city:chartres

  • [Ni logement, ni soins :] A Paris, le prix du logement freine les vocations de soignants, François Béguin
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/15/a-paris-le-prix-du-logement-freine-les-vocations-de-soignants_5462381_3224.h

    A Paris, le prix du logement freine les vocations de soignants
    Selon une étude de l’AP-HP, la moitié des personnels soignants habitent à plus de quarante-cinq minutes de leur lieu de travail.

    Si Samuel, un infirmier de 28 ans qui a souhaité garder l’anonymat, a renoncé il y a deux ans à venir travailler dans un service d’urgences de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) après avoir fait ses études dans le sud de la France, c’est en raison du montant des loyers dans la capitale. « On me proposait 1 500 euros de salaire de base, sans les primes ni les week-ends. Il aurait fallu que je débourse 800 euros par mois pour me loger pas trop loin de l’hôpital. Si je travaille, ce n’est pas pour me retrouver dans les mêmes conditions que lorsque j’étais étudiant », explique-t-il, assurant avoir trouvé depuis à Lyon « une qualité de vie [qu’il] n’aurai[t] pas eue à Paris ».
    Cette difficulté à se loger près de son lieu de travail avec un salaire d’infirmier a été identifiée par l’AP-HP comme l’une des principales raisons de sa récente perte d’attractivité. L’indemnité de résidence en Ile-de-France, d’un montant moyen de 55 euros par mois, ne suffit pas. « A salaire infirmier égal, compte tenu du coût de la vie, c’est plus intéressant de s’installer en province », reconnaît-on à la DRH de l’Assistance publique.

    Pour mieux appréhender cette contrainte, la direction du plus grand groupe hospitalier de France a étudié les temps de transport de ses salariés. Selon des chiffres établis à partir d’une base d’adresses de 44 000 personnels, que Le Monde a pu consulter, la moitié des personnels soignants (hors médecins) du groupe vit à plus de 45 minutes de son lieu de travail (29 % à plus d’une heure). Un pourcentage plus élevé que la moyenne en Ile-de-France, où « seul » un tiers (32 %) de la population réside à plus de 45 minutes de son travail, selon des chiffres du ministère de travail de 2015.

    L’étude révèle par ailleurs que le temps de trajet moyen des soignants de l’AP-HP s’établit à 47 minutes, contre 33 minutes en moyenne pour l’ensemble des Franciliens. Ce temps de trajet est plus élevé pour les aides-soignants et assimilés (50 minutes) que pour les infirmiers (47 minutes) et les infirmiers spécialisés (44 minutes). Ces temps s’expliquent notamment par le fait qu’une petite partie des agents habite en dehors d’Ile-de-France (Oise, Eure-et-Loir, Aisne, Pas-de-Calais, Loiret) en raison du plus faible niveau des loyers ou de leur rythme de travail, pour ceux appartenant à une équipe travaillant douze heures d’affilée.

    Parc insuffisant
    Avec une heure et quarante minutes de transport le matin, et la même durée le soir, Sabine, 50 ans, secrétaire hospitalière à la Pitié-Salpétrière, à Paris, passe par exemple chaque jour près de 3 h 20 dans les transports en commun pour aller et revenir de son travail. « Vivre à Paris ou en proche banlieue avec deux salaires d’infirmier, ce n’est pas possible », assure-t-elle pour expliquer le choix fait avec son compagnon, lui aussi salarié de l’hôpital public, d’habiter à Epiais-Rhus, une petite commune du Val-d’Oise, à une soixantaine de kilomètres de la capitale.

    Pour avoir la maison avec jardin dont elle rêvait, Ludivine, 35 ans, infirmière de nuit à la Pitié-Salpétrière, s’est installée il y a neuf ans à dix kilomètres de Chartres, soit 1 h 15 de trajet. « A l’époque, je touchais entre 1 700 et 1 800 euros net par mois, je n’aurais rien pu acheter à Paris ni même dans les Yvelines car ce n’était pas dans mon budget », raconte-t-elle, expliquant avoir finalement fait l’acquisition en Eure-et-Loire d’une maison de 110 m2 avec 1 000 m2 de terrain pour 190 000 euros.

    Quant à Nathaël, 50 ans, infirmier à l’hôpital Robert-Debré, dans l’Est parisien, il vit lui dans l’Aisne, à plus de cent kilomètres de son lieu de travail, à 1 h 30 en voiture. Un aller-retour fait trois fois par semaine, au gré de ses trois journées de douze heures par semaine. « En ajoutant les péages, je dépense chaque mois 400 à 450 euros pour le transport », dit-il. Un poste important ramené à son salaire de 1 800 euros net.

    Pour aider les infirmiers et les aides-soignants à se loger, la région Ile-de-France a annoncé qu’elle lancerait cette année, avec Action Logement, la construction de 10 000 logements à leur intention. Quant à l’AP-HP, si elle dispose déjà d’un parc de 8 929 logements et chambres pour loger ses salariés (53 % à Paris et 47 % en banlieue), il s’avère insuffisant. Fin 2017, 2 700 demandes de logements étaient toujours en attente (contre 2 300 deux ans plus tôt). A la direction du groupe, on rappelle que depuis septembre 2015 plusieurs dispositifs ont été activés pour « redimensionner » l’offre de logements à destination des personnels, via notamment une convention avec la Ville de Paris et Paris Habitat qui a permis la mise à disposition de 500 logements supplémentaires.

    #travail #logement #transports

    • @colporteur : c’est largement un portfolio, voilà le texte :

      Les gueules cassées du Flash-Ball Près de trente gilets jaunes ont eu le visage meurtri par des tirs non-réglementaires. Entre traumatisme et incompréhension, ils essaient de se reconstruire.

      23 déc. 2018 - par Paul Conge / Photos : T.Biju-Duval et P.C

      David court comme si le diable était à ses trousses. Les Champs-Elysées ne sont plus qu’un enfer de gaz et de déflagrations ce 1er décembre. Le trentenaire en gilet jaune zigzague à l’aveugle, loin de cette « guerre », et le voilà rue Paul-Valéry, nez-à-nez avec des CRS. Il prend la main de Laure, sa compagne, ils avancent vers eux en douceur et les bras en l’air. David, formel : « Il n’y a pas eu de sommation. » Juste ce bruit sourd, cette cartouche tirée à toute vitesse, cet uppercut foudroyant dans sa bouche. David s’écroule, Laure crie, David crache du sang et quatre de ses dents.

      Pendant qu’il est sonné, David a quelques flashs : l’air épouvanté d’un pompier à la vue du trou dans sa lèvre, la spatule en bois qu’une infirmière glisse dans sa bouche, la « soucoupe de lumière » du bloc opératoire à l’hôpital Saint-Joseph... « J’ai cru que j’allais y rester », remet-il.

      Quinze jours d’ITT plus tard — le médecin lui en a prescrit 45 — David se terre maintenant dans son salon carrelé, à Bouafle (Yvelines), un gros sparadrap sur la lèvre pour cacher le trou. Ce tailleur de pierre à la gueule d’ange ignorait tout des armes à feu. Il sait à présent que son visage a été buriné par une cartouche en caoutchouc propulsée à 330km/h par un lanceur de balle de défense (LBD, ex-Flash-Ball). « C’était un tir pour blesser, de la violence gratuite », estime cet Yvelinois de 31 ans accro à sa moto.

      26 blessés au visage
      Os de la mâchoire éjectés, multiples fractures, gencive arrachée, sinus défoncés, de même que les dents, « de la canine à la première molaire »... « J’ai l’impression de ne plus avoir de mâchoire », dit le jeune gilet jaune, en cherchant ses organes disparus avec sa langue. On lui a un peu rafistolé la lèvre, mais il en manque un morceau. Sous morphine, codéine et antidépresseurs, il attend ses futures opérations, ainsi qu’une greffe d’os, qu’on lui extraira de la hanche. Mais il a toutes les chances de rester défiguré à vie.

      David
      Opposant pas très farouche à la loi CPE en 2006, David était venu défiler à Paris pour montrer à sa petite-amie « ce que c’est une manif ». Et par solidarité : « Je suis intérimaire. Les chantiers sont super loin. Les impôts nous saignent. On se sent tous concernés. »

      Avant qu’il ne fasse les frais de ce tir non-réglementaire. Car les cartouches de LBD 40 ne sont en aucun cas censées percuter le visage. La notice d’utilisation enjoint bien au contraire à viser « sous les épaules ». Pourtant, beaucoup de balafres similaires ont été relayées sur les réseaux sociaux. Thomas, 20 ans, de Nîmes, a eu la joue déchiquetée. Maxime, 40 ans, d’Avignon, a eu la mâchoire fracturée. Fiorina, 20 ans, d’Amiens, a perdu un œil... Selon le décompte d’Explicite, parmi les centaines de blessés, au moins 26 ont eu le visage touché.

      LBD 40, plus dangereux que le Flash-Ball
      « Le visage agit comme un pare-choc de voiture, il se casse pour protéger la boîte crânienne », relève Ludovic Bénichou, chef du service de chirurgie maxillo-faciale de l’hôpital Saint-Joseph, où furent hospitalisées plusieurs des victimes du LBD 40. « Quand le projectile est lancé à haute vélocité, il emmagasine une forte énergie cinétique, absorbée ensuite par l’impact, ce qui fait des dégâts : la maxillaire peut partir en miettes, l’orbite peut casser, il y a des pertes de tissus... Quand ça atteint la bouche, ça emporte pas mal de dents. »

      « Le LBD40 fait évidemment plus de dégâts »
      Le chirurgien poursuit : « Pour les soigner, on utilise la traumatologie faciale, qui a été inventée pendant la Première Guerre mondiale pour réparer les ’gueules cassées’ » - ces « poilus » dont le visage a été massacré par les balles allemandes. Chirurgie reconstructrice, chirurgie esthétique, greffes osseuses... « Au bout, ce ne sera pas comme s’il n’y avait rien eu, mais ça améliore les choses », poursuit le médecin.

      Comment expliquer un telle quantité de blessés au visage ? Par deux phénomènes au moins. D’abord, le remplacement progressif du Flash-Ball par des lanceurs de balles de défense 40mm, ou « LBD 40 » dans le jargon. « Le LBD 40, plus précis, fait évidemment plus de dégâts, puisque la cartouche est plus fine », note Guillaume Verney-Carron, directeur général de l’entreprise qui fabrique le Flash-Ball.

      D’autre part, un glissement dans la doctrine du maintien de l’ordre : « Avant, le Flash-Ball était utilisé pour se sortir d’une situation délicate, embraye le directeur. Maintenant, on en a changé la doctrine d’emploi : le LBD 40 est utilisé à toutes les sauces, et à plus grande distance. » Ainsi, rien que sur la journée du 1er décembre, quelque 776 cartouches de LBD 40 ont été tirées, preuve de leur utilisation massive.

