city:bucarest

  • Le #HCR se félicite du soutien de 175 villes à travers le #monde entier en faveur des réfugiés

    A l’occasion de la Journée mondiale 2019 du réfugié, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, remercie les maires de dizaines de villes dans environ 50 pays d’avoir ajouté leur soutien à une déclaration mondiale d’accueil et d’inclusion pour les familles déracinées. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre de l’initiative du HCR Cities#WithRefugees ou « Villes #Aveclesréfugiés », qui existe depuis un an et qui a été signée par près de 175 villes.

    Ce geste de #solidarité envers les réfugiés est d’autant plus important car, selon le rapport statistique annuel du HCR sur les Tendances mondiales publié hier, environ 61% des réfugiés et 80% des personnes déplacées internes vivent en milieu urbain. Les villes, les autorités locales et les municipalités jouent un rôle essentiel dans le soutien et l’accueil des réfugiés et d’autres personnes déplacées. Ils offrent la sécurité et un logement décent. Par ailleurs, ils peuvent permettre l’accès aux services locaux, à l’éducation et à des opportunités d’emploi.

    Dans l’ensemble, le rapport statistique annuel sur les Tendances mondiales montre que le nombre de personnes déracinées par la guerre, les conflits ou les persécutions a doublé ces 20 dernières années.

    Face à des niveaux toujours plus élevés de déplacement forcé - et parallèlement à des niveaux croissants de xénophobie dans le monde - des villes comme Paris en France, Montevideo en Uruguay, Lahore au Pakistan, Bucarest en Roumanie, Vancouver au Canada et Atlanta aux Etats-Unis appellent également d’autres maires et autorités locales à travers le monde à se joindre à eux dans leurs efforts concertés pour accueillir et inclure des réfugiés dans leurs communautés.

    « Les villes sont à l’avant-garde des nouvelles approches en matière d’accueil, d’inclusion et d’offre d’opportunités aux réfugiés », a déclaré Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « J’ai une grande admiration pour ces maires, pour ces autorités locales et pour les habitants de ces villes qui oeuvrent en faveur de la solidarité. Nous attendons d’eux qu’ils défendent ces valeurs et qu’ils poursuivent cet important travail. »

    « Nous n’avons pas le luxe de faire de la politique car il nous faut que les choses fonctionnent, non seulement pour les nouveaux arrivants mais aussi pour les communautés établies dans nos villes. Ce que nous avons, c’est la capacité de réunir nos forces et des ressources différentes pour faire de l’inclusion une réalité – tout en mobilisant les contributions des secteurs public, privé et bénévole afin de trouver des solutions concrètes à nos défis les plus urgents », a déclaré Marvin Jonathan Rees, le maire de Bristol au Royaume-Uni et l’un des premiers signataires de l’initiative Cities #WithRefugees, pour décrire le rôle unique des dirigeants au niveau local.

    Au niveau mondial, le Pacte mondial sur les réfugiés, qui vise à mettre en œuvre une approche plus globale de la gestion des crises de réfugiés, reconnaît le rôle important des autorités locales en tant que premiers intervenants dans les situations de réfugiés à grande échelle. Le HCR organisera le tout premier Forum mondial sur les réfugiés en décembre 2019, qui sera l’occasion de catalyser des partenariats novateurs entre les secteurs et pour tous les acteurs concernés - gouvernements, société civile, secteur privé, organisations internationales et autres - afin de changer concrètement la vie des réfugiés et des communautés hôtes.

    https://www.unhcr.org/fr-fr/news/press/2019/6/5d0b8549a/hcr-felicite-soutien-175-villes-travers-monde-entier-faveur-refugies.html
    #villes-refuge #asile #migrations #réfugiés #accueil
    #Cities#WithRefugees

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    https://seenthis.net/messages/759145

  • Jean-Marc Jancovici : « Si vous voulez vraiment l’Europe, il faut accepter de donner la moitié de vos revenus aux roumains » (Les Moutons Enragés)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16202-jean-marc-jancovici-si-vous-voulez-vraiment-l-europe-il-faut-accept

    Justement on se faisait la réflexion hier avec Chalouette, si vous réfléchissez bien, vous n’avez pas d’opposition en France, car à part l’UPR tous les partis politiques sont pro-Europe, ils veulent tous « changer l’Europe », ce qui est strictement impossible puisqu’il faut l’aval des 28 pays pour modifier quoi que ce soit. Alors est-ce que ces électeurs sont prêts à donner la moitié de leur salaire à des Roumains ?

    Traian Basescu dans un bureau de vote à Bucarest, novembre 2014 (image d’illustration).

    Jean-Marc Jancovici, ancien élève de l’École polytechnique et ingénieur civil diplômé de l’École nationale supérieure des télécommunications, a été conseiller de Nicolas Hulot. Il anime un blog de vulgarisation scientifique qui connaît du succès sur Internet.

    Lors d’une récente (...)

  • La Brebis Galeuse, 3ème prix fiction au Grand Prix Nova
    http://www.acsr.be/la-brebis-galeuse-3eme-prix-fiction-au-grand-prix-nova

    La Brebis Galeuse, une adaptation radiophonique de La pecora Nera d’Ascanio Celestini par Guillaume Abgrall et Chiara Todaro, avec la voix de David Murgia, a reçu le 3ème prix dans la catégorie fiction au Grand Prix NOVA 2019 à Bucarest. À (re)découvrir sur https://soundcloud.com/acsr/la-brebis-galeuse

    Un mode de réalisation original : de l’oral à l’oral L’adaptation[...]

  • Bernard Tapie accusé d’avoir corrompu un match clé de la Ligue des champions gagnée par l’OM en 1993
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300519/bernard-tapie-accuse-d-avoir-corrompu-un-match-cle-de-la-ligue-des-champio

    L’ancien joueur et sélectionneur roumain Cornel Dinu affirme que Bernard Tapie a corrompu les Belges du FC Bruges pour que l’Olympique de Marseille accède à la finale européenne de 1993, et qu’il a acheté à sa demande l’arbitre de la rencontre. L’homme d’affaires dément formellement ce qu’il qualifie de « délire ».

    #Sports #Raymon_Goethals,_Dinamo_Bucarest,_Corruption,_FC_Bruges,_Olympique_de_Marseille,_Ligue_des_champions,_Jean-Pierre_Bernés,_Bernard_Tapie,_achats_de_matchs,_Cornel_Dinu

  • La Roumanie veut transférer son ambassade en Israël à Jérusalem - Europe
    RFI - Publié le 24-03-2019 Modifié le 24-03-2019 à 23:30
    Avec notre correspondant à Bucarest, Benjamin Ribout
    http://www.rfi.fr/europe/20190324-roumanie-ambassade-jerusalem-israel-Viorica-Dancila

    Le gouvernement roumain emboîte le pas des Etats-Unis et annonce vouloir déménager son ambassade à Jérusalem. Une décision pas du goût du président roumain et de l’Union européenne.

