city:cannes

  • Vu d’Algérie. #Burka et #burkini, une #provocation inutile en #France

    La réservation pour une journée d’un parc aquatique près de Marseille par une association afin de permettre aux femmes musulmanes de se baigner en burkini a soulevé plusieurs critiques. Pour le site Algérie Focus, les musulmans de France devraient respecter les règles du pays.


    http://www.courrierinternational.com/article/vu-dalgerie-burka-et-burkini-une-provocation-inutile-en-franc
    #corps #femmes #islam

    • Burkini – L’insostenibile polemica

      Il polverone suscitato dalla decisione del sindaco di Cannes di vietare il “burkini”, ossia il costume da bagno integrale è insostenibile e pericoloso. In nome del timore dell’islamofobia si dovrebbe lasciar spazio a tutto e dimenticare ancora una volta tutte quelle donne che il burqa vorrebbero strapparselo e che un tempo giravano per le strade afgane, e non solo, vestite come noi occidentali? Il sindaco David Lisnard ha deciso di vietare l’accesso alla spiaggia a chi non ha un abbigliamento rispettoso della morale e della laicità? Cosa c’è di terribile in tale decisione? Il burkini è un’ostentazione religiosa e, di questi tempi, anche il simbolo di una presa di posizione comunitari sta. Non è stato vietato il velo. E’ stato vietato una sorta di costume da bagno studiato ad hoc per le donne che abitualmente indossano il velo integrale.

      http://www.lavalledeitempli.net/2016/08/13/burkini-lassurda-polemica

    • Pris pour une femme portant un burkini, un plongeur a été verbalisé à Cannes

      Le 28 juillet dernier, Le maire de Cannes, a pris un arrêté municipal visant à interdire le port du burkini sur les plages de la ville. Sans citer nommément le burkini, l’arrêté décrit un maillot couvrant intégralement le corps à l’exception du visage dont le port constituerait une atteinte aux « règles d’hygiène et de sécurité des baignades » Cette omission volontaire, a été à l’origine d’une situation ubuesque ce matin, situation qui illustre parfaitement le ridicule de l’arrêté.

      https://el-manchar.com/2016/08/13/pris-pour-une-femme-portant-un-burkini-un-plongeur-a-ete-verbalise-a-can

  • Qui peut comprendre la laïcité à la française ?

    Je savais que la laïcité à la française servait à sortir les filles et les femmes musulmanes de l’école, de l’emploi et de la rue. Mais c’est bien plus étendu que je pensait comme concepts. Maintenant les musulmans sont enjoint de se rendre à la messe et Valls va leur collé un pape d’état et un financement d’état (le concordat étendu à toute la France ca me semble pas trop laïque). Mais on a pas le droit de discuté de ca car c’est "accessoire" qu’ils disent ( http://www.lemonde.fr/religions/article/2016/08/01/on-ne-reglera-pas-les-problemes-de-l-islam-en-france-en-suspendant-le-financ ). Et puis le président déclare que « Tuer un prêtre, c’est profaner la République » ! Heureusement la république est sauve, Barbarin n’as pas eu lieu et l’e-monde se demande pourtant si « L’influence politique de l’Eglise et des catholiques est-elle devenue négligeable ? » !

    #laïcité #foutage_de_gueule #concordat #colonialisme #islamophobie #amalgames

  • Dans « M Train », #Patti_Smith en voyage introspectif
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290716/dans-m-train-patti-smith-en-voyage-introspectif

    Patti Smith, lors d’un concert à Antibes, en marge du festival de Cannes, le 20 mai 2010. © Reuters Dans #M_Train, son deuxième livre autobiographique, la #chanteuse et poète évoque tout haut ses réflexions sur le passage du temps, la perte des êtres chers, et la difficulté de « continuer à vivre longtemps après eux ».Un récit mélancolique et méditatif.

    #France #écrivaine #poétesse

  • Comment #Nice est devenue une pépinière du #Djihad
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190716/comment-nice-est-devenue-une-pepiniere-du-djihad

    Omar Diaby, dit #Omar_Omsen, djihadiste niçois recruteur de l’EI. © DR Ce n’est pas un hasard si Nice a été la cible d’un attentat. Avec 270 personnes fichées comme radicalisées, soit 13 % du total national, les Alpes-Maritimes sont le département le plus touché par la menace djihadiste. Selon les données recueillies par Mediapart, 58 Azuréens sont actuellement engagés dans les zones de guerre de Syrie et d’Irak, dont 19 mineurs. Entre le djihadiste-recruteur Omar Diaby et la cellule dite « Cannes-Torcy », le passif de la région est lourd.

    #France #14-Juillet #terrorisme

  • Cet article d’Annika Joeres est paru dans le TaZ (Tageszeitung), quotidien berlinois à tirage national que l’on pourrait qualifier de « rouge et vert » ou « rouge-rose-vert ».
    Cet article est paru dès le 15 juillet, j’ai voulu le traduire en français et le partager car il tranchait avec ce que je pouvais lire à ce moment dans la presse mainstream française.
    L’auteure de l’article semble cependant présupposer que le tueur avait des motivations terroristes bien définies, ce qui est mis en doute à l’heure actuelle.

    Toutes mes excuses pour les imprécisions qui pourraient subsister dans la traduction française.

    L’article original se trouve à cette adresse :
    https://www.taz.de/!5324909

    Extraits :

    [...] La Promenade des Anglais est un lieu où tous les individus et toutes les nationalités se mêlent.
    Avec l’attentat, un lieu a été sali, qui appartenait à tout le monde : aux riches de la Côte d’Azur, qui ingurgitent leurs huîtres dans les restaurants face à la mer ; aux jeunes, qui jouent de la guitare le soir sur la plage et boivent du vin en brique ; et aux touristes qui bronzent sur les galets. C’est un lieu où se mélangent tous les individus et toutes les nationalités : beaucoup plus coloré et mélangé que ne le sont les plages exclusives des villes voisines de Cannes ou Saint-Tropez.

    [...] le président Hollande avait déclaré hier qu’il mettrait fin à l’état d’urgence. Une amie a appelé juste après cette annonce, tellement était grande la joie de se débarrasser de l’ « état d’urgence ». Car l’état d’urgence a changé notre vie en France, non de manière spectaculaire, mais tout de même, de façon insidieuse. Parce que les triangles rouges s’étalaient partout, et parce que nous ne pouvions plus déposer nos enfants dans la salle de classe à l’école maternelle, obligés de leur dire « au revoir » [1] à la porte d’entrée.
    Parce que pendant le Carnaval de Nice, le plus grand du monde après ceux de Rio et Venise, les clowns étaient surveillés par des hommes lourdement armés, parce que des fêtes ont été annulées, et parce que dans les centres commerciaux les sacs à dos étaient fouillés. Et parce que tout à coup, l’association de parents d’élèves de l’école élémentaire ne se battait plus pour les repas bio à la cantine, mais débattait pendant des heures de l’augmentation de la hauteur des clôtures entourant la cour de l’école.
    Notre quotidien est rempli de tentatives insensées destinées à contenir le terrorisme, mais le sentiment persiste qu’aucune force spéciale au monde ne pourra nous protéger tant que que nous attiserons les conflits en faisant le plein de carburant en provenance du Proche-Orient, et tant que la France exilera ses familles d’immigrés dans de tristes banlieues. [...]

