city:die

  • Négationnisme : après la chute de Chouard, briser les cycles de l’antisémitisme de gauche - Lignes de crêtes
    https://www.lignes-de-cretes.org/negationnisme-apres-la-chute-de-chouard-briser-les-cycles-de-lanti

    Etienne Chouard a tout. Ce 11 juin 2019, sur le plateau du Media, Denis Robert lui offre la cerise sur le gâteau : se débarrasser à peu de frais des accusations d’antisémitisme qui sont portées contre lui. On ne lui demande pas grand-chose, on ne l’interroge pas sur ses déclarations anciennes ou plus récentes, à aucun moment, on ne lui égrène la liste complète de ses nombreux camarades d’extrême-droite, à aucun moment on ne lui demande des comptes sur les dérives antisémites du mouvement des Gilets Jaunes qui a fait de lui son intellectuel phare. Non, on lui propose juste de déclarer qu’il n’a pas de doute sur l’existence des chambres à gaz. Juste de ne pas cautionner Robert Faurisson.

    Et pourtant, Chouard choisit Faurisson et Dieudonné, face à un Denis Robert effondré, suppliant, tentant jusqu’au bout de faire dire à Etienne Chouard qu’il n’est quand même pas cela , lui qui a des « procès en sorcellerie » que Denis Robert trouve tellement injustes, et qui pourrait les contrer facilement..

    Changement d’époque ? Après le doute à prétention épistémologique et historienne ("faudrait prouver/vérifier"), l’ignorance neutre ("je sais pas") sert d’argument
    #négationnisme #gauche_de_droite

    • 30 ans que je m’appuie les mêmes conneries, notamment à propos de Chomsky, inlassablement défendu par ma famille politique, comme un mantra pour la liberté d’expression ; au moins Claude Guillon était-il revenu avec clarté sur son renvoi dos à dos dans « suicide mode d’emploi » de Vidal Naquet et Faurisson sur la question des chambres gaz. Je lui en sais gré pour l’éternité. Mais qui s’en fout ? C’est le truc qui revient en place tout le temps, avec les mêmes arguments. Et de temps en temps, quelqu’un se réveille « ah ouais, tiens, on est quand même un peu des nazis chez nous, non ? ». Bref, un article nécessaire dans un océan de déni.

  • Programm - Fête de la Musique Berlin | #FETEBerlin 2019
    https://www.fetedelamusique.de/programm


    L’équipe responsable pour le programme de la fête de la musique berlinoise ne publie le programme qu’en allemand et anglais. Désolé.

    666 Veranstaltungen

    https://www.youtube.com/watch?v=fyjGIOZMfXM

    Wo man singt da laß dich ruhig nieder, böse Menschen kennen keine Lieder.

    En 2019 les organisateurs optent pour les langues des impérialistes les plus sanglants du 20ème siècle et utilisent the number of the beast pour définier le cadre de leur action . L’année prochaîne ils augmenteront sans doute la cadence et proposeront 888 Veranstaltungen .

    C’est un problème quand les pros de la culture aussi ignorent les codes culturels. Il était tellement simple d’éviter ces gaffes incroyables : En acceptant la candidature du bar Der Kleine Muck le nombre d’événements aurait atteint 667 et la version francaise du site d’information était sans doute faisable si on avait demandé au service culturel de l’ambassage de France.

    Adresse und Öffnungszeiten | Kleiner Muck
    https://kleinermucksteglitz.wordpress.com/2016/09/21/adresse

    Sie finden uns in der Schützenstr. 15 in 12165 Berlin-Steglitz.
    Das ist ca. 400 Meter vom U+S Bahnhof Rathaus Steglitz entfernt.
    Die Schützenstrasse ist eine ruhige Seitenstrasse, die von der Albrechtstrasse abzweigt.
    Der Kleine Muck hat von Montag bis Freitag ab 15 Uhr geöffnet. Geschlossen wird, wenn der letzte Gast geht…
    Am Wochenende und an Feiertagen ist ab 12 Uhr geöffnet.

    Der Kleine Muck (sur Facebook) : http://lili.de/u/pl8jx
    https://de.wikipedia.org/wiki/Die_Geschichte_von_dem_kleinen_Muck

    https://en.wikipedia.org/wiki/Number_of_the_Beast

    #Berlin #événement #musique

  • En Allemagne, deux gynécologues face à la justice pour « publicité pour l’IVG »
    https://www.liberation.fr/planete/2019/06/14/en-allemagne-deux-gynecologues-face-a-la-justice-pour-publicite-pour-l-iv

    « Une IVG médicamenteuse et sans drogues anesthésiantes est également pratiquée par la Dr Gaber. » Ces mots ont mené Bettina Gaber devant la justice. Ce vendredi, cette gynécologue berlinoise comparaît devant le tribunal de première instance du Tiergarten, à Berlin, pour « publicité pour l’IVG ». Elle est accusée, ainsi que sa collègue Verena Weyer avec qui elle partage son cabinet, d’avoir détaillé sur son site internet les méthodes avec lesquelles elle pratique l’avortement. Or, en Allemagne, c’est interdit. Elle tombe sous le coup du paragraphe 219a du Code pénal allemand, qui réprime toute « publicité pour l’IVG », et risque une forte amende.

    Ce n’est pas la première fois qu’une gynécologue est poursuivie pour un tel motif ; mais c’est la première fois depuis que la loi a été légèrement assouplie, en février. Jusqu’ici, le paragraphe 219a du code pénal – relique de l’ère nazie datant de 1933 afin de criminaliser les médecins juifs et communistes – interdisait toute mention de l’IVG sur un site professionnel. Les médecins étaient susceptibles d’être poursuivis pour l’avoir simplement écrit sur leur site. C’est ce qui est arrivé à Kristina Hänel, de Gießen (Hesse), condamnée à 6 000 euros d’amende en 2017. Son cas, très médiatisé, a fini par entraîner un large débat en Allemagne. Des voix en faveur d’un assouplissement de la loi – voire de sa suppression – se sont fait entendre.

    À lire aussi En Allemagne, l’IVG est un chemin de croix

    C’est ainsi qu’une légère refonte du texte, votée par la grande coalition au pouvoir (CDU-SPD) a été décidée en février. Les professionnels de santé sont désormais autorisés à annoncer qu’ils pratiquent des IVG. Mais pas à en détailler les méthodes, que les patientes peuvent découvrir sur une liste établie par l’Ordre fédéral des médecins – qui n’est toujours pas disponible, quatre mois après le vote du texte. « De toute manière, explique la gynécologue berlinoise Jutta Pliefke, membre de Pro Familia, le Planning familial allemand, il semble peu réaliste d’avoir recours à ce genre de listes. De nombreux docteurs ne souhaitent pas y figurer, de peur de devenir la cible de militants anti-IVG. Et puis, comment la tenir à jour correctement ? »
    Les Verts, Die Linke et le FDP demandent la suppression de l’article 219a

    « Je ne connais pas un seul collègue qui écrive maintenant sur son site qu’il pratique des IVG, a expliqué Bettina Gaber à Die Zeit. Je ne crois pas non plus que beaucoup de collègues voudront être sur la liste de l’Ordre des médecins. Parce qu’ils se sentent toujours criminalisés. » La réforme reste contestée par les Verts, Die Linke et les Libéraux du FDP, qui demandent la suppression pure et simple du texte. « Le cas de Bettina Gaber montre bien que même après la réforme de la loi, les gynécologues continuent d’être poursuivis », dit Kate Cahoon, du Collectif pour l’autodétermination sexuelle (Bündnis für sexuelle Selbstbestimmung), représentant plusieurs associations prochoix.

    De manière générale en Allemagne, pays conservateur et sous forte influence de l’Eglise, l’IVG est difficile d’accès. Dans son livre témoignage intitulé le Politique est privé, Journal d’une médecine avorteuse (1), Kristina Hänel évoque les nombreuses lettres qu’elle a reçues. Notamment celle d’une jeune femme tombée enceinte sous stérilet. « J’habite dans le sud de la Bavière, explique la jeune femme, et la doctoresse de l’hôpital qui a confirmé la grossesse n’a pas voulu entendre que j’envisageais un avortement. La seule information qu’elle m’a donnée est qu’une telle intervention ne serait effectuée ni dans cet hôpital, ni ailleurs dans la région, et que je devrais me rendre "à Salzbourg ou quelque chose dans le genre". Le prix de l’avortement est d’environ 800 euros et bien entendu, cet acte n’est couvert par aucune compagnie d’assurance maladie allemande. »

    En Allemagne, l’acte est dépénalisé, mais toujours criminalisé – en vertu du paragraphe 218, que les prochoix veulent également voir disparaître. « L’IVG n’a rien à faire dans le code pénal aux côtés du meurtre et de l’infanticide », dit la gynécologue Jutta Pliefke.
    Des gynécologues traqués par des militants anti-IVG

    L’IVG ne se pratique que sous certaines conditions : après un délai légal de réflexion et après avoir demandé conseil dans un centre spécialisé agréé (ou l’entretien se doit, selon la loi, de « servir la protection de la vie non (encore) née ») ; en cas de menace pour la vie de la mère ; à la suite d’un viol. L’acte n’est remboursé que dans très peu de cas. Et cela ne risque pas de changer avec Jens Spahn (CDU) – qui ne cache pas sa profonde hostilité à l’avortement – à la tête du ministère fédéral de la Santé, et qui a annoncé ces derniers temps financer une étude sur « les conséquences psychologiques de l’IVG ».

    Dans ce contexte, de moins en moins de médecins osent pratiquer cet acte. « Les pressions à leur égard ont augmenté », dit Jutta Pliefke. Ils sont traqués par les militants antiavortement. Deux d’entre eux, Yannic Hendricks et Klaus Günter Annen, se sont fait une spécialité d’éplucher leurs sites internet afin de les épingler en vertu du fameux paragraphe 219a. C’est ce qui est arrivé à Bettina Gaber et à Kristina Hänel.

    Les noms des médecins avorteurs sont listés sur un site appelé « Babycaust », contraction de « Baby » et « Holocauste ». Les deux hommes noient les gynécologues sous les fax insultants, les traitent de tueurs d’enfants. Mais leur arme la plus efficace est sans doute ce paragraphe 219a. Car elle touche au portefeuille et épuise les médecins, forcés de se lancer dans une longue et fastidieuse procédure judiciaire. D’autant qu’en Allemagne, contrairement à la France, le délit d’entrave à l’IVG n’existe pas.

    Ainsi, pour de plus en plus de médecins, pratiquer l’IVG devient un acte militant. « Bien des gynécologues ont fini par se politiser depuis l’affaire Hänel », commente Kate Cahoon. C’est ainsi que le procureur a proposé à Bettina Gaber d’abandonner les poursuites si elle enlevait de son site la phrase concernant sa pratique de l’IVG. Elle a refusé, expliquant à Die Zeit : « Je me suis rendue compte que c’était aussi une bataille féministe. »

    (1) Das Politische ist persönlich. Tagebuch einer Abtreibungsärztin (« Le politique est privé, Journal d’une médecine avorteuse), Argument Verlag, 2019, non traduit en français.
    Johanna Luyssen correspondante à Berlin

    Pas le droit d’informer sur l’IVG, harcelement judiciaire des médecin·es et restrictions de l’IVG, dans ce pays où les mères sont traitées de corbeau si elles ont un emploi et où chaque homme est un putier en puissance qui peu aller défoncer des femmes et filles pauvres au forfait et sans capote si l’envie lui prend.

    #ivg #contraception #contrôle_des_femmes #hétérosexualité #nazisme #grossesses_forcées #viol_géstatif #domination_masculine #catholicisme #protestantisme #religion #natalisme #féminicide #proxenetisme #prostitution #culture_du_viol #hommerie #sexisme #misogynie #guerre_aux_pauvres #guerre_aux_femmes #femmes

    • La loi sur le pantalon a été abrogée sous Hollande @sandburg et par rapport à l’IVG en Allemagne l’article ci-dessus dit que l’IVG reste criminalisé, que les medecin·es sont harcelés judiciairement et que l’IVG n’est pas remboursé sauf en cas de viol reconnu par les tribunaux, autant dire jamais (quel délais pour un procès pour viol par rapport à une grossesse et le délais d’IVG ? ). Il me semble que ca indique que c’est pas pareil que la loi sur le pantalon. Si tu as d’autres sources qui indiquent autre chose je les veux bien mais pour le moment ce qu’indique cet article est particulièrement grave pour les femmes. La comparaison entre des grossesses forcées et le porte du pantalon c’est pas pertinant. Enfin si ces lois sur le pantalon sont tombées aujourd’hui en désuétude, c’etait des lois qui ont été appliquées par le passé et les femmes se sont battues pour ce droit au port du pantalon. Elles se battent encore car les entreprises leur imposent souvent des tenues de travail sexuées et invalidantes type talons haut, jupe, maquillage... sans parler du dress code des milliers de bordel allemands qui doit pas autorisé beaucoup de pantalons aux femmes. N’oublions pas non plus les hommes dans l’espace publique qui imposent aussi toujours de lourdes restrictions sur le code vestimentaire des femmes et des filles par leur harcelement massif, pareil à l’école, pareil à la maison où pères, frères et maris font la loi du dress code féminin. Oui on l’applique la loi sur le pantalon, c’est une loi sans tribunaux, sans avocats, les hommes étant toujours considéré comme les maîtres des femmes, ils sont autorisés à juger et à exécuter leur sentence en toute tranquillité. La police et les juges demandent toujours aux victimes féminines de violences sexuelles comment elles étaient habillées. C’est bien la manifestation qu’il y a toujours de lourdes restrictions sur les vetements autorisés aux femmes.

    • Même si c’etait reconnu, combien de temps pour obtenir une sentence de viol et quel délais autorisé pour une IVG ? Si c’est comme en France, l’IVG pour les femmes ayant subit un viol (par surprise ou autre technique), serait autorisé au mieux 3 ou 4 ans après la naissance...

  • ألمانيا تضرب حرية الرأي عرض الحائط : تسع ولايات تقترح ترحيل السوريين الداعمين للرئيس السوري | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%a3%d9%84%d9%85%d8%a7%d9%86%d9%8a%d8%a7-%d8%aa%d8%b6%d8%b1%d8%a8-%d8%a

    Germanophones SVP et/ou informés sur ce qui se passe en Allemagne : trouvez-vous confirmation de ce projet d’expulsion de Syriens qui revendiqueraient leur soutien aux autorités de leur pays ?

    في سابقة هي الأولى من نوعها وعلى عكس السائد والمألوف في جمهورية ألمانيا الاتحادية التي يُوصّف فيها حرية الرأي كأول حق من الحقوق، اقترحت تسع ولايات ألمانية ترحيل اللاجئين السوريين الداعمين لنظام الرئيس السوري بشار الأسد على حد وصفها، جاء ذلك خلال الاجتماع الذي عقده وزراء الداخلية في الولايات الألمانية، وزير الداخلية في ولاية بافاريا هو صاحب الاقتراح الذي دعمته ثمان ولايات وهي فورتمبرغ وشمال الراين- فيستفاليا وزارلاند وسكسونيا وسكسونيا-أنهالت بالاضافة لولايات شليسفيغ هولشتاين وميكلينبورغ فوبونيرن وهيسن التي دعمت الاقتراح العام الماضي.
    الجدير ذكره أن القرار النهائي فيما يتعلق باللاجئين السوريين، كان قد تمخض عن أنه لا ترحيل حتى نهاية العام الجاري ،حيث ستقوم وزارة الخارجية الألمانية بتقييم جديد للوضع الأمني في سورية مطلع العام القادم، وتالياً إمكانية ترحيل اللاجئين للمدن التي تُصنّف آمنة.
    يُذكر أيضاً أن وفداً من حزب البديل من أجل ألمانيا المعارض لميركل وتحالفاتها وهو صاحب السياسة المتطرفة المناهضة للاجئين عموماً، كان قد زار سورية مؤخراً والتقى مسؤولين رسميين في الحكومة، وجاب العديد من مدنها الرئيسة للاطلاع على واقع الحرب.

