En effet, c’est toujours Gharrios qui est maire de Chiyah. Pour ceux que cela intéresse, Jihad Farah a analysé de manière très fine la politique municipale de cette localité et de ses voisines, y compris les rapports complexes mais constants entre ces groupes chrétiens et le Hezbollah : ▻http://hdl.handle.net/2268/94024
Quant à savoir si la population chiite est aujourd’hui majoritaire à Chiyah, bien malin qui le sait. En tout cas, la municipalité de Gharrios fait son possible pour empêcher l’installation des chiites dans cette ville. Voir encore la thèse évoquée de Farah ou l’article de Hiba Bou Akkar
Bou Akar H., 2012, Contesting Beirut’s Frontiers, City & Society, 2012, vol. 24, n°2, p. 150–172. < ▻http://dx.doi.org/10.1111/j.1548-744X.2012.01073.x > (payant). Une version voisine se trouve dans ce petit livre :
Bou Akar H., Hafeda M. (éd.), 2011, Narrating Beirut from its borderlines, Beirut, Heinrich Böll Foundation, 142 p.
consultable en ligne : ▻http://www.lb.boell.org/web/52-727.html