city:calais

  • « Regarde ailleurs », pour rendre une humanité au terme « migrant »
    https://www.bastamag.net/Regarde-ailleurs-pour-rendre-une-humanite-au-terme-migrant

    Lutter contre les préjugés, comprendre la politique de dissuasion, montrer le décalage qui existe entre les discours officiels et la réalité du terrain : tels sont les objectifs du documentaire « Regarde ailleurs » de Arthur Levivier. Le documentariste a passé plusieurs mois auprès des exilés, et avec les bénévoles et habitants de Calais. Son film, disponible en anglais et en arabe, s’attache à rendre leur humanité aux migrants, en mettant en avant leur force et leur humour. Un documentaire d’une grande (...)

    ça bouge !

    / #Luttes_sociales, #Atteintes_aux_libertés, #Droits_fondamentaux, #Migrations

    #ça_bouge_ !

  • Lille : rassemblement “pour ne pas oublier” Selom et Matisse, fauchés par un TER en décembre Jeanne Blanquart - france3-regions - 14 Juin 2018
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-rassemblement-ne-pas-oublier-selom-matisse-fauche

    Une cinquantaine de personnes se sont réunies, mercredi soir, sur la Grand’place de Lille pour rendre hommage à Selom et Matisse, morts en décembre après avoir été percutés par un TER, à Fives. Ses proches se mobilisent « pour ne pas oublier » les deux garçons, tandis que l’enquête se poursuit. 

    Ce sont des membres de la famille, des proches, quelques anonymes aussi. Mercredi soir, sur la Grand’Place de Lille, une cinquantaine de personnes se sont réunies « pour ne pas oublier » Selom et Matisse, morts en décembre. 

    Le 15 décembre dernier, les deux garçons et leurs amis Aurélien et Ashraf sont percutés par un TER dans le quartier de Fives. Selom et Matisse ne survivront pas. Une enquête est bien entendue ouverte pour comprendre le drame. 

    La question des responsabilités est posée, notamment celle de la police. L’un des rescapés affirme en effet avoir fui un contrôle de police, lassé de se faire contrôler de manière systématique, explique-t-il. « Tout à coup, la police est venue à 6, matraque à la main », précise Aurélien. « Nous, comme on a l’habitude de se faire frapper par eux, on ne voulait pas se faire frapper. On était obligés de partir. »

    Au départ, le Parquet affirme que « personne n’est venu confirmer l’existence d’un tel contrôle », avant de faire marche arrière quelques jours plus tard. Une brigade de la BST se trouvait en effet sur les lieux, après avoir été appelée pour une « altercation ».

    Aujourd’hui, impossible de savoir où en est l’enquête. Fin mars, l’instruction pour recherches des causes de la mort était toujours ouverte. « Le magistrat instructeur a entendu les deux jeunes survivants en qualité de témoins, ainsi que l’une des parties civiles », précisait alors le Parquet de Lille. 

    Une plainte était également déposée par les deux rescapés pour mise en danger de la vie d’autrui, homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. 

    « On a vampirisé nos enfants »

    « Je n’ai pas envie qu’on les oublie », soufflait jeudi soir la mère de Selom, Peggy Lereste. Autour d’elle, des grandes banderoles réclamant que la justice soit faite. « On a rencontré le juge en mars mais c’est tout. » 

    Elle tient particulièrement à alerter l’opinion publique car « Selom et Matisse n’avaient pas à mourir dans ces circonstances ». « Ils étaient constamment poursuivis par la police, c’était du pur contrôle au faciès. »

    Autre grief : le traitement médiatique de l’accident. « On a vampirisé nos enfants, on a biaisé l’opinion publique en les présentant comme des gamins déscolarisés, alors qu’ils étaient bons, scolarisés et pas du tout connus des services de police et justice », appuie Peggy Lereste. 

    Un jeune homme l’interrompt. Il a lu les articles et tient à lui apporter son soutien. « Bravo pour votre combat » , dit-il timidement avant de partir. Un combat a priori loin d’être fini. 

    #lille #police #violences #guerre-aux-pauvres #répressions #luttes_sociales #droit_au_logement #urbanisme #répression_policière #violence_policière #Lille #Lille_Fives #médias

  • Morts à la suite d’interventions policières - une enquête de Basta Mag
    https://www.bastamag.net/6799

    Les forces de police et de gendarmerie ont pour mission d’assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions. À ce titre, elles disposent du pouvoir de recourir à la force et d’utiliser leurs armes à feu, dans des circonstances précises. Ce pouvoir, conféré par l’Etat, occasionne des morts. Source : Basta !

  • Comment la France a accordé l’asile à l’un des chefs de Daech...
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14954-comment-la-france-a-accorde-l-asile-a-l-un-des-chefs-de-daech

    Français, Françaises, ouvrez les yeux et réagissez, ou vous finirez toutes et tous égorgés comme des moutons.... Ce qui est assez drôle au final....

    f.

    Ahmad H. est passé par la « jungle » de Calais (notre photo) durant l’été 2016 avant de faire sa demande

    d’asile poli­tique à Caen. - Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro

    Haut cadre de l’EI, Ahmad H. a obtenu l’an dernier le statut de réfugié. Il est soupçonné de crimes contre l’humanité.

    Comment l’Irakien Ahmad H. a-t-il pu obtenir l’asile politique en France ? Accusé par son pays d’être un membre de l’État islamique ayant perpétré des crimes de guerre, cet homme, comme l’a révélé TF1, a obtenu en juin 2017 le statut de réfugié politique en France, avant d’être placé sous surveillance par la DGSI. Mis en (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Non à la fermeture du centre d’accueil d’Allex !
    https://grenoble.indymedia.org/2018-06-08-Non-a-la-fermeture-du-centre-d

    En octobre 2016, suite au démantèlement du camp de Calais, les premières personnes en demande d’asile arrivaient au Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO) d’Allex. La mobilisation des personnes favorables à l’accueil permit de dépasser les oppositions exacerbées par le FN et les groupuscules d’extrême droite. Elle engendra de nombreuses activités autour du CAO : cours de français, repas partagés, sorties sportives ou culturelles, jardinage, aide à l’insertion avec recherche de logement et d’emploi une (...)

    #Agenda

    https://blogs.mediapart.fr/nordy-granger/blog/050618/lettre-ouverte-toutes-les-personnes-solidaires-des-exile-e-s
    https://www.change.org/p/pr%C3%A9fet-de-la-dr%C3%B4me-non-%C3%A0-la-fermeture-du-centre-d-accueil-d-a

  • Paris, quelle ville-monde ?
    par Michel Agier
    | AOC media - Analyse Opinion Critique
    https://aoc.media/opinion/2018/05/31/paris-ville-monde

    Paris, par son histoire, sa démographie et sa géographie, est tout à la fois une ville frontière, une ville refuge et une ville carrefour. C’est avec Calais et Vintimille (deux villes littéralement frontalières) l’un des trois véritables points de cristallisation d’une « crise » (le terme resterait à préciser) régulièrement déclenchée par un goulet d’étranglement dans la gestion des passages des migrants en France : ce sont, à des degrés divers, des hypertrophies de frontière, sans que les projets des migrants puissent être considérés comme établis, sûrs et définitifs.

    [...]

    Sur le versant « global », quelle ville-monde est Paris ? Pour l’heure, le « monde » auquel la ville se relie avec beaucoup d’attention est celui des touristes et les démarches sont nombreuses pour accueillir toujours plus de touristes, quitte à faire de Paris un spectacle vendant son décor en noir et blanc, vendant ou louant des appartements sur ce décor de carte postale. C’est la « gentrification » globale et bien au-delà, la fictionnalisation de Paris-vitrine pour le monde.

    La situation illustrée par ce énième démantèlement de campements de migrants à Paris peut donc se lire comme un défi posé à la Ville de Paris sous la forme d’un « jeu d’échelles ». Si elle ne veut pas être perdante dans ce face-à-face lamentable avec le gouvernement dont elle ne cesse de s’alimenter puis d’essayer de se déprendre, il lui faut monter d’un cran ou deux dans l’échelle de la grandeur pour atteindre celle d’une ville-monde, dialoguer avec les maires de Barcelone, Londres, New York, Amsterdam ou Sao Paulo, plutôt qu’avec Gérard Collomb. D’autres modèles existent, villes-refuges, villes accueillantes, villes-sanctuaires, qui forment des bases réalistes à partir desquelles s’élaborent des politiques d’accueil et de logement adaptée aux conditions actuelles et à venir de la mobilité internationale populaire.