  • « Die Partei » bei der Europawahl : Protest der Privilegierten - Kultur - Tagesspiegel
    https://www.tagesspiegel.de/kultur/die-partei-bei-der-europawahl-protest-der-privilegierten/24387890.html

    Mais non, l’Allemagne n’a pas encore de mouvement cinq étoiles, pourtant la situation est assez grave pour occasionner des vannes graveleuses.
    http://www.klaus-meier.de/IMG/png/eu-wahl_2019_staerkste_parteien_deutschland.png?132/b285e40b27ada7f1fd28c9213f835c0fdfcc4c26

    Voici une image qui colorise l’Allemagne en fonction du parti le plus fort dans chaque circonscription électorale. La quasi totalité du pays est marquée par une forte droite. En Saxe et Brandebourg les crypto-fascistes AfD constituent la tendance politique la plus forte. Le graphique affiche en vert les villes de Berlin, de Hambourg et le Schleswig-Holstein au nord. Le parti social-démocrate conserve le statut de parti le plus fort dans la petite ville d’Aurich peuplée de frisons du nord , ces victimes notoires des moqueries du reste du pays. Les blagues Ostfriesenwitz sont les histoires belges d’Allemagne.

    Le trés conservateur Tagesspiegel n’a de solution pour resoudre l’énigme politique que d’assener des coups lettrés au parti qui n’est aucunement responsable pour les développements politiques. Il essaye de rappeller à l’ordre l’élu satirique Sonneborn qui vote systématiquement pour la moitié des propositions soumises au parlement européens et tout aussi systématiquement contre l’autre moitié.

    „Die Partei“ ist die Protestpartei der Privilegierten.

    Das zeigt auch das Wahlverhalten von Martin Sonneborn, der seit 2014 im Europaparlament sitzt und dort abwechselnd mit „Ja“ und „Nein“ stimmt. So geschehen am 1. März dieses Jahres, als es um ein Verbot der sogenannten Konversionstherapie ging. Sonneborn stimmte gegen das Verbot – weil es sein persönlicher Rhythmus gerade so vorsah. Dabei ist Konversionstherapie eine ziemlich ernste Sache. Zu den Methoden dieser Pseudo-Therapie, die Schwule und Lesben „umpolen“ soll, gehören neben Gesprächen und Beten auch Dämonenaustreibungen und Behandlungen mit Elektroschocks. Sie hinterlassen oft bleibende psychische Schäden, bis hin zum Suizid.

    In mehreren europäischen Ländern sind jetzt rechtsnationalistische Parteien stärkste Kraft geworden, die ebensolche Therapien befürworten. Die Lage ist zu ernst, als dass man weiterhin Satire auf dem Rücken von Minderheiten betreiben könnte. Sonneborn und Co. müssen jetzt Verantwortung übernehmen, wenn es schon ihre Wählerinnen und Wähler nicht tun. Sie sollten mit ihrem Wahlverhalten den rechten Parteien im Europaparlament etwas entgegensetzen und deutlich machen, dass es nicht peinlich ist, politisch für etwas einzustehen, sich gegen Rassismus oder Homofeindlichkeit zu engagieren. Vor den Wahlerfolgen von AfD, Rassemblement National oder Lega mag es einen Platz für eine Satirepartei im Europaparlament gegeben haben. Der Spaß ist vorbei.


    Martin Sonneborn et Nico Semsrott montrent qu’on peut gagner des élections avec seulement 2,4 pour cent des voix d’électeurs.

    P.S. Les autres fiefs social-démocrates sont Duisburg, Bottrop, Oberhausen, Gelsenkirchen, Unna, Schwalm-Eder-Kreis, Hersfeld-Rotenburg, Werra-Meißner-Kreis, Kassel, Salzgitter, Prignitz et Ostprignist-Ruppin . Dommage, ce sont des bleds qui ne pèsent pas lourd dans les processus de décisions politiques.
    cf. https://www.zeit.de/politik/deutschland/2019-05/wahlergebnisse-europawahl-hochburgen-daten

    #Allemagne #politique #droite

  • Development and migration : POLICIES AND OUTCOMES IN THE NETHERLANDS


    https://www.cordaid.org/nl/wp-content/uploads/sites/2/2019/05/Development-and-Migration-2019.pdf

    #Pays-Bas #développement #migrations #réfugiés #asile #aide_au_développement #rapport #migrations #économie #travail #welfare #remittances #discriminations #welfare_state #marginalisation #réfugiés #asile #brain-drain #fuite_de_cerveaux #armes #commerce_d'armes #SDG #SDGs

    Particularité de ce rapport : il regarde la contribution des migrations à la fois au développement des pays d’origine des migrants résidents aux Pays-Bas et au développement des Pays-Bas par la présence de migrants...

    –—

    ajouté à la métaliste sur le lien entre #économie (et surtout l’#Etat_providence) et la #migration... des arguments pour détruire l’#idée_reçue : « Les migrants profitent (voire : viennent POUR profiter) du système social des pays européens »... :

    https://seenthis.net/messages/971875

    ping @_kg_ @karine4

    • La migration contribue au développement

      Tant pour le développement de la #Belgique que celui du pays d’origine des migrants, la migration a des effets positifs. Telle est la leçon principale du dernier rapport de Caritas International, réalisé en partenariat avec deux chercheurs universitaires. Rien que pour vous, nous en avons extrait ses conclusions principales et recommandations politiques.

      Encore un rapport ? Oui ! Car nous pensons que le débat et le discours public belge en matière de migration et de développement doit être plus équilibré et fondé sur des données fiables. Par cette publication, nous souhaitons reconnaître, et faire connaître, la contribution vitale des migrants au développement et au bien-être de nos sociétés.

      Une contribution diversifiée

      La littérature s’accorde : la migration contribue au développement économique tant du pays de résidence des migrants que de celui d’origine. Les effets principaux sont les suivants :

      Plus de biens et services disponibles sur le marché belge ;
      Une source importante de main d’œuvre – un apport d’autant plus important pour les secteurs en pénurie et dans un contexte de vieillissement de la population ;
      Des effets positifs pour les finances publiques – 0,8% du PIB belge ;
      Plus d’échanges bilatéraux entre la Belgique et les pays d’origine ;
      Des transferts de fonds pour les pays d’origine – quelque 4,16 milliards d’euros ont été transférés par des migrants depuis la Belgique en 2017.

      La contribution sociale des migrants est également fondamentale, puisque la migration permet aux idées de circuler. Ainsi par exemple, de nombreux transferts financiers servent à financer l’éducation – et particulièrement celle des filles – dans les pays d’origine. La migration promeut ainsi l’égalité des genres.

      Au niveau politique, la migration a une influence profonde sur la sphère politique belge, comme en témoigne la présence d’immigrés d’origine italienne, mais également l’influence grandissante d’immigrés de première génération et de leurs descendants d’origine turque, marocaine et congolaise.

      La migration participe enfin à façonner l’identité culturelle de la Belgique. De multiples artistes et sportifs aux horizons divers – tels que le chanteur Stromae ou certains joueurs des Diables Rouges pour ne citer qu’eux – exercent une influence durable sur la scène publique belge.
      Une contribution malgré les obstacles

      Les résultats du rapport illustrent l’urgence de répondre aux obstacles conséquents qui empêchent la migration – et les migrants eux-mêmes – de contribuer pleinement au développement de la Belgique.

      Le premier obstacle renvoie à l’absence de voies légales et sûres tant pour les migrants désirant travailler, étudier ou vivre en famille que pour les personnes qui pourraient bénéficier d’un statut (protection subsidiaire ou réfugié). Cela explique pourquoi certaines personnes n’ont d’autre choix que d’emprunter des routes informelles, qui coûtent la vie à certains et affectent les autres. « Ce n’est qu’en respectant la dignité des personnes migrantes – durant tout leur parcours migratoire – qu’elles pourront s’épanouir et faire partie intégrante de la société » explique Elise Kervyn, chargée de plaidoyer.

      Certains migrants ne voient également pas leurs besoins fondamentaux remplis. En raison de certaines politiques et pratiques, il est plus difficile pour les migrants que les natifs de vivre en famille, d’avoir un logement de qualité et abordable et un travail où leurs droits sont respectés autant que ceux des natifs. Les causes sont diverses : obstacles administratifs, absence de réseaux, discriminations sur base ethnique, etc.
      Une ligne de conduite à adopter

      Avant que la migration ne voie son potentiel valorisé, les migrants doivent jouir de conditions de vie dignes. Cette nécessité ne répond pas uniquement à un impératif d’ordre moral. Les personnes contraintes de lutter quotidiennement pour satisfaire leurs besoins fondamentaux ne peuvent guère, au-delà, valoriser leurs compétences et connaissances et en faire bénéficier la société. Nos recommandations répondent à ces préoccupations majeures et à l’objectif de construire une société plus juste et plus solidaire. En voici les principales :

      Élargir les voies d’entrée sûres et légales
      Garantir un accueil de qualité aux demandeurs et bénéficiaires de protection internationale
      Protéger les droits fondamentaux de tous les migrants
      Concevoir et mettre en œuvre des politiques visant une meilleure insertion des migrants
      Lutter contre la discrimination et la xénophobie
      Soutenir la contribution des migrants envers les pays d’origine

      Une place pour toutes et tous

      Ce rapport insiste donc sur les besoins et la dépendance de la Belgique vis-à-vis de la migration. Caritas International est toutefois convaincue que la solidarité que nous devons manifester aux personnes migrantes ne doit en aucun cas être tributaire de leur niveau de contribution. Nous croyons en effet que tous et toutes, des personnes hautement qualifiées aux moins qualifiées, peuvent être des acteurs de développement si la société leur donne les moyens et la chance d’y parvenir.

      https://www.caritasinternational.be/fr/urgence-et-developpement/la-migration-contribue-au-developpement

      Pour télécharger le rapport sur la Belgique :


      https://www.caritasinternational.be/wp-content/uploads/2019/05/Rapport_Penser_Maison_Commune.pdf?x34636

    • Et pour l’#Allemagne...
      Gemeinsam Heimat sein

      Studie zum Zusammenhang zwischen Migration und Entwicklung am Beispiel Deutschlands hier herunterladen.
      Migration und Entwicklung sind zwei Begriffe, die populärer nicht sein könnten. Dass es eine Beziehung zwischen den beiden Prozessen gibt, ist inzwischen ein gängiges Thema in der Diskussion unter Forschern, Politikern und Praktikern. Dennoch ist es recht schwierig nachzuvollziehen, wie sie sich gegenseitig beeinflussen.

      Dem Landes-Caritasverband Bayern ist es, im Rahmen des EU-Projekts MIND, gelungen einen wissenschaftlichen Beitrag zu dieser Thematik zu leisten. Gemeinsam mit Dr. Annett Fleischer, Caritas Europa und Global Migration Policy Associates, ist die Publikation „Das gemeinsame Zuhause“ in der Edition Common Home für Deutschland entstanden. Anhand der Quellen und durch eine Vielzahl an Interviews mit Praktikerinnen und Praktikern aus diesen Bereichen, will die Studie eine Grundlage schaffen, um das öffentliche Verständnis für den Zusammenhang zwischen universeller nachhaltiger Entwicklung und Migration in Deutschland und in ausgewählten Entwicklungsländern zu verbessern. Des Weiteren werden deutsche Beiträge zur Entwicklungszusammenarbeit und das verstärkte Engagement von Regierungsbehörden aller Ebenen, zivilgesellschaftlichen Organisationen (CSOs), Einzelpersonen und anderen Akteuren bei der Bewältigung von Ursachen und Faktoren der Migration erläutert. Und schließlich rückt sie Migranten und Flüchtlinge als wichtige Entwicklungsakteure in den Vordergrund. Dabei geht es nicht nur um Zahlen, Daten und Fakten, sondern auch welche Hürden, Chancen und Möglichkeiten sich Migranten in Deutschland stellen müssen. Die Publikation schließt mit Empfehlungen, um Themen mit Migrationsbezug zukünftig erfolgreich zu gestalten:

      Diskriminierung und Fremdenfeindlichkeit verhindern!

      Gewährleistung des Schutzes aller Migranten und Flüchtlinge durch die Menschenrechte.

      Anwendung und Durchsetzung des Arbeitsrechts, der Normen für menschenwürdige Arbeit sowie des Arbeits- und Gesundheitsschutzes für alle Migranten.

      Ersetzung des negativen Diskurses durch eine zutreffende und positive Erzählung über Migration.

      Ausbau sicherer und legaler Wege der Migration.

      Verstärktes Engagement der Städte und lokalen Akteure bei der Integration.

      Stärkung und Ermöglichung der Teilnahme von Migranten und Flüchtlingen in der lokalen Gemeinschaft und Städten sowie am politischen Dialog.

      Bewältigung der Fluchtursachen.

      Verbesserung der Datenerhebung und Wissensbestände zur Stärkung des Zusammenhangs zwischen Migration und Entwicklung.

      Stärkung des deutschen Engagements für die regionale, nationale und ganzheitliche menschliche Entwicklung im Ausland.

      Neben der deutschen Veröffentlichung werden auch die MIND Partnerländer (Österreich, Belgien, Bulgarien, Tschechien, Italien, Holland, Portugal, Slowakei Slowenien und Schweden) eine Publikation in der Edition Common Home veröffentlichen. Das Gelingen dieses Projekts ist ein gutes Beispiel für europäische Zusammenarbeit. Im Rahmen des MIND-Projekts hoffen wir, dass wir durch die europäischen Publikationen und den verschiedenen landesspezifischen Facetten wichtige Akzente zu den zukunftsweisenden Themen Migration und Entwicklung setzen können.


      https://www.caritas-bayern.de/beitraege/common-home-2019/1443490

      Pour télécharger le rapport en anglais :
      https://www.caritas-bayern.de/cms/contents/caritas-bayern.de/medien/dokumente/building-the-common/building_the_common_home_englisch.pdf?d=a

    • Interlinks between migration and development

      The EU and its Member States have reshaped their external policies, including development cooperation, to place more focus on migration-related issues. Widely used in this context, political rhetoric on ’addressing root causes of migration’ has been questioned by academics as creating unrealistic expectations. Indeed, a positive correlation between migration and narrowly understood economic development persists until countries reach middle-income country level. However,several key drivers of migration are related to discrepancies in levels of human development. Demographic pressures, youth unemployment, job opportunities in the country of destination, the growth of migrant networks and the desire to reunite families, all play roles in migration. A complex interaction between aid and migration also exists, which is far from a simple one-way causality. In general, poverty alleviation, the primary objective of development aid, tends to enhance rather than deter the realisation of the aspiration to migrate, in the short- and medium-term, by increasinghousehold incomes. A more global approach to cooperation with third countries, such as the EU’s already well-established assistance focusing on good governance, infrastructure, rural development and strengthening resilience, as well as going beyond development assistance to include trade and investment, appears promising in terms of deterring migration. On the other hand, studies confirm that international migration is an important path for development: remittances constitute a tool forpoverty reduction, while diaspora skills and networks provide resources for economic and social progress. Nevertheless, EU policy integrating development aid as an instrument for curbing irregular migration is criticised by development stakeholders as undermining aid effectiveness, principles, and risks diverting aid from the most needy and indirectly prompting human rights violations. To avoid such outcomes, a contextual analysis must be the basis for identifying genuine synergies to be reinforced between development and migration management.

      http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/BRIE/2019/630351/EPRS_BRI(2019)630351_EN.pdf
      #migration-development_nexus

    • What is home ?

      MIND ist ein Projekt, das von der Europäischen Kommission für drei Jahre finanziert wird. Es wird umgesetzt von zwölf Caritas-Organisationen in elf EU-Mitgliedsstaaten, nämlich Österreich, Bayern, Bulgarien, in der Tschechischen Republik, den Niederlanden, Belgien, Italien, Portugal, der Slowakei, Slowenien und Schweden. Außerdem wirkt Caritas Europa als Dachorganisation mit. Wir möchten gemeinsam mit unseren Partnern mehr Aufmerksamkeit auf Prozesse in der Entwicklungszusammenarbeit und das Wissen um nachhaltige Entwicklung lenken. Die europaweite Webseite ist unter https://www.whatishome.eu zu finden.


      https://www.caritas.at/aktuell/kampagne/mind

      https://www.youtube.com/watch?v=SuKPn0lFwBY

      #home #chez_soi #maison

  • Der deutsch-französische Kriegvon 1870/71 - Die Konfrontation zweier Kulturen im Spiegelbild von Zeitzeugen und Zeitzeugnissen
    https://opus.bibliothek.uni-wuerzburg.de/opus4-wuerzburg/frontdoor/deliver/index/docId/12543/file/leipold-winfried-deutschfranzoesischerkrieg1870.pdf


    Il est surprenant de tomber sur une dissertation de 2015 qui est écrite comme si presque 140 annés de recherches et commentaires scientifiques sur cette guerre n’existaient pas. La présentation des témoignages et mentalités de l’époque est certes impressionnante, mais l’auteur surestime largement l’impacte de cet aspect idéologique sur les résultats militaires. L’importance du niveau technologique des armes utilisés par les belligérants, les facteurs économiques et sociales n’ont pas de place dans cet ouvrage alors qu’ils constituent la base sur laquelle se développe chaque expression idéologique et chaque état mental des populations concernées. A ce niveau les articles de Friedrich Engels dans Über den Krieg et de Karls Marx dans La Guerre civile en France contiennent davantage d’informations et analyses alors que ces auteur ne disposaient que d’informations contemporaines.