    La Première ministre roumaine, Viorica Dancila, a acté le transfert de son ambassade à Jérusalem. Problème : le président roumain, Klaus Iohannis, à qui appartient de valider ou non la décision selon la Constitution, n’est pas d’accord.

    Viorica Dancila en a pourtant fait l’annonce ce dimanche 24 mars à Washington dans le cadre d’une conférence du lobby américain pro-Israël Aipac à laquelle participait également le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

    Actuellement en campagne, celui-ci avait à plusieurs reprises invité Viorica Dancila à annoncer le transfert de l’ambassade roumaine à Jérusalem.

    La Première ministre s’est exprimée sans l’accord du président Iohannis qui a immédiatement déclaré ne pas valider la décision.

  • Comment Bucarest s’emploie à couler Naval Group en Roumanie
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/comment-bucarest-s-emploie-a-couler-naval-group-en-roumanie-803669.html


    Crédits : Naval Group

    C’est un peu la chronique d’une trahison de la Roumanie annoncée. Un air de déjà vu en Pologne. Bucarest a suspendu l’appel d’offres qui avait été pourtant gagné par Naval Group.

    Et ce qui devait arriver, arriva. La Roumanie ne voulait pas que Naval Group gagne un appel d’offres pour la fabrication de quatre corvettes que le groupe naval français avait pourtant gagné. Car ce dernier a présenté la meilleure offre financière pour la fabrication de quatre Gowind fabriquées en Roumanie : 1,2 milliard d’euros, contre 1,25 milliard au néerlandais Damen et 1,34 milliard à l’italien Fincantieri, l’allié de Naval Group. Ce qui a beaucoup embarrassé Bucarest, notamment l’homme fort et trouble de la Roumanie, le président social-démocrate de la Chambre des députés Liviu Dragnea, qui a cherché tous les moyens pour disqualifier le groupe français ou casser l’appel d’offres.

    Après la Pologne et l’affaire des hélicoptères d’Airbus, la Roumanie, qui avait pourtant assuré que le résultat serait publié le 12 janvier, franchit à son tour une ligne jaune sur le plan diplomatique avec la France. Qui plus est au moment où la Roumanie a pris pour six mois la présidence de l’Union européenne (UE).

    Comme par hasard, Bucarest a donc suspendu vendredi l’appel d’offres. C’est donc la chronique d’une trahison de la Roumanie qui s’annonce… La suspension de l’appel d’offres est le premier pas de cette volonté roumaine d’écarter Naval Group. C’est le secrétaire d’Etat en charge de l’Armement Andrei Ignat, chargé de la procédure de l’appel d’offres, qui a suspendu la procédure en invoquant notamment des soupçons d’illégalités. Il a présenté un rapport au ministère de la Défense et a informé que le département de l’Armement avait saisi le bureau du procureur militaire en raison des «  soupçons raisonnables liés à de possibles illégalités perpétrées pendant la procédure d’attribution qui auraient pu compromettre les intérêts de sécurité nationale  », explique-t-on à La Tribune.

    Selon le ministère, le chantier naval SNC basé à Constanta (est), le partenaire de Naval Group, a, de son côté, demandé «  l’annulation  » de la décision du gouvernement en vertu de laquelle cet appel d’offres avait été lancé début 2018. La procédure de passation a donc été suspendue jusqu’à la clarification de ces deux procédures.

  • Le #climat s’affole dans les #villes européennes | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/climat-saffole-villes-europeennes/00086214

    « La maison urbaine brûle. » A Kiruna, une ville minière du nord de la Suède, les températures moyennes annuelles étaient au XXIe siècle (jusqu’au 31 décembre 2017) supérieures de 3 °C à la moyenne annuelle du XXe siècle. A Grenade, à Cordoue et à ­Malaga, trois villes d’Andalousie, les températures moyennes annuelles sont supérieures au XXIe siècle d’au moins 1,5 °C à celles du XXe siècle. A Bucarest, capitale de la Roumanie, cette hausse est de + 1,4 °C. En France, à Avignon, ville qui enregistre la plus forte hausse de l’Hexagone, elle est de + 1,2 °C.

    Dans plusieurs villes d’Europe, hébergeant plusieurs millions d’habitants, le seuil de 1,5 °C est donc d’ores et déjà franchi. C’est pourtant la limite que s’étaient fixés en décembre 2015 les 195 membres de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, lors de l’Accord de Paris. A savoir « limiter l’élévation des températures à 1,5 °C par rapport aux niveaux de l’ère préindustrielle », une période que l’on situe généralement entre 1850 et 1900. Certes, l’objectif de cet accord international est global et non local, ce qui signifie qu’il intègre notamment le niveau de réchauffement des océans et de toutes les régions du monde, dont les pôles Nord et Sud. Mais ces données exclusives permettent d’évaluer précisément les répercussions locales du réchauffement.

    De nombreuses villes en ­Europe ont déjà dépassé l’objectif de l’accord de Paris, signé en décembre 2015, de limiter le réchauffement global à deux degrés Twitter

    Sur le même sujet
    Entretien Jean Jouzel : « Face au changement climatique, la fenêtre de tir est très étroite »
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    Ces chiffres sont issus d’une grande enquête intitulée « Europe, un degré plus chaud » (Europe One Degree Warmer), menée par le consortium de médias European Data Journalism Network (­EDJNet), dont fait partie Alternatives Economiques et qui regroupe une vingtaine de médias européens. Ils ont été obtenus après l’analyse de plus de 100 millions de données fournies par le Centre européen de prévision météorologique à moyen terme (CEPMMT), une organisation intergouvernementale qui procède à la « réanalyse » des données météorologiques issues d’une multitude de sources, comme les stations météo, les ballons-sondes, les bouées et les satellites. C’est la première fois que des données de réanalyse sont rendues accessibles à une telle échelle.

    Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et tout au long du XXe siècle dans différentes villes européennes, en °C

    Les flèches montrent l’intensité de l’augmentation des températures depuis le siècle dernier. Leur inclinaison varie selon l’intensité. Source : EDJnet

    Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et tout au long du XXe siècle dans différentes villes françaises, en °C

    Les flèches montrent l’intensité de l’augmentation des températures depuis le siècle dernier. Leur inclinaison varie selon l’intensité. Source : EDJnet

    Ces informations permettent d’étudier les phénomènes climatiques sur des périodes supérieures à un siècle, en harmonisant les données de milliers de sources différentes, autorisant ainsi des comparaisons dans le temps et l’espace. Si les valeurs absolues diffèrent des données provenant directement des stations météo (essentiellement parce que les villes sont sujettes à l’effet « îlot de chaleur », en raison duquel les températures de l’intérieur des villes peuvent être supérieures de 10 °C à celles des campagnes alentour), les tendances générales restent les mêmes.
    Retrouvez le détail de l’évolution des températures entre le XXe et le XXIe siècle dans 558 villes européennes
    Ecart entre les températures moyennes enregistrées entre 2000 et 2017 et au XXe siècle, en °C