    #Paris #frontières #migrants #refuge

  • Une petite fille de deux ans est décédée jeudi en #Belgique, alors qu’elle se trouvait dans une camionnette transportant des migrants, prise en chasse par la police belge. L’annonce de son décès a provoqué des remous en France, à #Grande-Synthe, où une partie de sa famille est actuellement hébergée dans un gymnase.
    https://www.ouest-france.fr/europe/belgique/belgique-une-fillette-kurde-decede-lors-d-une-course-poursuite-avec-la-
    http://www.obspol.be/index.php
    https://seenthis.net/messages/570161
    #violences_policières

    • Course-poursuite sur l’E42 : la fillette kurde a été tuée par une balle perdue
      https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_course-poursuite-sur-l-e42-la-fillette-kurde-a-ete-tuee-par-une-balle-pe

      Contrairement à ce qu’affirmait le parquet ce jeudi, c’est bien une balle, probablement tirée par un policier, qui a causé la mort d’une fillette kurde de 2 ans, ce jeudi matin, lors d’une course-poursuite qui s’est achevée à Maisières, près de Mons.
      . . . . . .
      Sauf que l’autopsie du corps de l’enfant est venue contredire tout cela. Le médecin légiste a bien relevé une blessure par balle, au niveau de la joue. Une balle qui vient plus que probablement d’un tir de la police de la route, pour tenter d’empêcher la fuite des migrants. Après avoir dû revenir complètement sur sa première communication, la justice montoise se veut cependant prudente, et la juge d’instruction veut attendre les rapports balistiques complets avant de se prononcer.

      #vomir

    • Et dans la série : « on prend les gens pour des cons », la police et la justice belges n’ont rien à envier à la France.
      http://www.liberation.fr/france/2018/05/18/mort-d-une-fillette-kurde-en-belgique-un-tir-confirme-mais-des-circonstan

      Lors d’une conférence de presse vendredi, le premier substitut du procureur du Roi est revenu sur de précédentes déclarations qui réfutaient l’hypothèse d’une mort par balle pour cette très jeune migrante.

      La fillette kurde d’Irak, morte mercredi lors d’une interception de la police belge, a été tuée par une balle. Tout le contraire de ce qu’affirmait catégoriquement le parquet belge jeudi. Lors de la conférence de presse, tenue ce vendredi après-midi au palais de justice de Tournai, Frédéric Bariseau, premier substitut du procureur du Roi, a confirmé l’information donnée par la RTBF le matin même. Un tir policier ? « Je reste très prudent sur l’origine de la balle », a-t-il indiqué. Il est aussi resté flou sur les conditions de l’intervention policière, à l’issue d’une course-poursuite de près d’une heure, entre Namur et Mons, distants de 70 kilomètres. Une course-poursuite à allure modérée : la camionnette, surchargée, avec 30 personnes à bord dont l’enfant, ne roulait qu’à 90 km/h.

      « Vol-cargo »

      La fillette venait tout juste d’avoir deux ans, était hébergée avec sa famille dans un gymnase de Grande-Synthe, près de Dunkerque (Nord), selon la préfecture de région. Mercredi soir, comme tant d’autres soirs, une camionnette a embarqué des migrants candidats au passage en Angleterre. Avec l’intensification des contrôles près des ports de Dunkerque et de Calais, la pratique des navettes est devenue habituelle : les passeurs emmènent leurs clients sur un parking lointain, où un routier complice les attend pour ensuite passer la frontière. Ce qui explique sans doute que la camionnette ait été repérée par la police belge sur un parking autoroutier près de Namur, à 230 km du littoral.

      Frédéric Bariseau détaille : « Les policiers ont vu lors d’un contrôle que les plaques [d’immatriculation] n’étaient pas officielles. Ils ont pensé à un vol-cargo. » La pratique consiste à transférer la cargaison d’un camion dans une fourgonnette pendant la nuit, avant de prendre la tangente. Les policiers décident de contrôler, le véhicule redémarre. Ils demandent du renfort. Le substitut : « Ils voulaient l’interpeller de manière douce. » Mais le conducteur ne se laisse pas faire, tente de provoquer un accident pour obliger les policiers à s’arrêter. Frédéric Bariseau refuse en revanche d’infirmer ou de confirmer le fait qu’un des occupants aurait exhibé la fillette à la fenêtre. Un point important : les policiers avaient-ils conscience de poursuivre une camionnette chargée de migrants ? Selon Bariseau, les vitres arrière étaient opaques et la camionnette, sans fenêtres latérales.

      Scénario détaillé

      Les policiers décident alors de tendre une souricière. Ils réquisitionnent un camion, pour boucher la sortie d’un parking autoroutier, au niveau de Maisières, dans la banlieue de Mons. Des voitures de police encerclent le véhicule et l’obligent à prendre la bretelle d’accès. « La camionnette va aller mourir doucement contre un camion sur le parking », raconte le substitut du procureur. Quand les policiers arrivent, il n’y a personne à la place du conducteur. S’est-il enfui ? « C’est une pratique des passeurs, mettre le véhicule au point mort, et passer à l’arrière pour se faire passer pour un migrant », précise Frédéric Bariseau. Des portes arrière ouvertes, sortent 26 adultes et quatre enfants, dont la fillette grièvement blessée. Elle mourra dans l’ambulance. Dans ce scénario détaillé par Frédéric Bariseau, les coups de feu n’existent pas. Quand sont-ils intervenus ? Le substitut se réfugie derrière le secret de l’instruction.
      Stéphanie Maurice envoyée spéciale à Tournai

    • La petite Mawda est la 6e personne connue morte à la frontière britannique depuis janvier 2018.

      Sont morts également cette année à cause de la frontière britannique et de ceux qui la tiennent :

      Le mercredi 28 mars, : Un jeune mineur érythréen de 16 ans, transféré à l’hôpital de Lille après avoir été renversé sur la rocade portuaire le vendredi 23 mars 2018.

      Le 21 mars 2018 : M., un jeune homme de 22 ans, coincé entre deux containers au port de Zeebruges, en Belgique.

      Le 17 mars 2018 : Un jeune homme afghan de 25 ans, poignardé à Calais.

      Le 30 janvier 2018 : Mohamed Ahmed, venu d’Oromia, percuté sur la E40 près de Jabbeke en Belgique alors que la police le pourchassait.

      Le 8 janvier 2018 : S., un jeune érythréen, percuté sur la voie rapide à côté de Marck, dans le Pas-de-Calais.

      https://passeursdhospitalites.wordpress.com/2018/05/21/chasse-aux-migrant-e-s-mort-dune-enfant
      https://seenthis.net/messages/695125

  • Selom, Matisse, Fives : Un maximum de bruit - Témoignages
    http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/1002-selom-matisse-fives-un-maximum-de-bruit-temoignages

    Ce témoignage a été enregistré le 6 avril 2018 dans un bistro de Fives. Pour l’écouter : cliquez-ici / Ou écoutez Radio Campus ce jour, mardi 15 mai, à 14 heures. Il est consacré aux circonstances de l’accident du TER qui a coûté la vie à deux personnes En décembre dernier dans le quartier de Lille Fives. Rappelons brièvement les faits : le 15 déc., en début de soirée, quatre amis, Selom, Matisse, Aurélien et Ashraf se trouvent à l’entrée de la cité Saint Maurice à Fives. Vers 21 h. une patrouille de la BST (brigade spécialisée de terrain) débarque, matraques à la main. Face à l’arrivée des condés, les jeunes prennent la fuite, escaladent un mur donnant sur les voies, et se font happés directement par un train sur la ligne Lille Calais Dunkerque. Sélom, 20 ans, et Matisse, 18 ans, vont succomber à leurs blessures, (...)

