city:brest

  • Vers des assemblées des communs dans plusieurs villes
    http://www.lagazettedescommunes.com/431244/vers-des-assemblee-des-communs-dans-plusieurs-villes

    Les communs n’ont pas trouvé place dans la loi numérique portée par Axelle Lemaire, pour le moment. Un revers qui n’empêche pas les initiatives dans les territoires. Les « assemblées des communs » élargissent au monde social un concept médiéval remis au goût du jour dans le monde numérique. Exemple à Brest.

    #c

  • Morbihan : des élèves auditionnés par la gendarmerie à cause de leurs cours sur la Russie et Vladimir Poutine
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11399-morbihan-des-eleves-auditionnes-par-la-gendarmerie-a-cause-de-leurs

    Un enseignant en vacances a appris avec stupéfaction que ses élèves de troisième année de collège avaient été auditionnés par la gendarmerie. Motif de l’enquête ? La façon dont il aurait présenté la Russie contemporaine durant ses cours.

    « J’ai d’abord fait un état des lieux de la Russie après la fin du communisme. J’ai expliqué les grandes lignes de la politique du président russe, Vladimir Poutine. Une politique qui a consisté à constituer une classe moyenne en Russie tout en s’appuyant sur le sentiment patriotique, après les années de crise de la présidence de Boris Eltsine », a expliqué le professeur incrédule au journal en ligne breton Breizatao. Pascal G., professeur d’Histoire et de langue bretonne du collège Sainte-Anne à Sainte Anne d’Auray en Bretagne, n’en revient toujours pas. Revenant de vacances, (...)

  • L’association #OpenStreetMap France et la communauté des contributeurs #OSM vous donnent rendez-vous pour le State of the Map France à Clermont-Ferrand, du vendredi 20 au dimanche 22 mai 2016.

    Après Lyon (2013), Paris (2014) et Brest (2015), rejoignez-nous pour la 4e édition de cet événement de la cartographie libre et collaborative, destiné aux contributeurs, utilisateurs et curieux du projet international OpenStreetMap.

    Avec 3 jours d’échanges denses et conviviaux ouverts à tous, le State of the Map est l’occasion de prendre le pouls du projet, profiter de retours d’expériences, se former, se tenir informé, et de découvrir l’écosystème et les multiples applications - existantes et à imaginer - d’OpenStreetMap.

    Information & inscription : http://openstreetmap.fr/sotmfr2016

    Au plaisir de vous y retrouver ;-)

  • Colocation étudiante pas chère en échange d’action sociale dans les quartiers : devenez « kapseurs »
    http://www.bastamag.net/Colocation-etudiante-pas-chere-en-echange-d-action-sociale-dans-les-quarti

    Accéder à un #Logement étudiant peu cher tout en incitant à l’engagement des jeunes dans les quartiers populaires. Tel est l’objectif des Kaps, ces « colocations à projets solidaires », portées par l’Association de la fondation étudiante pour la ville. Les Kaps essaiment en France. Elles permettent de combiner engagement citoyen, colocation étudiante et projets solidaires. Les étudiants impliqués en semblent satisfaits. En Bretagne, le concept est expérimenté à Rennes et à Brest. Rencontres avec ces jeunes (...)

    #Inventer

    / Logement, #Education, #Fractures_sociales, #Garantir_l'accès_au_logement, A la une

  • Radio Panik---Retour sur Longueurs d’Ondes
    http://www.radiopanik.org/emissions/l-heure-de-pointe/retour-sur-longueurs-d-ondes-prix-petites-ondes

    Retour sur le festival de création sonore et d’écoute Longueur d’ondes à Brest avec l’interview des gagnants du prix du documentaire, catégorie « petites ondes » : ’30 Stagiaires & 3 Mâts’ de Simon Prieur & Nicolas Vercambre (20 min) et la diffusion de ’la Passagère’ de Cécile Debove (...)

  • A Beauvais, un an de fablab et puis s’en va : Makery
    http://www.makery.info/2016/02/16/a-beauvais-un-an-de-fablab-et-puis-sen-va

    "L’Atelier de l’Oise n’est pas le premier fablab à fermer ses portes : en janvier 2015, Makery interviewait Olivier Chambon, instigateur du Rural lab ouvert en 2013. Comme dans l’Oise, l’appel à projets fablabs du ministère de l’Économie a été l’élément déclencheur, expliquait-il. Malgré des partenariats pour le matériel, il n’avait pu obtenir les subventions nécessaires au bon fonctionnement du fablab et en décembre 2014, l’association décidait de sa dissolution. En février 2015, c’était au tour des Fabriques du Ponant, à Brest, de faire les fonds de tiroir : 50 000€ manquaient, malgré les aides de la région, du département et de la ville. (...)

    #veille

  • Le Modern Express est le symptôme dangereux du #gigantisme maritime
    http://www.reporterre.net/Le-Modern-Express-est-le-symptome-dangereux-du-gigantisme-maritime

    « Le volume de marchandises transportées au niveau mondial augmente », confirme Sophie Bahé, directrice de Vigipol, un organisme fondé par des communes du littoral breton après le naufrage du pétrolier Amoco Cadix en 1978. « Il y a de plus en plus de marchandises sur des bateaux de plus en plus gros. C’est vrai qu’au niveau européen , après le naufrage de l’Erika on a pris des mesures de sécurité. Mais statistiquement, si le trafic augmente, le risque augmente. »

    Ces dernières années, le #transport_maritime connaît un phénomène appelé le « gigantisme » : les nouveaux cargos sont de plus en plus gros. « Il est plus économique de transporter 20.000 conteneurs sur un seul bateau avec 20 hommes d’équipage que sur trois bateaux qui en demandent 70 », commente Jacky Bonnemains.

    [...] Un catastrophisme tempéré par Frédéric Moncany de Saint-Aignan. Président du Cluster maritime français, il représente les acteurs de l’économie maritime : « Il faut toujours pondérer l’augmentation du trafic maritime. Le nombre d’accidents et de pollutions maritimes est en baisse constante alors que le trafic augmente. La qualité moyenne de la flotte mondiale s’est largement accrue après les catastrophes de l’Amoco Cadix, du Prestige et de l’Erika. »

    [...] La sécurité des navires n’est pas pour autant parfaite. Par exemple, le Modern Express n’est pas équipé d’un dispositif de remorquage d’urgence, car il n’est obligatoire que pour quelques navires de plus de 20.000 tonnes. « Ce dispositif ne coûte pourtant pas cher, et si le navire l’avait eu, la prise de remorque aurait été facilitée », note Sophie Bahé. Son organisme Vigipol demande donc la généralisation de cet équipement.

    Face à cette nouvelle donne, Robin des Bois estime que les services de #sécurité_maritimes ne sont plus adaptés. Quatre #remorqueurs, les Abeilles, sont répartis le long des côtes françaises à Cherbourg, Brest, Toulon et Boulogne-sur-mer. « Mais il en manque un dans le Golfe de Gascogne », regrette Jacky Bonnemains. Il y en avait bien un, basé à la Rochelle, jusqu’en 2011. Mais l’Abeille Languedoc a été envoyée patrouiller en mer du Nord et dans la Manche, quand les Anglais ont décidé de ne pas renouveler le contrat avec le remorqueur Anglian Monarch pour des raisons budgétaires.

