city:cazeneuve

    • Cauchemar total : la censure politique des contenus obligatoire, automatisée et déléguée aux GAFAM...
      Ou, comme d’habitude, sous couvert de lutte contre le terrorisme on rogne en toute impunité la liberté d’expression

      Dans sa version initiale, ce projet de règlement antiterroriste tient en quelques articles :
      L’article 4 prévoit une obligation pour tout fournisseur de service Internet (hébergeurs web, fournisseurs de messagerie, etc.), quelle que soit sa taille ou son fonctionnement (il ne s’agit pas seulement des grosses plateformes), de retirer dans un délai d’une heure les contenus signalés par les autorités, sous peine d’importantes sanctions financières.
      L’article 5 permet également à ces mêmes autorités d’imposer une telle censure non sur la base du droit national applicable (par exemple, en France, le décret Cazeneuve de février 2015 sur la censure administrative d’Internet), mais sur la base des conditions d’utilisation des plateformes. Les polices européennes pourront donc, comme le fait déjà le ministère de l’intérieur français ou Europol, signaler des contenus haineux ou terroristes pour exiger leur censure, sur la base du droit privé.
      L’article 6 impose enfin aux hébergeurs d’adopter des mesures « proactives » pour lutter contre la propagande terroriste (article 6). Comme dans la directive copyright, il s’agit en réalité de déployer des filtres informatiques scannant l’ensemble des contenus mis en ligne par les utilisateurs d’un service pour bloquer ceux correspondants à certains critères arrêtés par ces firmes. Une forme de censure préalable, mise en œuvre par des acteurs privés via des outils automatiques qui pourront être paramétrés en partenariat avec les États.

      Le texte du projet : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=COM:2018:0640:FIN

      #censure #liberté_expression #machine_learning

  • Un ancien député LR condamné pour blanchiment de fraude fiscale - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260118/un-ancien-depute-lr-condamne-pour-blanchiment-de-fraude-fiscale?onglet=ful

    Lorsqu’il était député (LR), Dominique Tian dénonçait les fraudeurs aux allocations mais cachait trois comptes en Suisse. Le voilà condamné à un an de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 1 450 000 euros d’amende.

    L’ancien député Dominique Tian (LR), premier adjoint au maire de Marseille et chef d’entreprise, qui s’est fait une spécialité de dénoncer la fraude aux allocations chômage et familiales, a été condamné vendredi 26 janvier pour « blanchiment de fraude fiscale » et « déclaration mensongère de patrimoine » à un an de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 1 450 000 euros d’amende.

    « Les faits commis sont d’une particulière gravité », a souligné la présidente de la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, Bénédicte de Perthuis, en évoquant « une violation de la loi et de l’égalité devant l’impôt » de la part d’« un élu de la République » dont le comportement se devait d’être « exemplaire ». Ces faits ne peuvent que « nourrir la méfiance des citoyens envers ceux qui les représentent », a déploré la magistrate. De son côté, Dominique Tian a déjà annoncé qu’il faisait appel de ce jugement, qualifié de « décision absurde ».

    Nous republions ci-dessous le compte-rendu de l’audience, tenue début décembre.

    _______________________________________________________

    C’est le moment le plus gênant de son procès et Dominique Tian n’a pas l’air de réaliser. Devant le tribunal correctionnel de Paris, vendredi 1er décembre, cet ancien député (LR), jugé pour blanchiment de fraude fiscale et fausse déclaration de patrimoine, ne peut s’empêcher de vanter ses années de combat politique contre les tricheurs aux allocs, les « faux chômeurs » et les prétendus « parents isolés », contre la « fraude sociale » en clair, cette plaie nationale si coûteuse pour les finances publiques, qu’il a dénoncée dans un rapport parlementaire au vitriol.

    « C’est trop facile, s’indigne encore ce chef d’entreprise devant ses juges. Un gars m’a dit un jour qu’il ne faisait plus de hold-up tellement c’est facile de voler les services sociaux. » En fait, on ne l’arrête plus. À la barre, Dominique Tian, qui a détenu plus de 2,5 millions d’euros en Suisse dans trois banques distinctes (Pictet, Lombard Odier et UBS), évoque le marché noir des « kits Assédic », les « cinq millions de cartes Vitale en trop », cette « fraude organisée de façon mafieuse », avec ses « filières ». La présidente du tribunal s’étonne :

    – « N’y a-t-il pas une forme de schizophrénie à fustiger les fraudeurs au RSA et en même temps à expliquer que c’est tout à fait normal d’avoir attendu quinze ans pour régulariser votre situation fiscale ? », demande Bénédicte de Perthuis.

    – « J’étais dans le raisonnement qu’un jour je déclarerais les choses », assure le premier adjoint au maire de Marseille, qui a hérité les fonds en question de son père en 1996, et ne les a déclarés qu’en 2014. Je n’ai jamais détourné un franc d’argent public ! »

    – « Ne pas payer ses impôts, ça n’est pas une manière de détourner de l’argent ? » relance la présidente.

    – « Ça n’était pas malin, sûrement, de m’occuper de la fraude sociale…, se reproche Dominique Tian. Mais je suis irréprochable comme élu, j’étais exemplaire. »

    Même son avocat, pourtant, reconnaît « une faute morale ». La question est cependant de savoir si Dominique Tian, qui se présente comme un « repenti » fiscal, mérite aussi une condamnation pénale. Vendredi, le procureur a précisément requis un an de prison avec sursis et 300 000 euros d’amende, assortis d’une peine d’inéligibilité de cinq ans, s’agissant d’un élu au CV bien rempli (premier adjoint au maire de Marseille et parlementaire jusqu’en juin dernier), qui fut aussi chargé, dans l’équipe de campagne de François Fillon, du « financement de la protection sociale ». En fait, pendant quinze ans, c’est surtout son patrimoine que Dominique Tian a protégé du fisc, usant de stratégies qu’il s’était gardé jusque-là d’évoquer dans la presse, préférant les « demi-vérités » (pour reprendre le mot du procureur) aux détails encombrants. Qu’en est-il exactement ?

    D’abord, il est incontesté que l’élu marseillais a hérité du problème de son père, décédé en 1996 sans avoir dit un mot de ses comptes-titres à ses fils. Incontesté aussi que Dominique Tian a régularisé sa part en 2014 « spontanément », à l’occasion de la « circulaire Cazeneuve » qui promettait des pénalités atténuées aux évadés fiscaux qui rentraient. À l’issue d’une transaction, le chef d’entreprise a ainsi réglé ses impôts (revenus et ISF) pour les années non prescrites (2006 à 2013), majorés de 40 %, ainsi qu’une amende spécifique à la détention de comptes étrangers. En tout : quelque 650 000 euros. « Les faits dont vous êtes saisis, c’est lui qui les a mis sur la table, tonne son avocat, Me Thierry Marembert. Il a tout livré lui-même ! »

    « L’accord implicite » avec Bercy était limpide, insiste son avocat : « Vous régularisez, on vous sanctionne, et le fisc n’ira pas au pénal. » En France, en effet, seul le ministère des finances publiques peut déclencher des poursuites pour « fraude fiscale », mais pas les procureurs, empêchés en la matière de s’autosaisir – c’est le fameux « verrou de Bercy » que le parlement a encore refusé de faire sauter en juillet dernier au nom de sa rentabilité économique.

    Me Thierry Marembert reproche donc au parquet de Paris de « contourner » la décision du fisc en poursuivant plutôt son client pour « blanchiment » de fraude fiscale (défini comme « le fait d’apporter son concours à une opération (…) de dissimulation du produit direct ou indirect » d’une fraude fiscale). Quel serait donc le délit originel ? Le non-paiement des droits de succession sur l’héritage suisse, entre autres.

    Mais Dominique Tian veut convaincre qu’il n’a rien entrepris pour dissimuler, plaide la bonne foi et la passivité : « Je n’ai jamais mis un euro en Suisse », jamais retiré un billet non plus. À vrai dire, ces fonds seraient « un sujet d’embêtement » pour lui depuis le premier jour – non pas celui de la mort de son père, mais un ou deux ans après. Car les banques auraient mis des mois à les contacter, lui et ses frères. « Ils nous ont retrouvés à Marseille, se souvient Dominique Tian. Un jour, quelqu’un m’a demandé un rendez-vous en disant qu’il connaissait bien Marius Tian… La situation a été très compliquée à gérer ensuite. » À ce moment-là, la fratrie se déchirait déjà sur la succession, l’entreprise léguée par le père se révélait au plus mal, des discussions avec le fisc devaient permettre d’obtenir « un rescrit » pour la société, et de la sauver. « La priorité, c’était la préservation de l’emploi, plaide Dominique Tian. On n’allait pas rajouter un problème. »

    – « Je ne vois pas ce qu’il y a de compliqué [à déclarer ses comptes] ? », balaye le procureur, Pierre Jeanjean.

    – « Ça aurait été la bonne décision, probablement, consent Dominique Tian. Sauf que cette décision était très formellement déconseillée par les banques suisses. Et il n’y avait pas encore de cadre [la circulaire Cazeneuve de 2013]… »

    – « C’est votre déclaration d’impôt, le cadre », réplique la présidente.

    Au passage, le tribunal s’arrête sur quelques épisodes éclairants. D’abord, Dominique Tian ne s’est pas contenté de récupérer les comptes de son père : en 2005, il a aussi transféré la propriété de ses titres à des sociétés offshore au Panama et au Liechtenstein, pour mieux les dissimuler au fisc. « C’est lié à une directive européenne qui faisait qu’à partir de 2005, la Suisse serait obligée de révéler les intérêts sur les produits d’épargne », pointe la présidente. De même, le procureur doit corriger l’élu sur un autre élément de langage : « Vous dites que vous avez fini par payer tous vos impôts, mais non, glisse Pierre Jeanjean. Vous n’avez jamais payé pour les années antérieures à 2006 ! » Enfin, la « circulaire Cazeneuve » n’était pas le premier dispositif attractif proposé par Bercy aux évadés fiscaux.

    – « Dès 2009, il y a eu des possibilités ouvertes par Woerth de régulariser, pointe la présidente. Ça ne vous est pas venu à l’idée ? »

    – « J’étais avec Woerth à l’Assemblée, argue l’ancien député. Je ne voulais pas qu’on dise que Tian aurait bénéficié de faveurs. Ça m’a gêné. »

    C’est donc cinq ans plus tard que Dominique Tian s’est décidé à rapatrier ses fonds, après avoir fourni, en 2012, une énième déclaration de patrimoine mensongère à la Commission pour la transparence financière de la vie politique (l’ancêtre de la HATVP ), ce qui lui vaut une poursuite pour « fausse déclaration ». « [En 2014] il y a 50 000 autres Français qui ont fait comme moi », conclut Dominique Tian, « avec la bénédiction du gouvernement ». « La bénédiction, c’est vous qui le dites », coupe la présidente.