    Le texte complet :

    Après l’attentat de Nice. Un lieu qui était à tout le monde
    Annika Joeres
    Die Tageszeitung, 15/07/2016

    Après l’attentat de Nice
    Chaque attentat conduit à une montée de l’indifférence, à l’acceptation de ce qui est exceptionnel. Insidieusement, l’état d’urgence change la vie.

    Tout devait, enfin, revenir à la normale. Enfin nous allions pouvoir, insouciants, faire à nouveau la fête en ville ; enfin les horribles barrières de sécurité, placées devant toutes les mairies et les écoles, allaient être démontées. Enfin nous allions retrouver ce sentiment d’habiter une France familière, et comme tous les ans, nous avions envie de fêter la Révolution française, avec un feu d’artifice, de la musique et beaucoup de rosé.
    Mais un tueur vient de terminer sa course folle sur la Promenade des Anglais à Nice, entraînant dans la mort au moins 84 personnes et enterrant du même coup l’espoir d’une vie quotidienne en France qui soit agréable.
    Maintenant, comme après les attentats de Paris en novembre dernier, de nouveau règne la peur, de nouveau arrivent les appels des amis et de la famille pour savoir si l’on ne se trouvait pas au mauvais endroit en France. À nouveau les enfants nous regardent, les yeux pleins de questions ; et à nouveau le président François Hollande tente de créer un sentiment de sécurité au moyen d’un état d’urgence, de barrières de sécurité dans les écoles ; une sécurité qui ne peut exister quand un camion suffit pour commettre un attentat.
    La cible de l’auteur de l’attentat est pour Nice, dans le Sud de la France, ce que la Porte de Brandebourg est à Berlin ou bien ce que la Tour Eiffel est à Paris : la promenade s’étend sur sept kilomètres le long de la mer, c’est l’emblème de la ville. Pas un habitant du Sud de la France qui n’ait déjà déambulé sur la promenade. Pas un touriste à Nice qui n’ait observé la mer depuis l’asphalte rouge, pas une famille qui n’ait déjà mangé une glace avec ses enfants sous un dattier.
    La Promenade des Anglais est un lieu où tous les individus et toutes les nationalités se mêlent.
    Avec l’attentat, un lieu a été sali, qui appartenait à tout le monde : aux riches de la Côte d’Azur, qui ingurgitent leurs huîtres dans les restaurants face à la mer ; aux jeunes, qui jouent de la guitare le soir sur la plage et boivent du vin en brique ; et aux touristes qui bronzent sur les galets. C’est un lieu où se mélangent tous les individus et toutes les nationalités : beaucoup plus coloré et mélangé que ne le sont les plages exclusives des villes voisines de Cannes ou Saint-Tropez.
    C’est précisément ici que l’auteur de l’attentat a lancé sa course mortelle. Précisément ici et précisément un 14 juillet. Quasiment aucune autre journée ne voit la Promenade des Anglais aussi animée qu’en un jour de fête nationale. Durant plusieurs minutes, le feu d’artifice illumine la promenade le long de la mer, des dizaines de milliers de touristes le contemplent de la Côte d’Azur. Désormais, ce point culminant de l’année est assombri par l’attentat, pour toujours.

    La fin d’un été paisible
    Mais aussi, l’état d’urgence est de nouveau prolongé pour une durée de trois mois, et par conséquent tous les réglements qui ont été introduits depuis les attentats de novembre dernier à Paris. « Cela n’apporte vraiment rien », c’est ce que disent maintenant les amis, car qui peut arrêter des individus qui ne ressentent manifestement que haine envers la société française ? Pour beaucoup de Français, personne ne peut les arrêter ; et la boulangère refuse de lâcher « un mot » [1], « un seul mot » sur l’attentat, parce qu’elle a envie de retrouver « sa France » et que peut être elle pourra, par le silence, y croire encore.
    L’été s’annonçait paisible, ici. Après la réussite de l’Euro 2016, pendant lequel, à l’exception des bagarres de quelques supporters avinés, tout s’était bien passé, le président Hollande avait déclaré hier qu’il mettrait fin à l’état d’urgence. Une amie a appelé juste après cette annonce, tellement était grande la joie de se débarrasser de l’ « état d’urgence ». Car l’état d’urgence a changé notre vie en France, non de manière spectaculaire, mais tout de même, de façon insidieuse. Parce que les triangles rouges s’étalaient partout, et parce que nous ne pouvions plus déposer nos enfants dans la salle de classe à l’école maternelle, obligés de leur dire « au revoir » [1] à la porte d’entrée.
    Parce que pendant le Carnaval de Nice, le plus grand du monde après ceux de Rio et Venise, les clowns étaient surveillés par des hommes lourdement armés, parce que des fêtes ont été annulées, et parce que dans les centres commerciaux les sacs à dos étaient fouillés. Et parce que tout à coup, l’association de parents d’élèves de l’école élémentaire ne se battait plus pour les repas bio à la cantine, mais débattait pendant des heures de l’augmentation de la hauteur des clôtures entourant la cour de l’école.
    Notre quotidien est rempli de tentatives insensées destinées à contenir le terrorisme, mais le sentiment persiste qu’aucune force spéciale au monde ne pourra nous protéger tant que que nous attiserons les conflits en faisant le plein de carburant en provenance du Proche-Orient, et tant que la France exilera ses familles d’immigrés dans de tristes banlieues.

    Poussée du Front national
    Cependant, peu nombreux sont ceux qui interrogent les causes profondes. Lors des dernières élections, dans certains quartiers, plus d’une personne sur deux a déjà voté pour le Front national et, selon des sondages récents, Marine Le Pen rallie encore plus de sympathisants. La colère monte, et en même temps s’accroît - et c’est ce qui est surprenant - l’indifférence, oui : l’acceptation de ce qui est exceptionnel. Car les choses ont quand même changé depuis les attentats de Paris, il y a maintenant plus de huit mois. À l’époque, les directeurs d’école, encore sous le coup de la panique, nous disaient de nous placer à l’entrée de l’école, dépassés qu’ils étaient par les nouveaux réglements.
    Avant, voisins et amis étaient sidérés que la France puisse être la cible d’attentats. Cette fois, presque tous s’attendaient à ce qui est arrivé. « Cela ne me surprend pas », dit-on maintenant, même si maintenant cela se passe à proximité directe plutôt que dans la capitale, à 900 km de là. Nous nous sommes habitués à vivre en état d’urgence : la vie normale, insouciante, est encore une fois, pour beaucoup de Français - et tout d’abord pour ceux du Sud de la France - une perspective lointaine.