      Réveils en sursaut et libido à zéro
      « Cette arme ne devrait pas exister. J’en vois pas l’intérêt. Les policiers ont des matraques et ils savent très bien s’en servir », s’agace David qui souhaite désormais leur disparition de l’arsenal de la police. « C’est du maintien de l’ordre, pas la guerre ! » Comme certains blessés militaires, David se réveille en sursaut de ses cauchemars, la nuit, persuadé d’avoir entendu des bruits de déflagration.

      Il y a d’autres séquelles post-traumatiques. Sa libido est à zéro, il a perdu 10 kilos, il ne peut plus se moucher et prend pour seul repas des boissons protéinées. Devant une glace, il n’accepte pas son visage déformé. « On m’a enlevé une partie de moi-même, énonce David en fondant en larmes. J’ai failli prendre ma moto et me foutre en l’air. » Son visage se clôt : « Ce tir a détruit beaucoup. Des années de ma vie. Je veux qu’on me rende ma mâchoire. »

      Le monde à travers le trou de la serrure
      Les traumatisés, tels des animaux blessés, se terrent dans leur tanière. Ainsi, Jérôme, éborgné par un tir de LBD 40, le 24 novembre dernier, ne quitte plus trop la pénombre de l’appartement familial de Chartres (Eure-et-Loire). « Je supporte mal la lumière », confie-t-il, un bandeau de pirate sur l’œil gauche. Alors le salon est tristounet à quelques jours de Noël, stores baissés de moitié et lampadaires tournés vers les murs.

      Jérôme
      Il faut le voir, ce costaud au crâne rasé, ancien agent de sécurité, les 40 ans marqués, qui s’est petit à petit replié sur lui-même. « Il a changé, s’attriste son épouse en voyant son regard viser le sol. Avant c’était un ’bonhomme’, comme on dit. Maintenant, il est fragilisé, son visage n’est plus éclairé, ses épaules sont rentrées... »

      « Une des seules choses que j’aimais chez moi, c’était mon regard »
      Cet ancien maître-chien était à la recherche de sa femme sur les Champs-Elysées lorsque c’est arrivé : « Ça a juste fait boum dans ma tempe ». Cette cartouche fatale a chamboulé sa vie. « J’ai l’impression de regarder le monde par le trou de la serrure », déplore âprement Jérôme. Son champ de vision s’est rétréci comme peau de chagrin. Le drame pour cet homme qui adorait piloter sa vieille Audi GT 80 et les séries de science-fiction. Aujourd’hui commercial, il n’est pas sûr d’oser affronter le regard des clients. Dans la rue, il est reluqué. « Le regard des gens n’est pas évident », souffle cet ancien parachutiste.

      Jérome et son épouse
      Pour Jérôme, qui jure qu’il n’était pas hostile, cette blessure est une énième injustice et un énième couperet. Lui qui, déjà, vilipendait ce monde « dominé par une poignée d’individus milliardaires », quand lui devait se résoudre « à prendre des crédits à la consommation pour payer les loyers en retard ». Pour que ses filles puissent se nourrir, « des fois, je ne mangeais rien pendant trois jours », dit-il. Et les fins de mois sont toujours aussi ric-rac.

      Maintenant, il souffre de terribles maux de tête, et le traumatisme l’a rendu plus anxieux. « J’ai peur qu’il m’arrive le moindre truc à l’autre œil, et que je devienne aveugle. Quand je me regarde, je me sens diminué. Je me suis jamais trouvé très beau.. mais une des seules choses que j’aimais chez moi, c’était mon regard. C’est celui de mon oncle », dit-il. Une larme s’échappe soudain de son œil de pirate, dernier signe de vie qui émanera de cet organe mort.

      Un mauvais tir ?
      Jérôme, entraîné aux armes quand il était militaire, ne croit pas à l’erreur de tir : « Je pense qu’il a visé la tête intentionnellement. Certains y prennent presque du plaisir. » Avocat de flics, maître Laurent-Franck Lienard n’est pas tendre à ce sujet avec ses clients : « Lorsqu’ils disposent d’armes intermédiaires, [les policiers] ne sentent pas la même inhibition et montrent une tendance très nette à y recourir, y compris lorsque la situation ne le justifie pas. (…) On ne compte plus les usages de cette arme en dehors de tout cadre légal, pour ’faire du bruit’, ’faire courir les jeunes’ ou ’se faire plaisir’… des notions bien éloignées de l’action policière ! »

      « Comme à la chasse, vous pouvez faire un mauvais tir », nuance le fabriquant du Flash-Ball. Habilitée au LBD 40, une source policière lui emboîte le pas : « On n’est pas tireurs d’élite et ça n’est pas une arme de précision. C’est comme à la boxe : ne pas viser la tête, ne pas viser la colonne… On fait toujours, toujours, au mieux. Mais on n’est pas infaillible. Ça dépend si la personne court, de la distance, des conditions climatiques, s’il y a du vent... »

      « Comme à la chasse, vous pouvez faire un mauvais tir »
      Seul hic, beaucoup de ces gueules cassées ne présentaient aucun danger immédiat. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent au contraire des personnes pacifiques percutées de plein fouet par des tirs de LBD. Sollicitée, la place Beauvau n’a pas donné suite à nos demandes.

      « Tout ça alors qu’on défendait des droits... », conclut Jérôme. « Je ne regrette pas malgré tout. Je ne regrette rien, parce qu’il y a eu une prise de conscience collective... et je souhaite du plus profond de mon être qu’il se passe quelque chose. Je suis content d’avoir participé à ça, même si je l’ai payé très cher. »

    • Dans une interview à #Chasse_Passion de septembre, Guillaume Verney Caron pleure pour être soutenu par la france dans la fabrication d’armes à tuer des humains.

      Interview Guillaume Verney-Carron au sujet du VCD10
      https://www.youtube.com/watch?v=GLKmCoNyH4M

      Jamais mieux servi que par soi même, il écrit des articles à sa gloire dans la tribune.


      https://acteursdeleconomie.latribune.fr/debats/opinion/2016-09-16/la-fin-du-famas-pour-l-armee-francaise-et-maintenant-qu

      Le Famas, produit à Saint-Etienne et qui équipait depuis 1979 l’armée française sera bientôt remplacé par un modèle allemand HK 416. Son fabricant Heckler und Koch ayant remporté l’appel d’offres de l’Etat. Le sentiment d’amertume passé, Guillaume Verney-Carron, directeur général de l’entreprise stéphanoise éponyme, qui avait postulé pour maintenir la production de l’arme française sur son territoire historique, lance un appel pour que la filière française puisse continuer à vivre, et qu’elle retrouve ses lettres de noblesse.

      A quoi travaillent les lobbys de chasse à l’assemblée nationale ?

      #industrie_de_l'armement

    • La violence est une tradition française à préserver

      Verney Carron
      Verney-Carron Security. Since back in 1650, and then again the watershed year 1820, the family-run business has demonstrated wisdom, intelligence and level-headedness needed to navigate the transition from expert craftsmanship to cutting-edge, avant-garde industrial expertise, enabling us to carve out a position as trade-leading pace-setter.
      [Search domain www.verney-carron-security.com/en/] https://www.verney-carron-security.com/en

  • Le maire de Chartres dit non à une entreprise qui promettait 2000 #emplois
    http://www.lefigaro.fr/social/2018/11/10/20011-20181110ARTFIG00045-le-maire-de-chartres-dit-non-a-une-entreprise-qui


    Même si c’est raisonnable, je me demande s’il n’y a pas un peu de #classisme derrière.

    Le maire doute enfin de la pérennité de l’activité de cette entreprise de e-commerce. « Ce type d’entreprise s’installe très rapidement et peut repartir tout aussi facilement, en laissant derrière les employés sur le carreau », ajoute Jean-Pierre Gorges, reprenant une fameuse expression utilisée par Emmanuel Macron lors de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle. « C’est de la poudre de perlimpinpin ». Jean-Pierre Gorges tient à garder la main sur les entreprises qui s’implantent et visent avant tout la diversité des activités et une taille modeste. Chartres « doit pouvoir choisir ses entreprises », explique-t-il.

  • L’April présente au Festival Faire Hacker le 13 octobre 2018 à Chartres
    https://www.april.org/l-april-presente-au-festival-faire-hacker-le-13-octobre-2018-a-chartres

    Début : 13 Octobre 2018 - 10:00Fin : 13 Octobre 2018 - 18:30

    La 3ème édition du Festival Faire Hacker se déroulera du 12 au 14 octobre 2018 lors du salon des Artisanales à Chartres (Eure-et-Loir). Le Festival Faire Hacker est une fête ouverte sur les technologies, la création et les savoir-faire. Au programme : stands de démonstration, ateliers d’initiation et conférences autour des thèmes de l’innovation, de la citoyenneté, de l’écologie, de l’éducation, des sciences, de la fabrication, des cultures Do It Yourself, des communs… Plus de 15 000 visiteurs sont attendus sur les trois jours. Pour plus d’information : https://fairehacker.org L’April participera avec un #Stand le samedi 13 octobre 2018. Trois conférences seront également proposées ce jour. Conférences April : (...)

    #Sensibilisation #Conference

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce jeudi 26 avril 2018
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/14813-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour cher(e)s ami(e)s, nous sommes le jeudi 26 avril 2018, et voici notre Revue de presse du jour, en complément la Defcon-Room vous tend les bras toute la journée.

    Bonne lecture, bonne journée, et merci de votre confiance.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette

    Actualités françaises :

    26.04.2018

    Vincent Bolloré mis en examen pour « corruption » dans l’affaire des ports africains (Le Figaro.fr)

    Vrais chiffres chômage mars 2018, 93800 chômeurs de plus malgré 300200 radiations ce mois (Agoravox.fr)

    Dette de la SNCF : le contribuable va-t-il payer ? (France Tv Info.fr)

    25.04.2018

    [VIDÉO] Trump époussette les pellicules de Macron dans un grand et beau moment de tendresse (Journal de Montreal.com)

    Les avocats de Chartres assignent Macron, Philippe et Belloubet au tribunal (...)

  • Les avocats de Chartres assignent Macron, Philippe et Belloubet au tribunal
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14810-les-avocats-de-chartres-assignent-macron-philippe-et-belloubet-au-t

    C’est pas pour « Voie de fait » qu’il faut les assignier c’est pour HAUTE TRAHISON... !

    Une soixantaine d’avocats du barreau de Chartres s’étaient déjà rassemblés, mercredi 21 mars, devant le

    tribunal, dans le cadre de la journée nationale "Justice morte". (c) Simon Dechet

    L’ordre des avocats de Chartres a assigné, ce lundi 23 avril 2018, Emmanuel Macron, le Président de la République, Edouard Philippe, le Premier ministre et Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, en référé au tribunal de grande instance Chartres, pour "voie de fait".

