city:djibouti

  • De Djibouti au Yémen, les rivages rouges, par Juan Branco (Les blogs du Diplo, 28 janvier 2019)
    https://blog.mondediplo.net/de-djibouti-au-yemen-les-rivages-rouges

    Alors que la guerre fait rage au Yémen, Djibouti vit au rythme des stratégies militaires étrangères et des passages de migrants qui tentent de gagner coûte que coûte la péninsule arabique. Dans un environnement hostile, le grand jeu économique et tactique des grandes puissances s’ajoute au chaos yéménite.

    • Difficile au premier abord d’en vouloir à l’observateur étranger de son indifférence face à ce qui ressemble à une mise à jour du septième cercle de l’enfer. Tous les acteurs au conflit, à commencer par la France, par le truchement de son ambassade à Djibouti, font leur possible pour éviter une quelconque couverture journalistique.

  • Le monde selon #Xi_Jinping

    Depuis 2012, le désormais « président à vie » Xi Jinping a concentré tous les pouvoirs sur sa personne, avec l’obsession de faire de la #Chine la superpuissance du XXIe siècle. Plongée au coeur de son « rêve chinois ».

    Derrière son apparente bonhomie se cache un chef redoutable, prêt à tout pour faire de la Chine la première puissance mondiale, d’ici au centenaire de la République populaire, en 2049. En mars dernier, à l’issue de vastes purges, Xi Jinping modifie la Constitution et s’intronise « président à vie ». Une concentration des pouvoirs sans précédent depuis la fin de l’ère maoïste. Né en 1953, ce fils d’un proche de Mao Zedong révoqué pour « complot antiparti » choisit à l’adolescence, en pleine tourmente de la Révolution culturelle, un exil volontaire à la campagne, comme pour racheter la déchéance paternelle. Revendiquant une fidélité aveugle au Parti, il gravira en apparatchik « plus rouge que rouge » tous les degrés du pouvoir.
    Depuis son accession au secrétariat général du Parti en 2012, puis à la présidence l’année suivante, les autocritiques d’opposants ont réapparu, par le biais de confessions télévisées. Et on met à l’essai un système de surveillance généralisée censé faire le tri entre les bons et les mauvais citoyens. Inflexible sur le plan intérieur, Xi Jinping s’est donné comme objectif de supplanter l’Occident à la tête d’un nouvel ordre mondial. Son projet des « routes de la soie » a ainsi considérablement étendu le réseau des infrastructures chinoises à l’échelle planétaire. Cet expansionnisme stratégique, jusque-là développé en silence, inquiète de plus en plus l’Europe et les États-Unis.

    Impériale revanche
    Dans ce portrait très documenté du leader chinois, Sophie Lepault et Romain Franklin donnent un aperçu inédit de sa politique et montrent que l’itinéraire de Xi Jinping a façonné ses choix. De Pékin à Djibouti – l’ancienne colonie française est depuis 2017 la première base militaire chinoise à l’étranger – en passant par la mer de Chine méridionale et l’Australie, les réalisateurs passent au crible les projets et les stratégies d’influence du nouvel homme fort de la planète. Nourrie d’images d’archives et de témoignages (de nombreux experts et de dissidents, mais aussi d’un haut gradé proche du pouvoir), leur enquête montre comment Xi Jinping a donné à la reconquête nationaliste de la grandeur impériale chinoise, projet nourri dès l’origine par la République populaire, une spectaculaire ampleur.

    https://www.arte.tv/fr/videos/078193-000-A/le-monde-selon-xi-jinping
    #biographie #démocratie #trauma #traumatisme #Mao #révolution_culturelle #Terres_Jaunes #exil #Prince_Rouge #nationalisme #rêve_chinois #renaissance_nationale #histoire_nationale #totalitarisme #stabilité #idéologie #anti-corruption #lutte_contre_la_corruption #purge #dictature #investissements_à_l'étranger #prêts #dette #KUKA #ports #droits_humains #Australie #infiltration_chinoise #Nouvelle-Zélande #David_Cameron #Jean-Pierre_Raffarin #matières_premières #capitalisme_autoritaire #Ouïghours #arrestations #répression #censure #liberté_d'expression #défilés_militaires #armée #puissance_militaire #Mer_de_Chine_méridionale #îles_de_Spratleys #liberté_de_la_presse #prisonniers_politiques #Hong_Kong

    #Djibouti #base_militaire (de Djibouti)

    #Sri_Lanka —> Au Sri Lanka, le #port de #Hambantota est sous contrôle chinois, ceci pour au moins 99 ans (accord signé avec le Sri Lanka qui n’a pas pu rembourser le prêt que la Chine lui a accorder pour construire le port...)
    #dépendance
    v. aussi :
    Comment la Chine a fait main basse sur le Sri Lanka
    https://www.courrierinternational.com/article/comment-la-chine-fait-main-basse-sur-le-sri-lanka

    Histoire semblable pour le #Port_du_Pirée à #Athènes, en #Grèce ou l’#aéroport de #Toulouse, en #France.

    #Organisation_de_coopération_de_Shangaï :


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_coop%C3%A9ration_de_Shanghai
    #Grande_unité_mondiale #enrichissement_pour_tous

    Quelques cartes et images tirées du #film #documentaire.

    La #nouvelle_route_de_la_soie et autres investissements chinois dans les infrastructures mondiales de #transport :

    La #Chinafrique :


    #Afrique
    Afrique où la Chine propose la « #solution_chinoise », programme de #développement basé sur le #développement_économique —> « #modèle_chinois de développement »

    Le programme de #surveillance_de_masse :

    Outre la surveillance, mise en place d’un programme appelé « #crédit_social » :

    Le #Système_de_crédit_social est un projet du gouvernement chinois visant à mettre en place d’ici 2020 un système national de #réputation_des_citoyens. Chacun d’entre eux se voit attribuer une note, échelonnée entre 350 et 950 points, dite « crédit social », fondée sur les données dont dispose le gouvernement à propos de leur statut économique et social. Le système repose sur un outil de surveillance de masse et utilise les technologies d’analyse du #big_data. Il est également utilisé pour noter les entreprises opérant sur le marché chinois.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_cr%C3%A9dit_social

    Voici ce que cela donne :


    #surveillance #contrôle_de_la_population #vidéosurveillance #reconnaissance_faciale #contrôle_social
    #cartographie #visualisation
    ping @etraces

    ping @reka

  • Bataille de communiqués entre l’Elysée et Alexandre Benalla à propos de son mystérieux voyage au Tchad
    https://www.latribune.fr/economie/france/bataille-de-communiques-entre-l-elysee-et-alexandre-benalla-a-propos-de-so

    Est-ce le début d’une nouvelle affaire Benalla, du nom de l’ancien conseiller-garde du corps d’Emmanuel Macron ? En pleine crise des Gilets Jaunes, le président de la République se serait en tout cas bien passé de cette nouvelle polémique venant de son ancien « protégé » qui s’est rendu au Tchad quelques semaines avant le chef de l’Etat.

    Selon le journal Le Monde de lundi, qui cite des sources concordantes, Alexandre Benalla s’est rendu début décembre au Tchad pour un court séjour à N’Djamena. Il était accompagné « d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par carte bleue », selon l’une de ces sources.

    Le quotidien ajoute qu’Emmanuel Macron, qui s’est pour sa part rendu au Tchad le 22 décembre, et le président tchadien Idriss Déby ont parlé ensemble de cette visite.

    « Quelles que soient les démarches qu’entreprend M. Benalla, il n’est pas un émissaire officiel ou officieux de la présidence de la République. S’il se présentait comme tel, il est dans le faux », a déclaré l’Elysée à l’AFP. "Nous n’avons jamais d’intermédiaires dans les relations que nous entretenons avec les chefs d’État africains. Si le président de la République donne un mandat, c’est soit à son ministre des Affaires étrangères, soit à sa cellule diplomatique", a expliqué l’entourage d’Emmanuel Macron.

    Si aucune démarche spécifique n’a été entreprise par l’Élysée pour vérifier la véracité de ce voyage en Afrique, « il y a déjà une enquête interne (ouverte lors de l’affaire de la Contrescarpe, ndlr) qui pourrait vérifier que M. Benalla n’aurait pas eu des démarches de ce type-là, c’est-à-dire démarchage commercial, avant son départ de l’Élysée », a rappelé dimanche la présidence de la République.

    Alexandre Benalla a lui démenti s’être présenté comme un émissaire de la présidence et juge « surréaliste » de le suggérer « et la réaction de l’Elysée », a déclaré son entourage à l’AFP. Son avocate Jacqueline Laffont s’en prend particulièrement au journal Le Monde, estimant qu’il a eu des « propos tendancieux (...) insinuant faussement qu’il se serait indûment prévalu lors d’un déplacement au Tchad d’une mission confiée par la Présidence de la République ».

    L’entourage d’Alexandre Benalla explique lui que l’ex-chargé de mission était « au Tchad avec une délégation économique de six personnes étrangères qui vont faire 250 millions d’euros d’investissements ». « Ça n’a rien à voir avec Emmanuel Macron, rien à voir avec l’Élysée, rien à voir avec la présidence de la République ». Il a d’ailleurs rencontré « Idriss Deby lui même, durant deux heures, contrairement à ce qui a été écrit » dans la presse, poursuit cette source. « Alexandre Djouri n’a rien à voir avec ça. Il ne connaît pas ces personnes », souligne-t-elle.

    Selon plusieurs médias, l’ex-chef de cabinet adjoint du président a par ailleurs rencontré à l’automne, à Londres, l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, un familier des réseaux de la droite française, sous le coup d’une procédure d’extradition à la demande des juges d’instruction parisiens qui enquêtent sur le financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

    En octobre, Alexandre Benalla avait toutefois « totalement démenti cette affirmation dénuée de tout fondement » avant de reconnaître l’avoir rencontré, selon Mediapart.

    Alexandre Benalla a été limogé de l’Élysée en juillet et mis en examen pour « violences volontaires » et mis en cause pour avoir outrepassé ses fonctions en participant à une interpellations musclée en marge des manifestations du 1er mai à Paris. Il estime que « le traitement médiatique » dont il est l’objet depuis est « injuste », selon son entourage.

    • Il estime que « le traitement médiatique » dont il est l’objet depuis est « injuste », selon son entourage.

      Non, mais c’est vrai, quoi ! Pourquoi il n’y aurait que les hauts fonctionnaires qui auraient le droit d’utiliser leurs carnet d’adresses ?

      Ah oui, c’est vrai ! Pour eux, il y a la Commission de déontologie de la fonction publique.

      Sinon, chacun sait bien que faire des affaires en Afrique, il n’y a rien de plus transparent.

    • Alexandre Benalla voyage avec un passeport diplomatique
      https://www.mediapart.fr/journal/international/271218/alexandre-benalla-voyage-avec-un-passeport-diplomatique

      Alors que l’Élysée a assuré ces derniers jours qu’il n’était pas « un émissaire officiel ou officieux » de la République, Alexandre Benalla voyage depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, selon des informations obtenues par Mediapart. Le précieux document, utilisé ces dernières semaines pour entrer dans différents pays africains ainsi qu’en Israël, et qui porte la référence 17CD09254, a été délivré le 24 mai 2018.

    • Passeports diplomatiques de Benalla : opposition et majorité demandent des comptes à l’Elysée
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/28/passeports-de-benalla-opposition-et-majorite-demandent-des-comptes-a-l-elyse

      Le nouveau chapitre dans « l’affaire Benalla » irrite jusque dans la majorité, où la députée LRM Cendra Motin parle de « faute des services de l’Elysée ».

      Ni les mises au point de l’Elysée ni le communiqué du Quai d’Orsay ne semblent avoir convaincu. A droite comme à gauche et dans la majorité, on entendait ouvrir, vendredi 28 décembre, un nouveau chapitre dans l’affaire Benalla.
      Selon nos informations et celles de Mediapart, M. Benalla, malgré sa mise à pied liée aux violences du 1er mai, continue de voyager avec un passeport diplomatique émis le 24 mai. C’est en effet avec un tel document qu’il a voyagé dans certains pays d’Afrique, en tant que « consultant » (comme il définit aujourd’hui ses nouvelles fonctions) en novembre et en décembre.

      Il avait pourtant affirmé, sous serment devant la commission d’enquête du Sénat en septembre, avoir laissé ce document dans son bureau de l’Elysée. Le Quai d’Orsay a, par ailleurs, expliqué dans un communiqué que les documents lui avaient été officiellement réclamés le 26 juillet, soit après son licenciement.

