives à la laborieuse mise en tourisme institutionnelle d’une pratique », Via@, rubrique Brèves, en ligne :
    https://viatourismreview.com/fr/2015/06/francais-le-surf-a-taghazout-maroc-de-lemergence-spontanee-de-neot

    HATT, Emeline, Jérôme PIRIOU, Ludovic FALAIX et Anne GOMBAULT, 2015, « La valorisation touristique des ressources territoriales dans les trajectoires des stations : les cas de Lacanau-Océan, Biarritz et Martigues », Sud-Ouest Européen, n°39, pp. 65-79, en ligne : https://soe.revues.org/1897

    GUIBERT, Christophe et Vincent COËFFÉ, 2016, « Les enjeux composites de l’appropriation du surf. Variations sur les images et les usages sociaux à Oahu (Hawaii) », Mondes du tourisme, hors-série, en ligne :
    https://tourisme.revues.org/1211

    GUYONNARD, Valentin et Luc VACHER, 2016, « Définition d’un espace de pratique du système littoral touristique et sportif charentais : le spot de surf », Territoire en mouvement, n°30, en ligne :
    http://tem.revues.org/3354

    DES PRODUCTIONS GRAPHIQUES
    Ces productions sont toutes issues de la cartothèque du laboratoire Géode Caraïbe :
    http://aihp-geode.martinique.univ-ag.fr/cartotheque
    => Voir notamment la page de Corine Plantin : http://www1.univ-ag.fr/aihp-geode/page5/page17/page45/page85/page85.html

    Dynamiques et mutations littorales créées par le surf (Corine PLANTIN) :

    Le pôle de surf de la Caravelle à la Martinique (Corine PLANTIN) :

    Surf, diffusion et décalages spatiotemporelles (Corine PLANTIN) :

    Les dynamiques migratoires du spot de Soup Ball (Barbade) (Corine PLANTIN) :

    Distribution et dynamiques spatiales des spots de surf à la Barbade (Corine PLANTIN) :

    Distribution et dynamiques spatiales des spots de surf à la Guadeloupe et à la Martinique (Corine PLANTIN) :

    #Géographie #Géographie_du_Tourisme #Géographie_des_Mers_et_Océans #Géographie_des_Mers_et_des_Océans #Capes #Capes_Externe #Capes_Cafep #Capes_Cafep_Externe #CapesHG #Capes_HG #Capes_Histoire_Géographie #AgregInterneHG #Agreg_Interne_HG #Agrégation_Interne #Agreg_Interne #Agrégation_Interne_Histoire_Géographie #Les_Espaces_du_Tourisme_et_des_Loisirs #Tourisme #Surf #Géographie_du_Surf #Géographie_du_Sport #Sports #Sport #Sports_Nautiques

  • N° 51 - Été 2017 - Crève Travail
    http://labrique.net/index.php/numeros/911-n-51-ete-2017-creve-travail

    P 2. Édito « Au turbin ! »P. 3. M.I.E : invisibiliser pour ignorerP. 4-5. Calais, capitale des barbelésP. 6-7. Gens du voyageP. 8. BrèvesP. 9-21. Dossier « Crève, travail(le), crève »P. 9. Crève, travail(le), crèveP. 10-11. Entreprise libérée, salarié.e perfusé.eP. 12. Auchan ou la vraie vieP. 13. Sublimes Uber ou les multiples vies du salariatP. 14-15. Pocheco : lettre verte non recommandéeP. 16-17. Service civique, la prépa-précaritéP. 18. Quand le travail tueP. 19. Moment de grâce à Pôle emploiP. 20-21. Amiante : une justice pour les victimes ?P. 22. Brèves généralesP. 23. Marc Coucke, le mec qui rêve d’acheter la BelgiqueP. 24. Une société civile très privéeP. 25. Le talentueux monsieur ItierP. 26. Intervention de la police : un animateur dans le comaP. 27. Putsch dessinP. 28. 4e de (...)