    Les avocats d’Eure-et-Loir condamnent le projet de réforme de la Justice et, après les grèves perlées, ils ont trouvé un nouveau moyen insolite de le faire savoir. Le barreau a en effet assigné, en référé, au (...)

  • #Jean_de_Beins

    Il s’est engagé à 13 ans comme arquebusier à cheval. Entre 1590 et 1594, il participe au siège de Paris entre mai et septembre 1590 et y est blessé. En février 1591, il est dans la compagnie de Charles de Balsac, baron de Dunes, au siège de Chartres où il de nouveau blessé. Il participe au siège de Rouen entre décembre 1591 et juillet 1592. Il est blessé au siège de Dreux. En 1596, il est envoyé à Perpignan, sous les ordres du maréchal d’Ornano où il est de nouveau blessé. En 1597, il est en Savoie sous les ordres du duc de Lesdiguières pendant la campagne contre le duc de Savoie. Il s’y fait reconnaître par la « générosité de son courage ». Il fait la connaissance du duc de Lesdiguières. Il reste militaire jusqu’à la paix de Vervins, en 1598.

    Après 1598, Jean de Beins « s’était estudié aux mathématiques et rendu capable de la science des fortifications et de la géographye... ». Il sert ensuite comme commis et géographe du roi aux fortifications du Dauphiné sous les ordres de Raymond de Bonnefons, ingénieur pour le roi en Dauphiné, Bresse et Provence1. Le lieutenant général du Dauphiné était le duc de Lesdiguières. Il se forme alors sur le tas.

    Lors de la guerre franco-savoyarde (1600-1601), il participe aux sièges de Montmélian, Charbonnière, Bourg-en-Bresse et du fort Sainte-Catherine, près de Genève2. La guerre se termine avec le traité de Lyon, le 17 janvier 1601. Le département de Raymond de Bonnefons s’agrandit de Bresse, du Bugey, du Valromey et du Pays de Gex.
    En 1601, Raymond de Bonnefons et Jean de Beins travaillent au Fort Barraux3, à Exilles et à Bourg-en-Bresse.

    Jean de Beins est désigné comme « ingénieur entretenu par le Roy » dans une ordonnance signée par Sully en 1606 et indique qu’il a « mis en mains de Sa Majesté des Cartes du païs de Dauphiné et de Bresse ».

    Raymond de Bonnefons meurt en enclouant des canons, en 1607, comme l’écrit Sully au roi Henri IV le 25 juillet : « Il est arrivé un accident en Provence qui m’apporte du desplaisir ; c’est la mort de deux de vos ingénieurs à scavoir Bonnefons et le jeune Errard qui n’en savait guère moins que son père ». Après l’avis de Sully, en 1607, la charge de Raymond de Bonnefons est partagée entre son fils, Jean de Bonnefons, nommé ingénieur ordinaire en Provence et Languedoc, et Jean de Beins, nommé ingénieur pour le Roi, géographe de Dauphiné et Bresse.

    Jean de Beins va alors être le grand fortificateur du Dauphiné. En 1607, il travaille sur le fort Barraux pour faire de cette place la plus forte du Dauphiné. On le voit :

    en 1606 : au fort de L’esluse, au fort de Brescon en Languedoc ;
    en 1607 : à Bourg, Puymore, Embun, Exilles ;
    en 1608 : à Château-Queyras, Château Dauphin, Valence, Livron ;
    en 1609 : à Nyons, Serres, Sisteron, Exilles.

    Le 15 mai 1605, Sully avait rédigé un « Règlement que le Roy veult estre doresnavant observé pour les fortifications qui seront faictes en chacune Province de son Royaume ». L’ingénieur doit avant chaque chantier dresser la « description du travail et les devis ».

    De Beins dresse ainsi un « Estat sommaire à quoy pourront monter les ouvrages de Massonnerye, creusement de fossez et autres (charpenterye) qu’il convient faire pour les fortifications et reparations de la ville de Grenoble suyvant la dernière visite qui en a esté faite »4.

    Ingénieur et géographe, il a pour mission d’informer le roi et son ministre des fortifications de la province du Dauphiné, mais aussi de son visage géographique par sa cartographie. En 1607, Henri IV avait demandé à Sully de « faire faire les cartes des frontières de son royaume ». Le roi « aimait avec passion les cartes chorographiques et tout ce qui étoit des sciences mathématiques »5. De cette activité de cartographe, il reste 75 planches qui se trouvent au British Museum6.

    Il est anobli en mars 1610. Pendant le règne de Louis XIII il prend une part importante aux guerres à la frontière du Piémont.

    Il a dessiné les plans de la nouvelle enceinte de Grenoble et a travaillé à Puymaure7, fort construit par les Huguenots pour surveiller la catholique Gap et détruit sur ordre de Richelieu en 1633.


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Beins
    #cartographie #cartographie_historique

    • Les Alpes de Jean de Beins

      Après quatre mois de présentation, les cartes originales de Jean de Beins, qui donnaient à voir, pour la première fois, une représentation détaillée et réaliste de la province du Dauphiné au 17e siècle, ont été retournées aux institutions qui ont en charge leur conservation.

      L’exposition aurait dû fermer ses portes, si la rencontre avec des collectionneurs avait incité le musée à prolonger celle-ci pour présenter des œuvres inédites provenant de fonds privés. La nouvelle version des Alpes de Jean de Beins conserve la présentation des copies des cartes de la British Library et de la Bibliothèque nationale de France, mais elle met en valeur les dernières œuvres découvertes.

      Aux trois cartes manuscrites sur le haut Dauphiné : Gapençais, Queyras, Champsaur, s’ajoute une nouvelle sur le Briançonnais que l’on ne croyait jusqu’ici pas représenté par Jean de Beins. Celles-ci ont sans doute servi de base à la confection de la grande carte imprimées de 1617, exposée dans son édition originale et complétée de trois gravures de cette même carte réduite. Un document manuscrit de Jacques Fougeu, grand cartographe français, contemporain de Jean de Beins, parachève le parcours.

      Cette présentation de nouveaux trésors patrimoniaux confirme la qualité artistique et l’intérêt historique de l’œuvre de Jean de Beins, ce pionnier de la #cartographie_moderne.


      http://www.ancien-eveche-isere.fr/3817-les-alpes-de-jean-de-beins.htm
      #Alpes #montagne #paysage

    • Une doctorante au laboratoire LARHRA
      Une thèse sur ce cartographe est en cours à l’Université de Grenoble :
      #Perrine_Camus :

      "Les Alpes intelligibles. Représentations cartographiques et paysagères dans les territoires de montagne au temps de Jean de Beins (1577-1651)"

      Espace habité autant que fantasmé, les Alpes sont, à la fin du XVIe siècle, un espace difficile à se représenter. Nombre d’images, qu’il s’agisse de cartes, de peintures ou de gravures apparaissent au début du XVIIe siècle. À partir de l’étude de sources iconographiques, ce travail de thèse a donc pour ambition de comprendre les processus qui permettent de rendre cet espace visible et compréhensible.

      http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/membre/631

    • Les Alpes de Jean de Beins : la carte et le paysage

      Aux merveilles du Dauphiné, si la liste en était encore extensible, on pourrait ajouter les cartes réalisées par le géographe Jean de Beins sous le règne de Henri IV. D’une clarté extraordinaire, elles permettent de s’immerger dans la vie alpine au tout début du XVIIe siècle. Loin de se contenter de localiser les lieux, le cartographe a mis en scène les villes et leurs systèmes de défense, les vallées et leurs cultures, les rivières et leurs gués, voire les armées et leurs stratèges. Des documents exceptionnels et jamais exposés à découvrir au musée de l’Ancien Évêché ! Par Perrine Camus, doctorante en histoire moderne à l’université Grenoble-Alpes.


      http://www.lalpe.com/lalpe-79-paysages-monde-a-fenetre

  • La renaissance des manuscrits de Chartres
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-renaissance-des-manuscrits-de-chartres

    Ils avaient été gravement endommagés par un incendie lors de la Seconde Guerre mondiale. Les manuscrits de Chartres, un fonds médiéval parmi les plus importants d’Europe, font l’objet d’une vaste campagne de restauration et de numérisation qui met en œuvre les technologies les plus innovantes.

  • Pourquoi l’ordre des avocats de Chartres n’a-t-il rien fait contre ce confrère accusé d’agressions sexuelles ?
    https://www.buzzfeed.com/lorriauxaude/lordre-des-avocats-de-chartres-na-rien-fait-contre-ce?bfsource=bbf_frfr

    Lorsqu’on lui lit l’article 187, maître Caré semble gêné. Il se défend, mais se montre moins affirmatif : « Dans la pratique, il faut une plainte. » Avant de reconnaître : « Si j’avais, moi, cinq femmes qui arrivaient à la queue leu-leu en me décrivant des faits [sans écrit ndlr], je me poserais la question... ». « Le problème, c’est que les bâtonniers changent... Si vous aviez un seul bâtonnier pendant 15 ans... », lâche-t-il aussi, avant d’admettre :

    « C’est toujours délicat de faire une enquête sur un confrère. »

    Si ces agissements ont perduré sans que l’ordre des avocats réagisse, selon l’AVFT, ce n’est pas parce qu’il n’y avait pas de plainte, mais parce qu’il existe au sein de la profession une confraternité étouffante. Depuis près de 50 ans, les avocats prêtent serment et jurent de respecter les principes « de confraternité, de délicatesse, de modération et de courtoisie ». « On se protège entre pairs. C’est une protection patriarcale et de confrérie. La confraternité bousille tout, aucun de ces bâtonniers n’aurait eu le courage de faire une enquête sur lui sans le prévenir, ça serait manquer à leur serment d’avocat », estime Laure Ignace.

    #fraternité #culture_du_viol #viol #domination_masculine #travail #violophiles
    Ils sont beaux tous ces ordres, ici l’ordre des avocats qui protège les violeurs et agresseurs sexuels. Au passage ce que l’ordre des avocats appel « que des mains balladeuses » ce sont des agressions sexuelles.

