city:deir-ezzor

  • Inside #Rukban Camp, One of Syria’s Most Desperate Settlements

    The situation in the Rukban camp for internally displaced persons near the border with Jordan is rapidly deteriorating. International humanitarian groups are close to being overwhelmed, despite local NGOs and rebel groups trying to help out as well.

    https://www.newsdeeply.com/refugees/articles/2017/10/30/inside-rukban-camp-one-of-syrias-most-desperate-settlements-2
    #camps_de_réfugiés #IDPs #déplacés_internes #asile #migrations #réfugiés #Syrie #réfugiés_syriens

    • Situation humanitaire « catastrophique » pour 50 000 déplacés syriens, cantonnés en plein #désert

      Malgré l’arrivée récente d’un convoi humanitaire plusieurs fois retardé, la situation reste critique dans le camp de déplacés d’al-Rukban, enclavé aux confins du désert syrien et presque totalement dénué d’infrastructures. Pris au piège entre la frontière fermée par la Jordanie et un blocus imposé par le régime de Damas, ses habitants manquent de tout : nourriture, eau, vêtements et médicaments. Alors que des négociations diplomatiques sont toujours en cours, le devenir de ces naufragés du désert reste incertain.

      C’est un camp de réfugiés oublié du monde et des grandes célébrations pour la paix. 50 000 déplacés syriens – selon les chiffres de l’Onu – sont installés aux confins du désert à proximité de la frontière jordanienne, dans le camp de fortune d’al-Rukban, en Syrie. Totalement enclavés, ses habitants y survivent, certains depuis plusieurs années, dans des conditions d’une précarité extrême, vivant sous des tentes ou des maisonnettes en terre. Le 3 novembre, un convoi humanitaire de l’Onu et du Croissant rouge syrien a finalement réussi à l’atteindre. Les habitants du camp n’avaient plus reçu aucune aide significative depuis une livraison effectuée via la Jordanie, par dessus la frontière et à l’aide de grues, au mois de janvier 2018. Depuis plusieurs semaines, les appels à l’aide se multipliaient depuis l’intérieur du camp, de la part de l’Onu, ou encore des travailleurs humanitaires, à mesure que la situation ne cessait de se dégrader, la nourriture, l’eau – malgré un apport depuis la Jordanie – et les médicaments se faisant de plus en plus rares.

      Selon l’Onu, alors que le camp a subi récemment de multiples épisodes de pluie – qui frappent aussi la Jordanie – et de tempêtes de sable, et que l’hiver s’approche, des rations alimentaires, des vêtements et une assistance médicale ont été délivrés par le convoi. Celui-ci a finalement pu quitter Damas, après que son départ ait été retardé à de multiples reprises par le gouvernement syrien. L’Onu comptait en profiter pour vacciner les 10 000 enfants de moins de cinq ans au sein de la population du camp, et équiper de vêtements chauds 15 000 enfants en tout. « La population souffre de malnutrition, de diarrhées, de maladies. Les enfants sont les plus touchés », constate le Dr Anas Chaker, porte parole de la branche française de l’Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM), joint par Basta !. Le médecin qualifie la situation sur place de « catastrophique ». L’UOSSM, qui a pour objectif d’apporter des soins à la population en Syrie, est en contact avec des habitants d’al-Rukban, bien qu’il soit impossible pour les ONG et les travailleurs humanitaires d’être présents directement à l’intérieur du camp.

      Échec des négociations avec le régime

      Ces dernières semaines, de multiples décès y ont été rapportés, sans que des chiffres précis n’aient été établis. « Il y a des décès tous les jours, et là encore les enfants sont les premiers affectés », alerte le Dr Anas Chaker. Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des tombes de fortune, simplement recouvertes de pierres. En marchant plusieurs kilomètres, les habitants du camp peuvent rejoindre, au compte-goutte, une installation médicale établie du côté jordanien. Comme le rapporte le site Irin news, spécialisé sur les questions humanitaires, les cas les plus graves, s’ils parviennent jusque-là, sont parfois pris en charge dans les hôpitaux jordaniens, mais sont ensuite renvoyés au sein du camp.