    #En_vedette #Répressions

  • Paroles à la barre : 2/4

    Procès 8 juillet (2009-2018)

    Par le collectif 8 juillet-Se défendre de la police

    « Prendre la mesure de la banalisation de ces armes »

    Aline Dallière, Acat France (Action des chrétiens
    pour l’abolition de la torture)

    +

    « La situation à Calais présente toutes les pratiques abjectes de la police française »

    Luce, La Cabane juridique à Calais,
    association pour l’accès aux droits des exilé·es

    http://jefklak.org/paroles-a-la-barre-2-4

    J’ai pu avoir de brefs échanges avec certains membres des forces de l’ordre, notamment lors de contrôles d’identité à l’entrée du camp. Beaucoup rappellent qu’ils font ça pour nourrir leur famille, qu’ils sont de bons pères, etc. Je n’en doute pas d’ailleurs, mais ça ne nous intéresse absolument pas ici et n’excuse en rien leurs actes. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils éprouvent le besoin de rappeler qu’ils sont des gens bien, et que s’ils agissent de la sorte face aux migrant·es, c’est bien parce que la situation l’impose ou que ces personnes l’ont mérité. Lorsqu’on lit les compte-rendus des inter-syndicales, notamment sur le site internet de l’UNSA-Police, on se rend compte de l’application qu’ils mettent à construire une menace, une vision des migrant·es des bidonvilles, qui les assimile à des individus armés jusqu’aux dents. Alors que les seules armes que j’ai pu constater du côté des migrant·es, ce sont quelques pierres face à des hommes en armures et armés de lanceurs de balles de défense, de lance-grenades, de tasers, de matraques et de tonfas. C’est assez édifiant que les policiers craignent pour leur sécurité et pour leur santé, car ils ont peur d’attraper la gale au contact des migrant·es… Lorsque je lis ça, j’ai envie de les rassurer : les seuls contacts qu’ils ont avec les exilé·es se font par l’intermédiaire d’un tonfa ou d’une semelle de chaussure. Ils peuvent être tranquilles, ils ne vont pas attraper de maladie !

  • CLX : Lille, Forum des associations et du Bénévolat 2018
    https://www.facebook.com/events/201654893972727

    L’association Club Linux Nord-Pas de Calais participera au forump des associations de Lille.

    Cette année, la MDA voit plus grand ! Plus de 150 stands associatifs seront mis en place pour le Forum des associations et du Bénévolat. Dans cette démarche de proximité, les citoyens ont la possibilité de découvrir des associations de tout horizon et potentiellement choisir de devenir bénévole dans l’une d’entre elles.

    Cette manifestation est un formidable outil de communication pour mettre en valeur le large panel associatif qui existe à Lille, Hellemmes et Lomme.

     ? Nous vous donnons donc rendez-vous Samedi 2 juin, de 10h à 20h au Palais Rameau !

  • Le lobby de la pêche électrique repasse à l’offensive
    https://reporterre.net/Le-lobby-de-la-peche-electrique-repasse-a-l-offensive


    Je ne comprends même pas qu’on appelle cela de la pêche

    La pratique de la #pêche_électrique néerlandaise est très contestée par les pêcheurs français du Nord pour ses conséquences néfastes sur les écosystèmes marins : « Cette pêche tue tous les juvéniles. Les témoignages des bateaux français qui pêchent dans les mêmes eaux que les bateaux néerlandais entre 3 et 20 nautiques nous disent tous la même chose : il n’y a plus de petits poissons dans les eaux de la mer de Nord », témoignait le pêcheur et président du Comité des pêches du Nord-Pas de Calais/Picardie, Olivier Leprêtre, en 2014.

    Même si le manque d’études sur le sujet rend difficile toute appréciation de cette question du renouvellement des ressources, pour le directeur scientifique de l’association Bloom, « ça tombe sous le sens. En envoyant des décharges électriques dans les #fonds_marins, on électrocute forcément des larves ou des femelles pleines, et ça ne peut pas ne pas avoir d’incidences sur la reproduction. Cette technique de pêche va accélérer l’#épuisement des stocks de poissons. » Pourquoi des études scientifiques ne sont-elles pas lancées ? « Pour la Commission européenne, il n’y a pas besoin de recherches supplémentaires, poursuit le scientifique. Pour elle, la pêche électrique est sélective puisqu’elle ne vise que certains poissons, ceux qui ont une certaine taille et sont orientés d’une certaine façon. »

  • London-bound migrant ’solidarity’ march leaves Italian border town

    A “solidarity” march in support of migrants left the Italian border town of Ventimiglia on Monday, marking the start of a 1,400 kilometre journey across France to the northern port city of Calais and then on to London.

    http://scd.france24.com/en/files/imagecache/france24_large_652_338/article/image/marche-solidaire-300418.jpeg
    http://www.france24.com/en/20180430-migrant-solidarity-march-leaves-italy-ventimiglia-calais-france-l
    #marche #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #solidarité #Vintimille #Calais

  • Une « marche solidaire » aux migrants partira fin avril de Vintimille pour Calais
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/04/24/une-marche-solidaire-aux-migrants-partira-fin-avril-de-vintimille-pour-calai

    Elle part aujourd’hui

    De Vintimille à Calais, 1 400 kilomètres et soixante étapes. Une « #marche citoyenne et solidaire » s’élancera le 30 avril de la frontière franco-italienne pour rejoindre la frontière franco-britannique, afin de plaider « pour un véritable accueil, contre le blocage des frontières et contre le délit de solidarité », a annoncé, mardi 24 avril, François Guennoc, président de L’Auberge des migrants.

    suivre sur l’oiseau bleu
    https://twitter.com/hashtag/MarcheSolidaire?src=hash&lang=fr

    #marche_solidaire #migration #solidarité #asile #immigration

  • De l’expulsion de la “jungle” de #Calais en octobre 2016 jusqu’à la situation sur place un an plus tard, Arthur a partagé des moments de vie avec des hommes et des femmes d’origine soudanaise, afghane, éthiopienne, érythréenne et des habitants de Calais. C’est avec un regard citoyen qu’il a filmé ce que la plupart des médias ne montrent pas : les #violences_policières, les injustices, les mises en scène médiatiques, mais aussi la force et l’humour des exilés. Plus qu’un #film sur Calais, Regarde Ailleurs dénonce ce qu’il se passe aujourd’hui dans de nombreuses villes de France et remet en question l’État de droit.
    https://filmregardeailleurs.com


    source : https://www.humanite.fr/documentaire-calais-hors-cadre-654488

    https://filmregardeailleurs.com/photos

  • La #jungle de #Calais, « un lieu où l’on pouvait réinventer sa vie »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180418/la-jungle-de-calais-un-lieu-ou-l-pouvait-reinventer-sa-vie

    © Mediapart Rencontre avec Nicolas Klotz et Élisabeth Perceval, réalisateurs du documentaire L’héroïque lande, la frontière brûle, en salles depuis le 11 avril, qui porte un regard rare et précieux sur la ville monde, la ville du futur, qu’était la jungle de Calais.

    #France #migrants #réfugiés

  • Livre | De Lesbos à Calais : comment l’Europe fabrique des camps
    https://asile.ch/2018/04/17/livre-de-lesbos-a-calais-leurope-fabrique-camps

    De Lesbos à Calais une myriade de lieux de mise à l’écart émaille les parcours des migrants. Entre bidonvilles, campements, centres de rétention et hotspots, l’encampement transforme les frontières en des espaces de vie et de mise en attente. Le retour des camps en Europe marque un tournant, et nous alerte sur une crise de […]

  • Migrants : un nouveau campement s’est installé Porte de la Villette
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14763-migrants-un-nouveau-campement-s-est-installe-porte-de-la-villette

    Il ne faut pas les disperser, il faut les expulser, et pourquoi pas vers les Etats-Unis ???? (Retour à l’envoyeur....)

    Alors que le projet de loi asile et immigration doit être examiné en début de semaine, à Paris, un nouveau campement de quelque 1 500 migrants s’est installé à la Porte de la Villette, à Paris.

    En contrebas du périphérique parisien, chaque jour, une nouvelle tente se dresse. En à peine un mois, 1 400 migrants sont venus s’installer ici, Porte de la Villette, dans le nord de Paris. Certains viennent d’Italie, d’autres ont été expulsés de Calais. Les conditions de vie sont rudimentaires. "C’est très difficile de dormir, de manger, la douche. Tout est difficile, compliqué même", explique à France 2 l’un d’entre eux. "C’est la honte (...)

  • La frontière est mobile : la preuve par Dublin et l’Irlande

    La frontière est une donnée mouvante : pour le migrant « #dubliné », qui sera renvoyé dans le premier pays atteint en Europe, ou pour l’Irlande elle-même qui pourrait, Brexit oblige, voir se poser de nouveau la question de sa limite avec le Royaume-Uni.

    La frontière est simultanément différenciée et sélective. Elle peut être #barrière au franchissement et à l’accueil de certains, perçus comme indésirables, et ouverte au franchissement pour d’autres, exemptés de contrôles et toujours bienvenus ; elle peut être ouverte aux flux de marchandises et de capitaux, en les attirant même par des différentiels savamment promus, et fermée à ceux de la migration et du refuge.