    Pas assez de remorqueurs, donc, et pas assez puissants pour les cargos de très grande taille. « C’est une hantise des autorités, d’avoir à s’occuper d’un navire de 300 mètres de long avec 8.000 personnes à bord », assure le président de l’association écolo.

    #budget
    [...]Autre complication à venir, les parcs éoliens offshore prévus le long de la façade atlantique. « Les préfectures maritimes de Brest et Cherbourg sont assez inquiètes d’un risque de collision », assure Jacky Bonnemain.

    #budget

  • Economie collaborative et contrat de travail : quoi de neuf sous le soleil ? - @ Brest
    http://www.a-brest.net/article18777.html

    "En France, il ne sera pas forcément de passer par des mécanismes de ce genre : les juges ne sont pas liés par la qualification donnée par les parties au contrat et peuvent ainsi requalifier la relation en contrat de travail au regard du « principe de réalité ». En utilisant la méthode du faisceau d’indices, le juge peut en effet mettre en exergue le lien de subordination, qui se caractérise par l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur, qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné."

    #veille

  • Grande misère de la justice : le parquet en manque de toner à Brest
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11234-grande-misere-de-la-justice-le-parquet-en-manque-de-toner-a-brest

    « Je vais vous prêter mon toner », lance résignée Isabelle Johanny, vice-procureure de la République de Brest, à ses collègues de la permanence du parquet en panne d’encre, illustrant la grave pénurie de moyens de la justice française.

    « Je vais leur prêter ma cartouche, car tenir la permanence sans cartouche, c’est pas possible », explique à l’AFP la magistrate de 50 ans. « Pour avoir la moindre fourniture, c’est très compliqué ici ».

    Alexandra Denis est soulagée. Cette jeune femme est greffière au secrétariat de la permanence, où elle enchaîne trois semaines d’un travail « lourd et intensif », avant de « souffler » une semaine dans un service plus calme.

    Face à elle, dans ce petit bureau d’une quinzaine de mètres carrés, une autre vice-procureure, Nathalie Le Clerc’h, enchaîne les présentations, appels et (...)

  • [Brest] Réunion publique d’information sur l’Avenir
    http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article246

    Le collectif « Pas d’Avenir Sans Avenir » organise une réunion publique d’information mercredi 27 janvier à 20h30 à l’école Guérin, pour la construction d’une salle de quartier à Saint Martin ! — Aménagement du territoire - Urbanisme, Brest, Lutte pour l’Avenir

  • [Brest] Rassemblement-Action en soutien à la zad nddl mercredi 13 janvier
    http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article233

    Rassemblement-action pour l’abandon des procédures d’expulsions sur la zad de Notre-Dame-des-Landes mercredi 13 janvier 2016 à 6h30 (matin) devant le tribunal d’instance à Brest (sur le port de commerce, 150 rue Ernest Hemingway) — Pour plus d’infos sur la situation à la zad : zad.nadir.org

  • Pas d’Avenir sous l’état d’urgence : réveillon de l’Avenir le 31 !
    http://brest.mediaslibres.org/spip.php?article224

    Rassemblement festif le 31 décembre contre le projet immobilier Lamotte et l’état d’urgence à partir de 20h place Guérin à Brest. Bouffe à prix libre et soud system toute la nuit ! — Aménagement du territoire - Urbanisme, Luttes locales, Brest, Lutte pour l’Avenir, Etat d’urgence

  • Un ouvrage sur les bibliothèques, troisième lieu - @ Brest
    http://www.a-brest.net/article18562.html

    "Pas « d’angélisme », pas de « sidération », … ce n’est pas le moindre intérêt de cet ouvrage qui laisse une large place au retour d’expériences, notamment en provenance d’Amérique du Nord, où l’on compte déjà trois générations de « bibliothèques troisième lieu », des pays scandinaves et du Royaume-Uni, mais aussi aux mises en garde, aux recommandations. Quant au glossaire « pour les nuls » et à la bibliographie détaillée, ils complètent utilement cet ouvrage qui fait un point utile sur la question.. "

    #veille

  • Enfants #transgenres : dans la peau de Jim, 11 ans - Marie Claire
    http://www.marieclaire.fr/,enfants-transgenres-dans-la-peau-de-jim-11-ans,800160.asp

    Des enfants transgenres, les parents de Jim ne savaient rien, ils ne soupçonnaient pas même leur existence. « Quand vous tapez “trans” sur Internet, vous tombez essentiellement sur des sites pornos », s’agace le père de Jim, Frédéric*, informaticien, qui préfère aujourd’hui en rire. « Nous avons surtout découvert à quel point il était difficile d’accéder à une information neutre, pas trash et dépolitisée dans ce domaine », poursuit Jeanne. En deux mois, ils rencontrent tous les experts, aux quatre coins de la France. C’est Tom Reucher, psychologue transgenre installé à Brest, qui saura le premier gérer l’urgence. Une rencontre libératrice pour Jim : « J’étais content. Pour une fois, quelqu’un me comprenait vraiment. » Le soir même, explique Jeanne, « il allait mieux. Il pouvait enfin mettre un mot sur ce qu’il ressentait ». Il savait à présent qu’il pourrait éventuellement entamer une « transition sociale » en changeant de prénom et en assumant une nouvelle identité. Et prendre des traitements appropriés pour soulager sa souffrance.

  • Un reportage à bord d’un câblier, « Haut débit en eau profonde : “Ici, nous fabriquons l’Internet qu’on peut toucher” » (Le Monde, 15/12/2015)
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/12/15/haut-debit-en-eau-profonde_4832100_4408996.html

    Lundi 14 décembre, l’Ile-de-Sein s’apprête à quitter le port de Calais pour le Sri Lanka. Ce navire-câblier de 140 mètres, bourré d’ordinateurs et d’appareils de mesure, l’un des sept de la flotte d’Alcatel Lucent Submarine Networks (ASN), va rejoindre l’océan Indien pour y dérouler 5 300 km de #fibre_optique entre Colombo et Djibouti – la portion centrale d’un système de près de 20 000 km baptisé SeaMeWe 5, appartenant à un consortium de dix-sept opérateurs télécoms européens et asiatiques. Il reliera Toulon à Singapour, avec des boucles vers l’Italie, la Turquie, les Emirats, le Pakistan, l’Inde, le Bangladesh et la Birmanie.

    #seenthis-paywall

    #Câbles_sous-marins. Stratégiques !
    http://www.letelegramme.fr/france/cables-sous-marins-strategiques-09-12-2015-10880427.php

    Du côté de la Marine nationale, à Brest, on confirme que la surveillance des câbles sous-marins fait partie des missions de sécurisation de tout premier plan en Atlantique. Le Yantar, cet étrange navire russe, a été pisté par la Marine française, les 21 et 22 octobre derniers, au cours de sa remontée du golfe de Gascogne. Les opérateurs du centre d’opérations maritimes ont particulièrement surveillé le navire à l’approche des câbles sous-marins remontant vers l’Europe. « Il ne s’est pas arrêté et a continué sa route jusqu’en Russie » assure-t-on de source sûre.

