city:corbeil

  • Je ne sais plus si je vous ai causé de ça, je ne crois pas.
    Julien Meunier, déjà co auteur avec elle de « La cause et l’usage » (super film sur les élections à Corbeille Essonne) a tourné l’année dernière un film avec Dorine Brun, autour d’un groupe de 5 jeunes de 17 ans participant à un jury de festival de cinéma documentaire.
    Le film s’appelle « Projections » et il est sélectionné hors compétition au festival Cinéma du Réel.

    Dans ce cadre, il y aura 3 séances :

    – Dimanche 25 mars à 17h00 au centre Pompidou
    – Jeudi 29 mars à 20h15 au Ciné 104 (104 av Jean Lolive, 93500 Pantin, M° Eglise de Pantin)
    – Vendredi 30 mars à 15h30 au cinéma Les Toiles (place François Truffaut, 95210 St-Gratien)

    Leur film fait 40mn, voici le résumé qu’on peut en faire :
    « Cinq adolescents dans l’obscurité des salles de cinéma. Leurs visages impressionnés par la lumière de l’écran et le son des films nous laissent imaginer la natures des images qu’ils regardent.
    Lorsqu’en fin de journée ils tentent de raconter les films qu’ils ont vus à leurs parents, le mystère reste entier. »

    Julien en dit :

    J’ajouterai que nous avons pris beaucoup de plaisir à tourner ce film, et que ce fut une expérience enthousiasmante de voir combien il s’est profondément réinventé à chaque étape de sa réalisation (particulièrement au montage). Ce n’est pas si souvent qu’un film s’échappe et revienne finalement aussi transformé, et pour le meilleur.

    Aussi nous serions ravis de vous retrouver à ces projections, et d’en discuter avec vous lors des rencontres qui suivront chaque séance.
    A bientôt
    Julien

    PS : Une courte bande annonce :

    https://vimeo.com/254671638

  • [Sam 27 janv] Rassemblement #de solidarité avec les prisonniers en #lutte devant la MAH de #fleury-merogis
    https://nantes.indymedia.org/articles/39910

    Pour s’y rendre en transport en commun : bus 109, direct depuis la porte d’Orléans : départ à 12h20- arrivée à 13h00 à la MAH (le suivant 50’ plus tard, donc faut pas le louper !) RER C ou D, jusqu’à Juvisy prendre la sortie Condorcet et prendre le bus DM05 : départ 12h23- arrivée à 12h51 à la maison d’arrêt des hommes (le suivant 40’ plus tard). RER D direction Corbeil-Essonnes jusqu’à Grigny Centre. Puis prendre le bus 510 à la gare RER : départ 12h17- arrivée à la maison d’arrêt des hommes à 12h35 ; ou le suivant départ à 12h47, arrivée 13h05. Pour s’y rendre en voiture : Depuis le périph’ suivre la A6 en direction d’Evry, puis prendre la sortie n°7 fleury-mérogis. Suivre l’avenue Victor Schoelcher puis avenue du Docteur Fichez (entre 2 ronds-point), la maison d’arrêt est indiquée sur la (...)

    #Répression #/ #prisons #centres #rétention #transports #gratuits #anti-repression #étudiant-e-s #lycéen-ne-s #mouvement #Répression,/,prisons,centres,de,rétention,transports,gratuits,lutte,anti-repression,étudiant-e-s,lycéen-ne-s,mouvement

  • Valls validé par le conseil constitutionnel comme « député tricheur »
    Décision n° 2017-5074/5089 AN du 8 décembre 2017
    http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2017/2017-5074/5089-an/decision-n-2017-5074-5089-an-du-8-decembre-2017.150360.html

    15. D’autre part, si les requérants indiquent contester l’authenticité de la signature de 110 électeurs portée sur les listes d’émargement de plusieurs bureaux de vote de la commune d’Évry et d’un bureau de vote de la commune de Corbeil-Essonnes au second tour en raison des différences qu’elle présente avec leur signature au premier tour, ils n’en désignent précisément que 108. Il résulte de l’instruction, notamment de l’examen des listes d’émargement des bureaux de vote en cause, que, dans au moins 42 cas, les différences alléguées ou bien sont peu probantes, ou bien sont imputables au fait que le mandant a voté à l’un des deux tours, ou à la circonstance que l’électeur a utilisé successivement un paraphe ou sa signature ou encore, pour les femmes mariées, leur nom de famille ou leur nom d’usage, ou bien s’expliquent, ainsi qu’en a formellement attesté une des électrices, par un problème de santé survenu entre les deux tours et l’ayant contrainte à signer d’une autre main. En revanche, 66 votes, correspondant à des différences de signature significatives doivent être regardés comme irrégulièrement exprimés. Ces suffrages irréguliers restant en nombre inférieur à l’écart de voix entre les deux candidats du second tour, cette irrégularité ne saurait conduire à l’annulation des opérations électorales.

    16. Il résulte de tout ce qui précède que les requêtes de Mme AMRANI et M. RABATÉ et de M. ALBIGNAC doivent être rejetées.