    • Comme je repasse par ici je met la suite de l’affaire :

      L’ex-avocat Sidney Amiel condamné à 10 ans de prison
      L’ancien ténor du barreau, qui a nié tout au long du procès, n’a pas convaincu les jurés. Il a été reconnu coupable de viol et d’agressions sexuelles.

      http://www.lepoint.fr/justice/l-ex-avocat-sidney-amiel-condamne-a-10-ans-de-prison-23-06-2017-2137832_2386

      Cette condamnation est désigné comme un « séisme » dans la profession par l’echo républicain ! Les avocats sont choqués de plus pouvoir violer et agressé sexuellement les femmes en toute quiétude...
      http://www.lechorepublicain.fr/chartres/justice/2017/06/26/le-proces-de-l-avocat-de-chartres-sidney-amiel-est-un-seisme-pour-l

    • Procès Amiel, la fin de l’impunité : décryptage féministe d’une stratégie d’agresseur - FéministOclic
      https://feministoclic.olf.site/proces-amiel-fin-de-limpunite-decryptage-feministe-dune-strategi

      Cibler les victimes, les isoler, les mettre sous terreur, les dévaloriser, inverser la culpabilité, agir en mettant en place les moyens d’assurer son impunité : il s’agit d’une stratégie qu’installent tous les coupables de violences sexistes pour organiser les agressions qu’ils commettent. Cette stratégie a été mise en évidence par le Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV). Elle permet de montrer qu’il s’agit d’actes volontaires qui ont été préparés, réfléchis par l’agresseur. Il répète la même logique contre toutes les victimes et l’adapte en fonction des leviers de pouvoir dont il dispose. Amiel, comme tous les agresseurs, sait ce qu’il fait dès la première remarque sexiste. Identifier la stratégie de l’agresseur permet également de venir en aide à la victime en déjouant cette stratégie.

      Que l’on soit la victime ou la personne qui l’accompagne, ces éléments de stratégie peuvent être dévoilés en posant quelques questions simples :

      – Dans quel contexte de vulnérabilité l’agresseur a-t-il ciblé la victime ?

      – De quelle manière l’a-t-il isolée ?

      – Comment lui a-t-il fait peur ?

      – Qu’a-t-il fait pour la dévaloriser, pour affaiblir sa confiance en elle ?

      – Qu’a-t-il mis en place pour s’assurer que la victime gardera le secret, qu’il ne sera pas puni ?

      – Et surtout, quelles mines a-t-il mises en place pour inverser la honte et la culpabilité ? Comment s’y est-il pris pour faire croire à la victime qu’elle avait “une part de responsabilité” dans le système agresseur ?

      Ce procès montre aussi qu’un même agresseur fait le plus souvent plusieurs victimes, en utilisant le même mode opératoire, tant qu’il n’est pas mis hors d’état de nuire par la justice. Comme Amiel, dont la plupart des victimes l’avaient rencontré dans un cadre professionnel, alors qu’une d’entre elles a fait partie de sa famille, ils n’agissent pas nécessairement non plus dans un même contexte. Ils agressent des filles et des femmes partout et autant qu’ils le peuvent.

      L’avocat de Sidney Amiel a fait appel du verdict.

    • Procès pour viol : un ex-avocat condamné à trois ans ferme

      En première instance, Sidney Amiel, ex-figure du barreau de Chartres, avait été condamné à dix ans de prison pour le viol d’une collaboratrice et les agressions sexuelles de deux clientes et de son ex-belle fille.

      https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/10/25/proces-pour-viol-un-ex-avocat-condamne-a-trois-ans-ferme_5374141_1653578.htm

      Avocat « brillant » pour les uns, personnage « pervers » pour les autres : l’ex-figure du barreau de Chartres Sidney Amiel a vu sa peine de dix ans de prison réduite à cinq ans dont deux avec sursis en appel et a été acquittée d’une partie des poursuites.

      Le verdict rendu mercredi 24 octobre par la cour d’assises des Hauts-de-Seine l’a déclaré coupable du viol d’une ancienne collaboratrice et d’une agression sexuelle d’une cliente mais innocent concernant les tentatives d’agression sexuelle de deux clientes et les agressions sexuelles de son ex-belle-fille.

      En première instance, Sidney Amiel avait été reconnu coupable de l’ensemble de ces faits. La cour a cette fois-ci estimé les preuves insuffisantes pour condamner totalement Sidney Amiel. A l’énoncé du verdict, les parties civiles étaient effondrées, certaines pleurant prostrées sur le banc de la salle d’audience.
      Elu municipal

      A la tête de l’un des cabinets d’avocats les plus florissants de la ville de Chartres pendant trente ans, spécialiste reconnu du droit social et élu municipal socialiste, Sidney Amiel avait pignon sur rue jusqu’en 2010, lorsque l’une de ses clientes l’accusa d’agression sexuelle. Quatre autres femmes se joindront à la procédure dont une l’accuse d’un viol.

      Sidney Amiel, 68 ans, a toujours clamé son innocence. « J’aime les femmes au sens propre du terme », a-t-il répété en confessant « un côté volage » ; « je ne sais pas forcer une femme, je ne l’ai jamais fait de ma vie ».

      Il « est un homme d’une autre époque », a plaidé son avocat, Frédéric Landon. On peut le condamner « pour sa rudesse, pour sa grivoiserie, pour sa non-attention aux autres », mais « vous ne pouvez pas le condamner » pour les faits reprochés.

      Sidney Amiel « est un coucheur, un lubrique » mais « les lubriques ne sont pas des violeurs et nous ne sommes pas là pour faire la morale », a complété son autre conseil, Caroline Toby. « Il y a des violeurs incontestables », mais ici, « on est dans une zone grise, où rien n’est certain », a-t-elle ajouté.
      « Acharnement »

      L’ex-avocat a en particulier contesté avec vigueur les accusations de son ex-belle fille, s’effondrant en larmes à la barre pour dénoncer un « acharnement ». La cour a jugé que les faits reprochés à Sidney Amiel la concernant ne pouvaient constituer une infraction car « les gestes rapportés sont analogues à ceux portés à l’égard de ses propres enfants ».

      La jeune fille l’accusait entre autres de lui avoir posé une main sur la cuisse lors d’un voyage en voiture ou de lui avoir touché le haut des fesses sous le maillot en lui étalant de la crème solaire sur le dos, lorsqu’elle était adolescente.

      Concernant les autres accusatrices, M. Amiel a reconnu « des gestes et des mots qui ont pu être mal interprétés », mettant son comportement sur le compte de son côté « tactile », « méditerranéen », selon lui propre à ses « origines juives marocaines ».

      Plus de cent témoins ont défilé à la barre pendant les deux semaines et demie du procès. Parmi eux, dix-sept femmes – anciennes clientes, secrétaires ou collaboratrices – ont fait état de gestes déplacés de la part de Sidney Amiel et parfois même de viols. Tous ces faits sont aujourd’hui prescrits. Chacune de ces femmes a décrit une « ambiance particulière » au sein du cabinet Amiel : incessantes blagues graveleuses, mains sur les cuisses, baisers volés.

      Sidney Amiel n’a rien reconnu, hormis un comportement inapproprié avec deux secrétaires, avec qui il a admis être allé « trop loin » en essayant de les embrasser. Il a dit avoir eu des relations « consenties » avec une des femmes l’accusant de viol. Pour le reste, aucun souvenir si ce n’est quelques entreprises de séduction, parfois réciproques selon lui.

  • Ils vont marcher pour le cannabis thérapeutique à Chartres - Ce que nous avons retenu... - Articles - Actualités cannabique
    http://www.cannaweed.com/actualites/_/news/ils-vont-marcher-pour-le-cannabis-th%C3%A9rapeutique-r4112

    <b>La seizième Marche mondiale du cannabis se tiendra samedi 13 mai à Chartres. Cette journée a pour but de montrer au public les vertus du cannabis</b> …

  • Marine2017.fr : le dernier né de la galaxie Chatillon
    http://www.marianne.net/marine2017fr-dernier-ne-galaxie-chatillon-100244724.html

    Le 14 juillet dernier, un nouveau site a vu le jour sur la toile : Marine2017.fr. « Un nouvel outil essentiel pour la cause nationale », dixit Marine Le Pen. Une plateforme censée lui permettre de rester « au top de la modernité, au top des nouvelles technologies de communication », en vue de l’élection présidentielle du printemps prochain. Pour développer cet espace, la candidate n’est pas allée chercher bien loin. Comme à son habitude, la présidente du Front national a mis les copains sur le coup, confiant la prestation à une jeune boîte de communication : e-Politic.

    Créée il y a deux ans, cette SARL de quatre salariés est dirigée par Paul-Alexandre Martin. Inconnu du grand public, ce jeune entrepreneur de 26 ans fait partie des jeunes pousses qui gravitent dans le giron de Marine Le Pen et de ses plus vieux amis – et prestataires : Frédéric Chatillon et Axel Loustau. Les deux anciens leaders du GUD (un syndicat d’extrême droite actif dans les années 80-90) sont englués dans l’affaire du financement illégal des campagnes électorales du FN. Un dossier qui leur vaut des mises en examens multiples. L’un, Frédéric Chatillon, 48 ans, pour son rôle à la tête de Riwal, la société soupçonnée d’avoir surfacturé des kits de campagne pour des candidats aux législatives de 2012, ainsi que des prestations fournies au parti au moment de la présidentielle, la même année. Et l’autre, Axel Loustau, 45 ans, pour sa casquette de trésorier de Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen, accusé d’avoir prêté de l’argent avec des taux d’intérêts élevés à ces mêmes candidats pour qu’ils achètent les fameux kits.

    A l’époque, Paul-Alexandre Martin, n’est pas encore passé côté business. Mais déjà, l’étudiant à la fac de droit d’Assas milite activement au FN, où il fréquente Loustau, Chatillon et leur groupe de jeunes et anciens « rats noirs ». Numéro 2 du Front national de la jeunesse (FNJ) alors présidé par son grand copain, Julien Rochedy, le jeune homme originaire de Chartres obtient sans difficulté l’investiture aux élections législatives dans la 8ème circonscription du Rhône (photo ci-contre). Il perd. Mais qu’importe : A 22 ans, Paul-Alexandre Martin sait qu’il peut compter sur de solides appuis dans le premier cercle de la patronne.

    En juin 2014, avec la bénédiction de ses deux mentors, l’ambitieux lance e-Politic et s’installe au rez-de-chaussée du 27 rue des vignes, dans le XVIème arrondissement de Paris. A l’endroit même où Marine Le Pen et sa bande préparent la campagne de 2017 (lire notre enquête ici). Dans ses nouveaux bureaux, l’apprenti businessman côtoie la Patrouille de l’événement, une boîte qui gère les festivités de la ville de Fréjus, bastion du sénateur-maire David Rachline (lire nos articles ici ou là). Mais aussi Click and apps, une boîte qui développe des sites Web, ou Stream on fire, qui fait dans la diffusion d’événements en direct. Il y retrouve également Frédéric Chatillon et les salariés de Riwal, ainsi que le gérant de la SCI qui a acheté les murs du « 27 », Axel Loustau (photo ci-dessous - au centre - en compagnie de Julien Rochedy et Paul-Alexandre Martin), qui en a d’ailleurs profité pour y domicilier Jeanne. Que du beau monde, donc.