    Annika Joeres

    [1] En français dans le texte

  • Oubliez un peu la vie d’Abdel


    L’esquive, Games of love & chance, Abdellatif Kechiche, 2003
    Je découvre progressivement que peu de monde ont vu l’Esquive.
    Moi qui était certain que ce film représentait pour tous et toutes un tournant dans l’histoire du cinéma français... Non mais, soyez-en sûrs ce film est un retournement, une méga claque, un jeu sur le langage. En le voyant je me suis retrouvé au collège, douze ans. En pleine contemplation du paradoxe ultime entre mes douze ans et mon inculture manifeste et Mathilde qui avait mon âge et qui rayonnait de tout côtés.

    Petit apparteid, beaucoup de gens sont bloqués en ayant vu la Vénus noire. Mais la Vénus noire est une erreur d’Abdellatif. Il avait des choses à dire, il voulait en mettre dans la gueule. Certains ont dit, se venger. Peut-être. Toujours est-il que ce film est relativement raté. C’est quoi ces décors Angleterre XIXème en carton filmés dans deux rues parisiennes ? Pour sûr qu’il aurait mieux fait de faire un doc sur la dépouille de cette femme lorsqu’elle est revenue en Afrique du Sud.
    En tout cas on oublie la Vénus noire, c’est le pire mauvais exemple.
    Non parce que il y en a un autre mauvais exemple, même qu’il a eu la palme du festival de Cannes. La vie d’Adèle ne la méritait pas comparé à ces merveilles que sont l’Esquive et La graine et le mulet. Des films qui vous font croire que c’est facile de faire un film et on sort tout émerveillé par la justesse et l’aisance de film qu’on dirait déposer sur la vie comme un pétale de pissenlit.

    https://www.youtube.com/watch?v=Cdjt61a-n0Q

    #critique_a_2_balles #l'esquive #2003 #abdellatif_kechiche #langage #banlieue #la_graine_et_le_mulet #la_vénus_noire #tournant_dans_le_cinema_français #cinema #petale_de_pissenlit #collège #pas_viol

  • Les jeunes Européens fous de K-Pop
    http://fr.myeurop.info/2016/06/08/les-jeunes-europ-ens-fous-de-k-pop-14571

    P margin-bottom : 0.21cm ; Véritables phénomènes de mode dans la planète ado, les stars de la K-Pop – la musique pop commerciale originaire de Corée du Sud – ont déferlé sur l’AccorHôtel Arena de Paris et au Midem de Cannes. L’engouement des jeunes Européens pour ces groupes formatés ne semble pas faiblir.

    P margin-bottom : 0.21cm ; lire la suite

    #Musiques #France #artistes_coréens


  • Une affiche qui fait envie
    Les invisibles, Sebastien Lifshitz, 2012
    Si on sait que ça va nous raconter une histoire de couples homosexuels de la catégorie #personnes_âgées, et si on lit le titre du film, ça annonce une vaste et profonde problématique, comment vivent et se vivent des couples, des individu.e.s qui n’existent pas dans le paysage médiatique. Et là-dessus il y a de très très belles séquences. Et d’ailleurs même des couples amoureux âgés, tout simplement, on en voit jamais. Je veux dire des gens âgés qui parlent d’amour et de sexualité, c’est déjà invisible. Et là encore plus. C’est très beau.
    Mais rapidement le film dévie de manière infime pour nous parler des luttes homo durant le siècle. Alors très très bien, sincèrement, le film doit passer sur Arte, à Cannes, je comprend la nécessité de ressortir des images d’archives belles, que par ailleurs j’ai déjà vu 212 fois. C’est pas grave... mais c’est un peu chiant.
    Je préfèrerais qu’on assiste à une belle rétrospective, à un bel intégral de Carole Roussopoulos. Et que à côté on bosse à fond pour faire des vrais films sur des vrais gens en vie et debout.
    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19423031&cfilm=206418.html
    #critique_a_2_balles #cinéma #documentaire #Sebastien_lifshitz #2012 #amour #désir #vieux #homosexuel #lutte #pas_viol #revendication #cannes #arte

  • « Elle » fait bander les critiques ; il est à gerber | Delphine Aslan
    http://www.huffingtonpost.fr/delphine-aslan/elle-fait-bander-les-crit_b_10253466.html

    Vous, peut-être pas, mais nous, quand on voit une meuf qui se fait violer au cinéma, on a envie de l’aider, pas de regarder ses seins. Mais les critiques semblent tous s’identifier au violeur, et non à la victime. C’est peu dire que la volonté du réalisateur d’érotiser le viol semble avoir fonctionné !
    C’est peut-être ça aussi, un des problèmes du cinéma français : ses critiques. Hermétiques au concept apparemment abstrait de consentement mutuel dans les relations sexuelles, ils préfèrent voir une fumeuse célébration de l’amoralité et de la transgression quand ils assistent à des scènes de viols à répétition.

    #culture_du_viol

    • Diglee en parle aussi sur son blog
      http://diglee.com/le-coup-de-poing-dans-la-gueule-presque-un-mercredi-soir

      J’ai pleuré de découragement en sortant du très très mauvais film, « Elle », visionné dans l’après midi (je ne pouvais pas faire plus à propos…) qui parle d’une femme bourgeoise qui se fait violer dès la scène d’ouverture par un inconnu cagoulé qui pénètre chez elle par effraction… et qui finalement aime ça et en redemande, tombant sous le charme de son agresseur, d’abord sans le savoir, puis en le sachant très bien.
      Le film rend le viol totalement anecdotique, un détail qui ne la fragilise pas outre mesure et disparaît bien vite au profit d’un jeu sexuel volontairement dérangeant, et fait de surcroît passer l’héroïne pour une tordue, ELLE, d’aimer ça quand celui qui la viole passe pour un simple « torturé ».
      J’en passe sur ce film qui est une vision bien romancée et masculiniste du viol (et pourtant, j’avais aimé Basic Instinct. Je ne partais pas braquée, je l’attendais même beaucoup).
      Pas étonnant que le film soit en sélection officielle pour Cannes, qui a choisi un film de Woody Allen pour ouvrir le festival… HEM.