    En cliquant sur le nom des villes listées, vous pouvez accéder à un rapport détaillé propre à chacune de ces communes avec de nombreuses informations complémentaires.
    Source : EDJnet

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    En se penchant sur les données journalières, EDJNet a pu montrer que le nombre de jours chauds et froids avait également évolué au cours des 117 dernières années. A Split par exemple, deuxième ville de Croatie, le nombre de jours où la température moyenne atteint 27 °C a bondi de 6 par an au XXe siècle à 14 par an au XXIe siècle. Inversement, le nombre de jours froids a reculé dans la plupart des villes. A Riga, capitale de la Lettonie, le nombre de jours où la température moyenne était inférieure à -1 °C est ainsi tombé de 75 au siècle dernier à 57 au XXIe siècle.
    Zoom Une enquête data collaborative

    L’enquête « Europe, un degré plus chaud » est basée sur l’analyse de plus de 100 000 données météorologiques recueillies auprès du European Centre for Medium-Range Weather Forecasts (ECMWF). Ce centre international calcule des données météorologiques dites « re-traitées », basées sur une variété de sources telles que des stations et des ballons météorologiques, des bouées et des observations satellites.

    Cette méthode d’harmonisation permet d’observer des données sur de longues périodes et de faire des comparaisons entre différents lieux. Elle permet aussi de dégager une tendance, indépendamment de l’effet d’îlot de chaleur urbaine, qui peut se traduire par un différentiel de températures entre un centre-ville et sa périphérie.

    Le traitement des données et les réponses des collectivités ont ensuite été effectués de manière collaborative par les membres du European Data Jouralism Network (EDJNet) sous la coordination de l’agence de data journalisme Journalism++ Stocklholm.

    Cliquez ici pour en savoir plus.
    De lourds impacts

    Même limitée à 2 °C ou moins, l’élévation des températures peut être lourde de conséquences, observe Mojca Dolinar, responsable du département de climatologie à l’Agence slovène de l’environnement, un service de l’État. Une atmosphère plus chaude absorbe davantage d’eau avant de la libérer sous forme de pluie, explique-t-il. Résultat : les épisodes pluvieux sont plus espacés dans le temps et les sécheresses s’aggravent. Dans le même temps, les précipitations, du fait de la plus forte concentration d’eau dans l’atmosphère, ont tendance à être plus intenses, entraînant des inondations plus graves.

    La hausse des températures a des conséquences sur la mortalité, les infrastructures, la concentration des élèves… Twitter

    L’élévation des températures et les vagues de chaleur en particulier ont été responsables de plusieurs milliers de décès depuis 2000. La canicule de 2003 a provoqué plus de 70 000 décès supplémentaires en Europe de l’Ouest. Malgré la mise en œuvre de « plans canicule » dans plusieurs pays, une analyse du lien entre chaleur et mortalité dans 9 villes européennes a montré que, si la surmortalité a reculé à Paris, Rome et Athènes depuis 2003, la hausse des températures n’en continue pas moins d’entraîner une surmortalité, et pas uniquement dans les villes méridionales. Les villes nordiques sont ainsi plus exposées au stress thermique que celles habituées aux chaleurs régulières. A Madrid, par exemple, la mortalité augmente (par rapport aux jours non-chauds) quand la température journalière moyenne dépasse 21 °C, contre 19 °C à Stockholm.

    La surmortalité causée par la canicule de 2017 (baptisée « Lucifer »), qui a vu les températures franchir la barre des 40 °C dans les Balkans, en Italie et en Espagne, et par la canicule de 2018 en Europe du Nord, n’a pas encore été étudiée par les autorités sanitaires nationales et les universitaires.
    Moins bonnes performances scolaires

    Si les canicules sont les plus meurtrières, l’élévation des températures influe également sur la vie des Européens par d’autres biais. Les chercheurs ont ainsi montré que les élèves étaient moins performants, notamment en mathématiques, lorsque la température journalière moyenne dépassait 22 °C. Dans 415 des 539 villes analysées par EDJNet, le nombre annuel de jours d’école affichant une température journalière moyenne supérieure à 22 °C avait augmenté au XXIe siècle par rapport au siècle précédent. A Séville, par exemple, les élèves ont connu au XXe siècle une moyenne annuelle de 12 jours d’école à plus de 22 °C, un nombre qui est passé à 24, soit le double, au XXIe siècle. Les conséquences d’un environnement plus chaud sur les résultats des élèves européens n’ont pas encore été évaluées.

    Depuis les années 1980, les criminologues savent que, aux Etats-Unis au moins, les faits de violence augmentent avec le mercure. En Europe, malgré la hausse des températures, aucune agence de lutte contre la criminalité ni aucun chercheur universitaire n’a étudié la question.

    Les transports ferroviaire et routier sont également concernés par la hausse des températures, le bitume se ramollissant au point que certaines routes doivent être fermées les jours de forte chaleur. Le trafic ferroviaire urbain (les trains de surface et tramways) peut être perturbé par un voilement des rails lorsque le métal se dilate et devient instable. Avec à la clé des risques de retards et, comme cela s’est produit dans le métro de Washington en 2012, des déraillements. La hausse des températures a aussi un impact sur la pollution, et donc sur notre santé : de fortes chaleurs accroissent la formation d’ozone et la concentration de particules fines (PM10).
    Politiques d’adaptation

    Face à ces conséquences, les scientifiques appellent à la mise en place de politiques d’adaptation aux changements climatiques. Il s’agit de la « deuxième jambe » de la lutte contre les dérèglements climatiques, aux côtés des mesures d’atténuation qui consistent à limiter les émissions de gaz à effet de serre, principales responsables du réchauffement. Dans le cadre de l’enquête menée par EDJNet, un questionnaire a été envoyé à une dizaine de collectivités locales 1 pour pouvoir comparer et évaluer leur politique d’adaptation. Selon les villes, les réponses sont très variables.

    Paris fait figure de précurseur en la matière en France. La ville a adopté une « stratégie d’adaptation » fin 2015, comportant 30 objectifs déclinés en 35 actions. « On a bâti la stratégie d’adaptation sur quatre piliers, explique Célia Blauel, adjointe à la maire de Paris pour l’environnement : la gestion de crise, avec des plans canicule et en cas de crue de la Seine, mais aussi le développement d’un nouvel urbanisme et la mobilisation citoyenne. Le 4e pilier concerne les risques liés au dérèglement climatique tel que l’approvisionnement en eau, en alimentation durable. »
    Des villes inégalement prêtes

    « Concrètement, Paris est particulièrement touché par le phénomène d’îlots de chaleur urbaine, poursuit l’adjointe. La définition et l’identification d’îlots de fraîcheur urbaine (IFU) sont donc une des actions de la politique d’adaptation de la ville. Une application numérique en cartographie environ 800. Parmi les IFU, la mise en place de cours d’école « Oasis » consiste à remplacer le bitume des cours de récréation par des revêtements perméables à l’eau de pluie et des espaces plantés. Hors période scolaire, ces cours d’école sont ouvertes au public pour offrir un espace de fraîcheur. Trois cours Oasis ont été mises en route à la rentrée dernière et l’objectif est d’en compter de 40 à 45 à l’été 2019. »
    Emile LUIDER/REA Brumisateurs sur les quais de Seine à Paris, été 2017.

