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  • Vanessa Codaccioni : « Maintenant, beaucoup de gens savent ce qu’est la répression » - Radio Parleur
    https://radioparleur.net/2019/05/03/codaccioni-repression

    À notre micro, elle identifie les tactiques et les techniques mises en place par le pouvoir politique face aux mobilisations. La politiste décortique ces principaux dispositifs et éclaire l’une de leurs logiques majeures : la sémantique. Le vocable mis en œuvre par la communication gouvernementale pour qualifier les manifestants – de « vandales » à « foule haineuse » – vise à vider leurs actions de leur substance. Assimilé au terrorisme ou à la criminalité de droit commun, l’activisme se retrouve dépolitisé. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner déclarait ainsi devant le Sénat, le 19 mars 2019 : « Ceux qui ont manifesté samedi et qui ont cassé n’ont aucune revendication, si ce n’est celle de faire tomber la République. »

    Dans le même temps, cette croisade langagière vise à remettre en cause la rationalité des militant.es. Le « casseur » est décrit dans le langage étatique comme animé uniquement par la haine et la volonté de détruire, brûler, tuer, dépassant largement les frontières de la raison. Mais attention, prévient Vanessa Codaccioni, même le plus grotesque, le plus absurdement nihiliste de ces individus ne saurait être considéré comme fou. Car aux yeux de la justice française, le fou est celui qui n’est pas responsable de ses actes. Or c’est à l’exact opposé qu’appelle les responsables politiques, exigeant de fermes condamnations par la justice des activistes. Irrationnel mais pas fou : une psychologisation des manifestant.es qui efface la dimension éminemment politique de leurs actes.

    https://file.ausha.co/ep0VKh8EGLL52zMcXC60R6Gui10OhRtTq3LnSfgm.mp3

    • Copier-coller de la lettre d’info de @paniersalade reçue hier :

      Interview

      Vanessa Codaccioni est chercheuse en sciences politiques à l’Université Paris-8. Elle est spécialisée dans la justice pénale et la répression. Elle a publié en avril Répression, l’État face aux contestations politiques chez Textuel. Dans le livre, elle revient sur la criminalisation de l’action politique et la dépolitisation de l’activisme. Elle a répondu à nos questions.
      Le Panier à salade : Ces dernières semaines, des militant·es « décrocheurs » ont été jugé·es à Bourg-en-Bresse (Ain) pour « vol en réunion et par ruse », un militant animaliste qui filmait un élevage de porcs a été condamné pour « violation de domicile » et des pompiers qui manifestaient pour « entrave à la circulation ». Qu’illustrent ces exemples récents ?

      Vanessa Codaccioni : Il y a une invisibilisation du combat politique. Aujourd’hui, on constate une multiplication des formes de répressions. Dans de nombreux procès – notamment en comparution immédiate, le plus important ce sont les infractions reprochées : de quoi sont accusées les personnes mises en examen ? Elles sont jugées pour des délits de droit commun : outrages, diffamation, exhibition sexuelle… L’aspect politique des gestes sanctionnés n’est pas reconnu.

      Lors du procès des « Décrocheurs », si le juge a laissé un espace à la revendication politique, il a refusé en revanche les témoignages de chercheurs et associatifs. Quelle est la place de l’engagement politique au tribunal ?

      VC : Aujourd’hui, les procès ne peuvent plus être une tribune politique ; les juges ne reconnaissent plus la parole politique. La plupart des militant·es sont jugé·es en comparution immédiate – 29 minutes d’audience en moyenne, sans vraiment le temps de préparer sa défense – ou au tribunal correctionnel, qui est le tribunal des petites affaires.

      Si dans les tribunaux correctionnels, les peines sont plus légères, il y a cependant une impossibilité d’en faire une tribune politique. Ces procès ne permettent pas de faire des déclarations politiques, ils n’autorisent pas les avocats à plaider en longueur ou comme ils le souhaiteraient, ou encore à faire défiler des témoins. Les défilés de témoins ont toujours été importants dans les procès politiques. En cour d’assises ou en tribunal spécial, l’exercice serait plus simple, mais les peines y sont plus lourdes.

      Plusieurs voix se sont élevées pour réclamer une amnistie des « Gilets jaunes ». Le premier ministre s’y est opposé. Mais la correctionnalisation des actions politiques n’aide pas non plus à une telle amnistie.

      VC : Le président de la République pourrait faire une amnistie sociale. Cependant, ça voudrait dire qu’il reconnaît que les actes des manifestant·es sont des actes politiques. Et tout le jeu du gouvernement a été de diviser entre les bons manifestant·es d’un côté, et « les casseurs » de l’autre.

      En plus, comme il n’y a pas de délit politique comme on l’a vu, l’amnistie deviendrait complexe à mettre en œuvre. Il faudrait définir l’un après l’autre les délits qui seraient amnistiés.

      La journée « Ripostons à l’autoritarisme » rassemblait des militant·es d’horizon différents, des quartiers populaires à Bure (Meuse) en passant par les « Décrocheurs ». La plupart d’entre eux a expliqué qu’ils passaient plus de temps à parler de leur déboires judiciaires et policiers que de leur cause.

      VC : C’est précisément ce que j’explique dans mon livre. La stratégie de l’État, c’est que la répression force les militants à dépenser toute leur énergie et tout leur argent dans leur défense judiciaire. Quitte à avoir moins de temps pour la cause pour laquelle ils et elles se battent. C’est un des effets de la répression.

      Vous avez également travaillé sur la question de la légitime défense. Le procureur de la République à Paris, Rémy Heitz, a annoncé qu’en cas d’usage illégitime de la force, des policiers seraient poursuivis. Cela a suscité une levée de bouclier du côté des syndicats.

