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  • Nucléaire : Genève porte plainte pour réclamer la fermeture de la centrale du Bugey
    Mis à jour le 15/04/2019
    https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/nucleaire-geneve-porte-plainte-pour-reclamer-la-fermeture-de-la-central

    Genève (Suisse) vient de déposer une plainte pour demander la fermeture de la centrale nucléaire vieillissante du Bugey (Ain), tout près de la frontière. 90 incidents ont été recensés depuis les années 2000.

    #Bugey #Nucléaire

  • Jura : le barrage de Vouglans « peut péter instantanément » et inonder l’Ain et le Rhône
    https://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/jura-le-barrage-de-vouglans-peut-peter-instantanement-et-inonder-l-ain-

    Depuis la catastrophe de Fukushima, au Japon, en 2011, par mesure de sûreté, la loi impose à EDF d’imaginer le pire des scénarios. À Vouglans, l’entreprise prévoit une crue historique de l’Ain et du Rhône combinée à une rupture brutale du barrage. Les 600 millions de mètres cubes d’eau seraient ainsi libérés. Une vague de 12 mètres de haut submergerait plus de 50 villages, inondant la vallée de l’Ain. Mais le pire pourrait survenir à 90 km de Vouglans, où se trouve la centrale nucléaire du Bugey (Ain). Trois autres centrales nucléaires seraient menacées plus au sud, en bordure du Rhône.

    Le préfet de l’Ain prétend que le « job de l’administration est d’imaginer le pire + TVA ». Et en l’occurrence, la TVA s’élève à 85 millions de m3 d’eau.

  • Nucléaire : EDF va prolonger la durée de vie de ses centrales | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/291117/nucleaire-edf-va-prolonger-la-duree-de-vie-de-ses-centrales?onglet=full

    Si un·e automobiliste oublie le contrôle technique de sa voiture, la police peut l’immobiliser. Si EDF omet de soumettre ses réacteurs nucléaires au réexamen complet de sûreté obligatoire à 40 ans, pourquoi peuvent-ils continuer à tourner ?

    Le vieillissement des centrales nucléaires est le point aveugle de l’annonce par Nicolas Hulot du report après 2025 de l’abaissement de la part du nucléaire dans la production d’électricité. Construites en rafales à partir de 1977 (Fessenheim), les centrales approchent de la quarantaine. Trente-quatre réacteurs sur un total de 58 auront 40 ans avant 2025. Historiquement, ils ont été autorisés sans limitation de durée de fonctionnement.

    Déjà complexe, ce processus fait aujourd’hui face à une sérieuse difficulté : l’ASN ne pourra pas rendre son avis générique sur la prolongation des réacteurs nucléaires en 2018, comme cela était prévu. « Il doit être rendu en 2020, a expliqué son président, Pierre-Franck Chevet, devant les députés début novembre. Il faudra attendre l’année suivante, 2021, pour qu’il devienne une prescription juridiquement opposable. » Pourquoi ? « C’est un travail de très grande ampleur, explique à Mediapart Julien Collet, directeur général adjoint de l’ASN. Le réexamen dure plusieurs années. EDF nous a transmis des éléments et en transmettra d’autres. Par rapport au planning prévu, cela a pris quelques mois de retard. Ça décale d’autant la fin de l’instruction. » Devant les députés, Pierre-Franck Chevet a expliqué que « les questions se sont avérées particulièrement compliquées, nécessitant du travail d’abord chez EDF. Il y a une partie qu’on attend de leur part. Et c’est l’arrivée de ces dossiers qui conditionne ensuite notre prise de position ».

    Autrement dit, les retards de l’exploitant empêchent l’autorité de sûreté d’assurer le contrôle des centrales nucléaires à la date prévue par la loi. Or, en l’absence de l’avis générique de l’ASN, impossible de conclure les réexamens de sûreté des vieux réacteurs. Pourtant, dans la loi, rien n’oblige EDF à fermer ses réacteurs le temps que leur visite des 40 ans se soit déroulée en entier. Or d’ici à la fin de l’année 2021, 22 réacteurs auront atteint la quarantaine. Et selon le calendrier légal, le réexamen de six d’entre eux devra être terminé : les deux tranches de Fessenheim (censées fermer à l’ouverture de l’EPR de Flamanville), deux autres au Bugey (Ain) et les deux dernières à Tricastin (Drôme et Vaucluse).

    Quelques mois plus tard, en octobre, EDF déclare un autre défaut générique, non identifié jusque-là. Il concerne cette fois-ci les stations de pompage qui servent à refroidir les réacteurs nucléaires. Elles ne résisteraient pas en cas de séisme sur 29 réacteurs du parc. L’incident a, lui aussi, été classé au niveau 2 sur l’échelle INES. « Depuis des mois ou des années, plus des deux tiers du parc étaient sans qu’on le sache sous la menace d’une panne totale d’alimentation électrique ou de refroidissement en cas de séisme de forte intensité », analyse Yves Marignac, pour qui « c’est d’autant plus inquiétant que ces diesels de secours et stations de pompage étaient au cœur des préoccupations dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté qui ont été menées après la catastrophe de Fukushima ».

    Il y a quelques années, EDF prévoyait de les utiliser pendant quarante ans, puis de les remplacer par des réacteurs de nouvelle génération, par exemple des EPR. Mais en 2009, le groupe change de stratégie et annonce vouloir les exploiter « significativement au-delà de 40 ans ».❞

    Privatisation et sécurité peuvent-ils faire bon ménage ? Demandez à Tepco des nouvelles...

