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  • * Festival d’Amougies : 49 ans après, il ne reste quasiment plus rien du « Woodstock belge » Guillaume Woelfle - 20 Aout 2018 - RTBF
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    Ce week-end se clôturait le festival de musique d’Amougies, un festival de New Wave regroupant plusieurs artistes des années 80 et 90. Un festival à la programmation bien différente de son édition de 1969, surnommée le « Woodstock belge ». Malheureusement l’héritage et le souvenir de cette édition historique ont quasiment disparu des mémoires belges.

    En octobre 1969, pendant cinq jours, des dizaines de milliers de jeunes festivaliers s’étaient réunis dans le petit village d’Amougies, dans le Hainaut, à une dizaine de kilomètres de Renaix. Ce festival était même l’un des premiers festivals de pop et free jazz d’Europe. Sous le chapiteau prévu pour 12.000 personnes, Pink Floyd, Yes ou même Franck Zappa se sont succédé lors d’un total de 60 heures de musique.

    Pourtant, Amougies n’était pas l’endroit initial où devait se tenir ce festival. Les organisateurs français avaient pensé leur événement pour Paris, en témoigne le nom du festival : le « First Paris Music Festival ». Mais seulement un an et demi après les affrontements de Mai 68, les autorités françaises ne veulent pas prendre le moindre risque de donner de visibilité à une nouvelle mouvance contestataire. Le festival est chassé de France et les organisateurs viennent frapper à la porte de villes frontalières de Belgique. Mais à nouveau, à Courtrai puis Tournai, les hippies ne sont pas les bienvenus. Cette fois, c’est davantage les expériences de Woodstock ou du festival de l’île de Wight qui créent l’appréhension des autorités belges pour accueillir un « festival de hippies ». À quelques jours du 24 octobre, le festival n’a toujours pas de piste d’atterrissage. Et les affiches de l’événement annoncent toujours le festival… à Tournai.

    Finalement, le bourgmestre d’Amougies, André Callebaut, prend le risque d’héberger le festival. La grande transhumance de festivaliers peut commencer, pour la plupart à vélo, depuis Tournai où beaucoup s’étaient donné rendez-vous, comme l’annonçait l’affiche. Le bourgmestre engage donc sa commune, même si les réticences se font encore sentir parmi les habitants, notamment le curé du village.

    « Quand on voit des centaines de hippies comme on les appelle, peut-être que sur le plan moral, ce n’est pas un bon exemple pour les jeunes du village. C’est mon opinion… Quand on les voit se promener en débraillés, un peu oisifs même pendant la journée, je ne sais pas ce que les jeunes doivent penser de cela. »

    La vie de hippie devient effectivement le vrai sujet de discussion du village, bien plus que la musique en elle-même. Le boucher du village, à l’linverse de sa femme, ouvre les bras à ces jeunes. « C’est beau d’être groupés. Ils n’ont pas d’ennemis. Ils sont là l’un pour l’autre. Quand ils viennent acheter, ils s’aident à payer leurs marchandises. Mais ma femme a plutôt peur de ces gens », explique-t-il.

    Pour les commerçants du village, la vie a changé pendant ces cinq jours de festival. Les 80.000 bouches à nourrir ont donné du travail. Les cafés, les hôtels et les boulangeries sont pris d’assauts. « Tout le monde a fait son bénéfice, confirme le boulanger qui n’a jamais arrêté de travailler pendant ces cinq jours. Ceux qui me payaient en francs français payaient un supplément. Ceux qui payaient en francs belges réglaient le prix normal. Il ne faut pas rater l’occasion pour voler (sic) les gens. »