    Inaugural-Dissertation zur Erlangung der Doktorwürde der Philosophischen Fakultät III der Julius-Maximilians-Universität Würzburg

    Friedrich Engels, Über den Krieg, Geschrieben von Ende Juli 1870 bis Februar 1871, Veröffentlicht in »The Pall Mall Gazette« .
    http://www.mlwerke.de/me/me17/me17_udk.htm

    Karl Marx : La Guerre civile en France (1871)
    https://bataillesocialiste.wordpress.com/documents-historiques/karl-marx-la-guerre-civile-en-france-1871
    https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Guerre_civile_en_France

    Images : Wilhelm Scholz, Das schwarze Gespenst, in : Kladderadatsch Nr. 28 vom 20. Juni 1869
    Anton von Werner, Französischer Krieg, Sturm auf die Spicherer Höhen bei Saarbrücken

    #histoire #France #Allemagne #guerre #1870 #sociologie

  • Le Parlement allemand juge « antisémite » le mouvement anti-israélien #BDS - Europe - RFI
    http://www.rfi.fr/europe/20190517-parlement-allemand-bundestag-juge-antisemite-bds-israel

    Mais une centaine de députés qui ont voté ce texte ont en même temps émis des réserves. Ils jugent par exemple nécessaire de distinguer des positions antisémites d’une légitime critique à l’égard d’Israël. Le parti d’#extrême_droite AfD souhaitait l’interdiction pure et simple du mouvement BDS et s’est abstenu. Le parti de gauche Die Linke a rejeté le texte.

  • Stolpersteine in Berlin | Orte & Biografien der Stolpersteine in Berlin
    https://www.stolpersteine-berlin.de/biografie/8744


    Réponse à https://seenthis.net/messages/779205

    Eva Salinger
    VERLEGEORT Torstrasse 83
    BEZIRK/ORTSTEIL – Mitte
    VERLEGEDATUM 21.02.2019

    GEBOREN 21.08.1899 in Laskownica
    ZWANGSARBEIT Fabrikarbeiterin bei Pertrix Batteriefabrik
    DEPORTATION am 29.10.1941 von Berlin nach Lodz / Litzmannstadt
    WEITERE DEPORTATION am 04.05.1942 nach Chelmno / Kulmhof
    ERMORDET 04.05.1942 in Chelmno / Kulmhof

    Suite aux changements de nom consécutifs l’adresse Lothringer Straße 31est aujourd’hui situé à Torstraße 83 : Schönhauser Communication (ca. 1770-1832), Wollankstraße (1832-1873) , Lothringer Straße (1873-1951), Wilhelm-Pieck-Straße (1951-1994) , Torstraße (à partir de 1994)

    En l’exploitant dans son usine d’accumulateurs Pertrix la famille Quandt forcait Eva Salinger et plein d’autres a contribuer à son patrimoine. Avec ceci les Quandt sont denvenus la plus riche famille allemande d’aujourd’hui. La famille Quandt est surtout connue pour sa marque BMW . Pendant la guerre les batteries Pertrix se trouvaient dans chaque appareil militaire allemand. Pour le moment il n’y a pas de document qui explique pourquoi les bombardiers alliés évitaient systématiquement les usines Pertrix lors des bombardements des villes avoisinantes.On ne sait pas si les usines Pertrix ont été épagnées par hasard ou parce que les alliés avaient prévu de se servir de cette industrie moderne. On sait par contre que des négotiations sur le moment et l’endroit d’actions militaires alliés ont eu lieu en Suisse entre des émissaires du ministère de l’aviation allemand et des officiers alliés. S’il y a des traces écrites de ces entrevues dans les archives ils sera encore longtemps difficile dy accéder.

    Il se trouve qu’après la guerre les Quandt n’ont jamais été inquiétés. Ils ont vite commencé à vendre des batteries à l’armée britannique. Malgré les demandes officielles américaines l’adminstration britannique n’a jamais envoyéau tribunal de Nuremberg les documents requis sur les Quandt . Blanchis de tout soupçon Günther Quandt et ses fils ont pu garder leur patrimoine entier dont 80 millions de Dollars en 1946. Sans perdre du temps dans la case prison les Quandt ot pu repartier dans la corse au profit avec plusieurs longueurs d’avance sur les autres crminels de guerre principaux, à savoir les Flick, Krupp et managers de IG Farben.

    La mère du premier fils de Günther Quandt était Magda Goebbels. Le mariage de son ex avec le ministre de la propagande facilitait le dévelopIlpement des relations d’affaires des Quandt avec l’état nazi. On peut dire sans réserve que la fortune des Quand est le fruit direct des l’expolitation et de l’assassinat de dizanes de milliers de travailleurs esclaves.

    Das Schweigen der Quandts
    https://www.youtube.com/watch?v=l9hNjmJxc0U

    Quandt (Familie)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Quandt_(Familie)

    Quandt ist der Name einer deutschen Industriellenfamilie. Ihr Vermögen wurde 2007 auf 20 Milliarden Euro geschätzt. Die als öffentlichkeitsscheu geltenden Quandts nehmen aktuell (2014) mit 31 Mrd. € den Spitzenplatz auf der Liste der 500 reichsten Deutschen ein.

    Nürnberger Prozesse – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/N%C3%BCrnberger_Prozesse#Die_zw%C3%B6lf_Nachfolgeprozesse

    Binnen drei Jahren fanden in der amerikanischen Besatzungszone und vor amerikanischen Militärgerichten zwölf weitere große Prozesse gegen NS-Kriegsverbrecher statt. ...

    Angeklagt waren insgesamt 185 Personen:

    39 Ärzte und Juristen (Fall I und III)
    56 Mitglieder von SS und Polizei (Fall IV, VIII und IX)
    42 Industrielle und Manager (Fall V, VI und X)
    26 militärische Führer (Fall VII und XII)
    22 Minister und hohe Regierungsvertreter (Fall II und XI)

    Subsequent Nuremberg trials - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Subsequent_Nuremberg_trials

    Flick Trial
    https://en.wikipedia.org/wiki/Flick_Trial

    IG Farben Trial
    https://en.wikipedia.org/wiki/IG_Farben_Trial

    Krupp Trial
    https://en.wikipedia.org/wiki/Krupp_Trial

    #Berlin #Prenzlauer_Berg #Torstraße #Lothringer_Straße #histoire #nazis #BMW #Stolperstein

  • [Appli] Die Millionen, die gingen | Christian Bangel et al.

    Ces flux de millions d’allemands de l’est qui s’en sont allés ... est une très belle application réalisée par Christian Bangel, Paul Blickle, Elena Erdmann, Philip Faigle, Andreas Loos, Julian Stahnke, Julius Tröger und Sascha Venohr.

    Cette application publiée en ligne, sur le site du journal die Zeit

    Depuis la chute du communisme, des millions de personnes ont en effet quitté l’Allemagne de l’est, ce qui déclencha « une crise démographique » sans précédent. Le journal raconte en effet comment le chef de l’Etat allemand chanta l’hymne national sur le balcon du Reichstag le 3 octobre 1990, pendant que les allemands célébraient leur réunification.

    Le Zeit a par ailleurs collecté des données décrivant de l’ordre de 6 millions de « délocalisations » correspondant aux mobilités résidentielles est-ouest entre 1991 et 2017. L’analyse réalisée permet de montrer qu’un quart de la population de l’Allemagne de l’Est s’est « déplacée » vers l’Ouest, ce qui correspond à 3 681 649 personnes venant de toutes les régions.
    Cette migration n’a pas été soudaine, elle prend la forme de vagues que l’application met bien en évidence. Interactive et sur le modèle de la storymap, elle relate cette migration par le recours à une cartographie statique (choroplèthe) et animée, en utilisant harmonieusement le procédé des particules.


    Différents diagrammes catégoriels et temporels sont également disponibles.

    Les données collectées en réalité depuis 1957 permettent ainsi de mettre en perspective graphiquement une très longue histoire de la migration allemande impliquant la RDA (avec Berlin-Est), les États territoriaux est-allemands ultérieurs et l’Ouest.

    A consulter, absolument.

    –> A titre secondaire, cette web application est la 80e que nous avons pu recenser sur le sujet « flux et réseaux dans le geoweb » pur #gflowiz.

    En savoir plus : https://www.zeit.de/politik/deutschland/2019-05/ost-west-wanderung-abwanderung-ostdeutschland-umzug

    #application #flux #flowmap #cartedeflux #geoweb #Deutschland #migrations #chutedumur #particules #migrations #delocalisations

  • MANN DES TAGES - Omar al-Baschir - Berliner Zeitung
    https://www.berliner-zeitung.de


    On ne trouve pas l’info dans la version sur le web du journal Berliner Zeitung . L’édition imprimée nous informe sur le cash que des enquêterus ont trové dans le domicile de l’ancien chef d’état.

    Est-ce que la repartition des sommes exprime l’appréciation des devises par une dicateur quelconque, est-ce qu’elle est le fruit des des pots de vin versés par des institutions et entreprises internationales ou est-ce que Omar el-Bechir a simplement profité de la surveillance plus ou moins développée dans les banques et ministères de son pays ?

    Omar al-Baschir (75), der abgesetzte Machthaber des Sudans, hat daheim große Mengen Bargeld gehortet. Ermittler fanden in seinem Privathaus

    6,7 Millionen Euro,
    350 000 US-Dollar und
    5 Millionen sudanesische Pfund (90 000 Euro).

    Es sei ein Verfahren wegen Korruption und Geldwäsche eröffnet worden, erklärte ein Mitarbeiter der Staatsanwaltschaft in Khartum. Die Proteste im Land für eine zivile Regierung gehen weiter.

    Omar el-Bechir — Manifestations de 2018-2019 et destitution — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Omar_el-Bechir#Poursuites_judiciaires_de_la_CPI

    Omar el-Bechir cède le 1er mars 2019 la présidence du parti Congrès national à Ahmed Haroun12.

    Le mois suivant, le 11 avril, après plus de trois mois de manifestations et six jours de rassemblements devant sa résidence, l’armée le destitue et procède à son arrestation. Quelques heures auparavant, sa démission est annoncée dans les médias13. L’armée arrête également plusieurs personnes dans les rangs du parti au pouvoir14. Celle-ci souhaite gouverner le pays pendant deux années. Au lendemain de sa destitution, la junte annonce qu’Omar el-Bechir ne sera pas extradé à la CPI mais jugé au Soudan15. Quelques jours plus tard, celle-ci déclare que la décision sur son éventuel transfert à la CPI sera tranchée par le prochain gouvernement élu16.

    Il est incarcéré le 16 avril 201917, de même que deux de ses frères18. Le 20 avril, une enquête pour blanchement d’argent est lancée à son égard19. Au 22 avril, quelques 100 millions de dollars sous forme de livres soudanaises, de dollars et d’euros20.

    #Soudan #politique #corruption

  • Le principal apport des gilets jaunes est-il le rassemblement de l’extrême droite et de la gauche ?
    Dossier sur le copinage entre Le Média, Lancelin et l’extrême droite.

    [Dossier 1/25] @alancelin & @lemediatv promeuvent des Gilets Jaunes favorables à 1_alliance FN-UPR-LFI et via +40 tweets ils popularisent 15 militants & médias d’ExtrêmeDroite :
    FN, UPR, ManifPourTous AntiPMA, racistes antimigrants déblatérant sur « le grand remplacement », homophobes, islamophobes etc. ⬇️⬇️

    https://archive.org/details/Boulo5


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    / !\ Ce thread n’a pas été conçu suite à la démission de Lancelin. Je le prépare depuis le 15 mars pour au moins deux raisons :
    → l’appel à financement de Fiorina & la diffusion de militants ManifPourTous
    → le soutien total au Gilets Jaunes médiatiques & le déni affirmé de la présence de l’extrême droite

    –––

    Le 3 mars Aude Lancelin recommande une vidéo de Thinkerview où François Boulo appelle à une alliance FN-UPR-LFI.
    Le 21mars il répète ça sur le plateau du Mé
    dia, Lancelin ne le questionne même pas.
    Puis il appelle à voter « Tout Sauf Macron » donc aussi POUR l’extrême droite. Lancelin relaye sans désapprouver, Julien Théry soutien


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    Sur Twitter FrançoisBoulo relaye beaucoup de médias ManifPourTous (12 fois « fandetv ») et d’extrême droite antimigrant, islamophobes adeptes du Grand Remplacement (lv-vox & LPLdirect) des cadres du FN-RN (P. Scemama, Fiorina) de l’UPR (Fabienne Vaulot) et des campagnes de communication du FN : #SamediOnArrive


    –––

    FrançoisBoulo est invité trois fois au Média.
    Les 27 décembre & 21 mars pour débattre.
    Le 27 janvier pour enregistrer & diffuser un appel à la GrèveGénérale s’adressant notamment aux « chefs d’entreprise ».
    Il a aussi été popularisé par de nombreux tweet (+30) du Média et de Lancelin, pas toujours liés aux passages sur Le Média


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    [6/25] Notons que Jérôme Rodrigues, présent au Média avec François Boulo, soutient la présence en manif Gilets Jaunes du militant d’extrême Droite Vincent Lapierre & il condamne l’expulsion de ce soralien de la manif toulousaine par les antifa.
    Rodrigues est aussi proche de Didier Maïsto, Éric Droué et Maxime Nicolle

    https://archive.org/details/JeromeRodrigues


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    Notons aussi le gros travail de Lancelin pour dédouaner les Gillets Jaunes, dont Maxime Nicolle & Eric Droué, de tout liens avec l’extrême Droite.
    Elle a notamment dénigré l’enquête de la FondationJaures prouvant leur sympathie pour Marine Le Pen.
    https://www.franceinter.fr/amp/societe/les-accointances-de-maxime-nicolle-avec-le-fn-sur-facebook
    http://www.leparisien.fr/societe/gilets-jaunes-la-conference-hallucinante-de-philippe-argillier-le-monsieu
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/on-sent-qu-il-se-passe-quelque-chose-comment-francois-asselineau-est-de


    –––

    S’ajoute la popularisation de nombreux militants et médias d’extrême droite via des retweets de Lancelin & LeMédia
    Pourtant, parfois il suffit de survoler le nom pour voir l’affiliation à la ManifPourTous ou l’ExtrêmeD :
    →AxelRokvam « veilleur »
    →PoussiG « La gauche a dénaturé le MaЯiage »


    –––

    [9/25] Lancelin retweet aussi des militants des « Patriotes » de Florian Philippot, par exemple le simple survol du nom de « _max_lp » permet de voir son affiliation politique : « pour la souveraineté populaire et la justice sociale ✊ @_LesPatriotes ?? »


    –––

    Lancelin alla jusqu’à inciter à financer Fiorina, militante d’extrême droite déjà bien identifiée par :
    → son organisation étudiante facho « LaCocardeÉtudiante » http://lahorde.samizdat.net/2015/10/12/la-cocarde-etudiante-tous-ensemble-tous-ensemble
    → l’identité de l’initiateur de la cagnotte : Damien Rieu (FN, Fdesouche, Génération Identitaire)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Damien_Rieu


    –––

    Lancelin et Boulo continuèrent à populariser Fiorina en diffusant son image & sa parole.
    L’extrêmeDroite fabriqua aussi son icône Gilets Jaunes :
    →en posant avec elle (Gilbert Collard)
    →en l’invitant sur Russia Today
    →en l’invitant à la Nouvelle Librairie pour marrainer la revue Éléments (extrême droite) http://lahorde.samizdat.net/2018/10/29/la-nouvelle-librairie-le-projet-son-gerant-francois-bousquet


    –––

    22 personnes furent éborgnées, pourquoi médiatiser Fiorina ?
    Le 6 avril Fiorina intervenait au colloque Iliade sur « le refus du Grand Remplacement ». Au même moment Lancelin médiatisait Fiorina via EnCausee & Jacob Maxim le compagnon de Fiorina aussi fan de Renaud Camus, Damien Rieu, Jean-Yves Le Gallou, Romain Espino etc.