    • Communiqué de presse du groupe « La France insoumise » à l’Assemblée nationale

      Le Conseil constitutionnel a validé l’élection de Manuel Valls dans la 1ère circonscription de l’Essonne malgré de nombreuses irrégularités constatées.
      Nous prenons acte de cette décision.
      Toutefois, le flou qui a prévalu lors du second tour de cette élection fragilise la légitimité de Manuel Valls.
      Nous déplorons l’attitude du député qui poursuit une campagne de haine permanente aux relents racistes et diffamatoires envers la France insoumise et sa candidate, Farida Amrani. Manuel Valls travaille à la division du peuple.
      Pour notre part, nous poursuivrons notre travail de terrain aux côtés des habitants de la circonscription pour proposer une alternative solide à la majorité actuelle, qui a choisi le camp des riches contre celui du peuple.

  • Face à #Valls en #Essonne, les autres gauches irréconciliables
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160617/face-valls-en-essonne-les-autres-gauches-irreconciliables

    Dans la première circonscription de l’Essonne, Manuel Valls brigue un quatrième mandat de député. Il est en ballottage avec Farida Amrani, candidate de La #France insoumise, qui veut faire tomber celui qui incarne « tout ce qu’on ne veut plus voir en politique ». Mais les désaccords avec le candidat PCF, vaincu au premier tour, pourraient lui coûter les voix qu’il lui manque pour gagner au second. Permanence de Manuel Valls à Corbeil-Essonnes. © L.E.

    #En_marche #Evry #France_insoumise #PS

  • Face à #Valls, les autres gauches irréconciliables
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160617/face-valls-les-autres-gauches-irreconciliables

    Dans la première circonscription de l’Essonne, Manuel Valls brigue un quatrième mandat de député. Il est en ballottage avec Farida Amrani, candidate de La #France insoumise, qui veut faire tomber celui qui incarne « tout ce qu’on ne veut plus voir en politique ». Mais les désaccords avec le candidat PCF, vaincu au premier tour, pourraient lui coûter les voix qu’il lui manque pour gagner au second. Permanence de Manuel Valls à Corbeil-Essonnes. © L.E.

    #En_marche #Essonne #Evry #France_insoumise #PS

  • Les jumelles Dionne demandent à Ottawa de protéger « leur » musée 26 mai 2017 - Caroline Montpetit - Le Devoir

    Des décennies avant l’avènement d’Internet, elles ont grandi au centre de l’attention du monde entier. À l’aube de leurs 83 ans, les deux survivantes des quintuplées Dionne, Cécile et Annette, ressortent de l’ombre pour demander que soit assurée la pérennité du musée qui raconte leur histoire, à North Bay, en Ontario.
     
    Réunies dans l’appartement d’Annette Dionne, à Saint-Bruno, près de Montréal, elles se prêtent de nouveau au jeu de sourire aux photographes et de parler aux médias.
     
    « Je voudrais que ce musée donne un coup de main aux enfants abusés. Que ça leur apprenne qu’on a eu une vie difficile, mais qu’ils prennent courage, qu’on peut s’en sortir », dit Cécile Dionne.
     
    Au mois d’avril dernier, alors qu’une entrevue avec les soeurs Dionne était publiée en première page du New York Times , le conseil municipal de North Bay revenait sur sa décision de déménager la maison natale des soeurs Dionne dans le parc d’exposition d’un village situé à quelque 75 kilomètres de là. Mais la municipalité avait déjà vendu le terrain sur lequel était installée cette petite maison, où les quintuplées sont nées dans un foyer franco-ontarien en plein coeur de la Grande Dépression, en 1934. Finalement, la maison en question sera plutôt déménagée au centre-ville de North Bay. Et les soeurs Dionne veulent s’assurer que l’ensemble des artéfacts qu’elle contient y sera présenté, que la maison sera classée au patrimoine et que Patrimoine Canada investira dans son entretien.
     

    C’est donc dans cette maison que, le 18 mai 1934, les soeurs Dionne, quintuplées identiques, sont nées, prématurément, après sept mois de grossesse de leur mère Elzira Dionne, qui était déjà mère de cinq autres enfants. Les photos et le texte de La Presse canadienne sur cette naissance font alors le tour du monde. La naissance rarissime de ces quintuplées identiques en bonne santé est perçue comme un miracle. Tout de suite après, le père des quintuplées, Oliva Dionne, se voit offrir la somme de 10 000 $ pour « exposer » ses filles à la foire mondiale de Chicago. Il accepte d’abord, avant de changer d’avis le lendemain. Mais il est trop tard. Le gouvernement ontarien décide de faire des jumelles Dionne des « pupilles de l’État » et les retire de la garde de leurs parents. Les quintuplées ont alors quatre mois.
     
    En fait, le gouvernement ontarien vient de mettre la main sur une mine d’or. Un parc thématique, baptisé Quintland, est construit à Corbeil, près de North Bay, où les quintuplées Dionne seront exposées au public trois fois par jour, selon la météo. Une autoroute est construite pour s’y rendre. On dit que trois millions de personnes ont visité Quintland durant les années 1930. À cette époque, les Dionne sont élevées dans une nursery, où les infirmières se succèdent sans que l’on permette aux quintuplées de s’attacher à elles à long terme.
     
    « Quand on aimait une infirmière, il ne fallait pas pleurer quand elle partait parce que ma mère n’aimait pas ça. Ça devenait délicat, raconte Annette. Des fois, on se réveillait le matin et l’infirmière qu’on aimait n’était plus là. » Les filles voient leurs parents à travers des vitres, et c’est un mauvais souvenir pour les soeurs Dionne. Les parents Dionne se font pour leur part construire une vaste demeure juste à côté de la nursery. Et la petite maison sans électricité où les jumelles sont nées est transformée en musée.
     
