Quelques discussions fin octobre autour du livre sur la grève au Québec, manière d’ébaucher une grammaire à la multitude des plus récents mouvements :
Fin octobre, tournée de discussions publiques pour rediscuter du livre on s’en câlisse dans quelques villes en France/Suisse :
venez-donc !!!
le 23/10 à Dijon
le 24/10 à Genève
et le 26/10 à Lyon
Toutes les infos ci-dessous :
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Espace autogéré des Tanneries - mercredi 23 octobre
18H Café-lecture :
"On s’en câlisse : histoire profane de la grève, Québec, printemps
2012", par Collectif de débrayage. Présentation et discussion avec des
auteurs du livre et grévistes anonymes.
Février à septembre 2012 : le Québec est foudroyé par la plus longue
grève étudiante de son histoire. L’augmentation des frais de scolarité
rencontre une résistance acharnée, qui prend vite les traits d’un
soulèvement généralisé. Le pouvoir libéral perd pied et décrète une loi
d’exception. A quoi la rue répond "la loi spéciale, on s’en câlisse",
on s’en fout. La grève se joue des injonctions, elle défie toute
tentative de mater juridiquement un conflit politique. L’image
consensuelle du printemps érable néglige cette puissance de rupture
d’un mouvement qui a fait de la ville son terrain de jeu, et de
l’économie son ennemi. Au lieu de s’attarder sur ce qui a rassemblé
défense de l’éducation et de la démocratie, il s’agit de saisir dans la
grève ses lignes de partage ; la violence, le spectacle, les
élections... Élaboré en collectif, ce livre réunit témoignages et
analyses pour raconter la grève.
21H Ciné : Quelques images et sons sur le "Printemps érable" et suite
des discussions.
Où ? -------
Espace autogéré 17 bd Chicago - Dijon bus #12 - arrêt Chicago
▻http://www.tanneries.squat.net
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le jeudi 24 à Genève :
▻http://www.cuae.ch/v2/?p=2514
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le samedi 26 à 15h à la librairie la Gryffe à Lyon, 5 rue sébastien Gryffe
Au printemps 2012, en réponse à une augmentation des frais de scolarité, démarre un mouvement aussi long (8 mois) qu’intense (avec des actions et des manifs du matin au soir pendant de semaines) montrant une résistance acharnée et des puissances insoupçonnées jusqu’alors, à Montréal.
Le pouvoir libéral en perdit sa froideur gestionnaire, matraqua les manifestants et dégaina une loi d’exception, « la loi spéciale ». À quoi la rue répondit : « la loi spéciale, on s’en câlisse ». Cette loi provoqua quantités de manifestations nocturnes avec des casseroles et des émeutes.
La détermination des grévistes n’avait en rien faibli face à la violence policière et des injonctions juridiques rapidement déjouées. L’étendue des tactiques utilisées renforçait encore plus la densité et l’ampleur du mouvement. Ce qui s’est joué là, faisait écho aux printemps arabes et à Occupy Wall Street.
Depuis, alors que d’autres mouvements ont eu lieu (parc Gezi à Istanbul), « On s’en câlisse » veut raconter la nouveauté de ce soulèvement du point de vue des minorités actives qui l’ont animé : élan, formes d’organisations, diversité des tactiques d’un mouvement autant spécifique au Québec qu’au cycle mondial des luttes de ces Retour ligne automatique
dernières années.
Enfin le collectif pose une question fondamentale : qu’est-ce qui fait qu’un mouvement « prend » ? à laquelle il tente d’apporter des éléments de réponse en s’appuyant sur l’expérience québécoise.
#grève #Canada #Québec
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