      La situation s’est particulièrement dégradée au début du mois d’octobre, lorsque le régime syrien a coupé tout accès au camp depuis la Syrie [1]. La contrebande permettait jusque-là d’assurer un approvisionnement minimal de ces naufragés du désert. Selon Mohamad Taha, Syrien exilé en France qui maintient un contact régulier avec al-Rukban – où il a notamment soutenu, à distance, la création et le fonctionnement d’une école –, ce blocus ferait suite à l’échec de négociations menées entre Damas et des représentants du camp concernant le devenir de ses habitants. Le régime syrien aurait refusé le retour des déplacés dans la région de Palmyre, dont une grande part des occupants d’al-Rukban sont originaires, et proposé à la place leur réinstallation à Homs, la grande ville de l’ouest du pays ravagée par les combats et vidée d’une partie de ses habitants. Toujours selon Mohamad Taha, lui-même originaire de Palmyre, le refus de cette option aurait entraîné le blocus du camp, en guise de moyen de pression sur ses habitants.

      Le site Irin news, de même que le média basé à Amman Syria direct, relatent en outre des négociations menées sous l’égide de la Russie depuis plusieurs semaines. Celles-ci auraient envisagé d’évacuer une partie des habitants du camp, ainsi qu’une milice rebelle présente sur place – également au centre des discussions – en direction de la zone contrôlée par la Turquie dans le nord de la Syrie. Des négociations qui n’auraient, à ce jour, pas abouti. « Le plan semble avoir calé au mois d’octobre, déclenchant les restrictions » sur l’approvisionnement du camp, précise de son côté Irin news.
      Beaucoup viennent de Palmyre, vidée de ses habitants

      Cette « stratégie de la faim » rappelle les sièges infligés à certains quartiers de Homs et d’Alep, à la ville de Daraya, ou encore à la Ghouta orientale, la banlieue est de Damas, qui ont systématiquement conduit à l’évacuation forcée de la population (lire notre article ici). Nombre de déplacés d’al-Rukban ont échoué dans ce carré de désert suite à la prise de Palmyre par l’État islamique (EI) en mai 2015, et aux combats qui s’en sont suivis jusqu’à la reprise de la ville – depuis totalement vidée de ses habitants – par le régime, soutenu par l’armée russe, l’année suivante. D’autres déplacés d’al-Rukban sont originaires de la région de Homs, ou bien ont fui les combats contre l’EI à Raqqa et à Deir-Ezzor, dans l’est du pays.

      Malgré une situation désespérée, la perspective de repasser sous le joug du régime semble loin d’enthousiasmer la population du camp. Une partie des familles aurait ainsi été prête à accepter une évacuation vers le nord du pays sous contrôle turque. « Les gens d’al-Rukban sont considérés comme des opposants », affirme le Dr Anas Chaker. « La plupart des habitants du camp sont contre le régime, estime aussi Mohamad Taha. Mais même les autres ont peur d’être tués ou enrôlés de force dans l’armée s’ils repassent sur les territoires contrôlés par Damas. » Avant de subir l’État islamique, sa police des mœurs et ses exécutions sommaires, la population de Palmyre avait déjà connu une brutale répression de la part du régime Assad, suite à la révolution de 2011 [2].
      Les États-Unis ne sont pas venus en aide aux déplacés d’al-Rukban

      A ce jour, le camp est cependant à l’abri d’une intervention de l’armée du régime. Il est établi à l’intérieur d’une zone militaire de 55 km de rayon contrôlée par les États-Unis, qui ont installé à cet endroit, également tout proche de la frontière irakienne, une base destinée à la lutte contre l’EI. Washington maintient aussi sa présence sur cette zone stratégique afin de couper l’axe reliant l’Iran à la Syrie via Bagdad, la capitale de l’Irak, dans le cadre de sa politique d’opposition au régime iranien. Mais les États-Unis ne sont pas venus en aide aux déplacés d’al-Rukban, pourtant tout proche. Pas plus d’ailleurs que la Jordanie, qui a fermé sa frontière – isolant presque totalement al-Rukban et dégradant encore la situation sécuritaire en son sein – après des attentats menés par l’EI depuis l’intérieur du camp en 2016. Malgré l’aide apportée par le convoi humanitaire, et alors que des négociations diplomatiques concernant le devenir du camp sont toujours en cours, les déplacés d’#al-Rukban, dont l’histoire apparaît comme un concentré des tragédies du conflit syrien, comptent toujours les jours et les nuits passés au milieu du désert.

      https://www.bastamag.net/Situation-humanitaire-catastrophique-pour-50-000-deplaces-syriens-cantonne