    Ce quantum de 50 000, d’ailleurs, inspire une réflexion acerbe au procureur : « Pardon pour le prévenu, mais venir dire que la fraude sociale c’est des gens qui sont embarqués par d’autres qui font ça de façon industrielle… Et qu’est-ce qu’on a, là ? 50 000 personnes avec les mêmes noms qui reviennent. Pas chez les clients, hein [mais chez les banques, ndlr]. C’est la même logique. Si elle scandalise d’un côté, elle scandalise de l’autre. Je voudrais voir [votre] révulsion partagée sur la fraude fiscale. »

    En défense, Me Thierry Marembert maintient qu’il s’agit d’« un accident de la vie », de « quelque chose d’isolé », de « ponctuel » chez Dominique Tian. Et surtout, l’avocat appelle le tribunal à balayer toute peine d’inéligibilité : « Est-ce que vous devez substituer votre appréciation à celle des électeurs ? » Délibéré le 26 janvier.

    Intéressant de voir ce qui se passe dans la tête de ces gens.

  • There are no camps" in #Libya, only detention centres. Need to protect refugees, migrants before they get there


    Déclaration de #Cochetel, publiée sur twitter le 18.07.2017
    https://twitter.com/UNGeneva/status/887339785081237506

    #terminologie #mots #vocabulaire #camps #centres_de_détention #asile #migrations #réfugiés #Libye #détention #centres

    No detention centres in Libya, just ’prisons’ - UNHCR

    “We can hope that one day there will be decent and open centres, but now they don’t exist,” Cochetel said.

    http://www.ansa.it/english/news/2017/08/04/no-detention-centres-in-libya-just-prisons-unhcr-2_7aba4a80-8178-42b8-9095-f074

    @sinehebdo : la question de la #terminologie est évoquée deux fois :
    – dans le tweet : « Need to protect refugees , migrants before they get there »
    – et puis sur les #camps/#centres_de_détention en Libye

    #cpa_camps

    • Noury (Amnesty Italia): «I centri d’accoglienza in Libia sono in realtà prigioni»

      «Esatto, senza considerare poi che i centri d’accoglienza libici dove verrebbero condotti i respinti sono in realtà delle prigioni, alcune delle quali informali, magari vecchi capannoni industriali, o alberghi, o addirittura case private. Chiamarli “centri d’accoglienza” è del tutto sbagliato, sono luoghi di detenzione nei quali non c’è alcuna garanzia per l’incolumità fisica delle persone. Sappiamo che avvengono stupri e torture quotidianamente, ci sono prigionieri detenuti in ostaggio fino a quando i familiari non pagano, prigionieri venduti da una banda criminale all’altra. E, se noi contribuiamo a rafforzare questo sistema illegale, ne siamo pienamente complici.

      https://left.it/2017/08/12/noury-amnesty-italia-i-centri-daccoglienza-in-libia-sono-in-realta-prigioni

    • Rescue ship says Libyan coast guard shot at and boarded it, seeking migrants

      A Libyan coast guard vessel fired shots and boarded a humanitarian ship in the Mediterranean on Tuesday, demanding that the migrants on board be handed over to them, a spokesman for the Mission Lifeline charity said.

      “The Libyan man said: ‘This is our territory,’” said Axel Steier, a spokesman for the German-based charity that performed its first rescues on Tuesday.

      “After a while, they fired shots,” he said, probably into the air or sea. No one was wounded.

      Afterward two Libyans boarded the Lifeline ship to try to persuade them to hand over some 70 migrants they had just taken off a wooden boat in international waters.

      “We told them we don’t return migrants to Libya. After a while, they gave up,” Steier said. The two men spent about 15 minutes on board, he said.

      A Libyan coast guard spokesman in Tripoli declined to comment, saying he was seeking information. Italy’s coast guard, which coordinates rescues, did not respond to repeated telephone calls.

      It was the latest incident reported between the Libyan coast guard and humanitarian rescue ships operating off North Africa. Financed, trained and equipped by Italy, the Tripoli-based coastguard is intercepting a growing number of migrant boats.

      http://www.reuters.com/article/us-europe-migrants-libya-ngo/rescue-ship-says-libyan-coast-guard-shot-at-and-boarded-it-seeking-migrants
      #Méditerranée #gardes-côtes

    • Quei campi libici sono irriformabili

      Hai voglia di annunciare bandi, di investire qualche milione di euro per rendere vivibile ciò che vivibile non è. Perché i lager libici sono come il socialismo reale: irriformabili. In discussione non sono le buone intenzioni che animano il vice ministro degli Esteri con delega per la Cooperazione internazionale, Mario Giro: per lui parla il lungo impegno in favore della pace e della giustizia sociale per l’Africa e il fatto, politicamente significativo, che nell’estate dominata dalla «caccia» alle Ong e da una ondata securista, Giro è stata una delle poche voci alzatesi tra le fila del governo per ricordare a tutti che i migranti intercettati sulla rotta del Mediterraneo venivano ricacciati nell’"inferno libico".

      http://www.huffingtonpost.it/umberto-de-giovannangeli/quei-campi-libici-sono-irriformabili_a_23225947

    • L’Onu vuole aprire un centro di transito per i profughi in Libia

      Un contingente di 250 guardie di sicurezza nepalesi arriverà in Libia in questi giorni per garantire sicurezza alla base militare dell’Onu di Tripoli. Se tutto andrà come previsto, spiega Roberto Mignone, capomissione dell’Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati (Unhcr), all’inizio di novembre anche il personale internazionale dell’organizzazione, che dal 2014 si è spostato a Tunisi per ragioni di sicurezza, potrebbe tornare in Libia in pianta stabile.

      https://www.internazionale.it/bloc-notes/annalisa-camilli/2017/09/29/onu-libia-centro-profughi
      #centre_de_transit

    • UN human rights chief: Suffering of migrants in Libya outrage to conscience of humanity

      “The international community cannot continue to turn a blind eye to the unimaginable horrors endured by migrants in Libya, and pretend that the situation can be remedied only by improving conditions in detention,” Zeid Ra’ad Al Hussein said, calling for the creation of domestic legal measures and the decriminalisation of irregular migration to ensure the protection of migrants’ human rights.

      http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=22393&LangID=E

    • Cet extrait tiré d’un article du Sole 24 Ore (journal italien plutôt tourné économie et finance) est quand même assez incroyable, surtout le début, ce « certo »( « certes »)...

      Certes... il y a toujours le problème des centres de détention dans un pays qui n’a pas signé la convention de Genève, mais certaines ONG italiennes sont en train d’entrer dans les centres pour vérifier le respect des principes humanitaires basiques...
      dit l’article... « certes »...

      Certo, resta sempre il problema dei centri di detenzione in un Paese che non ha firmato la convenzione di Ginevra, ma alcune Ong italiane stanno entrando nei centri per verificare il rispetto dei più elementari principi umanitari. Sarebbero oltre 700mila i migranti identificati in Libia tra gennaio e febbraio dall’Oim, l’Organizzazione internazionale per le migrazioni. Ma non ci sono numeri precisi (si parla di altri 300 o 400mila migranti) sparsi in Libia in condizioni anche peggiori dei centri. Per il 63% si tratta di giovani provenienti dall’Africa sub-sahariana, per il 29% da quella settentrionale e per l’8% da Medio Oriente e Asia.


      http://www.ilsole24ore.com/art/mondo/2018-02-24/libia-e-niger-bilancio-dell-italia-e-l-eredita-il-prossimo-governo--212

      A mettre en lien, comme le suggère @isskein sur FB, avec cet autre article publié l’été passé :

      Italy minister sees light at the end of the tunnel on migrant flows

      Italy’s interior minister said on Tuesday (15 August) he saw light at the end of the tunnel for curbing migrant flows from Libya after a slowdown in arrivals across the Mediterranean in recent months.

      https://www.euractiv.com/section/global-europe/news/italy-minister-sees-light-at-the-end-of-the-tunnel-on-migrant-flows

    • Campi libici, l’inferno nel deserto. La sentenza della Corte di assise di Milano

      La qualità delle indagini e della loro resa dibattimentale, insieme alla ritenuta credibilità delle dichiarazioni delle persone offese, ha confermato, secondo i giudici dell’assise, un contesto di privazione della libertà dei migranti e di violenze di ogni tipo che scolpisce una realtà che per la sorte dei diritti umani è fondamentale non ignorare.

      http://questionegiustizia.it/articolo/campi-libici-l-inferno-nel-deserto-la-sentenza-della-corte-di-ass

    • « Je voudrais faire comprendre qu’une fois entrée dans ce système de traite humaine et de rançonnage, une personne ne peut en sortir qu’en se jetant à la mer. Elle y est poussée. On ne passe plus par ce pays [la Libye], on en réchappe : Yacouba ne cherchait plus à se rendre en Europe, il voulait juste ne pas mourir en Libye. Les migrants qui embarquent sur les zodiacs ont été ballottés de ghetto en ghetto, placés en détention durant plusieurs mois. Maltraités, dépouillés, leurs corps épuisés sont alors portés par le seul espoir de retrouver un semblant de dignité sur le ’continent des droits de l’homme’. »

      Source : Samuel GRATACAP, in Manon PAULIC, « Ce que l’Europe refuse de voir », Le 1, n°188, 7 février 2018, p.3.

    • Libya: Shameful EU policies fuel surge in detention of migrants and refugees

      A surge in migrants and refugees intercepted at sea by the Libyan authorities has seen at least 2,600 people transferred, in the past two months alone, to squalid detention centres where they face torture and extortion, Amnesty International said today.

      The global human rights organisation accuses European governments of complicity in these abuses by actively supporting the Libyan authorities in stopping sea crossings and sending people back to detention centres in Libya.

      “The EU is turning a blind eye to the suffering caused by its callous immigration policies that outsource border control to Libya,” said Heba Morayef, Amnesty International’s Middle East and North Africa Director.

      https://www.amnesty.org/en/latest/news/2018/05/libya-shameful-eu-policies-fuel-surge-in-detention-of-migrants-and-refugees

    • Ne dites pas que ce sont des #camps !

      Bien sûr, tous ces #centres_fermés de rassemblement de migrants ne peuvent pas être appelés camps. Cela évoquerait des images effrayantes : les camps de concentration nazis, le système des goulags soviétiques, les camps de réfugiés palestiniens de plusieurs générations, le camp de détention de Guantánamo.

      Non, en Allemagne, ces « #non-prisons » devraient être appelées « #centres_de_transit ». Un terme amical, efficace, pratique, comme la zone de transit d’un aéroport où les voyageurs changent d’avion. Un terme inventé par les mêmes personnes qui désignent le fait d’échapper à la guerre et à la pauvreté comme du « #tourisme_d’asile ». Les responsables politiques de l’UE sont encore indécis quant à la terminologie de leurs camps. On a pu lire le terme de « #centres_de_protection » mais aussi celui de « #plateformes_d’atterrissage_et_de_débarquement », ce qui fait penser à une aventure et à un voyage en mer.