    • Alors voilà, lisant ton message, je m’étais dit est-il vraiment intéressant d’enfoncer encore des clous dans le cercueil de ce l’on appelle la critique cinématographique en France, d’autant que le problème a été réglé une mauvaise fois pour toutes il y a une quinzaine d’années, il y avait eu une très belle opération de muselage de ce qui pourtant était assez inoffensif, pour tout dire, la profession du cinéma trouvait les critiques de Téléàpapa trop incisives et on avait invité les critiques à faire leur mea culpa, les pauvres ne se rendaient pas compte qu’à force de critiques qui contenaient encore des morceaux critiques, même très émoussés, ils mettaient en danger toute la profession du cinéma français.

      Hier soir un dysfonctionnement de l’éclairage dans une des salles du Mélies à Montreuil a fait que le film que je voulais aller voir A war de Tobias Lindholm ― n’était pas visible, et donc le seul choix à la même heure était cette saloperie d’Elle de Paul Verhoeven. Je me suis dit, allez comme ça je saurais au moins de quoi je parle.

      Ben je n’ai pas été déçu, j’en suis parti à un peu moins de la moitié sans doute, je crois que c’est la troisième fois de ma vie que je ne regarde pas un film jusqu’au bout en salle, ce qui veut dire que je suis même resté au bout de deux ou trois films de Xavier Nolan que j’ai vus, c’est pour vous dire que je suis quand même hyper tolérant et drôlement patient comme gars.

      Franchement je ne sais pas par quel bout commencer. Tant ce film est mauvais, mais au-delà même du mauvais, les acteurs de ce film à l’exception peut-être de la courte apparition de Vilma Pons en prof de yoga décontractée, les acteurs sont en bois, ils sont mal dirigés, je pense par exemple qu’il doit être possible d’obtenir quelque chose d’acteurs comme Anne de Consigny ou Charles Berling, voire d’Isabelle Huppert, Michael Hanecke, lui, y arrive et que là c’est justement impressionnant à quel point ils n’ont pas l’air d’y croire eux-mêmes. Il est étonnant de voir que c’est assez systématique de constater que des acteurs et des actrices français tueraient père et mère pour être dirigés par des cinéastes américains alors qu’ils pourraient l’être, peut-être pour moins cher, par d’excellents metteurs en scène français.

      Toutes les situations du film suintent le toc, le fabriqué et surtout le stéréotype, mais pas n’importe quel stéréotype, celui que les Américains se font de façon systématique de la France, (Ah la France toujours…) et qui bien sûr regardent surtout du côté de leurs amis fortunés. Dans un film américain tourné en France, tout se passe de grands appartements parisiens. C’est-à-dire dans la portion sociologique des 1% des personnes les plus riches du pays.

      L’intrigue est construite n’importe comment, on aménage les pièces seulement quand on en a besoin, ah putain oui, c’est vrai, de temps en temps il faut laver ses habits, vite on construit une buanderie (la scène d’échange bref du personnage de Michelle avec la sage-femme qui vient de faire accoucher sa belle-fille est assez illustrative, tout d’un coup le personnage interprété par Anne de Consigny a mis au monde un enfant mort-né, et elle a allaité le fils de Michelle, ça pourrait servir et ça expliquerait bien des choses et tout est l’avenant). La scène du repas de Noël est affligeante c’est d’ailleurs elle seule qui a fini par motiver mon départ à mi parcours, je n’avais même pas envie de savoir qui était le violeur, je m’en tapais depuis le début de toute manière et j’imagine que c’est un truc tordu, du genre, c’est elle-même qui s’envoie des fichiers menaçant et qui a engagé un des gigolos de sa mère pour se faire violer ou même son fils qui n’est pas vraiment son fils, le truc capillotracté du réalisateur pas doué mais qui veut jouer au plus malin.

      Question fantasme c’est évidemment du court de chez court, trois fois la même scène du viol nous est remontrée avec une variante fantasmée encore plus violente que les autres, et naturellement, le personnage de Michelle ne demandait en fait que ça on l’a bien compris vous-mêmes vous le saviez peut-être pas, mais en fait les femmes ne demandent qu’à se faire violer, elles font semblant que non pas du tout, mais en fait si, les femmes sont d’une perversité, vous n’avez pas idée, vous n’avez qu’à voir le décolleté de Michelle le jour de Noël, une ou deux semaines après son viol, si ce n’est pas incitatif ça, alors je ne sais pas ce qu’il vous faut , d’ailleurs on voit bien que quand son ami-amant, mari de sa meilleure amie, vient dans son bureau pour se faire traire quelques jours après le viol, pas de problème elle est obligeante, et pareillement une semaine ou deux après le viol, elle ne pense qu’à se branler en matant à la jumelle le beau voisin, dont d’ailleurs elle se demande si d’aventure il ne serait pas son violeur, Paul Verhoeven est vraiment un pauvre type, un branleur pour lequel le fin du fin en matière de sexualité c’est un show de strip tease à Las Vegas (voir showgirls , tiens c’est un des deux autres films que je n’ai pas regardés jusqu’au bout).

      Que Paul Verhoeven soit un pauvre type, un branleur, dont le seul mérite aura été le caractère décalé et anti américain de Starship Troopers (et dont il aura lutté pendant des années depuis, pour tenter de nous convaincre qu’il ne l’avait pas fait exprès, ce en quoi il dit sans doute la vérité), oui, tout cela est su, en revanche, effectivement, la critique dans son emballement à assurer la promotion de ce genre de saloperies a assez clairement montré son ignorance crasse, son absence de jugement et de discernement et aussi son manque de culture cinématographique, parce que naturellement, ce film en plus d’être très con est le collier, dans lequel ont été enfilés un grand nombre de clichés qui viennent de mille autres films, pas tous bons en plus.

  • Combien de viols dans la filmographie de Verhoeven ?
    http://blog.francetvinfo.fr/ladies-and-gentlemen/2016/05/25/combien-de-viols-dans-la-filmographie-de-verhoeven.html

    Un « thriller subversif » et « jubilatoire », « cinglant et sarcastique », « dérangeant », « palpitant, érotique, pervers », « brutal, cynique, enlevé, drôle », « réjouissant et très malsain uppercut » "au sommet de l’ambiguïté vénéneuse" et qui « tord violemment le cou au politiquement correct » est sorti en salles aujourd’hui. Comm’ Cannes aidant, vous n’échapperez pas à « Elle », le dernier film de Paul Verhoeven, sinon en allant le voir, en vous faisant marteler par la critique massivement enthousiaste qu’en font les médias. Source : Ladies & gentlemen

    • C’est consternant à quel point ce travers du « la femme forte, elle va en baver et même en redemander » se retrouve souvent (j’ose pas dire systématiquement, mais je ne contredirais personne qui le proposerait...). Je lisais la critique sur Zootopie sortie cette semaine, et j’ai adoré ce film, mais oui, la critique est pointue et juste, il y a tous les mêmes travers consternants que pour ce film de Verhoeven... en moins horrible, certes, mais tout de même, c’est la même logique.