  • Dancing in Damascus as Syria keeps Russia 2018 World Cup dream alive with last-gasp goal (VIDEOS) — RT News
    https://www.rt.com/news/402124-damascus-celebrates-syria-iran-football

    https://youtu.be/mdZzgvt5whE

    Le même jour, les troupes syriennes rompaient le siège de Deir-Ezzor, avec les mêmes hommes s’étreignant pour ces scènes de joie...
    Syrian soldiers embrace after breaking 3-year ISIS siege of Deir ez-Zor (EXCLUSIVE VIDEO)

    #syrie

  • Conséquences de la guerre sur l’économie syrienne : les régions, et parfois même à des échelles plus réduites, vivent chacune leur économie. Ex, dans le paragraphe ci-dessous : la région d’Idleb est une zone-libre pour les marchandises turques ; les gouvernorats de l’est (Deir-Ezzor, Hasaka, Rakka), autrefois grenier à blé de la Syrie, ne sont même plus capables de fournir aux besoins de la population qui rsete sur place ; les industriels d’Alep bricolent dans de petits ateliers ou sont partis ; même constat dans les zones soumises au pouvoir central. C’est le règne de l’économie de la guerre et de la violence.

    الاقتصاد السوري « يتباعد » جغرافياً : سوق ونموذج لكل منطقة | الأخبار
    http://al-akhbar.com/node/281043

    لم تعد إدلب خضراء كما كانت توصف قبل سنوات الحرب، فمدنها تحولت إلى مناطق حرة للبضائع والسلع التركية، ومحافظات الجزيرة الثلاث (الحسكة، دير الزور والرقة) التي كانت بمنزلة الخزّان الاستراتيجي لغذاء 23 مليون سوري، غدت اليوم عاجزة عن إطعام ما تبقى من أبنائها المقيمين فيها، وصناعيو حلب الذين كان يخشاهم الشرق، تحوّل بعضهم إلى أصحاب بسطات وورش صغيرة، وبعضهم الآخر لم يجد أمامه من مخرج سوى الهجرة. حتى المناطق الخاضعة لسيطرة الحكومة فقدت جزءاً كبيراً من هويتها وأنشطتها الاقتصادية لمصلحة ما بات يعرف باقتصاديات العنف أو الحرب.

  • Ejército sirio toma Rusafa y bloquea el paso de los kurdos apoyados por EEUU hacia Deir Ezzor – Sitio de Al Manar en Español
    http://spanish.almanar.com.lb/95350

    Quelques kms seuelment mais, de fait, si les Kurdes veulent passer par là pour se rendre à Deir-Ezzor, il leur faudra combattre l’armée syrienne, et il semble que ce ne soit pas au programme (sans couverture aérienne en plus). Bien entendu, c’est exactement là que l’avion syrien a été abattu par les USA.

    #syrie

  • محمد بلوط : طعنة أميركية للجيش السوري : الأهداف والتوقيت : : الصفحة الرئيسة | جريدة السفير
    http://assafir.com/Article/1/510531

    Résumé très libre d’un article de Mohammad Ballout sur le « bombardement par erreur » de Deir-Ezzor.

    L’erreur technique est impossible. La doctrine US (et française d’ailleurs, y compris après les attentats sur son sol) est qu’aucun raid aérien contre Daesh ne doit pouvoir servir à l’armée syrienne. En l’occurrence, le raid a eu lieu sur une position stratégique qui permet à quelques milliers de soldats syriens, appuyés par des milices populaires locales, de tenir la ville de Deir-Ezzor, au coeur d’une région tenue par Daech et ravitaillée par voie aérienne.
    Ce n’est d’ailleurs pas la première tentative US pour affaiblir les forces du régime syrien dans le nord. Il y a déjà eu des actions à Hassaka, cette fois-ci en coordination avec les forces kurdes.