  • Pôle emploi : prison ferme pour une employée qui créait des faux chômeurs | France info
    http://www.franceinfo.fr/actu/faits-divers/article/pole-emploi-prison-ferme-pour-une-employee-qui-detourne-plus-de-400-000-e

    Une conseillère #Pôle_emploi de Morlaix a été condamnée mardi à deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir créé de faux demandeurs d’emploi afin de détourner plus de 400.000 euros en quatre ans. Le tribunal correctionnel de Brest l’a également condamnée à rembourser la somme détournée.
    Entre 2011 et l’été 2015, cette femme de 57 ans a créé dix comptes d’#allocataires_fictifs, inventant des entretiens et interceptant méthodiquement les courriers qui leur étaient adressés pour ne pas éveiller de soupçons. Elle a fini par être repérée lors d’un contrôle interne à l’agence de Morlaix, avant d’être licenciée pour faute grave en août dernier.
    Au total, l’#escroquerie porte sur 412.000 euros. La prévenue élevait seule ses deux enfants et avait commencé l’escroquerie en raison d’un endettement à la consommation, puis par engrenage. L’argent était perçu sur des comptes bancaires créés à son nom et au nom de ses enfants.
    L’ancienne employée de Pôle emploi devra effectuer sa peine d’emprisonnement via le port d’un bracelet électronique. Le vice-procureur de la République de Brest avait requis une peine de quatre ans de prison, dont 18 mois avec sursis, qualifiant cette affaire « d’assez terrible pour la solidarité nationale ».

  • Enfin un statut pour les lanceurs d’alerte en France ?
    http://www.crashdebug.fr/actualites-france/10999-enfin-un-statut-pour-les-lanceurs-d-alerte-en-france

    La France rattrapera-t-elle enfin son retard sur la mise en place d’un véritable statut de lanceur d’alerte ? Possible, si le projet de loi du député socialiste Yann Galut, que Marianne a pu consulter en exclusivité, passe l’épreuve de l’Hémicycle et des lobbies.

    Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest qui a mis à jour le scandale du Médiator. R. BEAUMONT/SIPA

    Bonne nouvelle, les lanceurs d’alerte devraient bientôt avoir leur statut… si les lobbies industriels ne mangent pas la proposition de loi que s’apprête à déposer le député du Cher Yann Galut (PS) destinée à protéger les lanceurs d’alerte, des héros de la transparence. Il était temps, car la France a pris du retard, tardant à se mettre en conformité avec un droit européen dont la Cour européenne de Strasbourg a tracé les contours (...)

  • Moi, père d’une victime, je n’irai pas aux Invalides - Eric Ouzounian.

    Ma fille est morte au Bataclan le 13 Novembre, elle avait 17 ans.

    Je n’irai pas à l’hommage qui sera rendu aux victimes à 10h30 aux Invalides parce que je considère que l’État et ses derniers dirigeants en date portent une lourde responsabilité dans ce qui s’est passé.

    La France est incapable de proposer un avenir à sa jeunesse, l’Europe est incapable de dépasser son actuel enlisement dans le libéralisme. Nos élus sont incapables de proposer une vision politique. Nos intellectuels, à de rares exceptions près, sont incapables de sortir de leur lucratif état d’histrions médiatiques. Je suis atterré par mon pays dévasté et je suis dévasté par la mort de ma fille.

    http://www.huffingtonpost.fr/eric-ouzounian/moi-pere-dune-victime-je-nirai-pas-aux-invalides_b_8653672.html
    #attentats #paris

    • « ’La Marseillaise’ à toutes les sauces, je n’en peux plus », résume un rescapé du Bataclan
      http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/la-marseillaise-a-toutes-les-sauces-je-n-en-peux-plus-resume-un-rescape

      Les autorités encouragent également les Français à afficher un drapeau...

      Oh, là, non, très peu pour moi. Même chose avec l’hymne. Je n’en peux plus de La Marseillaise, à force de l’entendre partout et à toutes les sauces. C’est peut-être générationnel – et d’ailleurs, je n’ai rien contre –, mais ce n’est pas mon truc. Par contre, je suis repassé par hasard devant le Bataclan, j’ai vu les trottoirs remplis de mots, de fleurs et de bougies... Cela m’a bouleversé.

      Vous êtes « en terrasse », pour reprendre ce slogan populaire sur les réseaux sociaux ?

      Non. Je ne partage pas ces slogans : « Je suis en terrasse » ou « Paris est une fête ». Personnellement, je ne suis pas près de mettre les pieds dans une salle de concert ou sur une terrasse. Je travaille dans une agence où on s’occupe des réseaux sociaux, donc j’ai un peu de recul là-dessus. Après, je comprends que les gens l’utilisent.

    • Satisfaite ?
      https://choddar.wordpress.com/2015/11/27/1626

      Alors j’ai intéressé les journaleux quand je suis sortie vivante du bataclan, mais comme j’avais rien de très croustillant (ni sang ni tripes) à partager, je ne les intéresse complètement plus. Je reprends à la fin de mon passage éclair à BFM et je vais donc m’auto interviewer comme ça au moins j’aurais dit ce que j’ai sur le cœur.
      La journaliste m’a dit « Êtes-vous satisfaite des réactions politiques ? »
      Pas vraiment ; je ne vois pas en quoi faire des annonces comme « c’est la guerre » ressortir des drapeaux, chanter la marseillaise et pilonner Raqqah va avoir un impact positif. Ce ne sont que des symboles, du bla-bla, de la politique de cour d’école, tu m’as tapé alors je te tape aussi. Tout cet argent investi dans la guerre (d’ailleurs finalement de l’argent il y’en a ?) pourrait être bien mieux dépensé. (Bush a fait sa guerre de représailles en 2001 -en se plantant de pays en plus- et ça n’a pas empêché les attentats de Boston).

      D’abord, les terroristes sont ici, en Europe, (pas en Syrie) on sait à peu près qui ils sont en tous cas les gourous qui forment les paumés au djihad. Puisque ceux-ci sont fichés S suivons les partout. Remettons du personnel (que sarko a viré quand il était au ministère de l’intérieur) derrière ces gens nuit et jour, au moins 4 policiers et un juge pour chaque prédicateur auto-proclamé imam avec l’impossibilité pour eux de faire du prosélytisme. Le crétin de Brest, (qui a bien fait marrer tout le monde sur you tube) combien de gamins il a eu le temps d’abétifier en leur racontant que la musique transforme en singe ou en porc ?
      TRAQUONS ces fous, au lieu de rentrer dans l’état d’urgence, de faire des perquisitions musclées n’importe-où, de renforcer l’état sécuritaire en fouillant et en surveillant tous les gens normaux qui n’ont rien demandé… on est censé être en vigipirate depuis 95, ça n’a pas empêché Charlie, ni le 13 novembre. Donc c’est que ça ne marche pas terrible.

    • En janvier, il aurait fallu défiler avec Netanyahou, mais Marine Le Pen n’était pas la bienvenue dans le cortège.