      VC : C’est très compliqué de juger des policiers aujourd’hui ; la plupart ne le sont pas. Et lorsqu’ils le sont, ils bénéficient de verdict de clémence. C’est à dire soit des non-lieux, des acquittements ou des peines de prison avec sursis.

      Les forces de l’ordre, et notamment les syndicats de police, souhaiteraient, en plus, qu’il n’y ait aucune procédure judiciaire contre un policier. Un policier qui tue ne devrait pas être jugé, selon eux.

      Ils ont une revendication forte en faveur la présomption de légitime défense. Ils seraient ainsi déclarés en état de légitime défense, jusqu’à ce qu’on prouve le contraire. Pour l’instant, c’est au policier de montrer qu’il a agit en état de légitime défense.

      Le syndicat Unité-SGP Police-FO a demandé l’instauration d’un tribunal dédié, avec des magistrats spécialisés. Les policiers font déjà l’objet d’enquête menées par leurs pairs au sein de l’IGPN…

      VC : La police et la plupart des syndicats policiers n’aiment pas que des juges s’immiscent dans leurs affaires. Ils souhaiteraient être jugés par leur pairs. C’est finalement l’équivalent de ce qu’ont les hommes et femmes politiques, qui sont jugés principalement par des parlementaires, au sein de la Cour de justice de la République.

      Quant à l’IGPN, celle-ci ne sanctionne que très rarement l’usage des armes par un policier ou la gestion du maintien de l’ordre. Il faut un comportement exceptionnellement grave, notamment en dehors de la fonction, pour que l’IGPN ne prononce une sanction.

      On a appris récemment qu’un policier pourrait aller devant les assises pour avoir éborgné un manifestant en 2016.

      VC : C’est exceptionnel qu’un policier aille devant les assises. Ça n’arrive que très rarement. En général, ils y échappent, sauf dans les cas mortels où la légitime défense n’est pas évidente. C’est en effet encore plus rare pour un acte non mortel. Si le renvoi est confirmé, cela fera peut-être jurisprudence.

      L’ouvrage de Vanessa Codaccioni :

      https://www.editionstextuel.com/livre/repression

  • « Gilets jaunes » : des blessés créent un collectif et appellent à manifester
    Par Le Figaro avec AFP Mis à jour le 28/04/2019
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/gilets-jaunes-un-collectif-de-blesses-appelle-a-une-manifestation-nationale

    Des manifestants gravement blessés par les forces de l’ordre, dont la plupart lors du mouvement des « gilets jaunes », ont annoncé ce dimanche à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) se constituer en collectif et appellent à une grande manifestation nationale à Paris le 26 mai.

    On a décidé de constituer un collectif, « les mutilés pour l’exemple », en référence aux fusillés pour l’exemple », a déclaré lors d’une conférence de presse Robin Pagès, handicapé depuis sa grave blessure au pied en 2017 à Bure (Meuse), où est prévu un site d’enfouissement de déchets nucléaires. « De nombreuses personnes ici présentes ont des plaques en titane et des vis dans le visage », a-t-il ajouté.

    Dix-neuf personnes, toutes blessées par des tirs de lanceur de balles de défense (LBD) ou de grenades, ont présenté ce collectif qui vise à combattre « l’ultra-violence de la répression » et souhaite faire interdire « l’utilisation de ces armes de guerre ». « Vous avez 19 personnes devant vous et vous n’avez que 26 yeux qui vous regardent. Faites le compte, il y a un petit problème », a asséné Jérôme Rodrigues, « gilet jaune » éborgné lors d’une manifestation fin janvier à Paris. (...)

  • Patrimoine scientifique : ces instruments sauvés de l’oubli
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/12/18/patrimoine-scientifique-ces-instruments-sauves-de-l-oubli_5399475_1650684.ht

    La science condamne à l’obsolescence les instruments qui lui permettent de progresser. Cet héritage, souvent menacé, est protégé par des passionnés et des institutions. Petit échantillon de machines oubliées, dont la forme et la fonction nous intriguent aujourd’hui.

    Un déménagement, la livraison d’une nouvelle machine, quoi de plus banal dans la vie d’un laboratoire scientifique ? Mais que faire des anciens instruments que l’on n’utilise plus ? Au mieux, ils moisissent dans quelque sous-sol, au pire ils disparaissent, jetés à la benne. Une pratique qui ne date pas d’hier : certains physiciens se désolent encore de la perte de centaines de magnifiques instruments d’optique en laiton et bois précieux lors du déménagement des laboratoires de la Sorbonne vers la toute nouvelle université de Jussieu dans les années 1960.

    Pourtant, au-delà de leur beauté, ces instruments scientifiques démodés sont de précieux témoins des évolutions des sciences et des techniques. Des amateurs passionnés et quelques institutions tentent de les préserver. Parmi les premiers, Christian Durix est l’organisateur de Bricasciences, un « salon des curiosités et antiquités scientifiques », qui se tient chaque automne à Bures-sur-Yvette (Essonne). On y trouve les objets les plus insolites, comme un appareil d’électrothérapie destiné à soigner le patient en lui envoyant des décharges électriques. « Ce salon a un double but : préserver le patrimoine et inciter aux vocations scientifiques, expose-t-il. Tous ces objets ont une histoire, on sent encore la main de leur inventeur ou de leur fabricant. Ces objets sont une clé d’entrée vers la science. Mais, dans certains cas, on ne comprend déjà plus à quoi ils servaient. » Hélas, la plupart des collectionneurs sont vieillissants, et la relève se fait attendre.

