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  • Malgré les pressions, la légitimité de l’État d’Israël a été mise en doute dans une conférence en Irlande
    6 avril | Vyara Gylsen pour Europal Forum |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    http://www.aurdip.fr/malgre-les-pressions-la-legitimite.html

    Une conférence universitaire innovante sur la légitimité de l’État d’Israël s’est tenue avec succès à Cork, Irlande, du 31 mars au 2 avril 2017. Plus de 180 orateurs et participants y étaient présents, pour traiter de la nature de l’Etat d’Israël, contrairement au sujet plus souvent discuté de la situation dans les Territoires Palestiniens Occupés (TPO). Accueillie par la Mairie de Cork et l’Université de Cork, cette conférence de trois jours a pu se tenir malgré les pressions de ministres du gouvernement britannique et des lobbies israéliens.

    La conférence intitulée « Le Droit International et l’État d’Israël : Légitimité, Exceptionalisme et Responsabilité » a été annulée deux ans de suite. Les organisateurs déclaraient que l’intérêt central de cette conférence était la question de savoir comment on pouvait utiliser le droit international pour arriver à une juste et durable restauration des droits des Palestiniens à l’intérieur de l’État d’Israël mais aussi des Palestiniens dans les TPO et plus largement, des réfugiés palestiniens et des communautés de la diaspora.

    Alors qu’il devait d’abord se tenir à l’université de Southampton en avril 2015, l’événement avait été annulé au dernier moment après que l’université ait déclaré qu’elle n’interdisait pas la conférence, mais qu’elle la remettait à plus tard. En mars 2016, l’université avait à nouveau annulé la conférence, prétendant cette fois qu’il y avait un risque pour les participants à cause de possibles manifestations pro-israéliennes et autres, en dépit du fait que les organisateurs n’avaient pas prévu de tenir une contre-manifestation.

    Les organisateurs ont juridiquement contesté les deux décisions, sans succès, avant de transférer la conférence à Cork, Irlande, où elle a finalement eu lieu.

    Oren Ben-Dor, professeur à l’université de Southampton et l’un des organisateurs de la conférence, a déclaré que les administrateurs de l’université de Southampton se tenaient « du mauvais côté de l’histoire » en « réprimant la liberté d’expression à propos d’Israël ».

    Au début de cette année, une lettre signée par 243 universitaires a été publiée dans le Guardian, condamnant « de scandaleuses immixtions dans la liberté d’expression » et « des attaques directes contre la liberté académique » résultant de tentatives « pour réduire au silence le débat sur les campus à propos d’Israël, y compris ses violations des droits des Palestiniens depuis plus de 50 ans ».

  • Apprendre à programmer aux enfants : plus qu’un jeu, une nécessité
    http://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/20140127trib000812059/apprendre-a-programmer-aux-enfants-plus-qu-un-jeu-une-necessite.html

    Accueilli au sein de Numa, le nouveau lieu du numérique et de l’innovation à Paris, le premier CoderDojo a permis à une trentaine de jeunes de 7 et 15 ans de s’initier à la programmation.
    Au programme : le codage des programmes informatiques, la construction des sites Web, des applications, des jeux et plus encore.

    Dans ce club, « ils apprennent entre eux et font ce qu’ils ont envie. C’est "freestyle" », assure Brenda O’Connell Dans la galaxie des initiatives qui incitent les jeunes à se frotter activement aux outils numériques, les CoderDojo occupent une place à part.

    Depuis que James Whelton et Bill Liao ont organisé le premier rendez-vous en juillet 2011, à Cork, en Irlande, les CoderDojo se sont multipliés dans le monde entier avec 27 pays actifs aujourd’hui. Paris n’était pas sur la carte avant que Brenda O’Connell, une Irlandaise installée à Paris depuis neuf ans et baignant dans l’univers numérique, ne comble cette lacune.

    Car, à l’heure où le gouvernement évoque la possibilité d’enseigner l’innovation à l’école, il est urgent de multiplier les occasions de mettre les mains dans le cambouis informatique, de concevoir, de programmer, de créer des objets que les jeunes bidouilleurs, innovateurs de demain, dotent d’intelligence dans un esprit d’échange au cours de rassemblements de types Coding Goûters, Hackidemia ou encore des FabLabs.