    #En_vedette #Numéros

  • N° 51 - Été 2017 - Crève Travail Pour information



    P 2. Édito « Au turbin ! »
    P. 3. M.I.E : invisibiliser pour ignorer
    P. 4-5. Calais, capitale des barbelés
    P. 6-7. Gens du voyage
    P. 8. Brèves
    P. 9-21. Dossier « Crève, travail(le), crève »
    P. 9. Crève, travail(le), crève
    P. 10-11. Entreprise libérée, salarié.e perfusé.e
    P. 12. Auchan ou la vraie vie
    P. 13. Sublimes Uber ou les multiples vies du salariat
    P. 14-15. Pocheco : lettre verte non recommandée
    P. 16-17. Service civique, la prépa-précarité
    P. 18. Quand le travail tue
    P. 19. Moment de grâce à Pôle emploi
    P. 20-21. Amiante : une justice pour les victimes ?
    P. 22. Brèves générales
    P. 23. Marc Coucke, le mec qui rêve d’acheter la Belgique
    P. 24. Une société civile très privée
    P. 25. Le talentueux monsieur Itier
    P. 26. Intervention de la police : un animateur dans le coma
    P. 27. Putsch dessin
    P. 28. 4e de couv’
    #Lille #HDF #La_Brique


  • http://lenvolee.net/emission-de-lenvolee-du-2-juin-2017

    . Rappel des conditions de détention de Fabrice Boromée, lecture du communiqué, pour lui écrire : n°4920, MC Bel Air 36255 Saint-Maur Cedex
    . Brèves : revolte aux baumettes à Marseille, à Bapaume et à la MAF de Fleury
    . Appel : le collectif Anarchist Bure Cross, depuis Bure à propos du procès du 06.06.17 à Bar-le-Duc et d’un weekend contre la taule à Bure du 16 au 18 juin (aburcross@riseup.net)
    . Appel : Lydia, pour le procès de son fils et son transfert, et la création d’un « collectif de soutien aux détenus de France » sur facebook
    . Info : Suite aux émeutes à Vitry fin mai, création d’un « collectif de soutien Paris-Banlieue », tel : 07 58 52 33 88

    #anticarceral #prison #l'envolée

  • Récréation permanente ! La Brique dans LVSM Radio Campus Lille - La voix sans maitre - Vendredi 7 avril 2017
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/recreation-permanente-la-brique-dans-lvsm

    Vendredi 7 avril 2017, plusieurs membres du collectif du journal La Brique étaient invité.es dans l’émission La Voix sans Maître pour présenter leur dernier numéro consacré aux enfants.

    (la présentation du journal La Brique débute à 19 minutes et 24 secondes après l’agenda de la semaine à venir et un morceau du groupe Kre Ke Ke Kex Koax Koax qui s’intitule Crotte de Nez !)

    Dans la suite de l’émission, on peut aussi entendre une reprise par Les Frères Jacques de la chanson La Chasse à l’Enfant, poème de Jacques Prévert sur la mutinerie de 1934 à la colonie pénitentiaire de Belle-Île en mer initialement chantée par Marianne Oswald. Puis on peut entendre Qu’as-tu appris à l’école mon fils ? de Graeme Allwright.


    La Brique n°50 Printemps 2017 - Récréation permanente
    http://labrique.net/index.php/numeros/887-n-50-recreation-permanente
    p2. Edito « 2017 n’aura pas lieu »

    p3. Revers de médaille pour Aubry

    p4-5. Le journalisme sacrifié
    
p6. L’argent des Mulliez planqué à Croix
    
p7-18. Dossier Récréation permanente
    
p7. On ne nait pas enfant, on le devient

    p8-9. Révolutionner l’école
    
p10-11. Bienvenue au collège d’Alcatraz

    p12-13. L’école émancipatrice

    p14-15. Politique : ne pas laisser à la portée des enfants

    p16-17. Coupez le cordon, mettez-les en wi-fi !
    