    « Mais que faire des anciens instruments que l’on n’utilise plus ? Au mieux, ils moisissent dans quelque sous-sol, au pire ils disparaissent, jetés à la benne »

    Heureusement, la sauvegarde du patrimoine scientifique ne repose pas uniquement sur la bonne volonté des passionnés. C’est même l’une des missions du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), de « sensibiliser les laboratoires au fait qu’ils possèdent un patrimoine », souligne Cyrille Foasso, responsable des collections d’instruments scientifiques. Une sensibilisation plutôt réussie, puisque des dizaines de particuliers, entreprises et laboratoires contactent chaque année le conservatoire lorsqu’ils pensent détenir un objet scientifique à intérêt patrimonial. Mais seule une minorité de ces objets intégrera les collections. « Nous choisissons les instruments qui racontent l’histoire d’un métier, d’une technique, d’un passé industriel ou d’un fabricant », précise Cyrille Foasso. La beauté n’est pas un critère, mais le caractère unique d’un appareil, si. Tel ce calculateur analogique donné par la société Matra, un ordinateur répandu dans les années 1960, que plus personne ne sait utiliser aujourd’hui. Mais la place manque, et les choix sont cruels : c’est « le Panthéon ou la poubelle ! », résume Cyrille Foasso. D’autant qu’un objet qui entre dans la collection d’un musée peut difficilement être déclassé. Les choix engagent pour longtemps.

    D’autres acteurs comme les universités doivent aujourd’hui prendre le relais et sauvegarder leur passé scientifique et technologique. C’est ce qu’a fait l’Ecole polytechnique, qui a inauguré, en mai dernier, Mus’X, un musée retraçant plus de deux cents ans de recherche et d’enseignement. Près de 1 000 mètres carrés abritent une exposition temporaire chaque année (aujourd’hui consacrée au mathématicien Gaspard Monge) et une exposition permanente. Les appareils d’optique ou de magnétisme y côtoient les uniformes de polytechniciens et les lettres de scientifiques en Egypte avec Napoléon. Bien sûr, un tel musée a un coût : 2,2 millions d’euros, financé en grande partie par un appel au mécénat auprès d’anciens polytechniciens.

    Même avec peu de financements, il arrive que le patrimoine scientifique soit sauvé grâce à quelques passionnés. A l’université de Rennes, deux enseignants-chercheurs en physique, Dominique Bernard et Jean-Paul Taché, ont patiemment récupéré, rénové et inventorié les instruments oubliés dans les caves ou jetés. Un millier d’objets, essentiellement de la seconde moitié du XIXe siècle, ont ainsi été sauvegardés, et parfois remis en état de fonctionnement. Les plus beaux viennent de faire l’objet d’un livre, Un trésor scientifique redécouvert (éd. Rennes en science, 255 pages, 23 euros, sur commande), de Dominique Bernard. Mais cette collection, conservée dans une galerie au sous-sol d’un bâtiment de l’université, n’est accessible qu’à quelques occasions, faute de lieu public et de personnel pour l’exposer. Car mettre à l’abri ne suffit pas. « Il faut faire vivre ces objets, créer des animations qui racontent leur histoire », estime Christian Durix. La science progresse chaque jour, mais ne doit pas en oublier son passé.

    La sphère céleste

    Richement ouvragée, cette sphère céleste, dite sphère de Bürgi, a été construite par l’horloger et fabricant d’instruments scientifiques suisse Jost Bürgi en 1580. Il était également ­mathématicien et l’astronome officiel du comte Guillaume IV de Hesse-Cassel, avant de se mettre au service de l’empereur Rodolphe II à Prague, où il travailla avec Kepler. Cette sphère, chef-d’œuvre de l’orfèvrerie de style Renaissance allemande, ­illustre la vision de l’époque de l’Univers, héritée des Grecs : la Terre est située au centre et entourée par les constellations. L’ensemble reproduit les principaux mouvements célestes tels qu’on les voit depuis la Terre. La sphère est mobile, elle effectue un tour complet en une journée. C’est avant tout une ­horloge qui donne l’heure, les ­minutes, sonne les quarts d’heure. Elle comporte un ­calendrier perpétuel qui précise même les années bissextiles.

    L’électroscope de Curie

    Cet instrument porte un nom ô combien prestigieux : « Electroscope de M. P Curie/Sté Centrale Matériel Scientifique/44 rue des Ecoles, Paris » indique l’inscription gravée à l’intérieur. Il s’agit d’un électroscope, un appareil ­inventé par l’abbé Nollet en 1750, destiné à mesurer la charge électrique d’objets. Son principe : deux feuilles métalliques très fines – souvent de l’or – sont ­suspendues à une électrode. Lorsque ces feuilles se chargent électriquement, elles se repoussent. Mesurer leur séparation permet d’en déduire la charge. Pierre ­Curie a adapté cet instrument pour déterminer le taux de radioactivité d’une substance. En effet, les rayonnements ­radioactifs ionisent les gaz de l’air, les rendant conducteurs. En présence d’un objet radioactif disposé sur un plateau ajouté à l’électroscope, les feuilles métalliques perdent leurs charges électriques, d’autant plus vite que l’air est très ionisé (donc d’autant plus vite que l’objet est radioactif). Il suffit de mesurer la vitesse à laquelle les feuilles métalliques se rapprochent, à l’aide d’une lunette microscopique et d’un chronomètre, pour ­connaître la radioactivité. C’est l’ancêtre des ­compteurs Geiger !