      Tout cela est du #vernis_linguistique. La réalité est que l’Europe en est maintenant à créer des camps fermés et surveillés pour des personnes qui n’ont pas commis de crime. Les camps vont devenir quelque chose qui s’inscrit dans le quotidien, quelque chose de normal. Si possible dans des endroits lointains et horribles, si nécessaire sur place. Enfermer, compter, enregistrer.

      https://www.tdg.ch/monde/europe/dites-camps/story/31177430

    • Cruel European migration policies leave refugees trapped in Libya with no way out

      A year after shocking images purporting to show human beings being bought and sold in Libya caused a global outcry, the situation for migrants and refugees in the country remains bleak and in some respects has worsened, said Amnesty International.

      Findings published by the organization today highlight how EU member states’ policies to curb migration, as well as their failure to provide sufficient resettlement places for refugees, continue to fuel a cycle of abuse by trapping thousands of migrants and refugees in appalling conditions in Libyan detention centres.

      “One year after video footage showing human beings being bought and sold like merchandise shocked the world, the situation for refugees and migrants in Libya remains bleak,” said Heba Morayef, Middle East and North Africa Director for Amnesty International.

      “Cruel policies by EU states to stop people arriving on European shores, coupled with their woefully insufficient support to help refugees reach safety through regular routes, means that thousands of men, women and children are trapped in Libya facing horrific abuses with no way out.”

      Migrants and refugees in Libyan detention centres are routinely exposed to torture, extortion and rape.

      One year after video footage showing human beings being bought and sold like merchandise shocked the world, the situation for refugees and migrants in Libya remains bleak
      Heba Morayef, Amnesty International’s Director for the Middle East and North Africa

      The UN refugee agency (UNHCR) has registered 56,442 refugees and asylum seekers in Libya and has repeatedly called on European and other governments to offer resettlement to refugees stranded in Libya, including through evacuation to Niger. However, only 3,886 resettlement places have been pledged by 12 countries and in total just 1,140 refugees have been resettled from Libya and Niger so far. Italy separately evacuated 312 asylum seekers from Libya directly to Italy between December 2017 and February 2018, but no further evacuations took place until the resettlement of 44 refugees on 7 November.

      Over the past two years EU member states have put in place a series of measures to block migration across the central Mediterranean, boosting the capacity of the Libyan Coast Guard to intercept sea crossings, striking deals with militias in Libya and hampering the work of NGOs carrying out search and rescue operations.

      These policies have contributed to a nearly 80% drop in the numbers crossing the central Mediterranean and arriving in Italy, from 114,415 between January and November 2017 to just 22,232 so far in 2018. There are currently around 6,000 refugees and migrants being held in detention centres in Libya.

      With the central Mediterranean sea route almost completely shut off, and the Libyan authorities keeping refugees in unlawful detention and refusing to release them to UNHCR’s care, the only way out of Libyan detention centres is through evacuation to another country via programmes run by the UN. For refugees, who cannot return to their home country, the lack of international resettlement places on offer has left thousands stranded in Libyan detention centres.

      The opening of a long promised UNHCR processing centre in Libya that would offer safety for up to 1,000 refugees by allowing them to relocate from the abusive detention centres has been repeatedly delayed. Its opening would undoubtedly be a positive step, but it would only assist a small proportion of refugees in detention and does not offer a sustainable solution.

      “At the same time as doing their utmost to stop sea crossings and helping the Libyan Coast Guard to intercept people at sea and send them back to notorious detention centres, European governments have catastrophically failed to offer other routes out of the country for those most in need,” said Heba Morayef.

      “While Europe fails to extend the desperately needed lifeline to save those stuck in Libya and at risk of abuse, it is time that the Libyan authorities take responsibility for their atrocious policies of unlawful detention and protect the human rights of all people in their territory.”

      Armed clashes in Tripoli between August and September this year have also made the situation for refugees and migrants more dangerous. Some of those held in detention centres have been wounded by stray bullets. There have also been instances where detention centre guards have fled to escape rocket attacks leaving thousands of inmates locked up without food or water.

      The publication of Amnesty’s findings is timed to coincide with a meeting of Libyan and other world leaders in the Italian city of Palermo on 12 and 13 November. This international conference is intended to find solutions to break the political stalemate in Libya. Amnesty International is calling on all those taking part in the conference to ensure that human rights of all people in the country, including refugees and migrants, are placed at the centre of their negotiations.

      https://www.amnesty.org/en/latest/news/2018/11/cruel-european-migration-policies-leave-refugees-trapped-in-libya-with-no-w

    • UNHCR Flash Update Libya (9 - 15 November 2018) [EN/AR]

      An estimated 5,400 refugees and migrants are presently held in detention centres in Libya, of whom 3,900 are of concern to UNHCR. Over the past month, UNHCR has registered 2,629 persons of concern in detention centres in and around Tripoli. So far in 2018, UNHCR conducted 1,139 visits to detention centres and distributed CRIs to 19,348 individuals. Through its partner International Medical Corps (IMC), UNHCR continues to provide medical assistance in detention centres in Libya. So far in 2018, IMC provided 20,070 primary health care consultations in detention centres and 237 medical referrals to public hospitals. In detention centres in the East, UNHCR’s partners have so far provided 1,058 primary health care consultations and distributed CRIs to 725 individuals.

      https://reliefweb.int/report/libya/unhcr-flash-update-libya-9-15-november-2018-enar

      #statistiques #chiffres #2018

    • Libia, i minori abusati e torturati nei centri di detenzione per migranti finanziati dall’Ue

      I minori bloccati nei centri di detenzione in Libia, finanziati anche dall’Unione europea tramite il Fondo per l’Africa, subiscono abusi e soffrono di malnutrizione, secondo quanto riportato dal Guardian.

      I bambini hanno raccontato di essere stati picchiati e maltrattati dalla polizia libica e dalle guardie del campo, descrivendo la loro vita come “un inferno in terra”.

      Secondo i dati analizzati dal Guardian, in Libia esistono 26 centri dei detenzione dei migranti, ma il numero dei minori detenuti non è chiaro in quanto non esistono registi affidabili.
      Nonostante ciò, si pensa che siano più di mille i bambini presenti nei campi di detenzione in Libia.Secondo l’Unhcr, almeno 5.400 rifugiati sono detenuti in territorio libico.

      Le rivelazioni dei bambini, che rischiano di essere puniti dalle guardie per aver parlato con i media, forniscono il resoconto più dettagliato della vita nei campi di detenzione.
      Le denunce delle Ong – A inizio di novembre Amnesty International aveva già denunciato le condizioni insostenibili in cui i migranti erano costretti a vivere, raccontando come la tortura e i maltrattamenti fossero all’ordine del giorno.

      “C’è un vero e proprio disprezzo da parte dell’Europa e di altri Stati per la sofferenza di coloro che si trovano nei centri di detenzione”, si legge nel rapporto di Amnesty.

      Un ragazzo di 16 anni ha raccontato al Guardian cosa vuol dire viver nei centri di detenzione in Libia: “Sono qui da quattro mesi. Ho cercato di scappare tre volte per attraversare il mare diretto in Italia ma ogni volta sono stato catturato e riportato al centro di detenzione”.

      “Stiamo morendo, ma nessuno se ne sta assumendo la responsabilità. Dobbiamo essere portati in un posto sicuro, invece siamo rinchiusi qui 24 ore al giorno. Non vediamo l’alba e non vediamo il tramonto “.

      I centri sono progettati per mantenere i richiedenti asilo in Libia ed evitare che attraversino il Mediterraneo diretti verso l’Europa.

      L’Ue ha investito decine di milioni di euro per cercare di impedire ai richiedenti asilo provenienti da zone di conflitto, come l’Eritrea e il Sudan, di entrare in Europa.

      Le testimonianze – Un rifugiato eritreo di 13 anni rinchiuso in un campo di Tripoli ha raccontato che i detenuti ricevono solo una o due piccole porzioni di pasta in bianco al giorno.

      Malattie come la tubercolosi sono diffuse e in molti possiedono solo una maglietta e un paio di pantaloncini, inadatte alle temperature nei centri.

      “Non abbiamo niente qui, niente cibo, niente vestiti, niente telefoni. Mi mancano così tanto mia madre e mio padre”, ha detto il ragazzo.

      Nei giorni precedenti un rifugiato di 24 anni ha cercato di impiccarsi nella toilette di uno dei campi e un altro si è dato fuoco nel campo di Triq al Sikka di Tripoli.

      Un ragazzo eritreo di 17 anni che è fuggito da un centro di detenzione e ha raggiunto il Regno Unito aveva 50 cicatrici sul suo corpo, a dimostrazione delle torture subite in Libia.

      “Quello che giovani, donne, bambini e neonati stanno soffrendo nei centri di detenzione in Libia è uno dei più grandi fallimenti della nostra civiltà”, ha affermato Giulia Tranchina, del Wilsons solicitors, che rappresenta il diciassettenne eritreo.

      “I governi europei, a nostro nome, con il nostro denaro stanno pagando le autorità libiche, le milizie e i generali dell’esercito per continuare a detenere e torturare i profughi per assicurarsi che non arrivino in Europa”.

      Una portavoce dell’UNHCR ha dichiarato: “Siamo incredibilmente preoccupati per la situazione dei profughi e dei migranti detenuti in Libia. Le condizioni di detenzione sono terribili”.

      https://mediterraneomigrante.it/2018/11/26/libia-i-minori-abusati-e-torturati-nei-centri-di-detenzione-per
      #enfants #enfance #torture #abus_sexuels #viols

    • Un #rapport de l’ONU met en lumière les «horreurs inimaginables» des migrants et réfugiés en Libye et au-delà

      Les migrants et les réfugiés sont soumis à des « horreurs inimaginables » dès leur arrivée en Libye, tout au long de leur séjour dans le pays et - s’ils parviennent à ce résultat - lors de leurs tentatives de traverser la Méditerranée, selon un rapport publié jeudi, par la mission politique des Nations Unies en Libye (#MANUL) et le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies (HCDH).

      « Il y a un échec local et international à gérer cette calamité humaine cachée qui continue de se produire en Libye », a déclaré Ghassan Salamé, qui dirige la MINUS.

      Assassinats illégaux, détention arbitraire et tortures, viols collectifs, esclavage et traite des êtres humains, le rapport couvre une période de 20 mois jusqu’en août 2018 et détaille une terrible litanie de violations et d’exactions commises par divers agents de l’État, armés contrebandiers et trafiquants contre les migrants et les réfugiés.