      (mais pourquoi cette actrice est-elle allée se perdre dans ce truc dégradant et consternant ?)

      http://seenthis.net/messages/492565

    • Et, Total Recall ?
      Et Starship Troopers ?
      Très bien, on peut accorder le droit à un réalisateur de faire quelques bons films, ça n’enlèvera rien à une critique acerbe du reste de sa filmographie. C’est entendu.
      Mais si on essaie de partir de l’intérêt premier de ses bons films, il me semble que c’est un certain esprit de subversion, même pas, de provocation c’est plus juste. Et encore c’est pas tout à fait exact. Mais si on part de là, serait-il trop demandé que d’avoir une analyse en partant de cet angle là précisément. C’est-à-dire : quels films de Verhoeven on trouve personnellement bons, lesquels ont été forgeurs de notre propre histoire, et sur quels points et pourquoi ? Et ensuite, à l’aune de cette grille, analyser son dernier film. Et alors ? C’est bien ? C’est pas bien ?
      En tous cas je vais courir aller le voir. On en reparle ?

      PS : il semblerait pour vos commentaires qu’il s’agisse plutôt de critiquer les critiques de ce torche-cul qu’est Le Point.

      #critique_de_critique_de_critique

    • @unvalide je croi pas que l’article dise que tous les films de Verhoeven soient mauvais mais il a fait des films vraiment pourris et ce qui est dit sur la culture du viol dans sa filmo me semble juste. En plus de ceux que tu cite, j’aime bien aussi Robocop dont j’avais la K7 quant j’étais gamine et qui a beaucoup tourné. J’ai cette analyse de la construction symétrique dans ce film qui devrais t’amusé si tu la connais pas déjà : https://dejareviewer.com/2014/04/29/cinematic-chiasmus-robocop-is-almost-perfectly-symmetrical-film

      Par rapport à la question du viol, de la représentation des femmes et de la sexualité dans les films de Verhoeven, je l’ai vu souvent cité pour son féminisme. En particulier pour le traitement neutre des personnage féminin dans Starship troopers et l’exemple de la scène de douche mixte qui serais non-sexualisé. Je pense que Verhoeven est du style liberal-cynique-opportuniste. Dans Starship Troopers la mixité est l’occasion de montrer des seins pour faire plaisir au publique hétéros-masculin ciblé et que si au passage ca peut lui ramener le publique des femmes geek il est pas contre. A mon avis Verhoeven est moins progressiste que les fans de Starship Troopers le pensent, il se défend lui même d’avoir voulu faire une critique politique. A un moment j’ai voulu voire toute sa filmo et y a vraiment de très très mauvais films et en particulier ; Le Choix du destin (Soldaat van Oranje) avec une scène de sexe hyper longue, inutile, complaisante et sale, qui m’a permis de tranché sur le regard de Verhoeven et me décidé à trouvé que c’est un abruti machiste qui a fait quant même trois films sympas à regarder (Robocop, Total Recall et Starship Troopers).

    • Accessoirement, Turkish Delight est connu pour sa proximité avec 37°2 le Matin de Beineix. Je l’ai pas vu depuis au moins 25 ans, mais dans mon souvenir ce n’était pas du tout une « dispensable comédie romantique ».

    • J’ai vu #Spetters hier soir...
      Avant d’écrire ça :
      "En 1980, on retrouve dans « Spetters » une vendeuse de frites au look de Marilyn brushée par le coiffeur de Bonnie Tyler, qui jette son dévolu sur un prometteur coureur de moto-cross : ils vont devenir riches et célèbres, c’est sûr. Sauf que, non, parce que la moto, c’est dangereux et que l’étoile montante du sport finit en fauteuil. La vendeuse de frites et le pote gay ont des idées (devinez lesquelles) pour gagner de la thune, mais sous leurs airs dévoués, sont plus opportunistes et maniganceurs qu’il n’y parait. Entre temps, une petite scène de viol collectif, ça coûte pas grand chose et ça vous labellise « subversif » à tous les coups."
      Il me parait judicieux que Marie Donzel regarde les films dont elle parle et, en parle un peu plus (ne serait-ce que par respect pour les multiples problématiques abordées, dont notamment les gens de ma race...)

      J’ai vu le film, et c’est pas ça. C’est tout. Après... Si vous voulez parler cinéma, je suis disponible...
      #ignorance #on_aime_ou_on_aime_pas_mais_on_fait_pas_beurk

    • Marie Donzel ne parle pas des films elle parle de la représentation des femmes et du viol dans ces films et particulièrement dans Elle. Vous ne parlez pas de la même chose et Marie Donzel a donner ses raisons. Dans ce que vous dites pour défendre les représentations du viol dans les films de Verhoven je ne voie rien qui contredise ce qu’elle dit. J’ai pas vu Spetters mais à te lire @unvalide il n’y a pas de scène de viol dans ce film ? Ou tu trouve que cette scène de viol est trop bien faite et qu’il n’y a rien à redire sur le regard de Verhoven sur le viol dans Spetters ? Qu’il ne propage aucun élément de la culture du viol et que son approche de la sexualité, de la prostitution est sans male gaze ? Tu semble reproché à Marie Donzel de ne pas parlé de 100% des sujets abordés dans Spetters et en particulier de faire l’impasse sur celui des « gens de ta race », ca me semble des reproche infondés et malhonnetes. Elle a bien le droit de s’intéresser à un unique aspect sans avoir à faire faire la preuve qu’elle connais l’intégralité des informations disponibles dans l’univers ni de passer du temps a parler des « gens de vos races ». Et plutot que de lui demander des explications ou réclamer qu’elle pondre une thèse sur la filmo de Verhoven dites moi ce que vous trouvez si féministe dans la vision des viols chez ce réal.

    • Il n’y a vraiment plus rien de subversif dans ce genre de démarche. Lui ou Haneke ou je ne sais quel autre Houellbecq n’en finissent plus d’empuantir l’atmosphère, célébrés à chaque nouvelle vesse...

