city:bruxelles

  • Les pratiques d’Apple défavorisent-elles Spotify ? Bruxelles va ouvrir une enquête
    https://www.numerama.com/business/510946-les-pratiques-dapple-defavorisent-elles-spotify-bruxelles-va-ouvrir

    La Commission européenne lancera dans les prochaines semaines une enquête sur les accusations de pratiques anticoncurrentielles que Spotify a lancées à l’encontre d’Apple. Le ton est monté de plusieurs crans, mi-mars, entre Spotify et Apple. À en croire le service suédois d’écoute de musique, l’entreprise américaine recourrait à des pratiques destinées à avantager sa solution maison, Apple Music. Apple a évidemment contesté ces accusations, et estimé que Spotify avait plutôt bénéficié de son positionnement (...)

    #Apple #AppleStore #Spotify #procès #concurrence

    //c1.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/01/numerama-apple-music.jpg

  • De près on ne voit que la peinture #3
    http://www.radiopanik.org/emissions/l-heure-de-pointe/de-pres-on-ne-voit-que-la-peinture-3

    Une série de rencontres radiophoniques autour du travail Les 20, 21 et 22 mars de 12:30 à 14:00 à la #Bellone à Bruxelles En partenariat avec Radio Panik et Les Gastrosophes Rediffusée cette semaine sur Radio Panik

    La semaine passée à la Maison de La #Bellone en plein centre de Bruxelles, à l’heure où la plupart des commerçants de la rue travaillent et - ou peut-être mangent un sandwich au boudin noir de viva m’boma derrière leur comptoir, à l’heure où d’autres s’arrêtent pour manger chez eux, au café, au sushishop au coin de la rue… en heure de table, à la Bellone nous nous sommes installés avec nos machines radiophoniques pour parler du travail en triturant cette image du business lunch en compagnie d’auditeurs-trices en pause-repas.

    dans « de près on ne voit que la peinture », on a en effet décidé de (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/l-heure-de-pointe/de-pres-on-ne-voit-que-la-peinture-3_06654__1.mp3

  • #035 Strange Fruits reçoit Geoffrey Fiorese
    http://www.radiopanik.org/emissions/strange-fruits/-035-strange-fruits-recoit-geoffrey-fiorese

    Après 12 ans d’études de piano classique, Geoffrey Fiorese rencontre le jazz en intégrant le conservatoire d’Annecy en 2006. Au gré des rencontres et des découvertes, l’apprentissage de cette musique se transforme en véritable passion qu’il explore en parallèle de ses études supérieures de physique. Décidé à se consacrer pleinement à son art, Geoffrey intègre le conservatoire royal de Bruxelles en 2012, puis le Koninklijk Conservatorium Van Brussel en 2015. Il en ressort en Juin 2017 titulaire d’un Master avec grande distinction ainsi que le premier prix du conservatoire : Toots Thielemans Jazz Award, suite au brillant concert donné à l’occasion de son examen final avec son big band. Leader né, Geoffrey est à la tête de plusieurs formations, notamment le Geoffrey Fiorese Tentet réunissant 10 musiciens (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/strange-fruits/-035-strange-fruits-recoit-geoffrey-fiorese_06651__1.mp3

  • #3 LGBTI, le TI n’est pas silencieux
    http://www.radiopanik.org/emissions/crop-circles/-3-lgbti-le-ti-n-est-pas-silencieux

    De retour de la première MARCHE TRANS ET INTERSEXE de Bruxelles, on s’est installé.x.es derrière les platines en présence de DJ RÆ, bien décidé.x.es à en découdre avec l’hétéropatriarcat et la transphobie.

    L’hologramme vocal de Forced Into Femininity, un projet artistique de Chicago qui oscille entre #noise et performance, était aussi à nos côtés. Nous avons discuté trans-féminisme dans la scène #punk diy de Chicago, mais surtout la sortie de sa dernière K7 « ERRATICISM », qui nous encourage encore et encore à niquer les normes binaires de genre.

    FORCED INTO FEMININITY, FEMININITY INTO FORCE

    Tracklist :

    Samantha Glass - A Traveler’s Price Twiggy Rasta Masta - Don’t Sleep on the Masta Deena Abdelwahed - Al Hobb AL Mouharreb

    DJ RÆ https://www.mixcloud.com/Rae-Clairobscure

    FORCED INTO (...)

    #geek #techno ##killyourlocalrapist #trans-feminisme #punk,geek,techno,noise,#killyourlocalrapist,trans-feminisme
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/crop-circles/-3-lgbti-le-ti-n-est-pas-silencieux_06647__1.mp3

  • A Bruxelles, Rick Perry vante un gaz américain « plus fiable » que le gaz russe | Connaissances des énergies
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/bruxelles-rick-perry-vante-un-gaz-americain-plus-fiable-que

    « Si vous vous satisfaites d’acheter le produit le moins cher que vous trouvez, sans vous inquiéter de savoir si l’approvisionnement va arriver 24 heures sur 24, 365 jours par an (...) alors peut-être que vous n’achetez pas une BMW ou une Mercedes-Benz ou l’une des ces belles voitures fabriquées dans l’Union européenne », a lancé Rick Perry lors d’un point presse à l’issue du forum inter-entreprises organisé par l’UE et les Etats-Unis.

    « C’est la même chose avec le gaz russe. Si vous demandez à nos amis ukrainiens, ils vous diraient (...) que la fiabilité n’est peut-être pas au rendez-vous », a-t-il ajouté.

    #humour

  • Les pro-Frexit de l’UPR dans la rue pour dénoncer la dictature de l’UE (L’Express)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15976-les-pro-frexit-de-l-upr-dans-la-rue-pour-denoncer-la-dictature-de-l

    Une bien belle réussite ce 1er mai 2019 bravo à toutes et à tous. ; )))

    Paris - Rameaux d’olivier de l’ancien franc sur leurs tee-shirts et les drapeaux, plusieurs centaines de partisans du Frexit conduits par le président de l’UPR Francois Asselineau ont défilé mercredi à Paris pour dénoncer la "tyrannie" de l’Union européenne et réclamer la "destitution" d’Emmanuel Macron.

    "Macron si tu savais, ton Europe où on se la met", ont scandé les partisans de l’Union populaire républicaine (UPR) entre les places de la Nation et de la République, réclamant aussi la "destitution" du président, dans une ambiance bon enfant, loin des violences entre "black blocs" et forces de l’ordre qui ont émaillé le défilé syndical de la Fête du (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

    • L’abstention sera gagnante à ces élections soit disant européennes, pour des député.es européen.ne.s qui n’ont AUCUN POUVOIR, ils ne peuvent rien faire, si ce n’est encaisser des prébendes.

      Pourquoi des partis politiques (soit disant) _opposés aux représentants des lobbyistes de Bruxelles se présentent ils à ces élections ?
      En faisant cela, ils légitiment leur adversaire, ou bien leur
      soit disant adversaire _

      UPR, NPA Nouveau Parti anticapitaliste, LFI dont la majorité des militants va s’abstenir, on se demande si leurs actes sont en adéquation avec leurs discours.

      Ça donne aussi envie de vomir, leurs petits calculs.