      En novembre, il faudrait pleurer et pavoiser avec Marine Le Pen, Nicolas Bay et Florian Philippot du FN (sur la photo on reconnait aussi François Bayrou, Esther Benbassa, Jean-Luc Mélanchon...) :

      Je comprends qu’on évite...

    • Éric Ouzounian

      Depuis plusieurs décennies, la République a laissé se développer des zones de #désespoir, que le philosophe Jean-Paul Dollé nommait avec la justesse qui le caractérisait : « Le #territoire_du_rien ». Un urbanisme inhumain, sans lieux de loisirs, de culture, sans écoles dotées de moyens à la hauteur de l’enjeu, au sein duquel aucun sentiment humaniste et citoyen ne peut éclore. « Cités Dortoirs », « Quartiers sensibles », les termes ont évolué mais le problème demeure et le personnel politique l’a toujours traité avec indifférence. Raymond Barre promit « d’enrayer la dégradation physique et sociale des grands ensembles ». Bernard Tapie fut ministre de la ville, Nicolas Sarkozy annonça un plan Marshall des #banlieues et nomma Fadela Amara Secrétaire d’État chargée de la politique de la #ville. Patrick Kanner l’est aujourd’hui et perpétue quarante ans d’échec.

      Le divorce entre les français et leurs dirigeants est accompli, le contrat social est rompu, le gouffre entre le peuple et les élites est béant. Les atteintes importantes aux #libertés_publiques, votées avec empressement par l’Assemblée Nationale, ne régleront rien. L’extrême droite pourra toujours surenchérir et les assassins franchir les frontières.

      #état_d'urgence

    • Ceux-là même qui ont plongé toute une société dans le chaos et le désespoir nous enjoignent de faire bloc derrière un drapeau et un hymne national qui ne représentent plus rien sauf eux-mêmes, des oligarques bourgeois, bien pensants, corrompus et égoïstes. Qu’ils aillent se faire foutre !

  • Molenbeek, un nid de terroristes ? Ce quartier de Bruxelles est le lieu d’une belle alternative
    http://www.reporterre.net/Molenbeek-un-nid-de-terroristes-Ce-quartier-de-Bruxelles-est-le-lieu-d-u

    Molenbeek, près de Bruxelles, est présenté comme un repaire de terroristes. Comme toujours, la réalité n’est pas si simple. Car dans ce grand quartier de Bruxelles, une initiative de parc urbain autogéré est devenue un exemple extraordinaire de mixité et de tolérance.

    @supergeante

    • A Molenbeek, dans la spirale de la misère et de l’islam radical

      « Molenbeekistan », « nid de djihadistes ». Depuis les attentats de Paris, Molenbeek, commune de Bruxelles, est sous les feux de l’actualité, considérée comme la plateforme du terrorisme européen. Plongée dans ce quartier qui a sombré et où l’Arabie saoudite a massivement financé l’émergence d’un islam wahhabite.

      http://www.mediapart.fr/journal/international/201115/molenbeek-dans-la-spirale-de-la-misere-et-de-lislam-radical?onglet=full

    • De notre envoyée spéciale à Molenbeek-Saint-Jean (Bruxelles, Belgique). Quand elle a appris que deux des fils Abdeslam étaient impliqués dans les tueries de Paris – l’un, Brahim, s’est fait sauter devant un bar du XIe arrondissement « comme s’il était à Kaboul » et l’autre, Salah, est en cavale –, Souad s’est effondrée en larmes et en prières. Elle « sentait que le malheur se rapprochait encore une fois du quartier ». Déjà, l’été dernier, pendant les vacances dans le village natal, dans le nord du Maroc, elle avait demandé à son mari, un retraité de la Stib, la RATP bruxelloise, de convaincre les enfants de rester au pays. « Au Maroc, c’est une dictature mais je préfère la dictature à l’anarchie, là-bas les policiers font peur, nos petits-enfants seront biens tenus. Pas comme à Molenbeek où tout est permis et les gosses à la rue nuit et jour. »

      Souad était déjà « traumatisée, dépassée » par l’histoire de la famille N. Ces lointains cousins, immigrés en Belgique comme eux, avaient organisé une « talba », une récitation du Coran, pour un de leurs gamins qui s’était radicalisé sans que personne s’en aperçoive et qui avait rejoint la Syrie, cédant à « l’appel du Cham » de Daech. Il était mort quelques mois plus tard, « shuhada », « martyr », selon un bref message de l’organisation qui avait plongé la mère dans la folie et le père dans la dépression. Souad, la soixantaine, voyait souvent les femmes de cette famille autour d’un thé à la menthe pour passer les après-midi « mais depuis cette tragédie, elles ne fréquentent plus personne, le djihad est un sujet tabou, les familles ont honte, comme si Satan les avait frappées ».

      Ce mercredi, dans son salon oriental, sous une photo de La Mecque où elle est allée en pèlerinage, Souad se demande « quelle drogue on donne à nos enfants pour qu’ils deviennent des monstres », un chapelet à la main. Elle raconte qu’elle ne sort plus de peur d’être harcelée par les journalistes « qui nous prennent pour des animaux » et pleure les victimes de Paris, « les musulmans d’Europe qui vont être encore plus stigmatisés » mais aussi « l’enfer que doit vivre la mère Abdeslam ». « Ici, c’est un village, on se connaît tous », dit-elle, scotchée sur Maghreb TV, une télé belge communautaire qui diffuse en arabe et qui a dépêché ses caméras sur la place communale de Molenbeek.

      Le quartier est l’un des poumons de la ville, à quelques mètres du métro Comte de Flandre et à moins d’un quart d’heure à pied de la Grand-Place de Bruxelles, épicentre touristique de la capitale européenne. S’y tient tous les jeudis un marché « qui donne l’impression d’être à Tanger », dit un commerçant. Il se présente comme « un des rares Blancs » à tenir encore un commerce dans ce qui a muté, au fil des décennies, en « un laboratoire de ville à 90 % musulmane », « un ghetto ethnique ». « Maroc-enbeek », 97 000 habitants sur six kilomètres carrés : plus de la moitié sont des immigrés marocains ou descendants, concentrés dans la partie basse de la ville, le triangle « Comte de Flandre-Étangs noirs-Ribaucourt ».

      Décrochage scolaire, chômage (jusqu’à 60 % chez les jeunes dans les quartiers est), discriminations de l’école à l’embauche, familles nombreuses sans revenus du travail entassées dans des logements minuscules dont un quart ne possède pas encore le confort minimal (W.-C., douche), trafic de cannabis importé par des Rifains, banditisme… Molenbeek, « Petit Manchester » ouvrier florissant dans les années 1960, a été foudroyé par la désindustrialisation. Le quartier est devenu, un demi-siècle après le premier accord bilatéral de recrutement de main-d’œuvre entre la Belgique et le Maroc (puis avec la Turquie), l’emblème du croissant pauvre et délinquant de Bruxelles qui tourne autour du canal. Tous les indicateurs sociaux sont au rouge, à quelques kilomètres du rond-point Schuman et des institutions européennes.