      Les conclusions reposent sur 1 300 témoignages de première main recueillis par le personnel des droits de l’homme des Nations Unies en Libye, ainsi que sur des migrants qui sont rentrés au Nigéria ou ont réussi à atteindre l’Italie, retraçant tout le parcours des migrants et des réfugiés de la frontière sud de la Libye, à travers le désert jusqu’à la côte nord.

      Le climat d’anarchie en Libye fournit un terrain fertile pour les activités illicites, laissant les migrants et les réfugiés « à la merci d’innombrables prédateurs qui les considèrent comme des marchandises à exploiter et à extorquer », indique le rapport, notant que « l’écrasante majorité des femmes et des adolescentes »ont déclaré avoir été« violées par des passeurs ou des trafiquants ».
      Trafic d’êtres humains

      De nombreuses personnes sont vendues par un groupe criminel à un autre et détenues dans des centres non officiels et illégaux gérés directement par des groupes armés ou des gangs criminels.

      « D’innombrables migrants et réfugiés ont perdu la vie en captivité tués par des passeurs, après avoir été abattus, torturés à mort ou tout simplement avoir été laissés mourir de faim ou de négligence médicale », indique le rapport.

      « Dans toute la Libye, des corps non identifiés de migrants et de réfugiés portant des blessures par balle, des marques de torture et des brûlures sont fréquemment découverts dans des poubelles, des lits de rivière asséchés, des fermes et le désert. »

      Ceux qui réussissent à survivre aux abus et à l’exploitation, et à tenter la traversée périlleuse de la Méditerranée, sont de plus en plus interceptés - ou « sauvés » comme certains le prétendent - par les garde-côtes libyens. Depuis le début de 2017, les quelque 29 000 migrants renvoyés en Libye par les garde-côtes ont été placés dans des centres de détention où des milliers de personnes restent indéfiniment et arbitrairement, sans procédure régulière ni accès à un avocat ou à des services consulaires.

      Des membres du personnel de l’ONU se sont rendus dans 11 centres de détention où sont détenus des milliers de migrants et de réfugiés. Ils ont constaté des cas de torture, de mauvais traitements, de travaux forcés et de viols commis par les gardes. Les migrants retenus dans les centres sont systématiquement soumis à la famine et à des passages à tabac sévères, brûlés avec des objets chauds en métal, électrocutés et soumis à d’autres formes de mauvais traitements dans le but d’extorquer de l’argent à leurs familles par le biais d’un système complexe de transferts d’argent.
      Surpeuplement des centres de détention

      Les centres de détention se caractérisent par un surpeuplement important, un manque de ventilation et d’éclairage, et des installations de lavage et des latrines insuffisantes. Outre les exactions et les actes de violence perpétrés contre les personnes détenues, beaucoup d’entre elles souffrent de malnutrition, d’infections cutanées, de diarrhée aiguë, d’infections du tractus respiratoire et d’autres affections, ainsi que de traitements médicaux inadéquats. Les enfants sont détenus avec des adultes dans les mêmes conditions sordides.

      Le rapport signale l’apparente « complicité de certains acteurs étatiques, notamment de responsables locaux, de membres de groupes armés officiellement intégrés aux institutions de l’État et de représentants des ministères de l’Intérieur et de la Défense, dans le trafic illicite ou le trafic de migrants et de réfugiés ».

      Nils Melzer, expert indépendant des droits de l’homme des Nations Unies sur la torture, estime que, compte tenu des risques de violations des droits de l’homme dans le pays, les transferts et les retours en Libye peuvent être considérés comme une violation du principe juridique international du « non-refoulement », qui protège les demandeurs d’asile et les migrants contre le retour dans des pays où ils ont des raisons de craindre la violence ou la persécution.

      « La situation est abominablement terrible », a déclaré jeudi Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. « Combattre l’impunité généralisée non seulement mettrait fin aux souffrances de dizaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants migrants et réfugiés, à la recherche d’une vie meilleure, mais saperait également l’économie parallèle et illégale fondée sur les atteintes à ces personnes et contribuerait à l’instauration de l’état de droit et des institutions nationales ».

      Le rapport appelle les États européens à reconsidérer les coûts humains de leurs politiques et à veiller à ce que leur coopération et leur assistance aux autorités libyennes soient respectueuses des droits de l’homme et conformes au droit international des droits de l’homme et du droit des réfugiés, de manière à ne pas, directement ou indirectement, aboutir à ce que des hommes, des femmes et des enfants soient enfermés dans des situations de violence avec peu d’espoir de protection et de recours.

      https://news.un.org/fr/story/2018/12/1032271

    • Libya: Nightmarish Detention for Migrants, Asylum Seekers

      EU and Italy Bear Responsibility, Should Condition Cooperation

      (Brussels) – European Union policies contribute to a cycle of extreme abuse against migrants in Libya, Human Rights Watch said in a report released today. The EU and Italy’s support for the Libyan Coast Guard contributes significantly to the interception of migrants and asylum seekers and their subsequent detention in arbitrary, abusive detention in Libya.

      The 70-page report, “‘No Escape from Hell’: EU Policies Contribute to Abuse of Migrants in Libya,” documents severe overcrowding, unsanitary conditions, malnutrition, and lack of adequate health care. Human Rights Watch found violent abuse by guards in four official detention centers in western Libya, including beatings and whippings. Human Rights Watch witnessed large numbers of children, including newborns, detained in grossly unsuitable conditions in three out of the four detention centers. Almost 20 percent of those who reached Europe by sea from Libya in 2018 were children.

      “Migrants and asylum seekers detained in Libya, including children, are trapped in a nightmare, and what EU governments are doing perpetuates detention instead of getting people out of these abusive conditions,” said Judith Sunderland, associate Europe director at Human Rights Watch. “Fig-leaf efforts to improve conditions and get some people out of detention do not absolve the EU of responsibility for enabling the barbaric detention system in the first place.”

      In a letter to Human Rights Watch as the report went to print, the European Commission indicated that its dialogue with Libyan authorities has focused on respect for the human rights of migrants and refugees, that the EU’s engagement in Libya is of a humanitarian nature, and that concrete improvements have been achieved though challenges remain.

      Human Rights Watch visited the #Ain_Zara and #Tajoura detention centers in Tripoli, the al-Karareem detention center in Misrata, and the Zuwara detention center in the city of the same name in July 2018. All are under the nominal control of the Directorate to Counter Illegal Migration (DCIM) of the Government of National Accord (GNA), one of two competing authorities in Libya. Human Rights Watch spoke with over 100 detained migrants and asylum seekers, including 8 unaccompanied children, and each center’s director and senior staff. Researchers also met with the head of DCIM; senior officials of Libya’s Coast Guard, which is aligned with the GNA; and representatives of international organizations and diplomats.

      Abdul, an 18-year-old from Darfur, was intercepted by the Libyan Coast Guard in May 2018, when he attempted to reach Europe to apply for asylum. He was subsequently detained in abysmal, overcrowded, and unsanitary conditions in the al-Karareem center. He said that guards beat him on the bottom of his feet with a hose to make him confess to helping three men escape. Abdul’s experience encapsulates the struggle, dashed hopes, and suffering of so many migrants and asylum seekers in Libya today, Human Rights Watch said.

      Senior officials in EU institutions and member countries are aware of the situation. In November 2017, EU migration commissioner, Dimitri Avramopoulos, said: “We are all conscious of the appalling and degrading conditions in which some migrants are held in Libya.” Yet since 2016, the EU and particular member states have poured millions of euros into programs to beef up the Libyan Coast Guard’s capacity to intercept boats leaving Libya, fully aware that everyone is then automatically detained in indefinite, arbitrary detention without judicial review.

      Italy – the EU country where the majority of migrants departing Libya have arrived – has taken the lead in providing material and technical assistance to the Libyan Coast Guard forces and abdicated virtually all responsibility for coordinating rescue operations at sea, to limit the number of people arriving on its shores. The increase in interceptions in international waters by the Libyan Coast Guard, combined with obstruction by Italy and Malta of rescue vessels operated by nongovernmental organizations, has contributed to overcrowding and deteriorating conditions in Libyan detention centers.

      Enabling the Libyan Coast Guard to intercept people in international waters and return them to cruel, inhuman, or degrading treatment in Libya can constitute aiding or assisting in the commission of serious human rights violations, Human Rights Watch said. EU and member state support for programs for humanitarian assistance to detained migrants and asylum seekers and for evacuation and repatriation schemes have done little to address the systemic problems with immigration detention in Libya, and serve to cover up the injustice of the EU containment policy.

      Libyan authorities should end arbitrary immigration detention and institute alternatives to detention, improve conditions in detention centers, and ensure accountability for state and non-state actors who violate the rights of migrants and asylum seekers. The authorities should also sign a memorandum of understanding with UNHCR, the United Nations refugee agency, to allow it to register anyone in need of international protection, regardless of nationality, in full respect of its mandate.

      EU institutions and member states should impose clear benchmarks for improvements in the treatment of migrants and conditions in detention centers in Libya and be prepared to suspend cooperation if benchmarks are not met. The EU should also ensure and enable robust search-and-rescue operations in the central Mediterranean, including by nongovernmental groups, and significantly increase resettlement of asylum seekers and vulnerable migrants out of Libya.

      “EU leaders know how bad things are in Libya, but continue to provide political and material support to prop up a rotten system,” Sunderland said. “To avoid complicity in gross human rights abuses, Italy and its EU partners should rethink their strategy to truly press for fundamental reforms and ending automatic detention.”

      https://www.hrw.org/news/2019/01/21/libya-nightmarish-detention-migrants-asylum-seekers

    • L’odissea degli ultimi. Libia, nuove cronache dall’orrore

      Ancora foto choc dai campi di detenzione di #Bani_Walid, dove i trafficanti torturano e ricattano le vittime Prigionieri di criminali efferati, 150 profughi subiscono violenza da mesi.

      Le immagini provengono direttamente dall’inferno di Bani Walid, distretto di #Misurata, circa 150 chilometri a sud-est di Tripoli. Sono state mandate ai familiari dai trafficanti di esseri umani per indurli al pagamento del riscatto per rilasciarli. Da sei mesi ogni giorno i detenuti subiscono minacce, percosse, torture e le donne spesso vengono stuprate dai guardiani. Tutti hanno cicatrici e bruciature per la plastica fusa gettata su arti e schiena. Ma la cifra chiesta dai libici – 4 o 5mila dollari – è troppo alta perché i parenti hanno già dovuto pagare le diverse tappe del viaggio e ora stanno chiedendo aiuto ai conoscenti. Come ha scritto di recente anche il Corriere della Sera, nel caos libico lo scontro tra il governo centrale di Serraj e quello di Haftar, l’uomo forte della Cirenaica, ha lasciato senza paghe i dipendenti pubblici, tra cui i guardiani delle galere.


      https://dossierlibia.lasciatecientrare.it/lodissea-degli-ultimi-libia-nuove-cronache-dallorrore

    • Torture and shocking conditions: the human cost of keeping migrants out of Europe

      It’s been heralded as the start of a new dialogue. The first summit between the League of Arab States and EU member states ended with a lofty statement of shared values.