  • Enigme Musicale du 30 avril - #festival #Trouble on Panik !
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/festival-trouble-on-panik-

    Ce mardi matin, après nos chroniques habituelles, on aura le plaisir de recevoir Antoine Pickles, le curateur et programmateur du festival TROUBLE qui se déroule du 2 au 5 mai un peu partout à Saint-Josse mais surtout chez nos voisins du #studio_Thor ! On aura aussi l’occasion de converser avec des étudiant·e·s de la section Arts spectacles du l’ULB qui couvriront ce festival tout à fait singulier... On se réjouit !

    TROUBLE est depuis 2005 le rendez-vous international de la #performance à Bruxelles. Après neuf éditions dans différents lieux et une parenthèse de quelques années, le festival revient dans un format plus convivial. C’est le Studio Thor qui en est désormais l’épicentre.

    TROUBLE conserve les ingrédients qui ont fait son succès. La réunion, sur quatre jours et à travers des (...)

    #art_vivant #festival,performance,art_vivant,Trouble,studio_Thor
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/festival-trouble-on-panik-_06623__0.mp3

  • On #air #2
    http://www.radiopanik.org/emissions/panik-sur-la-ville/on-air-2

    En 2017, la rédaction de Radio Panik a reçu autour de la table du studio plusieurs acteurs-trices/citoyen.ne.s qui se mobilisent autour de la qualité de l’air à #bruxelles.

    Aujourd’hui, on se déplace au Pianofabriek (Rue du Fort 35 à Saint-Gilles) pour les États Généraux de l’Air de Bruxelles organisé par le #bral. On donnera la parole aux groupes citoyens #Hawa_Fi_Molem' et #Bruxselair sur leurs mobilisations et leurs préoccupations sur le sujet, ainsi qu’aux personnes présentes sur place durant cette journée.

    Passez-nous voir, ou écoutez la radio :)

    #qualité_de_l'air #bruxelles,air,bral,qualité_de_l’air,Hawa_Fi_Molem,Bruxselair
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/panik-sur-la-ville/on-air-2_06619__1.mp3

  • Didier Braun, producteur, tente de s’adapter à la fin des quotas laitiers en Europe
    https://www.rue89strasbourg.com/didier-braun-producteur-lait-fin-quotas-europe-150774

    L’Europe a changé ma vie – À un mois des élections européennes, premier épisode d’une mini-série sur l’impact de décisions de l’Union européenne sur la vie des gens. Didier Braun, producteur de lait en Alsace mesure très concrètement les répercussions des décisions prises à Bruxelles. Le jeune agriculteur revient sur la fin des quotas. (lire l’article complet : Didier Braun, producteur, tente de s’adapter à la fin des quotas laitiers en Europe)

  • #28
    http://www.radiopanik.org/emissions/bruxelles-m-habite/-28-2

    Au menu de cette 28e édition :

    une chronique de Greg à la suite de la lecture d’un article d’un quotidien belge sur #néo 2 ; une audiodescription de la #ferme_urbaine de #neder-over-heembeek, réalisée par Alice et Arthur ; un reportage-balade au milieu des cultures de la compagnie Les Herbes de #bruxelles avec Christie, réalisé par Alice et Arthur ; un coup de téléphone avec Liévin pour parler des États Généraux de l’Air à Bruxelles organisé par le #bral.

    #air #heysel #qualité_de_l'air #plante_sauvage #les_herbes_de_bruxelles #bruxelles,air,heysel,bral,qualité_de_l’air,plante_sauvage,neder-over-heembeek,ferme_urbaine,les_herbes_de_bruxelles,néo
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-28-2_06610__1.mp3

  • Planning de la Manifestation des Gilets jaunes à Paris le samedi 27 avril 2019
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15960-planning-de-la-manifestation-des-gilets-jaunes-a-paris-le-samedi-27

    N’oubliez pas qu’au-delà du cas Macron, c’est l’Europe qu’il faut viser... Macron n’est qu’un homme de paille imposé par les puissances de l’argent...

    Update 18.01.2019 : Gilets Jaunes : le début de la fin pour l’UE ? (Thinkerview)

    Manifestation à Paris des Gilets jaunes

    Acte 24 - samedi 27 avril

    https://paris.demosphere.net/rv/69766

    Attention : cette page évolue en permanence.

    Les événements Facebook changent souvent (lieux, horaires) et sont parfois supprimés. Certains n’indiqueront le lieu qu’au dernier moment. Nous mettons ces informations à jour régulièrement, ici, sur Démosphère.

    Total 13 000 participants + intéressés Facebook (pour Paris)

    Les rendez-vous Gilets jaunes confirmés à Paris :

    Montparnasse : rendez-vous à 13h, Place du 18 juin 1940 (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

    • « N’oubliez pas qu’au-delà du cas Macron, c’est l’Europe qu’il faut viser... Macron n’est qu’un homme de paille imposé par les puissances de l’argent »...

      S’il s’agit de cibler « les puissances de l’argent » qui se cachent derrière Macron, alors aucun rapport avec le fait de « viser l’Europe » ainsi que nous y invite la diversion nationaliste de la gauche souverainiste et de l’extrême-droite.

      L’ennemi est intérieur. C’est la grande bourgeoisie, dont les gouvernement et la commission sont aux ordres. Cibler Bruxelles, cibler l’UE, voire cibler l’Allemagne - ainsi que nous pouvions largement l’entendre dans la propagande de la FI -, c’est propager le poison du nationalisme.

      Lequel, somme toute, n’a jamais consisté, en détournant les regards, qu’à protéger « les puissances de l’argent ».

  • Et la vie continue !
    http://www.radiopanik.org/emissions/l-heure-de-pointe/et-la-vie-continue-

    De janvier à mars 2019, deux classes d’apprenants du Collectif Alpha de Saint-Gilles ont suivi une série d’ateliers autour de l’environnement et du paysage sonore, de l’écriture, du bruitage, de la mise en voix, de la fiction radio.

    À partir de l’écoute de paysages dans le quartier de Saint Gilles à Bruxelles, une série de personnages et leur univers a surgi. « Et la Vie continue !!! » est leur réalisation finale, qui a été présentée aux publics du Centre Culturel Jacques Franck le mardi 19 mars.

    Les 15 ateliers ont été menés par la réalisatrice sonore Chloé Despax et les formatrices Dominique Detrait et France Fontaine, avec la collaboration de Vincent Matyn, à la technique lors des enregistrements à Radio Panik.

    Ce projet a été réalisé dans le cadre de « la Langue française en fête (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/l-heure-de-pointe/et-la-vie-continue-_06603__1.mp3

  • #connections Alternatives
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/connections-alternatives

    Ce matin, Imal débarque dans les studios de votre radio préférée !

    Yannick et Raphaêl nous présente l’actualité de ce lieu mélant technologie, #art et politique avec notamment « Ways of Connecting » jusqu’au 10 mai (Mercredi - Dimanche, 12:30 - 17:30).

    Welcome all at this « center for #digital culture and technology » (30 Quai des Charbonnages, 1080 Bruxelles).

    Bonnes écoutes et partage à chacun.e

    #art,connections,digital
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/connections-alternatives_06599__1.mp3

  • Bruxelles et la gentrification du canal
    http://www.radiopanik.org/emissions/du-pied-gauche/bruxelles-et-la-gentrification-du-canal

    Nous avons parlé de la gentrification du canal à Bruxelles, du Nord au Sud

    En compagnie de

    Sarah De Laet, Inter-Environnement Bruxelles

    José Garcia, Syndicat des locataires

    Hugo Périlleux Sanchez, ULB

    On a expliqué l’histoire du canal, ce qu’est la gentrification

    On a parcouru les problèmes actuels et les principaux bénéficiaires des nouveaux projets immobiliers

    On a révé à une autre ville, avec plus de logements pour tous et toutes, et plus d’égalité

    Loin des faux concepts de revitalisation et de mixité sociale, on a voulu voir la réalité politique du terrain...