      Mais l’opposition exige désormais plus d’explications, suggérant le maintien de liens opaques entre la présidence et l’encombrant Alexandra Benalla. « On est très interrogatifs sur le scénario qui est présenté publiquement aujourd’hui, c’est-à-dire ce conflit qui subitement opposerait M. Benalla à M. Macron », a déclaré vendredi sur RTL Gilles Platret, porte-parole des Républicains. « La justice doit se saisir de cette nouvelle affaire », a-t-il insisté. « C’est au président de dire la vérité sur cette affaire, c’est très grave. Il y a mensonge et dissimulation », a renchéri sur LCI Laurence Sailliet, autre porte-parole des Républicains.

    • Passeport diplomatique de Benalla : le Quai d’Orsay envisage des poursuites
      https://www.latribune.fr/economie/france/bataille-de-communiques-entre-l-elysee-et-alexandre-benalla-a-propos-de-so


      Audition d’Alexandre Benalla devant la commission du Sénat
      Crédits : CHARLES PLATIAU_

      […]
      La Quai d’Orsay envisage des poursuites
      Le ministère des Affaires étrangères a annoncé avoir a demandé à Alexandre Benalla « par lettre recommandée du 26 juillet 2018, de restituer les deux passeports diplomatiques en sa possession », émis les 20 septembre 2017 et 24 mai 2018. Il s’était en outre engagé le 23 mai 2018 à restituer ces documents à la fin des fonctions qui en justifiaient l’attribution, ajoute le ministère dans son communiqué.

      « Toute utilisation depuis lors de ces passeports aurait été faite en dépit des engagements pris par l’intéressé », poursuit le ministère, précisant qu’" à la vue des informations de presse tendant à indiquer que M. Benalla aurait continué à utiliser ces documents, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères examine les suites à donner, y compris judiciaires ".

      Dans son courrier, Patrick Strzoda ajoute que «  s’agissant de vos activités personnelles actuelles, nous vous demandons de veiller qu’elles soient conduites dans le strict respect des obligations de secret et des devoirs déontologiques liés à l’exercice de vos fonctions passées au sein du cabinet  ». Il signifie en outre à Alexandre Benalla l’interdiction de se «  prévaloir d’une quelconque recommandation ou appui tacite de la présidence  ».

    • Passeports diplomatiques de Benalla : l’Elysée pas informé de leur utilisation, renvoie sur le Quai d’Orsay | Public Senat
      https://www.publicsenat.fr/article/politique/passeports-diplomatiques-de-benalla-l-elysee-pas-informe-de-leur-utilisa

      L’Elysée « ne dispose d’aucune information » des services de l’Etat sur l’utilisation par Alexandre Benalla de passeports diplomatiques obtenus pour ses fonctions à la présidence, et avait demandé au Quai d’Orsay d’en obtenir la restitution dès son licenciement, a annoncé vendredi l’Elysée.

      […] Le Quai d’Orsay avait déjà annoncé jeudi avoir réclamé plusieurs fois à Alexandre Benalla qu’il restitue ces documents. Le ministre des Affaires étrangères a décidé vendredi de saisir le procureur de la République.

    • Jean Garel, sur FB

      28/12/18 14 ;44
      https://www.facebook.com/jean.gatel.3/posts/2219604798294311

      Quelques explications : un passeport diplomatique permet de passer toutes les douanes du monde dans des conditions très faciles Pas de contrôle pas d’attente. Il est toutefois tamponné dans tous les pays traversés.

      J’en ai eu un quand j’étais secrétaire d’état à La Défense Je me suis rendu au Liban au Tchad !!! À Djibouti pour des déplacements auprès des militaires français. Aucun des membres de mon cabinet n’en avait. Secrétaire d’état à l’économie sociale je n’en avais pas. Vice président de la commission de La Défense et député je n’en avais pas.

      C’est dire que c’est rare et réservé aux plus hautes autorités de l’Etat. Que Benalla en ait eu un est déjà renversant. Qu’il ait pu le garder est stupéfiant. Il est bien évident que le Drian le savait ainsi que l’Elysee. Donc Benalla est couvert.

      Mon hypothèse est qu’il sait des choses peu ragoûtantes sur Macron lui même et qu’il joue donnant donnant. Tu me laisses faire mes affaires mafieuses et en contrepartie je ne dis rien. Cela veut dire que autour de Jupiter gravitent des réseaux maffieux graves et couverts par le président et au moins 3 de ses ministres intérieur défense affaires étrangères.

      Heureusement que Mediapart existe ! Mais il ne se passera rien !!!

      28/12/18 19:00
      https://www.facebook.com/jean.gatel.3/posts/2219720271616097

      Je regarde les pseudos experts sur la 5. Le nombre de conneries et de mensonges proférés avec assurance par ces gens est hallucinant. Sur l’attribution des passeports diplomatiques ce qu’ils disent est ahurissant !

      Enfin cerise sur le gâteau un détenteur d’un passeport diplomatique arrive au Tchad et l’ambassadeur n’aurait pas averti le ministère des affaires étrangères qui aurait appris cette visite par la presse.

      2 hypothèses : ou l’état français est devenu un gigantesque bordel fait d’incapables ou on amuse la galerie. C’est évident que l’ambassadeur de France au Tchad était informé. Où il est incompétent ou il est complice !

      (note : j’ai introduit les paragraphes, les 2 posts sont chacun en un seul bloc)

    • Quand Benalla affirmait sous serment avoir rendu ses passeports diplomatiques à l’Elysée - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=-m23BwgHniU

      Alors que Mediapart a révélé qu’Alexandre Benalla voyageait depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, retour sur l’audition de l’ex-conseiller devant le Sénat. Il y assurait que ses deux passeports diplomatiques avaient été laissés dans son bureau à l’Elysée.

      Comme on peut le constater aisément, le titre de la vidéo est parfaitement faux. A. Benalla, devant la commission du Sénat le 19 septembre, dit :

      Et…est-ce qu’ils ont été rendus ? Ils sont au bureau que j’occupais à l’Élysée, donc je pense que l’Élysée a dû s’en occuper, mais en tous cas, ils y étaient.

      C’est ce que dit d’ailleurs la présentation de la vidéo. Et donc, factuellement, il n’a pas menti : il est juste passé les reprendre quand il a constaté (en revenant dans son bureau ?) que « l’Élysée » ne s’en n’était pas « occupé ».

      Ce garçon est très fort en #restriction_mentale !

      Restriction mentale — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Restriction_mentale

      La restriction mentale au sens large utilise tergiversations et ambiguïtés pour laisser croire à une contre-vérité sans qu’on la dise expressément.

      (note : l’exemple cité juste après dans l’article WP et mis dans la bouche de mon saint patron est assez comique…)

    • Les dessous des voyages d’Alexandre Benalla en Israël et en Afrique
      https://www.europe1.fr/politique/les-dessous-des-voyages-dalexandre-benalla-en-israel-et-en-afrique-3829448

      Philippe Hababou Solomon, employeur d’Alexandre Benalla à l’occasion d’une série de déplacements pour des activités de consulting, assure notamment que le ministère des Affaires étrangères a été informé à chaque fois que l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron a utilisé ses passeports diplomatiques.

      Le parquet de Paris a ouvert samedi une enquête préliminaire pour « abus de confiance » visant Alexandre Benalla, soupçonné d’avoir utilisé deux passeports diplomatiques après avoir quitté son poste à l’Élysée suite à l’affaire du 1er-Mai.

      L’ancien garde du corps a effectué ces derniers mois une série de voyages sur le continent africain, et notamment au Tchad, où il a pu rencontrer le président Idriss Déby, quelques jours seulement avant la visite d’Emmanuel Macron. Interrogé par L’Express, Philippe Hababou Solomon, l’homme qui a accompagné Alexandre Benalla au cours de ces différent déplacements, lève le voile sur les coulisses des allées et venues de l’ancien chargée de mission de l’Elysée.

      Un travail d’"assistant". Présenté par l’hebdomadaire comme « un vieux routier des sentiers africains », proche notamment des ex-présidents de Centrafrique François Bozizé et d’Afrique du sud Jacob Zuma, Philippe Hababou Solomon, 63 ans, explique avoir été présenté à l’ancien protégé d’Emmanuel Macron par « un ami commun ». Depuis son limogeage, Alexandre Benalla chercherait en effet à se reconvertir dans le consulting. « Je n’avais pas besoin de lui pour m’ouvrir des portes, mais plutôt d’un ‘assistant’ à qui je pouvais déléguer le suivi des affaires en cours, notamment dans un certain nombre de pays », explique cet homme d’affaire franco-israélien.

      Deux tournées et des vacances aux Bahamas. Ensemble, les deux hommes auraient effectué deux tournées, à l’automne. La première, mi-novembre, en Turquie et en Israël, en compagnie d’une délégation indonésienne, pour parler cybersecurité. Et la seconde, début décembre, cette fois avec une délégation turque, sur le continent africain, au Cameroun, au Congo et au Tchad. « À N’Djamena, nous avons rencontré le président Idriss Déby et son frère, qui gère les approvisionnements en équipement militaire. L’objet des discussions, c’était le textile, les uniformes, l’électricité », détaille Philippe Hababou Solomon. Concernant ce dernier séjour, l’entourage d’Alexandre Benalla a pourtant nié, également dans les colonnes de L’Express, toute rencontre avec le frère du président tchadien.

      L’équipée s’est achevée par trois jours de détente aux Bahamas : « Un séjour de tourisme en somme ; Alexandre a fait du jet-ski. Mais là, c’est moi qui ai payé la facture ».

      « Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques ». Concernant l’utilisation de passeports diplomatiques pendant ces différents déplacements, Philippe Hababou Solomon, lui-même détenteur d’un passeport diplomatique de Guinée-Bissau, précise : « À chaque fois qu’un passeport de ce type passe une frontière, les autorités sont informées. L’information remonte directement au Quai d’Orsay. Personne n’a protesté quand Alexandre a utilisé ses passeports diplomatiques, en Israël comme en Afrique... »

      titulaire d’un #passeport_diplomatique_de_Guinée-Bissau !…

      Ceci dit, sur la connaissance de l’utilisation du passeport diplomatique français, Ph. HS ne dit rien d’autre que ce que dit Jean Garel, ci-dessus.

    • Entretien (fort intéressant…) avec Philippe Hababou Solomon, l’intermédiaire qui a introduit Alexandre Benalla en Afrique – JeuneAfrique.com
      https://www.jeuneafrique.com/696870/politique/entretien-avec-philippe-hababou-solomon-lintermediaire-qui-a-introduit

      L’homme d’affaires franco-israélien explique à Jeune Afrique comment il a fait la connaissance d’Alexandre Benalla et dans quelles conditions il s’est rendu avec l’ancien chargé de mission de l’Élysée au Congo-Brazzaville, au Cameroun et au Tchad.
      […]
      Comment les personnalités africaines que vous avez rencontrées ont-elles réagi à la présence d’Alexandre Benalla à vos côtés ?
      Avec curiosité et amusement. Benalla est franc-maçon, comme Denis Sassou Nguesso : ça rapproche… Lorsque le directeur de cabinet de Paul Biya a su qu’il était présent, il a tenu à le rencontrer. Nous avons discuté tous les trois pendant 1h30. Il s’est plaint du manque d’intérêt de la France envers ses anciennes colonies.

      Après notre rendez-vous d’affaires avec Idriss Déby Itno, celui-ci a demandé à Benalla de rester un peu avec lui. Il lui a parlé de la percée russe en Afrique, notamment en Centrafrique, estimant que c’était le résultat de la non-politique de la France. En gros, tous ont exprimé leur regret de voir la France s’éloigner de l’Afrique. Ils ont le sentiment que Franck Paris [le monsieur Afrique de l’Élysée, ndlr]) ne les aime pas, et qu’il n’aime pas le continent en général.

      Benalla a-t-il fait part de ces doléances à l’Élysée ?
      Je l’imagine, sans toutefois en avoir la certitude. Alexandre est toujours en contact avec certains jeunes conseillers d’Emmanuel Macron. Je pense d’ailleurs que c’est ce qui n’a pas plus à Franck Paris. C’est lui qui, en retour, a déclenché les hostilités et qui est le premier responsable de cette nouvelle affaire Benalla.