    Le gyroscope de Foucault

    On connaît le pendule de Foucault, dont un des exemplaires est présenté au Panthéon, et qui permet de visualiser la rotation de la Terre. Mais ce n’est pas le seul dispositif imaginé par Léon Foucault (1819-1868). Ce ­gyroscope sert lui aussi, comme le pendule, à montrer que la Terre tourne sur elle-même. Son principe : c’est une toupie, dont la roue tourne très vite (de 150 à 200 tours par minute), créant un effet étonnant : la toupie reste dans sa position, même instable, comme si elle n’était plus soumise à son poids. Cet effet est dû à la conservation du moment angulaire, une loi fondamentale de la physique. Mais, en fait, le gyroscope n’est pas tout à fait immobile dans notre référentiel Terre : la Terre tourne, mais notre gyroscope est ­immobile par rapport aux étoiles fixes, et on observe donc un léger mouvement de rotation du gyroscope à condition de mesurer suffisamment longtemps (une dizaine de minutes suffisent). Ce ­gyroscope a été fabriqué par la maison Gustave Froment, fondée en 1844. Aujourd’hui, de nombreux smartphones sont équipés de gyroscopes, très utiles pour les jeux.

    Le diapason de Koenig

    Seriez-vous capable d’entendre les sons émis par ce diapason géant de 1,30 mètre de hauteur ? Tout dépend de votre âge. En effet, ce diapason crée des sons à des fréquences variables entre 16 et 32 hertz, à la limite de l’audition humaine des sons graves. Or, si les jeunes entendent généralement à partir de 20 hertz (et jusqu’à 20 000 hertz dans les aigus), cette capacité diminue avec l’âge. Ce diapason a été construit par Rudolf ­Koenig, un physicien allemand spécialisé en acoustique (1832-1901), qui a notamment été l’élève du célèbre luthier français Jean- Baptiste Vuillaume. Ce diapason a la particularité d’être réglable : à l’aide de poids que l’on déplace sur ses branches, on modifie la fréquence de vibration. Plus les masses sont hautes, plus les branches vibrent lentement, et plus le son est grave. Rudolf Koenig a construit d’autres instruments acoustiques, comme des résonateurs de Helmoltz, permettant de dire si une fréquence est présente dans un son (elle fait alors résonner ces résonateurs, qui sont des sortes de sphères en laiton d’une fréquence propre bien précise). Il a également inventé un étonnant « analyseur harmonique à flamme », où les vibrations sonores renforcées par les résonateurs de Hermoltz mettent de l’air en mouvement, ce qui agite une flamme. On peut ainsi réellement visualiser les différents sons selon leur fréquence !

    Les bâtonnets de Neper

    Bâtonnets de Neper, bâton de Napier, ­réglette de Neper… cette invention possède de multiples appellations, à l’instar de son concepteur, le mathématicien et physicien écossais John Napier (1550-1617), connu sous le nom de Jean Neper en français. Ces bâtonnets servent à effectuer facilement des multiplications, des divisions, des ­calculs de puissances et même de racines carrées. C’est l’année de sa mort, en 1617, que John Napier publie un ouvrage intitulé Rabdologie, dans lequel il explique comment calculer à l’aide de ces bâtonnets. Ceux-ci sont gravés de nombres et disposés sur un plateau. En haut du bâtonnet est ­indiqué le nombre principal et, en dessous, tous les nombres de sa table de multiplication. Ainsi, le bâtonnet 8 comporte les nombres 16, 24, 32, etc. Pour une multiplication par un nombre à un chiffre, la lecture ­s’effectue directement, mais il faut faire quelques additions en plus pour les multiplications plus complexes. Ce système de calcul sera peaufiné au XIXe siècle, grâce à l’introduction de bâtonnets inclinés, ­facilitant la lecture. Ces bâtonnets de Neper font partie de la grande famille des abaques, les instruments mécaniques facilitant le calcul, dont le plus connu est le boulier. Même si les abaques sont ­toujours utilisés, ils ont été détrônés par les moyens automatiques de calcul, nés avec la Pascaline, la machine à calculer de Blaise Pascal, en 1646.

    Le goniomètre à cercle divisé

    Cet appareil, comme tous les goniomètres, sert à mesurer les angles. Il a été construit par les frères Emile (1834-1895) et Léon Brünner (1840-1894), fabricants parisiens d’instruments astronomiques et de cartographie. Il permet de mesurer très précisément les angles des cristaux, et la manière dont ils dévient ou réfléchissent la lumière. On peut en déduire de nombreuses propriétés, comme la longueur d’onde d’une lumière, l’indice de diffraction d’un cristal (sa capacité à dévier la lumière) ou l’épaisseur d’une lamelle de cristal. Il est composé d’un collimateur qui permet d’obtenir un faisceau de rayons de lumière parallèles, d’une ­lunette de visée et d’une plate-forme sur laquelle on place le cristal. Ces trois dispositifs tournent autour d’un même axe vertical. Un cercle muni de graduations (d’où le nom de goniomètre à cercle divisé) et deux oculaires permettent d’observer précisément ces graduations. On atteignait ainsi une grande précision : il était possible de mesurer des angles de 2 secondes d’arc (2/3600 degrés) avec une précision de 0,2 seconde d’arc.

    La machine à calculer universelle

    Cette machine à calculer universelle est un prototype développé par Louis Couffignal, mathématicien français (1902-1966). Mais sa production industrielle ne verra jamais le jour. Pourtant, Couffignal est un de ceux qui défendent le système binaire, aujourd’hui utilisé dans tous les ordinateurs, au détriment du système décimal. A la tête du Laboratoire de calcul mécanique de l’Institut Blaise-Pascal du CNRS à Paris, il reçoit pour mission de réaliser une « machine universelle », c’est-à-dire le premier ­ordinateur français. Cette maquette expérimentale réalisée entre 1947 et 1952 se heurte à plusieurs difficultés, notamment celle de l’approvisionnement en composants suffisamment fiables, et le manque de chercheurs formés. Mais surtout, Louis Couffignal confie la réalisation du calculateur à la société Logabax, qui connaît à ce moment de grandes difficultés financières et renonce à cette fabrication. Aucun constructeur ne souhaite prendre le relais, et le projet est définitivement abandonné en 1953. Le CNRS se cantonne dès lors aux mathématiques appliquées pour le calcul électronique, et ne s’occupe plus de construction de machines.