    On a écouté Kenny Arkana, Capitale de la Rupture et Jacques Brel, les (...)

    #logement #construction #intérets_privés #pauvres #droit_à_la_ville #riches #logement,construction,intérets_privés,pauvres,droit_à_la_ville,riches
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/du-pied-gauche/bruxelles-et-la-gentrification-du-canal_06597__1.mp3

  • MATHIEU VAN ASSCHE « LE CARNAVAL SAUVAGE DE BRUXELLES »
    https://laspirale.org/photo-601-mathieu-van-assche-%C2%A0le-carnaval-sauvage-de-bruxelles.html

    C’est un #carnaval, c’est un projet collectif. Avant tout c’est une fête et on veut qu’elle soit belle et puissante. Le parcours transperce le cœur de la ville comme une flèche, avec des musiciens, puis ça se termine autour d’un feu quelque part. Organiser ce carnaval c’est dire en ce lieu : nous sommes drôles, nous sommes beaux, nous sommes vivants et nous ne sommes pas dupes, nous contestons vos valeurs. Vous êtes le centre, nous sommes la marge.

    Le « Carnaval sauvage de Bruxelles » est organisé par la Société de Carnaval Sauvage de #Bruxelles. Mathieu Van Assche est graphiste, illustrateur, graveur et photographe. Il vit à Bruxelles.
    #laspirale

  • #ADP, Le Monde, 19/04/2019, 3 tribunes


    BENOIT TESSIER / REUTERS

    • Groupe ADP : un calcul « étonnamment incomplet »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/04/19/groupe-adp-un-calcul-etonnamment-incomplet_5452514_3232.html

    L’économiste Jean-Christian Tisserand observe, dans une tribune au « Monde », que les revenus de l’Etat seraient sensiblement identiques que Groupe ADP (ex-Aéroports de Paris) soit privatisée ou pas.
    […]
    Les détracteurs de la privatisation déclarent qu’une si légère différence à l’avantage de la vente ne suffit pas à justifier sa cession, puisque sa valeur sera certainement amenée à augmenter dans les années à venir, et donc les dividendes également.

    Malgré le nombre d’articles sur le sujet, ce calcul reste étonnamment incomplet.

    et le #paywall ici, laisse le pourquoi du comment… incomplet .

    ===================

    • « Pourquoi ne pas créer une concession autour de chacun des aéroports parisiens d’ADP ? »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/04/19/pourquoi-ne-pas-creer-trois-concessions-autour-de-chacun-des-aeroports-de-la

    Dans une tribune au « Monde », l’économiste Paul-Adrien Hyppolite explique qu’ADP ne constitue pas un monopole et que sa privatisation sera de fait favorable aux passagers et aux compagnies aériennes.
    […]
    Beaucoup de contrevérités circulent dans le débat public et alimentent en particulier deux mythes. Le premier voudrait que la privatisation des aéroports parisiens fasse courir un risque pour la sécurité et la souveraineté du pays. Or le gouvernement n’abandonne en aucun cas le contrôle de la frontière aéroportuaire à une société privée. Quelle que soit la structure actionnariale d’ADP, toutes les activités relevant du contrôle aérien, des douanes et des migrations restent aux mains de l’Etat.

    Le second mythe voudrait que le transfert au secteur privé du contrôle d’aéroports internationaux soit rarissime. Pourtant, si l’on s’en tient aux faits, plus de deux capitales européennes sur cinq sont dans ce cas de figure, par exemple Londres, Rome, Bruxelles, Vienne, Lisbonne, Copenhague, Budapest. À l’échelle nationale, plus de la moitié des cinquante principaux aéroports de France métropolitaine sont contrôlés par le secteur privé. Aujourd’hui, les aéroports contrôlés exclusivement par la puissance publique accueillent moins d’un quart du trafic passagers en Europe.

    ===================

    • Privatisation d’ADP : « En France, pour les grandes infrastructures de réseaux, la concession a longtemps été la forme juridique dominante »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/04/19/privatisation-d-adp-en-france-pour-les-grandes-infrastructures-de-reseaux-la

    L’historienne Claire Lemercier décrypte, dans une tribune au « Monde », les évolutions du compromis entre politiques publiques et intérêts privés.

    S’il y a une leçon de l’histoire en matière de répartition des tâches entre Etat et entreprises privées, c’est qu’il n’existe pas de solution unique. Pendant plus de la moitié de son existence, la Banque de France a été une société privée, tandis que des manufactures d’Etat produisaient tabac et allumettes. A la Belle Epoque, il y a eu des boulangeries municipales ; au milieu du XIXe siècle, des entreprises concurrentes posaient des conduites de gaz dans les mêmes rues. Décider qui doit gérer un aéroport est donc un choix politique, et non une évidence économique.

    • Donc d’ici moins d’un an la #propagande aura fait son chemin et le gâteau public ADP sera mangé entre riches.
      Le dernier bouquin de Denis Robert, Les Prédateurs (avec Catherine Le Gall), Cherche Midi, 2018 montre le même genre de mise en scène.
      #mafia

  • #Projet européen #coLAB : les réfugiés partagent leurs savoirs à l’université

    Alors que la crise des réfugiés occupe régulièrement les premières pages des journaux et des magazines d’actualité depuis quelques années, un rapport du Conseil de l’Europe décrit des réactions d’hostilité et de méfiance vis-à-vis des réfugiés et des migrants, parfois plus prononcées dans certains pays européens (Georgiou et Zaborowski, 2017).

    Pour de nombreux citoyens, les réfugiés sont des individus dans le besoin. Et bien entendu, dans une certaine limite, ils le sont, mais leur identité est loin de se réduire à cette situation. Ils ont également des compétences et une expertise qu’ils peuvent partager avec la société d’accueil.

    C’est dans ce contexte qu’avec trois autres établissements d’enseignement supérieur – l’Institut des Hautes Études des Communications Sociales à Bruxelles (#Belgique), le London College of Communication à Londres (#Royaume-Uni) et la Libera Università Maria Ss. Assunta à Rome (#Italie) – l’Université Clermont Auvergne a réfléchi à une manière originale de contribuer à l’intégration des réfugiés dans la société.

    https://theconversation.com/projet-europeen-colab-les-refugies-partagent-leurs-savoirs-a-lunive
    #solidarité #asile #migrations #réfugiés #université

    Ajouté ici :
    https://seenthis.net/messages/746030

  • Les trottinettes Lime aimeraient signaler aux conducteurs s’ils sont trop ivres pour conduire
    https://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/les-trottinettes-lime-aimeraient-signaler-aux-conducteurs-s-ils-sont-trop-iv

    La société Lime a confié qu’il songeait à un dispositif pouvant empêcher les utilisateurs trop ivres de faire un trajet avec l’une de ses trottinettes électriques. Six mois seulement après le lancement de Lime à Bruxelles, le service de mobilité urbaine en free-floating fait déjà partie intégrante du quotidien des Belges, d’ailleurs plusieurs sociétés proposant des trottinettes électrique en libre-service. "Ce qui plaît à nos utilisateurs, c’est la flexibilité qu’offre ce moyen de transport et la grande (...)