      Que pensent ces chefs d’État de la polémique en cours en France ?
      Idriss Déby Itno et son entourage en rigolent. Ils savent bien que Benalla n’était pas à N’Djamena pour préparer la visite du président Macron : il n’était pas en mission pour l’Élysée. D’ailleurs, c’est lors de notre séjour sur place que nous avons appris que le président français s’y rendrait.

      J’imagine que Denis Sassou Nguesso n’a pas apprécié que Franck Paris l’appelle directement à ce sujet pour lui signifier que personne d’autre que lui ou le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le conseiller diplomatique du président, Philippe Étienne, ne pouvait parler au nom du président français. En général, un chef d’État ne reçoit pas d’appel d’un simple conseiller, mais de son homologue.

    • Franck Paris depuis ses bureaux du 2, rue de l’Élysée, il s’efforce de mettre en musique – et en images – la nouvelle politique de la France sur le continent. Vaste programme !


      https://www.jeuneafrique.com/mag/562609/politique/macron-et-lafrique-franck-paris-lafricain-du-president

      J’imagine que Denis Sassou Nguesso n’a pas apprécié que #Franck_Paris l’appelle directement à ce sujet pour lui signifier que personne d’autre que lui ou le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et le conseiller diplomatique du président, Philippe Étienne, ne pouvait parler au nom du président français. En général, un chef d’État ne reçoit pas d’appel d’un simple conseiller, mais de son homologue.

  • Comment l’aide suisse au développement relève le défi de la migration

    Créer les conditions permettant aux gens de vivre en paix dans leur propre pays et de réaliser leurs rêves : c’est le but du Pacte migratoire de l’ONU. La Suisse a gelé son adhésion à cet accord. Elle soutient pourtant des projets qui poursuivent ces objectifs.
    En début de semaine, la communauté internationale a officiellement adopté le Pacte mondial sur les migrations à Marrakech, sous les auspices des Nations unies (ONU). Mais la Suisse a suspendu sa participation, car le Parlement exige d’être préalablement consulté. La Confédération soutient pourtant déjà des projets qui font le lien entre migration, développement et protection des droits humains. Voici quelques exemples :

    #Bosnie-Herzégovine : « i-plateforme »

    Depuis la guerre en ex-Yougoslavie, la Bosnie-Herzégovine est une nation fragmentée d’un point de vue ethnique et religieux, avec une structure politique variable. En Suisse, bien que très hétérogène, la diaspora défend sa patrie. Ses relations avec le pays d’origine sont principalement basées sur des liens personnels. De ce fait, une communication et une coopération systématiques entre les autorités locales et nationales sont en cours d’élaboration.

    Dans les années 1960 et 1980, les flux concernaient essentiellement des saisonniers non qualifiés venus en Suisse pour travailler. En 1991, la Confédération a mis fin à ce type de migrations de main-d’œuvre. En 1993, en raison de la nouvelle guerre des Balkans, le nombre de demandes d’asile a culminé à 7000 personnes, aboutissant à la décision du Conseil fédéral d’accueillir collectivement et temporairement des réfugiés de guerre. Une décision qui sera abrogée en 1995. Pourtant, même après la fin du conflit, la réconciliation nationale en Bosnie-Herzégovine est restée problématique et a rendu difficile le retour et la réinstallation des réfugiés. Depuis, les principaux motifs d’immigration en Suisse ont été motivés par le regroupement familial et la nécessité d’accueillir des cas difficiles.

    On estime à 60’000 environ le nombre de personnes originaires de Bosnie-Herzégovine vivant en Suisse. La majorité de ces personnes sont titulaires d’un permis de séjour B ou C. De 1998 à 2006, le taux de naturalisation des citoyens bosniens a augmenté, mais il a diminué depuis 2006.

    La « i-plateforme », créée en partenariat avec la DDC, permet à la diaspora en Suisse de contribuer au développement économique, social, culturel et démocratique de la Bosnie-Herzégovine. Indépendant sur le plan ethnique et confessionnel, cet outil remplit une double fonction de passerelle : tant au sein de la diaspora en Suisse que dans la société fragmentée de Bosnie-Herzégovine.

    #Sri_Lanka : « Pour une migration sans risque de la main-d’œuvre » (#Safe_Labour_Migration_Programme)

    Depuis la fin de la guerre civile, la situation au Sri Lanka reste instable, aggravée par la crise politique actuelle. La Suisse soutient le processus de réforme et de réconciliation. Entre 2005 et 2016, elle a également fourni une aide humanitaire à la reconstruction du pays après la guerre et après le tsunami de 2004.

    Chaque année, plusieurs centaines de milliers de personnes fuient la pauvreté au Sri Lanka. Avec le salaire qu’ils obtiennent à l’étranger, ces émigrants améliorent la santé et l’éducation de leurs familles restées au pays. Entre 2009 et 2018, les travailleurs expatriés sri-lankais ont transféré en moyenne plus de 500 millions de dollars US dans leur pays d’origine. Ils sont souvent exploités en raison d’une carrence d’informations et d’une méconnaissance de leurs droits. Les femmes sont particulièrement exposées, elles sont souvent victimes de violences sexuelles ou de traite des êtres humains.

    Environ 3 millions de citoyens sri-lankais vivent à l’étranger, dont environ 50’000 en Suisse. La plupart d’entre eux ont fui à la suite de la guerre civile de 1983-2009 ou à cause de la répression politique et des persécutions. En 2017, 840 demandes d’asile ont été déposées en Suisse par des ressortissants sri-lankais (environ 38% de moins que l’année précédente).

    Dans le cadre du Safe Labour Programme de l’Organisation internationale du Travail (OIT), un projet soutenu par la DDC, les travailleurs émigrés sont conseillés et informés sur leurs droits, en vue de les protéger contre l’exploitation. Le projet promeut ainsi une migration sans risque de la main-d’œuvre, maximise les aspects positifs et minimise les conséquences négatives.
    Tunisie : « Programme intégré sur le recrutement équitable » et « Communauté Tunisienne Résidente en Suisse »
    Fin de l’infobox

    Depuis le Printemps arabe, les défis sociaux, politiques et économiques à relever en Afrique du Nord, y compris en Tunisie, sont toujours nombreux. Notamment parce que la Tunisie doit faire face à un double mouvement : l’émigration de ses citoyens et l’immigration ou le transit de réfugiés en provenance d’autres pays.

    Les perspectives du marché du travail en Tunisie et dans la région sont faibles. Même les personnes qualifiées ont peu de chances de trouver un emploi. Le taux de chômage atteint 29% chez les jeunes (2017). À cela s’ajoutent les conflits, notamment en Libye et dans la Corne de l’Afrique, qui provoquent instabilité et flux migratoires.

    Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), entre 2011 et 2017, quelque 94’000 personnes ont quitté la Tunisie, dont 84% pour l’Europe. En 2018, 5000 Tunisiens ont atteint les côtes italiennes et, fin octobre, 262 demandes d’asile de citoyens de ce pays avaient été déposées en première instance en Suisse.

    Deux initiatives visent à accroître les chances des jeunes Tunisiens sur le marché du travail et à améliorer leurs conditions de travail en Tunisie. Le projet de la DDC « Communauté tunisienne résidant en Suisse », mis en œuvre avec l’ambassade de Suisse à Tunis, utilise les capacités et le savoir-faire de la diaspora tunisienne en Suisse pour le développement social et économique dans le pays d’origine. Les projets contribuent, par exemple, à mettre en adéquation les compétences des jeunes Tunisiens avec celles recherchées sur le marché du travail local. Le « Programme intégré sur le recrutement équitable »vise également à prévenir l’exploitation des travailleurs migrants et à améliorer les processus de recrutement. Avec le soutien de la DDC, ce projet de l’OIT est appliqué dans trois régions du monde particulièrement touchées par les migrations de main-d’œuvre.

    La #Corne_de_l’Afrique : Autorité intergouvernementale pour le développement

    La Corne de l’Afrique abrite 7 millions de personnes ayant dû fuir leurs pays, soit la plus forte concentration de déplacés au monde. Les pays de cette région figurent parmi les moins développés du globe, 13 millions de personnes y souffrent de pénuries alimentaires. A cela s’ajoutent les conflits violents, les attaques de groupes islamistes, tel Al-Shabaab, ainsi que les sécheresses cycliques qui déstabilisent la région.

    Dans la Corne de l’Afrique, il tombe moins de 600mm de pluie par an sur environ 70% du territoire. Dans le même temps, cette région a connu des inondations dévastatrices en 2018. Raisons pour lesquelles les terres agricoles sont rares et déclenchent des conflits tout comme une pauvreté persistante. Les attentats terroristes et le taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes (environ 60%), expliquent pourquoi la population cherche du travail et des revenus à l’étranger.

    Près de 80% des migrants et réfugiés de la Corne de l’Afrique restent sur le continent africain. Les Somaliens et les Erythréens figurent cependant parmi les 10 premiers demandeurs d’asile en Suisse. En 2017, 3375 demandes d’asile provenaient d’Érythréens (soient 34,8 % de moins que l’année précédente) et 843 de Somaliens (moins 46,7 %).

    Les huit États membres de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, créée en 1996 et soutenue par la #DDC, le #SEM et la #Division_Sécurité_humaine sont l’Éthiopie, Djibouti, l’Érythrée, le Kenya, l’Ouganda, la Somalie, le Sud-Soudan et le Soudan. Notons toutefois que l’aide à l’Érythrée a été suspendue depuis 2007. Dans l’objectif d’une migration ordonnée et de la protection des migrants, la coopération régionale est encouragée et les structures nationales renforcées. Cette coopération vise également à stabiliser l’ensemble de la région et à endiguer les causes des migrations. Concernant l’Erythrée, une réintégration de ce pays est à l’étude.

    https://www.swissinfo.ch/fre/pacte-sur-les-migrations_comment-l-aide-suisse-au-d%C3%A9veloppement-rel%C3%A8ve-le-d%C3%A9fi-de-la-migration/44616782
    #Suisse #aide_au_développement #asile #migrations #réfugiés #paix #développement #global_compact #Erythrée

  • Ethiopia-Eritrea Border Opens for First Time in 20 Years

    Astebeha Tesfaye went to visit friends in Eritrea, and had to stay 20 years.

    “I was going to take the bus the next day,” he said by phone on Tuesday, “but I heard that the roads were blocked, and that no one was going to move either to Eritrea or Ethiopia.”

    Mr. Tesfaye was traveling as war broke out between Ethiopia and Eritrea, locking the two countries in hostilities that eventually left tens of thousands dead. Cross-border phone calls were banned, embassies were closed and flights were canceled. Travel between the countries became impossible.

    But on Tuesday, the leaders of Ethiopia and Eritrea reopened crossing points on their shared border, clearing the way for trade between the two nations. The development was part of a series of reconciliation moves that began in July, when Prime Minister Abiy Ahmed of Ethiopia and President Isaias Afwerki of Eritrea signed a formal declaration of peace.

    Fitsum Arega, Mr. Abiy’s chief of staff, said on Twitter that the reopening of border crossings had created “a frontier of peace & friendship.”

    Mr. Abiy and Mr. Isaias visited the Debay Sima-Burre border crossing with members of their countries’ armed forces to observe the Ethiopian new year. They then did the same at the #Serha - #Zalambesa crossing, the Eritrean information minister, Yemane Meskel, said on Twitter.

    Photographs posted online by Mr. Arega and Mr. Meskel showed the two leaders walking side by side, passing soldiers and civilians who waved the countries’ flags. In a ceremony broadcast live on Ethiopian television, long-separated families held tearful reunions. People from both sides ran toward one another as the border crossings opened, hugging, kissing and crying as if in a coordinated act.

    “This must be how the people during World War I or World War II felt when they met their families after years of separation and uncertainty,” said Mr. Tesfaye, who is from a border town but was caught on the wrong side of the frontier during the war.

    Eritrea gained its independence from Ethiopia in the early 1990s, and war broke out later that decade, locking the two nations in unyielding hostilities that left more than 80,000 people dead. The turning point came in June, when Mr. Abiy announced that Ethiopia would “fully accept and implement” a peace agreement that was signed in 2000 but never honored. The formal deal was signed weeks later.

    Few people expected such a quick turn of events. Embassies have reopened, telephone lines have been restored and commercial flights between the capitals have resumed. An Ethiopian commercial ship docked in an Eritrean port last Wednesday — the first to do so in more than two decades.

    Ethiopia has a strategic interest in a critical Eritrean port, Assab, as a gateway to international trade via the Red Sea. Landlocked since Eritrea gained independence, Ethiopia sends 90 percent of its foreign trade through Djibouti.