    –––

    Le Média et Aude Lancelin diffusent aussi des médias d’Extrême Droite comme EnCausee (7x) qui est proche de Génération Identitaire (en soutenant l’opération xénophobe dans les Alpes) & du Front National (participe à la campagne de communication #SamediOnArrive) et retweet Dieudonné, Christine Boutin et Christophe Chalençon.


    –––

    [14/25] En+ LeMédia/Lancelin/Boulo ont diffusé une campagne de communication professionnelle lancée par EnCausee & d’autre Front National pour populariser le slogan du FN aux élections européennes 2019 : SamediOnArrive en écho à OnArrive.
    Le 13 mars, juste avant, le passage télé de Marine Le Pen à l’Émission Politique sur France2, le 14 mars


    –––

    Quelques fachos tweetent le hashtag & les visuels officiels juste avant qu’EnCausee ne les publient (à 18h32 le 13 mars)

    En premier, à 18h29, PhilippeMurer du Rassemblement National (FN) et aussi d’autre fachos :
    18h21&18h32 insolentJeff
    18h31 EPrivilegie
    18h31 GREEN_ROCKEUR
    18h32 GJMusulmans
    18h32 crowleymass67

    –––

    [16/25] GJMusulmans serait un faux-nez de Génération Identitaire vu la diffusion d’extrême droite : Damien Rieu, Benjamin Cauchy, Croix de lorraine ou une image de Sacré-Cœur & la formule maurrassienne « À bas les voleurs » etc.
    Les tweets antérieurs au 1er avril 2019 sont maintenant inaccessibles


    –––

    [17/25] De+ Lancelin & LeMédia (associatif de gauche) soutiennent & diffusent beaucoup (+de 30rt) Didier Maisto, bras-droit du milliardaire d’extrême droite propriétaire de SudRadio & LyonCapitale : Christian Latouche, 71e fortune Fr

    https://web.archive.org/web/20111014181736/http://www.rue89.com/2011/10/11/christian-latouche-lhomme-qui-fait-peur-aux-journalistes-de-lexpansion-
    https://www.arretsurimages.net/articles/didier-maisto-le-patron-jaune-de-sud-radio-en-4-videos


    –––

    En+ d’être président de SudRadio et LyonCapitale, Didier Maïsto fut aussi attaché parlementaire de Marc Fraysse qui fonda avec Charles Millon le parti libéral-chrétien proche de l’extrême droite : « La Droite »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Droite_lib%C3%A9rale-chr%C3%A9tienne
    https://www.france-politique.fr/la-droite.htm
    https://www.humanite.fr/node/184613

    –––

    AudeLancelin popularise d’autre fachos, facilement identifiables par leurs publications :
    → ErikDollinger75 militant UPR d’Asselineau
    → veritebeaute qui délire sur le GrandRemplacement : « Macron souhaite faire de la France un tiers monde pour l’islam et les africains »


    –––

    Des Gilets Jaunes retweetés par Le Média & Lancelin, par exemple GiletsJaunesGo (9x), ont des liens flous avec l’extrême droite, mais ils diffusent beaucoup de fachos :
    →Dieudonné
    →Christine Boutin
    →ManifPourTous : fandeTV
    →l’équipe de SamediOnArrive : GREEN_ROCKEUR, EPrivilegie, EnCausee
    etc.


    –––

    [21/25] D’autres, diffusés par Lancelin et Le Média sont difficilement identifiables à l’extrême droite car, comme Newbieur (inscrit depuis 2012 sur Twiter) qui diffuse Jean Yves Le Gallou (FN-MNR-GRECE), ils ont supprimés tous leurs tweets d’avant le 17 novembre 2018.


    –––

    D’autres encore diffusent de l’extrême droite, sans s’en dissocier, comme JaunesTvNews qui :
    → se félicite du soutien de « l’humoriste Dieudonné »
    → diffuse "Les Patriotes" de Florian Philippo
    → est à l’origine de SamediOnArrive & diffuse EnCausee GiletsJaunesGo AntenneJaune etc.


    –––

    Ou encore AntenneJaune (diffusé 6 fois) qui diffuse Sylvain Baron et sa « lettre aux militaires afin de ralier l’armée auGilets Jaunespour destistuer Macron »

    AntenneJaune est aussi fan de quenelles et à l’origine de SamediOnArrive
    http://lahorde.samizdat.net/2016/04/05/extreme-droite-et-confusionnistes-face-au-mouvement-contre-la-loi-


    –––

    Enfin Aude Lancelin retweet des personnes comme FaitVrai (La Marque Jaune, proche d’Asselineau) qui regrette l’absence d’alliance entre le PRCF-UPR-LesPatriotes-LFI et certains du Rassemblement National.


    –––

    [25/25] Tout ça fait écho aux révélations de France Inter sur la stratégie du Front National & de l’extrême droite hors-FN pour infiltrer les Gilets Jaunes sans trop mettre en avant leurs logo & noms ou en créant de « faux profils » https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-16-fevrier-2019
    Étonnant de voir Lancelin & LeMédia nourrir cette stratégie

    • « POUR AUDE LANCELIN »

      Bonjour,

      Merci pour ce dossier détaillé, il y a vraiment du travail. C’est instructif sur une partie de l’activité sur Twitter de Aude Lancelin.

      Ce n’est pas forcément représentatif de son activité sur Twitter. Je suis abonné à son compte et depuis le mois de novembre je n’ai pas l’impression d’avoir été manipulé par sa propagande raciste. Pas du tout.

      Si votre objectif est de répondre à la question « Le principal apport des gilets jaunes est-il le rassemblement de l’extrême droite et de la gauche ? », alors, il faut sans doute utiliser d’autres fonds documentaires que quelques tweets d’une journaliste, fut-elle très active pendant cette période. Il faut partir de ce que vous avez vécu, dans les manifestations, les ronds-points, les assemblées et les rencontres.

      Pour ma part, j’avoue que ce mouvement a eu ceci de nouveau qu’il m’a conduit à manifester dans les mêmes cortèges, à quelques dizaines de mètres, de fachos. Dès novembre, c’est autour d’un rond-point avec un gilet jaune que j’ai entendu des réflexions racistes stupides (je suis un mec blanc) de gilets jaunes sur l’argent public qui partirait davantage aux étrangers qu’aux pauvres « d’ici ». Après le malaise sur le moment, il m’a paru évident que le mouvement ne se résumait pas à cela. On bloquait la circulation.

      C’est important de noter que le mouvement s’est massivement attaqué aux quartiers riches comme aucun mouvement révolutionnaire ne n’a fait depuis des dizaines d’années. Le mouvement n’a pas massivement attaqué les étrangers.

      Tout de même, au début du mouvement, dans la Somme, des gilets jaunes ont dénoncé aux gendarmes des étrangers qui étaient cachés dans un camion. Et, à Paris, des fachos organisés en gilets jaunes ont attaqué physiquement le NPA début février. Sur bien des ronds-points et des manifs, il y a eu beaucoup de racisme, et un peu (beaucoup moins) de fachos organisés se sentant pousser des ailes. C’est indéniable.

      Tout ça pour dire que c’est important, tout de même, de voir ce que font les gens. Est-ce que massivement ils livrent des sans-papiers aux gendarmes ? Non, pas massivement du tout. Est-ce que massivement ils s’attaquent aux quartiers riches ? Oui, massivement.

      Aude Lancelin, là-dedans, a été de celles qui ont couvert le mouvement d’une façon bienveillante et ouvertement partie prenante. Sur un site qui a tous les atours de la radicalité (que j’aime) comme acta.zone, est publié maintenant une longue présentation de l’enquête militante. Ce qu’a fait Aude Lancelin avec des gilets jaunes, « refusant toute sorte d’a priori idéologique – qu’il soit avant-gardiste, sociologisant ou économiciste » ressort d’une partie de cette logique : écouter, comprendre, participer, accompagner, pouvoir se tromper.

      Retweeter peut se faire dans différents buts. Parfois je retweete des choses pour que le serveur reçoive juste un « +1 » et qu’il en fasse ce qu’il est programmé pour faire et qui, de toute façon, m’échappe. Retweeter ne veut pas dire adhérer à l’ensemble des tweets de la personne, ni présents, ni passés, ni futurs. Aude Lancelin a retweeté large pour que le mouvement soit large.

      Que voulez-vous démontrer ? Qu’elle poursuit une stratégie (que vous imaginez donc relativement masquée) ? Expliquez alors précisément laquelle. La démonstration porte surtout contre « le copinage entre Le Média, Lancelin et l’extrême droite. » Alors quelle est l’accusation finalement ? Comment imaginez-vous qu’une journaliste puisse couvrir la moindre manifestation de ce mouvement si elle s’interdisait de croiser quelqu’un ayant un attribut de l’extrême-droite ? Seule solution : rester chez soi ou faire autre chose.

      Les pauvres sont moins propices que les riches à l’interprétation politique de tout. J’ai vu une meuf prolo arriver à une manif avec un énorme drapeau bleu blanc rouge et malgré l’effroi que ça m’a fait, je n’ai pas osé lui demander de le remballer. J’ai eu l’impression que pour elle ce n’était pas autre chose que la seule manière de s’afficher qui lui était venu à l’esprit. C’était aussi quelqu’un qui n’avait pas forcément fait beaucoup de manifs de sa vie. L’ennemi commun qui nous réunissait ce jour-là dans la manif était suffisamment commun.

      Je ne dis pas que c’est facile. La question de l’ennemi commun est cruciale. L’ennemi commun suffit-il ? Il faut y réfléchir, dans les détails, toujours, dans toutes les situations.

      Aude Lancelin a fait ce qu’elle a pu depuis là où elle était pour accompagner le mouvement et tendre le micro à un cariste d’une trentaine d’années du fin fond de la Bretagne, dont la page Facebook cartonnait, qui n’a pas fait de hautes études, et qu’elle a littéralement accompagné, sans s’en cacher, et non sans éprouver une certaine émotion à cette véritable rencontre. Si ton ennemi c’est Maxime Nicolle, regarde autour de toi, il y a plein de gens avec peu de conscience politique et peu d’études qui peuvent débiter dans la même phrase autant des âneries souverainistes que des vérités révolutionnaires. La complexité est là. Et dans cette complexité Aude Lancelin peut être fière de son travail.

      Entre l’affaire de la fin de période d’essai de Julien Brygo et la démission abrupte d’Aude Lancelin, il est manifeste, par ailleurs, que Le Media connaît des problèmes autour des questions d’autorité et de hiérarchie, et Aude Lancelin semble en avoir sa part. Mais, sauf gros raccourci, c’est une autre histoire, ne mélangeons pas tout.

      Pour terminer sur la question de départ sur « l’extrême droite et la gauche », ce n’est pas fasciste de dire que ce mouvement a contribué à détruire les vieux repères, qu’il fallait déjà bien s’accrocher pour conserver, de gauche et de droite. Plus il y aura de révolutionnaires qui auront l’énergie, sachant toutes les claques qu’ils peuvent se prendre, d’essayer de révéler ce qu’il peut y avoir de révolutionnaire chez les gens qui se pensent bêtement souverainistes parce que c’est la soupe que YouTube leur met en tête de gondole, et mieux ce sera. Camarades, on n’a pas trop le choix.

    • Juste en passant, l’affaire de #NDDP m’a bien rappelé la différence fondamentale entre la gauche et la droite : savoir ce que l’on place en tête de ses priorités. Il y a ceux qui pensent que c’est l’humain et ses besoins d’abord et ceux qui pensent que c’est l’argent et le patrimoine.

      Du coup, dire que LFI = RN, ça ne marche plus du tout.

      Une autre bonne façon, aussi, de détecter les faux nez, c’est regarder la place des femmes dans les programmes : à droite, ce n’est jamais émancipateur, jamais.

    • Salut, j’ai plus trop la force de répondre etc. Ce boulot m’a pris pas mal de temps.

      Je souhaite juste ajouter un truc : si je ne suis pas remonter avant le 15 février, en particulier pour les retweets (de fachos), c’est parce que Twitter ne permet pas de remonter avant 1 mois d’historique (ou un truc comme ça).
      Bref, il ne faut pas croire que le copinage de Lancelin et du Média avec l’extrême droite n’a pas existé avant, juste je n’ai pas pu le documenter.

      Aussi je tiens à remercier les logiciels libres qui m’ont permis de faire ces montages vidéos de haute qualité (hahaha), car ils sont enfin arrivé à maturité : Pitivi (via Debian) http://www.pitivi.org
      Et aussi https://archive.org/create qui permet d’héberger des vidéos.

    • À propos de fandetv, un compte twitter largement diffusé par François Boulo :

      Entre fachosphère et sites douteux, les activités troubles de @fandetv
      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/04/24/les-activites-troubles-de-fandetv-entre-fachosphere-et-sites-douteux_5454411

      « La “gilet jaune” Laëtitia Dewalle s’inquiète du pacte de Marrakech sur l’immigration. » Ce texte, agrémenté d’un extrait vidéo d’un débat sur LCI, a été partagé le 5 décembre par le compte Twitter @fandetv à ses plus de 20 000 abonnés. Il l’a aussi publié sur le site d’extrême droite Fdesouche.com, dont il est un contributeur régulier , ainsi que sur sa chaîne YouTube The Boss (fermée depuis).

      L’extrait et le message ont été ciselés avec soin pour les réseaux sociaux et ils ont fait mouche : les partages se comptent par milliers, contribuant à donner de l’ampleur à la désinformation sur le pacte de Marrakech.

      [...]

      @fandetv se montre par ailleurs assez peu scrupuleux dans ses choix. En février 2018, il a largement mis en avant des propos mensongers de Jean Messiha, un membre du bureau national du RN. Ce dernier assurait sur CNews que l’aide médicale d’Etat (AME) était accordée sans condition aux étrangers en situation irrégulière – ce qui est faux, car il y a bien des conditions de ressources et de résidence stable et régulière. Qu’importe : l’intervention de M. Messiha a été visionnée près de 20 000 fois par la seule grâce d’un tweet de @fandetv.

      [...]

      D’abord, au moins trois comptes Twitter sont apparus formellement liés entre eux : outre @fandetv, il s’agit de @RNational_nonof (pour « Rassemblement national non officiel ») et Trump France Info (qui s’intitulait auparavant @fandetv_secours) .

      A cela s’ajoutent trois autres comptes très proches, qui relaient régulièrement des messages de @fandetv (et inversement), qui plus est suivant des codes similaires : @StopMariageHomo, @VotezPoisson et @PoutineFrance. Soit au total six comptes qui réunissent un peu plus de 100 000 abonnés et qui s’inscrivent clairement dans un même réseau. Sollicité sur ce point, @fandetv n’a ni confirmé ni infirmé être le propriétaire de ces profils.

      [...]

      N’importe qui peut, en quelques recherches sur Internet, retrouver la trace de l’auteur de ces comptes à partir des informations qu’il a lui-même disséminées. L’auteur du compte @fandetv écrivait sur Twitter en 2012 s’appeler Cédric dans un message de soutien à Lance Armstrong.

      [...]

      Au cours de notre enquête, nous avons aussi pu retrouver la trace de Cédric D. sur de nombreux sites Internet, sur des thématiques diverses et variées. Y compris des sites à caractère pornographiques comme hentaitheque.com, sexy-videos.fr ou vraisexeamateur.com – ces sites sont désormais inactifs et renvoient vers soldistic.com. Difficile, à l’arrivée, de cerner les motivations de ce touche-à-tout, entre militantisme et appât du gain.

      Déjà dans un article de France24 publié le 14/04/2017 à 21:51
      Une grande proximité Fillon-Le Pen sur la twittosphère politique
      https://www.france24.com/fr/20170414-france-presidentielle-2017-grande-proximite-fillon-le-pen-twittos

      Les comptes de François Fillon et de Marine Le Pen sont ainsi reliés par un certain nombre de comptes d’utilisateurs anonymes particulièrement actifs sur le réseau social de micro-blogging. « @Napoléon » et « @fandetv », notamment, font office de passerelles entre les deux candidats.

      [...]

      Le compte de « @Napoléon » est connu pour faire circuler de fausses informations et a déjà été épinglé par plusieurs médias comme Le Monde ou Libération. Quant à « @fandetv », il s’agit d’un compte proche de La Manif pour tous qui reprend notamment dans son avatar les logos de François Fillon, de Marine Le Pen et de l’ancien candidat à la primaire de la droite Jean-Frédéric Poisson.