p18. Deligny, la fuite entre les lignes

    p19. Le « Beau bar » de génération identitaire
    
p20. Grand Stade
p21. Les matins qui piquent

    p23. Un stade de foot. Coûte que coûte
    
p24. Brèves générales

    #La_Brique #Lille #Féminisme #Ecole #Education #Enfants #Audio #Radio #Radios_Libres #Radio_Campus_Lille

  • *

    N°50 - Printemps 2017 - Récréation permanente *
    http://labrique.net/index.php/numeros/887-n-50-recreation-permanente


    p2. Edito « 2017 n’aura pas lieu »
    p3. Revers de médaille pour Aubry
    p4-5. Le journalisme sacrifié
    p6. L’argent des Mulliez planqué à Croix
    p7-18. Dossier Récréation permanente
    p7. On ne nait pas enfant, on le devient
    p8-9. Révolutionner l’école
    p10-11. Bienvenue au collège d’Alcatraz
    p12-13. L’école émancipatrice
    p14-15. Politique : ne pas laisser à la portée des enfants
    p16-17. Coupez le cordon, mettez-les en wi-fi !
    p18. Deligny, la fuite entre les lignes
    p19. Le « Beau bar » de génération identitaire
    p20. Grand Stade
    p21. Les matins qui piquent
    p23. Un stade de foot. Coûte que coûte
    p24. Brèves générales

    #Lille #La_Brique

  • Accident grave de travail à Smurfit-Kappa
    https://reimsmediaslibres.info/Accident-grave-de-travail-a-Smurfit-Kappa-578.html

    Lundi soir dernier, un ouvrier de Smurfit-Kappa, entreprise de papeterie, a perdu une main suite à un accident du travail. Une enquête a été ouverte par l’inspection du travail (un peu le genre d’institution qui qualifie d’accidentel les viols, alors pas de grands espoirs quand il s’agit de la (...) — Brèves, Travail - Syndicalisme, d’accidentel les viols

  • Vénissieux : rassemblement en soutien à une famille sans toit ce jeudi à 16h
    https://rebellyon.info/Venissieux-Rassemblement-a-16h00-en-17366

    A l’école Charles Perrault de Vénissieux, nous avons eu connaissance ce mardi 10 janvier d’une situation dramatique touchant une famille de l’école. Une maman et ses deux enfants, scolarisés en CE1 et en 5 e au collège Paul Eluard (3 Rue Georges Lyvet, 69200 Vénissieux), dorment dehors depuis 2 (...) — Brèves, Logement - Squat

  • La visite de Marisol Touraine aux flics de Tours fait un bide
    http://larotative.info/la-visite-de-marisol-touraine-aux-2023.html

    Les élections approchent, et les politiciens professionnels entrent donc en campagne pour se faire réélire. C’est pour cela que Marisol Touraine est venue à Tours ce vendredi 6 janvier, rencontrer des flics et des gendarmes. - Brèves / Vie politique locale, Travail - (...) — Brèves, Vie politique locale, Travail - Syndicalisme

  • 443 personnes du cinéma poursuivies pour leur solidarité | KEDISTAN
    http://www.kedistan.net/2016/12/26/443-cinema-poursuivies-solidarite

    443 personnes du cinéma poursuivies pour leur solidarité
    Brèves, Cinéma, Répression d’Etat décembre 26, 2016décembre 26, 2016 Kedistan
    cinéma

    Le 5 janvier, 1128 universitaires, “Universitaires pour la Paix” (Barış İçin Akademisyenler ou BAK) avaient signé et publié un texte appelant à la paix, sous le titre “Nous ne serons pas complices de ce crime”. Très rapidement, ces universitaires avaient été pris pour cible par l’Etat : gardes-à-vue, arrestations, licenciements, se sont poursuivis.

    Dès les premières semaines, devant la réaction du régime, divers groupes et membres de la société civile avaient apporté leur soutien aux universitaires. (Vous pouvez trouver un topo sur divers soutiens ici, liens inclus). Ces groupes et collectifs s’étaient organisés souvent selon leur secteur ou par corporation, telles que les architectes, éditeurs, journalistes, photographes ou encore cinéastes. Ce sont ces derniers qui sont maintenant dans la ligne de mire.