    Bus routes through Zalambesa are expected to start soon, helping residents to move freely for the first time in decades.

    Mr. Tesfaye, for one, is thrilled.

    “There wasn’t any day that went by that I didn’t think of my mother,” he said, choking up. “I never thought this day would come.”


    https://www.nytimes.com/2018/09/11/world/africa/ethiopia-eritrea-border-opens.html

    #frontières #Erythrée #Ethiopie #paix

    • #Ouverture_des_frontières et fuite des Erythréens

      Le 11 septembre dernier, à l’occasion du nouvel an éthiopien, les deux dirigeants, Isayas Afewerki et Abiy Ahmed ont ouvert leurs frontières.

      Les civils et les soldats, habités d’une euphorie certaine, brandissaient les deux drapeaux.

      Bien que cette nouvelle peut sembler réjouissante, elle s’accompagne aussi d’un certain nombre de préoccupations et d’effets inattendus. Depuis une dizaine de jours, un nombre croissants de mères et d’enfants quittent l’Erythree.

      Au début de cette dizaine de jours, il était difficile de distinguer les individus qui quittaient l’Erythree, pour simplement revoir leurs familles se trouvant de l’autre côté de la frontière, de ceux qui quittaient le pays pour bel et bien en fuir.

      Il convient de rappeler que malgré le fait que le rapprochement avec l’Ethiopie peut être perçu comme un progrès à l’échelle régionale et internationale, il n’empêche que du côté érythréen ce progrès découle d’une décision unilatérale du Président Afewerki. Celle-ci motivée par les Etats-Unis et par des incitations de nature financière qui demeurent encore particulièrement opaques.

      Comme Monsieur Abrehe l’avait indiqué dans son message au Président : « les accords diplomatiques rapides et peu réfléchis que vous faites seul avec certaines nations du monde (…) risquent de compromettre les intérêts nationaux de l’Érythrée. ».

      Ce message ainsi que le départ important de mères érythréennes avec leurs enfants vers l’Ethiopie sont l’aveu de :

      – l’absence de confiance des érythréens vis-à-vis de leurs autorités ; et
      – de leur décision contraignante à devoir trouver une alternative de survie par leurs propres moyens.

      Il convient aussi de constater l’asymétrie non-négligeable dans la rapidité et l’efficacité dans les solutions trouvées et fournies par le gouvernement érythréen pour les demandes venant du côté éthiopien. Alors que dans l’intervalle, aucune solution tangible n’est apportée pour que sa propre population ait accès à son droit à un standard de vie suffisant (manger à sa faim, disposer de sa liberté de mouvement pour notamment subvenir à ses besoins, etc.).

      Le gouvernement est parfaitement conscient de ses départs vu qu’il a commencé à émettre lui-même des passeports à ceux qui le demandent. Il reste à savoir si les autorités érythréennes se complaisent dans ce schéma hémorragique ou si elles mettront en place des incitations pour assurer la survie de l’Etat de l’Erythrée.

      https://www.ife-ch.org/fr/news/ouverture-des-frontieres-et-fuite-des-erythreens

    • L’enregistrement d’Erythréens dans les camps de réfugiés en Ethiopie a quadruplé depuis l’ouverture des frontières avec l’Ethiopie, le 11 septembre 2018, selon UNHCR.

      Le 26 septembre 2018, la « European Civil Protection and Humanitarian Aid Operations » a indiqué que l’absence de changements en Erythrée et l’ouverture des frontières en seraient les raisons. « L’assistance humanitaire va devoir augmenter les ressources pour répondre aux besoins et pour réduire les risques d’une migration qui se déplace ».

      Samedi dernier, le Ministre des Affaires Etrangères a prononcé un discours devant l’Assemblée Générale de l’ONU à New York dans lequel il :
      Rappelle le récent rapprochement avec l’Ethiopie et les nombreux fruits qu’il porte tant au niveau national qu’au niveau régional ;
      Demande à ce que les « déplorables » sanctions à l’encontre de l’Erythrée soient immédiatement levées et à cet égard, il dénonce les préconditions imposées par certains Etats ;
      Précise que « quand l’Etat de droit est supprimé et supplanté par la logique de force ; quand l’équilibre du pouvoir mondial est compromis, les conséquences inévitables sont des crises difficiles à résoudre et des guerres qui dégénèrent. »
      Dénonce les « principaux architectes » de ces sanctions, à savoir d’anciennes administrations étatsuniennes ;
      Insiste sur le fait que « le peuple d’Erythrée n’a commis aucun crime, ni aucune transgression qui le pousse à demander clémence. Ainsi, ils demandent non seulement la levée des sanctions, mais demandent aussi, et méritent, une compensation pour les dommages causés et les opportunités perdues. »
      Il convient de souligner que ces propos prononcés « au nom du peuple » n’ont fait l’objet d’aucune consultation représentative du peuple ou de sa volonté. Il s’agit à nouveau d’un discours construit par le parti unique qui ne dispose toujours pas de mandat pour gouverner.

      Par ailleurs, aucune mention n’a été faite sur l’entrée en vigueur de la Constitution, ni sur le changement de la pratique du service national/militaire. Deux points critiques qui étaient très attendus tant par les fonctionnaires de l’ONU que par les différentes délégations.

      Lors de cette session, l’Assemblée Générale votera sur :

      La levée ou non des sanctions ; et
      L’adhésion ou non de l’Erythrée au Conseil des Droits de l’Homme.

      Message reçu par email, de l’association ife : https://www.ife-ch.org

    • Nouvel afflux de migrants érythréens en Ethiopie

      Le Monde 30 octobre 2018

      L’ouverture de la frontière a créé un appel d’air pour les familles fuyant le régime répressif d’Asmara

      Teddy (le prénom a été modifié) est sur le départ. Ce jeune Erythréen à peine majeur n’a qu’une envie : rejoindre son père aux Etats-Unis. Originaire d’Asmara, la capitale, il a traversé la frontière « le plus vite possible »quand le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et le président érythréen, Isaias Afwerki, ont décidé de la démilitariser et de l’ouvrir, le 11 septembre.

      Cette mesure a donné le signal du départ pour sa famille, qui compte désormais sur la procédure de regroupement familial pour parvenir outre-Atlantique. Ce matin de fin octobre, sa mère et ses trois frères patientent à Zalambessa, ville frontière côté éthiopien, comme 700 autres Erythréens répartis dans 13 autobus en partance pour le centre de réception d’Endabaguna, à environ 200 km à l’ouest, la première étape avant les camps de réfugiés.

      L’ouverture de la frontière a permis aux deux peuples de renouer des relations commerciales. Mais elle a aussi créé un appel d’air, entraînant un afflux massif de migrants en Ethiopie. Selon des chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de 15 000 Erythréens ont traversé la frontière les trois premières semaines.

      « Là-bas, il n’y a plus de jeunes »

      Certains d’entre eux sont simplement venus acheter des vivres et des marchandises ou retrouver des proches perdus de vue depuis la guerre. Mais la plupart ont l’intention de rester. « Je n’ai pas envie de rentrer à Asmara. Là-bas, il n’y a plus de jeunes : soit ils sont partis, soit ils sont morts en mer, soit ils sont ici »,poursuit Teddy.

      Chaque année, des milliers d’Erythréens fuient leur pays, depuis longtemps critiqué par les organisations de défense des droits humains pour le recours à la détention arbitraire, la disparition d’opposants et la restriction des libertés d’expression et de religion. La perspective d’être enrôlé à vie dans un service militaire obligatoire, jusque-là justifié par la menace du voisin éthiopien, a poussé une grande partie de la jeunesse sur la route de l’exil. Pour l’heure, l’accord de paix entre les deux pays n’a pas fait changer d’avis les candidats au départ, au contraire.

      Depuis plusieurs semaines, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait des allers-retours entre le centre d’Endabaguna et Zalambessa et Rama, les principaux points de passage grâce auxquels la grande majorité des nouveaux arrivants – surtout des femmes et des enfants – traversent la frontière. « L’affluence ne tarit pas », explique un humanitaire. Près de 320 personnes franchiraient la frontière quotidiennement, soit six fois plus qu’avant. Côté érythréen, les militaires tiennent un registre des départs, mais le contrôle s’arrête là.

      Après leur enregistrement au centre d’Endabaguna, les migrants seront répartis dans des camps. Plus de 14 000 nouveaux arrivants ont été recensés depuis l’ouverture de la frontière. « L’un des camps est saturé », confie le même humanitaire. Quant au HCR, il juge la situation « critique ». Cette nouvelle donne risque d’accentuer la pression sur l’Ethiopie, qui compte déjà près d’un million de réfugiés, dont plus de 175 000 Erythréens et voit augmenter le nombre de déplacés internes : ceux-ci sont environ 2,8 millions à travers le pays.

      Si la visite du premier ministre éthiopien à Paris, Berlin et Francfort, du lundi 29 au mercredi 31 octobre, se voulait à dominante économique, la lancinante question migratoire a forcément plané sur les discussions. Et l’Europe, qui cherche à éviter les sorties du continent africain, a trouvé en Abiy Ahmed un allié, puisque l’Ethiopie prévoit d’intégrer davantage les réfugiés en leur accordant bientôt des permis de travail et des licences commerciales. C’est l’un des objectifs du « cadre d’action globale pour les réfugiés » imaginé par les Nations unies. Addis-Abeba doit confier à cette population déracinée une partie des 100 000 emplois créés dans de nouveaux parcs industriels construits grâce à un prêt de la Banque européenne d’investissement et aux subventions du Royaume-Uni et de la Banque mondiale.

      En attendant, à Zalambessa, les nouveaux arrivants devront passer une ou plusieurs nuits dans un refuge de fortune en tôle, près de la gare routière. Ils sont des centaines à y dormir. Adiat et Feruz viennent de déposer leurs gros sacs. Autour d’elles, des migrants s’enregistrent pour ne pas rater les prochains bus. « Notre pays est en train de se vider. Dans mon village, il n’y a plus personne », lâche Feruz, qui rappelle que beaucoup d’Erythréens sont partis avant l’ouverture de la frontière, illégalement. Elle se dit prête à sacrifier une ou deux années dans un camp de réfugiés avant d’obtenir, peut-être, le droit d’aller vivre en Europe, son rêve.

      –-> Ahh ! J’adore évidemment l’expression « appel d’air » (arrghhhh)... Et l’afflux...

    • L’ONU lève les sanctions contre l’Érythrée.

      Après quasi une décennie d’isolement international du pays, le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé à l’unanimité de lever les sanctions contre l’Érythrée. Un embargo sur les armes, un gel des avoirs et une interdiction de voyager avaient été imposés en 2009, alors que l’Érythrée était accusée de soutenir les militants d’al-Shabab en Somalie, ce qu’Asmara a toujours nié, note la BBC (https://www.bbc.com/news/world-africa-46193273). La chaîne britannique rappelle également que le pays, critiqué pour ses violations des droits de l’homme, a longtemps été considéré comme un paria sur la scène international. La résolution, rédigée par le Royaume-Uni, a été soutenue par les États-Unis et leurs alliés. La #levée_des_sanctions intervient dans un contexte de dégel des relations entre l’Érythrée et ses voisins après des années de conflit, notamment avec l’Ethiopie – Asmara et Addis-Abeba ont signé un accord de paix en juin –, mais aussi la Somalie et Djibouti. “La bromance [contraction des mots brother (frère) et romance (idylle)] entre le nouveau dirigeant réformiste éthiopien Abiy Ahmed et le président érythréen Isaias Aferweki semble avoir déteint sur les dirigeants voisins”, analyse le journaliste de la BBC à Addis-Abeba.


      https://www.courrierinternational.com/article/pendant-que-vous-dormiez-caravane-de-migrants-israel-erythree
      #sanctions #ONU

    • L’ONU lève les sanctions contre l’Erythrée après un accord de paix

      Le Conseil de sécurité de l’ONU a levé mercredi les sanctions contre l’Erythrée après un accord de paix historique avec l’Ethiopie et un réchauffement de ses relations avec Djibouti.

      Ces récents développements laissent augurer de changements positifs dans la Corne de l’Afrique.

      Le Conseil a adopté à l’unanimité cette résolution élaborée par la Grande-Bretagne. Il a levé l’embargo sur les armes, toutes les interdictions de voyage, les gels d’avoirs et autres sanctions visant l’Erythrée.