      European leaders shook hands with their Arab counterparts and discussed issues such as Syria, Yemen and nuclear proliferation. They agreed to tackle the “common challenge” of migration.

      Tonight, we’ve new evidence of how Libyan authorities are tackling that challenge.

      Footage from inside camps in Libya shows migrants living in shocking conditions. And there are disturbing signs that some migrants are being tortured by people traffickers. This report contains images that some viewers will find distressing.


      https://www.channel4.com/news/torture-and-shocking-conditions-the-human-cost-of-keeping-migrants-out-of-

    • Des migrants détenus en Libye, torturés pour s’être rebellés

      L’affaire est révélée par la télévision al-Jazeera. Le sort des migrants et des réfugiés bloqués en Libye ne cesse de se dégrader. Le 26 février 2019, plus d’une centaine se sont révoltés dans le centre de Triq al-Sikka à Tripoli, pour dénoncer leurs conditions de détention. La répression a été terrible. Une trentaine de ces détenus auraient été torturés.


      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/naufrage-a-lampedusa/des-migrants-detenus-en-libye-tortures-pour-setre-rebelles_3217669.html

    • L’incapacité européenne face à la #maltraitance des réfugiés en Libye

      #Matteo_de_Bellis, chercheur d’Amnesty International sur les migrations, revient sur les tortures et les violences contre les réfugiés et les migrants en Libye et l’incapacité honteuse de l’Europe à y mettre fin.

      Farah, un jeune homme somalien, sa femme et leur fille qui venait de naître avaient passé 12 heures en mer quand les gardes-côtes libyens ont intercepté leur canot. Le couple avait fui la Libye après plusieurs mois de torture dans un hangar dans lequel Farah était battu et sa femme était violée par des bandes criminelles libyennes essayant d’obtenir une rançon de leurs proches.

      Lorsqu’il a réalisé qu’il allait être renvoyé en Libye, le jeune homme de 24 ans a été pris de nausées. « Je savais qu’il valait mieux mourir que retourner en Libye, mais ils nous ont menacés avec des armes. »

      Farah, sa femme et son bébé ont passé les sept mois suivants dans deux centres de détention de Tripoli. « Il n’y avait pas de nourriture ou de soins pour mon bébé. Elle est morte à huit mois. Elle s’appelait Sagal. »

      Leur histoire n’est que l’une des nombreuses histoires déchirantes de violence et de cruauté inimaginable que j’ai pu entendre le mois dernier à Médenine, une petite ville du sud de la Tunisie, qui a accueilli un nombre limité mais constant de réfugiés et de migrants franchissant la frontière pour échapper à l’enfer de la Libye.

      Ce weekend, de nouveaux témoignages faisant état de torture dans le centre de détention de Triq al Sikka ont été recueillis. D’après ces informations, plus de 20 réfugiés et migrants, dont des enfants, ont été conduits dans une cellule en sous-sol et torturés individuellement, à tour de rôle, à titre de punition pour avoir protesté contre leur détention arbitraire dans des conditions déplorables et l’absence de solution. En réponse à cette contestation, plus d’une centaine d’autres personnes détenues ont été transférées vers d’autres centres de détention, notamment celui d’#Ain_Zara, dans lequel Sagal est morte.

      Ces témoignages de violences correspondent à ce que j’ai pu entendre en Tunisie. Un autre homme somalien, Abdi, a décrit l’extorsion et les violences qu’il a subies aux mains des gardiens des centres de détention. Comme Farah, Abdi a été arrêté en mer par les gardes-côtes libyens et renvoyé en Libye où il est passé d’un centre de détention à un autre.

      Parfois, les gardes boivent et fument, puis frappent des gens. Ils demandent aussi aux gens de leur donner de l’argent en échange de leur libération, et ceux qui ne paient pas sont frappés. On voyait les gardes, tant des membres des milices que de la police, venir et frapper des gens qui n’avaient pas payé.

      La plupart des personnes actuellement détenues dans les centres de détention de Libye ont été interceptées en mer par les gardes-côtes libyens, qui ont bénéficié de tout un éventail de mesures de soutien de la part des gouvernements européens en échange de leur coopération en vue d’empêcher les réfugiés et les migrants d’atteindre les côtes européennes.

      L’argent des contribuables européens a été utilisé pour fournir des bateaux, créer une zone de recherche et sauvetage libyenne et construire des centres de coordination, entre autres mesures, en vue de renforcer les capacités de la Libye à empêcher ces personnes de fuir le pays et à les maintenir en détention illégale. Et ces aides ont été accordées sans la moindre condition associée, même si une telle coopération entraîne de graves violations des droits humains, comme des actes de torture.

      Si les États membres de l’Union européenne veulent cesser d’être complices des violences, des viols et de l’exploitation que subissent des femmes, des hommes et des enfants, ils doivent exiger la fermeture de tous les centres de détention pour migrants en Libye et la libération des quelque 5 000 personnes qui y sont actuellement détenues.

      Les gouvernements européens qui, depuis des années, prennent des mesures frénétiques, faisant adopter des politiques destinées à empêcher les arrivées en Europe quel qu’en soit le coût humain, doivent revenir à la raison, surtout maintenant que le nombre de traversées est très faible. Au-delà de mesures en vue de remédier à la crise des droits humains en Libye qui touche tant des Libyens que des ressortissants d’autres pays, la réponse doit prévoir un mécanisme rapide et fiable de débarquement en Europe des personnes en quête d’asile et des migrants secourus en Méditerranée, ainsi qu’un système équitable de partage des responsabilités en matière d’assistance entre les États membres de l’Union européenne.

      Ces mesures permettraient de contribuer à éviter les événements désastreux qui se sont enchaînés l’année dernière : des bateaux de sauvetage bloqués en mer pendant des semaines face au refus des pays de l’Union européenne d’ouvrir leurs ports et de les accueillir. Non seulement ces événements aggravent les souffrances des personnes qui viennent de fuir des traitements épouvantables, mais ils découragent également les navires marchands de porter secours à des personnes en détresse et de veiller à ce que ces personnes puissent débarquer dans un lieu sûr, où elles ne pourront pas être renvoyées en Libye.

      Emmanuel, un réfugié de 28 ans qui a fui le conflit au Cameroun, a décrit sa dérive en mer à bord d’un canot non loin d’une autre embarcation qui prenait l’eau, et sa stupéfaction lorsqu’un bateau a refusé de leur porter secours.

      Depuis le gros bateau, ils ont passé des appels, mais nous ont dit : “Désolé, nous ne pouvons pas vous accueillir, ce n’est pas de ma faute, nous avons ordre de laisser les Libyens venir vous chercher.” Pendant ce temps, je voyais les gens mourir sur l’autre bateau. Des bouts de bateau et des corps flottaient. [Quand] un petit bateau libyen est venu nous chercher... toutes les personnes à bord de l’autre canot étaient mortes. »

      Alors que des informations selon lesquelles des réfugiés de pays comme l’Érythrée retournent dans leur pays en dépit des risques bien connus pesant sur leur vie émergent, l’Europe ne peut pas se permettre d’ignorer les conséquences catastrophiques de ses politiques irresponsables destinées à freiner l’immigration en Méditerranée.

      Les départs depuis la Libye sont en déclin, c’est donc le moment d’exiger des changements, notamment la fermeture des centres de détention pour migrants en Libye, la mise en place d’un système de débarquement et de relocalisation équitable en Europe et des voies sûres et légales qui n’obligent pas les personnes qui cherchent la sécurité à passer par des traversées en mer.

      Cela permettrait à de nombreux enfants et adultes de sortir de ce calvaire et de quitter les centres de détention atroces dans lesquels ils sont actuellement détenus arbitrairement en Libye. Les gouvernements européens, qui ont fermé la route de la Méditerranée centrale et donc abandonné des milliers de personnes prises au piège en Libye, ne doivent pas perdre de temps.

      Nous pourrions aider à sauver des dizaines d’autres Sagal, de pères et de mères.

      https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/lincapacite-europeenne-face-a-la-maltraitance-des

    • Refugees report brutal and routine sexual violence in Libya

      Abuse often filmed and sent to victims’ relatives, Women’s Refugee Commission finds.
      Refugees and migrants trying to reach Europe from Africa are being subjected to horrific and routine sexual violence in Libyan detention centres, a survey has found.

      People arriving at the centres are “often immediately raped by guards who conduct violent anal cavity searches, which serves the dual purpose of retrieving money, as well as humiliation and subjugation”, the report by the Women’s Refugee Commission says. Many of the victims have been forcibly returned to the country by the Libyan coastguard under policies endorsed by the European Union.

      The level of psychological treatment for victims of sexual violence who reach Italy is woefully inadequate, the report adds.

      Sarah Chynoweth, the lead researcher on the report, said: “Profoundly cruel and brutal sexual violence and torture are perpetrated in official detention centers and clandestine prisons, during random stops and checkpoints, and in the context of forced labor and enslavement. The fact that refugees and migrants crossing the Mediterranean are intercepted and forced back into this violence is untenable.”

      The report, released at the Swedish mission in Geneva, is based on surveys and focus groups of people who have reached Italy. Much of the sexual violence it describes is too graphic to detail, but the authors make the broad point that “during the course of this research, almost all refugees, migrants, and key informants emphasised that sexual violence against male and female migrants along the entire central Mediterranean route was exceptionally high”.

      A UN officer estimated that 90% of male refugees and migrants being hosted in the Italian reception system had experienced sexual violence during their journey. A local government official said that, among refugee and migrant boys, “although there are no real numbers, we know that a huge number of the minors have experienced sexual violence on the journey [to Italy]”.

      The extent of sexual violence perpetrated against refugees appears in part to be contingent on their financial resources, their connections, and the year that they travelled – those traveling in recent years are seemingly more likely to have experienced sexual violence.

      In many cases, sexual violence and torture are filmed on Skype and used to try to extract ransom money from the victims’ relatives, the report by the Swedish-funded, US-based commission says.

      Refugees, migrants and informants told researchers that sexual violence was commonplace throughout the journey to Italy. “All along the journey they experienced sexual violence,” a health provider reported. “The whole journey is traumatic. Libya is just [the] icing on the cake.”

      It had been thought that the dominance of young males in the Libyan refugee trail would reduce the risk of sexual violence. It is estimated 72% of sea arrivals in Italy were men and 18% were children, mainly unaccompanied boys.

      In response to questions about sexual violence in Libya, refugees and migrants variously told the researchers that it “happened to everyone”, “is normal in Libya”, “happened to all people inside Libya” and “happened to many, many of my friends”.

      Only two refugees among those surveyed explicitly reported that they had not been exposed to sexual violence, due to their ability to pay large sums in exchange for relatively safe passage.