    « Beaucoup de collectivités ont réalisé des cartographies de leurs îlots de chaleur urbaine afin d’identifier les lieux problématiques, comme à Toulouse et à Lyon », rappelle Elsa ­Richard, chercheuse à Auxilia, un cabinet de conseil aux collectivités. « On observe aussi beaucoup de chantiers sur la végétalisation, les fontaines et les miroirs à eau comme à Nantes, Orléans, ou Angers. Mais d’autres types de réponses doivent être apportés, notamment pour lutter contre l’imperméabilisation des sols. La grande difficulté est de faire vivre le sujet de l’adaptation au niveau local. »

    « La seule chose que nous faisons, dans les écoles, sont des préaux, la mise en place de ventilateurs et de brumisateur » – La mairie d’Avignon Twitter

    Certaines villes n’ont d’ailleurs pas pris le temps de répondre au questionnaire, ou se sont contentées de réponses orales, comme Avignon, pourtant la ville française où les températures ont le plus augmenté depuis 2000. « La seule chose que nous faisons, dans les écoles, sont des préaux, la mise en place de ventilateurs et de brumisateur » a ainsi indiqué notre interlocutrice au sein de la direction de la communication de la Ville. « Avignon est un cas assez classique, explique Elsa Richard. Les changements de pratiques liés au changement climatique ne sont pas forcément facilités dans les lieux où la chaleur est déjà une habitude. »
    L’adaptation, parent pauvre du climat

    « L’adaptation est le parent pauvre des politiques climatiques » confirme Pascale Bosbœuf, doctorante à l’université Paris-Est, qui travaille sur les politiques locales d’adaptation. « Parce que l’adaptation n’a pas d’objectifs chiffrés, contrairement aux politiques d’atténuation qui visent des objectifs de réduction d’émission de gaz à effets de serre. » Seul élément contraignant : la loi de transition énergétique impose aux intercommunalités de plus de 20 000 habitants de réaliser un diagnostic de vulnérabilité de leur territoire et d’intégrer un volet adaptation dans leur « Plan climat-air-énergie territorial » (PCAET).

    « L’adaptation revient à investir pour des effets qui interviendront dans un temps difficilement prévisible » – Pascale Bosboeuf, chercheure Twitter

    Cependant, selon le récent rapport « Le défi climatique des villes » publié par le WWF, 77 % des collectivités concernées ne seront pas en mesure de respecter l’échéance du 31 décembre 2018 pour avoir adopté un PCAET. « Tout dépend de la collectivité. C’est une question de volonté et d’affichage, affirme Pascale Bosbœuf. L’adaptation revient à investir pour des effets qui interviendront dans un temps difficilement prévisible. » D’où l’absence de gain électoral direct pour les élus. Du point de vue des habitants, « face à un enjeu si important, on ne se pense jamais les plus exposés, on se rassure en se disant qu’on est en France », complète ­la doctorante.

    Jusqu’à récemment, le problème de la hausse des températures était peu tangible, hormis sur le littoral et les zones de montage, qui sont d’ailleurs plus avancés en matière d’adaptation. Mais l’été caniculaire 2018 a mieux révélé les problématiques de chaleur en ville. « La question à laquelle cela renvoie est : quelle capacité d’anticipation peut avoir un individu et une collectivité publique ? », souligne Elsa Richard. La marche pour le climat du 8 septembre dernier, qui a mobilisé plus d’une centaine de milliers de personnes en France, est peut-être un début de réponse.

    Article publié en partenariat avec la plateforme européenne de datajournalisme (EDJnet), dont Alternatives Economiques est un des membres fondateurs.

  • CQFD N° 157 En Kiosque : En une : « Rien n’est bon dans le Macron » de Soulcié

    Édito : Massacre à la tronçonneuse

    Alors ça y est. On s’y attendait plus ou moins, même si certains espéraient qu’elles restent, depuis le temps qu’elles étaient là... Mais non ! Ce lundi 4 septembre, à l’heure où blanchit La Plaine, où les minots dorment à poings fermés avant leur rentrée scolaire, les tronçonneuses et tractopelles de la mairie de Marseille sont venues, en douce, comme pour cacher leur honte, découper, arracher, enlever... voler ! les fameuses tables de La Plaine. Elles avaient été conçues, façonnées et solidement plantées par et pour les habitants du coin, sur les bords d’un boulodrome, au cœur d’un quartier populaire. Point de rendez-vous pour tous, refuge pour des apéros ou les galériens du bitume, pour blaguer, glander ou refaire le monde, elles étaient aussi un symbole. Celui de la résistance d’un quartier, des forains du marché ou des copains et copines de passage face aux projets absurdes de « rénovation », « revalorisation », « montée en gamme », que la mairie et ses alliés, urbanistes sans cervelle, promoteurs sans cœur et spéculateurs sans âme, entendent imposer à tous.

    . . . . .
    http://cqfd-journal.org/Au-sommaire-du-no157

    Dossier : La fourchette entre les dents

    Enquêtes et reportages d’ici et d’ailleurs
    Code du travail : En attendant la broyeuse > Le 31 août, le tandem Philippe-Pénicaud rendait public le contenu des fameuses ordonnances réformant – encore ! – le droit du travail. Fin d’un terrible suspens estival et florilège d’une casse éminemment sociale.

    Venezuela : « C’est une curieuse guerre où Maduro réarme sans cesse ses ennemis » > La crise politique qui met le Venezuela en ébullition depuis des mois est au cœur d’une guerre d’information et de propagande qui s’invite même, quoique à d’autres fins, dans le débat politique français. Au-delà des discours binaires, nous avons voulu prendre le risque de la complexité avec Fabrice Andreani, doctorant à Lyon-II, qui travaille sur la révolution bolivarienne.

    Carte postale de NDDL : Les vacances de M. René > En voiture, Simone ! Enfin, en camping-car, plutôt. Parti cet été pour de pépères vacances en Bretagne, l’ami René s’est retrouvé par inadvertance à Notre-Dame-des-Landes. Il a envoyé au Chien rouge cette longue carte postale – par inadvertance aussi, on la publie...

    Festival des luttes en kreiz-Breizh : Tais-toi et creuse ! > Fin juillet, malgré une humidité typique d’un hiver indien, les 1 500 participants du Festival des luttes à Plougonver (22) sont sortis tels des champignons pour contester projets miniers et autres aménagements inutiles. Les Bretons savent faire contre mauvaise fortune météo bon kir.