      Les relations entre Djibouti et l’Erythrée s’étaient tendues après une incursion en avril 2008 de troupes érythréennes vers Ras Doumeira, un promontoire stratégique surplombant l’entrée de la mer Rouge au nord de Djibouti-ville. Les deux pays s’étaient opposés à deux reprises en 1996 et 1999 pour cette zone.
      Accord signé en juillet

      L’Erythrée est depuis 2009 sous le coup de sanctions du Conseil de sécurité pour son soutien présumé aux djihadistes en Somalie, une accusation que le gouvernement érythréen a toujours niée.

      Asmara a signé en juillet avec l’Ethiopie un accord de paix qui a mis fin à deux décennies d’hostilités et conduit à un apaisement de ses relations avec Djibouti.


      https://www.rts.ch/info/monde/9995089-lonu-leve-les-sanctions-contre-lerythree-apres-un-accord-de-paix.html

  • London court rules #DP_World #Djibouti contract valid and binding - Dubai govt | Reuters
    https://af.reuters.com/article/djiboutiNews/idAFL5N1UT3D3

    Dubai’s government said on Thursday the London Court of International Arbitration (LCIA) has ruled DP World’s port container terminal contract in Djibouti was valid and binding.

    The government of Djibouti seized the #Doraleh Container Terminal from DP World in February over a dispute dating back to at least 2012. Dubai government-controlled DP World has called the seizure illegal.

    The LCIA Tribunal has ruled that Doraleh Container Terminal’s Concession Agreement ‘remains valid and binding ...’” Dubai’s government media office said in a statement, which did not state when the ruling was made. “DP World will now reflect on the ruling and review its options.

  • Ethiopie : vers une paix sous influence saoudienne

    Depuis l’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed, Addis-Abeba s’est rapproché de ses ennemis historiques, l’Egypte et l’Erythrée, grâce aux bons offices de Riyad.

    Par Jean-Philippe Rémy (Johannesburg, correspondant régional)

    LE MONDE Le 13.06.2018 à 17h58
    https://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/13/ethiopie-vers-une-paix-sous-influence-saoudienne_5314433_3212.html

    Il y a quelques mois, Abiy Ahmed, le nouveau premier ministre éthiopien, était à peu près inconnu du grand public et pouvait encore se rendre à la gym. Retrouvant une connaissance sur les appareils de cardio pour transpirer et débattre, l’ancien lieutenant-colonel, un temps ministre des sciences et des technologies, pronostiquait un grand avenir à la Corne de l’Afrique mais avertissait : « Si on veut que notre région décolle, il faut en finir avec les crises et, pour cela, il faut tout bouleverser. »

    Le bouleversement, dans l’immédiat, a pris son visage. Mais derrière, c’est tout l’équilibre des forces, dans cette partie du monde à cheval entre Afrique et péninsule arabique, qui vient de subir une inflexion majeure.

    Lire aussi : En Ethiopie, Abiy Ahmed, premier ministre en mission d’apaisement

    Depuis qu’il est arrivé à la tête de l’Ethiopie, le 2 avril, Abiy Ahmed s’emploie à jouer le rôle de faiseur de paix à l’intérieur comme à l’extérieur de son pays de 104 millions d’habitants, menacé par les prémices d’une série d’insurrections. Il libère des opposants, enthousiasme la rue, loue le travail des médias. Il enchaîne aussi les visites dans la région pour y nouer des relations qui répondent à deux priorités complémentaires : créer ou raviver des alliances politiques, faciliter de futurs échanges.

    Il a par exemple jeté les bases d’une participation éthiopienne dans le futur port de Lamu, au Kenya. Si le projet voit le jour, cela signifie que l’Ethiopie aura un nouvel accès maritime, en plus de Djibouti, Berbera (Somaliland) et Port-Soudan (Soudan). On voit le dessein. Il s’inscrit dans le développement de grandes infrastructures sur la façade orientale de l’Afrique, dont une partie est liée au projet chinois des « nouvelles routes de la soie ». Mais tout cet ensemble marque le pas, essentiellement en raison de conflits locaux aux implications régionales.

  • Cinq stratagèmes pour générer des revenus dans le monde arabe...

    https://orientxxi.info/magazine/cinq-stratagemes-pour-generer-des-revenus-dans-le-monde-arabe,2418

    La troisième place revient à une variante de la manœuvre « penser global, agir local ». Les petits pays doivent en effet être créatifs pour espérer générer des revenus conséquents. Des pays européens comme le Liechtenstein, le Luxembourg et même les Pays-Bas ont trouvé leur veine en tant que paradis fiscaux, mais ce genre d’opportunité reste limité dans des États fragiles ou autocratiques. Djibouti a mis au point une nouvelle façon d’aborder le problème. Bien que manquant de terres arables, le pays dispose d’un littoral sablonneux le long du très fréquenté golfe d’Aden. Celui-ci se situe également à deux pas des conflits au Yémen, en Somalie et au Soudan du Sud. Djibouti a ainsi su capitaliser sur cet emplacement en louant des terres à des armées étrangères. Il accueille aujourd’hui des bases militaires de la France, de l’Italie, du Japon, de l’Arabie saoudite, des États-Unis et de la Chine. Ne voulant pas être en reste, l’Inde, la Russie et la Turquie semblent également intéressées. Les bases les plus chères rapporteraient, selon les rumeurs, dans les 20 à 100 millions de dollars (16,3 à 82 millions d’euros) par an. L’ensemble de ces sommes pourrait bien générer la moitié des recettes annuelles du gouvernement. Une seconde alternative pour les pays plus grands consiste à devenir un allié militaire privilégié des États-Unis — pensons au Pakistan, à Israël ou à l’Égypte — ce qui leur garantit des milliards en aide militaire directe, quelle que soit la qualité de leur gouvernance.

  • Les Émirats chassés de Somalie ?
    http://www.presstv.com/DetailFr/2018/02/28/553877/Corne-de-lAfrique-Les-Emirats-jouent-de-malheur

    Je serais à la place de MBS, je leur dirais de faire une coalition pour attaquer le Somalie et Djibouti.

    Et pourquoi pas l’Ethiopie, si j’en crois l’article arabe dont je mets le lien. @simplicissimus, ça a l’air super compliqué, et je te sens plus motivé que moi sur le sujet ;-)

    http://thenewkhalij.news/%D8%B3%D9%8A%D8%A7%D8%B3%D8%A9/%D8%A7%D9%84%D8%B5%D9%88%D9%85%D8%A7%D9%84-%D8%A7%D9%84%D8%A7%D8%AA%D)

    #fret_maritime #corne_de_l'afrique #émirats

    • Pouf, pouf !

      Deux choses distinctes, si je comprends bien. Mais pas tant que ça…

      • base navale à Berbera
      ça coince entre les EAU et le Somaliland. Pb, de qui s’agit-il Divers Marine Contracting LLC (citée dans l’article) est présente à Dubaï, à Abou Dhabi c’est Diver Marine Contracting LLC, à Sharjah (Head Office), Diver Shipping & Cargo and Ship Maintenance LLC, le tout dans un groupe du nom de Divers Group LLC (dont la (délicieuse) devise est Consider it done
      http://www.divers-marine.com/global-presence.html
      Ce même site mentionne une filiale dans la corne de l’Afrique, mais c’est à Bosasso au Puntland, donc en Somalie…

      Le litige porte sur une liaison routière Berbera-Wajale (à la frontière avec l’Éthiopie, sur la route vers Djidjiga, Harar (ô mânes de Rimbaud…) et (loin…) Addis-Abeba.

      • développement du port de Berbera
      Accord tripartite hier, jeudi, pour un projet de développement conjoint avec DP World aux manettes (filiale du fonds souverain Dubai World) avec 51%, le Somaliland (30%) et l’Éthiopie (19%)

      DP World Signs Agreement with Ethiopia, Somalia to Develop Port of Berbera | Asharq AL-awsat
      https://aawsat.com/english/home/article/1191896/dp-world-signs-agreement-ethiopia-somalia-develop-port-berbera
      https://www.youtube.com/watch?v=V6Q5tbitEXY

      Dubai’s state-owned DP World said on Thursday the Ethiopian government had taken a 19 percent stake in Somaliland’s Port of Berbera. The port operator said it would retain a 51 percent stake in the port and that Somaliland would retain 30 percent.

      DP World Group chairman and CEO Sultan Bin Sulayem lauded the strategic partnership, and stressed the role of partnerships between the public and private sectors in accelerating the pace of economic growth of countries.

      Bin Sulayem, said: “I am so excited about the prospects of working with the Ethiopian government. Ethiopia is home to approximately 110 million people."

      Accord dénoncé dès le lendemain par la Somalie (qui ne reconnait pas l’indépendance du Somaliland, pas plus qu’aucun autre pays d’ailleurs…)

      • MAIS…
      l’accord pour la base navale (février 2017) parlait (déjà…) de DP World (et on ne touche pas un mot de la liaison routière)

      Les Emirats arabes unis s’offrent une nouvelle base navale au Somaliland - RFI (article du 13/02/17, modifié (?) le 13/11/17…)
      http://www.rfi.fr/afrique/20170213-emirats-arabes-unis-base-navale-militaire-somaliland

      Les Émirats arabes unis (EAU) avaient déjà une base navale en Érythrée, ils en auront bientôt une seconde au Somaliland. Le Parlement de cette république auto-proclamée vient de lui donner son feu vert, en tout cas. Cette base doit renforcer la présence des Émirats dans la Corne de l’Afrique.

      Les EAU et le Somaliland sont sur le point de signer un bail de 25 ans. En 2042, donc, la base navale et aérienne deviendra la propriété du gouvernement de cette république auto-proclamée.

      En contrepartie, DP World, basé à Dubaï, troisième opérateur portuaire au monde, s’est engagé à agrandir le port de Berbera à l’horizon 2019 et à le gérer pendant 30 ans. Un contrat d’une valeur de plus de 400 millions d’euros.

      Ce port de commerce, l’un des rares en eau profonde de la Corne de l’Afrique, devrait renforcer le rôle économique de Berbera. L’Éthiopie s’en réjouit déjà, elle qui n’a aucun accès à la mer. Berbera est encore plus près d’Addis-Abeba que ne l’est Djibouti.

      Quant à la future base navale de Berbera, elle pourrait jouer un rôle stratégique dans la région. Il est probable que les EAU s’en servent dans le conflit qui, de l’autre côté de la mer Rouge, oppose le gouvernement du Yémen aux Houthis.

      Les Émirats, qui soutiennent Aden, utilisent déjà Assab, leur base en Erythrée, ou des avions de combat, y compris des Mirages, ont été déployés, selon la presse spécialisée. Pour la base d’Assab aussi, c’était du donnant-donnant. Pour s’y installer, les Émirats se sont engagés à moderniser l’aéroport d’Asmara.

      • Quant à Djibouti et Doraleh, on n’est pas sorti de l’auberge… le conflit est déjà ouvert, après un premier échec pour obtenir une renégociation en 2014, l’Assemblée nationale djiboutienne a passé une loi en novembre 2017 demandant la révision des contrats à caractère stratégique…

      Djibouti en conflit avec DP World sur le port de Doraleh - RFI (article du 24/02/18, modifié le 25/02/18)
      http://www.rfi.fr/afrique/20180224-djibouti-conflit-dp-world-port-doraleh-dubai

      Nouvelle escalade dans le conflit qui oppose le gouvernement de Djibouti à l’exploitant portuaire de l’émirat de Dubaï, DP World. Djibouti a repris la gestion du terminal de conteneur de Doraleh au nom des intérêts de la nation. Un conflit lourd de conséquences pour l’approvisionnement des pays de la Corne de l’Afrique.

      Le gouvernement de Djibouti a résilié le contrat de concession attribué à DP World en 2006 et repris la gestion directe du terminal portuaire de Doraleh, au nom de la souveraineté de l’Etat et des intérêts supérieurs de la nation. Et ce, de manière totalement illégale, selon Dubaï Ports World, l’un des plus grands gestionnaires d’installations portuaires au monde.

      DP World entend donc bien ne pas en rester là et a engagé une procédure devant la cour d’arbitrage international de Londres. Une cour qui s’est déjà prononcée en faveur du consortium de Dubaï dans le passé, quand Djibouti en 2014 avait déjà remis en cause le contrat qui les liait. Djibouti accusait l’opérateur portuaire d’avoir versé des pots-de-vin pour obtenir la concession de 50 ans.