    #capteur #trottinette #biométrie #santé

    ##santé

    • Se pourrait il que les trottinettes lime signalent à leurs conducteurs de ne pas rouler sur les trottoirs ?
      Il y a des piéton.e.s, enfants, personnes agèes . . .

      Les trottinettes lime pourraient rappeler aussi à leurs conducteur.ice.s de ne pas les abandonner n’importe où. Ca leur éviterai de se faire démolir, les trottinettes .

  • OHNE TITEL reçoit le #Festival_Trouble
    http://www.radiopanik.org/emissions/ohne-titel/ohne-titel-recoit-le-festival-trouble

    L’équipe de Ohne Titel a un faible pour la performance... C’est donc avec une grande curiosité et une belle dose d’enthousiasme que nous recevons les organisateurs du Festival Trouble, qui se déroulera du 2 au 5 mai 2019 à Bruxelles.

    Ce festival, qui en est à sa 10ème édition, est porté par la Compagnie & Studio Thor, qui occupe le rez-de-chaussée de l’immeuble où nous avons nos studios de radio, l’occasion pour le public de passer au 49 rue Saint Josse !

    Afin de découvrir en détail une programmation foisonnante nous discuterons avec #Antoine_Pickels, curateur du festival, ainsi qu’avec #Thierry_Smits, fondateur de la #Compagnie_Thor.

    Ils nous expliqueront leurs choix, les artistes qui les ont touché et ils nous expliqueront également le thème du festival - [REDUX] (...)

    #Eve_Bonneau #Céline_Gillain #Astrit_Ismaili #The_Paint #Rachel_Papo #Jean_Furst #Ron_Athey #Pink_Suits #Eve_Bonneau,Céline_Gillain,Astrit_Ismaili,The_Paint,Compagnie_Thor,Rachel_Papo,Antoine_Pickels,Thierry_Smits,Jean_Furst,Ron_Athey,Pink_Suits,Festival_Trouble
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/ohne-titel/ohne-titel-recoit-le-festival-trouble_06572__1.mp3

  • Après le Paris-Dakar, voici le Bruxelles-Mons | écoconso
    https://www.ecoconso.be/fr/content/apres-le-paris-dakar-voici-le-bruxelles-mons

    Officiellement, notre baleine à roues (un SUV de 2 tonnes) ne consomme que 2 litres aux 100 km. Par contre, quand des journalistes automobiles le testent, ils arrivent à une conso réelle de 8 litres en conduisant de manière économe. Comptez plutôt 10 litres en conduite normale. La seule façon de diminuer ce chiffre, c’est de rouler tout le temps sur l’électrique. On a alors… un SUV électrique qu’il faut recharger tous les 40 kilomètres... — Permalink

    #greenwashing #mobilité

  • Casse-toi, pauvre !
    http://www.radiopanik.org/emissions/on-est-des-pigeons/casse-toi-pauvre-

    C’est la campagne électorale.

    Partout se font ouïr slogans & clichés. Parmi ceux-ci, le désormais célèbre « les classes moyennes quittent Bruxelles ».

    On va pas se le cacher, en tant qu’auditeur/éditeur/producteur/... de Radio Panik, on fait plutôt partie (pas tous, hein) de cette classe qui peine à acquérir un logement à Bruxelles et qui louche parfois hors de la capitale, vers les cités traversées de chemins de fer.

    Mais si c’est « dur » pour les classes moyennes, pour les classes populaires, vous croyez que c’est facile ? Pour eux, c’est encore plus dur : leurs « choix » sont encore plus limités. Mais ne croyez pas qu’ils restent accrochés à la capitale !

    Pourquoi ne sait-on pas que les classes populaires quittent également Bruxelles ? Et pourquoi les politiques n’en (...)

    http://www.radiopanik.org/media/sounds/on-est-des-pigeons/casse-toi-pauvre-_06563__1.mp3

  • À la frontière ukraino-polonaise. “Ici, ce n’est pas l’entrée de la Pologne. C’est celle de l’Europe”

    Quand quelqu’un traverse cette ligne, il n’entre pas seulement en Pologne. Il entre en Europe. Demain, il peut être à Bruxelles. Après-demain, en Espagne ou au Portugal...”.

    Paolo, un officier de police portugais détaché à #Medyka, en Pologne, se tient sur une ligne rouge entourée de bandes blanches. “Ne la dépassez pas, sinon on va avoir des problèmes avec les Ukrainiens”, avertit-il.

    “On n’a pas besoin de mur ici”

    Devant lui, des voitures font la file pour sortir d’Ukraine. Des champs bordent le poste-frontière. La terre y a été retournée sur une quinzaine de mètres : sept et demi côté ukrainien, sept et demi côté polonais.
    “Si quelqu’un passe la frontière, il nous suffit de suivre les traces de pied dans la boue. À 10 kilomètres d’ici, il y a une #tour_de_contrôle avec des #caméras_de_surveillance (infrarouge et thermique) qui balaient l’horizon. Quand les conditions météo sont bonnes, elles peuvent voir jusqu’ici. Une deuxième tour va être installée de l’autre côté du #BCP (border check point, NdlR). Peut-être qu’un jour on aura une barrière comme en Hongrie. Mais je ne pense pas. On n’en a pas besoin ici, on a suffisamment d’équipements”, détaille Piotr, un officier qui ressemble comme deux gouttes d’eau au caporal Blutch dans Les Tuniques Bleues.

    Des détecteurs d’explosifs et de radioactivité - “ils sont très puissants et captent même si quelqu’un a suivi un traitement aux isotopes pour guérir du cancer” -, de battements de coeur - “le plus souvent, celui des souris dans les camions” -, #scanners à rayons X pour les véhicules et les cargos, caméras avec #thermo-vision qui peuvent identifier des objets, définir et enregistrer leurs coordonnées géographiques, capables de filmer à une distance maximale de 20 kilomètres, scanners de documents, lecteurs d’empreintes digitales, #terminaux_mobiles pour contrôler les trains... “On ne déconne pas à Medyka”, sourit Piotr.

    De barrière, il y en a bien une. Ou plutôt une simple #clôture, sortie de terre lorsque la Pologne appartenait au camp soviétique.

    Le BCP de Medyka, qui protège une section de 21 kilomètres de frontières entre les deux pays, a été construit en 1945. Parmi les quatorze postes de la frontière (dont onze avec la frontière ukrainienne), il s’agit du plus fréquenté : 14 000 piétons et 2 600 véhicules y passent chaque jour dans les deux sens. À cela, il faut encore ajouter les camions et les trains de passagers et de marchandises. “Certaines personnes passent toutes les semaines pour aller faire leurs courses - contrairement à ce que l’on pourrait croire, la vie est moins chère en Pologne qu’en Ukraine - et on finit par les connaître. Certains en profitent pour faire du trafic. Ils pensent que comme on les connaît et qu’on sait qu’ils sont réglos, on sera moins vigilants. C’est pour ça qu’il ne faut pas laisser la routine s’installer”, observe Piotr.

    Quand la Pologne adhère à l’Union européenne, en 2004, sa frontière orientale devient une des frontières extérieures de la zone Schengen (rejointe quant à elle en 2007). Cette même année, l’agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières (#Frontex) voit le jour. Les opérations de coopération internationale aux postes-frontières polonais se sont multipliées depuis.