    Un mois après la création de la boîte, en juillet, un nouvel associé fait son apparition : Frédéric Chatillon. Via l’une de ses sociétés, le groupe Erer, l’homme d’affaires rachète 370 parts sur les 1.000 que détenait initialement son poulain. Très vite, les contrats tombent. Avant de s’occuper du site perso de Marine Le Pen, Paul-Alexandre Martin a mis sur pieds les sites des élus FN au Parlement européen. Ceux de nombreux candidats aux dernières élections régionales. Ou encore celui de David Rachline, dont le nom est cité dans l’enquête judicaire sur le financement illégal du Front national. Rachline est soupçonné d’avoir bénéficié d’un emploi fictif de deux mois chez Riwal pendant la dernière campagne présidentielle.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Démissions groupées aux urgences de Dreux : « On refuse le travail à la chaîne »
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13051-demissions-groupees-aux-urgences-de-dreux-on-refuse-le-travail-a-la

    "L’an dernier, trois médecins ont quitté le service, sans être remplacés." (Photo d’illustration : service des urgences du

    CHU de Nice) MAXPPP/PHOTOPQR/NICE MATIN

    Onze médecins urgentistes du centre hospitalier Victor-Jousselin de Dreux viennent d’annoncer collectivement leur démission pour protester contre leurs conditions de travail. Eddie Nicolas est l’un d’entre eux. Il raconte.

    Comme dans de nombreux de services d’urgence, nous sommes beaucoup sollicités au centre hospitalier Victor-Jousselin de Dreux. Il y a un véritable manque de médecins généralistes -surtout dans cette ville peu attirante pour les médecins qui préfèrent exercer à Paris où à Chartres. Dans le même temps, le nombre de consultations ne fait que croître. A cela s’ajoute une diminution du (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Une vague d’attentats qui vient de loin
    https://www.mediapart.fr/journal/france/131116/une-vague-dattentats-qui-vient-de-loin

    De Paris à Bruxelles, de Nice à Saint-Étienne-du-Rouvray, les années 2015 et 2016 ont été marquées par une série d’attentats sans précédent. Jour après jour, Mediapart retrace la chronologie des faits et gestes des djihadistes et des enquêteurs depuis l’année 2009, date à laquelle Ismaïl Mostefaï, futur assaillant du Bataclan, est repéré à Chartres.

    #France #terrorisme

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce lundi 15 août 2016
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/12215-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, toujours aussi peu de nouvelles dans l’actualité, mais comme je vous l’ai dit hier c’est normal, c’est le week-end du 15 Août....

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    14.08.2016

    Georges Séguy, une figure du syndicalisme disparaît (France Tv Info.fr)

    Vincent Bolloré attaque France 2… devant le tribunal de commerce (Acrimed)

    13.08.2016

    À Chartres, deux ans de prison ferme pour consultation de sites terroristes (Les Crises.fr)

    12.08.2016

    SFR : Philippe Martinez dénonce la "stratégie d’entreprise" conduisant à 5000 suppressions d’emplois (L’Humanité.fr)

    Nicolas Sarkozy rencontre le roi d’Arabie saoudite : opération séduction ? (RT.com)

    Projet de plainte contre Sarkozy devant la Cour Pénale Internationale (Agoravox.fr) via Chalouette

    Airbnb : 10 millions (...)

    #En_vedette

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce dimanche 14 août 2016
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/12212-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, toujours aussi peut de nouvelles dans l’actualité, mais comme je vous l’ai dit hier c’est normal, c’est le week-end du 15 Août....

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    13.08.2016

    À Chartres, deux ans de prison ferme pour consultation de sites terroristes (Les Crises.fr)

    12.08.2016

    SFR : Philippe Martinez dénonce la "stratégie d’entreprise" conduisant à 5000 suppressions d’emplois (L’Humanité.fr)

    Nicolas Sarkozy rencontre le roi d’Arabie saoudite : opération séduction ? (RT.com)

    Projet de plainte contre Sarkozy devant la Cour Pénale Internationale (Agoravox.fr) via Chalouette

    Airbnb : 10 millions de voyageurs en France et seulement 69.000 euros d’impôts (France 24.com)

    Le député écologiste Denis Baupin entendu par la police (L’Express.fr)

    Divers (...)

    #En_vedette

  • #Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce samedi 13 août 2016
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/12208-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png

    Bonjour, une Revue de presse en peau de Chagrin, mais c’est normal c’est le week end du 15 Août....

    Amicalement,

    f.

    Actualités françaises :

    13.08.2016

    À Chartres, deux ans de prison ferme pour consultation de sites terroristes (Les Crises.fr)

    12.08.2016

    SFR : Philippe Martinez dénonce la "stratégie d’entreprise" conduisant à 5000 suppressions d’emplois (L’Humanité.fr)

    Nicolas Sarkozy rencontre le roi d’Arabie saoudite : opération séduction ? (RT.com)

    Projet de plainte contre Sarkozy devant la Cour Pénale Internationale (Agoravox.fr) via Chalouette

    Airbnb : 10 millions de voyageurs en France et seulement 69.000 euros d’impôts (France 24.com)

    Le député écologiste Denis Baupin entendu par la police (L’Express.fr)

    Divers :

    Moment détente :

    13.08.2016

    VIDEO. Des soldats (...)

    #En_vedette

  • A Chartres, deux ans de prison ferme pour consultation de sites terroristes

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/08/09/a-chartres-deux-ans-de-prison-ferme-pour-consultation-de-sites-terroristes_4

    La consultation de sites faisant l’apologie du terrorisme est puni par la loi depuis quelques mois seulement. Lundi 8 août, un homme a été condamné à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Chartres pour avoir consulté, de façon répétée, des sites incitant à commettre des actes terroristes.

  • www.lechorepublicain.fr - A la Une - CHARTRES (28000) - Des policiers de Chartres et Dreux simulent des violences urbaines
    http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/2016/05/25/des-policiers-de-chartres-et-dreux-simulent-des-violences-urbaines_

    Une vingtaine d’élèves en bac pro métiers de la sécurité, au lycée Maurice-Viollette de Dreux, ont participé à la simulation, dans le rôle d’émeutiers.

    (je sous-traite du @camillepolloni )

  • David Thomson, ce soir au Grand débat à Chartres, établit le profil des djihadistes français

    http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/2016/05/10/david-thomson-ce-soir-au-grand-debat-a-chartres-etablit-le-profil-d

    David Thomson les a rencontrés, leur a donné la parole dans son livre Les Français djihadistes (Les Arènes), qui permet de mieux comprendre ces jeunes garçons et filles.

    Grâce à son poste de correspondant en Tunisie, il a pu établir le contact avec ces jeunes gens plus amateurs de réseaux sociaux que de journaux :

    « Je suis arrivé en Tunisie deux semaines après la révolution. Je me suis intéressé de très près au mouvement Ansar Al Charia que tout le monde sous-estimait. La Tunisie est devenue un lieu de rendez-vous de passage pour les jeunes Européens. »

    David Thomson les a rencontrés à Tunis, à Paris, a gardé contact avec ceux partis en Syrie, par Internet.
    Des femmes très idéologisées

    Il raconte sans juger : « Les trois quarts ne parlent pas arabe. Ils sont organisés sur place en brigade par langues. Ils se retrouvent entre eux et souvent ne sont pas très bien vus des autres, car ils apportent avec eux une culture occidentale, souvent celle des cités. »

    David Thomson constate qu’aujourd’hui « la courbe des départs et des retours s’est inversée. On en est à 350 retours depuis le début de l’année ». La situation a changé pour les jeunes djihadistes :

    « Jusqu’en 2014, il n’y avait quasiment pas de combats. Ils étaient entre potes, presque dans un village de vacances. Les revers militaires de l’organisation l’État islamique et la difficulté d’imposer un État, ont un impact sur les sympathisants. La phase euphorique est terminée. »

    Revenir ne signifie pas tourner le dos à l’idéologie. Il le constate notamment chez les jeunes femmes : « Que ce soit les femmes proches de la trentaine souvent moteur dans un couple ou les adolescentes attirées par une forme de virilité, elles sont très idéologisées. Elles reviennent, certes, déçues. Mais gardent foi dans l’organisation. Elles accusent souvent les Français de là-bas d’être la cause des dysfonctionnements. Elles sont convaincues que la hiérarchie garde le cap. »

    #David_Thomson
    #radicalisation
    #retour

  • Antiterrorisme : la destruction du renseignement

    "La DGSI, et même le renseignement extérieur, semblent sourds et aveugles à ce qui se trame au Moyen-Orient en général – et en Syrie en particulier. Et même impuissants à exploiter les informations transmises par d’autres centrales. Les services français avaient pourtant bénéficié, avant les attentats du vendredi 13 décembre 2015, d’« informations que plusieurs services de renseignement arabes ont transmises à leurs homologues occidentaux », et selon lesquelles « six capitales ont été ciblées en priorité par l’État islamique : Paris, Londres, Moscou, Le Caire, Riyad et Beyrouth ». Selon ces renseignements, plusieurs « émirs » étaient chargés de superviser des opérations dans chaque zone visée et disposaient d’une large autonomie opérationnelle. Ils ne répondaient qu’à Abou Ali al-Anbari, le chef du Conseil de sécurité et de renseignement de l’État islamique.

    Selon les mêmes informateurs, Abdelhamid Abaaoud était chargé d’organiser des attentats terroristes en France, en Espagne et en Italie. Un autre « émir » terroriste, d’origine pakistanaise, serait chargé de la Grande-Bretagne. Cette stratégie de la terreur aurait été décidée lors d’une réunion tenue autour d’Abou Bakr al-Baghdadi, fin juin 2015, à Mossoul. Dès lors, les opérations terroristes en Europe devaient être menées par des djihadistes aguerris en Irak ou en Syrie, placés directement sous les ordres de cadres du Conseil de sécurité et de renseignement de l’État islamique et non plus par des groupes spontanés ou autres « loups solitaires », comme jusqu’en janvier 2015.

    De même, le lundi 16 novembre 2015, un responsable gouvernemental turc affirmait, on l’a dit, que la police de son pays avait alerté la police française par deux fois, en décembre 2014 et en juin 2015, à propos d’Ismaël Mostefaï, l’un des terroristes kamikazes du Bataclan, mais qu’elle n’avait reçu aucun retour. Pourtant, son cas était particulièrement inquiétant : « Les services secrets savaient dès 2009 qu’Ismaël Mostefaï, l’un des kamikazes du Bataclan, s’était radicalisé à Chartres, dans un groupe dirigé par un vétéran du djihad, cerveau d’un attentat au Maroc en 1994. Au printemps 2014, la DGSI a perdu la trace de Mostefaï après l’avoir repéré à Chartres, quelques mois après son probable retour de Syrie. Il avait franchi la frontière turque le même jour qu’un autre kamikaze du Bataclan, Samy Amimour. »

    Les services français auraient également reçu des signalements du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le service algérien, à propos d’Ismaël Mostefaï. Le DRS aurait repéré le futur tueur du Bataclan et l’aurait surveillé fin 2014. Le service algérien avait en effet découvert qu’il était membre d’une cellule de recrutement de djihadistes pour la Syrie, au nom de laquelle il aurait été chargé de transporter des messages, de l’argent et des faux documents. Par ailleurs, le site d’information Mondafrique évoquait, en novembre 2015, un signalement du DRS à la DGSE, en octobre. Mais, une fois encore, ces informations n’auraient pas été sérieusement exploitées.