    Culture de lutte et arts de combat
    Entretien avec Mélusine – pas sur Twitter, mais dans un café : « À la croisée du féminisme et de l’antiracisme » > On avait lu avec intérêt ce texte bien balancé où une certaine Mélusine répondait, sans tomber dans les pièges de la polémique attendue, au livre de Houria Bouteldja, Les Blancs, les Juifs et nous. S’y exprimait le point de vue d’une jeune féministe « racisée ». CQFD a rencontré l’auteure rue de La Roquette, au lendemain de la Marche pour la dignité et contre le racisme, le 19 mars dernier à Paris.

    Quand les allumettes servaient de touche « off » : La balade incendiaire du Clodo > Le Comité pour la liquidation ou la destruction des ordinateurs (Clodo) n’a sévi que quelques années dans la région toulousaine. Mais il a marqué d’une pierre blanche les luttes anti-technologiques des années 1980. Retour sur un épisode oublié.

    Entretien avec Pierre Souchon : « J’aurais aimé en gagner autrement, de l’humanité » > Bien connu des lecteurs de la presse indépendante, Pierre Souchon publie son premier livre Encore Vivant (éd. du Rouergue). Des mythes déchus de son ascendance paysanne ardéchoise à un mariage clinquant en haute bourgeoisie, jusqu’aux atterrissages forcés dans les sombres couloirs de la psychiatrie, l’auteur, diagnostiqué bipolaire, entraîne le lecteur dans l’incroyable intrigue de sa jeunesse.

    Entretien avec l’écrivaine Lola Lafon : « Le basculement, ce moment où tout se brise en s’éclairant » > * Dans son cinquième roman Mercy, Mary, Patty, Lola Lafon interroge la destinée de jeunes femmes refusant de suivre les rails qu’on leur a assignés, au premier rang desquelles la sulfureuse Patricia Hearst.

    #CQFD #Copinage #Saine_Lecture

    • Entretien avec l’écrivaine Lola Lafon : « Le basculement, ce moment où tout se brise en s’éclairant » > * Dans son cinquième roman Mercy, Mary, Patty, Lola Lafon interroge la destinée de jeunes femmes refusant de suivre les rails qu’on leur a assignés, au premier rang desquelles la sulfureuse Patricia Hearst.

      Lola Lafon, romancière, musicienne, est la première invitée de "Par les temps qui courent", pour son roman "Mercy, Mary, Patty" publié aux éd. Actes Sud


      #Lola_Lafon
      https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/lola-lafon-la-neutralite-ca-nexiste-pas

      “Comment peut-on être anarchiste ?” ~ Recension par Noël Godin dans “CQFD”
      https://lignesdeforce.wordpress.com/2017/09/11/comment-peut-on-etre-anarchiste-recension-par-noel-godin-da

    • http://www.violetteandco.com/librairie/spip.php?article1031


      mercredi 13 septembre
      Rencontre avec LOLA LAFON pour la sortie de son roman « Mercy, Mary, Patty » - 19h

      "En février 1974, Patricia Hearst, petite-fille du célèbre magnat de la presse William Randolph Hearst, est enlevée contre rançon par un groupuscule révolutionnaire dont elle ne tarde pas à épouser la cause, à la stupéfaction générale de l’establishment qui s’empresse de conclure au lavage de cerveau.
      Professeure invitée pour un an dans une petite ville des Landes, l’Américaine Gene Neveva se voit chargée de rédiger un rapport pour l’avocat de Patricia Hearst, dont le procès doit bientôt s’ouvrir à San Francisco. Un volumineux dossier sur l’affaire a été confié à Gene. Pour le dépouiller, elle s’assure la collaboration d’une étudiante, la timide Violaine, qui a exactement le même âge que l’accusée et pressent que Patricia n’est pas vraiment la victime manipulée que décrivent ses avocats...
      Avec ce roman sur la rencontre décisive de trois femmes “kidnappées” par la résonance d’un événement mémorable, Lola Lafon s’empare d’une icône paradoxale de la “story” américaine pour tenter de saisir ce point de chavirement où l’on tourne le dos à ses origines."

      "FAIRE UN PAS DE CÔTÉ et laisser à l’actualité ses conclusions, s’en remettre à la fiction, aux lignes droites préférer le motif du pointillé, ces traces laissées par Mercy Short, Mary Jamison et Patricia Hearst que je découvre lors d’une résidence à Smith College, Massachusetts.
      Elles ont dix-sept ans en 1690, quinze ans en 1753 et dix-neuf ans en 1974. Leur point commun : elles choisissent de fausser compa-gnie au futur étroit qu’on leur concoctait et désertent leur identité pour en embrasser une nouvelle, celle des « ennemis de la civilisation » de leur époque, les Natifs américains pour les deux premières, un groupuscule révolutionnaire pour la troisième.
      La rencontre est au centre de Mercy, Mary, Patty, la mienne et celle de mes personnages, Violaine et Gene Neveva, avec celle qui, en 1975, tourna brièvement le dos au capitalisme pour se rallier à la cause de ses ravisseurs marxistes : Patricia Hearst.
      Sa voix rythme le récit, défait les territoires idéologiques et dévoile l’envers de l’Amérique, elle porte en elle une question qui se transmet de personnage en personnage, question-virus qui se transforme en fonction du corps qui l’accueille : que menacent-elles, ces converties, pour qu’on leur envoie polices, armées, prêtres et psychiatres, quelle contagion craint-on ?
      Patricia Hearst met à mal toute possibilité de narration omnisciente, à son épopée ne conviennent que des narrations multiples.
      Si mon précédent roman (La petite communiste qui ne souriait jamais) interrogeait la façon dont les systèmes politiques s’affairent autour des corps de jeunes filles, Mercy, Mary, Patty s’attache à l’instant du chavirement, du choix radical et aux procès qu’on fait subir à celles qui désertent la route pour la rocaille, des procès similaires sur trois siècles, au parfum d’exorcisme. Mercy, Mary, Patty est semé du sable des Landes où se déroule le récit, ses grains minuscules enrayent la fiction d’un monde « civilisé » auquel on se devrait de prêter allégeance.’’ L.L.

      D’origine franco-russo-polonaise, élevée à Sofia, Bucarest et Paris, Lola Lafon s’est d’abord consacrée à la danse avant de se tourner vers l’écriture. Elle est l’autrice de quatre romans : Une fièvre impossible à négocier (Flammarion, 2003 ), De ça je me console (Flammarion, 2007 ), Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce (Flammarion, 2011) et La petite communiste qui ne souriait jamais (Actes Sud,2014 ).
      Egalement musicienne, elle compte deux albums à son actif : Grandir à l’envers de rien (Label Bleu / Harmonia Mundi, 2006) et Une vie de voleuse (Harmonia Mundi, 2011). Dans le domaine du spectacle, elle a joué des concerts-lectures de ses romans ainsi qu’un spectacle chorégraphique. Plusieurs adaptations théâtrales ont été créées à partir de son œuvre.