      Une petite citation de David Foster Wallace qui a le mérite d’ouvrir un peu la fenêtre :

      Dans ce pays, les prochains rebelles littéraires dignes de ce nom seront peut-être une clique d’antirebelles, mateurs nés qui oseront, d’une manière ou d’une autre, déposer le regard ironique, qui auront le culot et la candeur de porter haut les couleurs de l’univocité. Qui traiteront des tracas et émotions de la vie américaine, aussi ploucs et communs soient-ils, avec déférence et conviction. Qui se garderont bien de la spécularité et de la lassitude branchée. Ces antirebelles seraient bien sûr dépassés avant même de se mettre au travail. Morts avant d’avoir pris corps. Trop sincères. Refoulés, aucun doute. Attardés, vieillots, naïfs, anachroniques. Peut-être sera-ce tout l’intérêt. Peut-être est-ce ce qui fera d’eux les prochains vrais rebelles. Car le vrai rebelle, que je sache, prend le risque de la désapprobation. En leur temps, les révoltés du postmodernisme ont encouru les huées et les hauts cris : le choc, le dégoût, le scandale, la censure, les accusations de socialisme, d’anarchisme, de nihilisme. De nos jours les peines encourues sont différentes. Les nouveaux rebelles, qui sait, seront peut-être les artistes prêts à s’exposer aux bâillements, aux yeux levés au ciel, aux sourires en coin, aux coups de coude dans les côtes, aux parodies des ironistes excellents, aux « Que c’est trivial ». Prêts à s’exposer aux accusations de sentimentalisme, de pathos. De crédulité excessive. De mollesse. Tout disposés à se faire blouser par un monde de rôdeurs et de reluqueurs qui craignent le regard d’autrui et le ridicule plus que l’emprisonnement sommaire. Qui sait. La jeune fiction la plus résolue d’aujourd’hui semble décidément arriver en fin de fin de parcours. Que chacun en tire ses propres conclusions. Pas le choix. Si on ne vit pas une époque formidable. »

    • Chouette texte @tintin Merci
      @unvalide J’ai vu Spetters hier et je veux bien que le sujet du handicap soit traité de manière interessante dans ce film, mais il y a effectivement des problèmes sérieux avec la culture du viol. La victime de viol qui finalement aime être violé et qui n’en garde aucune séquelle bien au contraire puisqu’il devient amant avec un de ses agresseurs et est sorti du placard. Le viol comme remède quelle idée de merde ! Ca c’est un point de vue et un discours de violeur. Et ce scenario est manifestement récurent puisque « Elle » semble être la même histoire.

      En plus d’être plein de détails misogynes (les règles sont sales, les filles qui portent des faux seins c’est trop rigolo de les humilié publiquement...) je trouve qu’il y a de l’homophobie dans ce film (les gays violeurs, l’agression homophobe banalisé et imputé à un personnage gay). Tout ca confirme ce que je disait plus haut, tu ne parle pas de la même chose que Marie Donzel et tu me donne l’impression de ne pas comprendre ce qu’est la culture du viol. Sur le sujet il y a un tag très complet sur seenthis et sinon il y a ce lien : http://www.cultureduviol.fr

      Cette tolérance au viol, elle existe pourtant. Elle est nourrie par des clichés qu’on applique aux victimes comme aux violeurs, et on la nomme culture du viol. Traduction peu convaincante d’une expression anglo-saxonne, si on considère la connotation très positive du mot « culture » dans la langue française, la culture du viol regroupe l’ensemble des idées reçues que nous avons intégrées autour du viol mais également les différentes façons, expresses ou tacites, dont nos structures sociales (famille, travail…), commerciales (marketing, communication, commerce, publicité…), médiatiques (journalisme de presse écrite, papier ou en ligne, télévision) et publiques (institutions officielles, organes politiques) cautionnent et abritent le viol.

  • Uma Thurman, Halle Berry, and “V-J Day”: The quiet violence of the unwanted kiss - XX Factor
    http://www.slate.com/blogs/xx_factor/2016/05/24/uma_thurman_halle_berry_and_v_j_day_the_quiet_violence_of_the_unwanted_kiss.h

    In photos from last Thursday’s amfAR gala at Cannes, it might look like auction host Uma Thurman wasn’t perturbed by the surprise open-mouthed kiss she fielded from “playboy industrialist” and Fiat heir Lapo Elkann. With a gracious smile, she stood for the cameras as he pressed his sweaty face against hers and dangled his lit cigarette dangerously close to her updo.

    #culture_du_viol

  • Ken Loach présent à la soirée d’ouverture du Festival Ciné Palestine
    lundi 23 mai 2016
    http://www.lecourrierdelatlas.com/1141023052016Ken-Loach-present-a-la-soiree-d-ouverture-du-Festiv

    C’est reparti. Il y a un an, le festival Ciné Palestine qui a pour but de promouvoir la richesse du cinéma palestinien, voyait le jour. La soirée d’ouverture ce lundi 23 mai, affiche complet depuis plusieurs jours déjà. Elle aura lieu à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris... en présence de Ken Loach, qui a confirmé sa venue aux organisateurs du festival dans la matinée. Le réalisateur britannique, fraîchement récompensé au festival de Cannes où il a remporté la Palme d’Or avec « Moi, Daniel Blake », assistera avec les autres spectacteurs à l’avant-première parisienne de « 3000 Nuits » de Mai Masri.

    « Je suis très fière de venir présenter mon film ici à Paris, dans une ville où j’ai vécu », a déclaré la réalisatrice palestinienne lors de la conférence de presse de ce matin organisée à la mairie du 2ème et largement boudée par les journalistes, malgré la présence de plusieurs personnalités du cinéma (Robert Guediguan, Hala Alabdalla, Licia Eminenti, Michel Khleifi, Rana Alamuddin, etc...).

    Le film projeté ce soir retrace l’histoire de cette institutrice palestinienne qui met au monde un garçon dans une prison israélienne. Une naissance qui va lui permettre de trouver les ressources nécessaires pour survivre. « 3000 Nuits » sera diffusé de nouveau le 3 juin à Aubervilliers.

  • “Risk”, de #Laura_Poitras : au cœur des conversations secrètes de Wikileaks - Festival de Cannes 2016 - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/festival-de-cannes/2016/risk-de-laura-poitras-au-coeur-des-conversations-secretes-de-wikileaks,1427

    #Assange, très à l’aise devant une caméra, conscient de son charisme, masque le travail plus obscur d’autres personnages qui forgent la structure de Risk, notamment #Sarah_Harrison ou #Jacob_Appelbaum, soldats infatigables de #Wikileaks, usant leurs yeux et leur existence sur l’écran de leurs ordinateurs.

  • #Festival_de_Cannes : la Palme d’or pour #Ken_Loach
    http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2016/05/22/festival-de-cannes-la-ceremonie-de-cloture-en-direct_4924189_766360.html

    Au terme de dix jours de projections de films en tous genres et de montées des marches sur fond de flashs et de paillettes, le jury présidé par l’Australien George Miller, le réalisateur de la saga Mad Max, a fait son choix, récompensant le réalisateur britannique Ken Loach avec la Palme d’or pour son film « Moi, Daniel Blake ».