      A mental health provider in Italy working with refugees and migrants said that most of the men he spoke to had been raped in centres in Libya. A protection officer commented: “It is so widespread. Everyone knows when a man says”: ‘I’ve gone through Libya’ it is a euphemism for rape.”

      Among the forms of sexual violence described to researchers was anal and oral rape, forced rape of others including corpses, castration and forced incest.

      Much of the sexual violence described by research participants contained elements of profound psychological torture and cruelty.

      Violence against detainees is frequently perpetrated in front of others or recorded on mobile phones, compounding the humiliation and reinforcing the experience of subjugation, the researchers found. “Perpetrators send (or threaten to send) the video footage to detainees’ family members for extortion purposes,” the report says.

      A commonly reported torture technique involved forcing men to stand in a circle to watch the rape and sometimes murder of women; men who moved or spoke out were beaten or killed.

      Health and mental health providers who had treated male survivors frequently reported electroshock burns to the genitals. Other genital violence included beating, burning, tying and “pulling of the penis and scrotum”.


      In February 2017, Italy made a deal, backed by the EU, to spend tens of millions of euros funding the Libyan coastguard, which intercepts boats heading for Italy and returns those onboard to Libya.

      From January 2017 to September 2018, the Libyan coastguard intercepted and forcibly returned more than 29,000 people. Many ended up in detention centres or disappeared altogether.

      https://www.theguardian.com/world/2019/mar/25/refugees-face-routine-sexual-violence-in-libyan-detention-centres-repor
      #viols

      Et ce chiffre...

      A UN officer estimated that 90% of male refugees and migrants being hosted in the Italian reception system had experienced sexual violence during their journey.

      v. aussi :

      Il 90% dei migranti visitati nelle cliniche del Medu ha parlato di violenza estrema e torture

      https://seenthis.net/messages/598508#message599359

  • Tiens un exemple d’utilité des #fake_news. J’ai réécouté il y a quelques jours un podcast de l’émission « Les informés » de France info consacrée à #mélenchon (ça doit pouvoir se retrouver facilement). En gros tous les intervenants cassaient du sucre sur méluche pour ses propos sur Cazeneuve comme assassin de Rémi Fraisse. Et ça a dérivé sur les critiques sur la gestion des manifestations sur la loi travail par Cazeneuve. Et là une des intervenantes dit que la violence était surtout du côté des manifestants, à voir les policiers blessés et l’attaque contre l’hôpital Necker. Et bam, on ressort une fake news qui par ricochet affaiblit mélenchon. Toujours utile à garder dans la poche.

    • L’homme est bien connu des manifestants contre la
      #loi_El_Khomri

      Jeanne, étudiante, co-responsable des Jeunes communistes de #Rennes situe parfaitement le personnage. « Il a été Préfet de Bretagne de 2013 à 2016, l’année où j’ai particulièrement appris le connaître ». La jeune femme était en effet de toutes les manifestations contre la loi de casse du Code du travail. A Rennes, le mouvement social a été particulièrement réprimé. « Pendant le mouvement, on a subi une violente répression. L’objectif étant d’ôter toute légitimité aux manifestants », résume Jeanne, qui évoque « une stratégie de conflit avec les policiers ». L’étudiante se souvient : « des forces de l’ordre toujours au plus près des manifestants, des jets de cartouches de gaz lacrymogènes à tir tendu, parfois même jetées n’importe où y compris dans le métro, des coups de matraques, des tirs de #flashball au-dessus de la ceinture ».

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Strzoda
      Le pedigree de Monsieur le directeur du cabinet du président de la république est à jour sur wikipedia. #Patrick_Strzoda, en dehors de « Monsieur flashball », est aussi collectionneur de breloques.
      Officier de la Légion d’honneur (2011)
      Commandeur de l’ordre national du Mérite
      Chevalier des Palmes académiques
      Officier dans l’ordre du mérite agricole
      Médaille d’argent de la jeunesse et des sports

    • Préfet, il a ordonné aux bleus d’agir sans matricule à l’encontre des manifestants contre la loi travail à Rennes ; après l’énucléation d’un manifestant par ses troupes, il a prétendu que la police n’avait pas utilisé de #flashball ce jour-là ; depuis, il arrive à la Bac de Rennes d’ôter les brassards police pour chasser du manifestant dans les ruelles, les cours et les escaliers d’immeubles pour les humilier, les frapper, les intimider, les menacer... Son arrivée au ministère de l’intérieur aura coincidé avec une radicalisation de l’utilisation offensive des grenades de désencerclement : aux tirs répétés, groupés ou sporadiques déjà en vigueur, se sont récemment ajoutés des #tirs_par_salves.

      Nous voilà prévenus, terrorisation étatique et magouilles policières de tous niveaux sont au programme.

      #crapule #violences_policières

    • https://expansive.info/Le-Monsieur-flashball-de-Rennes-promu-directeur-de-Cabinet-de-Macron-466
      https://larotative.info/patrick-flashball-strzoda-nomme-2244.html

      « Il est le responsable des violences policières inouïes que nous avons connu. Et il s’en battait les couilles, totalement. Lors d’une réunion intersyndicale ou avec une camarade on représentait l’AG de Rennes 2, l’ensemble des syndicats demandait l’éloignement du dispositif policier, parce qu’ils étaient trop près et que ça augmentait les violences policières (ils avaient gazé les retraité-e-s CGT).
      Et Strzoda, consterné, nous explique droit dans les yeux qu’on est pas là pour ça, et que non seulement il va augmenter le dispositif mais qu’il va les rapprocher.
      A ce moment, ma camarade lui explique que c’est a cause de la police que son bras est en écharpe. Sa réponse ? "Prouvez le, portez plainte" avec un air narquois. Le nouveau dir-cab du président Macron. Cette ordure.
      Alors évidemment on lui dit que c’est criminel, qu’il va se passer quelque chose de grave (alors qu’il y a plus de 150 blessé-e-s). Il s’en fout. La manif suivante, un camarade perdait son œil [1]. Définitivement. Voilà le bilan de Strzoda.
      J’aurais aimé le voir, lui dire qu’on avait raison. On a pas pu. Entre temps, il était promu dir-cab de Cazeneuve, a l’Intérieur.Le #préfet le plus violent, voir criminel, de la loi Travail (plus de 300 blessé-e-s) est donc dir-cab de Macron. Salopards. »

    • Patrick « Flashball » Strzoda nommé directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, La Rotative, mai 2017
      https://larotative.info/patrick-flashball-strzoda-nomme-2244.html

      Le nouveau président de la République s’est choisi un bras droit sur-mesure, qui s’est notamment illustré par une répression sanglante des manifestations contre la loi Travail à Rennes.
      La nomination de Patrick Strzoda comme « dircab » d’Emmanuel Macron envoie un signal fort à celles et ceux qui s’apprêtent à lutter pendant les cinq prochaines années contre le programme de casse social du nouveau chef de l’État : « Vous allez en prendre plein la gueule » .
      Passé par l’ENA, Strzoda a occupé différents postes de préfet avant d’atterrir en Bretagne en juin 2013. C’est à ce titre qu’il va s’occuper de la répression du mouvement contre la loi Travail, une répression qui sera particulièrement violente dans la ville de Rennes.

      #police #maintien_de_l'ordre #violences_policières

  • Syndicat National des Journalistes | Premier syndicat français de journalistes
    http://www.snj.fr/article/photojournalisme-le-dernier-coup-bas-du-quinquennat-hollande-525153330

    60 euros la pige : l’une des dernières décisions du gouvernement Cazeneuve aura été de fixer par décret la rémunération minimum des photographes et dessinateurs pigistes. Ce décret doit paraître au Journal officiel dans les prochains jours. 60 euros la commande pour « un temps minimum d’exécution » de cinq heures. Un tel salaire ne permettra pas aux photographes rémunérés à la pige de vivre décemment. Il ne leur permettra pas non plus de renouveler leur matériel. Les statistiques de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP) font état d’une diminution continue et régulière du nombre de photoreporters pigistes. L’objectif de l’Etat est-il de parvenir à une extinction complète de ces témoins historiques de notre quotidien ?

    Ce décret était attendu depuis 2011 : six années pour aboutir à un texte de régression ! La parution du barème fait entrer les œuvres des photographes et dessinateurs pigistes dans le champ des accords collectifs sur les droits d’auteurs : les repasses, fréquemment payées demi-tarif aujourd’hui en application d’un usage ancien, pourraient demain n’être rémunérées qu’une poignées d’euros. Une nouvelle baisse de revenu en perspective pour les photographes !

    Ainsi le quinquennat Hollande, caractérisé par des promesses non tenues en ce qui concerne les conditions nécessaires demandées par les journalistes pour garantir une information de qualité, s’est-il achevé, pour les photoreporters, comme l’avaient écrit les organisations de journalistes et les sociétés d’auteurs lors de la dernière édition du festival Visa pour l’image dans leur manifeste : "Cinq ans, trois ministres [de la Culture], zéro mesure".

    Le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession, déplore que le gouvernement ait cédé aux organisations patronales, qui non seulement avaient refusé la négociation d’un barème dans leurs branches respectives, mais ont osé prétendre qu’un tel barème allait les étrangler. Le SNJ appelle la profession à se mobiliser pour obtenir, dans toutes les formes de presse, des barèmes de piges dignes de ce nom.

    #journalisme #précarité #socialisme

  • Cazeneuve accuse Le Pen et Fillon d’instrumentaliser l’attentat des Champs-Elysées
    http://www.bfmtv.com/politique/terrorisme-cazeneuve-accuse-fillon-et-le-pen-d-avoir-fait-le-choix-de-l-outra

    Le Premier ministre les a tous deux accusés d’avoir choisi « l’outrance et la division », ciblant en particulier la candidate frontiste : 

    Marine Le Pen « cherche comme après chaque drame à en profiter pour instrumentaliser et diviser, elle cherche à exploiter sans vergogne la peur et l’émotion à des fins exclusivement politiciennes », a déclaré le Premier ministre.

    #PhoneStories #Linfiltré #FN

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mardi 4 avril 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13444-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, mardi tout c’est bien passé pour ma femme hier, par contre depuis quelques jours l’actualité est assez moribonde, n’oubliez pas que nous ne faisons que relayer cette dernière, si il n’y en as pas nous n’allons pas l’inventer.

    Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et une agréable journée.

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    04.04.2017

    Cazeneuve rejette la demande « irréaliste » d’un plan d’aide de 2,5 milliards d’euros pour la Guyane (Le Monde.fr)

    Un an après les « Panama papers », le fisc a identifié 415 fraudeurs potentiels (Le Monde.fr)

    03.04.2017

    Abstentionnistes et indécis peuvent faire basculer l’élection (L’Humanité.fr)

    Hommage à Liu Shaoyo : des fleurs et des chants… avant les lacrymos (Libération.fr)

    Présidentielle - Lisez ceci : Pourquoi est-ce (...)