      Depuis samedi, les médias du monde entier cherchent à comprendre comment cette commune, que le ministre de l’intérieur belge Jambon, de la très droitière N-VA, veut « nettoyer » (et Zemmour « bombarder »), s’est muée en « nid à djihadistes ». Ils occupent la place communale avec leurs fourgons satellites, enchaînent les duplex, vont et viennent du dôme de la « maison communale » (la mairie) accolée au commissariat de police, au numéro 30, à l’autre bout de la place, une petite maison de trois étages au-dessus d’un Pakistanais qui vend des tissus orientaux. C’est ici, dans un logement social, que vit la famille Abdeslam, sous pression médiatique maximale.

      Lundi, en fin d’après-midi, sur le pas de la porte de l’immeuble, Mohamed, frère aîné des deux terroristes présumés, employé au service « population » de la commune depuis dix ans, s’est exprimé sous les flashs après une arrestation musclée et plusieurs heures de garde à vue : « J’étais accusé d’acte terroristes (…) mais en aucun cas je n’ai été lié de près ou de loin à une intervention à Paris. (…) Les gens de la commune savent de quoi je suis capable et de quoi je ne suis pas capable. Je n’ai jamais eu d’ennuis avec la justice. J’avais un alibi. » « Momo », comme l’appellent ses collègues, assure n’avoir « rien remarqué » chez ses frères. Comme tous ceux qui connaissaient Salah et Brahim Abdeslam.

      « Bienvenue à Hollywood, la plus grande fabrique de films »

      « Pas inconnus de la justice, les deux frères avaient commis des délits de droit commun mais ils appartiennent à une famille modérée, ouverte, originaire de Tanger, au Maroc, qui n’avait jamais fait parler d’elle sur le plan religieux », dit un travailleur social sous couvert d’anonymat. « Je les connais depuis qu’ils sont petits et je ne les ai jamais vus à la mosquée », renchérit Jamal Habbachich, à la tête d’un comité consultatif qui fédère seize mosquées de Molenbeek. Abdel, 26 ans, qui alterne périodes de chômage et d’intérim, passait ses journées et ses soirées aux « Béguines », le café qui appartenait à Brahim Abdeslam et que gérait Salah. C’était un bar d’hommes dans cette ville où les femmes sont pour la plupart voilées et où « tu n’en verras jamais une dans un bar, ni dans la rue le soir sauf si elle sort d’un mariage », dit Abdel.

      Le café a été fermé le 5 novembre par les autorités, pour « consommation de substances hallucinogènes prohibées » après une descente de police en août. On y menait une vie de bamboche, fumait du shit, buvait un verre de thé à la menthe ou des Jupiler (bière belge), en jouant aux dés et en regardant les matchs de foot. « C’était tout sauf des radicaux qui voient la vie en "haram" (illicite) ou en "halal" (licite). Ils ne faisaient pas la prière à ma connaissance. Leur "trip", c’était les filles, les discothèques, la fête », raconte Abdel.

      Abdel ne croit « pas du tout » ce qui tourne en boucle sur les chaînes d’information, sur les fils Abdeslam et le cerveau présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, Molenbeekois bien connu, mort dans l’assaut lancé ce mercredi dans un appartement à Saint-Denis. « C’est des montages. Comment on peut tenir un coffee-shop et se faire sauter quinze jours après ? Comment on peut être Abaaoud l’homme le plus recherché du monde planqué en Syrie et revenir à Paris incognito en passant les frontières dans un contexte ultra-sécuritaire même en empruntant la route des réfugiés syriens ? », dit le jeune homme en prenant à témoin ses copains.

      Tous lisent là « encore un complot de la Grande Puissance, l’Amérique, la France pour salir les musulmans ». « Si j’envoie par SMS à mon répertoire la question, "croyez-vous aux événements dont les médias nous matraquent depuis vendredi", 95 % va me répondre "Non" », assure sans ciller Samir, 28 ans et déjà dix de chômage. Ils ne sont pas allés ce mercredi au rassemblement sur la place communale en mémoire des victimes de Paris où 2 500 personnes, dont le frère Abdeslam depuis un balcon, se sont recueillies, allumant des bougies, des lumières contre les ténèbres.

      Karim, qui a quitté l’école à 16 ans et vit de « petits deals », ne se sent « pas concerné » : « On n’était pas "Charlie" en janvier parce qu’on ne peut pas rire de tout et se moquer de la religion, du prophète comme il le faisait. On ne va pas être "Paris" en novembre. Il y a eu des morts, O.K., qu’ils reposent en paix, mais on ne croit pas au "terrorisme", c’est une invention de l’Occident. Chaque fois, qu’il y a "un attentat" ou "une tentative", cela passe toujours comme par hasard par Molenbeek et les quartiers où il y a des musulmans concentrés. C’est la seule fois de l’année où on parle de nous dans les journaux, jamais pour parler du racisme, du chômage, de la misère, des violences policières que nous subissons avec nos parents. Du jour au lendemain, on découvre qu’untel avec qui on était à l’école, jouait au foot, à la boxe, est devenu un bourreau et pose avec une kalach sur Facebook au milieu de cadavres. Mais que fait la police alors si nous sommes un foyer du djihadisme mondial depuis tant d’années ? »

      Devant l’un des deux derniers établissements scolaires de Bruxelles qui accepte le port du foulard (tous deux à Molenbeek), des jeunes filles, voilées ou cheveux lâchés, sortent de cours, oscillant entre « c’est faux, c’est un complot », « c’est vrai, c’est bien fait pour la France qui bombarde la Syrie ». À « Molen », nombre d’habitants rencontrés, dont beaucoup de jeunes, refusent de croire que la ville est un foyer de l’islam radical européen, une base arrière des cellules djihadistes notamment françaises. Les théories du complot circulent à la vitesse du « téléphone arabe », révélant l’étendue de la fracture entre la population de ces quartiers bannis et le reste de la société.

      Depuis l’offensive médiatique, « la parano » a gagné les habitants qui voient « des agents extérieurs », « des espions au service du roi du Maroc », « des flics belges déguisés » partout, jusque dans les rangs des journalistes. « Bienvenue à Hollywood, la plus grande fabrique de films. Moi, je vole mais je ne suis pas un terroriste, je suis incapable de tuer une mouche », rigole un sans-papiers algérien. Tout de contrefaçon vêtu – jeans, blouson en cuir, montre, besace –, il fume un joint sur la chaussée de Gand, le grand axe de drague et commerçant de la ville, essentiellement des boutiques « ethniques » à bas prix, boucheries et snack halal, magasins de meubles, vaisselle et gadgets orientaux, vêtements islamiques, « jilbabs » et « kamis » sombres, « made in China »...

      « Molenbeek est en train de payer des décennies de harcèlement religieux »

      Pourtant, la réalité est là, impressionnante. Quand ils ne sont pas des enfants du cru, les islamistes radicaux se forment, se cachent, se lèvent derrière les murs, les caves et les garages des petites maisons en briques rouges de Molenbeek. Malgré le durcissement de la législation antiterroriste belge, le démantèlement de filières de recrutement depuis les années 1990, les chemins du terrorisme ne cessent de mener à cette commune parmi les plus pauvres de Belgique, lui valant le retour du surnom « Molenbeekistan ».