    Tous les officiers de la #Bieszczady_BGRU font ainsi partie d’un pôle de #garde-frontières et sont régulièrement envoyés en mission pour Frontex dans d’autres pays européens. À l’inverse, des officiers issus de différents États membres son envoyés par Frontex à Medyka (il y en a trois en ce moment : un Portugais, un Bulgare et un Espagnol). En cela, postuler comme garde-côte ou garde-frontière, c’est comme faire un mini Erasmus de trois mois.

    Dans quelques semaines, Piotr partira pour la treizième fois en mission pour Frontex. Ce sera la deuxième fois qu’il ira à la frontière entre la Bulgarie et la Serbie. Paolo est quant à lui le tout premier policier portugais à être déployé ici. Sa spécialité : détecter les voitures volées. À Medyka, on en repère entre 75 et 90 chaque année. “C’est particulier de travailler ici, à la limite du monde européen : on réalise ce que veut vraiment dire "libre-circulation" et "coopération internationale". C’est ici la première ligne, ici qu’on protège l’Europe, ici qu’on peut détecter si un voyageur est "régulier" ou pas. Si on ne le repère pas... Bonjour pour le retrouver dans Schengen ! En tant que policier, je savais tout ça. Mais je crois que je ne le comprenais pas vraiment. C’est lors de mon premier jour ici, quand j’ai vu la frontière, les files, les contrôles, que j’ai vraiment compris pourquoi c’est super important. Dans mon pays, je suis enquêteur. J’ai fait des tas d’arrestations pour toutes sortes de crimes qui ont été commis au Portugal, en Espagne, en France, en Belgique. Si j’avais pu les stopper ici, en première ligne, peut-être que ce ne serait pas arrivé”, note Paolo.

    Mimi et Bernardo

    Pour la première fois éloigné de sa famille, Paolo a voulu sortir de sa routine en venant à Medyka. Enquêteur principal, la cinquantaine, il estimait avoir fait le tour de sa profession et commençait sérieusement à s’ennuyer. “Dans mon pays, j’étais le type vers qui se tournaient les autres pour avoir des conseils, des réponses. Ici, je suis le petit nouveau, je repars de zéro”, dit-il en buvant son café, entouré par trois collègues, tous nommés Piotr.

    “Raconte-lui l’histoire !”, s’exclame l’un d’eux. “Deux poissons sont dans un aquarium : Mimi et Bernardo. Bernardo est un petit poisson-rouge et Mimi est le plus grand. Il pense qu’il est le roi, qu’il a tout pour lui. Le jour où Mimi est placé dans un autre aquarium, beaucoup plus grand, avec un requin, Mimi se rend compte qu’il est tout petit ! Ici, je suis comme Mimi, je ne suis même pas une sardine (rires) !”. Morale de l’histoire : la taille du poisson dépend de la taille de l’aquarium. Et un enquêteur au top de sa carrière a toujours quelque chose à apprendre. “Oh allez Paolo, la taille ça ne compte pas !”, plaisante un autre Piotr.

    À Medyka, Paolo perfectionne sa connaissance en voitures volées et documents frauduleux. “Quand je faisais des contrôles d’identité au Portugal, je ne savais pas trop comment les reconnaître. Ici, j’apprends tous les jours grâce à leur expérience en la matière. Quand je rentrerai, j’enseignerai tout ça à mes collègues”, se réjouit-il.

    En guise d’illustration, Paolo contrôle notre passeport. Les fibres qui ressortent en couleurs fluo dans le lecteur de documents prouvent qu’il est authentique. “Premier bon signe”, glissent Paolo et Piotr. D’autres détails, qu’il est préférable de ne pas divulguer, confirment leurs certitudes. Un séjour en Afghanistan, un autre en Jordanie, un transit en Turquie et des tampons dans différents pays africains soulèvent toutefois des suspicions. “Si vous passiez la frontière avec ce passeport, on vous aurait signalé aux services secrets”, lâche Paolo.

    "Mon premier jour, on a découvert une Lexus volée"

    Ce cinquantenaire a le droit de circuler où bon lui semble - “c’est l’oiseau libre du BCP” - dans le poste-frontière. Il porte toujours un badge sur lui pour expliquer qui il est et dans quel cadre il intervient. Un détail important qui permet de calmer les tensions avec certains voyageurs qui ne comprennent pas pourquoi ils sont contrôlés par un officier portant un uniforme avec lequel ils ne sont pas familiers.

    Chaque matin, après avoir bu son café et fumé son cigare (il en grille trois par jour), Paolo se rend au terminal des voitures, son terrain de jeu. “Mon premier jour, on a découvert une Lexus volée ! Tout était bon : le numéro de châssis, la plaque d’immatriculation (espagnole), les pièces, les données... Mais un de mes collègues me répétait que quelque chose n’allait pas. J’ai contacté les autorités espagnoles pour leur demander une faveur. Ils ont accepté de vérifier et il se trouve que l’originale était garée à Valence ! Quand il y a deux voitures jumelles dans le monde, ça signifie qu’une des deux est volée. Et il faut trouver l’originale pour le prouver”, explique-t-il.

    Quelques instants plus tard, dans ce même terminal, il scrute un autre véhicule sous toutes ses coutures. Quelque chose cloche avec la vitre avant-gauche. Mais lui faut au moins deux détails suspects pour décider de placer le véhicule dans une autre file, où les fouilles et les vérifications sont plus poussées.

    Le #crime_organisé a toujours une longueur d’avance

    En 2018, Frontex a saisi 396 véhicules volés. Trois Joint Action Days, des opérations internationales organisées par l’agence visant à lutter contre les organisations criminelles, ont mené à la saisie de 530 voitures, 12 tonnes de tabac et 1,9 tonne de différentes drogues. 390 cas de fraudes aux documents de voyage ont été identifiés et 117 passeurs arrêtés.

    À la fin de sa journée, Paolo écrit un rapport à Frontex et signale tout ce qui s’est produit à Medyka. Le tout est envoyé au Situation Centre, à Varsovie, qui partage ensuite les informations récoltées sur des criminels suspectés à Europol et aux autorités nationales.

    Ce travail peut s’avérer décourageant : le crime organisé a toujours une longueur d’avance. “Il faut en être conscient et ne pas se laisser abattre. Parmi les vols, on compte de moins en moins de voitures entières et de plus en plus de pièces détachées. Ce qu’on peut trouver dans les véhicules est assez dingue. Un jour, on a même déniché un petit hélicoptère !”, se rappelle Piotr.

    Derrière lui, un agent ouvre le coffre d’une camionnette, rempli de différents moteurs de bateaux et de pneus. Plus loin, une agent des Douanes a étalé sur une table le contenu d’une voiture : CD, jouets, DVD... Elle doit tout vérifier avant de la laisser passer vers la frontière, où l’attendent Paolo et ses trois comparses.

    Par-delà l’entrée du BCP, la file s’étend sur quelques kilomètres. Les moteurs ronronnent, les passagers sortent pour griller une cigarette. Dans la file pour les piétons, certains s’impatientent et chantent une chanson invitant les officiers à travailler un peu plus vite. “Là où il y a une frontière, il y a toujours une file”, dit Piotr en haussant les épaules. Il faut une minute pour vérifier l’identité d’une personne, trente minutes à une heure pour “innocenter” une voiture.