    Vers l’âge de neuf ans, les petites filles revêtent l’uniforme pour baptiser cinq navires de guerre canadiens qui portent chacun leurs prénoms : Yvonne, Cécile, Annette, Marie et Émilie. « On ne décidait rien. On faisait ce qu’on nous demandait », dit Annette.
     
    _ « Annette m’a fait bien rire lorsqu’elle m’a dit : “On aurait dû savoir que notre vie allait être difficile parce les bateaux ont tous coulé” », _raconte Carlo Tarini, ami et porte-parole des quintuplées Dionne.
     
    C’est à cette époque, en effet, qu’Oliva Dionne réussit à récupérer la garde de ses filles. Mais celles-ci ne sont pas bien accueillies dans cette famille au sein de laquelle elles n’ont pas grandi.

    La suite : http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/499668/jumelles-dionne-un-musee-a-proteger
    #quintuplées #Canada #Quintland #zoo_humain #enfance #enfant #enlèvement #Ontario

  • Mensonge et hypocrisie des politiques et des cadres dans les hôpitaux !
    http://codesdinfirmieres.com/mensonge-hypocrisie-politiques-hopitaux


    Ça mérite un nouveau tag : #fact_washing ? #Faking_the_fact ? À votre bon cœur. Il semble que le #marketing tienne lieu de #politique.
    Ça me rappelle une ville d’Irlande où l’on avait collé des vitrines en #trompe-l’œil pour une visite officielle, histoire de cacher la ruine du bled (https://seenthis.net/messages/205782), tout comme, très récente, l’histoire du #CFA repeint sur le parcours du président ? https://seenthis.net/messages/563075

    ACTUALITÉS Mensonge et hypocrisie des politiques et des cadres dans les hôpitaux !
    ByFannyPublished on janvier 23, 2017
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    Il y a deux jours on a sûrement ouvert le couvercle d’une affaire très… très moisie ; les urgences de Tours avait été vidée pour la visite de la ministre de la santé. Suite à cette publication, nous avons reçu beaucoup de messages de votre part relevant de nombreux cas similaires.

     

    Un document CGT impressionnant

    Le 6 Janvier 2016, la CGT avait publié un document intitulé : « Jusqu’où peut aller une direction pour recevoir un ex-premier ministre et ex-député-maire sain aux urgences malades ? »

    Pour comprendre cette affaire, il faut d’abord comprendre le contexte. Le 31 décembre, les urgences du centre hospitalier Sud Francilien à Corbeil Essonnes ont reçu la visite de Manuel Valls.

    Selon l’un de nos lecteurs travaillant dans ce centre, « le matin même il y avait 16h d’attente à 8h00 quand j’ai quitté mon service. » Cependant, l’hôpital est passé de 240 patients enregistrés à 130 lors du passage de l’ex-premier ministre.

    « Tout le service a été nettoyé, les chaises cassées rangées, tout devait être nikel. » Confirme notre lecteur.

  • L’autodestruction du Parti socialiste, par Rémi Lefebvre
    https://mensuel.framapad.org/p/diploPS
    (je publie ici cette critique interne au PS in extenso, si cela pose pb, je modifierais)

    Subjugué par les dogmes du « marché libre » et rivé aux consignes de Bruxelles, le président François Hollande s’obstine à imposer le démantèlement du code du #travail, faute de lutter efficacement contre le #chômage. Comme une majorité de syndicats, de Français et de parlementaires rechignent, il tente un passage en force, au mépris mêjme de toute logique électorale.

    Pour le Parti socialiste (#PS) français, l’heure du bilan approche. Rarement un parti aura été aussi rapidement abîmé par son passage aux affaires. En 2012, il tenait l’ensemble des pouvoirs entre ses mains. Quatre ans plus tard, il a perdu un nombre considérable d’élus et, à moins d’un an de l’élection présidentielle, la cause paraît entendue : M. François Hollande, qui se prépare à l’évidence à solliciter le renouvellement de son mandat, n’est même pas assuré de figurer au second tour. L’impopularité du président comme celle de son premier ministre battent des records historiques.

    Les défaites à toutes les élections intermédiaires n’ont en rien arrêté la fuite en avant libérale dont la « #loi_travail » marque l’apogée. Malgré la timide embellie de l’emploi, qui servira sans doute de justification à la candidature de M. Hollande, la politique de l’offre (1) engagée dès l’automne 2012 ne produit toujours pas de résultats. Pour valoriser l’action du gouvernement, que le peuple de gauche désavoue massivement, le PS reprend mot pour mot les éléments de langage de la droite en 2012 : la nécessité de la « #réforme » s’est imposée pour « préserver le modèle social français ». « La politique de l’offre n’est ni de droite ni de gauche : elle est nécessaire », a pu déclarer M. Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement (2). Désormais, l’aversion suscitée dépasse de très loin les franges de la gauche radicale et la déception que provoque immanquablement l’exercice « réformiste » du pouvoir. Comment comprendre ce qui s’apparente à une autodestruction ?