    #En_vedette

  • #Morpho : fichier monstre, #système_prédictifs, et p’tits PPP
    https://reflets.info/morpho-fichier-monstre-systeme-predictifs-et-ptits-ppp

    C’est un fleuron de la french high-tech, abrité par #Safran, la firme française au plus gros chiffre d’affaire dans le domaine des solutions de « cyber-défense ». Son nom est sympathique et lié à son activité : […]

    #Bienvenue_chez_Qosmos #France #Technos #algorismes #ECSO #IA #IOL #Police_3.0 #Surveillance #TES

    • La « cyber-surveillance prédictive française » en cours de constitution c’est :
      – un système de "prédiction des crimes" :

      Anticrime (c’est aussi son petit nom) doit récupérer plein de données différentes, les croiser, les analyser, puis les rendre graphiques et intelligibles au QI du pandore moyen : le gendarme devant son PC, doit donc voir apparaître sur une carte les lieux et dates où — selon l’algorisme© — les méchants vont agir. Si tout marche bien.

      – un méga fichier de l’ensemble de la population française :

      le TES (Titre électronique sécurisé). Le TES : vous savez, le fameux fichier monstre de notre Cazeneuve défenseur des libertés sozialistes, qui démarre sous peu

      – une solution de deep packet inspection :

      99% des communications de l’ADSL domestique hexagonal peuvent être interceptées depuis cette époque, selon les documents que Reflets possède. De 2013 à 2015, plusieurs lois de sécurité intérieure et de renseignement légalisent l’utilisation des sondes d’ IOL .

      ...le tout sous forme de Partenariat Public Privé histoire d’être certain que la confidentialité des données sera violée tôt ou tard...

      #TES #DPI #vie_privée #Cazeneuve #cyber-surveillance #anticrime #Morpho #prédictif

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mercredi 25 janvier 2017
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13086-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, mercredi 25 janvier, ce matin c’est un véritable feu d’artifice en terme de nouvelles, je vous laisse donc découvrir les actualités du jour.

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    25.01.2017

    Penelope Fillon a-t-elle bénéficié d’un emploi fictif pendant 8 ans ? (Le Parisien.fr)

    Cazeneuve, Le Drian et Royal soupçonnés d’irrégularités budgétaires (lexpress.fr)

    Emmanuel Macron aurait financé sa campagne avec l’argent du ministère de l’Economie (RT.com)

    Le chômage recule en 2016 mais explose sur le quinquennat (Le Figaro.fr)

    Le Pape se confie au quotidien espagnol El Pais (Radiovaticana) via Contributeur anonyme

    La fermeture de Fessenheim progresse... un peu (Le point.fr)

    Pour battre Manuel Valls : votons Benoît Hamon le 29 janvier ! Puis rassemblons la gauche au 1er tour (...)

    #En_vedette

  • Pourquoi le résistant au camion bélier de #Jerusalem n’a pas reculé ?

    Article d’Amira Hass dans le Haaretz
    Fadi al-Qanbar connaissait toutes les conséquences de ses actes – il les avait vues bien des fois auparavant – mais les Palestiniens considèrent les représailles israéliennes comme faisant naturellement partie de la politique générale à leur égard, et non comme une riposte.
    http://www.pourlapalestine.be/pourquoi-le-dernier-agresseur-palestinien-a-jerusalem-na-t-il-pas-re

    Un démenti formel aux manipulations de soutiens des crimes israéliens que sont Hollande, Hidalgo, Macron, Cazeneuve, Fillon, Pecresse, Le Pen etc... qui essaient d’assimiler cet attaque contre les soldats d’une armée d’occupation avec les attaques de Daesh contre des civils innocents.

    Cette attaque de soldats israéliens à Jérusalem Est est le fait d’un groupe purement palestinien. Rien à voir avec Daesh :

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN14T1SP?sp=true

  • Ainsi va le monde (informations perfides, voire grivoises et parfois inventées). _ par Théophraste R. (Fabricant de ventilateur à m…). _

    France

    – Le candidat Manuel Valls déplore l’accident stupide dont a été victime l’ex-Premier ministre Manuel Valls, blessé à 6 reprises par une arme de calibre 49-3 qu’il manipulait imprudemment.
    – Les syndicats politisés prennent les Franciliens en otage.
    – Le chômage va baisser grâce à la loi favorisant les licenciements.
    Il est déconseillé de subir à la fois des radiations à Fessenheim et à Pôle emploi.
    – Pour sortir de prison, un affamé voleur de fromage postule naïvement pour la présidence du FMI.
    – Les Balkanys se reposent dans leur Ryad de Marrakech.
    – Cahuzac a fait appel.
    – Ecarté de la présidence de la République, Sarkozy aurait déclaré qu’il disposerait ainsi de plus de temps au parloir.
    – L’ex-ministre de Sarkozy, Kouchner, est toujours socialiste, mais en plus moderne que Jaurès.
    – Un frondeur a été blessé au gros orteil par le projectile qu’il voulait jeter sur un éléphant du PS.


    – Alexandre Jardin a trouvé un truc pour mieux vendre ses livres.
    – Macron a plusieurs beaux costumes parce qu’il se lève chaque jour plusieurs fois de bonne heure.
    – Jean-Vincent Placé a découvert avec ravissement qu’on n’est plus verbalisé avec une voiture de fonction.
    – Sur les conseils de Dray et de Fabius, Cambadélis a écrit « G » sur sa main gauche et « D » sur la droite afin de s’y retrouver.
    – Un policier qui avait fait un bourre-pif à un gamin est condamné à payer la galette des rois au commissariat.
    – François Fillon n’est ni pour ni contre les remboursements des soins, bien au contraire.
    – En France, l’interdiction de fesser les enfants serait une preuve de laxisme sans l’autorisation d’éborgner des jeunes manifestants.
    – Les 500 ultra-riches de la planète se sont encore enrichis tandis que les assistés fraudent le RSA.
    – Cazeneuve a déposé un projet de loi interdisant de faire des fausses couches aux caisses des supermarchés.
    – 50 postiers se sont suicidés en raison de problèmes familiaux (cherchez la femme…).
    – Les prélèvements systématiques d’organes sur les morts affolent les vivants qui ignorent qu’on peut refuser la greffe des cordes vocales de Macron et du cerveau de Johnny ou de Gérard Lanvin.
    – Grâce aux progrès de la chirurgie ambulatoire : un patient sur deux rentre chez lui après une opération au lieu d’encombrer les couloirs de l’hôpital sur un brancard.
    – Chacun des candidats du PS à la primaire de la gauche (sic), jure que s’il est élu, il ne décorera de la Légion d’honneur un prince saoudien, sous prétexte que c’est déjà fait par le président (PS).
    – En regardant la crèche de la mairie laïque de Béziers, Ménard a regretté qu’on y voie des SDF basanés en situation irrégulière.
    – S’il gagne les élections en mai 2017, Mélenchon fera inscrire dans la nouvelle Constitution l’interdiction de vendre la tour Eiffel au Qatar.
    – L’équipe du site d’information alternative Le Grand Soir ferait bien de se calmer parce qu’il pourrait lui arriver du monde sur la tronche en 2017 si la France oublie ce que le mot insoumission veut dire.

    Etranger
    . . . . . .
    Lire la suite : https://www.legrandsoir.info/ainsi-va-le-monde-informations-perfides-voire-grivoises-et-parfois-inv

  • L’incident chez #Orange qui révèle le traitement de données personnelles par le ministère de l’#intérieur
    https://exegetes.eu.org/orange-redirection-cazeneuve

    Lundi matin, une fausse manipulation chez Orange a entraîné le blocage de nombreux sites, comme Google.fr et Wikipedia, ainsi que la redirection des personnes tentant d’y accéder vers une page du ministère de l’intérieur dénonçant l’apologie du #terrorisme. Beaucoup d’internautes ont sans doute été très surpris par l’apparition de ce message. Mais, au-delà de la fausse manipulation chez Orange, de quoi s’agit-il ?

    Depuis l’adoption de la loi Cazeneuve en 2014, l’administration a désormais le pouvoir de dresser une liste de sites destinés à être bloqués afin de lutter contre l’apologie du terrorisme. Cette liste, élaborée en secret et sans aucun contrôle judiciaire, est ensuite transmise aux opérateurs, lesquels sont chargés de mettre en place la censure sur leurs réseaux (dans la plus grande confidentialité).

    Mais, en plus de ce dispositif de blocage, déjà fort critiquable, le gouvernement a également décidé d’imposer aux opérateurs la redirection des visites interceptées vers une page du ministère de l’Intérieur. De ce fait, le gouvernement a créé de sa propre initiative (la loi ne l’ayant pas prévu) un système permettant techniquement au ministère de l’intérieur de savoir qui voudrait visiter tel site bloqué.

    #censure

  • Violences policières. « On va te violer, on va venir chez toi, on va venir à la Sorbonne vous exterminer toi et tes collègues »
    http://www.revolutionpermanente.fr/Violences-policieres-On-va-te-violer-on-va-venir-chez-toi-on-va