    L’œuf électrique

    L’œuf électrique permet de reproduire des aurores boréales en laboratoire. Conçu en 1862 par le savant genevois Auguste de La Rive ­(1801-1873), il est généralement constitué d’une sphère de verre munie d’un ­robinet permettant de faire le vide. Celui-ci, construit avant 1864 par le Suisse Eugen Schwerd, comporte deux sphères. A l’intérieur de chaque œuf figure une tige en fer doux, reliée à une bobine d’induction qui produit des décharges électriques lumineuses. Auguste de La Rive observe que, si l’on aimante la tige de fer, les décharges forment un anneau ­coloré semblable à une aurore boréale, qui se déplace dans un sens ou dans l’autre selon la direction du courant dans la tige de fer. Tous les ­travaux sur œufs électriques, débutés par l’Anglais Francis Hauksbee (1666-1713), puis l’abbé Nollet (1700-1770) en France et ­l’Anglais ­Humphry Davy ­(1778-1829), ont permis l’émergence, quelques décennies plus tard, de nos ampoules électriques.

  • Début septembre à Bure :
    une semaine pour se retrouver et se préparer !

    https://lavoiedujaguar.net/Debut-septembre-a-Bure-une-semaine-pour-se-retrouver-et-se-preparer

    L’Andra (Agence nationale de gestion des déchets radioactifs) s’apprête dès l’automne à commencer les travaux des infrastructures de la poubelle nucléaire Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) à Bure, alors même que la demande d’autorisation du projet n’est toujours pas déposée. Ainsi, les études préalables devraient continuer (fouilles archéologiques, défrichement du bois Lejuc, forages…) et des travaux pourraient commencer (voies ferrées et routes pour le transport des matériaux de construction et des déchets radioactifs ; transformateur électrique pour l’alimentation de Cigéo…). Commencer à construire alors même que le projet n’est pas encore autorisé est d’ailleurs une pratique courante pour les GPII (grands projets inutiles et imposés), on force l’acceptation en mettant devant le fait accompli.

    Il nous semble donc important d’organiser la résistance sur le terrain pour pouvoir, le moment venu, s’opposer efficacement physiquement à l’avancée des travaux des infrastructures et au défrichement du bois Lejuc. (...)

    #Bure #Andra #déchets_radioactifs #résistance

  • A Bure comme ailleurs, les autorités ciblent l’autodéfense juridique
    https://archive.org/details/Autorites_ciblent_autodefense_juridique

    Article de christophe Gueugneau et Jade Lindgaard paru sur Mediapart 21 juillet 2018 À la suite d’une vague de perquisitions et de gardes à vue le 20 juin, y compris de l’avocat des anti-Cigéo Étienne Ambroselli, six personnes ont été mises en examen pour association de malfaiteurs....This item has files of the following types : Archive BitTorrent, Columbia Peaks, Item Tile, JPEG, JPEG Thumb, Metadata, Ogg Vorbis, PNG, Spectrogram, VBR MP3, Windows Media Audio

    #audio/opensource_audio #Antirep_repression
    https://archive.org/download/Autorites_ciblent_autodefense_juridique/format=VBR+MP3&ignore=x.mp3

  • Puisque l’affaire Benalla / Macron est tout de même un peu lié à la question des violences policières, je vous livre ci dessous une compil que j’avais bouclé vite fait il y a un mois pour un ami sur le sujet. L’idée était de lui pointer quelques articles traitant d’actualités récentes sur ce sujet.

    A la relecture, je vois qu’il n’y a pas grand chose à propos de ce qu’il se passe hors contexte « militant » (cad de répression de « mouvements sociaux », cad par exemple d’histoires surgissant dans la quotidienneté des « quartiers populaires »).

    D’ailleurs quoi de neuf depuis un mois ? Je ne suis pas à jour durant l’été... peut être, du côté de la résistance à la violence policière, l’événement le plus « important » était le triste anniversaire des deux ans de la mort d’Adama Traoré. Nombreux ont été les gens à la marche à Beaumont, non ? Je veux bien quelques articles sur cet événement précis.

    Ainsi que quelques autres qui complètent la liste que je vous livre ci dessous.

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    D’ailleurs une porte d’entrée bien utile sur ce sujet est le bulletin _Résistons Ensemble_

    Bimensuelle, format un A4 plié, depuis 16 ans, c’est un bon outil.

    Dernier numéro :
    http://resistons.lautre.net/spip.php?article584

    Le même en PDF :
    http://resistons.lautre.net/IMG/pdf/re174-juillet-aout-2018.pdf

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    Récapitulatif d’un trimestre de répression des mouvements sociaux en France
    https://www.bastamag.net/Gardes-a-vue-par-centaines-blessures-graves-et-prison-ferme-le-mouvement-s

    Ici, des lycéens embarqués par dizaines et amalgamés à des « bandes violentes ». Là, un manifestant dont le pied est arraché par une grenade. Ailleurs une enquête pour « association de malfaiteurs » contre des activistes antinucléaires, ou encore un délit de solidarité en « bande organisée » pour être venu en aide aux exilés. Depuis le printemps, gardes à vue et peines de prison pleuvent sur les participants aux mouvements sociaux qui agitent la France, de la Zad aux universités, de Bure à Briançon. Alors que le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb vient de réitérer des menaces à peine voilées à l’encontre des futurs manifestants, Basta ! dresse un bilan – non exhaustif – d’un trimestre de répression.