      « La religion poussée à l’extrême par les obscurantistes est devenue l’occupation principale des chômeurs qui n’ont plus que le choix entre le trafic de drogue ou le djihad. Tu n’as pas de travail ? Fais la prière cinq fois par jour et attends l’appel de l’imam au café en fumant un joint. Tu n’es pas marié, tu es frustré sexuellement, socialement ? On va te donner 70 vierges si tu te fais sauter », soupire un commerçant musulman qui aimerait bien « un peu de diversité, de Blancs ».

      Aujourd’hui, ce sont Abdelhamid Abaaoud, les frères Abdeslam, le Français Bilal Hadfi qui s’est fait exploser devant le Stade de France et qui vivait à Bruxelles… qui font la une des journaux. Hier, et la liste n’est pas exhaustive, c’était Hassan el-Haski, l’un des cerveaux des attentats de Madrid de 2004 (191 morts, 1 800 blessés) ; Mehdi Nemmouche, l’auteur de la tuerie du Musée juif de Bruxelles en mai 2014, originaire de Roubaix ; Ayoub el-Khazzani, qui a raté l’attaque du Thalys Bruxelles-Paris en août dernier ou encore des protagonistes de « la cellule de Verviers » démantelée lors d’un assaut policier mortel au lendemain des attentats de Charlie-Hebdo, de Montrouge et de l’HyperCacher en janvier.

      C’était aussi les prédicateurs Jean-Louis Denis dit le Soumis, Fouad Belkacem aujourd’hui derrière les barreaux (il a pris douze ans en février). Ce dernier, à la tête de Sharia4Belgium, prônait le djihad armé entre Anvers et Bruxelles. En 2012, une quinzaine de membres de son groupuscule salafiste ont provoqué des émeutes avec la police de Molenbeek en réaction au contrôle d’identité d’une femme en niqab dans le tram (cette dernière s’était rebellée et avait cassé le nez d’une policière).

      « La ville est pour eux un arrondissement de Paris comme Anvers, une annexe des Pays-Bas. Ils peuvent s’y procurer facilement des armes, des faux papiers grâces aux filières criminelles, se planquer grâce à la densité de logements et se fondre dans la population de type arabo-musulmane », analyse l’anthropologue et militant associatif Johan Leman. Il a suivi toutes les mutations de la commune, de l’arrivée des premières générations d’immigrés venus travailler dans les mines, creuser le métro bruxellois aux premières radicalisations de leurs enfants nés sur le sol belge. C’est ici aussi que les Tunisiens Dahmane Abd el-Sattar et Bouraoui el-Ouaer ont fomenté l’assassinat du commandant afghan Massoud tué deux jours avant le 11 septembre 2001 sur ordre de Ben Laden.

      El-Sattar était l’époux de Malika el-Aroud, « la veuve noire », muse du djihadisme belge, deux fois femme de martyrs (elle s’est remariée avec Moez Garsallaoui, un Belgo-Tunisien tué par un drone au Pakistan en 2012). Fille d’ouvrier marocain, condamnée en 2008 à huit ans de prison et désormais sous le coup d’une procédure de déchéance de nationalité, elle avait envoyé vers l’Afghanistan des dizaines de jeunes.

      Le Franco-Syrien Bassam Ayachi, « cheikh » sulfureux, doyen des terroristes belges en Syrie où il est retourné en 2013, avait présidé à l’époque son mariage religieux avec el-Sattar. Il a dirigé pendant vingt ans, avec son fils (mort en Syrie en 2013), le Centre islamique belge (CIB) de Molenbeek. Un sanctuaire du salafisme radical, démantelé seulement en 2012 par la justice, qui a envoyé de nombreux combattants vers l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie.

      « Molenbeek est en train de payer des décennies de harcèlement religieux et de laxisme politique. On a laissé des fous de Dieu, des salafistes et des Frères musulmans, payés par le Qatar, l’Arabie saoudite, l’Égypte, le Maroc, semer le malheur, la pagaille, le foulard. Ils ont fait de l’islam des sectes qui imposent un Coran de la terreur, sur des individus fragiles, ignorants, des gamins qui ont décroché du système scolaire dont les parents sont analphabètes, qui ne parlent ni l’arabe ni la langue des imams. » Rue Ribaucourt, le gérant de la librairie El-Itra (l’être originel en arabe) fulmine dans son local désert en lisant Grabovoï, « un grand penseur russe qui peut sortir nos consciences de la déchéance ». Sans concession, le libraire, « un musulman laïque », met « dans la même poubelle » le terroriste Bassam Ayachi et l’islamologue Tariq Ramadan qui tient régulièrement conférence dans la ville.

      Trois anciens, barbes longues et fournies, anoraks sur djellabas jusqu’aux genoux, passent devant sa vitrine : « Il y a trente ans, ils buvaient de l’alcool, fumaient, mais on leur a lavé le cerveau, les voilà singes. » Pas un client depuis samedi dans sa boutique, « que des journalistes qui ne connaissent rien à l’islam ». « À ce rythme, je vais fermer. Je tiens la seule vraie librairie de la ville qui propose du sacré et du profane face aux innombrables librairies coraniques, toutes affiliées à un groupuscule, salafistes, frères musulmans », râle le commerçant. Il raconte qu’un jour de campagne électorale, « un politicien » est rentré dans sa librairie : « Il m’a demandé ce que je voulais. Je lui ai dit : ferme les mosquées et je voterai pour toi. Il m’a pris pour un fou musulman et il a tourné les talons. Mais il est là le grand problème de Molenbeek. »

      « Un week-end comme celui-ci flingue tout le boulot des travailleurs sociaux »

      La ville compte officiellement 24 mosquées, organisées par pays, dont quatre seulement sont reconnues par la région de Bruxelles-Capitale (les imams y sont payés par les autorités). Elle compte aussi des dizaines de lieux de cultes ou associations privés, dans les anciennes maisons ouvrières, que personne ne sait vraiment chiffrer ni surveiller. Seize des 24 mosquées sont contrôlées par un conseil consultatif (onze sont arabophones, deux pakistanaises, une africaine, une turque, une bosniaque).