    Se dirige-t-on vers la fin du PS ? Quelle rationalité électorale poursuivent les élites socialistes, par ailleurs si « raisonnables » ?
    Si leur stratégie apparaît incertaine, elle dérive d’un postulat qui fonde la cohérence et la constance du gouvernement : la politique menée, aussi suicidaire qu’elle puisse paraître, n’est pas négociable. Elle découle dans une large mesure de contraintes européennes que M. Hollande, contrairement à ce qu’il avait annoncé durant la campagne de 2012, n’a pas renégociées. Les choix idéologiques sont si marqués qu’ils prennent le pas sur les intérêts électoraux du parti. Dès lors qu’aucune inflexion n’est envisageable et que le PS n’a plus la base électorale de sa politique, il est condamné à fabriquer un improbable électorat de substitution, au centre gauche, et compte s’appuyer sur la prochaine élection présidentielle pour le faire émerger.

    Jusqu’à présent, le PS appartenait à ce type de parti que le politiste italien Angelo Panebianco a appelé « électoral-professionnel » (3), c’est-à-dire voué à un seul objectif : la maximisation des performances électorales. Entre 2002 et 2012, il est devenu un parti de professionnels de la politique locale — élus et collaborateurs d’élus (4). En 2012, quand il accède au pouvoir national, il dirige la quasi-totalité des régions, 60 % des départements, les deux tiers des villes et même, pour la première fois de son histoire, le Sénat. Quatre ans plus tard, la machine électorale est dévastée. Au cours des vingt-deux législatives partielles qui ont eu lieu dans cet intervalle, le PS a été éliminé dès le premier tour dans la moitié des circonscriptions où il présentait un candidat (5).

    Après avoir fait prospérer le socialisme municipal dans des proportions jamais atteintes, M. Hollande, lui-même ancien président du conseil général de la Corrèze, en est devenu le fossoyeur. En 2014, son parti a perdu 162 villes de plus de 9 000 habitants — un record pour des élections municipales. Il ne dirige plus que cinq régions et vingt-six départements. Le « parti des élus » a été sacrifié sur l’autel d’une politique de #compétitivité aussi inefficace qu’impopulaire. Repliés sur leurs fiefs locaux depuis 2002, les notables socialistes se sont peu à peu désintéressés des débats idéologiques nationaux. Tétanisés par les défaites, ils semblent attendre que le cycle du pouvoir se referme pour retrouver une opposition qui fut jadis confortable.
    Ces échecs électoraux massifs et répétés ont eu des effets considérables sur l’organisation partisane. L’armature du PS se désagrège dans ses profondeurs territoriales. Les assistants, collaborateurs d’élus et permanents ont été victimes de ce qui s’apparente à des plans de licenciement successifs, alors qu’ils exercent souvent des responsabilités essentielles dans l’appareil, à la direction des sections ou des fédérations. Certaines fédérations sont en cessation de paiement. L’historique fédération du Nord a perdu depuis 2012 de nombreuses villes (Roubaix, Tourcoing, Dunkerque, Maubeuge, la communauté urbaine de Lille…), le département, la région et la moitié de ses militants. Pour résorber une dette de 1 million d’euros, la direction fédérale a dû se résoudre à vendre une partie de son siège.

    La « loi travail » piétine le congrès

    Enfin, le parti dans son ensemble connaît une hémorragie de militants sans précédent. Les renouvellements de cartes au 1er décembre 2014 ne dépassaient pas 60 000 adhérents, soit largement 50 000 de moins qu’en 2012 . Le phénomène va bien au-delà des habituels flux et reflux liés à l’exercice du pouvoir.

    À quoi bon demeurer dans un parti exsangue et dévitalisé, qui n’a plus son mot à dire ? Le premier secrétaire, M. Jean-Christophe Cambadélis, donne un peu mieux le change que son prédécesseur, M. Harlem Désir, d’une remarquable passivité ; mais la démocratie interne est inexistante. Le président de la République estime n’avoir pas de comptes à rendre à un parti dont il n’a pas tiré son investiture, puisqu’il doit sa candidature à une primaire ouverte. Les résultats du congrès de Poitiers, en juin 2015, ont été complètement ignorés, alors qu’ils étaient censés définir la ligne politique du parti. Dans la motion majoritaire, dont M. Cambadélis était le premier signataire, une position par anticipation sur la loi El Khomri avait été prise. On y lit : « Il faut rétablir la #hiérarchie_des_normes : la loi est plus forte que l’accord collectif, et lui-même s’impose au contrat de travail. » Soit l’exact inverse de la proposition que le gouvernement s’acharne à défendre. S’appuyant sur le socle de légitimité du congrès, un rapport demandant une réorientation de la politique gouvernementale a été adopté par le bureau national à une très large majorité en juillet 2015. Il a été balayé d’un revers de main par le premier ministre Manuel Valls, qui n’a cessé, depuis, de radicaliser sa ligne sociale-libérale. La « loi travail », qui ne faisait pas partie des engagements de 2012, n’a jamais été discutée au PS ; elle n’a fait l’objet d’aucun vote du bureau politique. La direction du parti a même renoncé à produire un programme en vue de l’élection présidentielle. Mieux vaut orienter le futur candidat à l’aide de « cahiers » que formuler un programme qu’il n’appliquera pas : c’est, en substance, ce que le premier secrétaire a expliqué lors du conseil national du 6 février 2016.