    • Le whois d’audiencetv.com a été changé le 24 avril, suite à la publication de l’article du Monde, mais il n’est pas difficile d’en trouver des traces :

      https://web.archive.org/web/20190426134531/http://audiencestv.com.websiteoutlook.com

      Idem pour son entreprise et sa liquidation judiciaire :

      https://web.archive.org/web/20190426134922/http://entreprises.lefigaro.fr/monsieur-cedric-divangamene-makau-75/entreprise-493764872

      La personne derrière fandetv s’appelle donc Cedric DIVANGAMENE MAKAU

  • Team America élimine une centaine d’extrémistes religieux au centre de Paris
    https://www.berliner-kurier.de/news/panorama/macron-verspricht-wiederaufbau-brand-in-zerstoerter-notre-dame-unter

    A Berlin de fiables sources anonymes nous informent sur une nouvelle frappe des marionettes d’élite Team America .

    Les faits : D’après nos sources la marionette incarnant le président de France aurait donné son autorisation préalable à l’intervention de la troupe de choc lors ce que l’ambassadeur étatsunien l’aurait autorisé à choisir entre l’emploi d’une bombe à neutrons laissant intacte la structure du bâtiment et les armes incendiaires dont dispose l’unité spéciale.

    https://www.youtube.com/watch?v=Lrf29R4H9pQ

    D’intenses négotiations par la marionette chef d’état auraient permis de limiter les dégats par rapport au dernier passage à la capitale française de la Team America .

    16.04.19, 06:05 Uhr - Macron verspricht Wiederaufbau
    Brand in zerstörter Notre-Dame unter Kontrolle

    Paris - Dramatische Bilder aus dem Herzen von Paris!

    Nachdem die weltberühmte Kathedrale Notre-Dame am Montagabend in Flammen aufgegangen war, hat die Feuerwehr den Brand in der Nacht auf Dienstag unter Kontrolle gebracht. Kleine Brandnester sind aber auch am Morgen noch zu erkennen. Zuvor war der 96 Meter hohe Mittelturm eingestürzt, wie Fotos zeigten.

    Schon am späten Abend hatte die Pariser Feuerwehr mitgeteilt: Die Grundstruktur des Gebäudes konnte gerettet werden.

    L’analyse politique : Nos amis politologues pensent que la décision du président reflète l’influence politique croissante de l’industrie du bâtiment par rapport à celle du tourisme. Les jours et semaines à venir nous feront sans doute voir les conséquences de la riposte des cercles touristiques.

    #France #Paris #USA #terrorisme #tourisme #immobilier #wtf

  • L’auto comme arme meurtrière. Quand la masculinité toxique rencontre une pédale d’accélération, la rue se transforme en champ de bataille


    L’Allemagne vient de condamner pour meurtre deux abrutis qui se livraient à un rodéo nocturne dans le centre de Berlin et ont ainsi tué un autre automobiliste. C’est une première.
    C’est une gifle à la culture de la branche automobile qui pue la testostérone. C’est aussi la loi du plus fort et une perversion de l’idée de liberté promue par le capitalisme qui est mise à mal.
    Si ceux qui pratiquent la violence d’État pouvaient en prendre de la graine…
    https://www.heise.de/tp/features/Mordwaffe-Auto-4355526.html

    Selten sorgt eine Gerichtsentscheidung für so viele Diskussionen wie das Urteil des Berliner Landgerichts, das zwei Autoraser, deren Fahrweise einen Unbeteiligten zu Tode brachte, auch in der Berufungsverhandlung wegen Mordes verurteilten. De beiden Angeklagten hatten sich an einer Ampel in der Berliner Innenstadt zum Autorennen verabredet. Das Gericht fand in der Urteilsbegründung klare Worte:
    Die Angeklagten hätten den Tod anderer Verkehrsteilnehmer nicht nur billigend in Kauf genommen, sondern darüber hinaus auch die Mordmerkmale der gemeingefährlichen Begehungsweise, der Heimtücke und der niedrigen Beweggründe erfüllt. Die Angeklagten hätten mit ihren schweren und PS-starken Autos, die beim Zusammenprall wie Geschosse gewirkt hätten, eine hohe Anzahl von anderen Verkehrsteilnehmern und Passanten auf dem auch nachts stark frequentierten Kurfürstendamm in Gefahr gebracht. Sie hätten es dem Zufall überlassen, ob und wie viele Menschen durch ihr Verhalten zu Schaden kommen. Der Getötete sei völlig arg- und wehrlos gewesen, weil er zu Recht darauf vertraut habe, dass ihm keine Gefahr drohe, wenn er bei grünem Licht die Kreuzung passiere. Das Motiv der Angeklagten, das Autorennen um jeden Preis zu gewinnen, sei sittlich auf tiefster Stufe stehend gewesen.
    Aus der Pressemitteilung des Berliner Landgerichts

    Das Urteil wird auch deswegen so heftig diskutiert, weil hier erstmals ein Gericht ein Verhalten als Mord bezeichnet und sanktioniert, das vielzulange bagatellisiert wurde. Schon der Begriff des Unfalls verharmlost ein Geschehen, dass häufig durch falsches menschliches Handeln verursacht wurde. So gibt es einige Politiker, die Autounfälle teilweise alkoholisiert verursacht haben und keinen Karriereknick befürchten mussten. Selbst wenn sie Verletzungen und Todesfälle verursachten, waren solche Taten gesellschaftlich nicht wirklich geächtet.
    Hier zeigen sich die menschenverachtenden Auswirkungen der Automobilpropaganda von der freien Fahrt für freie Bürger. Wer hier reglementieren wollte, für Geschwindigkeitsbegrenzungen oder auch autofreie Zonen eintrat, galt schon als gefährlicher Radikaler. Noch Ende der 1980er Jahre reichte es, dass die Grünen über einen Spritpreis diskutierten, wie er heutzutage längst erreicht ist, um sie als gefährliche Radikale hinzustellen, die die Freiheit für Automobilisten einschränken wollten. Die Straße war nach diesen Vorstellungen der Tummelplatz der schnellen Autos und wer sich vor denen nicht schnell genug in Sicherheit bringen konnte, hatte selber schuld.
    […]
    Der Ausstieg aus der Automobilgesellschaft gehört zu den drängenden Forderungen der Gegenwart, Ein starker Gegner dabei ist Bundesverkehrsminister Scheuer. Er agiert als Minister der Autolobby und damit als entschiedener Verteidiger der freien Fahrt für freie Bürger am Gaspedal. Deswegen lehnt Scheuer verpflichtende Eignungsprüfungen für ältere Autofahrer ebenso ab wie ein Tempolimit auf Autobahnen, wie es von einer Kommission gefordert wurde, die Pläne zur Erreichung der Klimaziele ausarbeiten sollte.
    Gleichzeitig will er freie Fahrt für Uber und andere Unternehmen des Plattformkapitalismus, was Proteste bei der Taxiindustrie und auch bei gewerkschaftlich organisierten Taxifahrern hervorrief. So ist Scheuer ein Verfechter der Parole „Freie Fahrt für freie Bürger“ und der Interessen der Konzerne.
    Das ist eine sehr geläufige Konstellation. So wie die Raser aller Länder die Straßen zum Schlachtfeld machen, wo alle unter die Räder kommen, die nicht schnell genug sind, so gilt auch im kapitalistischen Rattenrennen das Recht des Stärkeren und die Schwachen bleiben auf der Strecke. So wurde das Recht auf Mobilität im Kapitalismus zur freien Fahrt für freie Bürger pervertiert.

    #automobile #vitesse #violence #machisme

    • Où je découvre que sur une Porsche (en tout cas le modèle ici représenté, mais quelque chose me dit que c’est sans doute commun à tous les modèles) l’indication principale, celle au centre, c’est le compte-tours et que la vitesse, elle, est une information secondaire, sur le côté et en plus petit. Voilà qui est éloquent. Cela équivaut à dire en somme que pour la personne qui conduit une telle voiture, la santé du moteur est prioritaire sur la sécurité.

    • @philippe_de_jonckheere
      ... d’autant plus que le compte tours est parfaitement obsolète dans ces voitures dont chaque détail est contrôlé par une pléthore de mini-ordinateurs, ces fameux embedded systems .

      Pour les utilisateurs de véhicules anciens le compte tours sert á éviter que le moteur cale suite á une tentative de démarrage avec un nombre de tours trop petit et surtout á protéger le l’engin contre la déstruction par un conducteur le faisant tourner trop vite. Pour les pilotes de course dans les véhicules équipés de moteurs á explosion le compte tours facilite le choix de la vitesse qui fait tourner la machine avec la puissance maximale.

      Les trois problémes classiques de la conduite étant éliminés depuis longtemps par les boîtes de vitesse automatiques le compte tours n’a plus de raison d’être technique. Il fait partie des signaux symboliques dont sont composés les tableaux de bord virtuels sur les écrans tactiles à la mode.

      Les Ferraris de la derniére génération sont complètement modifiable par la programmation des systèmes de contrôle numérique. Le client qui remplace sa voiture par le modéle le plus récent profite uniquement d’un nouveaux réglage par ordinateur parce qu’il est quasiment impossible de pousser plus loin les paramétres définis par les qualités physiques et chimiques des composantes en dur.

      Conduire une voiture moderne est un acte aussi abstrait et symbolique que le paiement par carte bancaire á la différence près qu’il est réservé aux ninjas spécialisés de transformer une carte de paiement en arme mortelle.

      L’utilisation des systèmes automobiles de luxe étant réservé normalement à une clientéle restreinte protégée contre toute poursuite judiciaire par son énorme richesse nous sommes confrontés depuis quelques années à un nouveau type d’utilisateur plus répandu que les princes saoudiens et enfants d’oligarches russes.

      Les banques européennes et étatuniennes n’arrosent pas seulement les nantis traditionnels. L’abondance d’argent liquide fait également profiter les secteurs économiques nouveles et illicites pour ne pas dire criminelles. Un modéle d’affaire trés populaire auprés des blanchisseurs d’argent est la location de voitures de luxe. Ces entreprises ont souvent leur siége social au Luxembourg alors que les clients se recrutent parmi la pègre locale. Ce sont de jeunes malfrats qui louent à plusieurs une Mercedes AMG ou une A8 pour une semaine pour impressionner les copains. Certains s’endettent pour devenir propriétaire, mais ils sont plus rares et ne font généralement pas partie des cercles fermés qui gérent le trafic de stupéfiants.

      L’accident dramtique de Berlin et la condamnation á la perpuité de deux marginaux font les gros titres, mais le fond du problème se trouves dans les coffres et esprits des dirigeants de l’industrie automobile qui sont en train de ruiner la vie de milliard d’habitants de la terre par les mesures violentes dont ils se servent pour imposer au monde entier leurs produits inutiles.

      Volkswagen et Apple mènent le même combat !

  • Et maintenant ? Gilets jaunes, politique et retour à l’ordre – carbure
    https://carbureblog.com/2019/03/25/et-maintenant

    (...) Depuis les annonces de décembre et le début du grand débat national de Macron, la ligne du gouvernement consiste à poser que le mouvement des #Gilets_jaunes n’a plus lieu d’être, et que ceux qui descendent encore dans la rue et occupent les ronds-points sont de simples agitateurs, voire des factieux qui veulent renverser la République. C’est une répression policière et judiciaire d’une ampleur et d’une violence sans précédent qui s’est abattue sur des populations qui ne sont pas criminalisées a priori par leur propre statut social, comme les banlieues. La répression s’est exercée sur des Français moyens, et c’est déjà une rupture notable.

    Face à cela, les Gilets jaunes ont réussi à faire vivre le mouvement, qui s’est maintenu dans sa forme interclassiste « par en bas », c’est-à-dire associant la petite classe moyenne et une forte composante prolétarienne sans être spécifiquement ouvrière, de travailleurs pauvres et précaires, de retraités, d’employés du secteur public parmi les plus mal traités, etc. Cette composition, qui n’est pas homogène mais comprend de fortes disparités locales, paraît maintenant stabilisée, mais quoi qu’il en soit, elle ne nous donnera pas la clé de la situation. Le dépassement des oppositions de classe n’est pas contenu dans ces oppositions, la contradiction n’est pas la garantie de son propre dépassement. Qualifier ce mouvement de prolétarien ou non ne nous avancera guère dans sa compréhension, pas plus que les considérations idéologico-morales sur le fait de savoir s’il est notre « ami » ou notre « ennemi ».

    Ce qui est notable, c’est que l’ensemble interclassiste qui s’est constitué depuis décembre semble désormais stabilisé, et qu’il ne paraît pas devoir s’étendre au-delà de lui-même. En particulier, les deux types d’alliances qui paraissaient au cours du mouvement les plus probables, l’alliance avec les « quartiers populaires » et celle avec les syndicats ont échoué à se faire ou ont avorté. Non pas que des racisés ou des travailleurs syndiqués n’aient pas rejoint le mouvement, mais tout se passe comme si ce mouvement produisait une extinction de la particularité sociale de ceux qui le rejoignent.

    Cet état de fait est produit par la nature interclassiste du mouvement : chaque secteur de la société est invité à se fondre dans cet ensemble populaire, à se défaire de ses appartenances politiques et sociales pour s’agréger à l’ensemble « peuple ». Pour être tous ensemble, il faut être tous pareils, et il est difficile d’appeler les syndicats à organiser une grève générale tout en leur demandant de cesser d’exister comme syndicats, et de demander aux racisés de rejoindre le mouvement pour aussitôt affirmer que le racisme se résout de lui-même dans la demande de justice sociale.

    Cette capacité intégrative a été et demeure la plus grande force du mouvement, c’est sa volonté de « faire peuple » qui constitue sa dynamique, mais on voit ici que c’est également sa limite et ce qui l’empêche de s’étendre. C’est que « le peuple » n’est pas la réalité immanente qu’il pense être, qu’il est construit de manière différente dans chaque mouvement interclassiste. Les Gilets jaunes peinent à accepter le fait qu’ils sont désormais essentiellement un mouvement des plus pauvres, de la force de travail non-intégrée, et si on persiste à parler d’une supposée composante « petits patrons », c’est comme un gage de respectabilité et d’universalité. En réalité, cette composante a empoché les primes de Macron (dans les petites entreprises familiales, une telle prime défiscalisée est une aubaine pour tout le foyer), et les commerçants ont déserté le mouvement dès avant les fêtes. La capacité intégrative des Gilets jaunes s’exerce désormais essentiellement vers le bas, c’est de ce peuple-là dont il s’agit.

    Contrairement à ce qui se passe en Algérie, où toutes les composantes de la société descendent ensemble dans la rue pour réclamer la démocratie, en ordre de bataille et selon la hiérarchisation sociale qui est la leur, c’est-à-dire sous les classes moyennes supérieures et la bourgeoisie, les Gilets jaunes forment un ensemble « populaire », au sens où l’on parle couramment de « classes populaires », et ceci est la nature de leur interclassisme. Le jeune avocat Gilet jaune François Boulo le dit : à Rouen, il a échoué à convaincre le moindre de ses collègues à le suivre sur les ronds-points. Il n’y a pas d’avocats, pas de médecins, pas de professeurs d’université parmi les Gilets jaunes. Que par ailleurs, dans les sondages, « 70% des Français » soutiennent ou pas les Gilets jaunes ne change pas grand-chose à cet état de fait. Reste à savoir quelle est la situation politique dans laquelle cet l’ensemble populaire ainsi constitué se trouve plongé.

    Le problème principal des Gilets jaunes est désormais le refus de dialogue de l’Etat. Macron a déjà reculé une fois, certes en trompe-l’œil eu égard aux mesures prises, mais il a dû subir l’humiliation d’un mea culpa et faire au moins mine de prendre en compte le mouvement. Personne n’a été dupe par ailleurs du fait que cette prise en compte soit en réalité une reprise en main, et la mise en scène du grand débat, auquel les Gilets jaunes qui en étaient la cause n’ont jamais été associés a été assez tournée en dérision. Toujours est-il qu’« ils » ont bougé, pour la première fois depuis des années, et c’est assez notable.

    Mais il semble que maintenant on en soit revenu à la gestion de crise qui a fait ses preuves depuis au moins 2010 : faire bloc et ne pas broncher. Il n’est pas certain que cette stratégie soit la plus habile, mais en réalité, on voit mal sur quoi l’exécutif pourrait raisonnablement céder sans perdre la face et surtout sans ouvrir la voie a plus de revendications encore. Céder sur l’ISF ou autre chose serait sans doute possible, moyennant quelques-uns de ces aménagements dont les technocrates ont le secret, mais alors cette victoire ne serait qu’un encouragement à continuer la lutte pour obtenir plus encore, le tabou absolu étant une augmentation significative du SMIC et des minima sociaux. La limité est clairement posée : le coût du travail n’augmentera pas en France. Nous ne sommes pas en 1968, il n’y aura pas d’accords de Grenelle, quelle que soit la puissance du mouvement, et confusément tout le monde le sait. On sait bien qu’« ils » ne lâcheront rien sur l’essentiel ni sur l’accessoire.