    Enfin, la communication entre les différents services français de renseignement et de police semble avoir été catastrophique jusqu’au bout. À l’automne 2015, plusieurs responsables de la lutte antiterroriste se plaignaient ainsi de la rétention d’informations pratiquée par la DGSI, laquelle avait visiblement le plus grand mal à partager ses fiches « S » (atteinte à la sûreté de l’État). La DRPP, la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, mais aussi la DNRED et Tracfin s’en plaignaient clairement, surtout depuis les attentats de janvier 2015. Même la DGSE semblait souffrir de cette rétention d’informations, alors qu’une cellule de liaison entre ce service de renseignement extérieur et le renseignement intérieur était logée au siège de la DGSI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

    Et pourtant…

    « J’ai acquis la conviction que les hommes de Daech ont l’ambition et les moyens de nous atteindre beaucoup plus durement en organisant des actions d’ampleur, incomparables à celles menées jusqu’ici. Je le dis en tant que technicien : les jours les plus sombres sont devant nous », prévenait le juge d’instruction Marc Trévidic, le 30 septembre 2015, dans Paris Match, alors qu’il quittait le pôle judiciaire antiterroriste, après dix ans d’enquêtes. Le vendredi 13 novembre 2015, son avertissement devint prédiction.

    Et pourtant, surtout depuis les tueries de Mohamed Merah, en mars 2012, les gouvernements ont multiplié les réformes du dispositif judiciaire antiterroriste. Pas moins de quatre lois ont été votées en quatre ans, et les décrets d’application de la plus récente, la loi sur le renseignement promulguée le 24 juillet 2015, ont été publiés à peine plus d’un mois avant les attentats de novembre 2015. En réponse à la tentative de fusillade du 21 août 2015 dans le Thalys Amsterdam-Paris, l’Assemblée nationale devait même commencer, mardi 17 novembre 2015, l’examen d’un nouveau projet de loi élargissant les pouvoirs de fouille des agents SNCF, RATP et des policiers dans les transports. Vendredi 13 novembre, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, présentait un plan de lutte contre les filières d’armement du banditisme et du terrorisme, à la préfecture des Hauts-de-Seine.

    Et pourtant, encore, la loi relative au renseignement promulguée le 24 juillet 2015 avait considérablement étendu les pouvoirs des services de renseignement, en légalisant des techniques de surveillance très intrusives, comme la sonorisation de locaux et de domiciles, les IMSI-catchers, ces valises qui imitent le fonctionnement d’une antenne-relais sur laquelle se connectent donc les téléphones mobiles proches et qui permettent l’interception de conversations…

    Les moyens financiers et en effectifs des services du renseignement avaient également été renforcés. Transformée en DGSI, en juin 2014, et placée directement sous la tutelle du ministre de l’Intérieur, la DCRI s’était vu promettre 432 postes supplémentaires ainsi qu’un budget supplémentaire de fonctionnement de 12 millions d’euros par an. Le plan antiterroriste annoncé par le Premier ministre Manuel Valls, en janvier 2015, y ajoutait un renfort de 1 400 policiers et gendarmes supplémentaires sur trois ans, dont 1 100 pour le renseignement intérieur…

    Et pourtant, enfin, en juillet, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait créé et placé sous son contrôle direct un état-major opérationnel de prévention du terrorisme (EMOPT) censé coordonner les différents services et éviter que de nouveaux djihadistes ne passent entre les mailles du filet du renseignement. L’EMOPT « est chargé de piloter la totalité du dispositif de détection et de suivi des individus radicalisés susceptibles de commettre un acte terroriste », soulignait Bernard Cazeneuve, le 29 octobre 2015, à l’Assemblée nationale.

    « Sponsors » de l’État islamique

    Dans son entretien avec Frédéric Helbert, le juge d’instruction antiterroriste Marc Trévidic insistait : « La menace est à un niveau maximal, jamais atteint jusqu’alors. D’abord, nous sommes devenus pour l’État islamique l’ennemi numéro un. La France est la cible principale d’une armée de terroristes aux moyens illimités. » Or, la question des « moyens illimités » du terrorisme islamiste est le tabou par excellence de la communication politique. Un tabou que les vrais experts du renseignement n’ont parfois plus le cœur de respecter.

    Alain Chouet a été le chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, de 2000 à 2002, après avoir été en poste à Beyrouth, Damas, Rabat, etc. Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, il affirmait ne pas avoir été surpris par ceux-ci : « Cela fait au moins un an que les spécialistes du renseignement agitent le drapeau pour prévenir du risque imminent d’attentat. Il faut bien comprendre que l’État islamique ayant une vraie stratégie pour se développer sur le terrain en tant qu’État, et commençant à perdre pied quand ses ressources se tarissent, opère une transition vers le terrorisme international, comme Al-Qaïda à son époque. Il s’agit pour l’État islamique de garder sa crédibilité, ses sponsors et ses soutiens. »

    À propos de ces « sponsors » et « soutiens » du terrorisme projeté par l’État islamique, Alain Chouet ne mâchait pas ses mots : « Oui, il y a les sponsors idéologiques et financiers du terrorisme. Les pétromonarchies du Golfe, qui essayent par tous les moyens – et en particulier par la diffusion de l’idéologie salafiste – d’empêcher la constitution d’un axe chiite du Liban jusqu’à l’Iran, qui ont un problème de légitimité musulmane, et qui veulent empêcher toute dérive démocratique. L’Arabie saoudite, par exemple, s’emploie depuis trente ans à distiller le message salafiste et wahhabite en Europe, à travers des écoles et des fondations, et le résultat est là aujourd’hui. » Le propos est on ne peut plus clair et net. J’y reviendrai précisément un peu plus loin.

    Comme pratiquement toutes mes autres sources au sein du renseignement, l’ex-chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE dénonçait aussi vigoureusement la bureaucratisation du métier : « À la DGSE, aujourd’hui, il doit y avoir 4 500 à 5 000 personnes, dont 1 000 qui font de l’administratif. Le problème n’est pas tant les effectifs que la qualité et l’utilisation des effectifs, comme à la DGSI. J’ajoute qu’à la gendarmerie, il y a 80 000 personnes qui, à une époque, quadrillaient le territoire et parlaient à tout le monde. On les a reconvertis en percepteurs d’impôts et pères fouettards sur le bord des routes, au lieu de créer un corps spécifique, une police des routes. Du coup, le maillage territorial du renseignement et la défense opérationnelle du territoire ont été affaiblis. »

    Destruction du renseignement financier

    Mais ce qui a sans doute été le plus affaibli, pour ne pas dire tout simplement brisé, c’est le renseignement financier. Le jeudi 26 novembre 2015, Aleph me le dit, une nouvelle fois, crûment : « Lorsque les RG travaillaient sur le financement du terrorisme, ses enquêteurs tombaient aussi souvent sur d’autres malversations : évasion fiscale, financement politique illégal, corruption… Je suis convaincu que le démembrement et l’absorption des RG par la DST, lors de la création de la DCRI, en 2008, ont été voulus par Nicolas Sarkozy et ses généreux amis qui avaient beaucoup à craindre du renseignement financier. » Résultat : les arcanes du financement d’un terrorisme toujours très coûteux sont plus obscurs et impénétrables que jamais pour le renseignement français.

    Aleph confirme ainsi les analyses contenues dans un document confidentiel d’une rare sévérité, rédigé par un collectif d’officiers de la DCRI, ce « FBI à la française ». Rédigé sur 14 pages, en style parfois télégraphique, ce véritable audit du service de renseignement, mais aussi de nombreuses autres directions de la police nationale compétentes en matière de délinquance financière, a été remis le 16 février 2013 aux parlementaires du groupe de travail sur les exilés fiscaux, constitué un mois et demi plus tôt. « Avant la réforme de 2008, les renseignements généraux disposaient d’un réseau territorial de remontées d’informations économiques et financières. Ses services centraux disposaient d’un accès aux déclarations Tracfin et apportaient des éléments de travail à Tracfin. Les RG avaient mis en place un maillage au sein des employés des établissements bancaires pour faire remonter de l’information financière en amont de Tracfin et recueillir des informations non filtrées. Lors de la réforme des services de renseignement survenue en 2008, la recherche du renseignement financier a été centralisée au sein de la sous-direction en charge de la protection du patrimoine économique et financier de la DCRI… » Et dès lors, les informations recueillies sont tombées dans les oubliettes du « secret défense ».

    Aussi, la note très précise des officiers de police encourageait les élus à interroger, si possible dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire, les anciens et actuels patrons ou responsables de la DCRI (dont Bernard Squarcini, Gilles Gray, Éric Bellemin-Comte…), notamment celles et ceux qui étaient et sont encore chargés du renseignement économique et financier. Les auteurs du document suggéraient même aux parlementaires des questions lourdes de sens, révélant, d’une part, la surveillance étroite opérée par la DCRI sur l’organisation de la fraude fiscale internationale et dénonçant, d’autre part, la non-transmission à la justice des informations considérables recueillies lors de cette surveillance.

    Bernard Squarcini, Gilles Gray, Éric Bellemin-Comte… Dans le cadre d’une esquisse d’enquête sur la destruction du renseignement français, quelques questions sur leurs itinéraires professionnels se posent tout naturellement."

    https://blogs.mediapart.fr/antoine-peillon/blog/230316/antiterrorisme-la-destruction-du-renseignement

  • Sans permis, il prend un policier en stop et se fait une ligne de coke - Yahoo Actualités France -AFP - 18 novembre 2015
    https://fr.news.yahoo.com/permis-prend-policier-stop-fait-ligne-coke-130037112.html

    Un homme de 36 ans qui pensait bien faire en prenant en stop un policier en civil lui a confié qu’il roulait sans permis avant de se faire une ligne de cocaïne et de se retrouver en garde à vue, ont rapporté mercredi les policiers de Loire-Atlantique.

    Dans la nuit de mardi à mercredi, ce conducteur habitant Reims prend sur l’A11 à hauteur de Chartres le policier hors service âgé de 34 ans, en train de faire du stop pour se rendre à Nantes après un covoiturage annulé.

    Après avoir expliqué lors du trajet qu’il n’a pas de permis de conduire, le chauffeur s’arrête sur le bas-côté pour uriner. Avant qu’il ne remonte en voiture, il est surpris par son passager resté dans l’habitacle en train de sortir sa carte d’identité pour se faire une ligne de poudre blanche, qu’il renifle avant de reprendre le volant, a détaillé la police.