    Comme le parti n’assure plus son rôle de régulation des différends et de production d’un point de vue commun, les débats se sont déplacés dans l’arène parlementaire, où les députés frondeurs organisent une résistance très médiatisée, mais jusqu’ici marginale. Un cap a été franchi avec leur tentative de déposer une motion de censure contre le gouvernement lors du débat sur la « loi travail », en mai 2016. Si beaucoup de députés socialistes désapprouvent sans doute la politique du gouvernement, la plupart d’entre eux, par résignation ou manque de courage, ne souhaitent pas affaiblir le président de la République, pensant que leur sort électoral dépend du sien. L’approche de la débâcle finale n’y change rien : fatalisme et #présidentialisme font leur œuvre.

    Reconnaissant que le PS est au bout d’un cycle, le premier secrétaire prône désormais son « dépassement » autour de la Belle Alliance populaire, fédération de la « gauche de transformation » regroupant associatifs, syndicalistes, intellectuels et partenaires du PS. Il s’agit de s’adresser au peuple de gauche « au-delà des appareils radicalisés contre le PS ». Lors du lancement de cette initiative, le 13 avril, M. Cambadélis s’affichait aux côtés de MM. Jean-Vincent Placé et Jean-Luc Bennahmias (6), ainsi que de responsables du Parti radical. Même M. Robert Hue, habituelle caution communiste du PS, a refusé de participer à ce replâtrage.

    La destruction du parti apparaît comme une stratégie délibérée de M. Valls, qui, avec un cynisme à peine contenu, se projette au-delà de la débâcle à venir. Le premier ministre s’emploie à créer les conditions d’une candidature de M. Hollande, vouée à l’échec, et à entériner le schisme entre « deux gauches irréconciliables (7) ». Fortement minoritaire lors de la primaire de 2011 (8), il cherche à liquider le « vieux parti », comme l’un de ses modèles, M. Anthony Blair, l’avait fait avec le Labour au Royaume-Uni, pour réinitialiser le jeu politique au centre. Selon lui, plus le parti sera dévasté, plus son œuvre aura de chances de réussir. Il est désormais débordé sur sa droite par le ministre de l’économie Emmanuel Macron, qui adopte la même stratégie hors du PS et cherche la surenchère dans la « transgression » des marqueurs politiques de gauche.

    La stratégie de M. Hollande apparaît plus obscure et incertaine. Il semble miser sur les dernières chances de réélection que lui laissent la progression du Front national (FN) et la désunion de la droite, qui s’est lancée dans l’aventure d’une primaire ouverte peu conforme à sa culture politique. L’une des lois de la Ve République est peut-être que le président doit tout sacrifier à l’essentiel, c’est-à-dire sa réélection, quel qu’en soit le prix pour son parti. M. Hollande ne peut plus jouer désormais que sur les ressources de sa fonction.

    Il cherche d’abord à sécuriser sa candidature. Les partisans d’une primaire ont voulu l’entraîner dans cette procédure pour sortir de l’impasse à gauche (9). Le PS a dans un premier temps adopté une position attentiste, avant d’en accepter le principe, mais en excluant tout préalable afin de mieux en compromettre le déclenchement. Après quelques hésitations, communistes et écologistes ont finalement refusé de s’engager dans une démarche qui pourrait les contraindre à soutenir M. Hollande s’il en sortait victorieux. Au terme de ce jeu de poker menteur, les socialistes peuvent pérorer : « Pour le moment, le seul parti qui se bat pour une primaire, c’est le Parti socialiste », déclare ainsi M. Christophe Borgel, secrétaire national chargé des élections (10). M. Cambadélis a envisagé un temps de convoquer un congrès extraordinaire pour modifier les statuts et dispenser M. Hollande de participer à une telle procédure, avant de changer d’avis et de convaincre le président en exercice d’accepter une primaire (conseil national du 18 juin). Comment interpréter ce revirement ? Distancé par la droite et l’extrême droite dans les sondages, rattrapé voire dépassé à gauche par M. Jean-Luc Mélenchon, M. Hollande ne peut espérer retrouver une certaine légitimité qu’en obtenant sa désignation par cette procédure. Il prend de court ses opposants « frondeurs », qui peineront peut-être à désigner un candidat commun. Toujours tacticien plutôt que stratège, le chef de l’État espère sans doute aussi que les électeurs de gauche se détournent de la primaire, limitée aux partis soutenant le gouvernement, ce qui permettrait une surreprésentation des plus légitimistes pouvant lui être encore favorables. D’autant plus que le PS, faute de temps et de moyens militants, sera sans doute dans l’incapacité d’ouvrir autant de bureaux de vote qu’en 2011.

    Les gardiens de la République

    Monsieur Hollande cherche à empêcher la dispersion des candidatures à gauche au premier tour. Il s’est employé à diviser les écologistes, avec un succès certain. La nomination au gouvernement de trois ministres écologistes en janvier 2016 a rempli son office. L’explosion du groupe parlementaire Europe Écologie - Les Verts (EELV) à l’Assemblée nationale en mai a mis encore un peu plus à mal l’hypothèse d’une candidature de Mme Cécile Duflot.
    Enfin, le président peut compter sur la #droitisation du jeu politique, à laquelle il a lui-même largement contribué, mais qui peut le déplacer sur la gauche dans les mois qui viennent. L’action du gouvernement a déporté le centre de gravité du pensable et du dicible vers la droite, comme en témoigne la réécriture de la « loi travail » au Sénat.