    Si le mouvement des Gilets jaunes a échoué pour l’heure à s’étendre au-delà de lui-même en intégrant d’autres secteurs susceptibles d’entrer en lutte, c’est au niveau politique qu’est susceptible de se construire le consensus le plus large en son sein. Ce niveau de l’idéologie est celui où la hiérarchisation interne du mouvement peut le mieux se produire, sous la domination de la petite classe moyenne cultivée, qui vote ou qui milite et qui est en capacité de s’emparer d’éléments de discours critiques susceptibles de s’opposer de manière crédible au discours de la bourgeoisie. Il faut tout de même préciser que si ce niveau idéologique est bien réel et agit sur la forme des luttes, l’activité de lutte elle-même ne se réduit pas à la production idéologique et la déborde souvent, en même temps qu’elle la constitue.

     On a chassé à plusieurs reprises l’extrême-droite des manifestations, critiqué E. Chouard et l’UPR, mais les points de convergence gauche-droite vont bien au-delà de ces clivages, signe que le vieux clivage, en l’absence d’un mouvement ouvrier constitué, n’a plus guère de sens. La distinction entre gauche et droite aujourd’hui n’est plus qu’une affaire de distinction culturelle et sociale, qui n’a même plus pour se cliver la question du racisme, qui est devenu transversal au deux camps. On pourrait faire une cartographie croisée de l’islamophobie et de l’antisémitisme de gauche et de droite ces quinze dernières années, pour ne prendre que les deux axes essentiels du racisme en politique, observer les points de chevauchement et d’éloignement, etc., et constater que l’ensemble du champ politique est couvert. On est loin des années Mitterrand et des petites mains jaunes. De la même manière, en dehors du camp libéral, dès lors qu’il s’agit de critique sociale et de dénoncer les inégalités, tout le monde parle de plus en plus le même langage. Ce langage commun, dont des éléments peuvent se retrouver du militant d’Attac au syndicaliste en passant par l’électeur du RN ou de la FI, le complotiste qui s’informe sur Internet ou le Black bloc anarchiste parisien, constituent le socle théorique populiste qui a fait que depuis quatre mois les gens ont pu réussir à se parler dans les manifestations et sur les ronds-points sans se fâcher. Les Gilets jaunes sont moins apolitiques que transpolitiques.

    Ce discours commun repose sur toute une série d’oppositions idéologiques : opposition entre le peuple et les élites d’abord, discours qui se retrouve autant chez les Pinçon-Charlot qu’à l’extrême-droite, et qui produit, en focalisant la critique sur les plus riches, un lissage artificiel des oppositions de classe réelles, telles qu’elles existent dans la société, et qui sont loin de se ramener au schéma simpliste lui aussi, mais qui tombe en désuétude, des ouvriers contre les patrons. Car si ce mouvement est bien dirigé contre la bourgeoisie, il ne peut faire l’impasse sur le fait que celle-ci est toujours portée par les classes moyennes supérieures, qui ne soutiennent pas spécialement Macron mais qui que ce soit leur garantissant de pouvoir s’enrichir sans être matraquées fiscalement, le droit à la propriété et à la spéculation immobilière, et le droit à l’héritage qui consolide le tout et qui fait que les chiens ne font pas des chats ni les ouvriers des chirurgiens cardiaques. C’est cette classe-là qui soutient activement le régime libéral en place et qui tire de son sein même les éditocrates qui hantent les plateaux de BFM et de LCI, qui ne sont pas simplement des propagandistes à la solde du pouvoir mais bien les porte-voix d’une classe qui n’est pas celle des Bouygues et des Bolloré, mais de leurs employés.

    Cette focalisation sur les plus riches produit au sein du mouvement une égalisation comparative des situations qui confirme le droit à s’enrichir honnêtement, c’est-à-dire justifie l’aspiration des enfants de la classe moyenne à sauter dans l’ascenseur social qui leur fera rejoindre les couches supérieures de la société, où ils s’empresseront à leur tour de verrouiller leurs privilèges de classe, là où pour certains la revendication de « vivre de son travail » signifie simplement la possibilité de survivre. Le mythe de la méritocratie libérale persiste contre toute évidence, dans un monde où pour certains « travailler dur » signifie simplement ne pas se retrouver à la rue, et pour d’autres, accumuler des statuts, des rentes et des propriétés.

    Une autre opposition fondatrice du discours commun populiste est l’opposition entre la finance, la banque, la spéculation et l’économie dite réelle. Cette distinction tend à valider idéologiquement l’activité immédiate des sujets du capital, le travail et la consommation, comme production et consommation réelles de biens et de services, comme activité sociale neutre, mue uniquement par les besoins et leur satisfaction, ou dans le langage libéral par l’offre et la demande, et à y opposer l’activité parasitaire de capitaux qui ne seraient pas liés à cette activité et tendraient à l’orienter en leur sens propre. Les chaînons qui sautent dans cette description sont (entre autres) l’investissement (le capital investi n’étant jamais constitué uniquement de plus-value, mais provenant de prêts qui sont un pari sur de futurs bénéfices) et l’exploitation (ces futurs bénéfices n’étant jamais produits que par de la plus-value, c’est-à-dire du travail non payé). Le phénomène de la spéculation n’y change pas grand-chose : sans prêts bancaires, c’est-à-dire sans un capital ne provenant pas de son activité propre, aucune entreprise (ni d’ailleurs aucun Etat) ne pourrait fonctionner, uniquement sur ses bénéfices propres patiemment réinvestis. La pression des actionnaires cherchant un retour sur leur investissement n’est pas fondamentalement différente de celle du petit patron qui veut tirer un bénéfice de son activité : sans surtravail, pas de plus-value. L’existence des marchés de capitaux n’exprime que la tendance aveugle du capital à s’accumuler, ils ne sont pas un à-côté parasitaire du capitalisme. (...)

    • Euh ben non, @val_k comme c’est ni paywall ni Ration ou un autre média main stream qui encaisse à chacun de nos clics, ni un média crapule à la Valeurs actuelle ou Dieudonné, etc, je n’ai mis qu’un extrait du texte (trop long sans doute, ta remarque me conduit à ajouter (...) en début et fin d’extrait afin que ce soit plus clair). Avec y compris un échantillon de ce dogmatisme obligé (?) du courant « communisateur » ( "La pression des actionnaires cherchant un retour sur leur investissement n’est pas fondamentalement différente de celle du petit patron qui veut tirer un bénéfice de son activité" disent-ils, gâchant ainsi la nécessaire mise à distance des dénonciations de « la finance » ) qui comme toute une tradition ultra gauche fait de l’#invariance du #capitalisme une boussole.

      [EDIT : il est très nettement préférable pour suivre l’argumentation proposé par Carbure de lire le texte plutôt que l’extrait que j’ai proposé, mais] Pour ma part, je trouve plus proche d’une analyse concrète le dernier texte de Temps critiques (dont j’ai sans doute aussi donné un trop long extrait)
      https://seenthis.net/messages/769764

      #analyse #critique #communisation

    • oups... merci pour ces précisions, la navigation sur le téléphone m’a encore joué un tour et j’ai commenté avant d’aller au bout de ta publication ;) Je m’apprêtais à le publier avec le passage sur l’interclassicisme « stabilisé » et la petite flèche automatique-bien-pratique m’a indiqué ta publication ! Et merci pour les ajouts, aussi, je file voir l’autre publication ;)

  • La mairie du 20e arrondissement interdit la diffusion d’un documentaire sur les violences policières | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1553079739-mairie-paris-20e-censure-documentaire-violences-policieres

    Dans le cadre d’une semaine de lutte contre les discriminations, le collectif La Perm’ Belleville organisait la projection du documentaire Police, illégitime violence. La maire d’arrondissement, #Frédérique_Calandra, s’y est fermement opposée.

    Paris, 20e arrondissement - C’est dans l’école maternelle Pali-Kao que devait être projeté le documentaire Police, illégitime violence du réalisateur Marc Ball. Une projection organisée par le collectif La Perm’ Belleville, suivie d’un débat. Le lieu était emblématique, explique Baptiste Dupin, bénévole au sein du collectif :

    « C’est là que des jeunes du quartier ont grandi et où beaucoup d’entre eux se font contrôler au quotidien. Et la directrice de l’école était tout à fait favorable. »
    Mais vingt heures avant l’événement il est, avec d’autres membres de l’association, convoqué par Frédérique Calandra, la maire PS du 20e arrondissement. Pendant vingt-cinq minutes, l’édile leur fait part de son refus de voir projeté le documentaire dans un local propriété de la municipalité. Un « brûlot à charge contre la #police », selon l’élue qui n’a pas donné suite à nos demandes d’interview (1). « Elle a parlé de Lamine Dieng (un jeune mort à Belleville en 2007 dans un fourgon de police lors d’une interpellation, ndlr) en disant : “Il n’est pas mort sans raison, il n’était pas tout blanc” » , assure Baptiste :

    « Il y a eu des moments de grand n’importe quoi. Elle nous a dit qu’il y avait déjà des gens qui ont essayé de monter les jeunes contre la police, comme Dieudonné. »
    Des propos confirmés par un autre membre du collectif présent lors de la réunion, Omer Mas Capitolin. « Elle nous a carrément soupçonnés d’être des antisémites. Ça a été très violent pour nous », appuie le fondateur de l’association Maison communautaire pour un développement solidaire. D’après ce dernier, la maire aurait également rappelé que « c’était elle qui subventionnait l’association Pazapas », à hauteur de 2 ou 3.000 euros, selon Omer :

    « On a été obligé de lui rappeler que c’était l’argent du contribuable et qu’il n’appartenait pas aux élus, qu’ils devaient le gérer au mieux. Faire du #chantage_à_la_subvention, ce n’est pas supportable non plus. »
    Mme Calandra n’en est pas à son coup d’essai. Comme StreetPress le rapportait, en septembre dernier, la mairie avait décidé de retirer la subvention initialement accordée au Féministival en raison de la venue de la journaliste et essayiste Rokhaya Diallo. Les deux femmes ont un contentieux qui dure depuis quatre ans.

    En apprenant la censure de son documentaire, le réalisateur Marc Ball est tombé de sa chaise :

    « Je n’ai pas le souvenir d’avoir entendu passer une histoire de ce type, la #censure d’un #documentaire passé sur le service public. »
    En effet, le film a été diffusé en novembre 2018 sur France 3 Île-de-France. (link is external) « Lorsque les membres de l’association ont dit que c’était passé sur la chaîne, elle a répondu : “Mais maintenant, ils laissent passer n’importe quoi sur le service public” », détaille-t-il :

    « C’est impressionnant parce que ce n’est pas un brûlot. Les critiques de presse ont noté que, sur ce sujet très clivant, il y avait une forme de rigueur et une volonté de ne pas être manichéen, de voir la complexité ».

    #Ville_de_Paris #socialisme

  • #Nantes : INCERTAIN FUTUR (confusionnisme quand tu nous tiens...)
    https://nantes.indymedia.org/articles/44919

    Force est de le reconnaitre, les algorithmes sont devenus très intelligents. En témoigne les propositions de Youtube à la suite du nouveau projet de film de Thierry Kruger Pablo Girault : on y retrouve #Asselineau #Soral Dieudonné : BINGO ! Toute la came de ces réalisateur, qui, au prétexte de vouloir n’évincer aucune idée, font exactement ce qu’on reproche à leur premier invité : #CHOUARD : donner une tribune aux haines malignes qui gangrènent les cerveaux disponible grâce à la magie promotionnelle... des algorithmes* marchands ! Pourtant c’est pas faute d’avoir débunké ses films précédents déjà par le (...)

    #Nantes #planete #terre

  • Terroristin Rasmea Odeh : Sprengsatz des Antisemitismus in Berlin - Reportageseite - Tagesspiegel
    https://www.tagesspiegel.de/themen/reportage/terroristin-rasmea-odeh-sprengsatz-des-antisemitismus-in-berlin/24105198.html

    Voilà, on savait déjà que le combat contre l’impérialisme étatsunien et son porte-avion en Palestine sont la continuation du génocide nazi à Auschwitz. Cette vue des choses constitue la raison d’être de l’état allemand qui a pourtant négligé l’introduction de lois de censure assez efficaces pour faire taire toute opinion divergeante.

    Résultat : Une femme haïe par tous (à croire la totalité de la presse berlinoise d’aujourd’hui) nous expliquera des choses sur le combat des femmes palestiniennes. C’est une occasion de rencontrer et d’écouter une combattante du front populaire de libération de la Palestine afin de se faire une impression différente de la pensée unique dispersée par les médias bourgeois.

    Ce soir, 18:00 heures, Waterloo-Ufer 5 -7, 10961 Berlin–Kreuzberg

    Ihr Attentat riss vor 50 Jahren zwei Menschen in den Tod. Rasmea Odeh kämpft immer noch gegen Israel, jetzt spricht die Terroristin in Berlin. Die Politik ist entsetzt – aber hilflos.

    Ah bon. Voici la position de ses amis aux USA.

    Justice For Rasmea !
    http://justice4rasmea.org/about

    Rasmea Odeh is a leading member of Chicago’s Palestinian, Arab, and Muslim communities, and her decade of service in Chicago has changed the lives of thousands of people, particularly disenfranchised Arab women and their families. She has been with the Arab American Action Network (AAAN) since 2004, and is responsible for the management of day-to-day operations and the coordination of its Arab Women’s Committee, which has a membership of nearly 600 and leads the organization’s work in the areas of defending civil liberties and immigrants’ rights. She is a mentor to hundreds of immigrant women, as well as many members of the AAAN’s staff and board, and is a well-known and respected organizer throughout Chicagoland, the U.S. and the world.

    In 2013, Rasmea received the Outstanding Community Leader Award from the Chicago Cultural Alliance, which described her as a woman who has “dedicated over 40 years of her life to the empowerment of Arab women, first in her homes of Palestine, Jordan and Lebanon, where she was an activist and practicing attorney, and then the past 10 years in Chicago.”

    Rasmea is a community icon who overcame vicious torture by Israeli authorities while imprisoned in Palestine in the 1970s, and an example for the millions of Palestinians who have not given up organizing for their rights of liberation, equality, and return.

    Voici quelques sources supplémentaires.

    Alle hassen Rasmea Odeh:

    Bild-Zeitunhg
    http://lili.de/u/ix98n

    B.Z. Berlin
    http://lili.de/u/kj1m4

    Tagesspiegel
    http://lili.de/u/7ld1j

    Der Wikipedia Artikel zu Rasmea Odeh sagt viel über ihren Prozeß in den
    USA aber nicht über ihre politische Arbeit. Man muß also hingehen, um
    darüber etwas zu erfahren.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Rasmea_Odeh

    Relevante Infos gibt es auf den Seiten der elektronischen Intifada
    https://electronicintifada.net/tags/rasmea-yousef-odeh

    Diese Soliseite stammt aus der Zeit Ihres Kampfe sgegen die Ausweisung
    aus den USA
    http://justice4rasmea.org

    https://en.wikipedia.org/wiki/Popular_Front_for_the_Liberation_of_Palestine
    https://en.wikipedia.org/wiki/George_Habash
    https://en.wikipedia.org/wiki/Leila_Khaled

    Infos über die Geschichte des Veranstaltungsorts, die ehemalige
    Passierscheinstelle für Westberliner, die Tagesvisa für Ostberlin
    benötigten.

    Berliner Zeitung
    http://lili.de/u/ra1ip

    TAZ
    http://www.taz.de/!5110318

    Adresse auf berlin.de
    http://lili.de/u/gado7

    Dersim Kulturgemeinde Berlin
    Waterloo-Ufer 5 -7
    10961 Berlin–Kreuzberg
    Telefon 030-61283113

    Homepage des Vereins
    https://dersim-cemaati-berlin.de.tl

    #Allemagne #Berlin #Palestine #Terrorisme #FPLP

    • Deux métiers. A l’image de la plupart des artistes plasticiens, les auteurs doivent souvent exercer une seconde profession pour compléter les recettes issues de leurs écrits. Afin de mener une existence plus décente, ils se résignent à assumer un autre travail, comme enseignant, journaliste, lecteur, illustrateur, voire violoniste, avocat ou agriculteur…

      Cela était déjà vrai du temps d’Edgar Allan Poe, qui enseigna aussi l’anglais, de James Joyce, qui occupa le poste d’employé de banque, de Julien Gracq, qui fut professeur agrégé d’histoire, ou de Franz Kafka, qui travailla dans le secteur des assurances… Mais le nombre, déjà réduit, de romanciers qui vivent uniquement de leur plume s’amenuise au fil des années.