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    https://seenthis.net/messages/702265 En 2014, @bastamag avait sorti un excellent article avec la meilleure base de données sur la question des violences policières en France : Aujourd’hui ils récidivent et améliorent encore leur analyse dans trois articles

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    il semble que le ministre de l’intérieur communique sur un changement de doctrine au sein du Maintien de l’Ordre. Retour sur les expulsions sur la ZAD, sur la gestion de la manif du 1er mai à Paris,

    … Au lien ci dessous, vous trouverez un article (version intégrale) du quotidien Le Monde et d’autres liens approfondissant cette actualité

    https://seenthis.net/messages/700734

    Gérard Collomb défend sa vision du maintien de l’ordre, Julia Pascual, Le Monde

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    https://seenthis.net/messages/695672 « Étude : 3% des personnes blessées par un tir de flashball décèdent ». En fait, l’étude parle des #lanceurs_de_balles_de_défense en général, pas seulement des #flashballs.

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    http://www.liberation.fr/france/2018/06/20/bure-vague-d-interpellations-chez-les-opposants-a-cigeo_1660636

    Bure : vague d’interpellations chez les opposants à Cigéo

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    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/18/01016-20140118ARTFIG00351-des-policiers-abusent-des-plaintes-pour-outrage-a

    Des policiers abusent des plaintes pour « outrage à agent »

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    https://seenthis.net/messages/700199

    #Justice de classe militaire...

    Commentaire de la vice-procureure : « Je n’ai pas envie de la pénaliser plus qu’il ne le faut. La seule comparution en correctionnelle pour un militaire de carrière est déjà une sanction »

    Au final le militaire à la retraite a eu un « avertissement » et 1000 euros d’amende pour avoir vendu des mines antipersonnel sur Le Bon Coin, alors qu’il détenait un véritable arsenal chez lui :

    – Trois pains de plastic – Un pistolet automatique – 4296 munitions – 135 chargeurs – 74 grenades ou mines – une carabine – un fusil – des armes de poing

    –---

    [lundimatin est assez bon pour regrouper des infos épars sur des histoires de répression. Ils enquêtent aussi un peu]

    Un manifestant mutilé sur la ZAD
    https://lundi.am/Un-manifestant-mutile-sur-la-ZAD

    https://t.co/YclRuZ36Ov
    Des dizaines de grenades explosives #GLIF4 balancées sur la ZAD ont été fabriquées en 2005, et sont donc périmées depuis 2015... certaines explosent à retardement, d’autres pas du tout... autant de pièges mortels pour les non-avertis... #NDDL

    https://seenthis.net/messages/696821

    "POUR MAXIME, MUTILÉ SUR LA ZAD LE 22 MAI 2018 - LETTRE DE ROBIN, MUTILÉ À BURE LE 15 AOÛT 2017"

    –---

    #Arago - 101 lycéens et grévistes placés 48h en garde à vue https://lundi.am/Arago-101-lyceens-et-grevistes-places-48h-en-garde-a-vue

    Sur le fond c’est 1 application dans Paris intra-muros de ce qui est expérimenté en banlieue : rafles de lycéen·nes pendant mvt social, privation de liberté et d’informat°

    http://cqfd-journal.org/Pas-de-lycee-sans-feu

  • « La solidarité est notre arme » | des collectifs d’aide juridique et de lutte contre la répression
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/210718/le-reseau-antirep-france-la-solidarite-est-notre-arme

    Après les arrestations et perquisitions visant des militants anti Cigeo à Bure, différents collectifs d’aide juridique et de lutte contre la répression s’insurgent : « l’objectif est clairement de s’en prendre aux structures qui permettent à nos luttes de vivre et de se défendre ». Source : Relevé sur le Net...

  • L’équipe des champions de Gaza
    par Hamza Abu Eltarabesh (journaliste de Gaza)
    | The Electronic Intifada| Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2018/07/12/lequipe-des-champions-de-gaza

    Comme des milliards d’autres, Abdelrahman Nofal, 13 ans, est resté ces jours-ci collé devant son écran de télévision, à regarder la Coupe du monde en Russie.

    Contrairement à la plupart, Nofal est lui aussi un footballeur ayant de l’ambition, mais ses rêves ont été circonscrits par la dangereuse réalité de Gaza.

    « Je n’ai jamais entendu dire qu’un footballeur palestinien aurait été pris dans une grande équipe internationale » a déclaré Nofal, qui vient du camp de réfugiés de Bureij dans le centre de la bande de Gaza, à The Electronic Intifada. Il veut être le premier.

    Ce garçon, c’est comme un héros local. Le 17 avril, lors des récentes manifestations pour la Grande Marche du Retour, il a été touché par la balle d’un tireur d’élite israélien.

    Opéré d’urgence deux jours plus tard, il a été amputé de sa jambe gauche sous le genou. Et c’est sous des applaudissements chaleureux que le 2 juin, non seulement il est entré sur le terrain avec la toute nouvelle Équipe des champions, mais aussi qu’il a marqué un but montrant toute ses capacités, contrôlant le ballon de la poitrine avant de tirer de son pied droit.

    Nofal est le plus jeune joueur d’une équipe dont le plus âgé a 42 ans, il est le premier du genre à Gaza et est déjà populaire à Deir al-Balah dans le centre de la bande de Gaza, où se trouve le camp de Bureij. Au total, l’équipe compte 16 joueurs.

    Tous, ils ont perdu au moins un membre au cours des 11 années passées de bombardements et de siège, et tous, sauf deux, ont perdu leur membre à cause de la violence israélienne.

    L’équipe a tenu sa toute première séance d’entraînement le 30 mars, le jour même où les manifestations pour la Grande Marche du Retour commençaient. Nofal n’a rejoint l’entraînement que le 2 juin et même alors, son entraînement a dû être interrompu car il lui fallait poursuivre sa rééducation.