    #cinéma

  • Cannes 2016 : Laura Poitras, sur écoute, à l’écoute

    http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2016/05/20/laura-poitras-sur-ecoute-a-l-ecoute_4923110_766360.html

    Laura Poitras travaillait depuis 2011 à un film documentant le travail de WikiLeaks, lorsqu’elle reçut le premier mail de « citizenfour ». « D’observatrice, je suis devenue participante », dit la réalisatrice. Citizenfour servait de signature à Edward Snowden, qui avait choisi la documentariste, parmi tous les habitants de la planète Terre, comme destinataire des données extraites (ou volées, selon l’idée que l’on se fait de la sécurité du monde) des ordinateurs de la National Security Agency.

    Pour Laura Poitras, l’épisode Snowden s’est clos à l’automne 2014, par la sortie du film Citizenfour, relation à la fois méticuleuse et subjective de la cavale de l’ex-agent américain et de son impact sur le monde. Elle est alors retournée à ce travail, laissé en chantier, et a retrouvé Julian Assange dans les locaux de l’ambassade d’Equateur, à Londres. Les deux collaborateurs de la réalisatrice, la Britannique Sarah Harrison et l’Américain Jacob Appelbaum, s’étaient imposés un exil en Allemagne, de peur d’éventuelles poursuites dans leurs pays respectifs.

    Ils étaient tous deux présents à Cannes, à la fin de la projection de Risk, terminé l’avant-veille de sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs, cinq ans après sa genèse. Après une ovation vigoureuse pour une projection aussi matinale, Sarah Harrison et Jacob Appelbaum ont lu un texte appelant à la libération de Julian Assange, toujours cerné par la police britannique, dans cette ambassade dont il n’est pas sorti depuis bientôt 2 000 jours.

    Messagère et portraitiste

    Quelques instants plus tard, Laura Poitras revient sur les origines tumultueuses de Risk, qui ne se devinent pas à la vision de ce film rigoureux, que l’on croirait parfois écrit par un scénariste retors. La cinéaste le présente comme une « préquelle– récit des origines – de Citizenfour ». Elle fait remarquer ce moment étrange où, quelques mois avant qu’Edward Snowden ne surgisse sur la scène internationale, Julian Assange prédit que de jeunes employés des agences de sécurité, façonnés par d’autres idéologies que leurs aînés, rejoindront le combat contre le secret et la surveillance universels. « On presse sur avance rapide, et on obtient Snowden », dit-elle en riant.

    En 2012, Laura Poitras s’installe à Berlin, lasse du harcèlement des autorités américaines qui la détenaient des heures à chacune de ses entrées et sorties du territoire national (elle pense que son travail en Irak et au Yémen est à l’origine de ces mesures). Elle se rend en Allemagne dans l’intention de « protéger le matériau que [j’]avais réuni sur WikiLeaks, et le monter ». Bientôt, elle apprend, entre autres avec Jacob Appelbaum, spécialiste de l’encryption et des contre-mesures d’espionnage numérique, à se sentir chez elle dans ce monde de geeks militants. Sans le savoir, elle se prépare à devenir la messagère et la portraitiste de Snowden.

    Pendant le montage de Citizenfour, elle a pensé inclure les éléments tournés avec Julian Assange et ses collaborateurs. « J’ai compris qu’il y avait en fait deux films », dit-elle pour expliquer sa décision de reprendre le tournage, de montrer Assange affaibli par l’enfermement, mais toujours aussi combatif. Une séquence empruntée à une source extérieure montre la rencontre entre le militant australien et Lady Gaga, qui essaie de le faire parler de ses sentiments. « Je ne suis pas normal », dit Assange à la chanteuse.

    Cet homme tout entier voué à une cause dont, à voir le film, on ne sait pas toujours si elle est sa propriété ou celle du genre humain, a manifestement fasciné la cinéaste d’une tout autre manière qu’Edward Snowden, qu’elle filmait avec une évidente affection. Mais Laura Poitras se refuse à établir le tableau comparatif entre les deux hommes, laissant ce soin aux spectateurs.

    La caméra, outil citoyen

    A la fin de Risk, on entend l’enregistrement d’un agent du bureau new-yorkais du FBI, qui définit Laura Poitras comme une « cinéaste anti-américaine ». Elle a intenté une action en justice pour avoir accès à son dossier, et certains éléments lui sont parvenus. Elle est revenue vivre et travailler aux Etats-Unis, où elle a récemment présenté, au Whitney Museum (New York), une série d’installations autour d’éléments de ses films. « Je sais bien que les musées sont par définition des institutions qui édulcorent le contenu politique des œuvres, reconnaît-elle. Le cinéma a un impact plus brut. »

    La sortie de Risk clôt pour Laura Poitras le chapitre de son œuvre consacré à la surveillance et au secret. Le cinéma reste pour elle un outil citoyen, et elle se consacre ces temps-ci au site Fieldofvision.org, qui veut, comme au temps des actualités filmées, se servir du cinéma pour montrer, en temps réel, les bouleversements du monde.

  • – Ici on dit que le film « Munich : A Palestinian Story » a été déprogrammé à Cannes :
    https://www.zamanfrance.fr/article/film-palestinien-deprogramme-a-cannes-21544.html
    http://www.lecourrierdelatlas.com/1138218052016Un-film-palestinien-annule-celui-de-BHL-selectionne

    Mais ici on dit qu’un extrait du film a bien été diffusé et que le film n’est pas encore terminé :

    “They made all this fuss," said Hajjaj. “They called it a film. It’s not a film. It’s a 13-minute industry screening. It’s not even finished yet."

    http://www.thenational.ae/world/europe/palestinian-director-defends-munich-olympics-film-at-cannes

    Nasri Hajjaj défend son film dans cet article et craint que cette campagne médiatique du CRIF ne nuise au financement.

    It is not the first time that the events of Munich have been covered on screen, but Hajjaj says he hopes to offer a different perspective with his interpretation.

    “The Israelis have had since 1976 – when the first film [21 hours at Munich] was made about this – to 2006 when the Spielberg film [Munich] was made to tell their own story. Sometimes very biased, sometimes less biased, but there has never been a film from a Palestinian or Arab perspective."

    “Why do I not have the right to tell this story? I am a party to it, a second party, but a party," said Hajjaj, who grew up in a Lebanese refugee camp with one of the hostage-takers, Afif Hamid, who was killed in the Munich operation.

    “See the film and then judge," he said.