    "Avant 2015, je ne connaissais pas Frontex"

    Le travail des garde-frontières est loin de refléter l’ensemble des tâches gérées par Frontex, surtout connue du grand public depuis la crise de l’asile en Europe et pour le volet "migration" dont elle se charge (sauvetages en mer, identification des migrants et rapatriements). Son rôle reste flou tant son fonctionnement est complexe. “Je n’avais jamais entendu parler de Frontex avant la crise de 2015. J’ai appris son existence à la télévision et je suis allé me renseigner sur Internet”, avance Paolo.

    Les images des migrants traversant la Méditerranée, qui font régulièrement le tour du monde depuis quatre ans, l’ont bouleversé. “Je trouve ça tellement normal de vouloir une vie meilleure. Quand on voit les risques qu’ils prennent, on se dit qu’ils doivent vraiment être désespérés. Je me souviens que je regardais ma fille qui se plaignait de son iPhone qui n’avait qu’un an mais qu’elle trouvait déjà trop vieux. Je me suis dit que j’étais très bien loti et que je pouvais peut-être faire quelque chose. Alors, j’ai décidé de déposer ma candidature. Je ne savais pas où j’allais être envoyé et j’ai fini ici, à Medyka. Ce n’est pas la même chose que de sauver des vies mais... dans quelques années, je pourrai dire que j’ai fait quelque chose. Que je ne suis pas resté les bras croisés chez moi, à regarder ma fille et son iPhone”.

    Dans le Situation Center de Frontex, coeur névralgique de la surveillance des frontières

    La migration et la #criminalité_transfrontalière sur grand écran

    Le cœur névralgique de l’Agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières (Frontex) est situé à son siège principal, à #Varsovie. Une douzaine d’agents s’y relaient en permanence pour surveiller les frontières extérieures de l’Union européenne.

    Devant eux, trois larges écrans meublent les murs du #Situation_Center. Des points verts apparaissent sur celui du milieu, le plus large, principalement près des côtes grecques et espagnoles. Ils représentent diverses “détections” en mer (sauvetages en mer, navire suspect, etc.).

    Sur une autre carte, les points verts se concentrent près des frontières terrestres (trafic de drogue, voitures volées, migration irrégulière, etc.) de l’Albanie, la Hongrie, la Bulgarie et la Grèce. À gauche, une carte affiche d’autres informations portant sur les “incidents” aux postes-frontières détectés par les États membres. “Ce que vous voyez ici n’est pas diffusé en temps réel mais on tend à s’en rapprocher le plus possible. Voir les données nous aide à évaluer la situation aux frontières, constater si certaines sont soumises à une pression migratoire et à effectuer des analyses de risques”, explique un porte-parole de l’agence. Les images diffusées lors de notre passage datent de février. Dès que nous quittons la pièce, elles seront remplacées par d’autres, plus récentes qui ne sont pas (encore) publiables.

    Le #Frontex_Situation_Centre (#FSC) est une sorte de plate-forme où parviennent toutes sortes d’informations. Elle les les compile et les redispatche ensuite vers les autorités nationales, Europol ou encore la Commission européenne.

    Sur demande, Frontex peut également suivre, par exemple, tel vaisseau ou telle camionnette (le suivi en temps réel dans le cadre de missions spécifiques se déroule dans une autre pièce, où les journalistes ne sont pas les bienvenus) grâce au système européen de surveillance des frontières baptisé #Eurosur, un système de coopération entre les États membres de l’Union européenne et Frontex qui “vise à prévenir la criminalité transfrontalière et la migration irrégulière et de contribuer à la protection de la vie des migrants”.

    Pour tout ce qui touche à l’observation terrestre et maritime, Frontex exploite du Centre satellitaire de l’Union européenne, de l’Agence européenne pour la sécurité maritime et l’Agence européenne de contrôle des pêches.

    Un exemple : en septembre 2015, les garde-côtes grecs ont intercepté Haddad I, un vaisseau surveillé par Eurosur depuis le début de l’année. Le navire, en route vers la Libye, transportait 5 000 armes, 500 000 munitions et 50 millions de cigarette. Autre exemple : en octobre 2015, un radar-satellite utilisé par Eurosur a détecté des objets en mer, au nord de la Libye. Envoyé sur place par les autorités italiennes dans le cadre de l’opération Sophia, le Cavour, porte-aéronefs de la Marine militaire, a trouvé plusieurs bateaux avec des migrants à bord. 370 personnes ont été sauvées et amenées à bon port.

    Surveillance accrue des médias

    Dans un coin de la pièce, des images diffusées par France 24, RaiNews et CNBC défilent sur d’autres écrans. Au FSC, on suit l’actualité de très près pour savoir ce qui se dit sur la migration et la criminalité transfrontalière. Parfois, les reportages ou les flash info constituent une première source d’information. “La plupart du temps on est déjà au courant mais les journalistes sont souvent mieux informés que les autorités nationales. La couverture médiatique de la migration change aussi d’un pays à l’autre. Par exemple, les Italiens et les Grecs connaissent mieux Frontex que les autres”, glisse un porte-parole.

    Les médias sociaux (Twitter, Facebook, Youtube) sont également surveillés quotidiennement par une équipe dédiée depuis 2015. “Pendant la crise migratoire, Facebook était une source importante d’information. On peut y trouver pas mal de choses sur le trafic d’êtres humains, même si ce n’est pas évident. Ça peut être aussi utile quand une personne a traversé une frontière illégalement et poste une vidéo pour dire qu’il a réussi. Mais on ne mène pas d’enquête. On transmet à Europol ce qui peut être intéressant”, décrit-on chez Frontex.

    Depuis 2009, le FSC publie une newsletter en interne, du lundi au vendredi. L’agence a également créé le Frontex Media Monitor, une application gérée par le staff du FSC qui collecte les articles portant sur la gestion des frontières, Frontex et les agences frontalières des États membres. Ils sont issus de 6 000 sources ouvertes en 28 langues différentes.

    Une partie des agents qui travaillent au FSC, des nationaux issus des États membres qui vont-viennent selon une rotation effectuées tous les trois mois, rédige des rapports durant les périodes dites “de crise”. Ceux-ci portent sur les incidents majeurs aux frontières européennes, la situation migratoire dans les différents États membres, les développements politiques et institutionnels au niveau national et international et les crises dans les pays non-européens.

    Paradoxe kafkaïen

    À l’avenir, le programme Eurosur permettra-t-il de sauver des vies, comme dans l’exemple susmentionné ? Alors que l’Union européenne vient de suspendre la composante navale de l’opération Sophia (ou EUNAVFORMED), Frontex va bientôt acquérir ses propres navires grâce à l’élargissement de son mandat. Selon le directeur exécutif de Frontex, Fabrice Leggeri, ceux-ci pourront couvrir plus de kilomètres que ceux déployés par les autorités nationales.

    En vertu du droit maritime international, Frontex est, comme tout navire, tenue de porter assistante aux naufragés et de les ramener dans un port sûr. De port sûr, condition requise par ce même droit pour débarquer des personnes à terre, les autorités européennes considèrent qu’il n’y en a pas en Libye. Mais l’Italie refuse désormais de porter seule la charge des migrants secourus en mer et les Européens n’ont pas réussi à trouver d’accord pour se les répartir à l’avenir. D’où la suspension des activités maritime de Sophia.

    Quid si l’agence est amenée à procéder à un sauvetage pendant une mission de surveillance des frontières extérieures ? L’Europe finira-t-elle par obliger les navires de Frontex, son “bras opérationnel”, à rester à quai ? Et si oui, qui surveillera les frontières ? À quoi serviront alors les investissements que Frontex s’apprête à réaliser, au frais du contribuable européen, pour s’acheter son propre matériel ? Seul l’avenir donnera des réponses.

