je lis Khaïr-Eddine à Craiova _
je lis Khaïr-Eddine à Craiova, de langue
à langue romane franque foulant de telles
teintes diverses, de sang noir à lait de l’air
sous ces teintes et les tentures qui volent
au mitan des montagnes survolées descend
à drus flots crus sur nous un jus ardent.
je lis Khaïr-Eddine à Craiova, je suis
dans un sous-sol, j’ai tant marché depuis
tant d’années depuis Bordeaux, moi aussi
j’ai découvert l’Amérique par Cēmpoalātl, mes yeux
se sont nichés à El Tajín, je lis Khaïr-Eddine
à Craiova. da langue est dans la place,
crante et doue et rameute le sang les eaux et l’air
me espanta Khaïr-Eddine à Craiova.
c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2012, LAL1.3.