    Le président escompte que la surenchère libérale à laquelle donne lieu la primaire des Républicains, pleinement décomplexés (suppression de l’impôt sur la fortune et des trente-cinq heures, réduction massive du nombre de fonctionnaires…), réinstalle le clivage gauche-droite. Une victoire de M. Nicolas Sarkozy à la primaire serait très favorable à M. Hollande. Le PS entonne déjà le refrain des élections législatives de 1986 : « Au secours, la droite revient ! » « Les Français vont enfin comparer », s’écrie M. Le Foll. Le discours convenu sur le « tripartisme », avec la qualification annoncée de la présidente du FN, Mme Marine Le Pen, au second tour de la présidentielle, permet déjà aux dirigeants socialistes de se positionner comme les gardiens de la République. Interrogé par Les Échos (13 juin 2016) sur la stratégie de rassemblement de la gauche d’ici à l’élection, M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux relations avec le Parlement (11), croit en la capacité de rassemblement au centre gauche de M. Hollande : « Avec la tripolarisation, la présidentielle et les législatives de 2017 n’auront rien à voir avec les élections précédentes. Selon toute vraisemblance, le candidat du camp républicain, de gauche ou de droite, aura besoin d’aller chercher les électeurs de l’autre bord pour l’emporter au second tour face à Marine Le Pen. Pour moi, celui qui l’emportera au premier tour sera celui qui proposera la bonne formule de rassemblement pour le second. Ma conviction, c’est que la gravité de la situation ne permettra pas de jouer au jeu des postures traditionnelles. Aujourd’hui, c’est l’emphase, l’hystérie, le déni de la réalité. Mais tout cela va se dissoudre devant la réalité. »

    Si irréaliste que cela puisse paraître, le PS n’a donc pas encore complètement renoncé à l’idée d’une victoire en 2017. M. Mélenchon fait quant à lui le même calcul qu’en 2012 : passer devant le candidat du PS au premier tour pour lui retirer sa rente de position dominante et le « pasokiser » — c’est-à-dire le marginaliser, comme le Parti socialiste grec, en lui retirant son monopole de parti à vocation majoritaire à gauche. Mais, dans cette hypothèse, désormais plus crédible qu’il y a quatre ans, une victoire relative suffira-t-elle à passer le cap du premier tour ?

    C’est à une recomposition de grande ampleur que doit s’atteler la gauche, au-delà de ses corporatismes d’appareil mortifères. Les socialistes les plus progressistes pourraient y contribuer ; à moins qu’ils soient aspirés dans le jeu politicien et le cycle des défaites « refondatrices » au PS. Déjà, Mme Martine Aubry et les frondeurs enjambent la défaite à venir et préparent le futur congrès. Le PS est peut-être à l’agonie ; mais il a démontré au cours de sa longue histoire (le cas de la défaite cuisante de 1993 effacée dès 1997 est exemplaire) une capacité de résilience qui fonde sa longévité historique.

    (1) Politique libérale consistant à tenter de relancer l’activité économique en multipliant les avantages offerts aux entreprises.
    (2) Les Échos, Paris, 17 janvier 2014.
    (3) Angelo Panebianco, Political Parties : Organization and Power, Cambridge University Press, 1988.
    (4) Lire Rémi Lefebvre, « Faire de la politique ou vivre de la politique ? », Le Monde diplomatique, octobre 2009.
    (5) Le Monde, 13 juin 2016.
    (6) M. Placé est secrétaire d’État à la réforme de l’État et à la simplification, ancien président du groupe Europe Écologie - Les Verts au Sénat ; M. Bennahmias est ancien député européen Vert, passé par le Mouvement démocrate (MoDem) de M. François Bayrou.
    (7) Discours à Corbeil-Essonnes, 15 février 2016.
    (8) Il n’avait recueilli que 5,63 % des suffrages des sympathisants.
    (9) Dans un appel « Pour une primaire à gauche » publié par Libération, Paris, 10 janvier 2016.
    (10) L’Opinion, Paris, 23 mai 2016.
    (11) Cet ancien proche de M. Dominique Strauss-Kahn, qui a constitué un « pôle des réformateurs », s’impose au fil des mois comme le théoricien gouvernemental du social-libéralisme.

    Note : la plupart des hiérarques cités, Mélanchon compris, furent lambertistes.

  • Grâce au #Recyclage, une association permet aux familles populaires d’acquérir un ordinateur pour 50 euros
    https://www.bastamag.net/Grace-au-recyclage-une-association-permet-aux-familles-populaires-d-acquer

    A Montgeron en Essonne, mais aussi dans les communes voisines de Corbeil et de Ris-Orangis, un réseau de ressourceries récupère les objets en fin de vie pour leur offrir une seconde jeunesse et les remettre en circulation. Mais La fabrique à neuf va plus loin : elle répare les ordinateurs pour les revendre à tout petit prix, propose des ateliers de couture et des contrats-aidés, transforme le design des objets pour leur donner une nouvelle utilité. Un ensemble d’activités à la confluence de (...)

    #Inventer

    / Recyclage, Medias de proximité, A la une, #Alternatives_concrètes

    #Medias_de_proximité

  • Grâce au #Recyclage, une association permet aux familles populaires d’acquérir un ordinateur pour 50 euros
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    A Montgeron en Essonne, mais aussi dans les communes voisines de Corbeil et de Ris-Orangis, un réseau de ressourceries récupère les objets en fin de vie pour leur offrir une seconde jeunesse et les remettre en circulation. Mais La fabrique à neuf va plus loin : elle répare les ordinateurs pour les revendre à tout petit prix, propose des ateliers de couture et des contrats-aidés, transforme le design des objets pour leur donner une nouvelle utilité. Un ensemble d’activités à la confluence de (...)