    On nous la présente volontiers comme nécessaire, pas seulement comme moyen d’un projet collectif et de l’établissement d’une juridiction, mais comme une condition de l’être au monde pour une collectivité. La métaphore de la #peau ou de la #membrane est ainsi couramment utilisée et admise, y compris dans une rhétorique qui se veut positive, humaniste et réaliste. La peau ou la membrane est la condition de l’être au monde du #corps vivant, lui permettant de se délimiter par une enveloppe, mais aussi de percevoir, d’interagir et d’échanger, tout en restant cohérente en tant qu’organisme. Très bien, mais qu’est-ce que cette métaphore basée sur l’unité et l’indivisibilité intrinsèque du corps ou de la cellule a à voir avec un groupe humain ? Rien ! Le groupe humain, la communauté, la collectivité est par définition construite. Si elle définit une #identité, elle n’en épuise jamais les possibilités d’#appartenance des êtres qui la constituent et qui peuvent être simultanément membres d’autres groupes. En ce sens, elle peut cohabiter avec d’autres identités qui la transcendent, elle peut aussi évoluer vers d’autres regroupements construits ou choisis, plus grands, plus petits, autres. Elle peut aussi, et doit même si elle veut rester dynamique et dans le monde, toujours s’ouvrir, échanger et accueillir. Si la frontière est donc évolutive par nature, elle n’est pas vivante, car elle ne peut être essentialisée ni érigée en principe unique d’#appartenance, pas plus que la collectivité ou la communauté, dont elle n’est qu’une modalité pratique d’existence à un moment donné, dans un contexte donné. La frontière est ainsi variable et évolutive, elle est une modalité politique matérielle d’un projet, d’une intention et d’un #récit_collectif. Mais voilà qu’encore un autre aspect de sa nature contemporaine apparaît au grand jour avec deux événements qui nous viennent tous deux d’#Irlande. C’est-à-dire des confins nationaux qui ont réussi leur arrimage dans un projet européen qui les englobe, projet qui a aujourd’hui ses propres frontières, celles-ci passant justement par l’Irlande.

    Le règlement européen dit de Dublin (en fait, une suite d’accords et de conventions du même nom qui font système) introduit une innovation majeure dans le traitement de la migration extra-européenne et des demandes d’asile. Le premier pays officiellement atteint est celui dont relève le ou la réfugié(e) pour l’examen de sa demande d’accueil ou de permis de séjour. Autrement dit, le franchissement d’autres #frontières_internes à l’Europe ne garantit nullement la possibilité de voir sa demande considérée là où on se trouve dans un territoire que l’on a gagné. Pour les migrants qui ne disposent pas de visa même temporaire leur permettant d’arriver par un aéroport, la frontière se trouve avec les technologies biométriques sur le bout de leurs doigts ou inscrite dans leur iris, traces qui les ramèneront là où ils ont été enregistrés, quelles que soient les frontières franchies ultérieurement. Fini le mythique franchissement, même illégal d’une frontière qui fait que l’on relève d’une autre juridiction. Fini le pied de nez aux forces de l’ordre poursuivantes que l’on sème définitivement en atteignant l’autre côté. Fini le sentiment de nouvelles possibilités, même provisoire, que son franchissement procure, fini l’accès même temporaire à une juridiction, un système, une société rêvée et désirée. Elle n’est plus de l’autre côté de sa propre frontière, elle est inaccessible, car la frontière est ailleurs. La frontière est là où vous étiez lorsque vous en avez franchi une autre. Elle est aussi inscrite dans votre corps en connexion avec une base de données. Elle est mobile et ubiquiste.

    Elle l’est d’autant plus que le système de Dublin s’inscrit dans un dispositif plus large encore. Un dispositif qui repousse les frontières de l’Union au-delà et en deçà de son territoire. Au #Niger aujourd’hui même, le ministre de l’Intérieur français se félicite de voir désormais des routes migratoires vers l’Europe coupées. C’est que la sous-traitance officielle du #filtrage ou de la #rétention migratoire aux voisins que sont le #Maroc, la #Libye ou la #Turquie se doit d’être toujours plus repoussée vers l’amont des #routes_migratoires, vers l’extérieur de l’Union. La frontière mobile de l’Europe est dans le #Sahara aussi. Mais la frontière apparaît au même moment là ou on ne l’attendait pas dans la #mer_Egée, entre les « #hotspots » de la zone grise des #îles grecques qui ourlent la côte turque, îles devenues zone frontalière avec une nouvelle frontière qui les séparent du reste de l’Europe. On est loin de Dublin, certes, à l’autre bout de l’Union exactement, mais c’est bien le système du même nom qui s’y déploie.

    Mais voilà aussi l’Irlande rattrapée, cette fois indirectement (avec les frasques du Royaume-Uni avec lequel l’île est partagée) mais concrètement par la mobilité de la frontière. Un #Brexit improbable destiné à rassurer en renforçant et reconstruisant des frontières, des vraies, des fixes déboucherait-il lui aussi sur la frontière mobile ? A priori, c’est simple, on sort de l’Europe et on récupère ses frontières, intégralement, les siennes chez soi ! Oui, mais lesquelles ? Celles que l’on a projetées à Calais ? Non, sûrement pas ! Celles que l’on a projetées à Gibraltar ? Ah non ! surtout pas. Mais celles qui incluent notre Irlande du Nord, ça oui. Pas si vite ! les accords inter-irlandais, ceux si précieux pour la paix dans notre province, prévoient autre chose, ils prévoient la frontière ouverte. Alors la frontière en deçà de notre #Irlande_du_Nord, nous séparant d’elle ? Ah ! sûrement pas. Soit, mais il ne reste alors que la frontière… mobile, celle qu’on ne voulait plus !

    La frontière est mobile, qu’on se le dise ! Qu’on le dise surtout aux populistes qui la vendent comme fantasme d’une réalité intemporelle et comme rempart à toutes les peurs ! Les réfugiés eux le savent déjà, à leurs dépens.

    http://www.liberation.fr/debats/2018/04/08/la-frontiere-est-mobile-la-preuve-par-dublin-et-l-irlande_1641946
    #frontières #frontière_mobile #asile #migrations #réfugiés #Dublin #Règlement_Dublin #frontière_ouverte #frontière_fermée #biométrie

  • Forces de l’ordre liées à l’#ultra-droite violente : la #DGSI s’inquiète - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090418/forces-de-l-ordre-liees-l-ultra-droite-violente-la-dgsi-s-inquiete

    Les #services de renseignement s’inquiètent de la proportion grandissante de membres des forces de sécurité ayant rejoint des #groupuscules_d'autodéfense. Parmi les « objectifs de la DGSI » suivis pour leurs liens avec « l’extrême droite violente », on recense une cinquantaine de policiers, gendarmes et militaires. Les autorités de tutelle ont été alertées à l’automne dernier.

    Ces derniers jours, des membres de cette mouvance se sont manifestés en commettant des exactions à l’intérieur des facultés, que ce soit à Montpellier (ici et là), à Lille, à Angers, à Strasbourg, ou encore au lycée autogéré de Paris. Mais ce n’est pas cette branche-là de l’ultra-droite qui inquiète le plus les services. D’après nos informations, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a récemment souligné la proportion grandissante de militaires ou de membres des forces de l’ordre ayant intégré des groupuscules d’autodéfense nés dans la foulée des attentats. Comme nous l’ont confirmé plusieurs sources, une cinquantaine d’objectifs de la DGSI sont… des fonctionnaires, membres des services de sécurité, en activité ou à la retraite.

    À telle enseigne que les services de renseignement ont dû sensibiliser à ce sujet plusieurs administrations. Parmi lesquelles les différents corps d’armée, la police, la gendarmerie, les douanes ainsi que l’administration pénitentiaire. Cela afin d’améliorer l’échange d’informations sur les fonctionnaires suspects mais aussi afin de prévenir le recrutement de tout nouveau policier ou militaire déjà recensé comme figurant dans cette mouvance. L’« entrisme » de « l’extrême droite violente » au sein des forces de sécurité préoccupe la DGSI, les Renseignements territoriaux (RT) et la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris.

    Selon une source, certains membres des forces de l’ordre seraient même sollicités pour accéder aux informations confidentielles que recèlent les fichiers de police et de gendarmerie.