    #CRIF #Attentat #Israël #Allemagne #culture #censure #propagande #cinéma #Festival-de-Cannes

  • Sur les marches de Cannes, l’équipe d’"Aquarius" dénonce un « coup d’Etat » au Brésil – metronews
    http://www.metronews.fr/festival-de-cannes/sur-les-marches-de-cannes-l-equipe-d-aquarius-denonce-un-coup-d-etat-au-bresil/mpeq!AVR3nT15WP1k
    http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$dlfbxfg055z3dzpuvjrcty5o1jguhf8/Capture-decran-2016-05-17-a-22.jpeg

    Ce mardi, l’actu internationale s’est de nouveau invitée sur la Croisette, à la faveur de la projection d’Aquarius, le film du réalisateur brésilien Kleber Mendonça Filho.

    Sur les marches, l’équipe de ce long-métrage, qui dresse le portrait d’une élégante sexagénaire, poussée à la porte de chez elle par un promoteur immobilier, a brandi des pancartes pour dénoncer la récente destitution de la présidente de gauche Dilma Roussef. Accusée de maquillage des comptes publics, elle a été suspendue jeudi dernier par les sénateurs, le temps de son jugement. Elle a été remplacée par son vice-président, un ex-allié, dont elle conteste la légitimité, se disant victime d’un coup d’Etat institutionnel.

    C’est également l’avis du réalisateur et des comédiens d’Aquarius, dont les pancartes affichaient des messages comme « le Brésil n’est plus une démocratie », « Nous résisterons » ou encore « Le monde ne peut pas accepter ce gouvernement illégitime ». Depuis le Brésil, Dilma Roussef, touchée, a tweeté pour les remercier de leur soutien.

    #Cannes #Brésil

  • Un film palestinien déprogrammé à Cannes
    Nadia Sweeny | Lundi, Mai 16, 2016
    https://www.zamanfrance.fr/article/film-palestinien-deprogramme-a-cannes-21544.html

    Ce 16 mai Munich : A Palestinian Story, devait être projeté à l’occasion du salon des professionnels ayant pour but de commercialiser les œuvres cinématographiques en marge du festival de Cannes qui a démarré le 11 mai et qui se clôturera le 22.

    Or, à la suite de plaintes émanant notamment de Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des Institutions juives de France (CRIF), le film qui évoque la prise d’otage par des activistes palestiniens de sportifs israéliens lors des JO de Munich en 1972 a été déprogrammé.

    #Cannes_Palestine

  • Si j’étais le lideur de la cégète | LES VREGENS
    https://cafemusique.wordpress.com/2016/05/18/si-jetais-le-lideur-de-la-cegete/#more-8133

    Dites, M’sieu Pujadas, vous, je vous ai jamais vu à table avec les simples gens. Faut dire, avec vos 12 000 euros mensuels, vous n’êtes pas un sans-dents, vous, vous êtes un ouineur. Bien pour ça qu’en revanche, je vous ai vu aller au « dîners du Siècle » avec les puissants de ce monde, avec d’ailleurs, un certain Jean-Christophe Le Duigou, syndicaliste … de la CGT aux côtés de Bernard Thibaut, mais passons (bien pour ça que je ne suis pas le lideur de la cégète… !)

    Et j’aurais continué : Dites, M’sieu Pujadas, ça ne vous gêne pas d’aller vous goberger avec vos petits copains quand on sait qu’en France, on peut être condamné à de la prison ferme juste parce qu’on a faim ?

    Ben ouais, en France, on prend 6 mois fermes pour avoir lancé des canettes sur les robocops. Et des fois, même, on se retrouve au gnouf pour … rien, juste parce qu’un flic l’a décidé par exemple, là. Mais on monte les marches de Cannes, on est interviewé avec respect par des pisse-copie obséquieux, quand on est accusé de viol, de proxénétisme et d’abus sur mineurs (Strauss-Kahn, Polanski et maintenant Woody Allen), et on fait de la politique de « haut vol » quand on profite des mémés zinzins (le mètre et talons Sarkoléon). Par exemple.

    #colère #chiens_de_garde #Pujadas #CGT

  • Israel lobby fails to block screening of Palestinian film at Cannes | The Electronic Intifada
    https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/israel-lobby-fails-block-screening-palestinian-film-cannes

    A Palestinian work was screened at the Cannes Film Festival’s Marché du Film as planned on Monday, despite an intense campaign by Israel lobby groups to have it canceled.

    Nasri Hajjaj’s Munich: A Palestinian Story was one of four films excerpts of which were screened to industry professionals in collaboration with the Dubai International Film Festival.

    Hajjaj told The Electronic Intifada from Cannes that the screening of a 14-minute segment passed without incident and he received a positive response from those present.

    As The Electronic Intifada reported last week, France’s main pro-Israel lobby group CRIF had been exerting intense pressure on authorities to ban the film, even enlisting the support of the mayor of Cannes.

    CRIF claimed that the film engages in “historical revisionism” about the 1972 raid on the Munich Olympics by the Palestinian group Black September, in which 11 Israeli athletes, a German police officer and five hostage takers died.

    But CRIF could not know this since the unfinished documentary had never been publicly screened.

    Hajjaj said that CRIF and other critics have made a number of false claims about his film, which they have not seen.

    CRIF boss Roger Cukierman even claimed on Twitter that he had been personally assured by Cannes Film Festival president Pierre Lescure that Hajjaj’s film would not be shown.

  • Cannes 2016 : Tony Erdmann , De Maren Ade | Cinematraque
    http://www.cinematraque.com/2016/04/14/tony-erdmann-de-maren-ade

    Le spectacle de ce père tentant par tous les moyen de redonner à sa fille le goût de la vie prend plusieurs grands tournants que je ne vous exposerai pas ici dans un déroulement qui fait passer ces 2h45 plus rapidement que n’importe quel autre #film toutes sélections confondues vu jusqu’ici, sautant d’un registre à l’autre sans que l’on ne s’en rende vraiment compte. Les rires succèdent à plusieurs reprises aux larmes à peine essuyées. D’une finesse rare, Tony Erdmann réussit parfaitement le pari de rendre compte au fur et à mesure des scènes d’une filiation évidente entre ses deux protagonistes, d’un lien très fort, et ce sans la moindre marque d’affection, sans le moindre mot doux.

  • Loach film on shame of #poverty in Britain moves Cannes to tears
    http://nr.news-republic.com/Web/ArticleWeb.aspx?regionid=4&articleid=64344845

    Director Ken Loach denounced the British government’s “conscious cruelty” towards the poor Friday after his #film about the poverty and humiliation inflicted upon them by welfare cuts had critics at the Cannes film festival in tears.