    “Nous ne construisons pas une Europe forteresse”

    Fabrice Leggeri, directeur exécutif de l’Agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières (Frontex)

    Douze secondes pour décider. C’est le temps dont dispose, en moyenne, un garde-frontière pour décider si un voyageur est “légal” et si ses documents sont authentiques. C’est ce que dit une brochure produite par l’équipe “Information et Transparence” de Frontex, l’Agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières, exposée dans une salle d’attente de ladite agence.

    La tour qui abrite le siège de l’agence a été réalisée par le constructeur flamand Ghelamco, en plein centre des affaires de Varsovie.

    Début avril, l’agrandissement du mandat de Frontex a été confirmé. Dotée de 1 500 garde-côtes et garde-frontières (majoritairement déployés en Grèce, en Italie et en Espagne) empruntés aux États-membres, Frontex en comptera 10 000 d’ici 2027 et pourra acquérir son propre équipement (avions, bateaux, voitures, hélicoptères, etc.). Le tout doit encore être adopté par le Parlement européen et le Conseil – une formalité qui ne devrait pas remettre en question ce projet. Depuis son bureau à Varsovie, situé dans une tour sortie de terre par le constructeur flamand Ghelamco, Fabrice Leggeri, directeur exécutif de l’agence, revient en détails sur cette décision, qu’il considère comme “une grande avancée pour l’Union européenne” .

    Le mandat de Frontex a déjà été élargi en 2016. Celui qui vient d’être avalisé va encore plus loin. Des États membres avaient exprimé leurs réticences par rapport à celui-ci. Qu’est-ce qui a changé ces dernières semaines ?

    2016 a été un véritable tournant pour notre agence, qui a été investie d’un mandat plus robuste avec des moyens plus importants. Aujourd’hui, on ne doit plus seulement renforcer des équipes pour réagir en cas de crise – c’est nécessaire mais insuffisant, on l’a compris en 2015 et 2016. Il s’agit de renforcer de manière durable la capacité européenne de gestion des frontières. Concernant notre futur mandat, il est clair que certains États seront vigilants dans la manière dont il sera mis en œuvre. 2020 était une date qui paraissait, à juste titre, très difficile pour la plupart des acteurs (la Commission européenne souhaitait que les effectifs soient portés à 10 000 en 2020, NdlR). D’ailleurs, j’ai observé qu’on parlait beaucoup plus de cette date que du nombre d’agents lui-même, ce qui me laisse penser que nous sommes donc largement soutenus.

    Un corps européen n’a jamais existé auparavant à une telle échelle. Expliquez-nous comment il va fonctionner.

    Construire la capacité de gestion de frontières efficaces, ça ne veut pas dire qu’on doit se cantonner à l’immigration irrégulière. Il faut aussi s’occuper du bon fonctionnement des franchissements réguliers aux points de passages (dans les aéroports, aux postes-frontières, etc.). En 2018, on a eu 150  000 franchissements irréguliers mais on a 700 millions de franchissements réguliers par an. Donc, on ne construit pas une Europe forteresse mais un espace intérieur de libertés, de sécurité et de justice. L’objectif de la création de ce corps européen et des propositions budgétaires proposées par la Commission est de pouvoir recruter davantage pour augmenter le nombre total de garde-côtes et de garde-frontières. Ce corps européen doit être construit ensemble avec les États. On est là pour se compléter les uns les autres et pas pour entrer en concurrence (lire ci-dessous) . Selon un chiffre qui vient des États membres eux-mêmes, le nombre théorique de garde-frontières que l’Union européenne devrait avoir est de 115  000. Quand on regarde combien il y en a de façon effective, selon les planifications nationales, il y en a – à peu près – 110  000.

    “Nos grosses opérations et nos nouveaux déploiements en dehors de l’Union européenne, sont deux gros morceaux qui vont absorber pas mal de ressources”.

    Au niveau opérationnel, quels sont les grands changements que permet le nouveau mandat ?

    Nous allons pouvoir déployer, en mai, une opération hors du territoire européen, en Albanie. Nous pourrons aussi aller dans un pays tiers sans que ce soit nécessairement un pays directement voisin de l’Union européenne, à condition évidemment que celui-ci nous appelle, donne son consentement et qu’il y ait un accord entre l’Union européenne et ce pays. Autrement dit  : on va avoir des contingents de plus en plus nombreux hors des frontières européennes. Nos grosses opérations et nos nouveaux déploiements en dehors de l’Union européenne, sont deux gros morceaux qui vont absorber pas mal de ressources.

    Une de vos missions qui prend de plus en plus d’importance est d’organiser le rapatriement de personnes dans les pays tiers.

    À ce niveau-là, l’Union européenne est passée dans une autre dimension. L’Europe est devenu un acteur à part entière de l’éloignement. Par rapport à ce qu’on pouvait seulement imaginer il y a quatre ou cinq ans (13 729 personnes ont été rapatriées en 2018 contre 3 576 en 2015, NdlR), on a fait un bond énorme. Pour les éloignements, une partie des ressources humaines sera utilisée soit comme escorteurs, soit comme spécialiste de l’éloignement qui vont aider les États membres à les préparer. Cette dimension est nécessaire à cause d’un goulot d’étranglement administratif  : les États membres n’ont pas augmenté le personnel qui doit préparer les décisions d’éloignement alors que le nombre d’étrangers en situation irrégulière et de demandeurs d’asile déboutés à éloigner croît. Le corps européen peut répondre à cette faiblesse pour qu’elle ne se transforme pas en vulnérabilité.

    Vous parlez de complémentarité avec les États. Certains sont méfiants face à l’élargissement du mandat de Frontex, voire carrément hostiles à sa présence sur leur territoire, en vertu de leur souveraineté nationale. Ont-ils raison de craindre pour celle-ci ?

    Qu’il y ait des craintes, ça peut se comprendre. Mais les déploiements du corps européens se feront toujours avec le consentement de l’État concerné et l’activité se déroulera toujours sous l’autorité tactique de celui-ci. Vous savez, je ne sais pas combien de personnes s’en souvienne mais la libre-circulation dans l’espace Schengen existe depuis bientôt 25 ans. Ça fait donc près d’un quart de siècle que les gardes-frontières nationaux gardent la frontière de “nous tous”. Donc ce qu’on fait aujourd’hui, ce n’est pas si différent… Le vrai changement, c’est que ce sera plus visible. Plus assumé. Que Frontex devient le bras opérationnel de l’Union européenne. Moi, je considère l’agence comme une plateforme d’entraide opérationnelle. Et ce n’est pas parce qu’un État membre nous demande de l’aide qu’il est défaillant. Il ne faut pas non plus percevoir nos actions comme une sanction, une faiblesse ou une substitution à la souveraineté. À l’avenir, il faudra que chaque État puisse avoir un petit bout de ce corps européen présent chez lui. Il contribue à renforcer une culture de travail commune, à homogénéiser des pratiques. Les frontières extérieures sont communes à tous, à notre espace de circulation et il serait absolument incompréhensible qu’on travaille de façon radicalement différente en divers endroits de cette frontière commune.