    Au premier rang de ces groupuscules de défense civile, Les Volontaires pour la France (VPF), apparus au lendemain du 13-Novembre et ayant pour objectifs de « défendre l’identité française » et de « combattre l’islamisation du pays ». Sur les quelque 200 militants disséminés en France, les VPF comptent une cinquantaine de militaires et de membres des forces de l’ordre à la retraite. Contacté, le groupuscule revendique « près de 800 membres, parmi lesquels de nombreux militaires en retraite dont un certain nombre d’officiers supérieurs et de généraux ».

    Antoine Martinez, l’un des co-présidents de ce groupe désormais constitué en association, est d’ailleurs un ancien général de l’armée de l’air, « spécialiste du renseignement » autoproclamé, et président du comité de soutien au général à la retraite Christian Piquemal qui avait, en février 2016, défrayé la chronique en s’impliquant dans une manifestation non autorisée contre la politique migratoire. L’ancien parachutiste et ex-commandant de la Légion étrangère avait été relaxé par la justice mais radié des cadres de l’armée.

    Le second co-président des VPF, l’ancien député européen (#FN) Yvan Blot, revendique, lui, dans sa biographie être un « ancien haut fonctionnaire au ministère de l’intérieur en charge des affaires de terrorisme ». Il serait désormais, selon la réponse des VPF adressée à Mediapart, « aujourd’hui conseiller du Club Valdaï, proche du Kremlin ».

    Rencontré, un ponte de la lutte antiterroriste confirme : « L’ultra-droite se structure de façon assez inquiétante. Et c’est vrai que l’on retrouve beaucoup de militaires ou d’anciens militaires. En revanche, au sein des forces de l’ordre, ce n’est pas flagrant », tempère ce haut gradé… des forces de l’ordre. « Les dangers sont en province et non à Paris. Ce sont souvent des militaires de retour de mission en Afghanistan ou en Irak, complète un ancien des services. Ils rentrent traumatisés, il faut les surveiller pour ne pas qu’ils continuent leur combat individuel. Certains créent des groupes sur les réseaux sociaux, ou se radicalisent à travers eux, d’autres peuvent passer à l’action. »

    • Tout à fait caractéristique d’un régime proto-fasciste. Toutes les conditions se mettent en place pour l’affrontement qui s’annonce et Macron est le dirigeant adéquat pour permettre d’arriver au stade supérieur vu l’énième aggravation de la violence des rapports sociaux qu’il facilite.
      @ant1 C’est possible d’avoir un copier coller de l’article en entier ?

    • @ninachani
      es services de renseignement ont alerté à l’automne leurs autorités de tutelle. Atone depuis le démantèlement du groupe skinhead « Troisième Voie », dont des sympathisants avaient tué en 2013 le militant d’extrême gauche Clément Méric, la mouvance dite de l’ultra-droite est de retour et, estiment les services, le risque de la voir passer à l’action violente est « évalué à la hausse pour la période à venir » selon les uns, « demeure élevé » selon les autres.

      Ces derniers jours, des membres de cette mouvance se sont manifestés en commettant des exactions à l’intérieur des facultés, que ce soit à Montpellier (ici et là), à Lille, à Angers, à Strasbourg, ou encore au lycée autogéré de Paris. Mais ce n’est pas cette branche-là de l’ultra-droite qui inquiète le plus les services. D’après nos informations, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a récemment souligné la proportion grandissante de militaires ou de membres des forces de l’ordre ayant intégré des groupuscules d’autodéfense nés dans la foulée des attentats. Comme nous l’ont confirmé plusieurs sources, une cinquantaine d’objectifs de la DGSI sont… des fonctionnaires, membres des services de sécurité, en activité ou à la retraite.

      À telle enseigne que les services de renseignement ont dû sensibiliser à ce sujet plusieurs administrations. Parmi lesquelles les différents corps d’armée, la police, la gendarmerie, les douanes ainsi que l’administration pénitentiaire. Cela afin d’améliorer l’échange d’informations sur les fonctionnaires suspects mais aussi afin de prévenir le recrutement de tout nouveau policier ou militaire déjà recensé comme figurant dans cette mouvance. L’« entrisme » de « l’extrême droite violente » au sein des forces de sécurité préoccupe la DGSI, les Renseignements territoriaux (RT) et la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris.

      Capture d’écran du manifeste des réseaux Rémora. © DR
      Capture d’écran du manifeste des réseaux Rémora. © DR
      Depuis 2015 et le début de la vague d’attentats qui ensanglantent la France, plusieurs groupuscules affiliés à l’extrême droite radicale se sont constitués dans le but de lutter contre « le péril islamique » et de se substituer à un État défaillant, en se préparant à recourir à la violence dans la perspective d’une guerre civile. « Même s’ils restent embryonnaires, ils claironnent leur volonté de riposter et nous suivons cela de très près », concède un autre haut gradé des services de renseignement.

      Déjà en mai 2016, Patrick Calvar, le patron d’alors de la DGSI, avait tiré la sonnette d’alarme lors d’une audition devant la commission de la défense nationale et des forces armées à l’Assemblée nationale : « Les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation […]. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires. » Ce que n’avait alors pas encore perçu son service, c’est l’influence grandissante de certains de leurs propres collègues au sein des groupuscules.

      Car, dans ce contexte de conflit larvé, ces milices qui ne disent pas leur nom draguent les membres de services de sécurité, construisent leurs discours à leur attention, veillent à valoriser chaque nouvelle recrue issue des rangs de la police, de la gendarmerie ou de l’armée. Des professionnels recherchés à la fois pour leur savoir-faire en matière de maintien de l’ordre et d’opérations coups-de-poing ainsi que pour leurs réseaux. Selon une source, certains membres des forces de l’ordre seraient même sollicités pour accéder aux informations confidentielles que recèlent les fichiers de police et de gendarmerie.

      Au premier rang de ces groupuscules de défense civile, Les Volontaires pour la France (VPF), apparus au lendemain du 13-Novembre et ayant pour objectifs de « défendre l’identité française » et de « combattre l’islamisation du pays ». Sur les quelque 200 militants disséminés en France, les VPF comptent une cinquantaine de militaires et de membres des forces de l’ordre à la retraite. Contacté, le groupuscule revendique « près de 800 membres, parmi lesquels de nombreux militaires en retraite dont un certain nombre d’officiers supérieurs et de généraux ».

      Antoine Martinez, l’un des co-présidents de ce groupe désormais constitué en association, est d’ailleurs un ancien général de l’armée de l’air, « spécialiste du renseignement » autoproclamé, et président du comité de soutien au général à la retraite Christian Piquemal qui avait, en février 2016, défrayé la chronique en s’impliquant dans une manifestation non autorisée contre la politique migratoire. L’ancien parachutiste et ex-commandant de la Légion étrangère avait été relaxé par la justice mais radié des cadres de l’armée.

      Le second co-président des VPF, l’ancien député européen (FN) Yvan Blot, revendique, lui, dans sa biographie être un « ancien haut fonctionnaire au ministère de l’intérieur en charge des affaires de terrorisme ». Il serait désormais, selon la réponse des VPF adressée à Mediapart, « aujourd’hui conseiller du Club Valdaï, proche du Kremlin ». Sur le site des VPF, on peut lire que « les Volontaires peuvent se former, s’instruire, s’entraîner grâce à des journées, des week-ends ou des séminaires de formation organisés par les cadres de l’organisation et animés par des spécialistes dans tous les domaines ». Toujours dans le mail à Mediapart, les VPF assurent n’être « en aucun cas une milice », ni être « affiliés ou associés à aucun parti politique ». « Nous sommes des pères et des mères de famille lucides et précautionneux, conscients des dangers et de l’utopie du vivre ensemble avec un islam conquérant, pour les avoir déjà vécus sur des théâtres d’opérations extérieures (Liban, Kosovo...) », conclut l’association dans sa réponse.

      Sur le site internet des Volontaires pour la France (VPF).
      Sur le site internet des Volontaires pour la France (VPF).
      À la tête des réseaux Rémora, on retrouve... un ancien inspecteur des renseignements généraux (RG). Âgé de 68 ans, passé par le Bloc identitaire puis le Front national, le militant Luc Sommeyre appelle, sur internet, « la société civile tout entière » à anticiper « la désespérance prévisible de nos Soldats, de nos Gendarmes et de nos Policiers », faute d’être en nombre suffisant pour répondre à des « attentats multiples et coordonnés par Daesh ». Pour ce faire, il invite les « patriotes » à constituer quinze cellules, composées « à l’idéal » de quatre à sept personnes, réparties sur l’ensemble du territoire afin d’« apporter leur connaissance parfaite du terrain et leur soutien aux unités de l’armée, de la gendarmerie et de la police qui pourraient être amenées à intervenir hors de leurs bases naturelles » en cas d’attaques des « islamo-terroristes ».