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  • Inondations : le douloureux retour à la normale
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11877-inondations-le-douloureux-retour-a-la-normale

    Le dernier pic de crue était attendu mardi dans l’Essonne, au terme d’une semaine d’inondations exceptionnelles qui ont fait quatre morts et des dégâts dont le coût d’indemnisation pourrait dépasser le milliard d’euros.

    Une rue de la commune d’Elbeuf inondée par la crue de la Seine, le 5 juin 2016 - J-F. MONIER AFP

    Le dernier pic de crue était attendu mardi dans l’Essonne, au terme d’une semaine d’inondations exceptionnelles qui ont fait quatre morts et des dégâts dont le coût d’indemnisation pourrait dépasser le milliard d’euros.

    Seuls l’aval de la Seine, à Elbeuf et Rouen, le Cher et l’Essonne devaient être mardi en vigilance orange, selon l’organisme de prévention Vigicrues.

    La ville de Corbeil-Essonnes, où la rivière Essonne se jette dans la Seine, est particulièrement exposée. Deux (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Le « soldat » de Serge Dassault est condamné à 15 ans de prison
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180516/le-soldat-de-serge-dassault-est-condamne-15-ans-de-prison

    Serge Dassault convoqué comme témoin par le tribunal n’a pas daigné se déplacer. © Reuters Younès Bounouara, principal agent d’influence de Serge Dassault à Corbeil-Essonnes, a été condamné mercredi à quinze ans de réclusion pour tentative d’assassinat, soit trois années de plus que les réquisitions. Le verdict est embarrassant pour le milliardaire. D’autant que la saga judiciaire du système Dassault est loin d’être terminée : deux autres affaires sont à venir.

    #France #Justice

  • Douze ans de prison requis pour l’homme de main de Dassault
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170516/douze-ans-de-prison-requis-pour-l-homme-de-main-de-dassault

    Aux assises de l’Essonne, l’avocat général a requis douze ans de prison contre #Younès_Bounouara, pilier du système Dassault à Corbeil, jugé pour tentative d’assassinat contre un boxeur qui avait piégé le milliardaire. La défense a contesté la préméditation et l’intention de tuer.

    #France #Achats_de_votes #cour_d'assises #Fatah_Hou #Justice #Serge_Dassault #tentative_d'assassinat

  • Système Dassault : le procès de la peur
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140516/systeme-dassault-le-proces-de-la-peur

    Au procès de l’homme de main de #Serge_Dassault pour #tentative_d'assassinat, on ne parle que de peur, de racket et de loi du silence, à cause des fonds déversés par l’avionneur dans les cités de Corbeil. L’accusé mise sur ce contexte pour se poser en victime, tandis que le principal témoin à charge a curieusement disparu juste avant de comparaître.

    #France #Achats_de_votes #cour_d'assises #Fatah_Hou #Justice #Younès_Bounouara

  • Le système Dassault et le procès de la peur
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140516/le-systeme-dassault-et-le-proces-de-la-peur

    Au procès de l’homme de main de #Serge_Dassault pour #tentative_d'assassinat, on ne parle que de peur, de racket et de loi du silence, à cause des fonds déversés par l’avionneur dans les cités de Corbeil. L’accusé mise sur ce contexte pour se poser en victime, tandis que le principal témoin à charge a curieusement disparu juste avant de comparaître.

    #France #Achats_de_votes #cour_d'assises #Fatah_Hou #Justice #Younès_Bounouara

  • « Ça mérite la mort de balancer le système Dassault ? »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120516/ca-merite-la-mort-de-balancer-le-systeme-dassault

    Pour comprendre pourquoi l’agent d’influence de #Serge_Dassault à Corbeil a tiré sur un boxeur, la #cour_d'assises d’Evry s’est penché sur les soupçons d’achats de votes dans le fief de l’avionneur. L’histoire d’une « poule aux œufs d’or » dont les largesses dans les cités ont provoqué un engrenage infernal.

    #France #Achats_de_votes #Fatah_Hou #Justice #tentative_d'assassinat #Younès_Bounouara

  • #Serge_Dassault sèche le procès de son homme de main
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100516/serge-dassault-seche-le-proces-de-son-homme-de-main

    L’avionneur et ancien maire de #Corbeil-Essonnes a prétexté un voyage à l’étranger pour ne pas honorer la convocation de la cour d’assises de l’Essonne, qui juge son principal agent d’influence à Corbeil pour tentative d’assassinats sur fond d’achats de voix présumés.

    #France #achat_de_votes #cour_d'assises #Justice #tentative_d'assassinat #Younès_Bounouara

  • Le système Dassault arrive devant les assises de l’Essonne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090516/le-systeme-dassault-arrive-devant-les-assises-de-lessonne

    Serge Dassault, 90 ans, patron du groupe Dassault, sénateur LR et ancien maire de #Corbeil-Essonnes (1995-2009) © Reuters Un homme de main de #Serge_Dassault est jugé à partir du 10 mai à Évry (Essonne) pour tentative d’assassinat sur un boxeur qui avait piégé le milliardaire au sujet de la #Corruption électorale présumée à Corbeil-Essonnes. Le « système » mis en place par l’ancien maire et sénateur LR, convoqué comme témoin, sera au cœur des débats.