  • Clara Haskil - Le mystère de l’interprète

    https://www.arte.tv/fr/videos/063669-000-A/clara-haskil-le-mystere-de-l-interprete
    (Encore disponible en ligne jusqu’au 25 Septembre)

    À l’occasion du 27e concours international de piano qui porte son nom, ce film parcourt la vie tourmentée de Clara Haskil (1895-1960) et sonde le mystère de l’éblouissante pureté de son jeu.

    Qu’est-ce qui fait que certains interprètes, dont l’art est par essence éphémère, laissent en nous une émotion impérissable ? C’est ce mystère que cherchent à percer Pascal Cling et Pierre-Olivier François en retraçant la vie de celle qui fut l’une des plus grandes pianistes du XXe siècle. Née en 1895 à Bucarest dans une famille juive, Clara Haskil part très tôt étudier à Vienne puis à Paris. Elle joue aux côtés des plus grands, de Furtwängler à Lipatti en passant par Grumiaux. Mais, secouée par les deux conflits mondiaux et freinée par une santé fragile, elle peine à percer malgré les critiques dithyrambiques. Ce n’est qu’à son arrivée en Suisse, où elle se réfugie après avoir échappé au nazisme, qu’elle peut montrer l’étendue de son talent jusqu’à sa mort tragique, en 1960 à Bruxelles, suite à une chute accidentelle.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Clara_Haskil

    via https://diasp.eu/p/5960844

  • Mahalageasca, Mahala Raï Banda vs Shantel
    (remarquablement bien) monté sur un passage de La Belle de Moscou (Silk Stockings, 1957)
    https://www.youtube.com/watch?v=I7IpZtsubpk

    l’original sur une musique de Cole Porter a du mal à soutenir la comparaison…
    https://www.youtube.com/watch?v=6k-Dv_nKAbk

    La Belle de Moscou : Soviétique qui peut ? - Les corps émouvants.overblog.com
    http://lescorpsemouvants.overblog.com/la-belle-de-moscou-soviétique-qui-peut

    Si La Belle de Moscou est restée dans les mémoires des aficionados de comédies musicales, c’est qu’elle est marquée du sceau de la dernière. Réalisée en 1957, La Belle de Moscou marque en effet la fin de l’âge de la comédie musicale (en même temps que Les Girls de Cukor). C’est aussi le dernier film dansant de Fred Astaire, alors âgé de 58 ans (Gene Kelly arrêtera la même année) mais aussi de Cyd Charisse, lassée de n’être connu que pour être « les plus belles jambes du cinéma » et enfin ce film est la dernière réalisation de Rouben Mamoulian, un cinéaste éclectique, oscillant entre fantastique, aventure, drame et comédie et ayant la particularité d’avoir été viré de deux chefs-d’œuvre pour « divergences d’opinion » (Laura de Preminger et Cléopâtre de Mankiewitz) . Une question se pose alors au spectateur : La Belle de Moscou conclut-elle le genre en beauté ou était-il temps que ça s’arrête ? Bien malin, après voir vu ce film, celui qui pourra donner une réponse tranchée.

    http://www.dailymotion.com/video/x2jvh0_la-belle-de-moscou-trailer_shortfilms

    Mahalageasca, est le premier titre du premier album de Mahala Rai Banda enregistré en 2004 à Bucarest. Le titre, dans la version jouée par Mahala Rai Banda vs Shantel figure sur la bande son de Borat : Leçons culturelles sur l’Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan (2006)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Mahala_Rai_Banda

    #soviétisme revu par Hollywood, rerevu par Borat…

  • #ROUMANIE : Révolte, en effet. Mais révolte de qui contre qui ?
    http://vilistia.org/archives/13512

    Par Modeste Schwartz — 15 février 2017 Balkans Crises Ingérence U Bucarest. Une série de manifestations relativement importantes se sont récemment déroulées dans la capitale roumaine et dans quelques villes de province. Une cinquantaine de milliers de personnes (selon les … Lire la suite →

  • « Le gouvernement roumain a rouvert des plaies d’avant 1989 »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/070217/le-gouvernement-roumain-rouvert-des-plaies-d-avant-1989

    « Un gouvernement sans corruption », dit la pancarte, à #Bucarest, le 6 février 2017. © Reuters La mobilisation continue en #Roumanie, malgré le retrait de l’ordonnance qui visait à limiter la lutte contre la corruption et a mis le feu aux poudres. Si ces #manifestations de masse rappellent le mouvement du Maïdan en Ukraine, il y a trois ans, elles ont cette fois lieu au sein même de l’Union européenne.

    #International #Alexandru_Gussi #europe #Klaus_Iohannis #politique #PSD #Sorin_Grindeanu #Union_Sauvez_la_Roumanie #Victor_Ponta

  • Des centaines de milliers de Roumains manifestent contre la #Corruption de leurs dirigeants
    https://www.mediapart.fr/journal/international/030217/des-centaines-de-milliers-de-roumains-manifestent-contre-la-corruption-de-

    Une manifestante porte une pancarte où est inscrit le mot « Lâches », à Bucarest, le 31 janvier. © Reuters Chaque soir, ils sont plus nombreux à dénoncer la corruption. Jeudi, ils étaient 100 000 à Bucarest, 30 000 à Cluj, 15 000 à Timișoara… Jamais le pays n’a connu une telle mobilisation depuis 1989. En promulguant des réformes organisant amnistie et grâce d’élus condamnés, le gouvernement n’a fait que renforcer cette mobilisation.

    #International #europe #Iohannis #Roumanie

  • Alin, témoin de l’incendie du Club Colectiv de Bucarest
    http://www.taurillon.org/alin-temoin-de-l-incendie-du-club-colectiv-de-bucarest

    Alin, jeune amateur de musique, était au Club Colectiv de Bucarest, le 31 octobre 2015, lors de l’incendie de la boîte de nuit, qui ne respectait pas les normes de sécurité. Plusieurs dizaines de morts, plusieurs centaines de blessés. Il revient sur cet événement et sur le mouvement qui a poussé le Premier ministre à la démission.

    Actualités

    / #Roumanie, #Manifestations, #Corruption

  • Comparer « transitions » postcommunistes et révoltes arabes. Un point de vue semi-sceptique | Sciences Po CERI
    http://www.sciencespo.fr/ceri/content/dossiersduceri/comparer-transitions-postcommunistes-et-revoltes-arabes-un-point-de-vue-s

    Les révoltes arabes de l’hiver 2010-2011 sont-elles un « 89 arabe » ? C’est ce qu’affirmaient l’historien Benjamin Stora et le journaliste Edwy Plenel dans un ouvrage paru en 2011 quelques mois après les événements1. L’ébranlement des autoritarismes arabes avait, à leurs yeux, une signification équivalente à l’effondrement du communisme en Europe de l’Est, comme si les insurgés de Sidi Bouzid et du Caire avaient repris le combat des ouvriers de Gdansk et des manifestants de Bucarest, réactualisant également l’esprit et le projet de la Révolution de 1798, érigée en « mère » de toutes les révolutions. Malgré les démentis apportés par une réalité post-révolutionnaire plus complexe et inattendue qu’imaginée de prime abord, les rapprochements entre ces deux événements éloignés d’un peu plus d’une vingtaine d’années se sont multipliés depuis 2011, dans le monde universitaire, de l’expertise et du commentaire politique2. Tout se passe comme si le raisonnement comparé, appliqué en particulier à l’Europe de l’Est, avait acquis force d’évidence auprès des acteurs et observateurs des bouleversements politiques dans le monde arabe.