    « Je n’ai jamais été aussi inquiet d’un risque grave d’accident sur une installation, considère Yves Marignac. Il y a un problème systémique majeur : le système d’évaluation et de contrôle de la sûreté a été pensé et développé dans les années 1970, 1980 et 1990, à une époque où les choses étaient fondamentalement différentes. Avec la loi de 2006, on a créé une autorité indépendante, l’ASN. En même temps, EDF s’est vu doté d’un statut privé de société anonyme. À partir de là, les intérêts de la sûreté et les intérêts industriels sont devenus indépendants les uns des autres. Mais le fonctionnement n’a pas été adapté. Aujourd’hui, l’ensemble de la chaîne de sûreté est défaillante à un point inacceptable. »

    #Nucléaire

  • Départ de feu et plan d’urgence à la centrale nucléaire française du Bugey RTS - reuters/pym - 19 Juin 2017
    http://www.rts.ch/info/monde/8716219-depart-de-feu-et-plan-d-urgence-a-la-centrale-nucleaire-francaise-du-bug

    Un départ de feu s’est déclaré lundi après-midi sur la toiture d’un bâtiment de la zone nucléaire d’une unité de production de la centrale du Bugey, dans l’Ain. Des mesures d’urgence ont été prises.
    Le groupe EDF a précisé que le feu s’était déclaré à 15h26, que les pompiers étaient actuellement sur le site en soutien des équipes d’intervention de la centrale, et qu’aucune victime n’était à déplorer.
    « Le plan d’urgence interne a été déclenché. Il permet de réunir les compétences nécessaires à la gestion de cet incident », a également indiqué EDF. Le compte Twitter de la centrale a par ailleurs indiqué que l’incendie était consécutif à une opération de maintenance.
    http://www.rts.ch/2017/06/19/18/22/8716330.image?w=900&h=506

    Pas d’augmentation de la radioactivité
    Peu avant 18h, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a de son côté fait savoir que les balises situées à proximité de la centrale ne mesuraient actuellement aucune élévation de la radioactivité ambiante.

    La centrale de Bugey, à 35 km à l’est de Lyon, est constituée de quatre réacteurs à eau sous pression d’une puissance de 900 mégawatts chacun.

    L’unité de production touchée par l’incendie est en arrêt pour maintenance depuis fin août 2015.

    #Nucléaire #Bugey #Ain #Maintenance #Poubelles

  • « Il faut imaginer qu’un #accident de type Fukushima puisse survenir en Europe » - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2016/03/03/il-faut-imaginer-qu-un-accident-de-type-fukushima-puisse-survenir-en-euro

    Pierre-Franck Chevet préside l’Autorité de #sûreté_nucléaire (#ASN), une autorité indépendante considérée comme le gendarme de l’atome. Cet X-Mines, qu’on ne peut pas soupçonner d’être antinucléaire, alerte pourtant de plus en plus fortement sur la sûreté.

    #nucléaire #areva #edf #prévention_des_risques

  • 3 janvier 2015 : la France annonce la reprise des travaux du site de stockage des déchets nucléaires à Bugey pour avril 2015.

    Une façon comme une autre de nous faire un cadeau empoisonné par ces chers voisins qui ne savent pas où fourguer leurs déchets nucléaires moyennement radioactifs, mais à longue durée, ou MAVL pour ceusses qui ne jurent que par les sigles. Il n’empêche que les GenevoisES ne devront pas être les seuls intéresséEs puisque ce dépôt sera équidistant avec Lyon et devra être exploitable en 2017, soit dans deux ans. Ce qui laisse peu de temps pour construire un site de dépôt de ce type et de cette envergure puisqu’aux dernières nouvelles, en 2008, l’ICEDA avait évalué la durée de construction de 3 à 4 ans. Le béton aurait-il changé ? Toujours est-il que ce centre pourra stocker jusqu’à 2’000 tonnes de déchets qui seront issus essentiellement les matériaux de démantèlement de neuf réacteurs : de Brennillis en Bretagne, de Saint-Laurent et de Chinon au Centre, de Chooz dans les Ardennes, y compris celui du Superphoënix de Craint-Ma-Ville – qui n’a de Super que le nom – et celui de Bugey1, le site le plus vieux de France et proche du Rhône, en plus !

    http://lesazas.org/2015/01/04/3-janvier-2015-la-france-annonce-la-reprise-des-travaux-du-site-de-stockage

    #nucléaire #bugey #déchets #convention Espoo

  • FRANCE : Un aéronef non identifié survole sept centrales nucléaires françaises
    http://www.brujitafr.fr/article-france-un-aeronef-non-identifie-survole-sept-centrales-nucleaires-

    La sécurité des centrales nucléaires françaises à nouveau mise en question. MAJ le 29.10 à 19h00 Par Martin Leers « Un aéronef assimilable à un drone ». C’est ce qu’a constaté EDF au-dessus de sept centrales nucléaires entre le 5 et le 20 octobre dernier. L’engin volant inconnu a pénétré les zones d’interdiction aérienne de la centrale nucléaire du Blayais, du Bugey, de Cattenom, de Chooz, de Gravelines, de Nogent-sur-Seine et de Superphénix (en cours de démantèlement). Comme dans un moulin Le 13 octobre un drone a survolé deux centrales différentes et le 19 octobre pas moins de quatre centrales ont vu leur espace aérien franchi. Le drone a pénétré l’espace aérien interdit deux jours consécutifs à Bugey et à Nogent-sur-Seine. (...)

    #NUCLEAIRE