    Pour ce qui est des explications, elles sont à rechercher au sein des dissensions US entre militaires et diplomates. Le timing tient également à la proximité d’un assaut irakien sur Mossoul, conjointement à une tentative de la part des forces de la « Résistance » pour libérer Deir-Ezzor de son encerclement par Daesh en reconstituant l’axe terrestre Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth. Il y a encore la crainte de la part des USA que la trève permette à l’armée syrienne de nouveaux assauts comme cela a été le cas la fois précédente à Palmyre et au nord de Lattaquié (l’avancée sur Palmyre, qui pouvait conduire les Syriens jusqu’à Deir-Ezzor, avait été contrée alors par une opération, se terminant en fiasco, à Abou Kemal au printemps dernier). Stratégiquement, l’idée (ancienne) consiste encore à réduire la présence du régime syrien dans les provinces de l’Est avec leurs ressources économiques. Enfin, le but du raid consiste naturellement à torpiller l’accord russo-US avant qu’il n’entre dans sa seconde phase, laquelle implique des raids contre le Jabhat al-Nosra, avec pour conséquence d’ôter à la rebellion syrienne toute capacité militaire réelle.

  • نعم.. القصف الامريكي للقوات السورية في دير الزور كان متعمدا.. والهدف نسف اتفاق الهدنة.. والجولاني كشف المستور في مقابلته مع “الجزيرة”.. لماذا اقدمت امريكا على هذه الخطوة؟ وكيف سيكون الرد الروسي على هذه الاهانة؟ | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=524108

    Le pont de vue d’ABA sur la balourdise des USA à Deir-Ezzor.

    "Oui, le bombardement américain des forces syriennes était prémédité. Avec pour but de torpiller l’accord de cessez-le-feu. Al-Golani l’a révélé lors de son entretien sur Al-jazeera. Pourquoi l’Amérique a-t-elle agi ainsi ? Quelle sera la réaction russe au regard de cet affront ?"

    En résumé, plus ou moins : Difficile de croire à une méprise quand Rumsfled se vantait lors de la campagne d’Irak des satellites US capables de lire la taille des slips de Saddam Hussein. Les faucons US ont voulu ce raid, espérant une réaction violente des Russes et des Syriens, qui s’en gardent car ils tiennent à cet accord.

    Certains affirment que ce raid avait pour but de faire passer de prochains bombardements sur les jihadistes extrémistes. Sauf que les US n’ont aucune envie de mettre en oeuvre l’aspect de l’accord qui implique de séparer rebelles extrémistes et modérés, ces derniers en particulier refusant énergiquement cela. Les Russes le savent très bien, eux qui ont piégé les USA sur cet accord difficile à mettre en oeuvre compte-tenu de la complexité de la situation sur le terrain. C’est ce qui ressort des propos d’Al-Golani, le chef de Fath al-sham, sur la chaîne Al-Jazzeera. Il parle d’une répétion du scénarion irakien il y a 20 ans, aux dépens de l’opposition syrienne qui devrait se soumettre au régime syrien. Acculés dans une impasse, les USA ont pensé qu’une renégociation de l’accord avec les Russes [suite au bombardemnt et à la réaction russe espérée] serait une solution. Il va falloir que ça discute entre Russes et Américains... Sauver l’accord implique des concessions russes, et l’accord qui volera en éclats si les deux partis restent sur leurs positions. En pareil cas, ce serait le retour à une guerre par procuration entre les deux grandes puissances sur le sol syrien, ce que ni l’une ni l’autre ne veulent vraiment. Obama peut faire une action en Syrie pour tenter de voler au secours de Clinton, comme il a donné 38 miliards de dollars pour les votes sionistes ("juifs" dit le texte mais je suis politiquement correct). Affaire à suivre, et qu’est-ce qu’on peut faire d’autre conclut ABA !

    #syrie

  • في أبشع إصدار له.. تنظيم “الدولة الاسلامية” ينحر عدد من المعتقلين لديه في دير الزور بعد تعليقهم من أرجلهم دون فصل رؤوسهم في اول ايام عيد الأضحى | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=520069

    Pas besoin d’aller voir les images mais l’info n’est pas si souvent reprise en langues occidentales qu’il me semble utile de le signaler : le jour de la fête du sacrifice, l’EI exécute des "espions" à Deir-Ezzor, littéralement comme s’il s’agissait de moutons à l’abattoir.
    Ailleurs, l’EI reprend la technique des cages plongés avec les condamnés dans l’eau ou pire...

    #EI #daesh

  • تنظيم الدولة الاسلامية يبيع 42 من السبايا الايزيديات في سوريا.. ومصير الاطفال لا يزال مجهولا | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=277697

    Selon l’OSDH, 42 femmes yazidis vendues en Syrie aux alentours de Deir-Ezzor. 500 à 2000 dollars la pièce. Difficile à imaginer que des gens puissent se prêter à cela. Mais il faut croire que si.