    Les retombées économiques du festival sont estimées à plusieurs millions de francs belges, soit quelques centaines de milliers d’euros. Mais le véritable bilan de l’événement n’est pas financier. Le pari de liberté pris par le bourgmestre est réussi. Sa confiance placée dans les jeunes lui a souri. « J’ai voulu faire confiance aux jeunes et je crois que la preuve flagrante est faite. Nous avons fait confiance aux jeunes et nous sommes récompensés. Ce festival n’est pas un succès mais un triomphe, à tous points de vue. Aucun dégât, aucune réclamation. Au départ, nous avons dû prendre quelques précautions qui étaient nécessaires, indispensables. Mais nous constatons que les jeunes se sont conduits d’une façon sensationnelle. Je crois que je peux dire à tous ceux qui m’écoutent que nous devons faire confiance à la jeunesse et en faisant confiance aux jeunes, nous arriverons à de bien meilleurs résultats dans la vie. »

    Presque 50 ans après le Woodstock belge, il n’en reste presque plus rien. Les rééditions du festival n’ont pas fonctionné. Amougies 69 n’est plus qu’un souvenir, et encore, uniquement pour ceux qui l’ont vécu. L’année prochaine, pour les 50 ans de l’édition 69, les organisations prévoient une édition vintage.

    #Woodstock #belgique #Amougies #Tournai #musique #Pink_Floyd #Yes #Franck_Zappa #Ten_Years_After #Archie_Shepp #The_Nice #Art_Ensemble_of_Chicago #Yes #Gong #Soft_Machine #Pierre_Lattès #Zoo #Indescriptible #Chaos_Rampant #Frogeaters #Freedom #Sunny_Murray #Alexis_Korner #Don_Cherry #Ed_Blackwell #Joachim_Kühn #Jean-François #Jenny-Clark #Jacques_Thollot #Blossom_Toes #Germ #Caravan #The_Nice #Archie_Shepp #Pretty_Things #John_Surman #Sonny_Sharrock #Acting_Trio #Steve_Lacy #Captain_Beefheart #Musica_Elettronica #Viva #Fat_Mattress
    #pop #free_jazz #hippies #Actuel Le magasine

  • Bonduelle : Détruire plutôt que de donner aux restaurants du coeur, par exemple
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    Ce lundi vers midi, un camion qui transportait des boîtes de conserve de légumes chargées sur le site de Bonduelle à Renescure a perdu son chargement au rond-point du bowling. La circulation est pertubée.
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    Première précision importante, ces conserves qui venaient de l’usine Bonduelle à Renescure n’étaient pas destinées à la consommation mais à la transformation dans un centre de production de bio gaz, à Courtrai.
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    L’article : http://www.lavoixdunord.fr/269278/article/2017-11-20/des-milliers-de-boites-de-conserve-perdues-un-rond-point-pertubent-la

    #bonduelle #Cassegrain #Marie_Thumas #recyclage surtout pas donner de la #nourriture #Fondation #Louis-Bonduelle

  • Halluin : faute de budget, le Heartbeats Festival n’aura pas lieu en juin - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/halluin-faute-de-budget-le-heartbeats-festival-n-aura-ia26b58805n329704

    Lancé en juin 2015 par le Forum de l’Eurométropole, et les salles de concerts du Grand Mix, de l’Aéronef et De Kreun, le Hearbeats Festival ne connaîtra pas de deuxième édition au printemps prochain.