    #Soumoud

  • Le meilleur des mondes | l’Egrégore
    http://audioblog.arteradio.com/post/3086964/20180709_le_meilleur_des_mondes

    Ce soir c’est la dernière émission en direct de la saison, avec en forme de bilan quelques nouvelles du meilleur des mondes du côté des migrants et de nos amis les bêtes d’autre part. Et enfin pour finir un petit retour sur Bure pour annoncer les rendez-vous de la rentrée. Durée : 59 min. Source : Radio Primitive

    http://sons-audioblogs.arte.tv/audioblogs/sons/3047541/3089241_20180709_Le_meilleur_des_mondes.mp3

  • Zad touchée, Zad coulée ?
    http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/1010-zad-touchee-zad-coulee

    http://labrique.net/images/numeros/numéro55/zad_2_-_retouche_-_illu.jpg

    Ces dix dernières années, nos petits matins ont été rythmés par une aventure qui nous dépassait. Dans le bocage nantais, depuis le début des années 2000, une « zone de non-droit » sonnait comme l’espoir vibrant qui subsistait à toutes nos pertes de terrain militant. Le courage buissonnier de la ZAD de Notre-Dame des Landes a inspiré les cabanes construites dans l’îlot pépinière à Saint-Maurice en 2013, comme celles des vigoureux hibou.e.x du bois Lejuc à Bure. Plus on perdait de terrain (arboré ou non) dans nos combats locaux, plus la lutte du bocage nous paraissait essentielle.

    #En_vedette #Répressions

  • réunion de (re)création d’un comité en soutien à Bure
    https://grenoble.indymedia.org/2018-07-07-reunion-de-re-creation-d-un-comite

    Faut-il vraiment accepter des événements avec aussi peu d’informations ? N’est-ce pas s’empêtrer dans un média d’un milieu particulier qui ne cherche qu’à s’adresser à un milieu particulier ? Avec l’actualité brûlante de Bure, malgré l’été étouffant, il est plus que nécéssaire de relancer un commité de soutien actif à Grenoble. C’est pourquoi on attend de nombreuses personnes motivées ! Bisous consentis (...)

    #Agenda

  • [Ahwahnee] « Poubelle la vie » Projection sur Bure le vendredi 6 juillet
    https://grenoble.indymedia.org/2018-07-03-Poubelle-la-vie-Projection-sur

    Projection du documentaire « Poubelle la vie », le vendredi 6 juillet à 21h30 à Ahwahnee, précédée d’une bouffe vegan à 19h30. Bure, en Meuse, 91 habitants, est l’un des territoires les moins peuplés de France, essentiellement agricole. Ici est implanté ce qui pourrait devenir le centre de stockage des déchets les plus radioactifs des centrales nucléaires françaises, voire européennes. Ce film automédia a été réalisé en 2015 sur la lutte contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, (...)

    #Agenda

  • Répression à Bure : une instruction pour broyer la lutte
    https://grenoble.indymedia.org/2018-06-29-Repression-a-Bure-une-instruction

    Bure, le 28 juin 2018 « On est à Bure, on fait ce qu’on veut ! » (entendu lors d’une perquisition du 20 juin 2018 de la bouche d’un gendarme) Entre le mercredi 20 et le jeudi 21 juin 2018, 14 perquisitions ont eu lieu dont 12 simultanées dans des lieux de vie de militant.e.s anti-CIGEO. Ces perquisitions, parfois menées dans la plus complète illégalité, (en l’absence de mandat présenté aux occupant.e.s,) semblaient cibler des personnes particulières afin qu’elles soient auditionnées ou placées en garde (...)

    #Articles

    / Sciences / Nécrotechnologies, Répression / Contrôle social, Ville / Environnement, Révoltes / Luttes sociales, Autres (...)

    #Sciences_/_Nécrotechnologies #Répression_/_Contrôle_social #Ville_/_Environnement #Révoltes_/_Luttes_sociales #Autres_infos

  • Répression des anti-Cigeo | l’Égrégore
    http://audioblog.arteradio.com/post/3086782/20180625_repression_des_anti_cigeo

    Mercredi 20 juin quelque 200 gendarmes ont perquisitionné plusieurs lieux de vies collectifs ou non à Bure et dans ses alentours. Au total 11 perquisitions et aux moins 10 interpellations pour 8 gardes à vue d’une durée de plus de 60 heures pour certaines d’entre elles. Fait rare, Etienne Ambroseli, l’avocat du mouvement a lui même été arrêté et son matériel de travail saisi. Nous revenons avec lui ce soir sur les conditions de cette interpellation qui marque le franchissement d’une nouvelle étape dans le durcissement de la répression des opposants à CIGEO. Durée : 1h. Source : Radio Primitive

    http://sons-audioblogs.arte.tv/audioblogs/sons/3047541/3089059_20180625_Ra_pression_contre_les_anti_Ciga_o.mp3

  • Appel à rassemblement en soutien aux militants de Bure victimes de la répression
    https://grenoble.indymedia.org/2018-06-28-Appel-a-rassemblement-en-soutien

    Communiqué commun - Réseau « Sortir du nucléaire », Bure Zone Libre, BureStop55, Cedra 52, EODRA, ACDN- 22 juin 2018 Nous ne laisserons pas Bure devenir la nouvelle affaire Tarnac ! Ce mercredi 20 juin, le mouvement d’opposition au projet Cigéo à Bure a été frappé par la vague de répression la plus massive que nous ayons jamais connue en plus de vingt ans de lutte. Onze lieux militants, lieux de vie et lieux de travail ont été perquisitionnés, des portes ont été défoncées sans sommation, des militants (...)