  • Bulgarie, Roumanie : David Cameron en tournée d’inspection sur les frontières de l’UE

    https://www.youtube.com/watch?v=t3T6mz3UCQk

    Le Premier ministre britannique David Cameron veille à la sécurité des frontières de l’Union européenne... Le 4 décembre, il était en visite à Lesovo, en Bulgarie, et ce mardi à Bucarest. La Grande-Bretagne, non membre de l’espace Schengen, craint toujours l’arrivée « massive » de migrants roumains et bulgares.

    « La #Roumanie est naturellement intéressée par la sécurisation du flanc oriental de l’#Otan », a déclaré le Président roumain Klaus Iohannis à la presse à l’issue de son entretien avec le Premier ministre britannique David Cameron, mercredi 9 décembre au palais de Cotroceni.

    La place de la Grande-Bretagne est clairement au sein de la famille européenne, de l’Union européenne, a-t-il rappelé, tout en souhaitant que le « oui » l’emporte au prochain référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE. C’est également sur ce point que le Premier ministre roumain Dacian Cioloș a mis l’accent dans ses entretiens avec #David_Cameron.

    « La Roumanie est en train de consolider sa flotte maritime, et il y là une opportunité de développement de la coopération avec la Grande-Bretagne », a affirmé pour sa part le Premier ministre britannique, qui s’est dit favorable à la libre circulation. Il estime cependant que si les contributions des Roumains et d’autres Européens sont précieuses, une migration de « 300 000 personnes par an » vers la Grande-Bretagne n’est pas acceptable.

    Cette visite d’un dirigeant britannique à Bucarest, la première depuis seize ans, a été qualifiée d’« historique » par la presse roumaine.
    La #Bulgarie, garde-frontière de l’UE

    Le 4 décembre, David Cameron s’était rendu en Bulgarie, où les rencontres ont davantage porté sur la question des réfugiés. En compagnie du Premier ministre bulgare, Boyko Borissov, il est allé à Lesovo inspecter la frontière avec la Turquie. Posant devant la muraille de barbelés, il a félicité son hôte : « Il est important que l’Europe ait des frontières extérieures bien défendues. C’est ce que nous pouvons constater ici, en Bulgarie, grâce à l’action du Premier ministre et de son gouvernement. Nous devons soutenir leurs efforts ».

    Le 15 octobre, la police bulgare a tué un réfugié afghan qui tentait de franchir la #frontière. Les témoignages des #réfugiés font état de racket et de violences systématiques de la part des policiers de ce pays.
    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/bulgarie-roumanie-david-cameron-inspecte-les-frontieres-de-l-ue.h

    #mur #barrière_frontalière

  • #Roumanie : derrière les barreaux des #prisons, #violence et #surpopulation

    Depuis 1995, c’est la neuvième fois que le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT) se rend en Roumanie afin d’enquêter sur les conditions de vie dans les prisons roumaines. Et ses conclusions, rendues dans un rapport le 24 septembre dernier, sont très mauvaises. Rencontre avec Ioan Durnescu, professeur à l’Université de Bucarest et spécialiste de la question carcérale.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/entretien-sur-les-prisons-roumaines-il-n-y-a-pas-de-masse-critiqu
    #enfermement

  • Veolia au centre d’un scandale de #corruption en #Roumanie
    http://multinationales.org/Veolia-au-centre-d-un-scandale-de-corruption-en-Roumanie

    Veolia, en charge du service d’eau et d’assainissement de la capitale roumaine Bucarest, se retrouve au coeur d’une affaire de corruption de grande ampleur. Des dirigeants de la filiale locale de Veolia, Apa Nova, sont accusés d’avoir versés des pots-de-vin en échange d’une augmentation du prix de l’eau acquitté par les habitants de Bucarest, avec pour résultat une envolée des bénéfices de l’entreprise française. Selon le site Romania Insider, qui résume l’affaire en anglais, l’agence anti-corruption (...)

    Actualités

    / #Eau_et_assainissement, Roumanie, #Veolia_environnement, #Eau, #Privatisations, #crimes_et_délits_économiques, #services_publics, corruption, #privatisation, (...)

    #eau
    « http://www.romania-insider.com/bucharests-french-water-supplier-in-the-center-of-bribery-scandal-in-romania/156361 »
    « http://www.euractiv.fr/sections/justice-affaires-interieures/veolia-mis-en-cause-pour-corruption-en-roumanie-318011 »

  • Réfugiés : la #Roumanie s’oppose aux quotas de l’UE

    Le chef de l’État Klaus Iohannis a fait savoir que Bucarest était contre le système des quotas annoncé mercredi par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. La Roumanie, qui est une route secondaire pour les migrants, est pourtant prête à accueillir des réfugiés. Explications.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/crise-des-migrants-la-roumanie-s-oppose-aux-quotas-de-l-ue.html
    #réfugiés #asile #migrations #quotas

  • #Prostitution en #Roumanie : le cercle infernal de la #violence

    En Roumanie, la prostitution a été dépénalisée il y a un an. Si la situation s’est améliorée pour les quelques milliers de jeunes femmes qui travaillent dans les rues de #Bucarest, les forces de l’ordre continuent de commettre de nombreux abus à leur encontre. En parallèle, la prostitution en appartement se développe à grand pas, avec des conséquences souvent dramatiques. Reportage.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/prostitution-en-roumanie-le-cercle-infernal-de-la-violence.html

  • Quand des mal-logés rénovent immeubles et maisons abandonnés pour y recréer des espaces de solidarité
    http://www.bastamag.net/Quand-des-mal-loges-renovent

    A côté des squats, ou des hangars désaffectés occupés par des artistes, se développent de nouvelles manières d’investir des bâtiments vides ou des maisons laissées à l’abandon. Dans des villes situées aux extrémités de l’Europe, Bucarest et Malaga, deux initiatives récentes viennent questionner la notion de propriété et de communauté urbaine. En Roumanie, des jeunes sans emploi rénovent les vieilles bâtisses menacées de démolition, avec l’accord des propriétaires. En Espagne, face à la crise, des familles (...)

    #Inventer

    / #Alternatives_concrètes, #Europe, #Reportages, #Logement, #Arts_et_cultures, A la une, Garantir l’accès au (...)