    Du bon son (dEUS, Metronomy, Caribou...) et un décor champêtre. Les 5 et 6 juin 2015, la première édition du Heartbeats Festival, un festival transfrontalier de musique electro pop, coorganisé par le Grand Mix (Tourcoing), l’Aéronef (Lille) et les Belges de De Kreun, et impulsé par le Forum de l’Eurométropole, avait rencontré un joli succès d’estime.
    « On a perdu des sous »
    Mais « seulement » 7 500 festivaliers s’étaient déplacés sous les chapiteaux violets du port de plaisance d’Halluin/Menin (B), quand les organisateurs franco-belges en espéraient pas loin de 12 000. Une fréquentation qui à l’époque avait déjà quelque peu refroidi les ardeurs, à l’instant d’évoquer l’avenir du tout nouveau festival.
    Déficitaire, le Heartbeats Festival ne connaîtra ainsi pas de deuxième édition au printemps prochain. La décision a été prise, ce mardi, lors d’une réunion à Courtrai avec tous les partenaires de l’opération. Directeur de la salle du Grand Mix, Boris Colin avance des raisons économiques. « L’an dernier, on a perdu des sous. Dans le contexte actuel, on ne peut pas se permettre de prendre des risques, à moins de se mettre en danger. »
    L’envie est là de poursuivre l’aventure
    Ce qui ne veut pas dire que le festival soit mort et enterré. L’envie est là de poursuivre l’aventure. « Le projet n’est pas abandonné, assure le responsable de la salle tourquennoise. Mais cela prend du temps d’installer un festival. » Du temps et de l’argent. Si le directeur du Grand Mix évoque quand même l’hypothèse d’un rendez-vous au deuxième semestre 2016, mais « dans un format plus modeste », la réflexion menée des deux côtés de la frontière se porte plutôt sur 2017. « On y travaille. On capitalisera sur l’expérience de 2015. »
    À ce jour, rien n’est encore arrêté pour l’an prochain et rien ne le sera avant quelques semaines, si les moyens financiers sont réunis. Et rien ne dit, si seconde édition il y a, qu’elle se tiendra à Halluin. Le site verdoyant du port de plaisance avait séduit festivaliers et observateurs, mais au final, posé en bordure de la Lys, il s’était révélé très coûteux, notamment à sécuriser, pour les organisateurs.

  • Heartbeats à Halluin, en juin : un nouveau festival rock, transfrontalier et ambitieux - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/heartbeats-a-halluin-en-juin-un-nouveau-festival-rock-ia0b0n2672021

    Tout n’est pas noir. Sur le terrain d’une culture en berne, avec son lot de festivals annulés et de subventions aux structures en baisse, un heureux événement est annoncé. C’est le festival Heartbeats. Save The Date, comme disent les Anglais. Ce sera les 5 et 6 juin à Halluin. Au programme, du rock indé au sens large – comprenez tout sauf FM. Des guitares, mais aussi des claviers, des beats électro, voire un peu de flow hip-hop. Une rumeur insistante veut que Metronomy soit l’une des têtes d’affiche.

    Aux manettes, une coorganisation Grand Mix de Tourcoing, Aéronef de Lille, société de booking parisienne Super et la salle le De Kreun à Courtrai. Car la grande particularité de ce festival ambitieux –6 000 à 8 000 spectateurs par soir espérés – est d’être franco-belge.
    On ne peut pas plus transfrontalier : d’un côté du site où un chapiteau géant sera posé – avec une seule scène dedans –, la France, de l’autre la Belgique. Un camping est prévu. Et un accueil de qualité, avec une préférence aux produits locaux pour se sustenter… Plages horaires, 19 h – 2 h environ le vendredi. Peut-être à partir d’un peu plus tôt le samedi.
    A l’origine, l’intention de la société Super de faire un Field Day à la Française. Cet événement londonien est une référence européenne en rock indé. « Field Day, on a laissé tomber, mais Boris (le directeur du Grand Mix) et Tom (celui du De Kreun) avaient l’intention de créer un festival à cheval sur la frontière », raconte Vincent Nocrekul, responsable des relations presse au Grand Mix. Le concept fut retenu.
    D’autant que le déterminant Philippe Vlerik a adhéré à 200 % au projet. Ce patron charismatique flamand d’une multinationale textile et président du forum de l’Eurométropole voulait organiser une grande fête sur la frontière. Un festival, c’était la bonne idée ! Il en fait la pub et a promis de faire appel à son carnet d’adresses pour obtenir des financements privés. Bien plus que l’engagement public difficilement mobilisable en ces temps de crise : 50 000 euros de la métropole européenne de Lille et 10 000 euros de la Ville de Courtrai.
    La bonne idée a permis de réussir l’impossible : créer un festival en cette période de budgets restreints.
    Accessible : autour de 35 euros la journée et 60 le pass deux jours. La programmation doit tomber d’ici à début mars. Surveillez le bébé.