    #Anciens_éditos

  • Etienne Ambroselli, avocat des anti-Cigéo mis en garde à vue : « On cherche à nous terroriser »
    27 juin 2018 Par La rédaction de Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/270618/etienne-ambroselli-avocat-des-anti-cigeo-mis-en-garde-vue-cherche-nous-ter

    Conversation avec Élodie Tuaillon Hibon, avocate au barreau de Paris, Vanessa Codaccioni, maîtresse de conférences en science politique à Paris 8, spécialiste de justice pénale, et Étienne Ambroselli, avocat des militants de Bure perquisitionné le 20 juin.

    https://www.youtube.com/watch?v=M_Hf6pV5FfA


    #Bure

  • La perquisition qui a visé l’avocat des militants anti-nucléaire de Bure jugée illégale
    https://www.bastamag.net/La-perquisition-qui-a-vise-l-avocat-des-militants-anti-nucleaire-de-Bure-j

    Le 20 juin dernier, la police lançait une nouvelle vague de perquisitions et d’arrestations à l’encontre des activistes qui s’opposent au projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo à Bure. Cette nouvelle série d’interpellations s’inscrit dans une enquête pour « association de malfaiteurs » pour des faits de dégradations datant de 2017. Des perquisitions avaient déjà été menées dans cette enquête en septembre dernier. Cette fois-ci, la gendarmerie a procédé à quatorze perquisitions. Dix personnes ont (...)

    En bref

    / #Luttes_sociales, #Justice, #Nucléaire

  • Appel à rassemblement en soutien aux militants de Bure victimes de la répression
    https://grenoble.indymedia.org/2018-06-25-Appel-a-rassemblement-en-soutien

    Rendez-vous ce mercredi 27 juin à partir de 18h devant la préfecture de Grenoble pour manifester notre soutien aux militant·e·s victimes de la répression ! Communiqué commun - Réseau « Sortir du nucléaire », Bure Zone Libre, BureStop55, Cedra 52, EODRA, ACDN- 22 juin 2018 Nous ne laisserons pas Bure devenir la nouvelle affaire Tarnac ! Ce mercredi 20 juin, le mouvement d’opposition au projet Cigéo à Bure a été frappé par la vague de répression la plus massive que nous ayons jamais connue en plus de 20 (...)

    #Agenda

  • « Avec Bure, nous sommes tous et toutes des malfaiteurs »
    https://www.bastamag.net/Avec-Bure-nous-sommes-tous-et-toutes-des-malfaiteurs

    Dénonçant une opération d’intimidation contre les opposants au projet d’enfouissement #Nucléaire, des intellectuels affirment leur solidarité avec les militants antinucléaire : « Si les chouettes et les hiboux de Bure devaient constituer une association de malfaiteurs, nous en ferions partie. » Basta ! publie ici leur tribune. Les opposant·e·s au projet d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure ont récemment fait l’objet d’une vague de perquisitions et d’arrestations sans précédent. Dans le cadre (...)

    #Débattre

    / #Luttes_sociales, Nucléaire, Des grands projets... inutiles ?

    #Des_grands_projets..._inutiles_ ?

  • Une nouvelle vague d’arrestations vise les militants anti-nucléaire
    https://www.bastamag.net/Une-nouvelle-vague-d-arrestations-vise-les-militants-anti-nucleaire

    Samedi 16 juin, quelque 3000 personnes se sont rassemblées à Bure contre le projet de site d’enfouissement de détectes nucléaires, Cigéo. Quatre jours plus tard, le 20 juin, les activistes antinucléaires de Bure ont subi une nouvelle vague de perquisitions et d’arrestations. Dès 7 h du matin, une dizaine de lieux ont été perquisitionnés, à Verdun, Bure, Commercy, et même Paris. Huit personnes ont été placées en garde à vue. Même l’avocat des militants de Bure a été arrêté à son cabinet parisien et placé, (...)

    En bref

    / #Luttes_sociales, #Le_risque_nucléaire, #Nucléaire, #Toxiques, #Atteintes_aux_libertés, #Justice

  • Bure : nouvelle vague de perquisitions et d’arrestations - Pour faire oublier les risques du projet, les autorités criminalisent les militant.e.s
    Communiqué du 20 juin 2018
    http://www.sortirdunucleaire.org/Bure-nouvelle-vague-de-perquisitions-et-d

    Ce mercredi 20 juin, quelques jours après une manifestation festive contre Cigéo qui a rassemblé plus de 3000 personnes à Bar-le-Duc, dix lieux militants (dont la Maison de Résistance de Bure) et domiciles ont été perquisitionnés autour de Bure, dans les alentours et même à Paris. 7 personnes sont actuellement en garde à vue et pourraient y rester plusieurs jours. Il s’agit de la vague de perquisitions la plus lourde jamais subie dans le mouvement.

    Le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce fermement ce coup de force des autorités, nouvelle preuve de la dérive sécuritaire du gouvernement, qui traite des militant.e.s et des habitant.e.s comme des terroristes pour essayer de détourner l’attention des problèmes colossaux posés par Cigéo.

    #Bure

  • Perquisitions en cours à Bure
    https://grenoble.indymedia.org/2018-06-20-Perquisitions-en-cours-a-Bure

    Salut Aujourd’hui mercredi 20/06 depuis 7H, des perquisitions simultanées sont en cours dans plusieurs lieux de Bure et alentours. On essaie de mettre à jour l’article sur vmc.camp pour vous tenir au courant : https://vmc.camp

    #Articles

    / Répression / Contrôle social, Ville / Environnement, #Autres_infos

    #Répression_/_Contrôle_social #Ville_/_Environnement
    https://vmc.camp