    #France #achat_de_votes #cour_d'assises #élections #Fatah_Hou #Justice #tentative_d'assassinat #Younès_Bounouara

  • Violences contre les policiers à Corbeil : les prévenus innocentés grâce à la vidéosurveillance
    http://www.leparisien.fr/corbeil-essonnes-91100/violences-contre-les-policiers-a-corbeil-les-prevenus-innocentes-grace-a-

    lors de leur comparution immédiate le mois dernier, leur avocat a demandé le visionnage du film en audience. Le procès avait alors été renvoyé, les enquêteurs avaient versé au dossier le CD-Rom mais pas le logiciel adéquat.

    Un décalage entre le témoignage de certains fonctionnaires et les images

    Parmi eux, Djimé, 18 ans. « Je ne reconnais ni la rébellion, ni les outrages. Les policiers sont venus directement sur nous et nous ont frappés avec leurs matraques, s’est défendu le jeune homme, engoncé dans sa doudoune noire. Je leur ai dit de faire attention car je venais de me faire opérer du genou mais ils n’en ont pas tenu compte ». Lors du visionnage de la scène à l’audience ce mercredi, le tribunal a constaté que le jeune majeur s’était agrippé à une barrière avant de s’asseoir et de présenter ses mains pour être menotté. Ce n’est que par la suite, plaqué au sol face contre terre, qu’il « gesticulera » pour montrer son opposition.

    A ses côtés, Cheik comparaît pour les mêmes faits, la violence en plus. « Je suis arrivé après la bagarre car on m’a dit que mon petit frère était impliqué. Quand j’ai demandé pourquoi ils le frappaient, ils n’ont rien voulu savoir et m’ont attrapé à plusieurs. Je n’étais pourtant pas violent », a-t-il assuré à la barre.

    « Il y a un décalage entre le témoignage de certains fonctionnaires et les images », concède la présidente, en référence à un brigadier qui l’accusait « de l’avoir menacé, les poings serrés ». Une version qui n’a pas été confirmée par les images. « Qu’est-ce qu’il se serait passé sans la vidéo ? a questionné l’avocat de la défense, Maître Laurent Caruso. Sur la seule base des déclarations des policiers, ses deux-là auraient fini en prison. Cette vidéo est accablante ». L’avocat contre attaque et annonce à l’audience qu’il vient de déposer une plainte contre les policiers. « J’attends le deuxième acte de cette affaire. J’espère qu’elle sera suivie », a-t-il conclu.

    #violences_policières #faux_témoignage #logiciel_adéquat #videosurveillance

  • Comment Dassault a tué Jaurès
    http://libreaffichage.blogspot.fr/2015/09/comment-dassault-tue-jaures.html

    Lorsque j’ai lu en mars dernier que le Boulevard Jean Jaurès de Corbeil-Essonnes serait rebaptisé « Avenue Serge Dassault » dans le courant de l’année 2015, j’ai d’abord cru à un poisson d’avril (avec 24h d’avance).

    Mais non. Point de blague à l’horizon.

    Alors que les élections départementales s’achevaient dans la douleur en Essonne, le Conseil municipal de Corbeil adoptait tranquillement cette proposition de Jean-Pierre Bechter : débaptiser le boulevard Jean Jaurès pour en faire une avenue à la gloire de Serge Dassault, condamné à l’inéligibilité en 2009, mis en examen pour achat de vote, corruption, association de malfaiteurs, complicité de tentative d’assassinat, abus de biens sociaux, blanchiment.

    Entre Jean Jaurès et Serge Dassault, la municipalité a choisi.

  • Le comptable suisse de Serge Dassault lui aurait remis 53 millions d’euros en cash
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/11/18/le-comptable-suisse-de-serge-dassault-lui-aurait-remis-53-millions-d-euros-e

    Le quotidien Libération et la radio France Inter ont dévoilé, lundi 17 novembre, le contenu du procès-verbal de Gérard Limat, comptable de l’ex-maire de Corbeil-Essonnes (1995-2009), Serge Dassault. Les confessions de celui qui se présente comme « l’homme à tout à faire » de l’avionneur ont permis de mettre au jour un incroyable système de mise à disposition d’argent liquide.

    Selon son témoignage, M. Limat aurait remis au moins 53 millions d’euros à Serge Dassault entre 1995 et 2012. Entendu sous le régime de la garde à vue début octobre par les policiers de l’office anticorruption de Nanterre, ce Suisse de 74 ans a été mis en examen pour « complicité de financement illégal de campagnes électorales et d’achat de votes » et « blanchiment » dans le cadre de l’enquête sur la corruption électorale présumée à Corbeil.
    (…)
    Le liquide que Gérard Limat dit avoir apporté à Serge Dassault, à Paris, était initialement puisé sur des comptes au Liechtenstein, au Luxembourg ou en Suisse, avant d’arriver sur ceux de Cofinor.

  • #Perturbations trafic #ratp et #sncf #transilien le 24 avril 2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ratp-sncf-transilien-24-avril-2014

    Les départs suivants ne seront pas assurés ce jour : Ligne Tzen 1 : 06h52 en direction de Lieusaint Gare. 07h28 en direction de Corbeil-Essonnes Gare. 08h07 en direction de Lieusaint Gare. 08h50 en direction de...Cet article Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien le 24 avril 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_IDF #banlieue #bus #lignes #metro #RER #trains #Tramway