      Il s’agit de collecter du renseignement opérationnel, comme identifier « l’emplacement des stocks de nourriture et d’eau potable, […] des transformateurs électriques et autres sources d’approvisionnement énergétique » mais aussi localiser « les centres de réunion des individus qui se déclarent ouvertement ennemis de notre Patrie, comme les mosquées salafistes », dénombrer et identifier « les personnes physiques qui manifestent une hostilité ouverte ou larvée à l’encontre de notre Pays et des nôtres ». En clair, procéder à un fichage d’individus et de lieux de culte, autant de procédés qui ne doivent pas tout à fait correspondre avec le « respect absolu de la loi républicaine » affiché en capitales sur le site qui héberge le manifeste fondateur des réseaux Rémora. Une douzaine de cellules seraient néanmoins constituées, remplissant leurs missions « avec sérieux et discrétion ». Luc Sommeyre revendique « plusieurs centaines de femmes et d’hommes répartis sur l’ensemble du territoire national et en Europe ».

      Apparus en Finlande en 2015, les Soldats d’Odin – du nom du roi des dieux dans la mythologie nordique – proposent, eux, des patrouilles de rue afin de lutter contre les migrants et la délinquance que ceux-ci sont supposés occasionner. Un an plus tard, ce mouvement scandinave a le droit à sa déclinaison française avec les « Soldats d’Odin Breizh », basés dans le Finistère. Ils auraient également essaimé à Bordeaux et dans le nord de la France.

      Photo postée sur la page Facebook des Soldats d’Odin avec la légende suivante : « AG 2018 soldats d’Odin officiel France ».
      Photo postée sur la page Facebook des Soldats d’Odin avec la légende suivante : « AG 2018 soldats d’Odin officiel France ».

      « On ignore tout du facho des champs »

      La réédition du livre de Piero San Giorgio.
      La réédition du livre de Piero San Giorgio.
      À l’origine de cette régénérescence : Piero San Giorgio, un officier de réserve suisse dont le best-seller Survivre à l’effondrement économique, réédité en « édition de combat », se revendique « manuel de survie ». L’écrivain, qui a donné des conférences avec Alain Soral, prédit un état de guerre généralisé d’ici à 2025 et propose de développer des zones rurales autosuffisantes pour survivre. Certains militants veulent s’inspirer de son mode d’emploi pour créer des groupes de survie, sorte de « Tarnac de droite ». À Guerlesquin, dans le Finistère, les identitaires avaient déjà créé leur propre lieu, Ty Breizh, qui a depuis été mis en vente.
      Rencontré, un ponte de la lutte antiterroriste confirme : « L’ultra-droite se structure de façon assez inquiétante. Et c’est vrai que l’on retrouve beaucoup de militaires ou d’anciens militaires. En revanche, au sein des forces de l’ordre, ce n’est pas flagrant », tempère ce haut gradé… des forces de l’ordre. « Les dangers sont en province et non à Paris. Ce sont souvent des militaires de retour de mission en Afghanistan ou en Irak, complète un ancien des services. Ils rentrent traumatisés, il faut les surveiller pour ne pas qu’ils continuent leur combat individuel. Certains créent des groupes sur les réseaux sociaux, ou se radicalisent à travers eux, d’autres peuvent passer à l’action. »

      Lors des rassemblements contre le « mariage pour tous » en 2013, certains militaires radicalisés avaient déjà témoigné de leurs velléités. Le collectif Printemps français avait ainsi tenté d’occuper les Champs-Élysées – une idée impulsée par Philippe Darantière, un ancien officier parachutiste reconverti dans l’intelligence économique. Parallèlement, une publication d’extrême droite avait appelé des hauts gradés catholiques – tel Bruno Dary, ancien gouverneur militaire de Paris – à provoquer un coup d’État.

      Ce sont aussi des hauts gradés que l’on retrouve dans des clubs prônant un « réarmement moral », non violent, comme le cercle Renaissance, parfois comparé à une sorte de « maçonnerie blanche ». En février, le colonel Éric du Réau a ainsi remis leur prix 2018 à un ancien aumônier militaire, Jean-Paul Argouarc’h. Dans les années 2000, du Réau a milité sous les couleurs du Front national, où il a notamment fait du rabattage de parrainages pour Jean-Marie Le Pen auprès d’anciens militaires.

      Les « patrouilles » des Soldats d’Odin. © Page Facebook "Soldats d’Odin Officiels France"
      Les « patrouilles » des Soldats d’Odin. © Page Facebook "Soldats d’Odin Officiels France"
      La multiplicité de ces structures complique la tâche des services. « Dans les grandes villes comme Lyon par exemple, c’est facile, nos clients sont sous nos yeux, considère un analyste. Mais on ignore tout du facho des champs… » Selon un vétéran des services, les groupes violents se montent « là où l’extrême droite est la moins suivie » ou bien où « le maillage gendarmesque est allégé ».
      Dans le Grand Ouest, entre Nantes et Angers, les actions violentes de jeunes d’extrême droite liés aux identitaires ou au GUD ont connu une forte résurgence : « Nez de cochons » pour s’opposer à la construction de la mosquée ; descentes en ville ciblant les personnes noires et arabes aux cris d’« À mort les Arabes, à mort les Noirs », avec une matraque de 25 centimètres, propos suprémacistes et racistes, chasse aux antifascistes, tournée de salons du livre dans l’Ouest pour s’en prendre aux stands des « rouges ». Comme « un faux air d’Orange mécanique » dans le Maine-et-Loire, notaient Le Monde et Ouest-France. À Angers, un bar associatif d’extrême droite est depuis le début de l’année le lieu de réunions de militants et a déjà reçu la visite de la police.

      En Loire-Atlantique, le département voisin, des actes de violence ciblant les migrants, non élucidés, inquiètent aussi : cocktails Molotov contre un squat occupé par des réfugiés ici, coups de feu sur un centre d’accueil là. « À Nantes, cette mouvance est plus visible qu’il y a quelques années », avait réagi le directeur départemental de la police, Jean-Christophe Bertrand.

      Dans le nord de l’Hexagone, à Calais, toute l’ultra-droite semble s’être donné rendez-vous ces dernières années, développant des collectifs et milices en réaction aux camps de migrants. On y a vu, pêle-mêle, le général Piquemal, l’ex-policier Luc Sommeyre, ou encore le groupe « Sauvons Calais » de Kevin Reche, un militant issu du Parti de la France (créé par d’ex-FN) dont le tatouage d’une division SS a fait polémique. En 2016, un épisode avait été très médiatisé : un Calaisien lié à l’extrême droite radicale avait brandi un fusil contre des manifestants lors d’une marche en soutien aux réfugiés.

      À Calais, en janvier 2016, un homme brandit un fusil contre des manifestants lors d’une marche en soutien aux réfugiés.
      À Calais, en janvier 2016, un homme brandit un fusil contre des manifestants lors d’une marche en soutien aux réfugiés.
      À Marseille, le retour des violences de l’ultra-droite est venue des rangs des royalistes de l’Action française (AF), avec des actions coups-de-poing et l’installation en 2014 d’un local dans le fief des antifascistes, suscitant des affrontements. Depuis, l’arrivée de Bastion social, d’inspiration néofasciste, est venue cristalliser les tensions (ce sera l’objet du second volet de notre enquête).

      Ce foisonnement n’est pas sans générer quelques frustrations et tensions. Là où les dirigeants, de peur de poursuites pénales, insistent pour inscrire leur action dans un cadre plus ou moins légal, leurs militants ne l’entendent pas de cette oreille. Ainsi, certains groupes d’autodéfense connaîtraient déjà une hémorragie de leurs effectifs, des membres faisant sécession afin de créer des cellules destinées à mener de réelles opérations clandestines.