    #Garantir_l'accès_au_logement

  • L’île des Serpents : Kiev et Bucarest se disputent plus qu’un caillou - REGARD SUR L’EST

    http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1550

    L’île des Serpents a maintes fois changé de mains. Aujourd’hui, son appartenance à l’Ukraine n’est plus officiellement contestée par la Roumanie voisine. Pour autant, sa nature géologique en fait un enjeu majeur dans la lutte pour le partage des hydrocarbures de la mer Noire.



    L’île des Serpents, connue dans la mythologie comme le paradis d’Achille –qui y aurait élu domicile après sa mort– est un rocher de 17 hectares loti près de l’embouchure du Danube. Situé à 35 km de la côte ukrainienne et à 45 km de la côte roumaine, l’îlot est une pomme de discorde entre Kiev et Bucarest quant à la division des eaux territoriales dans la mer Noire. Cependant, en 2009, la Cour internationale de Justice (CIJ), saisie par la Roumanie, a reconnu à cette dernière, par sa décision numéro 100 « Délimitation maritime en mer Noire », la juridiction et le droit souverain sur près de 80% de la surface disputée du plateau continental. En jeu, une grande quantité d’hydrocarbures nichée sous les fonds marins alentours et qui pourrait aider l’un comme l’autre pays à atténuer sa dépendance vis-à-vis des importations de gaz russe. L’enjeu apparaît d’autant plus important à l’aune de l’actuel conflit russo-ukrainien et de la crise énergétique qui menace l’Ukraine.

    #ukraine #roumanie #frontières #différends_frontaliers

  • Roumanie : L’Eglise orthodoxe ne connaît pas la crise

    La #Roumanie est l’un des États les plus pauvres de l’Union européenne. Voilà qui n’inquiète pas l’Église orthodoxe : des édifices religieux continuent de fleurir aux quatre coins du pays. Le plus imposant d’entre eux devrait bientôt voir le jour à Bucarest tout près du Palais du Peuple.

    Derrière le Palais du Peuple, sur un terrain de onze hectares offert par l’État, des dizaines de grues s’affairent. Dans quelques années, la plus grande cathédrale du pays se dressera ici. Dénommée « #Cathédrale_du_Salut_de_la_Nation », ce projet pharaonique a été lancé au début des années 2000 par le patriarche Teoctist, décédé en 2007.

    La cathédrale pourra accueillir plus de 5 000 fidèles et sa coupole sera plus haute que le #Palais_du_Peuple, bâti au temps de Ceaușescu, ce qui en fera l’édifice le plus élevé du pays. Elle sera aussi entourée d’une bibliothèque, d’un hôtel pour les pèlerins, ainsi que de la résidence du chef de l’Église orthodoxe roumaine. Le tout sur trois niveaux.

    Tout cela a un prix, qui n’est d’ailleurs pas encore bien fixé. Le budget initial prévoyait 400 millions d’euros, mais l’#Église_orthodoxe a depuis indiqué via des communiqués de presse que le coût serait plutôt de 200 millions d’euros, puis finalement de 100 millions, mais sans les finitions. Une somme impossible à vérifier, le secrétariat d’Etat aux cultes n’ayant pas su nous éclairer sur ce budget revu à la baisse, fait rare dans la construction.

    Une Sagrada Familia à Bucarest ?

    Ce qui est sûr, et qui agace les associations laïques, c’est qu’une partie de la somme sera payée par l’État roumain. Alexandru Toma Pătrașcu, vice-président de l’Association laïque et humaniste, s’indigne contre cette immixtion de l’État dans les affaires de l’Église. « Nous ne nous opposons pas à la construction de cet édifice, mais à la participation financière de l’État. Environ 32 millions d’euros ont été récoltés par l’État, les mairies et les conseils départementaux. Sans compter le terrain dont le prix est estimé à près de 200 millions d’euros. »

    Du côté des citoyens, les avis sont mitigés. Selon un sondage réalisé en 2011 par la fondation Soros, 61% des Roumains étaient favorables à la construction de cette cathédrale. Mais 58% refusaient la participation financière de l’État au projet.

    Pour les pratiquants, cette construction est surtout un bon moyen de faire rayonner un peu plus la capitale roumaine. « La cathédrale pourra accueillir énormément de fidèles, #Bucarest deviendra encore un peu plus une ville symbole de l’orthodoxie », se félicite Caterina, une grande blonde à la chevelure cachée sous un voile blanc, croisée à l’entrée d’une église. Même son de cloche du côté d’Alexandra, étudiante en musicologie. « On dit toujours qu’il y a beaucoup d’églises à Bucarest. Certes, il y en a pas mal mais elles sont souvent petites et vétustes. Cette cathédrale moderne va nous offrir un nouveau souffle. »

    Prêt à entrer dans une église de l’avenue Victoriei, Marius, la trentaine bien tassée, se montre quant à lui plus mitigé sur sa construction. « Je ne suis pas contre, mais j’ai peur que ça ne reste qu’une belle idée. Ca parait tellement démesuré qu’il ne faudrait pas que ça finisse comme la Sagrada Familia (cathédrale barcelonaise en chantier depuis 1882, NDLR). Ce serait dévastateur pour les fidèles car beaucoup d’entre eux l’attendent ».

    Deux fois le budget de la recherche

    Dans un pays où plus de 87% de la population est orthodoxe, l’influence de l’Église ne se limite pas à la seule sphère religieuse. Elle jouit aussi d’une vraie influence politique et sociétale, favorisée par son statut particulier.

    Ses activités économiques sont exemptées d’impôts et c’est l’État, bien que laïque, qui finance les salaires des popes et des professeurs d’éducation religieuse. Pour exemple, l’Église possède plus de 8 500 hectares de terres agricoles, pour lesquels elle a reçu 5 millions d’euros de subventions. Chaque année, elle reçoit de l’État l’équivalent de 0,4% du PIB, soit 540 millions euros. Deux fois plus que la recherche.


    L’Église intervient aussi sur les questions d’éducation. En 2009, elle a notamment réussi à faire supprimer la théorie évolutionniste des manuels de biologie. Sa capacité d’influence s’étend aussi à la politique. Très implantée dans les campagnes, elle se fait le relais des dirigeants politiques dans les endroits reculés. « Durant les périodes électorales, les politiciens rendent des visites intempestives au patriarcat. Ils ne le feraient pas s’ils n’avaient pas d’avantages directs à en retirer », lance Alexandru Toma Pătrașcu.

    Son association milite ainsi pour la création d’une loi de contribution volontaire pour l’Église. « Cela reviendrait à couper les financements publics, qui ne sont pas transparents. Et à les remplacer par une taxe payée volontairement par les croyants ». Une idée toujours au stade de projet, et qui pourrait bien le rester, tant l’Église orthodoxe semble inextricablement liée au pouvoir.
    http://balkans.courriers.info/article25899.html

    #courrier_de_balkan #Catedrala_Mântuirii_Neamului_Românesc