      Selon la Ligue des auteurs professionnels, entre 41 % et 53 % d’entre eux perçoivent moins que le smic

      Même les auteurs à succès attendus à Livre Paris, qui ouvre ses portes vendredi 15 mars, conservent parfois un autre métier. Michel Bussi – le deuxième plus gros vendeur de livres en France, après Guillaume Musso – n’a mis fin à sa carrière de géographe et de directeur au CNRS qu’il y a deux ans.

      Selon la Ligue des auteurs professionnels, entre 41 % et 53 % d’entre eux perçoivent moins que le smic et seuls 1 600 gagnent plus de 4 500 euros par mois grâce à leur seule plume. Acteurs centraux de l’univers littéraire, ils restent les maillons les plus faibles de la filière sur le plan économique.

      S’il se destinait à l’écriture dès l’enfance, Mathieu Simonet s’est organisé pour être à l’abri du besoin. Il a choisi le métier d’avocat spécialisé en droits d’auteur et droit des affaires. « J’avais besoin de quinze heures par semaine pour écrire, ce que je négociais en entrant dans les cabinets où je travaillais », raconte-t-il. « En 2003, je gagnais suffisamment ma vie, et je me suis mis à mon compte, pour me libérer du temps, quitte à ne pas augmenter mes revenus. »
      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les auteurs se mobilisent contre la précarité de leur situation économique

      Après cinq romans non publiés, il a signé – sans le lire ! – son premier contrat au Seuil pour Les Carnets blancs (2010). « A l’époque, être publié, c’était une fierté, pas une histoire financière », souligne-t-il. Aujourd’hui, il perçoit 3 000 euros d’à-valoir pour chacun de ses romans, ce qui représente trois ans de travail (son sixième, Anne-Sarah K., a été publié en février, toujours au Seuil). « Cela génère à peine 100 euros par mois », calcule ce quadragénaire, qui grignote sur « son temps d’avocat », grâce à des invitations par des institutions et des résidences d’écrivain.

      Il perçoit aussi d’autres revenus de l’agence Gibraltar, qu’il a cofondée, et propose des sessions d’écriture dans les entreprises. « Cette organisation me permet de faire ce que je veux. Et de ne pas subir la pression de mon éditeur…Je reste un écrivain confidentiel qui vend ses romans entre 800 et 1 000 exemplaires », se félicite-t-il. Il estime malgré tout que « le système actuel n’aide pas suffisamment les écrivains, qui occupent pourtant une dimension politique et citoyenne dans la société ».
      « Personnages héroïques »

      Les enquêtes sur le sujet sont rarissimes. Le sociologue Bernard Lahire, professeur à l’Ecole normale supérieure de Lyon, a publié en 2006 La Condition littéraire. La double vie des écrivains, à La Découverte. Il a analysé 503 réponses d’auteurs exerçant une autre activité, essentiellement dans l’enseignement et le journalisme.

      « Dans cet univers littéraire très faiblement rémunérateur », il dresse le portrait de « personnages héroïques », qui, sans attendre de leur travail une importante rémunération, écrivent vaille que vaille. La difficulté de concilier deux métiers vient, selon lui, « d’un temps haché », de la nécessité d’écrire dans des interstices d’agenda. Il cite l’exemple d’André Buchet, un agriculteur bio qui profite de la mauvaise saison, l’hiver, pour se livrer à ses travaux d’écriture.
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      Les seconds métiers sont légion. Sous le pseudo de Miya, l’auteure de mangas (la trilogie Vis-à-vis, puis Alchimia chez Pika) scinde son temps entre les commandes de son éditeur et des travaux d’illustration. « Ces missions pour des agences de communication visuelle, des marques ou encore la création de motifs de tissu sont plus rapides à effectuer et plus rémunératrices », note-t-elle.

      A la naissance de sa fille, elle a préféré terminer un manga, quitte à refuser les autres commandes. Mais cette jeune femme lyonnaise a ensuite peiné pour relancer ses clients. « J’ai même posé mon CV dans un salon de thé », témoigne-t-elle. « Quand j’avais vingt-cinq ans, j’aurais accepté d’être éditée gratuitement », ­confie Miya, qui, dix ans plus tard, redoute que les éditeurs ne tirent encore vers le bas les à-valoir des plus jeunes auteurs.

      La question est récurrente. Avec sa casquette d’administratrice de la Société des gens de lettres (SGDL), la romancière Léonor de Récondo souhaiterait que les éditeurs homogénéisent les droits d’auteur pour proposer, comme en Allemagne, un minimum de 10 % sur le prix du livre. Une hausse qui, à ses yeux, permettrait d’endiguer quelque peu « la paupérisation des écrivains, qui s’explique aussi par une surproduction des titres [200 livres sortent chaque jour en France] ».

      Avant d’écrire, Léonor de Récondo a embrassé la carrière de violoniste. Elle travaille avec les plus prestigieux ensembles baroques et publie, en 2010, son premier roman, La Grâce du cyprès blanc (Le Temps qu’il fait). Ses cinq romans suivants, dont Amours, Point cardinal ou Manifesto sont édités par Sabine Wespieser. « Je ne suis plus intermittente du spectacle depuis 2015 », explique-t-elle. « Depuis cette date, je vis de mes droits d’auteur. Mes revenus issus de la musique viennent de surcroît. »

      Elle est bien placée pour savoir à quel point « les écrivains sont particulièrement peu aidés. Ils n’ont pas, comme les intermittents, accès au chômage après 507 heures de travail ». Ils « doivent même payer leur entrée à la BNF pour faire leurs recherches et n’ont pas la moindre réduction pour aller au théâtre ou dans les musées… », regrette-t-elle.
      Un système inadapté

      Dans Les artistes ont-ils vraiment besoin de manger ? de Coline Pierré et Martin Page (édition Monstrograph, 2018), nombre d’écrivains affirment tenter de réduire autant que possible leur travail alimentaire, quitte à revoir leur train de vie à la baisse et à habiter à la campagne, par exemple, à l’instar d’Eric Pessan (Dans la forêt de Hokkaido, Ecole des loisirs, 2017). Pour sa part, Julia Kerninon (Ma dévotion, Le Rouergue, 2018) améliore ses revenus grâce à des travaux proches de l’écriture, comme lectrice, traductrice ou en donnant des cours de littérature.

      Un autre romancier qui souhaite rester anonyme dit travailler six mois par an « dans un job qui ne lui prend pas la tête : des rapports financiers assez techniques ou de l’écriture sous pseudonyme dans la collection Harlequin ». Une activité qui doit être assez rémunératrice pour lui permettre d’écrire les six autres mois de l’année.
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      Fondateur et directeur de Teaminside, une société de 250 salariés destinée à faciliter la vie numérique des entreprises, Jean-Sébastien Hongre, qui a publié Un amour au long cours chez Anne Carrière, en 2017, écrit trois heures les samedis, dimanches matin et pendant ses vacances. « C’est un deal avec ma famille. Je suis 100 % avec eux le reste du temps. »

      Erik L’Homme, lui, affirme avoir eu « la chance de pouvoir vivre de [sa] plume dès [son] premier roman destiné à la jeunesse, en 2002 ». Depuis, il en a signé une trentaine chez Gallimard. « Longtemps, un roman par an m’assurait de quoi vivre », se remémore celui qui habite à côté de Dieulefit (Drôme), dans la ferme héritée de son grand-père. « Je n’ai pas de famille à charge, pas de loyer et j’ai besoin de très peu pour vivre. »

      Après l’âge d’or de la littérature jeunesse incarné par Harry Potter jusqu’en 2010, ses revenus ont chuté progressivement. Surtout quand il a choisi d’écrire des romans plus personnels, moins vendeurs. « Depuis trois ans, je dois écrire deux romans par an pour vivre et un quart de mes revenus provient des rencontres scolaires que j’anime », détaille M. L’Homme.

      D’après une étude professionnelle, 60 % des auteurs doivent réclamer leurs droits d’auteur à leurs maisons d’édition

      Il fustige l’incompréhension des pouvoirs publics vis-à-vis des auteurs, en citant l’obligation de cotiser à la retraite à hauteur de 8 % des revenus annuels bruts, qui a remplacé le forfait de 400 euros par an. « Mes impôts sont prélevés mi-janvier, alors que mes revenus peuvent varier du simple au double selon les années », déplore-t-il.

      Un système d’autant moins adapté que les auteurs touchent leurs droits une seule fois par an. Contrairement au cinéma, où l’on connaît chaque jour le nombre d’entrées, la vente des livres reste archaïque. En effet, les libraires ne fournissent aucune information sur les ventes d’ouvrages. Seules les plates-formes d’autoédition paient les auteurs une fois par mois et leur donnent quotidiennement leurs chiffres de vente.

      « L’éditeur n’achète ni le temps passé » à écrire un roman « ni un contenu exclusif à leurs justes prix », se lamente Samantha Bailly, vice-présidente de la Charte des auteurs et illustrateurs. Sans compter que 60 % des auteurs doivent, d’après la dernière étude professionnelle menée à ce sujet, réclamer leurs droits d’auteur à leurs maisons d’édition.

      Nicole Vulser

  • De nombreuses questions entourent la mort de salariés, soufflés dans l’explosion d’une usine à Dieppe
    https://www.bastamag.net/De-nombreuses-questions-entourent-la-mort-de-salaries-souffles-dans-l-expl

    Il y a un peu plus d’un an, le 17 février 2018, deux techniciens sont tués par l’explosion d’un extracteur au sein d’une usine de traitement d’huile du groupe agro-alimentaire Avril. Les deux personnes décédées étaient salariées d’un prestataire, spécialiste des opérations de maintenance. Mises en examen pour homicide involontaire, les deux entreprises bénéficient de la présomption d’innocence. Mais leur responsabilité est pointée par plusieurs organisations syndicales et témoignages de salariés. Partie (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Syndicalisme, #Transformer_le_travail, #Enquêtes, #Conditions_de_travail

  • Gemeinnützigkeit ǀ Diese Attacke ist nur der Anfang — der Freitag
    https://www.freitag.de/autoren/felix-werdermann/diese-attacke-ist-nur-der-anfang

    Pour les dictatures et régimes autoritaires la première étape du combat contre une organisation critique est l’interdiction de son financement par des sources étrangères et institutionnelles. Le ministre des finances allemand Wolfgang #Schäuble et son administration ont opté pour la suppression du statut d’intérêt commun pour freiner les activités Attac. Cette décision vient d’être confirmée par un jugement de la plus haute cour de finances (Bundesfinanzhof).

    La décision de la justice crée un danger imminent pour chaque organisation critique envers la politique du gouvernement. Les dirigeants CDU proches des producteurs d’automobiles s’en félicitent et préparent l’attaque contre leur ennemi juré, l’association Umwelthilfe qui se prononce régulièrement pour l’interdiction de la circulation automobile dans les centres villes. D’autres cibles seront sélectionnés et attaquées au fur et a mesure. A l’époque de la montée de l’extrémisme de droite ce sont d’abord les associations anti-racistes de gauche qui se font des soucis pour leur bases financière.

    Nous sommes en train d’entrer dans une nouvelle phase de la transfomation sociétale. Elle est marquée par des actes d’une violence inconnue en Allemagne jusque hier.

    Jetzt ist es passiert, und in der Großen Koalition gibt es Streit. Der SPD-Politiker Lothar Binding sieht Handlungsbedarf: „Die Entscheidung des Bundesfinanzhofes zu Attac zeigt, dass der Katalog der gemeinnützigen Zwecke in der Abgabenordnung zu eng ist.“ In der Union hingegen sorgt das Urteil für Freude. Olav Gutting vom Franktionsvorstand twittert: „Das sollte eine Ermunterung für Finanzämter sein, auch bei vielen anderen #NGOs genauer hinzuschauen.“ Der parlamentarische Geschäftsführer der CSU, Stefan Müller, hat gleich einen konkreten Vorschlag: „Als Nächstes muss man an die @Umwelthilfe ran.“

    Die Deutsche Umwelthilfe steht in der Union ohnehin auf der Abschussliste, seitdem sie das Versagen der Bundesregierung in der Dieselaffäre immer wieder kritisiert. Vor Kurzem hat sogar der CDU-Parteitag beschlossen, dass die Gemeinnützigkeit der Umwelthilfe überprüft und dem Verein sämtliche Mittel aus dem Bundeshaushalt entzogen werden sollen. Doch so leicht wie bei Attac dürfte das nicht werden. Schließlich ist Umweltschutz in der Abgabenordnung ausdrücklich als gemeinnütziger Zweck festgeschrieben, das Attac-Urteil also nicht direkt anwendbar. Zittern müssen eher die Vereine, deren Ziele in der Abgabenordnung nicht vorkommen und die sich mit der politischen Bildung eine Hilfskonstruktion geschaffen haben.

    #Allemagne #politique

  • En fait cela fait un moment (quelques jours) que je me pose cette question.

    Et si l’anti-antisionnisme n’était pas un antisémitisme ?

    Je m’explique. Par exemple, je considère que Dieudonné est un abruti fini (pour base de ce jugement qui est moins péremptoire qu’on ne croit, je prends son sketch où il fait remettre je ne sais quelle récompense à Robert Faurisson par une personne habillé en détenu de camps de concentration nazi). Est-ce que cela fait de moi une personne raciste ? Non, dans la mesure où, évidemment, (pitié !), je considère que la stupidité de Dieudonné a à avoir avec sa bêtise crasse et est sans relation aucune avec le fait qu’il est Noir. Et à vrai dire si je m’empêchais de penser ou d’écrire que Dieudonné est un peigne-cul au motif qu’il est Noir et que je ne voudrais pas paraître raciste, cela ferait de moi, au contraire, un raciste, un raciste honteux.

    Or, je constate, plus ou moins souterrainement, que les motivations étatiques à ne pas condamner la politique délétère d’Israël sont en fait l’effet d’une gêne et d’une mauvaise conscience internationales. On ne peut pas condamner la politique d’Israël (qui est pour ainsi dire génocidaire du peuple palestinien) au motif que toutes les puissances occidentales ont une dette morale inavouable vis-à-vis des Juifs à cause de la destruction des Juifs d’Europe par les Nazis (et ce n’est pas la même dette, le même remords ou la même culpabilité selon les pays, mais c’est toujours de la mauvaise conscience). En s’empêchant ce qui devrait être naturel, couler de source même, les preuves sont suffisamment nombreuses (à savoir condamner la politique d’Israël, singulièrement depuis 1995, depuis l’assassinat d’Yitzhak Rabin, dont il est tout à fait raisonnable de penser, c’est la thèse d’Amos Gitaï dans _Les Derniers Jours d’Yitzhak Rabin, que l’actuel Premier Ministre israëlien en porte la très lourde responsabilité), donc en ne se permettant pas cette pensée claire au motif d’une mauvaise conscience historique, cela revient à ne pas condamner cette politique parce qu’on ne peut pas décemment dire du mal de Juifs. C’est donc un raisonnement antisémite. Trempé dans la honte.

    Et il est particulièrement tordu.

    Attention, je ne fais pas d’Yitzhak Rabin un saint, tant s’en faut, ni des accords d’Oslo l’alpha et l’oméga de ce que devraient être les relations entre Palestiniens et Israéliens. En revanche l’assassinat d’Yitzhak Rabin semble marquer un point de non retour dans ce qui devrait être unanimement condamné dans la politique d’Israël, justement parce que c’est une relance sioniste.

    Si je me trompe, et je pense la chose possible, et que justement vous pensez que je me trompe j’aimerais que vous l’exprimiez sans violence excessive, je m’engage à la même courtoisie, dans le cas présent j’essaye de comprendre, si possible avec l’aide de toutes et tous ici, ce qui me taraude depuis quelques jours.

    • Réfléchissons à la phrase « il est normal que les Juifs aient le droit à un État à eux », sans même revenir sur le fait qu’il est loin d’être normal que chaque religion puisse permettre de revendiquer un territoire, ni sur le fait que tant qu’à revendiquer un territoire, il serait préférable qu’il ne soit pas déjà habité...