    Le nouveau mandat vous donne tout de même plus d’autonomie…

    On aura une autonomie opérationnelle plus forte et une flexibilité dans la gestion des ressources humaines, ce qui est effectivement une force. Mais c’est une force pour nous et qui bénéficie aux États membres. On aura aussi une plus grande autonomie technique renforcée grâce à nos propres moyens opérationnels (Frontex emprunte actuellement ce matériel aux États membres et les défraye en échange, NdlR).

    À vous entendre, on croirait que la libre-circulation des personnes a été tellement menacée qu’elle aurait pu disparaître…

    C’est le cas. La crise de 2015-2016 a montré que ce qui était remis en question, c’était la libre-circulation effective. D’ailleurs, un certain nombre d’États membres ont rétablis les contrôles aux frontières. C’est le signe d’un dysfonctionnement. L’objectif des autorités au niveau de l’Union européenne, c’est de retourner au fonctionnement normal. C’est “retour à Schengen”.

    Le visa Schengen est le représentant du collectif des 26 pays européens qui ont mutuellement décidé d’éliminer les contrôles à leurs frontières communes.

    Schengen, c’est quelque chose que l’on prend trop pour acquis ?

    Quand on voyage à l’intérieur de cet espace, ça paraît surprenant de se voir demander sa carte d’identité ou d’entendre que le contrôle a été rétabli aux frontières intérieures. Ça a un impact économique monstrueux qui se chiffre en millions, même en milliards d’euros et ça détricote l’Europe petit à petit. Un espace de libre-circulation, c’est un espace où on circule pour faire du commerce, pour étudier, etc. Et c’est là que le rôle de l’agence de garde-côtes et de garde-frontières est crucial  : les frontières doivent fonctionnent correctement pour sauver et maintenir Schengen. Sans vouloir faire une digression, c’est un peu la même chose avec qu’avec la zone euro. C’est quelque chose de très concret pour le citoyen européen. Vous remarquez que quand vous arrivez en Pologne (nous sommes à Varsovie, où se situe le siège de Frontex, NdlR), vous ne pouvez pas payer votre bus avec une pièce dans le bus. L’espace Schengen, c’est pareil. C’est quand on ne l’a pas ou qu’on ne l’a plus, qu’il est suspendu temporairement, qu’on se dit que c’est quand même bien. Frontex évolue dans un domaine où “plus d’Europe” est synonyme de meilleur fonctionnement et de meilleure utilisation des deniers publics.

    En 2015, le budget de Frontex dédié aux retours était de 13 millions d’euros. En 2018, 54 millions y étaient dédiés. La Belgique n’organisait quasiment pas de vols sécurisés, en collaboration avec Frontex avant 2014. Ces "special flights" sont plus avantageux sur le plan financier pour les États car ceux-ci sont remboursés entre 80 % et 100 % par Frontex.


    https://dossiers.lalibre.be/polono-ukrainienne/login.php
    #frontières #Europe #pologne #Ukraine #gardes-frontières #migrations #asile #réfugiés #surveillance #contrôles_frontaliers

  • • Du nouveau sur madame Laurence Tubiana (et sur le mouvement Climat)
    http://fabrice-nicolino.com/?p=4785

    Du nouveau sur madame Laurence Tubiana (et sur le mouvement Climat)
    13 avril 2019Climat
    Allez, je vous raconte tout. Mais attention, je compte sur vous pour faire circuler les informations importantes que contient ce papier. Je veux vous parler de madame Laurence Tubiana, que j’ai sévèrement étrillée ici (le ridicule…) le 3 mars 2008. Comme le temps passe, hein ?

    Vous lirez peut-être ce lointain écho, qui vaut la peine selon moi. Si je reprends la plume, c’est que madame Tubiana, politicienne invétérée, est en train de réussir un rétablissement surprenant pour moi dans le mouvement Climat en cours, qui contient diverses promesses, dont celle d’une intervention enfin réelle de la jeunesse.

    Madame Tubiana a un long passé que personnellement, je juge détestable. Elle a travaillé pour l’Inra, institut au service de l’agriculture industrielle et pesticidaire. Elle a travaillé pour la Banque mondiale, l’un des moteurs essentiels de la destruction du monde. Elle a travaillé pour les services de Bruxelles, centrée sur les mêmes objectifs.

    Comme elle est de gauche – on ne rit pas -, elle a fait partie du cabinet de Lionel Jospin quand celui-ci était Premier ministre entre 1997 et 2002. Je rappelle aux oublieux que cette époque était cruciale. La France eût pu mener une politique cohérente de lutte contre le dérèglement climatique. Mais Jospin, en bon progressiste, était en vérité un climatosceptique, et en nommant ministre son compère Claude Allègre, ami de quarante ans, il savait bien ce qui se se passerait. Rien. Laurence Tubiana, dont le rôle était d’éclairer ce gouvernement négationniste de la crise climatique, n’aura pas moufté une seule fois.

    En 2001, elle a créé l’Institut du développement durable et des relations internationales (Idri) au conseil d’administration duquel se trouvaient le cimentier Lafarge, Véolia Environnement, et même Coca-Cola, Arcelor-Mittal, EDF, Rhodia, Dupont de Nemours, Solvay, Renault, Sanofi-Aventis, etc, etc.

    Elle a soutenu Hollande en 2012 – peut-on imaginer plus indifférent à la crise climatique ? – et en échange sans doute, a obtenu la présidence du conseil d’administration de l’Agence française du développement (AFD) en 2013. L’AFD ! Je n’ai pas le temps de détailler, mais cette structure, qui a été au centre de l’histoire de la Françafrique, mène des actions de « développement » dans le monde, mot qui est un synonyme de destruction des écosystèmes.

    Elle a été la personnalité socialo centrale de la funeste Cop21 qui, en décembre 2015, a fait croire au monde qu’on s’attaquait au dérèglement climatique quand on s’y congratulait entre nantis venus en avion du monde entier.

    Et comme il n’y a pas de petit profit politicien, madame Tubiana siège aujourd’hui, sur décision de monsieur Macron, dans le haut conseil Climat, machin aussi inutile et néfaste que tous les autres.

    Bref, amis et lecteurs, madame Tubiana n’est pas une alliée, mais une adversaire décidée, qui vit fort bien dans ce monde – c’est d’ailleurs son droit – et n’entend pas y changer quoi que ce soit. Mais voilà que j’apprends que certains tentent de lui faire une belle place dans le mouvement Climat lancé notamment par la jeunesse d’une partie du monde, et arrivé là, je le dis et le clame : halte-là ! Laurence Tubiana appartient à l’univers politique qui a empêché toute mesure efficace pour lutter contre le drame climatique dans lequel nous sommes plongés. Quiconque veut avancer vraiment doit savoir sur qui s’appuyer et qui repousser. Madame Tubiana ne doit pas monter à bord.

    #greenwasching #vieuxmonde #climat #ordure

  • Bruxelles : programme d’Acrata en avril 2019
    https://infokiosques.net/spip.php?article1648

    Lokaal Acrata rue de la Grande Ile 32 1000 Bruxelles, Belgique acrata@@@post.com Permanences chaque jeudi de 17h à 21h, et chaque samedi de 15h à 18h. Jeudi 18 avril, 19h30 – Projection La Patagonia Rebelde 107 min. Espagnol sous-titré anglais. Nous sommes en Argentine, plus précisément en Patagonie, cette immense région du Sud du pays que se partagent quelques très grands propriétaires terriens. Le capitalisme bat son plein : les latifundistes s’engraissent sur le dos de travailleurs qui (...)

    #ailleurs