      Ce conflit est lourd de conséquences et pas seulement pour les deux protagonistes, car le port en litige approvisionne les pays de la Corne de l’Afrique. Au premier rang desquels l’Ethiopie, dépourvue de façade maritime, qui dépend à 90% de ce port pour ses échanges commerciaux.

      • Cette dernière péripétie n’a en tous cas pas l’air d’avoir entamé l’optimisme de M. Bin Sulayem, comme on peut le voir sur la vidéo et qui doit certainement compter sur un arbitrage international favorable.
      De plus, avec Assab en Érythrée, Doraleh à Djibouti et Berbera au Somaliland, où les EAU disposent (ou vont disposer) de facilités, Djibouti va entrer en concurrence avec ses voisins pour garder son rôle de porte d’accès de et à l’Éthiopie. Pour le moment, il a l’avantage de la liaison ferroviaire toute neuve (et chinoise) reliant Djibouti à Addis Abeba.

      liaison inaugurée le 5 octobre 2016 et qui vient tout juste de commencer ses opérations commerciales, le 1er janvier 2018 (enfin, il paraît…)
      Chinese-built Ethiopia-Djibouti railway begins commercial operations - Xinhua | English.news.cn (article du 1er janvier 2018)
      http://www.xinhuanet.com/english/2018-01/01/c_136865306.htm

      The Chinese-built 756-km electrified rail project connecting landlocked Ethiopia to Djibouti officially started commercial operations on Monday with a ceremony held in Ethiopia’s capital Addis Ababa.

      Contracted by two Chinese companies, the first 320 km of the rail project from Sebeta to Mieso was carried out by the China Rail Engineering Corporation (CREC), while the remaining 436 km from Mieso to Djibouti port section was built by the China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC).

      Bref, grandes manœuvres et compagnie. Ajoutes à cela ce qui se passe de l’autre côté de la Porte des Lamentations

      Enfin, tu remarqueras que tous les pays cités sont hautement démocratiques et connus pour la transparence de leurs décisions d’investissement…

    • A Djibouti, « la Chine commence à déchanter »
      http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/05/a-djibouti-la-chine-commence-a-dechanter_5252153_3212.html


      Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh (à gauche) et le président chinois Xi Jinping, à Pékin, le 23 novembre 2017.
      Jason Lee / AFP

      Le torchon est-il en train de brûler ? Les entreprises chinoises qui espéraient décrocher des contrats dans la zone commencent à déchanter. Ainsi, les travaux des deux nouveaux aéroports confiés à China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) sont remis en cause. Celui d’Ali Sabieh, la deuxième ville de Djibouti, devait compter deux pistes d’atterrissage, avec la capacité de traiter 600 000 tonnes de fret par an. Le second devait quant à lui desservir le détroit de Bab Al-Mandeb, une zone stratégique pour le commerce international et pour la Chine.

      Mais les deux contrats signés par CCECC en janvier 2015 ont été brutalement remis en cause. La raison de la brouille n’est pas claire, personne ne souhaitant évidemment commenter, ni côté chinois, ni côté djiboutien. Electricité, transport, logistique… Les contrats sont tous plus ou moins remis en cause les uns après les autres, et rien n’est vraiment acquis pour les entreprises chinoises, qui apprennent sur le terrain la dure réalité des négociations dans une zone rongée par la corruption et les conflits politiques.

      Selon Africa Intelligence, l’exaspération des Chinois a atteint son comble lorsque le président Ismaïl Omar Guelleh est revenu sur sa promesse de leur laisser le monopole des zones franches dans le pays, ouvrant ainsi le jeu à des groupes indiens et émiratis. Une concurrence que vit très mal Pékin, qui pensait écraser tout le monde grâce à sa puissance militaire et financière et à ce fameux « partenariat stratégique ». Mais le jeu national est beaucoup plus complexe.

      Remarques :
      • le président Guelleh s’est rendu en Chine après le vote de l’Assemblée demandant le réexamen des contrats. Il a dû s’y faire sonner les cloches. Ce qui n’a, apparemment, pas empêché la remise en cause des contrats…
      • vu les articles qui précèdent, il se pourrait qu’il ait alors (ou un peu avant) découvert que le contrat de concession de DP World (de 2006, pour une durée de 30 ans) lui interdisait de confier d’autres zones portuaires à des tiers. Or, #OBOR, l’initiative stratégique des nouvelles routes de la soie a de grandes chances de comprendre un terminal multimodal à Djibouti.
      • or, c’est la Chine qui finance le développement de Doraleh, terminal multimodal dont la gestion est confiée à DP World, ainsi que Damerjog, spécialisé dans le bétail. J’imagine qu’elle y verrait bien un opérateur… chinois.

      Djibouti Starts Construction of Two Major Ports | World Maritime News
      (article de septembre 2013 où l’on retrouve Bin Sulayem, à l’époque former CEO de DP World)
      https://worldmaritimenews.com/archives/93197/djibouti-starts-construction-of-two-major-ports

      Djibouti President, Ismail Omar Guelleh, officially launched the construction of the Damerjog livestock port in Arta district and the multipurpose Doraleh port on Sunday.

      Also present was Somali Prime Minister, Abdi Farah Shirdon who was on an official visit to Djibouti, the former chief executive officer of Dubai’s DP World, Sultan Ahmed Bin Sulayem, and representatives from Ethiopia and South Sudan.

      Construction of the two ports is being funded by the China Merchants Group.

    • Pour La Tribune, à propos des développements récents à Djibouti (article du 24/02/18) parle des investissements de DP World et d’une durée de 50 ans pour la concession…

      Djibouti : le gouvernement rompt le contrat de l’exploitant portuaire DP World
      https://afrique.latribune.fr/politique/gouvernance/2018-02-24/djibouti-le-gouvernement-rompt-le-contrat-de-l-exploitant-portuair

      Le contentieux entre Djibouti et DP World remonte à 2014, suite à la plainte déposée contre l’opérateur portuaire émirati, dont le capital est détenu majoritairement par le gouvernement de Dubaï. Une action en justice justifiée par des accusations de paiements illégaux pour obtenir une concession portuaire d’une durée de 50 ans pour le Doraleh Container Terminal. Pour le cabinet présidentiel djiboutien, le contrat aurait pris fin après l’échec de la résolution du différend entre les deux parties survenu en 2012.

      Pour l’heure, les autorités djiboutiennes n’ont donné aucun détail sur la nature du différend qui les oppose à DP World, tout en rappelant que la décision de résilier l’accord de gestion vise à protéger la souveraineté nationale et l’indépendance économique du pays. Cette décision du président Guelleh a de fortes chances de mettre terme au contrat de concession signé en 2006. Le terminal a pour rappel connu son démarrage effectif en 2008.

      DP avait investi 400 millions de dollars pour la construction du terminal qui était géré par le Doraleh Container Terminal, détenu à hauteur de 66% par l’autorité portuaire djiboutienne et à 33% par l’opérateur émirati. La collaboration entre les deux partenaires se tend en 2015, lorsque le gouvernement djiboutien accuse DP World d’avoir versé des commissions occultes de plusieurs millions de dollars à Abdourahman Boreh, qui était à la tête de l’Autorité des ports et zones franches entre 2003 et 2008.

      L’entreprise est également accusée de fraude fiscale et de détournement de fonds publics. La procédure de résiliation lancée dans la foulée par Djibouti sera déboutée à Londres en février 2017. En réaction, le gouvernement Guelleh mettra en place une loi votée en octobre dernier, lui permettant de résilier unilatéralement des contrats publics liés à la réalisation de grandes infrastructures au nom de la souveraineté du pays.

      « Il convient de noter que le Doraleh Container Terminal sera désormais sous l’autorité de la Doraleh Container Terminal Manangement Company qui appartient à L’Etat », précise le communiqué du cabinet présidentiel.

      Bref, ça castagne dur et les Chinois ne sont pas réputés être tendres en affaire…

    • @simplicissimus : Heureusement, c’est plus calme dans la corne de la France ! Merci d’avoir débrouillé ce très gros sac de noeuds dont je n’imaginais même pas à quel point il était complexe. Le tout dernier lien sur le missile chinois est réjouissant si on peut dire...

    • Le nouvel exploitant (tout récemment devenu public…) du terminal de Doraleh fait affaire avec les singapouriens.

      Djibouti Signs New Container Terminal Deal – gCaptain
      http://gcaptain.com/djibouti-signs-new-container-terminal-deal

      Djibouti’s Doraleh Container Terminal Management Company has signed a deal with Singapore-based Pacific International Lines (PIL) to raise by a third the amount of cargo handled at the port, the country’s Ports and Zones Authority said on Tuesday.

    • Djibouti says its container port to remain in state hands
      https://www.reuters.com/article/us-djibouti-port/djibouti-says-its-container-port-to-remain-in-state-hands-idUSKCN1GQ1IB

      Djibouti’s container port will remain in state hands as the government seeks investment, a senior official said on Wednesday in comments likely to reassure Washington where lawmakers say they fear it could be ceded to China.

      The Doraleh Container Terminal is a key asset for Djibouti, a tiny state on the Red Sea whose location is of strategic value to countries such as the United States, China, Japan and former colonial power France, all of whom have military bases there.

      Djibouti last month terminated the concession of Dubai’s state-owned DP World to run the port, citing a failure to resolve a six-year contractual dispute.

      The cancellation accelerated diplomatic competition in Djibouti and renewed concerns in a number of capitals that other nations could use it to strengthen their influence.

      The port would remain “in the hands of our nation” as the government seeks new investors, said Djibouti’s Inspector General Hassan Issa Sultan, who oversees infrastructure for President Ismail Omar Guelleh.

      There is no China option and no secret plans for the Doraleh Container Terminal,” he told Reuters in an interview. “The port is now 100 percent managed by the state.

      The top U.S. general for Africa told U.S. lawmakers last week the military could face “significant” consequences should China take control of the terminal. Lawmakers said they had seen reports that Djibouti had seized control of the port to give it to China as a gift.

    • Et encore un nouveau terminal de containers à Doraleh, mais cette fois-ci avec… la France !
      … et Djibouti va (unilatéralement…) racheter les parts de DP World dans le premier terminal de Doraleh.

      Djibouti plans new container terminal to bolster transport hub aspirations
      https://uk.reuters.com/article/uk-djibouti-port/djibouti-plans-new-container-terminal-to-bolster-transport-hub-aspiratio

      The new container terminal project could break ground as early as September with construction expected to take 24 months, Hadi said, speaking on the sidelines of the Africa CEO Forum in Abidjan, Ivory Coast.

      We are going to build DICT, Doraleh International Container Terminal. This is a new plan,” he said. “We are in discussions with #CMA_CGM._

      The port authority was not in talks with any other potential partners, he said. Shipping group CMA CGM declined to comment.
      […]
      Meanwhile, Hadi said the port authority was ready to end a dispute with DP World over its cancellation of a concession contract for another facility, the Doraleh Container Terminal, by buying out DP World’s 33 percent stake.

      Djibouti ended the contract with the Dubai state-owned port operator last month, citing a failure to resolve a dispute that began in 2012.

      DP World has called the move illegal and said it had begun proceedings before the London Court of International Arbitration, which last year cleared the company of all charges of misconduct over the concession.

      “_We are prepared to pay them their 33 percent of shares,” Hadi said. “There is no need for arbitration. We are going to buy their shares.

      Ce qui semble du pur #wishful_thinking.

      Par ailleurs, à force de fricoter avec tout le monde, il va bien finir par arriver un accident dans cette zone hyper stratégique.

      Genre un missile « houthi » (?) qui s’égarerait et franchirait les quelques 120 km de Bab el Mandeb (et baie de Tadjoura) séparant l’île de Perim du palais présidentiel de Djibouti…

      Encore un coup des Persans et de leurs copains Chinois…

  • Les forces spéciales américaines en #Afrique : discrètes mais croissantes
    http://information.tv5monde.com/en-continu/les-forces-speciales-americaines-en-afrique-discretes-mais-cro

    La fabuleuse #novlangue étasunienne distingue #base_militaire et « #installation_durable », et l’#AFP (et TV5) n’y trouve(ent) rien à redire.

    Les #Etats-Unis n’ont officiellement pas d’autre #base sur le continent que celle de Camp Lemonnier à Djibouti. Mais les forces spéciales, qui regroupent des unités d’élite de l’armée de Terre (les « Bérets verts »), de la Navy (les fameux Navy Seals), des Marines et de l’armée de l’Air, utilisent aussi la base aérienne de Moron, dans le sud de l’Espagne, pour leurs opérations en Afrique.