    La Direction de la Sécurité de la Préfecture d’Istanbul, a ouvert une enquête concernant les 443 personnes, actives dans le secteur du cinéma qui avaient soutenu les universitaires signataires.

    Une note, signée de la main du Directeur de la Sécurité d’Istanbul Haydar Özdemir, a été envoyée au syndicat des comédiens. Le syndicat est prié, par ce courrier, de fournir aux autorités, les informations d’identités et les coordonnées des personnes dont les noms sont listés et informe comme ceci :

    Une enquête a été entamée “pour apologie de crime et de criminels”, à l’encontre de 433 personnes déclarées comme travaillant dans le secteur du cinéma, qui ont publié un communiqué pour soutenir les personnes qui [eux mêmes] avaient publié un communiqué dont le thème et le contenu constituent un délit et qu’alors, une enquête poursuivait son cours, sous le n° 2016/5734 pour “propagande pour organisation terroriste” à l’encontre de 1128 suspects ayant publié ce soit disant appel, soutenant les négociations de paix.

    Dans un langage moins ampoulé, c’est tout simplement une enquête à l’encontre de 433 femmes et hommes de cinéma qui ont soutenu les 1128 universitaires qui sont poursuivis pour avoir soutenu la Paix. A qui est le tour ?

    Kedistan relayait le 17 janvier 2016, dans l’article intitulé “Comment amplifier l’exigence de paix au Kurdistan turc ?” :

    Fort heureusement les soutiens se multiplient à l’époque :

    Les étudiants ont réagi tout de suite… (article du sendika.org, en turc)
    2000 juristes signent un texte et soutiennent les universitaires (texte et signataires, en turc)
    Les écrivains apportent leur soutien, publient un texte et signent “écrivains pour la Paix”
    “Les photographes pour la paix” disent « Nous voulons être témoins de la paix ! » (en turc)
    Plus de 50 maisons d’édition, ont annoncé d’une voix unanime qu’elles ne seront pas non plus “complices de ce crime”
    Les cinéastes étaient plus de 400 à déclarer leur solidarité.
    Les féministes pour la paix appellent à la signature avec leur pétition (en turc)
    De nombreuses organisations de société civile progressistes et des plateformes de lutte ont également rejoint “la horde de brouillons d’intellectuels, ignares et obscures” comme dit Erdogan…

    Un gouvernement européen va-t-il demain répondre aux exigences du gouvernement AKP et nous poursuivre aussi pour “apologie du terrorisme”, comme la Belgique a répondu en plaçant pour les mêmes motifs en garde à vue Maxime Azadi, un journaliste kurde en Belgique ?

    Depuis, après le putsch raté que l’on sait, après la poursuite des massacres et destructions au Bakur, après l’irruption de l’armée turque en Syrie, accompagnée de supplétifs, après les grandes purges, l’union nationale et l’état d’urgence, la polarisation est telle, que la peur et la haine gagnent plus que la solidarité.

    Et comme les pays européens ne font que défendre leurs frontières face aux réfugiés, et pratiquent la politique de l’autruche, on peut craindre que la résistible ascension d’Erdogan accompagne celle des populismes identitaires et nationalistes européens.

    Alors, amis cinéastes européens, vous dresserez vous demain lorsqu’ils viendront chercher les 443 ?

  • Müjgan Ekin avait « disparu » en garde à vue depuis 2 mois | KEDISTAN
    http://www.kedistan.net/2016/12/26/nouvelles-mujgan-ekin-disparue-liberee

    Müjgan Ekin avait “disparu” en garde à vue depuis 2 mois
    Brèves, Répression d’Etat décembre 26, 2016 Kedistan
    disparu

    Müjgan Ekin, militante féministe, présentatrice et productrice de la chaîne kurde Özgür Gün, et membre du Conseil Municipal de Sur, quartier historique de Diyarbakır récemment rasé, avait “disparu” après sa mise en garde-à-vue à Ankara le 24 novembre.