      Différentes sources au sein des services de renseignement et de la lutte anti-terroriste soulignent « la faiblesse » induite par les scissions successives de ces groupuscules et surtout leur « amateurisme ». « D’un point de vue opérationnel, ils sont mauvais. Mais mauvais… », s’amuse le responsable de la lutte antiterroriste précité. « D’ailleurs, lors de leurs manifestations, on ne dénombre pas de représentants de pays voisins. Il n’y a pas de coopération internationale, de convergence des luttes comme on le constate avec les mouvements de l’ultra-gauche. » Un haut gradé des services de renseignement insiste sur le fait que les groupes de l’ultra-droite, au fil de leurs dissensions successives, ont « perdu de leur superbe ».

      En revanche, ces mêmes sources constatent avec une certaine appréhension que différents groupuscules incitent leurs membres à s’armer, par un biais légal, en leur recommandant de pratiquer la chasse ou le tir sportif. En octobre 2017, la sous-direction antiterroriste (SDAT) et la DGSI démantelaient une cellule constituée autour d’un certain Logan Nisin. Selon nos informations, on recense parmi ses complices présumés un fils de gendarme, un fils de policier ainsi qu’un élève de l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air.

      Cette « organisation d’ultra-droite à visée terroriste, la première depuis plusieurs dizaines d’années en France », comme la qualifiera un rapport de la SDAT, projetait des actions violentes contre des migrants, des trafiquants de drogue puis des assassinats politiques – Jean-Luc Mélenchon, puis Christophe Castaner avaient été envisagés comme cibles – dans les Bouches-du-Rhône. Sur l’une de ses pages Facebook, dédiée au terroriste norvégien Anders Breivik, on pouvait lire : « Rebeus, blacks, dealers, migrants, racailles, jihadistes, si toi aussi tu rêves de tous les tuer, nous en avons fait le vœu, rejoins-nous ! » Comme l’avait révélé Le Monde (ici et là), plusieurs suspects avaient à leur domicile des armes « toujours détenues légalement », nombre d’entre eux étant des pratiquants de tir sportif ou des amateurs d’airsoft (un jeu d’équipes en plein air avec des répliques d’armes à feu).

      Cette volonté de s’armer fait craindre aux services « des passages à l’acte ». Avant Logan Nisin, il y a eu le précédent du sergent de l’armée de l’air Christophe Lavigne (deux missions en Afghanistan à son actif). En 2013, sa mère prévient la police : elle redoute la radicalisation de son fils de 23 ans. L’ancien militaire est neutralisé en 2013 par la DGSI, qui le suspecte de projeter d’attaquer une mosquée à côté de Lyon. Un an plus tôt, l’ancien militaire avait jeté un cocktail Molotov sur la mosquée de Libourne (Gironde), ce qui lui avait valu une condamnation pour « dégradation d’un lieu de culte en relation avec une entreprise terroriste ».

      En garde à vue, il avait notamment indiqué qu’il voulait créer des émeutes semblables à celles de 2005 en banlieue. Pour le procureur, l’ancien militaire s’était « testé » pour voir s’il était capable de mener « un projet de plus grande ampleur ». En février 2016, Christophe Lavigne est à nouveau condamné, pour “détention d’armes” : des armes et 200 kilos de munitions ont été saisis chez lui et chez son père, lors d’une perquisition administrative dans le cadre de l’état d’urgence. D’après Le Monde, le jeune homme ne figurait sur aucun fichier de renseignement, n’était encarté dans aucune organisation, mais ne cachait pas, sur Facebook, sa sympathie pour la mouvance identitaire.
      Désormais, l’apport de vrais professionnels de la sécurité se fait sentir. La mouvance apprend à mieux cloisonner ses réseaux. Les membres des groupuscules sont invités à protéger leurs communications en ayant recours à des messageries cryptées. « Cette précaution élémentaire réduira à néant la nocivité des taupes qui ne manqueront pas de tenter de s’infiltrer », explique le site d’un de ces groupes. « Attention : on ne joue plus… »

      Si vous avez des informations à nous communiquer, vous pouvez nous contacter à l’adresse enquete@mediapart.fr. Si vous souhaitez adresser des documents en passant par une plateforme hautement sécurisée, vous pouvez vous connecter au site frenchleaks.fr.

      Depuis octobre 2017, Mediapart a interrogé des représentants des différents services de renseignement dépendants de la place Beauvau ainsi que des sources à l’intérieur de divers groupuscules afin d’établir un état des lieux de cette mouvance. C’est au cours de cette enquête que nous avons découvert, incidemment, l’influence grandissante des membres de sécurité au sein des groupuscules de l’ultra-droite.

      Contacté, Luc Sommeyre, le dirigeant des Réseaux Rémora, n’a pas répondu. Sollicité par l’intermédiaire de son avocat Xavier Nogueras, Christophe Lavigne n’a pas souhaité faire de commentaires. Nous avons cité de longs passages du mail de réponse de l’association des Volontaires pour la France (VPF).

  • Grève et manifestation le 4 avril contre la casse du service public (SNCF, Université, Hôpitaux, etc ...)
    https://rebellyon.info/Greve-et-manifestation-le-4-avril-contre-18939

    Contre la casse du service public, le mouvement continue le mercredi 4 avril. La lutte ne compte plus s’arrêter, alors allons tous soutenir les cheminots en lutte et partons tous ensemble en manifestation à 13h30, de Perrache vers la Gare de Saint Paul.

    #Infos_locales

    / #Droits_sociaux_-_santé_-_services_publics, Une, #Manchette

    • Assemblée InterLuttes à Lille 3 ce Mercredi 4 Avril à 12h : https://www.facebook.com/events/249687505575551
      #StopMacron [ORGANISONS-NOUS ENSEMBLE] Appel à une grande assemblée générale inter-luttes ce Mercredi 4 avril - 12h00 - Lille 3

      – Depuis plusieurs mois, les étudiant.e.s, les lycéen.ne.s et des professeur.e.s se mobilisent contre la mise en place de la sélection à l’université.
      – Les EHPAD aussi se mobilisent pour l’amélioration de leurs conditions de travail.
      – Le 15 mars, des milliers de retraité.e.s étaient dans la rue contre la hausse de la CSG.
      Assemblee InterLuttes a Lille 3 4 Avril 2018- Le 22 mars des milliers de fonctionnaires étaient dans la rue contre la suppression de 120 000 postes. Des milliers de cheminot.e.s étaient dans la rue contre la fin de leurs statuts, la privatisation de la SNCF, et la mise en concurrence du marchés du rail. Beaucoup d’autre corps de métiers ainsi que des étudiant.e.s, lycéen.ne.s ou encore des chômeur.se.s étaient présent pour protester contre les réformes du gouvernement.
      – Ce 31 mars avait lieu une manifestation contre les expulsions. S’inscrivant dans un contexte de politique migratoire extrêmement violente avec le projet de loi Collomb sur l’immigration.
      – Une grève nationale et internationale énormément suivi (80% de gréviste à Euralille, 90% à Lomme) à eu lieu ce même jour dans les magasin Carrefour.
      – Ce mardi 3 Avril, c’est le début de la grève des cheminot.e.s. De long mois de luttes les attendent.

      Nous le savons, toutes ces réformes vont dans le même sens, ne servent qu’une seul idéologie. Nous ne pouvons nous battre chacun dans notre coin, ou l’échec sera inévitable.
      Ils est nécessaire que nous nous retrouvions, que nous nous organisions ensemble, dans un même lieu.