    Les Forces spéciales ont aussi [sic] des « installations durables » dans les pays amis, selon une source au commandement américain en Afrique (#AFRICOM). « Mais tout ceci est fait à la demande du pays-hôte », a assuré cette source ayant requis l’anonymat. « Notre objectif n’est pas de mener des opérations unilatérales ».

  • La « route de la liberté  », contre-projet de l’Inde face à la « route de la soie »
    http://www.lemonde.fr/international/article/2017/08/09/la-route-de-la-liberte-contre-projet-de-l-inde-face-a-la-route-de-la-soie_51

    La « #route_de_la_liberté » contre la « route de la soie ». Seulement quelques jours après l’organisation du premier « sommet des routes de la soie » à Pékin, le premier ministre indien Narendra Modi a dévoilé, en mai, à l’occasion d’une réunion de la Banque africaine de développement (BAD) qui se tenait pour la première fois à Ahmedabad, en Inde, un autre projet de route commerciale : le « corridor de la croissance Asie Afrique » (#AAGC, #Asia_Africa_Growth_Corridor), surnommé la « route de la liberté ».

    L’AAGC propose de créer une région Indo-Pacifique « libre et ouverte » en redynamisant d’anciennes routes maritimes reliant l’Afrique au Pacifique, en passant par l’Asie du Sud et l’Asie du Sud-Est. Le projet porté par le Japon et l’Inde est aux antipodes des « routes de la soie ». Il met l’accent sur le « développement durable » plutôt que sur le commerce, et s’appuie exclusivement sur les voies maritimes à « bas coût » avec une « faible empreinte carbone ».

    Selon le document préparatoire rendu public en mai, la « route de la liberté » reposera sur quatre piliers : le renforcement des compétences, la construction d’infrastructures durables, les projets de coopération dans les domaines de la santé, de l’agriculture, du secteur manufacturier et de la gestion des catastrophes naturelles et, enfin, le partenariat de « personne à personne ». Ces nouveaux corridors maritimes pourraient connecter le port de Jamnagar, au Gujarat, à Djibouti, ou encore Calcutta à Sittwe, au Myanmar. Le Japon offrira son expertise en matière de construction d’infrastructures et l’Inde mettra à profit sa présence sur le continent africain.

  • Un navire « anti-réfugiés » affrété par l’extrême-droite suspecté d’embarquer un équipage armé
    https://www.bastamag.net/Un-navire-anti-refugies-affrete-par-l-extreme-droite-suspecte-d-embarquer-

    Des militants d’extrême-droite de plusieurs pays européens ont lancé leur opération « Defend #Europe » en Méditerranée. Grâce notamment à des campagnes de financement participatif, ils ont réussi à affréter un bateau qui a appareillé de Djibouti début juillet vers le Canal de Suez puis la Méditerranée. Leur objectif : empêcher les migrants qui tentent la périlleuse traversée de rallier l’Europe en interceptant leurs esquisses pour les ramener sur les côtes africaines, en entravant le travail des organisations de (...)

    En bref

    / #Droites_extrêmes, #Afrique, Europe, #Migrations

  • #Djibouti inaugure son nouveau port avec un objectif de primauté dans les échanges entre l’Afrique et l’Asie

    Djibouti vient d’inaugurer le nouveau port de #Doraleh, une gigantesque infrastructure multimodale. L’objectif des autorités de la République de Djibouti est de devenir la porte d’entrée royale pour les échanges de marchandises et de matières premières entre l’Afrique de l’Est et l’Asie.

    https://www.rts.ch/play/radio/tout-un-monde/audio/djibouti-inaugure-son-nouveau-port-avec-un-objectif-de-primaute-dans-les-echange
    #port #transport_maritimes
    cc @reka

  • #Conflit. Djibouti-Érythrée : la frontière de la discorde

    C’est une conséquence inattendue de la crise dans le #golfe_Persique. Le retrait des troupes qataries à la frontière entre Djibouti et l’Érythrée a ravivé la tension entre les deux voisins de la Corne de l’Afrique. L’Union africaine va envoyer une délégation à Asmara.

    http://www.courrierinternational.com/article/conflit-djibouti-erythree-la-frontiere-de-la-discorde
    #disputes_territoriales #frontières #Djibouti #Eryhtrée #conflit #tension

  • Résultat du premier tour de l’élection présidentielle française de 2017 à l’étranger :
    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-citoyens/actualites/article/election-presidentielle-retrouvez-les-resultats-du-premier-tour-pour

    Il y a quelques cas spéciaux :

    Au Tadjikistan et au Yémen : aucun suffrage exprimé !
    En Libye : il n’y a eu que 7 voix d’exprimées, 1 pour Mélenchon, 3 pour Hamon, et 3 pour Fillon !
    En Syrie : il n’y a eu que 43 voix d’exprimées, 1 pour Hamon, 2 pour Mélenchon, 2 pour Le Pen, 6 pour Macron, et 32 pour Fillon !
    A part ces pays, le pays où la participation est la plus faible est israel (entre 10 et 20%).

    En israel : 60% pour Fillon ; 31% pour Macron ; 3.7% pour Le Pen ; 1.6% pour Mélenchon
    Au Liban : 61% pour Fillon ; 16% pour Macron ; 12% pour Le Pen ; 7% pour Mélenchon
    Le Maroc se distingue avec de très forts scores (plus de 30%) pour Mélenchon à Fes, Rabat et Tanger, mais de très fort scores (plus de 35%) pour Fillon à Agadir et Marrakech

    Sinon, Le Pen fait 27% en Biélorussie et à Djibouti, et 32% à Assomption, en Argentine
    Mélenchon fait plus de 30% au Laos, en Mongolie, au Mozambique, au Soudan et en Tunisie, mais aussi 32% à Reykjavik en Islande, et frôle les 30% à Ouagadougou, Montréal, Calcutta et Kyoto
    Sans compter israel, le Liban et la Syrie où il explose les scores, Fillon fait plus de 40% en Arménie, en Côte d’Ivoire, aux Émirats Arabes Unis, au Kazakhstan, à Maurice, Monaco, Panama et en Russie
    et Macron est élu des le premier tour en Algérie, Allemagne, Danemark, États-Unis, Pays Bas, Royaume Uni, Suède, Zimbabwe, et il fait même 64% à Djouba en Éthiopie (9 des 14 suffrages exprimés !)

    Déjà discuté là :
    https://seenthis.net/messages/595080

    #France #Elections_présidentielles_2017

    • Résultat du second tour de l’élection présidentielle française de 2017 à l’étranger :
      http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-citoyens/actualites/article/election-presidentielle-retrouvez-les-resultats-du-second-tour-pour-

      Au second tour, à l’international, Macron frôle les 90%, donc il n’y a pas grand chose à regarder : dans certaines circonscriptions en Afrique du Sud, en Irak, en Libye, au Pakistan ou au Sénégal, il fait même 100% !

      Marine Le Pen est quand même majoritaire dans quelques circonscriptions, comme Ekaterinbourg en Russie (4 voix pour elle, 3 pour Macron !) et Damas en Syrie (9 pour elle, 5 pour Macron, 1 vote blanc).

      Il faut donc regarder l’abstention, les blancs et nuls. Israel a le record de l’abstention (83%), avec aussi la Libye, Sainte Lucie, le Sénégal et la Syrie (98% d’abstention, 15 votants sur 807 inscrits), mais ce sont à peu près les mêmes pays qui se sont abstenus au premier tour.

      Il n’est pas facile de regarder les blancs et nuls dont les chiffres sont donnés en brut, mais à première vue les taux ne sont pas extraordinaires, sauf pour quelques villes : Genève a le record des blancs et nuls (plus de 3000 au second tour contre 600 au premier tour), suivis par Bruxelles (près de 2000 contre 300 au premier tour), Londres et Montréal (plus de 1000 contre respectivement 400 et 200 au premier tour), Beyrouth (plus de 400 contre 90 au premier tour) et, dans une moindre mesure, Ouagadougou et Calcutta. Dans toutes ces villes, Marine Le Pen fait un score minable, sauf à Beyrouth où elle fait plus de 31% des voix !

      Evolution entre les deux tours :

      Bruxelles : 2000 contre 321 au premier tour
      Beyrouth : 432 contre 87 au premier tour
      Genève : 3229 contre 636 au premier tour
      Montréal : 1084 contre 225 au premier tour
      Londres : 1033 contre 375 au premier tour

      Bruxelles : Participation : -3% ; Blancs et Nuls : +500%
      Beyrouth : Participation : -13% ; Blancs et Nuls : +400%
      Genève : Participation : +0.2% ; Blancs et Nuls : +400%
      Montréal : Participation : +6% ; Blancs et Nuls : +400%
      Londres : Participation : +7% ; Blancs et Nuls : +200%

      Aussi signalé ici :
      https://seenthis.net/messages/597307

  • Au Liban, Fillon a fait 61%, suivi par Macron à 16%. Mélanchon et Hamon, au total, atteignent tout juste 9%.

    Premier tour de la présidentielle française : les résultats au Liban
    https://www.lorientlejour.com/article/1048185/premier-tour-de-la-presidentielle-francaise-les-resultats-au-liban.ht

    Au Liban, où le taux de participation était de 50,62% (soit 9.028 votants, dont 8.941 bulletins valides, sur 17.664 inscrits), c’est François Fillon qui est arrivé premier avec 60,97% des voix, soit 5.451 voix, devant Emmanuel Macron qui a recueilli 16,02% des suffrages, soit 1.432 voix, a annoncé l’ambassade de France à Beyrouth.

    Marine Le Pen a, elle, obtenu 12,29% des suffrages,soit 1.099 voix, Jean-Luc Mélenchon 6,60% des suffrages, soit 590 voix, et Benoît Hamon 2,46% des suffrages, soit 220 voix.

    • Je serais curieux de savoir s’il y a une étude pour tenter de savoir pour qui votent les franco-libanais aux élections françaises selon leur affiliation politique au Liban. (Bon, en même temps, avec 90% de votes à droite, c’est pas super-mystérieux non plus…)

    • Élection présidentielle : le vote en France et dans le monde arabe
      http://www.middleeasteye.net/fr/news/live-blog-l-lection-pr-sidentielle-fran-aise-873875422
      Algérie/Tunisie/Maroc : Macron fait de meilleurs scores qu’en France !
      Middle East Eye s’est procuré les résultats des votes de la communauté française en Algérie, en Tunisie et au Maroc. Dans les trois pays, Emmanuel Macron arrive en tête des sondages avec un score supérieur à celui réalisé en France et c’est en Algérie – où il s’est rendu en février dernier – qu’il réalise son meilleur résultat avec 51,9 % de voix.
      En Algérie toujours et en Tunisie, il est suivi par Jean-Luc Mélenchon alors qu’au Maroc, c’est François Fillon qui se hisse à la deuxième place avec 28,8 % des votes, un bon résultat dû, selon des sources locales, à la forte présence de chefs d’entreprise et de retraités français, qui votent traditionnellement à droite. François Fillon réalise également un bon score en Algérie et en Tunisie où il arrive en troisième position.
      Loin derrière suivent Benoît Hamon – avec moins de 6 % des voix – et surtout Marine Le Pen (moins de 5 %).
      Enfin, c’est au Maroc que la participation a été la plus élevée (53,2 %). (...)