    Son père Esat Ekin, a annoncé aujourd’hui, lors d’une conférence de presse organisée dans les locaux du IHD (Association des Droits Humain) que Müjgan a été libérée après avoir subi des tortures pendant 48 jours, à Jerablus.

    Müjgan, libérée curieusement à Jerablus, ville sous contrôle de l’armée turque, a réussi à contacter sa famille par téléphone, le 11 décembre. La famille a pu de nouveau contacter Müjgan, pour confirmer sa libération, seulement le 25 décembre.

    “Vous le savez, nous avions appris que Müjgan avait été enlevée le 24 novembre à Ankara, devant les caméras de sécurité et des témoins. Le Procureur de la République avait été sollicité sans aucun résultat. On nous a fait savoir, qu’elle a été relâchée à Jerablus, après avoir été torturée par la police pendant 48 jours”.

    Son père a transmis le message de Müjgan en soulignant que la plus grande raison de sa libération est le fait que son cas ait été relayé par certains médias et les réseaux sociaux, et qu’elle ait été soutenue par les organisations de société civile et par le peuple. “Si le peuple ne m’avait pas soutenue, vous retrouveriez mon cadavre. Je vous remercie.”

    Le Co-président du IHD Öztürk Türkdoğan en rappelant les disparitions de Hurşit Külter, Taşkın Yasak, et les polémiques qui avaient suivi leur réapparition a ajouté :

    “Je ne veux pas entrer dans des polémiques. Nous ne pouvons qu’être heureux de ne pas constater des cas de disparition sous garde-à-vue dans ce pays. Les cas de Hurşit Külter, Taşkın Yasak et Müjgan Ekin ont démontré que des garde-à-vue non enregistrées se déroulent. Sur ce sujet, le gouvernement doit prendre des dispositions et faire des enquêtes efficaces car il s’agit là des crimes d’état”.

    En effet, lors de ces libérations, plutôt que s’en réjouir, certains avaient questionné sur le “pourquoi” de ces libérations, comme si la règle était pour toutE militantE qui se respecterait la mort en “martyr”. Le Co Président du HDP a voulu célébrer la vie et sa libération, plutôt que céder au culte “des morts en héros” sous la torture, qui a la vie dure.

    Öztürk a également souligné que le sort de centaines de personnes restait encore inconnu à ce jour.

    “Nous demandons les nouvelles de ces disparuEs tous les samedis depuis des années. Notre lutte continuera tant que la Turquie ne remplira pas ses engagements internationaux et que le sort de ces personnes disparues aura été clarifié et les auteurs traduits devant les tribunaux.”

    La famille de Müjgan souligne à juste raison l’importance justement, d’organiser des solidarités pour faire libérer les “otages” et les victimes de disparition en garde à vue, en faisant connaître leurs noms, leurs visages, leur vie, le plus largement possible. Et cela n’est pas valable que pour la Turquie, comme le démontre l’importance des publications sur les réseaux sociaux. Elles prolongent une habitude qui s’était installée dans les années 1980, puis 90 en Turquie de “crier son nom” le plus fort possible et le plus de fois possible lors des arrestations devant témoins.

    Toutes les campagnes de soutien ont donc leur importance.

    Les lettres qu’on envoie aux prisonnierEs otages, même avec la censure, témoignent de soutiens extérieurs et font entrer une flamme à l’intérieur des geôles. Les pétitions, les partages sur les réseaux sociaux, l’établissement de “listes” d’otages, les tours de veille devant les prisons, sont également autant de démarches de fourmis qui peuvent sauver des vies ou contribuer à faire libérer des prisonnierEs, même sous le pire des régimes.

    Nous l’écrivions déjà pour Hurşit Külter, si l’on considère qu’unE défenseurE des droits humains est plus utile pour la communauté humaine, vivantE, plutôt que représentéE mortE dans un cadre en bois, on se doit de tout faire pour arracher des libérations, ou obtenir des nouvelles de “disparuEs”.