    Prévenus par leur collègue du lieu et de l’heure d’arrivée, les policiers ont cueilli le chauffeur au petit matin en gare de Nantes, et l’ont placé en garde à vue pour défaut de permis de conduire, a-t-on indiqué de même source.

    ““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    Fernand Raynaud : La prévention routière
    https://vimeo.com/37058800

  • Procès des primes de la police : Claude Guéant, seul, dans la figure du méchant
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/10/03/proces-des-primes-de-la-police-claude-gueant-seul-dans-la-figure-du-mechant_

    Au début, on les distingue à peine les uns des autres. Mêmes costumes sombres, mêmes chemises claires, même cheveux clairsemés. Ce sont des hommes de premier rang au sens propre, ils savent s’y tenir assis, le buste droit, bien calé, les jambes croisées, des milliers d’heures de réunions publiques et de fastidieuses cérémonies officielles sont passées par là. Debout aussi, ils se ressemblent, le micro et la parole leur sont familiers, ils posent un feuillet de notes sur le pupitre devant eux puis le plient dans la poche droite de leur veste en la lissant d’un geste machinal.

    Quatre d’entre eux sont sortis de l’ENA, le cinquième en a raté l’entrée. Le résumé de leurs longues carrières offre un voyage dans la France préfectorale – Montluçon, Orléans, Tours, Besançon, Chartres, Chalon, Guéret, Le Mans, Neuilly, Gertwiller – et dans le cœur battant de l’Etat, ses administrations centrales et ses ministères, qu’ils ont rejoints ou quittés au gré des alternances politiques, promus sous la droite, écartés sous la gauche. Tous portent Légion d’honneur à la boutonnière et déshonneur au front depuis qu’un procureur de la République les a renvoyés devant un tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics », « complicité » ou « recel » de ce délit.

    Depuis lundi 28 septembre, Claude Guéant, ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur, Michel Gaudin, ex-directeur général de la police nationale (DGPN), ainsi que trois autres anciens membres du cabinet, Daniel Canepa, Michel Camus et Gérard Moisselin, s’expliquent sur l’affaire des primes de la police versées en liquide entre 2002 et 2004. A Claude Guéant, il est reproché d’avoir donné l’ordre à Michel Gaudin de lui confier chaque mois pendant deux ans 10 000 euros en espèces prélevés sur les fonds d’enquête et de surveillance – normalement destinés à rémunérer les indicateurs de police – et de s’en être servi comme complément de rémunération pour ses collaborateurs, lui-même en prélevant la moitié pour son usage personnel.

    Redoutable PRD !

  • Femmes compositrices

    Je voulais rebondir sur un billet de @reka http://seenthis.net/messages/300581 en présentant les femmes compositrices méconnues. Je connaissais Germaine Tailleferre et une petite dizaine d’autres compositrices, je souhaitais les présenter ici, et en découvrir d’autres.

    J’ai commencé par l’époque contemporaine, un site m’en a proposé 3 que je ne connaissais pas :

    Yvonne DESPORTES 
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Yvonne_Desportes


    Yvonne Desportes : Symphonie n°3 "l’Eternel féminin »
    http://www.ina.fr/audio/PHF07009625

    Adrienne CLOSTRE


    http://www.editions-rubin.com/clostre.html

    Toute sa vie, elle restera fidèle à cette vocation précoce : elle composera jusqu’à sa dernière semaine où elle termine son opéra Lénine ou la Récréation.
    Passionnée de théâtre, elle imagine de nouvelles formes d’action musicale et puise son inspiration et les livrets de ses œuvres lyriques dans des domaines très variés : littérature nordique (Le chant du Cygne d’après la nouvelle de Tchekov, Julien l’Apostat d’après Empereur et Galiléens d’Ibsen) ou médiévale (Le triomphe de la vertu d’après l’œuvre de la nonneRosvita), faits divers (Cinq scènes de la vie italienne), philosophes (Nietzsche sur un montage de textes de F. Nietzsche, Le Secret, lecture musicale dujournal de S. Kierkegaard), exploits sportifs (Annapurnad’après le roman de MauriceHerzog), poètes (L’Albatros sur un montage de textes de C. Baudelaire, El tigre de oro y sombra, d’après neuf poèmes de Borges), femmes mystérieuses ou passionnées (Garbo la solitaire, suite pour violoncelle seul et voix off inspirée par Greta Garbo, Camille Claudel Sculpteur, action chorégraphique en trois épisodes)…

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Adrienne_Clostre

    Thérèse Brenet
    http://www.musimem.com/brenet.htm

    Sa formation, sa nature, sa recherche constante de la beauté et sa quête de l’absolu font d’elle une musicienne un peu à part, dont l’œuvre, riche et variée, écrite dans un style clair, atteste une parfaite maîtrise du langage. Humble dans son œuvre, elle déclare elle-même : " Le compositeur est un ouvrier, oui, mais non pas un tâcheron : il travaille ordinairement dans la solitude et le secret, sans fard et sans journaliste. Ce qu’il doit, par dessus tout, éviter, ce sont les discours inutiles, abscons et prétentieux sur son oeuvre.

    http://www.youtube.com/watch?v=SzxBJqwy6P8

    A partir de celles que je connaissais, j’ai établi une première liste qui s’est considérablement enrichi au fil de mes recherches :

    Lili Boulanger

    Elsa Barraine

    Germaine Tailleferre

    Marguerite Canal

    Claude Arrieu
    de son vrai nom Louise-Marie Simon

    Louise Héritte-Viardot

    Alma Mahler

    Sophie Gail

    Louise Bertin

    Marie Jaëll

    Clara Schumann

    Maude Valerie White

    Louise Farrenc

    Giselle Galos.

    Fanny Mendelssohn

    Pauline Duchambge

    Augusta Holmès

    Cécile Chaminade

    Armande de Polignac

    Amy Beach

    Elisabetta de Gambarini,

    Genovieffa Ravissa et

    Anna Bon di Venezia.

    Wilhelmine de Bayreuth

    Sophie Elisabeth von Braunschweig-Wolfenbüttel

    Francesca Caccini

    Leonora Duarte

    Elisabeth Jacquet de la Guerre

    Isabella Leonarda

    Barbara Strozzi

    Maddalena Casulana

    Beatritz de Dia

    Beatritz de Romans

    Azalaïs de Porcairagues

    Castelloza

    Hildegarde de Bingen

    Kassia

    Sappho

    Et puis j’ai découvert ce site qui propose une looooongue liste de compositrices dont certains noms sont déjà cités
    http://www.lamediatheque.be/travers_sons/fc_04.htm

    Allemagne

    XIe siècle
    Hildegard von BINGEN (1098 - 1179)

    XVIIIe siècle
    Wilhelmine Friederike Sophie von Bayreuth (1709 - 1758)
    Amalia, princesse de Prusse (1723 - 1787)
    Anna Amalia, duchesse de Saxe-Weimar (1739 - 1807)

    XIXe siècle
    Fanny MENDELSSOHN-BARTHOLDY (1805 - 1847)
    Johanna KINKEL (1810 - 1858)
    Josephine LANG (1815 - 1880)
    Clara SCHUMANN (1819 - 1896)
    Emilie MAYER (1821 - 1883)

    XIXe / XXe siècle
    Ingeborg von BRONSART (1840 - 1913)
    Sophie MENTER (1846 - 1918)
    Luise Adolpha LE BEAU (1850 - 1927)
    Clara M. FAISST (1872 - 1948)
    Johanna SENFTER (1879 - 1961)
    Ilse FROMM-MICHAELS (1888 - 1986)

    XXe siècle
    Felicitas KUKUCK (1914 - 2001)
    Gertrud FIRNKEES (1925)
    Ruth ZECHLIN (1926)
    Ursula GÖRSCH (1932)
    Barbara HELLER (1936)
    Dorothée EBERHARDT(1952)
    Ursula EUTENEUER-ROHRER (1953)
    Babette KOBLENZ (1956)

    Argentine
    XXe siècle
    Maria Luisa ANIDO (1907-1996)
    Hilda DIANDA (1925)

    Australie

    XIXe / XXe siècle
    May BRAHE (1885-1956)

    XXe siècle
    Mary MAGEAU (1934) [originaire des États-Unis]

    Autriche

    XVIIIe siècle
    Marianne d’AUENBRUGG ( ? -1786)

    XVIIIe / XIXe siècle
    Maria Anna MARTINEZ (1744-1812)
    Maria Theresia von PARADIS (1759-1824)
    Katharina CIBBINI (1790-1858)

    XIXe / XXe siècle
    Alma MAHLER-WERFEL (1879-1964)
    Grete von ZIERITZ (1899- 2001)
    XXe siècle
    Silvia SOMMER (1944)

    Azerbaïdjan
    XXe siècle
    Franguiz ALI-ZADE (1947)

    Belgique

    XVe/XVIe siècle
    Marguerite d’Autriche (1480-1530)

    XIXe / XXe siècle
    Eva dell ACQUA (1860-1930)
    Lucie VELLERE (1896-1966)

    XXe siècle
    Rose THISSE-DEROUETTE (1902)
    Claire LEPLAE (1912)
    Berthe DI VITO-DELVAUX (1915)
    Nini BULTERIJS (1929)
    Jacqueline FONTYN (1930)
    Jacqueline NOVA (1937 - 1975)
    Joanna BRUZDOWICZ (1943) [originaire de Pologne]

    Bolivie
    XXe siècle
    Teresa LAREDO ( ? )

    Brésil
    XXe siècle
    Vania Dantas LEITE (1945)

    Canada

    XIXe / XXe siècle
    Sophie-Carmen ECKHARDT-GRAMATTE (1899-1974)

    XXe siècle
    Barbara PENTLAND (1912-2000)
    Elma MILLER (1954)
    Linda BOUCHARD (1957)

    Corée

    XXe siècle
    Younghi PAGH-PAAN (1945)

    Danemark

    XXe siècle
    Gudrun LUND (1930)
    Birgitte ALSTED (1942- )
    Irène BECKER (1954- )

    Espagne

    XIXe / XXe siècle
    Maria GREVER (1884-1951)

    XXe siècle
    Maria de ALVEAR (1960- )

    Estonie

    XXe siècle
    Ester MÄGI (1922- )

    Etats-Unis

    XIXe / XXe siècle
    Amy BEACH (1867-1944)
    Maria GREVER (1884-1951) [originaire d’Espagne]
    Rebecca CLARKE (1886-1979) [originaire d’Angleterre]