      Réfléchissons juste à ce que cette phrase veut dire d’un point de vue géopolitique : "nous, occidentaux, reconnaissons que les Juifs ont souffert depuis des siècles de l’antisémitisme européen qui a culminé avec la Shoah, et plutôt que de nous débarrasser de cet antisémitisme endémique qui nous permettrait de vivre en paix avec les Juifs, nous préférons la création de l’État d’Israël qui permettra de se débarrasser de « nos » Juifs, et de transférer le problème et la responsabilité du problème à un conflit entre Juifs et Palestiniens".

      Cette phrase est donc bien antisémite et complice d’antisémitisme, en plus d’être anti-palestinienne et complice de colonialisme...

      #antisémitisme #antisionisme #colonialisme #Palestine #Etat

    • Cela dit je pense aussi qu’il est naïf de croire que les grandes puissances occidentales défendent Israël parce qu’elles veulent protéger les Juifs. Ce serait bien la première fois qu’elles se préoccupent du bien être d’humains.

      Si elles protègent l’existence de cet État envers et contre tout, c’est bien plus à cause d’intérêts économiques, géopolitiques, stratégiques et militaires, qui convergent avec ceux des dirigeants israéliens qui l’ont bien compris.

    • @sinehebdo Quand tu écris

      Réfléchissons à la phrase “il est normal que les Juifs aient le droit à un État à eux”, sans même revenir sur le fait qu’il est loin d’être normal que chaque religion puisse permettre de revendiquer un territoire, ni sur le fait que tant qu’à revendiquer un territoire, il serait préférable qu’il ne soit pas déjà habité...

      Il me semble que tu décontextualises beaucoup. En 1945, oui, c’était même plus ou moins une question de vie ou de mort. Les survivants et survivantes polonaises n’ont jamais pu rentrer chez elles, leurs demeures et leurs biens avaient été annexés par d’autres. Et bien souvent quand celles et ceux qui avaient survécu ont tenté de faire valoir l’antériorité de leurs droits, cela ne s’est pas exactement bien passé, des centaines de personnes ont été tuées de cette manière, sans jugement. Et l’heure n’était pas une forme ou l’autre de rééducation des populations occidentales. Il y avait urgence.

      De même ce n’était pas leur religion qui unifiait les Juifs alors.

    • Pour les mêmes raisons, il y a urgence d’accueillir du mieux que nous pouvons les réfugiés de Syrie, sans pour autant que personne n’imagine que ces réfugiés plantent un drapeau dans la Creuse et déclarent ce département comme leur pays... Mais on s’éloigne de la question...

  • – Dre Ingeborg Kraus : « La prostitution est incompatible avec l’égalité hommes-femmes » |
    https://ressourcesprostitution.wordpress.com/2015/12/23/dre-ingeborg-kraus-la-prostitution-est-incompatibl

    Voici ce qu’en dit Ellen Templin, gérante d’un studio de Domina à Berlin : « Il n’y a pas de prostitution volontaire. Une femme qui se prostitue a des raisons pour le faire. Ce sont en premier lieu des raisons psychiques. Ici dans mon studio, toutes les femmes ont été abusées durant leur enfance. Toutes ! L’âme de ces femmes qui se prostituent a déjà été détruite. » (Alice Schwarzer HG, Prostitution, ein Deutscher Skandal, 2013, p. 171-178)

    Rosen Hircher, qui a commencé à se prostituer à l’âge de 31 ans, dit : « Cela me semblait tout à fait normal ce que je faisais. Je savais exactement où j’allais et cela me semblait normal d’y rester. Je ne vais jamais oublier jamais la phrase qu’une prostituée m’a dite dès le premier jour : ‘Alors tu as déjà fait cela toute ta vie.’ En effet, j’ai été abusée sexuellement par mon oncle lorsque j’étais enfant. Mon père était alcoolique et extrêmement agressif. Depuis mon enfance, j’avais l’habitude de subir la violence des hommes. » (Rosen Hircher, Une prostituée témoigne, 2009)

    Effectivement, les multiples études faites sur ce sujet démontrent une corrélation étroite entre le passage à la prostitution et la violence subie durant l’enfance :

    L’étude de Melissa Farley de 2003 démontre que 55 à 90% des femmes prostituées ont été victimes d’agressions sexuelles pendant leur enfance, et 59% de maltraitance. (Farley, « Prostitution and Trafficking in Nine Countries : An Update on Violence and Post-traumatic Stress Disorder », 2003)
    Une étude menée en 2004 par le ministère allemand de la Famille, des Aînés, des Femmes et de la Jeunesse a conclu que 87% de ces femmes avaient subi des violences physiques avant l’âge de 16 ans. (Bundesministerium für Familie, Senioren, Frauen und Jugend : Gender Datenreport, 2004)
    Une étude de Sibylle Zumbeck menée en Allemagne en 2001 a établi que 65% d’entre elles avaient été maltraitées physiquement et 50%, victimes de violences sexuelles. (Zumbeck, Sibylle : « Die Prävalenz traumatischer Erfahrungen, Posttraumatische Belastungsstörungen und Dissoziation bei Prostituierten », Hambourg, 2001)

    Le système prostitutionnel utilise ces traumatismes d’enfance dans son propre intérêt et pour son profit. Une telle enfance entraîne en effet trois mécanismes psychiques :

    Täterintrojekte : L’identification avec l’agresseur : c’est l’estime de soi brisée, le sentiment que l’on n’a pas de valeur et que l’on ne mérite pas mieux.
    Wiederholungszwang : La compulsion de répétition, soit le fait de revivre volontairement des situations traumatiques similaires avec l’illusion de contrôler le jeu à chaque fois.
    La dissociation : J’aimerais développer ce point-là.

  • Précisions concernant le rassemblement contre l’antisémitisme et son instrumentalisation du 19 février 2019 à Ménilmontant - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/precisions-concernant-le-11745
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/IMG/arton11745.jpg?1551398367

    Intervention d’un juif communiste sur la question de la prise en compte de l’antisémitisme dans nos luttes et milieux au rassemblement contre l’antisémitisme et son instrumentalisation du 19 février 2019 à Ménilmontant. (...)

    Si je suis ici, c’est parce que je suis en colère. Contre qui ? Je suis en colère d’abord contre les antisémites, et tous les racistes. Vous allez me dire « ça mange pas de pain », oui c’est vrai.
    Je suis en colère aussi contre l’instrumentalisation de l’antisémitisme. Vous allez me dire « ha ça tombe bien, c’est exactement le titre de ce rassemblement ! ». Super ! Alors je suis au bon endroit, je devrais me sentir soulagé, content d’être avec ces personnes et ces orgas avec qui nous allons pouvoir construire un formidable front contre l’antisémitisme ! Pourtant, ce n’est pas le cas, j’ai la boule au ventre en venant ici. Pourquoi ? Parce que ce soir, la majorité des miens ne sont pas ici. Alors que le gouvernement, par son instrumentalisation raciste et sécuritaire de l’antisémitisme et sa politique de casse sociale entretient le terreau d’un ressentiment populaire facilement exploité par les entrepreneurs antisémites, mes frères et sœurs sont Place de la République. Pourquoi ?

    Je crois qu’une majorité de juifs se représentent la gauche antiraciste comme leur ennemi et je vois au moins trois raisons qui viennent expliquer cela :

    La première, c’est que la gauche ne croit pas les juifs. Plus rapide pour dénoncer l’instrumentalisation de l’antisémitisme que l’antisémitisme en lui même alors qu’il est en augmentation. Quand des juifs parlent d’une augmentation de 74 % comme on le voit dans les médias récemment, la gauche répond « mais que recouvre les réalités de ce chiffre ? », « les médias mentent, le gouvernement instrumentalise les juifs », « non c’est pas 74 mais 52 % ». Alors que tout le monde sait que tous les racismes augmentent, la gauche antiraciste ne nous croit pas quand nous disons simplement « nous vivons de plus en plus de racisme ». Au mieux on nous dit « oui, mais c’est moins que l’islamophobie », « on parle tout le temps de vous ». J’ai entendu ce soir beaucoup de paroles contre la hiérarchisation des racismes pourtant quand on s’exprime en tant que juif sur le racisme dans la gauche, on nous discrédite d’emblée si on ne commence pas par « nous ne sommes pas ceux qui vivons le plus de racisme ». Imaginez un seul instant deux personnes débattant de qui des rroms ou des asiatiques sont les plus opprimés ? Quelle absurdité ! Voilà un bon moyen pour affaiblir toutes les luttes contre le racisme ! La concurrence victimaire, la concurrence des mémoires nous affaiblit tous !

    La deuxième raison, c’est la notion problématique de « philosémitisme d’État ». Quand je discute avec quelqu’un qui me parle de philosémitisme d’État, je lui demande qu’est-ce que c’est ? Je reçois des réponses qui s’inscrivent à l’intérieur d’un large spectre de confusion. À une extrémité de ce spectre on me dit : l’État instrumentalise la lutte contre l’antisémitisme pour mieux taper sur les musulmans ou comme aujourd’hui les gilets jaunes. Dans ce cas là, je dis d’accord c’est vrai, l’État fait mine de se préoccuper des juifs alors qu’il s’en sert comme bâton pour mieux taper sur le musulman ou le mouvement social. Mais puisqu’au fond, il s’en bat les reins des juifs et nous utilise en faisant du même coup monter les tensions contre nous, pourquoi ne pas tout simplement appeler ça de l’antisémitisme ? A l’autre bout de ce spectre, on me dit « philosémitisme d’État parce que les juifs sont privilégiés, regarde le diner du CRIF, regarde la banque Rothschild, regarde Israël, regarde la criminalisation de l’antisionisme », certains vont même jusqu’à parler de « privilège juif ! ». Là je dis, mon pauvre, dans quelle monde, dans quelle réalité historique tu vis ? C’est carrément craignos comme croyance. Donc, même si on peut se comprendre, pourquoi utiliser une notion qui conforte les préjugés antisémites qui dit que les juifs sont du côté du pouvoir ?

    La troisième raison, c’est ce que j’appelle l’injonction géopolitique.
    Vous savez, quand on est juif évoluant dans la gauche antiraciste, on rase les murs. On préfère dire qu’on est vegan plutôt que dire qu’on mange casher. Pourquoi ? Parce qu’en ramenant la soi-disante épineuse « question juive » on va nous faire chier ! Très souvent, quand je rencontre un militant de la gauche antiraciste, arrive fatalement le moment ou il me demande avec un regard de travers « et tu penses quoi du conflit israélo-palestinien ? », sous entendu « tu serais pas un peu sioniste sur les bords ? ». En fait c’est ça : il faut d’abord se justifier d’être antisioniste pour pouvoir fréquenter la gauche, alors que comme moi, très peu de juifs ont une histoire en commun avec Israël ! Ma mère est marocaine, mon père égyptien, j’ai grandi en France, c’est quoi ce délire ? Est-ce qu’il vous viendrait à l’esprit en rencontrant un arabe de lui demander son avis sur la politique coloniale de l’Arabie Saoudite vis-à-vis du Yémen ?

    En réalité, la gauche antiraciste semble beaucoup plus préoccupée par les questions d’#antisionisme que d’antisémitisme. Et ainsi, elle trie les juifs ! Les juifs antisionistes avec qui il faut s’allier, et les juifs sionistes qu’il faut combattre ! Il y a donc les bons juifs et les mauvais !
    Vous savez, l’antisémite, lui, est beaucoup plus tolérant, il ne fait pas la distinction entre un juif sioniste et antisioniste, ils sont juifs pareils pour lui !
    Gabriel et Aryeh Sandler, trois et six ans, filles et fils de Jonathan Sandler ainsi que Myriam Monsonégo, huit ans – les victimes de la tuerie antisémite devant l’école de Ozar Hatorah à Toulouse étaient-ils sionistes ? Ce n’est pas la question !!
    Tout aussi absurde : Abel Chennouf, Mohamed Legouad et Imad Ibn Ziaten – tués pendant le même attentat étaient-ils sionistes ? Ce n’est pas la question !!
    Si, ce soir, la gauche #anti-raciste déclare vouloir lutter contre l’antisémitisme, il va falloir cesser la solidarité sélective, sinon il ne s’agit pas de lutte contre le #racisme vécu par les juifs mais d’une utilisation de la lutte contre l’antisémitisme à d’autres fins.
    Merci pour votre écoute. »

    Précisions

    Dès la première phrase de mon intervention qui contient deux mots en hébreu, j’entends « ha, ça commence bien » dans la tribune derrière moi. Dans le public, ça hue, j’entends « Provocateur ! Sioniste ! ». Mon intervention terminée, je rends le micro et fais quelque pas pour reprendre mes esprits, sortir de la stupeur de ce moment bizarre. Je me fais assaillir par des gens qui veulent débattre, des gens qui veulent prendre mon numéro, des gens pas d’accord, des gens venus me soutenir. Puis j’entends ma camarade en train de parler. Plusieurs personnes hurlent pour couvrir sa voix et tentent de lui arracher le micro des mains, dans le public également « Ta gueule ! Ferme ta gueule, provocatrice ! » même si on entend aussi quelques applaudissements. Elle termine sa prise de parole par « et si ça bouge dans la tête des gauchistes et bien Mazal Tov comme on dit chez moi ! ».
    Le micro à peine rendue, une femme vient la voir : « j’ai beaucoup apprécié ce que t’as dis mais je voudrais te dire quand même.... les juifs sont un groupe fermé ». Une deuxième : « je voudrais te poser une question, tu as dit "chez moi" mais c’est où ? c’est pas en France ? c’est en Israël ? ». (...)

    #gauche #antisémitisme #communisme

    • Au sujet d’une gauche antisémite - Chroniques du déni, Nadia Meziane & David Saïd

      https://www.lignes-de-cretes.org/au-sujet-dune-gauche-antisemite

      Dans cette partie de l’extrême-gauche où parler de l’antisémitisme, c’est depuis quinze ans, dire trois mots vite faits sur combien c’est grave mais pas souvent, avant de parler “d’instrumentalisation” par les “sionistes”, par le pouvoir, par les “racistes”, par les “médias” ? Bref dresser la longue liste de tous les cas où parler d’antisémitisme est suspect, insupportable et contre-productif. Longue liste qui ne connaît guère d’exceptions.

      Ca fait longtemps que nous n’avons plus rien à faire, là. Là, dans cette partie de l’extrême-gauche qui a choisi son camp et bruyamment.

      En 2004 avec Dieudonné. Pour certaines, nous n’avons qu’un souvenir étonné de ce moment. Etonné, pas encore totalement écoeuré. Pour certains, nous avons vu ce « sketch » et l’avons trouvé évidemment antisémite, tout simplement parce que Dieudonné transpirait évidemment la haine, grimé en Juif de caricature, nous n’avons même pas pensé au contexte éventuel, pas plus que nous n’y aurions pensé pour les sketchs de Michel Leeb. Mais les jours suivants, il y avait eu tous ces appels à le défendre, qui expliquaient que tout cela était lié à Israël, appels signés par des organisations communistes, anarchistes, approuvés par plein de camarades. PrisEs par d’autres luttes, désorientéEs et mal à l’aise, nous nous sommes tus après quelques remarques naïves qui nous avaient valu une colère noire de camarades de longue date. Nous n’avions rien compris, nous nous faisions complices de la télé et ennemiEs de la Palestine. Devant cette colère sûre d’elle-même, nous avions été lâches, nous pensions que ça passerait, que c’était un malentendu, et nous nous étions contentés de ne pas aller soutenir Dieudonné, parce que tout de même, ce sketch était antisémite, de cela nous étions sûrs.

      Ce n’est pas passé. Petit à petit, on a commencé à beaucoup parler des Juifs dans notre camp. Il y avait ces noms qui, désormais revenaient de plus en plus souvent. Ca paraîtra aujourd’hui extraordinaire, mais au début des années 2000, nous étions des centaines de militants à ne jamais parler de Bernard Henry Levy ou de Finkielkraut ou de Jacques Attali. Nous connaissions leur nom. Simplement, pour nous, il n’étaient que des noms parmi mille, ceux de tous les éditorialistes, les écrivains, et les politiques qui soutenaient le capitalisme. Nous étions d’extrême-gauche avec une vision simple du monde, divisé en deux, ceux qui soutenaient les luttes sociales et ceux qui ne les soutenaient pas, et passaient à la télé. C’était un peu simpliste, mais cela avait quelque chose de sain. Là dedans, nous ne distinguions pas.