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      RESULTATS OFFICIELS TRANSMIS PAR LE CONSULAT GENERAL DE FRANCE –
      http://jssnews.com/2017/04/24/resultat-des-elections-presidentielles-francaise-les-resultats-en-israel
      RESULTATS DANS TOUT ISRAEL A L’EXCEPTION DE LA CAPITALE JERUSALEM :
      Nombre d’électeurs inscrits à la clôture du scrutin : 57738
      Nombre de votants : 8434
      Nombre de suffrages exprimés : 8370
      NOM ET PRENOMS DES CANDIDATS (dans l’ordre figurant sur la liste arrêtée par le conseil constitutionnel)
      M. Nicolas DUPONT-AIGNAN 1,08 %
      Mme Marine LE PEN 3,72 %
      M. Emmanuel MACRON 30,93 %
      M. Benoît HAMON 0,98 %
      Mme Nathalie ARTHAUD 0,10 %
      M. Philippe POUTOU 0,25 %
      M. Jacques CHEMINADE 0,10 %
      M. Jean LASSALLE 0,51 %
      M. Jean-Luc MÉLENCHON 1,60 %
      M. François ASSELINEAU 0,33 %
      M. François FILLON 60,41 %

      RESULTATS A JERUSALEM (en suffrages)
      Inscrits : 16483
      Votants : 3156
      Suffrages exprimés : 3118
      Nicolas DUPONT-AIGNAN : 30
      Marine LE PEN : 117
      Emmanuel MACRON : 989
      Benoît HAMON : 56
      Nathalie ARTHAUD : 4
      Philippe POUTOU : 17
      Jacques CHEMINADE : 4
      Jean LASALLE : 22
      Jean-Luc MELENCHON : 77
      François ASSELINEAU : 21
      François FILLON : 1781

    • Un rapide examen (le plus long, c’est d’importer proprement le pdf dans mon tableur…)
      (total 148 pays)

      E. Macron en tête dans 110 pays (plus de 50% des suffrages exprimés dans 8 pays, Allemagne 55,92%, puis Zimbabwe, Pays-Bas, Algérie, Suède, États-Unis, Royaume-Uni et Danemark)

      F.Fillon en tête dans 32 pays (max. 74,72% en Syrie, suivi loin derrière par le Liban, 60,97%, Israël, 60,41% et Jérusalem, 57,12% puis moins de 50%)

      les pays où la première place n’est pas occupée par F. Fillon ou E. Macron

      Djibouti : M. Le Pen, 27,21% des 1415 suffrages exprimés

      Laos, Mongolie et Mozambique : J.-L. Mélenchon avec 31,61%, 32,50% et 33,66% des 560, 40 et 202 suffrages exprimés

      Libye : où B. Hamon et F. Fillon sont ex æquo avec 3 votes chacunsur les 7 exprimés

      Tadjikistan et Yemen : pas de suffrages exprimés

    • Berlin avec macron à 40%...
      Je suis parti depuis 4 ans, suis je encore français dans la mesure ou je totalement déconnecté d’un quotidien et d’une réalité de vie.
      Il y a fort longtemps un article sur la communauté turc de Paris, c’était peut dans le Diplo ou le Monde ou il étai dit en substance que la diaspora avait 10 ans de retard sur leur compatriotes restés au pays et la pour eux la Turquie était un pays fantasmé.
      Voire peut être le résultat du référendum ou Erdogan a explosé tous les pronostics.
      L’éloignement est deep conservateur.

    • @loutre « RESULTATS DANS TOUT ISRAEL A L’EXCEPTION DE LA CAPITALE JERUSALEM » : comment ça la capitale ?! OK, c’est jssnews qui parle...

      Je me demande en fait si Jérusalem n’est pas séparée du reste parce que, au contraire, les Palestiniens binationaux peuvent y voter (mais se mobilisent encore moins que les israéliens binationaux)

  • Le chef du Pentagone à Djibouti, base américaine stratégique en Afrique
    https://www.romandie.com/news/790060.rom

    Ce dernier avait indiqué en mars au Congrès américain avoir fait part au président Guelleh des inquiétudes américaines sur la construction en cours de la première base chinoise de soutien militaire à l’étranger, tout à côté de Camp Lemonnier, capable notamment d’accueillir les bateaux militaires chinois.

  • Des dizaines de millions de personnes sont menacées de #famine dans huit pays de la #Corne_de_l’Afrique — Érythrée, Djibouti, Éthiopie, Kenya, Somalie, Soudan du Sud, Soudan et Ouganda — a prévenu l’ONU par la voix de son secrétaire général. Gérard Prunier décrit ici le paysage #géopolitique de cette région, rendu plus chaotique encore par la guerre au #Yémen, qui dure depuis plus de deux ans maintenant. « Dans le détroit de Bab Al-Mandeb (“la porte des larmes”), trente kilomètres seulement séparent l’Afrique du Yémen ».

    La Corne de l’Afrique dans l’orbite de la guerre au Yémen
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/PRUNIER/56229 #st

    Carte d’Agnès Stienne :
    https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/corne-afrique

    http://zinc.mondediplo.net/messages/56811 via Le Monde diplomatique

  • Desperate Red Sea Journeys: Refugees Pour Into and Out of Yemen

    Following the attack that killed 42 Somali refugees off the coast of Yemen, we report from #Djibouti on the desperate choices faced by refugees who fled to Yemen and now find themselves in the middle of another conflict.


    https://www.newsdeeply.com/refugees/articles/2017/03/28/desperate-red-sea-journeys-refugees-pour-into-and-out-of-yemen
    #Mer_Rouge #mourir_en_mer #asile #migrations #réfugiés #Yémen
    cc @reka

    • Yemen Received More Migrants in #2018 than Europe

      « The International Organization for Migration says that nearly 150,000 migrants arrived in war torn Yemen in 2018. This is despite ongoing conflict, a cholera outbreak and near famine conditions in much of the country.

      Perhaps what is most remarkable about this figure is that the number of migrants expected to arrive in Yemen before the end of 2018 far exceeds the number of irregular migrants who have arrived in Europe in 2018, which is 134,000. Deeper still, while the number of migrants to Europe sharply declined between 2017 and 2018, the number of migrants to Yemen increased by 50% compared to 2017.

      Why are migrants flocking to war torn Yemen in such large numbers?

      According to the International Organization for Migration, the vast majority of migrants are from Ethiopia and they travel to Yemen via smuggling routes across the Red Sea, most from Djibouti. Their ultimate destination is not Yemen, but rather Saudi Arabia where they hope to find gainful employment. From the International Organization for Migration:

      “Located at the cusp of two continents, Yemen historically has been an origin, transit and destination country of migrants. Today, an estimated 92 per cent of its incoming migrants are Ethiopian nationals, with Somalis accounting for the rest. In 2017, an estimated 100,000 migrants reached Yemen.

      Migrants reaching Yemen travel first by land, primarily through Djibouti, and eventually undergo perilous boat journeys across the Gulf of Aden to Yemen, now one of the busiest maritime migration routes in the world. A smaller number sails from Somalia’s coastline.

      Both routes are also among the world’s most “youthful,” in the sense that minors account for an estimated 20 per cent of the migrants. Many are unaccompanied.”

      The stories of these migrants are instructive. Last year, Mohammed Abdiker of the IOM penned an essay on this “deadly migration route that the world is ignoring.”

      “The stories we hear from them are the same; they know someone who has gone before and “made it.” Someone who has sent enough money home to build their parents a house, put their brother through school or regenerate their family farm affected by years of drought. Migrants often cite these examples as proof that once they reach their destination they will be able to pull themselves and their loved ones out of poverty.”

      …One person who our team on the ground helped, was a 14-year-old boy named Mohammed. He wanted to travel from Ethiopia to Saudi Arabia to find work and hopefully save some money. He left his home with some friends without telling his relatives. They walked several hundred miles, while hungry and thirsty.Risking drowning in the sea, they crossed from Djibouti to Yemen. When they got to Yemen, Mohammed says he and his friends were abducted by smugglers in an area where there is ongoing fighting. He says the smugglers abused him physically and only released him once they had extorted money from him and his friends through their families back home.Attempting to then travel through the country to the border, they were seriously injured by an explosion. An ambulance took Mohammed and five others to a hospital. According to Mohammed, two female migrants died and the other migrants from his group were never found. Mohammed was transferred to the prison in Hodeidah, which is where IOM met him and provided him with assistance.”

      The fact that so many people are willing to flee to Yemen is a profound demonstration of the power of migration. People want to move– and they are willing accept huge risks in pursuit of a better life ».

      https://migrationsansfrontieres.com/2019/01/15/yemen-received-more-migrants-in-2018-than-europe
      #statistiques #chiffres

  • Canut Infos du Jeudi---Le canut-infos du jeudi 2 mars 2017
    https://blogs.radiocanut.org/canutinfos-jeudi/?p=457

    Les sujets du canut-infos de ce jeudi : (le podcast est à la suite) La démocratie représentative : un spectacle permanent La Suède (ré)impose le service militaire Djibouti : Ismaïl Omar Guelleh, une visite très discrète en France Les profiteurs : … Continuer la lecture (...)

  • L’Afrique face au défi de la protection des semences agricoles | Africa Diligence
    http://www.africadiligence.com/lafrique-face-au-defi-de-la-protection-des-semences-agricoles

    Dans un tel contexte, ouvrir les marchés africains aux #semences commerciales privatisées comporte le risque majeur de déstabiliser la production agricole locale, si en parallèle aucune protection des semences paysannes n’est envisagée dans les législations nationales. Et, à l’instar du reste du monde, c’est malheureusement la voie que prend l’#Afrique, sous la pression des semenciers internationaux. Rappelons que depuis 1994, tout pays membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a l’obligation de protéger les variétés végétales commercialisées (article 27-3b des accords sur la #propriété_industrielle – (#ADPIC)), avec un délai cependant pour les pays les moins avancés (voir plus loin). Mais ils peuvent appliquer une protection sui generis, c’est-à-dire éventuellement en dehors de tout #brevet ou #COV. Les deux organisations sous-régionales de la propriété intellectuelle en Afrique, OAPI et ARIPO, couvriront bientôt tout le continent africain.

    Deux entités supranationales traitent de propriété intellectuelle en Afrique : l’Organisation régionale africaine de propriété intellectuelle (African Regional Intellectual Property Organisation – ARIPO), pour des pays surtout anglophones, et l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), pour la partie plus francophone.

    L’OAPI est membre de UPOV91 depuis le 10 juillet 2014 et l’ARIPO vient de signer, le 6 juillet 2015, le protocole d’Arusha sur la protection des nouvelles variétés de plantes (the Arusha Protocol for the Protection of New Varieties of Plants). Force est de constater que sur les 54 pays d’Afrique, 19 font partie de l’ARIPO (et 12 sont candidats pour en être membres) ; et 17 sont membres de l’OAPI. Six ne seront donc dans aucune de ces deux organisations à court terme, dont un, le Maroc, qui a adhéré à UPOV91 en 2006. Et sur les 11 pays non membres de l’OMC, donc sans obligation de protéger les semences, seul le Soudan du Sud ne postule à aucune de ces deux organisations.

    En résumé, en Afrique pour le moment, seuls quatre pays sont formellement membres de l’UPOV : l’#Afrique_du_Sud et le #Kenya de UPOV78 ; et le #Maroc et la #Tunisie de UPOV91. Mais, en dehors de cinq pays (Cap Vert, Congo, Djibouti, Madagascar et Soudan du Sud), tous les autres pays africains soit vont adhérer prochainement à UPOV91 (car les nouvelles adhésions à l’UPOV sont forcément sur la base du texte de 1991), soit sont indirectement considérés membres de l’UPOV via leur adhésion aux organisations régionales ARIPO ou OAPI.

  • La mobilité dans la #Corne_de_l'Afrique : entre urgence humanitaire et contrainte sécuritaire

    Comment fonctionne la mobilité dans une zone de crises et de guerres presque permanentes depuis les années 1960 ? La #Somalie, l’#Éthiopie, l’#Érythrée, le #Soudan et #Djibouti sont à la fois des pays d’accueil et de départ de demandeurs d’asile et de migrants. La complexité des #itinéraires_migratoires et des conditions politiques de l’asile est extrême. En détaillant les stratégies et les perceptions des acteurs de la migration et de l’asile, on constate que le droit à la mobilité se négocie entre urgence humanitaire et contraintes sécuritaires. Migrants et réfugiés aspirent à la libre circulation comme ressource contre la #violence ou l’extrême #pauvreté et sont poussés à l’exil avec ou sans la #protection du #droit_international humanitaire. Les États de la région et ceux qui interviennent dans la zone (les États-Unis essentiellement) veulent contrôler la #mobilité, maintenir les régimes sociaux et politiques en place, sécuriser la #mer_Rouge et les territoires d’où partent, où arrivent et par où transitent les migrants et les réfugiés. Les organisations intergouvernementales (OIG) et les ONG humanitaires négocient entre ces deux logiques la gestion de la mobilité dans le respect des normes internationales et de la sécurité humaine.

    http://spire.sciencespo.fr/hdl:/2441/330ul8igcq9rv8fl7gvsktuefk
    #mobilité #migrations #asile #réfugiés #parcours_migratoires

    Dans l’article il y a notamment cette carte de l’itinéraire d’une personne :


    http://spire.sciencespo.fr/hdl:/2441/330ul8igcq9rv8fl7gvsktuefk/resources/migrations-securite-thiollet-2009.pdf
    #cartographie #visualisation
    cc @reka