    XXe siècle
    Ruth CRAWFORD-SEEGER (1901-1953)
    Lilian FUCHS (1903- 1991)
    Myriam GIDEON (1906- )
    Louise TALMA (1906- )
    Ann MACMILLAN (1923- )
    Cathy BERBERIAN (1925-1983)
    Marga RICHTER (1926- )
    Mary Jeanne VAN APPLEDORN (1927- )
    Arline DIAMOND (1928- )
    Betty JACKSON KING (1928- )
    Ursula MAMLOCK (1928- )
    Ann Loomis SILSBEE (1930- )
    Nancy VAN DE VATE (1930- )
    Lucia DLUGOSZEWSKI (1931- )
    Joyce MEKEEL (1931- )
    Pauline OLIVEROS (1932- )
    Gitta STEINER (1932-1990)
    Mary MAGEAU (1934- )
    Vivian RUDOW ADELBERG (1936- )
    Katherine HOOVER (1937- )
    Gloria COATES (1938- )
    Joan Peabody TOWER (1938- )
    Barbara KOLB (1939- )
    Ellen Taaffe ZWILLICH (1939- )
    Kay GARDNER (1941- )
    Maryanne AMACHER (1942- )
    Meredith MONK (1942- )
    Alice SHIELDS (1943- )
    Pril SMILEY (1943- )
    Dianda GALAS ( ? )
    Barbara HELD ( ? )
    Janice GITECK (1946- )
    Daria SEMEGEN (1946- )
    Sheila SILVER (1946- )
    Joan LA BARBARA (1947- )
    Faye-Ellen SILVERMAN (1947- )
    Bernadette SPEACH (1948- )
    Jane BROCKMAN (1949- )
    Libby LARSEN (1950- )
    Anne LEBARON (1953- )
    Kate WARING (1953- )
    Kim SHERMAN (1954- )
    Alicyn WARREN (1955- )
    Laura KAMINSKY (1956- )
    Frances WHITE (1960- )
    Augusta Read THOMAS (1964- )
    Vanessa LANN (1968- )

    Finlande

    XXe siècle
    Kaija SAARIAHO (1952- )

    France

    XIIe / XIIIe siècle
    Béatrice de Die (v.1160-1212)
    Blanche de Castille (1188-1252)

    XVIIe / XVIIIe siècle
    Élisabeth JACQUET de LA GUERRE (1666/7-1729)

    XVIIIe siècle
    Marie-Antoinette (1755-1793)

    XVIIIe siècle
    Thérésia DEMAR (1801- ? )
    Louise FARRENC (1804-1875)
    Louise Angélique BERTIN (1805-1877)

    XIXe / XXe siècle
    Pauline VIARDOT-GARCIA (1821-1910)
    Cécile CHAMINADE (1837-1944)
    Augusta HOLMES (1847-1903)
    Guy d’HARDELOT (1858-1936)
    Henriette RENIE (1875-1956)
    Lili BOULANGER (1893-1918)
    Nadia BOULANGER (1887-1979)
    Germaine TAILLEFERRE (1892-1983)
    Marcelle de MANZIARLY (1899-1989)

    XXe siècle
    Marguerite MONNOT ( ? -1961)
    Claude ARRIEU (1903- )
    Madeleine PERISSAS (1906-1971)
    Yvonne DESPORTES (1907-1993)
    Paule MAURICE (1910-1967)
    Yvonne DALY (1918- )
    Adrienne CLOSTRE (1921- )
    Jeanne DEMESSIEUX (1921-1968)
    Janine RUEFF (1922- )
    Monique GABUS (1924- )
    Ida PRESTI (1924-1964)
    Eliane RADIGUE (1924- )
    Jeannine RICHER (1924- )
    Denise ROGER (1924- )
    Ginette KELLER (1925- )
    Betsy JOLAS (1926- )
    Ida GOTKOVSKI (1933- )
    Lucie ROBERT (1936- )
    Isabelle ABOULKER (1938- )
    Michèle BOKANOVSKI (1943- )
    Michèle REVERDY (1943- )
    Françoise BARRIERE (1944- )
    Christine MENNESSON ( ? )
    Joëlle LEANDRE (1951- )
    Karen TANAKA (1961- ) [originaire du Japon]

    Hongrie

    XXe siècle
    Erzsébet SZÖNY (1924- )
    Katalin POCS (1963- )

    Israël

    XXe siècle
    Verdina SHLONSKY (1909/13-1990)
    Zippi FLEISCHER (1946- )
    Shulamit RAN (1949- )

    Islande

    XXe siècle
    Karolina EIRIKSDOTTIR (1951- )

    Italie

    XVIe siècle
    Maddalena CASULANA DE MEZARII (v.1540-v.1583)

    XVIe / XVIIe siècle
    Francesca CACCINI (v.1581-v.1640)
    Gracia BAPTISTA (16e - 17e s.)

    XVIIe siècle
    Barbara STROZZI (1619-v. 1664)

    XVIIe / XVIIIe siècle
    Camilla DE ROSSI (fin XVIIe / XVIIIe siècle)

    XVIIIe siècle
    Maddalena SIRMEN LOMBARDINI (v.1735-v.1800)
    Anna BON DI VENEZIA (1738/40-1767)

    XIXe / XXe siècle
    Adelina PATTI (1843-1919)

    XXe siècle
    Ada GENTILE (1947- )
    Serena TAMBURINI (1948- )

    Japon

    XXe siècle
    Keiko ABE (1937- )
    Toyoko YAMASHITA (1942- )
    Izumi NAKAGAWA ( > 1945)
    Mayako KUBO (1947- )
    Karen TANAKA (1961- )

    Norvège

    XIXe / XXe siècle
    Agathe BACKER-GRONDHAL (1847-1907)

    XXe siècle
    Maj SONSTEVOLD (1917- )
    Ruth BAKKE (1947- )
    Cecilie ORE (1954- )

    Nouvelle-Zélande

    XXe siècle

    Annea LOCKWOOD (1939- )

    Pays-Bas

    XIXe / XXe siècle

    Catharina VAN RENNES (1858-1940)
    Elisabeth KUYPER (1877-1953)
    Rosy WERTHEIM (1888-1949)
    Henriette BOSMANS (1895-1952)

    XXe siècle

    Iet STANTS (1903-1968)
    Tera de MAREZ OYENS (1932- )
    Margriet HOENDERDOS (1952- )

    Pologne

    XVIIIe / XIXe siècle
    Maria SZYMANOWSKA (1789-1831)

    XVIIIe siècle
    Tekla BADARZEWSKA-BARANOWSKA (1834-1861)

    XXe siècle
    Grazyna BACEWICZ (1913-1969)
    Janina GARSCIA (1920- )
    Krystyna MOSZUMANSKA-NAZAR (1924- )
    Barbara NIEWIADOWSKA (1938- )
    Joanna BRUZDOWICZ (1943- )
    Marta PTASZYNSKA (1943- )

    Tchèquie

    XXe siècle
    Jana OBROVSKA (1930- )
    Ivana LOUDOVA (1941- )

    Roumanie

    XXe siècle
    Carmen PETRA-BASACOPOL (1926- )
    Myriam MARBE (1931- )
    Adrianna HÖLSZKY (1943- )

    Royaume-Uni

    XVIe siècle
    Ann BOLEYN (v.1507-1536)

    XVIIIe siècle
    Elisabetta de GAMBARINI (1731-1765)
    Cecilia Maria BARTHELEMON (v.1770- ? )

    XVIIIe / XIXe siècle
    Mary Hester PARK (1775-1822)

    XVIIIe siècle
    Mary PLUMSTEAD (1805-1890)
    Jane SCOTT-SPOTTISWOODE (1810-1900)

    XIXe / XXe siècle
    Annie FORTESCUE HARRISON (1851-1944)
    Maude Valérie WHITE (1855-1937)
    Ethel Mary SMYTH (1858-1944)
    Amy WOODFORDE-FINDEN (1860-1919)
    Liza LEHMANN (1862-1918)
    Teresa DEL RIEGO (1876-1968)
    Myra HESS (1890-1965)

    XXe siècle
    Priaulx RAINIER (1903-1986)
    Elisabeth POSTON (1905-1987)
    Elisabeth LUTYENS (1906-1983)
    Grace WILLIAMS (Ecosse) (1906-1977)
    Imogen HOLST (1907- )
    Elisabeth MACONCHY (1907-1994)
    Dilys ELWYN-EDWARDS (Ecosse) (1920- )
    Madeleine DRING (1923-1977)
    Thea MUSGRAVE (Ecosse) (1928- )
    Nicola LEFANU (1947- )
    Sylvia HALLET (1953- )
    Judith WEIR (Ecosse) (1954- )
    Evelyn GLENNIE (Ecosse) (1965- )

    Russie

    XXe siècle

    Galina USTVOLSKAYA (1919- )
    Sofia GUBAÏDULINA (1931- )
    Elena FIRSOVA (1950- )
    Tatiana KOMAROVA (1968- )

    Slovaquie

    XXe siècle
    Viera JANARCEKOVA (1941- )

    Suède

    XIXe / XXe siècle
    Amanda MAIER (1853-1894)
    Laura NETZEL (1839-1927)
    Elfrida ANDREE (1841-1929)
    Laura Valborg AULIN (1860-1928)
    Alice TEGNER (1864-1943)

    XXe siècle
    Kerstin JEPPSON (1948- )
    Ase HEDSTROM (1950- )

    Suisse

    XXe siècle
    Marianne SCHROEDER ( ? - )
    Tona SCHERCHEN-HSIAO (1938- )

    Uruguay

    XXe siècle
    Graciela PARASKEVAIDIS (1940- )

    #on_ne_les_entend_jamais #musique #femmes

  • #Rennes : brochure sur le FN local (à télécharger)
    http://lahorde.samizdat.net/2014/03/13/rennes-brochure-sur-le-fn-local-a-telecharger

    Cela fait déjà presque un an que le Collectif Antifasciste Rennais n’avait pas remis l’ouvrage sur le métier, et plus précisément depuis les évènements du 23 mars 2013 à Chartres-de-Bretagne ou Jeune #Bretagne rassemblait ce que la France compte de pire en terme de militants fascistes. Cependant, une fois n’est pas coutume, c’est un dossier [&hellip

    #Initiatives_antifas #Non_classé #Front_National

  • www.lechorepublicain.fr - A la Une - CHARTRES (28000) - Le rideau de caméras de vidéoprotection fonctionne dans 25 communes
    http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/2013/09/11/le-rideau-de-cameras-de-videoprotection-fonctionne-dans-25-communes

    Le taux de participation des hommes à la population active aux Etats-Unis est en baisse constante depuis les années 50, souligne Rich Morin pour le Pew Research Center, alors que celle des femmes n’a cessé de progressé avant de se stabiliser depuis 10 ans. Les femmes quittent moins leur emploi et sont mieux formées que les hommes, estiment les analystes. Tags : internetactu fing internetactu2net (...)

    #digiwork #travail&tic