      Jamal Habbachich, 59 ans, un Belge originaire du sud marocain, est à la tête de ce conseil. Il donne rendez-vous dans la mosquée Attadamoune, 500 fidèles le vendredi, près des Étangs noirs, et appelle « la communauté à se remettre en question » : « Nous sommes à l’image de la Belgique, divisés, communautarisés dans nos mosquées. Chacun son pays, sa tribu, ses mentalités. Le Maghreb, c’est l’anarchie totale à l’inverse de la Turquie ou le Pakistan qui sont très structurés. Aucun de leurs jeunes ne part au djihad contrairement à nos fils du nord du Maroc et d’Afrique du Nord qu’on retrouve dans tous les dossiers de terrorisme avec les convertis. »

      Pour lui, « le mal vient des monarchies du Golfe, l’Arabie saoudite en tête, qui versent leurs pétrodollars sur l’Occident et imposent dans nos quartiers des courants dangereux et une lecture très rigoriste et binaire de l’islam, "halal", "haram", sans nuances de gris. Chez les Marocains, c’est très fort et c’est un terreau fertile pour les recruteurs radicaux qui veulent décerveler nos jeunes ». Ce jeudi, dans les médias, Rachid Madrane, ministre PS de l’aide à la jeunesse à la Fédération Wallonie-Bruxelles, a reconnu « le péché originel » : « On a confié les clés de l’islam en 1973 à l’Arabie saoudite pour s’assurer un approvisionnement énergétique (…) Le résultat, c’est que la pratique de l’islam apaisé qui était celle des personnes qu’on a fait venir du Maroc a été infiltrée par du wahhabisme, du salafisme. »

      Le Royaume belge découvre ainsi qu’il a trop longtemps fermé les yeux sur l’emprise wahhabite. La Grande Mosquée du Cinquantenaire, à Bruxelles, financée dans les années soixante par la Ligue islamique mondiale, une ONG musulmane au service du régime saoudien, est emblématique de cette liaison dangereuse. Rachid Madrane souhaite plus d’imams formés en Belgique, qui prêchent en français, en néerlandais, plus d’arabophones dans les services de renseignements.

      « Les mosquées sont moins problématiques qu’internet. Cela l’était il y a encore dix ans mais aujourd’hui, elles sont surveillées. Les islamistes le savent et opèrent à l’extérieur, en privé, sur internet. On voit peu de jeunes dans nos mosquées faute d’imams qui savent répondre en phase avec leurs préoccupations », constate Jamal Habbachich.

      Professeur de religion musulmane dans des établissements professionnels du réseau officiel (les Belges ont une définition de la laïcité radicalement différente des Français), Jamal Habbachich a toutes les peines du monde à convaincre des gamins déboussolés par les prédicateurs du Web. « L’autre jour, une élève de cinquième m’a demandé si j’étais d’accord avec l’imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, la nouvelle coqueluche des jeunes, pour dire que les faux ongles, c’était "haram". J’ai passé quarante minutes à lui expliquer qu’il n’y avait rien de mal à se rajouter une couche d’ongles ! Les discours de ce type me font peur. J’ai passé deux semaines aussi à rappeler à un ado qui étaient les femmes de Mahomet, Aicha, guerrière, cavalière, infirmière, etc. Il me disait que suivant les préceptes d’un cheikh égyptien sur Youtube, sa femme ne travaillerait jamais. Il m’a soutenu que les femmes ne doivent sortir que trois fois : du ventre de leur mère, du joug parental au joug marital, puis du foyer au cimetière. »

      Dans son bureau à la commune, sous une affiche de lutte contre les contrôles au faciès, l’écolo Sarah Turine, échevine (adjointe) déléguée à la jeunesse, à la cohésion sociale et au dialogue interculturel, islamologue de formation, partage les mêmes craintes et la même analyse : « La logique manichéenne wahhabite a causé beaucoup de dégâts à Molenbeek. Après les attentats du 11-Septembre et la première vague d’islamophobie, les jeunes de la deuxième et troisième génération, ne se sentant pas reconnus comme des Belges à part entière, surtout les garçons, ont hissé en étendard leur identité musulmane. On prend en peine figure aujourd’hui les conséquences du repli religieux qu’on a laissé s’installer en achetant la paix sociale. »

      Depuis samedi, les politiques se renvoient les responsabilités, notamment les bourgmestres Philippe Moureaux, le baron socialiste qui a régné pendant plus de 20 ans sur la commune, et la nouvelle bourgmestre de droite Françoise Schepmans (Mouvement réformateur) qui a raflé la commune en 2012, grâce à une coalition mêlant son parti, le centre-droit (CDH) et les écolos.

      Le premier aurait laissé « Marrakech devenir Peshawar », la seconde « n’aurait rien fait »… Sarah Turine ne veut pas « rentrer dans la polémique ». Quand elle a appris les fusillades de Paris, elle s’est dit « pourvu qu’il n’y ait pas de lien avec Molenbeek » : « Un week-end comme celui-ci flingue tout le boulot des travailleurs sociaux et va stigmatiser un peu plus les habitants de Molenbeek, des musulmans normaux, pacifistes qui encaissent déjà beaucoup d’injustices. » Elle rappelle que sur les cinq communes de la zone de police de Bruxelles-ouest, dont Molenbeek, une cinquantaine de jeunes ont rejoint des milices en Syrie depuis le début du conflit. Une cinquantaine sur des dizaines de milliers de jeunes qui essaient de s’en sortir.

      « Les journalistes ne parlent jamais des énergies dingues que dégage cette ville »

      « On surmédiatise un épiphénomène, certes d’une extrême violence et barbarie. À l’échelle belge, les djihadistes, c’est 500 personnes sur près de 600 000 musulmans. Les taux de chômage, de décrochage scolaire sont beaucoup plus affolants », appuie Corinne Torrekens, chercheuse à l’Université Libre de Bruxelles, spécialiste de la radicalisation. « Les journalistes ne viennent que lorsqu’il y a un attentat ou un gros tournage de film. Jamais ils ne parlent des énergies dingues que dégage cette ville, de son terreau associatif, artistique », s’indigne le comédien Ben Hamidou.

      Enfant de Molenbeek, « ma mère adoptive », dit ce natif d’Oran en Algérie, Ben Hamidou monte depuis quinze ans des pièces de théâtre, seul en scène ou avec des gens du quartier. Il joue dans Djihad, la pièce d’Ismael Saïdi qui tourne depuis 2014, tragi-comédie retraçant l’odyssée en Syrie de trois paumés de Molenbeek que l’oisiveté et la quête identitaire conduisent à la guerre sainte. Déclarée d’intérêt public au lendemain des attentats de Charlie-Hebdo par la ministre de la culture et de l’enseignement de Bruxelles, cette pièce est devenue un outil pédagogique dans les écoles des ghettos de riches et pauvres pour appréhender et dépassionner la folie du monde.

      « Les médias sont en train de faire de Molenbeek une zone plus terrible que les banlieues de Paris, où vous envoyez des CRS plutôt que d’y faire de bonnes écoles, quand nous, c’est une ville à taille humaine dans le centre-ville où il y a tout de même de l’investissement », déplore le professeur d’urbanisme Eric Corijn. On le retrouve dans « un endroit positif », la maison des cultures et de la cohésion sociale, théâtre d’initiatives et de diversités.

      « La ville change lentement, ses extrémités se gentrifient, le vieux Molenbeek est en pleine revitalisation, des hôtels ouvrent, on voit des boutiques avec des mini-jupes en vitrine chaussée de Gand, impensable il y a cinq ans ! », martèle-t-il lors de ses visites guidées de la ville comme samedi devant une trentaine d’eurocrates qui n’avaient jamais passé le canal. Près de la maison des Abdeslam, sur la place communale, une brasserie doit ouvrir à l’angle : « Il faut que la commune se débrouille pour que ce soit un lieu hybride où on peut boire du thé à la menthe et du vin. » Déghettoïser. Décommunautariser. « Faire ville ensemble. » C’est l’un des plus grands défis de Molenbeek, coupé en deux, le haut de la ville, bourgeois, branché, blanc, et le bas, populaire, misérable, arabo-musulman.