      –> Ce Mercredi 4 avril 2018 sur #Lille

      Source :http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/995-la-greve-generale-arrive-les-mobilisations-dans-la-metropole-lilloise

      Service public ferroviaire / Piquets et assemblées générales des cheminot.es dans le Nord et le Pas-de-Calais
      6h00 : Diffusion de tracts puis AG, à Hellemmes, Marché d’Hellemmes puis dépôt
      6h00 : Piquet, Lille-Fives, Dépôt au pied du pont de Tournai
      6h00 : Piquet, Boulogne-sur-mer, Gare
      6h00 : Piquet, Calais, Dépôt
      6h00 : Piquet, Lens, Dépôt
      7h00 : Piquet puis AG, Arras, Gare
      9h00 : AG, Calais, Gare
      10h00 : AG, Valenciennes, Devant le local CGT, ancienne cour Sernam
      11h00 : AG, Aulnoye-Aymeries, Gare, salle des pas perdus
      11h00 : AG, Dunkerque, devant la gare
      11h00 : AG, Grande-Synthe, Dépôt, route de Stycker
      11h00 : AG, Lille, Gare Lille-Flandres
      11h00 : AG, Boulogne-sur-mer, Gare
      11h00 : AG, Somain, Devant le local CGT
      11h00 : AG, Lens, Gare

      Université
      7h30 : Barage filtrant à Lille 3 : Petit dejeuner et distribution de tract
      Interluttes
      12h00 : Grande Assemblée InterLuttes à Lille 3 (https://www.facebook.com/events/24968750557555)
      Sans Papiers *
      18h30 : Manifestation pour la régularisation des Sans Papiers, République Beaux Arts, Lille

  • La grève générale arrive - Les mobilisations dans la métropole lilloise
    http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/995-la-greve-generale-arrive-les-mobilisations-dans-la-metropole-lilloise

    Alors que le gouvernement Macron s’attaque à tous les secteurs, les uns après les autres, qu’il remet en cause les services publics, les transports ferroviaires, les services postaux, l’énergie, l’université, le lycée, la fonction publique territoriale et d’Etat, la lutte s’organise, des assemblées générales, des manifestations, des rassemblements, ont lieu. Pour participer aux actions, La Brique jouera son rôle et relaiera, à chaque info obtenue, les évènements organisés contre les réformes en cours, contre le démentélement du service public, contre la remise en cause du travail et des travailleurs.ses. Pour nous aider, n’hésitez pas (et cela est d’ailleurs fortement recommandé) à nous envoyer un mail avec vos infos, vos agendas, à cette adresse : labrique**riseup.net (remplacez les par @), ainsi (...)

    • -> Mercredi 4 avril

      Service public ferroviaire / Piquets et assemblées générales des cheminot.es dans le Nord et le Pas-de-Calais

      6h00 : Diffusion de tracts puis AG, à Hellemmes, Marché d’Hellemmes puis dépôt

      6h00 : Piquet, Lille-Fives, Dépôt au pied du pont de Tournai

      6h00 : Piquet, Boulogne-sur-mer, Gare

      6h00 : Piquet, Calais, Dépôt

      6h00 : Piquet, Lens, Dépôt

      7h00 : Piquet puis AG, Arras, Gare

      9h00 : AG, Calais, Gare

      10h00 : AG, Valenciennes, Devant le local CGT, ancienne cour Sernam

      11h00 : AG, Aulnoye-Aymeries, Gare, salle des pas perdus

      11h00 : AG, Dunkerque, devant la gare

      11h00 : AG, Grande-Synthe, Dépôt, route de Stycker

      11h00 : AG, Lille, Gare Lille-Flandres

      11h00 : AG, Boulogne-sur-mer, Gare

      11h00 : AG, Somain, Devant le local CGT

      11h00 : AG, Lens, Gare

      Université

      7h30 : Barage filtrant à Lille 3 : Petit dejeuner et distribution de tract

      Interluttes

      12h00 : Grande Assemblée InterLuttes à Lille 3 (https://www.facebook.com/events/24968750557555)

      Sans Papiers

      18h30 : Manifestation pour la régularisation des Sans Papiers, République Beaux Arts, Lille

  • Je passe en revue
    Des effectifs de rugbymen
    Que j’emmène en match à Dunkerque

    À une station-service-port à Calais
    Je croise Sarah et sa fille en partance for the UK
    Dis mais t’es trop douée toi, dis-je à S.

    Home office
    Les assauts personnels d’un collègue contre moi
    Dissous dans un café fait-maison et son free jazz

    Home office
    Je fais un peu de cuisine
    Pour recevoir les collègues ce midi

    Home office
    Je joue un peu de guitare
    Pendant la cuisson du gâteau

    Je relis les premières pages
    De Faire du mur avec McEnroe, tellement différentes
    Des Anguilles les mains mouillées, soulagement

    Déjeuner
    Mes deux collègues
    Et mes trois enfants

    Home office
    C’est vraiment n’importe quoi
    Je m’octroie le plaisir d’une sieste

    Je remets sur la table
    Un passage ardu
    De Frôlé par un V1

    Les marges ploient
    Mais ne rompent pas
    Pourtant

    Je cuisine une soupe
    De Butternut
    Et châtaignes !

    Et
    Après la soupe ?
    Pirates !

    Et
    Après Pirates ?
    Les Monarques !

    #mon_oiseau_bleu

  • Sélom et Matisse : La VDN fait le SAV des flics
    http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/978-selom-et-matisse-la-vdn-fait-le-sav-des-flics

    Le vendredi 15 décembre 2017 en début de soirée, Ashraf, Aurélien, Sélom et Matisse se trouvent à l’entrée de la cité Saint Maurice, à Lille-Fives. Vers 21 heures, une patrouille de la Brigade Spécialisée de Terrain débarque et provoque la fuite des jeunes. Ils escaladent un mur donnant sur les voies. Peu après, ils sont happés par un train, sur la ligne Lille-Calais-Dunkerque. Sélom et Matisse vont succomber à leurs blessures, Ashraf et Aurélien sont grièvement blessés1. Le soir même, la machine médiatique et politique se met en œuvre. Objectif : disculper les forces policières et criminaliser les victimes.

    #En_vedette #Répressions

  • Guînes : trois étudiants reconnaissent avoir volé une centaine d’objets d’art dans des églises France3 - Par Quentin Vasseur et Héline Tonneiller avec Joël Picot - 13 Mars 2018

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/guines-trois-etudiants-reconnaissent-avoir-vole-centain

    Trois personnes sont en garde à vue à la gendarmerie de Guînes. Elles ont reconnu avoir dérobé une centaine d’objets d’art dans différentes églises de la région.

    C’est un beau coup de filet que vient de réussir la section de gendarmerie de Lille : trois étudiants - deux hommes et une femme - ont été interpellés à Guînes, près de Calais et sont soupçonnés d’avoir dérobé une centaine d’objets d’art dans des églises des Hauts-de-France, mais aussi de Belgique.
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=4o0DJSvbv9o

    Une statue évaluée à 10 000 euros
    Le butin, retrouvé intact dans l’appartement d’un des accusés, comprend aussi bien des tableaux que des statues ou des ciboires. On y trouve même une statue évaluée à près de 10 000 euros. Leur point commun ? Tous ont été volés dans des églises sur une période de deux ans.

    Le parquet de Boulogne-sur-Mer avait initialement ouvert une enquête sur des vols d’objets d’art dans le Boulonnais. La section de recherche de la gendarmerie de Lille a alors été saisie, et c’est elle qui a fait le rapprochement avec les autres vols dans la région, qui utilisaient le même mode opératoire.

    Trois étudiants de moins de 30 ans
    Trois étudiants ont été interpellés dans les dernières 24 heures : un homme de 28 ans domicilié à Bailleul, un autre de 29 ans à Lille et une femme de 27 ans résidant à Loon-Plage. Tous les trois ont reconnu les faits.

    Au domicile de l’un d’eux, les enquêteurs ont retrouvé l’intégralité du butin, y compris des objets dont le vol n’avait pas été signalé. Aucun n’avait été revendu, ce qui laisse à penser qu’il pourrait s’agir de voleurs passionnés d’art - et non de receleurs.

    La difficulté à présent sera d’identifier les propriétaires de certains objets volés. Les enquêteurs vont travailler de concert avec la gendarmerie belge. La garde à vue des trois étudiants a été levée.

    #gorafi_encore_plagié #vol #Etudiants #Histoire_de_l'Art #Art #Eglise #HDF #Collectionneurs

  • Calais : des migrants refusent les repas de l’Etat par « colère de voir leurs abris détruits »
    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/calais-des-migrants-refusent-les-repas-de-l-etat-par-colere-de-voir-leu

    Certains des 500 à 600 migrants de #Calais (Pas-de-Calais) refusent d’aller chercher leurs repas depuis que l’État en assure la #distribution. Christian Salomé, président de L’auberge des migrants a dénoncé dimanche 11 mars sur franceinfo la « maladresse » de l’État, qui détruit les #abris des #migrants en même temps qu’il distribue ces repas après avoir mandaté une association pour le faire. « Il y a une colère de voir leurs #abris_détruits, et du coup les repas ils n’en veulent pas », a-t-il expliqué. Christian Salomé a aussi justifié le fait de distribuer des repas de substitution le soir si des migrants ont #faim. « On ne peut pas affamer des gens même pour une raison d’Etat ce n’est pas possible, on n’est quand même pas dans un monde pareil », a réagi le président de l’association L’auberge des migrants qui appelle les autorités à « débloquer la situation ».

    #nourriture #dignité #violences_policières