    Il vient d’arriver cela à un collègue enseignant à Paris-1 (ça n’est pas moi !). Une scène horrible et impensable il y a quelques années. Le discours anti-flic primaire me fatigue. Mais à un moment il faut ouvrir les yeux.
    "Je sortais d’une gare de banlieue avec une copine, en fin de journée. Au moment de passer les tourniquets, on entend des hurlements. Pas un cri normal, mais un cri de douleur, intense, et l’on comprend immédiatement qu’il se passe quelque chose. Comme tous les autres à côté de nous, mon regard est capté par la scène qui se déroule sur notre gauche. Une femme noire d’une cinquantaine d’années est menottée, et c’est elle qui hurle que les menottes lui broient les mains, qu’elle n’en peut plus. Entre elle et le petit attroupement d’habitants qui s’est formé, une trentaine de policiers équipés, avec un chien d’assaut. Il y a la sûreté ferroviaire et la police nationale.
    Les gens sont inquiets, l’ambiance est très tendue, tout le monde demande ce qui se passe, pourquoi ils torturent cette femme en pleine rue. La scène est marquante, elle ressemble à cet été après l’assassinat d’Adama, ou aux images de la mobilisation aux Etats-Unis : une rangée de policiers, face à une autre rangée d’habitantes et habitants noirs de la ville. Ces derniers sont clairs, ils n’ont aucune confiance. Un homme raconte comment son frère a été interpellé sans raison, mis en garde à vue et violenté. Les flics nous disent de « nous casser ».
    J’avais peur pour la victime de cette interpellation, peur de cette scène raciste, je voyais la police déraper à tout moment. J’ai sorti mon téléphone pour filmer, en me disant que cela pourrait cadrer les choses, faire baisser le niveau d’impunité. Ça n’a pas duré plus d’une minute. L’un des flics m’attrape par l’épaule gauche et me fait pivoter : « celui-là on lui fait un contrôle d’identité ». Je demande pourquoi, il m’arrache mon téléphone. Je lui dis qu’il n’a pas le droit de le consulter sans mandat de perquisition.
    Mais tout s’accélère : dès qu’ils ont réussi à me tirer de leur côté du cordon formé par leurs collègues, ils se mettent à deux sur moi, chacun me faisant une clé à l’un des bras. Une douleur énorme me traverse les articulations. J’ai les deux bras torsadés dans le dos, avec ces deux hommes dans des positions qu’ils ont apprises, qui pèsent de toute leur force pour me plaquer contre le mur. A plusieurs reprises, ils m’écartent un peu et me rebalancent, pour que je me cogne. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait juste de m’intimider et de me mettre à l’écart. Mais ils ne relâchent pas. J’ai le souffle coupé et je ne proteste plus, je me dis qu’ils vont m’embarquer pour « outrage » ou « rébellion », et sont en train de chercher à créer des faits de toutes pièces.
    Le pire en réalité n’était pas la douleur. Les deux flics qui sont sur moi sont surexcités. Et ils se lâchent. Crânes rasés, les yeux brillants, j’ai du mal à croire que la scène qui suit est réelle. « On va te tuer, tu es mort, on va te défoncer, je te crève là sur place dans dix minutes ». Et au fur et à mesure que les cartilages s’étirent sous la torsion, ils remontent mes poignets dans mon dos, et augmentent la torsion. Celui de gauche me met la main sur les fesses. « T’as cru que t’allais jouer avec la police ? Regarde comme on va jouer avec toi ». Et il me met une première béquille. Puis il remet sa main sur mes fesses. Avec les clés de bras, je ne peux plus respirer normalement. Nouvelle béquille. « On va te violer, ça te plaît ça ? Je vais te violer et on va voir si après tu filmeras la police ».
    Ça continue. « Tu soutiens Daesh c’est ça ? ». « Quand ils vont venir tu feras quoi ? Tu vas les sucer ? ». « Faudra pas pleurer et demander qu’on te protège ». Je n’ai réalisé que plus tard qu’ils étaient en train de parler de Daesh...pour justifier leur attitude face à une femme racisée qui avait oublié son pass navigo.
    Ils ouvrent mon sac et prennent mon portefeuille, le vident dans mon dos. Ils me prennent mes clopes en me disant de m’asseoir dessus. Ils trouvent ma carte de prof précaire à la fac. « T’es prof ? Quand l’Etat islamique viendra à la Sorbonne tu vas les regarder en te branlant ? ». Celui de gauche : « Regarde-moi sale pédé. Sale pute. Tu habites là-bas hein ? (il montre mon immeuble). Je vais venir chez toi, je vais mettre une cagoule et je vais te violer ». Je suis vraiment abasourdi, je pense qu’il a répété les mêmes menaces une bonne vingtaine de fois en tout. J’ai affaire à des flics politisés, des flics de l’état d’urgence permanent, qui se vivent comme en guerre contre Daesh, un Daesh qu’ils assimilent à toute personne racisée, et avec qui j’aurais pactisé en me solidarisant de leur victime du jour.
    Ils montent encore d’un cran. « Maintenant on va te mettre des coups de tazer, tu vas voir comment ça pique ». Et, toujours celui de gauche, m’envoie une décharge dans le bras. Je sursaute, et je me mets à trembler. J’essaie de ne pas le montrer, je ne dis rien, mais la pensée qui me vient à ce moment est que la situation va peut-être déraper encore plus. Qu’ils vont me faire une autre clé, ou me frapper avec leur tonfa avant de m’embarquer. « Tu vas crever ». « Je vais t’enculer ». Avec toujours les attouchements. Et la douleur est telle dans les bras, les épaules, le dos, que je me dis que je dois me préparer à ce qu’une de mes articulations lâche.
    Derrière, j’entends la copine avec qui j’étais qui crie, qui leur dit de me lâcher. Je voudrais lui dire de laisser tomber. J’ai une boule au ventre : qu’est-ce que ces tarés lui feront s’ils l’interpellent ? Mais entre-temps, l’attroupement a probablement un peu grossi, et le groupe de policiers doit savoir qu’il ne peut pas faire durer indéfiniment la situation. Celui qui me torsade le bras droit me dit : « Il faut qu’on chope la meuf, on la charge pour appel à rébellion ».
    J’entends qu’ils discutent entre eux. Un des deux hommes me lâchent le bras et me dit : « Tu regardes le mur, si tu te retournes, si tu bouges, on t’ouvres le crâne ». Je ne bouge pas. « On va venir à la Sorbonne, on va vous exterminer toi et tes collègues, sale gauchiste ». Puis ils me retournent et je me retrouve devant les yeux exorbités du flic qui me tenait le bras gauche. « T’es contractuel sale bâtard ? On va te faire un rapport salé, ta titu tu peux te la mettre ». Je ne dis rien. Ils m’appuient sur la poitrine. « Maintenant tu déverrouilles ton téléphone et tu effaces la vidéo ». Je m’exécute, en me disant que c’est dans ma tête et pas sur ces images de l’attroupement statique que ce qui vient de se passer est gravé. Il m’arrache l’appareil, et ouvre le dossier photo, commence à tout regarder.
    Puis tout à coup, le reste de leur groupe charge les habitants qui s’étaient regroupés. C’est rapide et extrêmement violent. Je vois leur chien se jeter sur les gens, et eux avec les gazeuses et les tonfas. Tout le monde fuit, en panique, y compris les personnes âgées. Les deux policiers qui m’ont agressé me jettent mon portefeuille et son contenu à la figure et partent en courant. Je craint pour mon amie, je ne la vois pas. Mais je l’aperçois finalement qui revient, elle avait réussi à s’échapper. Rien à faire d’autre que rentrer chez nous, la rage au ventre, et tout le torse ankylosé et douloureux. Je me dis que cette police raciste serait allée encore plus loin si j’étais racisé. Un homme nous explique que c’est comme ça dans toute la ville depuis ce matin. « Vous voyez on ne fait rien, mais ils tabassent des gens au hasard pour susciter des troubles ». On se réconforte mutuellement, se souhaite bon courage. Il en faudra ; mais on n’en manque pas."

    Source originale : https://www.facebook.com/guillaume.mazeau.1/posts/1116184055140521

  • Hier, j’ai été contrôlé par la police Violences policières. « On va te violer,vous exterminer toi et tes collègues » http://www.revolutionpermanente.fr/Violences-policieres-On-va-te-violer-on-va-venir-chez-toi-on-va …
    https://twitter.com/RevPermanente/status/779206233513455616

    Hier, j’ai été contrôlé par la police Violences policières. « On va te violer,vous exterminer toi et tes collègues » http://www.revolutionpermanente.fr/Violences-policieres-On-va-te-violer-on-va-venir-chez-toi-on-va

  • Ah, que j’aimerais être Marine Le Pen ! | Robin Berjon
    http://berjon.com/mlp

    Hollande ! J’adore Hollande. Je le trouverai presque beau. Hollande qui a vendu du changement pour ne faire que du Chirac. Je n’aurais pu rêver meilleur escabeau ! Les français en sont à un tel point de vouloir du changement qu’ils seraient prêts à voter n’importe quoi tant que ça casse le système, mais rien, il ne bouge, même pas d’un poil. C’est génial, purement génial ! Avec sa bande de bras-cassés j’ai même pu me faire un petit régal de taquet antiraciste à Cazeneuve ! On s’est bien marrés ce jour-là. Avec Valls au gouvernement plus personne n’ose me traiter de pétainiste, je fais light à côté.

    De l’autre côté, LR c’est que du bonheur. Pour leur primaire ils tirent tellement loin à droite que j’en serais presque choquée. Si on pouvait gagner une présidentielle à l’extrême-droite j’en saurais quelque chose ! Les cons ! C’est noyade gratis avec Sarkozy dans le rôle de Panurge.

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce vendredi 16 septembre 2016
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/12348-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, comme vous l’avez vu (ou pas ; ) hier a été pas mal absent, ça fait du bien aussi, en attendant c’est vendredi, dernière ligne droite, au fait il semblerait qu’on soit plus présent dans les résultats de recherche Google, et ça c’est grâce aux gens qui relaient nos articles et pointe vers Crashdebug.fr, aussi n’hésitez pas, mettez des commentaire pointant vers le blog ou vous le pourrez, ou relayer les selections d’article qui vous interpèle sur les réseaux sociaux.

    Merci ; )

    f.

    Actualités françaises :

    16.09.2016

    Manifestation loi Travail : 62 interpellations dont 32 gardes à vue en France (Les Echos.fr)

    Quand les politiques géolocalisent leurs sympathisants (France Info)

    La nouvelle réforme des APL a du mal à passer (Le Monde.fr)

    Calais : Cazeneuve annonce que 1 346 (...)

    #En_vedette

  • Voile intégral, burkini : Cazeneuve veut contrer l’homme qui paie les amendes
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/09/06/01016-20160906ARTFIG00325-voile-integral-burkini-cazeneuve-veut-contrer-l-h

    Le ministre de l’Intérieur veut ajouter un amendement, dans le cadre du projet de loi égalité et citoyenneté, pour incriminer les tiers qui s’engagent publiquement à payer les amendes des femmes verbalisées.

    #discrimination #islamophobie #racisme

  • Ils en ont rêvé, Cazeneuve l’a fait : Il n’y a plus d’immigration illégale en France !
    http://www.brujitafr.fr/2016/08/ils-en-ont-reve-cazeneuve-l-a-fait-il-n-y-a-plus-d-immigration-illegale-en

    Mais c’est exceptionnel comme décision politique, supprimer l’immigration illégale ! Dans un pays en faillite dans lequel le nombre de chômeurs explose (malgré les trucages du gouvernement), qui rencontre une pénurie de logements sociaux et qui compte...

  • Attentat de Nice : le ministère de l’Intérieur accusé d’avoir exercé des pressions, Cazeneuve réagit
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12125-attentat-de-nice-le-ministere-de-l-interieur-accuse-d-avoir-exerce-

    On peut saleur le courage et l’intégrité de cette policière, sa position ne doit pas être facile à tenir...

    Sandra Bertin

    La responsable de la vidéosurveillance le soir du 14 juillet affirme avoir été « harcelée » durant une heure par la place Beauvau exigeant d’elle qu’elle inclue dans son rapport une présence de la police nationale qu’elle n’avait pas vue.

    Dans une intervew accordée au Journal du Dimanche, Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice et secrétaire générale du Syndicat autonome de la Fonction publique territoriale (SAFPT) Métropole-Ville de Nice, affirme que le ministère de l’Intérieur lui a ordonné, au lendemain de l’attaque du camion fou de Nice, de taper dans son rapport des positions spécifiques de la police nationale qu’elle (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France