      « Cela va être difficile. Le mal est fait, l’intégration a échoué. Même si on donnait du travail à tous les chômeurs et ratés du quartier, les familles resteront repliées sur leurs tribus, à se marier entre cousins, à décourager les filles de faire des études. Les politiques ont laissé se mettre en place un petit Maroc du nord avec des élus, des policiers, des profs… tous marocains qui fonctionnent pour certains comme au bled avec des bakchichs. Les rues sont sales, le cannabis est partout dans la ville, dans des cafés légaux et d’autres clandestins derrière des rideaux de fer. Les autorités ne font rien, laisse la drogue détruire nos enfants. » Mounir est « déprimé ». Il veut « déménager avec sa famille dans un quartier tranquille, mettre ses filles dans une école avec des Blancs, car ici, il n’y a pas de mélange et le niveau est très bas ». Il veut « se sentir en Belgique ».

      À quelques rues de là, pas très loin de Ribaucourt, plaque tournante du trafic de drogue, un café aux vitres teintées. À l’intérieur, des habitués, des jeunes et des vieux, une odeur de shit, « cette odeur sans laquelle Molenbeek ne serait pas Molenbeek », dit Soufiane, deux télés, une branchée sur du football et l’autre sur de la “soul” aux clips suggestifs. Point de cendrier. On écrase ses joints au sol. Un sans-papiers algérien, qui tient le bar pour des Rifains, les patrons, balaie régulièrement les mégots. « C’est la technique pour rester propre si jamais la police faisait une descente », explique Soufiane. C’est son heure de détente après le travail, des missions d’intérim dans le BTP, « physiques ». Il y retrouve ses amis, originaires d’Oujda dans le nord marocain comme lui.

      Soufiane s’était rêvé une vie meilleure, des études longues, hors de Molenbeek mais ado, on l’a contraint aux filières professionnelles. « Ici, le système nous tire vers le bas, l’exclusion commence à l’école. On n’a pas le droit d’avoir de l’ambition. On nous veut dans les usines comme nos pères sauf qu’elles n’existent plus. » Dans son quartier, « une femme est partie en Syrie avec les gosses rejoindre son frère ». Sans rien dire à son mari qui a trouvé la maison vide en rentrant du boulot. Vendredi, il priera à la mosquée « pour les victimes de Paris ». En se demandant si ses voisins de prière ne sont pas de Daech : « On devient parano et on ne sait plus quoi penser. »

      De l’autre côté du canal, un commerce tenu par un Arménien qui visionne en boucle toujours les mêmes vidéos d’Abaaoud. Il dit que « tout ça, c’est la faute des politiques qui ont laissé les Arabes imposer leur culture à l’Europe » en sortant un tract de son tiroir. C’est la profession de foi du Vlaams Belang, le parti flamand d’extrême droite raciste et xénophobe. Dehors, un Syrien de Homs, passé par les Balkans, mendie quelques sous avec sa femme et leurs deux enfants. Ils ont peur d’être expulsés « à cause des terroristes »...

    • Merci @colporteur
      alors :

      Tous lisent là « encore un complot de la Grande Puissance, l’Amérique, la France pour salir les musulmans ». « Si j’envoie par SMS à mon répertoire la question, "croyez-vous aux événements dont les médias nous matraquent depuis vendredi", 95 % va me répondre "Non" », assure sans ciller Samir, 28 ans et déjà dix de chômage. Ils ne sont pas allés ce mercredi au rassemblement sur la place communale en mémoire des victimes de Paris où 2 500 personnes, dont le frère Abdeslam depuis un balcon, se sont recueillies, allumant des bougies, des lumières contre les ténèbres.

      Karim, qui a quitté l’école à 16 ans et vit de « petits deals », ne se sent « pas concerné » : « On n’était pas "Charlie" en janvier parce qu’on ne peut pas rire de tout et se moquer de la religion, du prophète comme il le faisait. On ne va pas être "Paris" en novembre. Il y a eu des morts, O.K., qu’ils reposent en paix, mais on ne croit pas au "terrorisme", c’est une invention de l’Occident. Chaque fois, qu’il y a "un attentat" ou "une tentative", cela passe toujours comme par hasard par Molenbeek et les quartiers où il y a des musulmans concentrés. C’est la seule fois de l’année où on parle de nous dans les journaux, jamais pour parler du racisme, du chômage, de la misère, des violences policières que nous subissons avec nos parents. Du jour au lendemain, on découvre qu’untel avec qui on était à l’école, jouait au foot, à la boxe, est devenu un bourreau et pose avec une kalach sur Facebook au milieu de cadavres. Mais que fait la police alors si nous sommes un foyer du djihadisme mondial depuis tant d’années ? »

      Ça c’est le discours majoritaire maroxellois. Je l’ai entendu en boucle depuis vendredi (dans la bouche d’hommes maroxellois de Molenbeek). Tu peux danser sur ta tête pour faire entendre un autre son de cloche, les complots ont la côte, c’est affolant, je suis effondrée, car même des personnes que je considère comme intelligentes versent dans ces raccourcis aveugles paranoïdes et victimaires. Les « rifains » sont tellement dans leur monde parfois, que, parfois, il ne reste plus rien qu’un pessimisme profond, car même si Molenbeek est plus complexe que les caricatures que l’on en fait, l’article de Mediapart est un des moins caricatural que j’ai lu jusqu’à présent.

  • Plusieurs mosquées vandalisées durant le week-end
    Le Monde | 16.11.2015
    http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/16/plusieurs-mosquees-vandalisees-durant-le-week-end_4810740_4809495.html?xtmc=

    Plusieurs lieux de culte musulmans ont été la cible de dégradations au cours du week-end.

    A Créteil , en région parisienne, des croix rouge sang ont été taguées sur la mosquée Sahaba. Ouverte il y a sept ans, c’est la première fois que ce lieu de culte est la cible de dégradations.

    A Oloron , dans les Pyrénées-Atlantiques, des tags d’extrême droite faisant référence à la LVF(pour Légion des volontaires français), un groupe militaire collaborationniste de la seconde guerre mondiale, ont été écrits sur une boucherie halal et la mosquée de la ville.

    A Pontarlier , en Franche-Comté, des inscriptions racistes ont été découvertes sur les murs de la mosquée de la ville, déjà vandalisée à plusieurs reprises dans le passé, et du jambon a été déposé devant le lieu de culte.

    A l’étranger, plusieurs mosquées ont également été la cible d’actes de malveillance, comme aux Pays-Bas, à Bergen-op-Zoom et Rosendael. A Peterborough, au Canada (Ontario), la mosquée de la ville a été touchée par un incendie, vraisemblablement d’origine criminelle.

    Samedi, à Pontivy , un homme d’origine maghrébine a été roué de coups lors d’une manifestation du groupe identitaire Adsav.

    En revanche, à Brest, les fidèles de la mosquée de la rue Victor-Pengam ont eu la surprise de découvrir une guirlande de cœurs déposés sur les grilles du lieu de culte.

    #Islamophobie #racisme