city:doha

  • Doha News statement on the blocking of its website in Qatar
    https://medium.com/dohanews/doha-news-statement-on-the-blocking-of-its-website-in-qatar-9f3759a99282

    As many are aware, Doha News became inaccessible to most online users in Qatar as of yesterday, Nov. 30.

    Our URL — dohanews.co — was apparently blocked by both of Qatar’s internet service providers, Ooredoo and Vodafone, simultaneously.

    Since then, the majority of people in the country have been unable to access our website on their desktop computers and mobile devices.

    […]

    While we waited for their response, we temporarily diverted readers from dohanews.co to another domain name, doha.news.
    However, that URL also stopped working in short order.
    Deliberately blocked

    Given this development and the silence from the government and ISP providers, we can only conclude that our website has been deliberately targeted and blocked by Qatar authorities.

    We are incredibly disappointed with this decision, which appears to be an act of censorship.

    We believe strongly in the importance of a free press, and are saddened that Qatar, home of the Doha Center for Media Freedom and Al Jazeera, has decided to take this step.

  • Renvoi vers le Soudan : le danger s’éloigne (temporairement) pour Baker - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/renvoi-vers-le-soudan-le-danger-seloigne-temporairement

    RENVOI VERS LE SOUDAN : LE DANGER S’ÉLOIGNE (TEMPORAIREMENT) POUR BAKER
    Publié le 22.11.2016.
    En dépit de la mobilisation de plusieurs milliers de personnes en France et dans le monde pour demander à Bernard Cazeneuve d’empêcher le renvoi de Baker vers le Soudan, aucune décision n’a manifestement été prise par les autorités françaises.

    Hier, à 21h20, Baker, un Soudanais, devait prendre le vol à destination de Doha pour ensuite être acheminé jusqu’à Khartoum où, selon nos informations, le risque était élevé qu’il soit maltraité par les services de sécurité soudanais. Ce scénario n’a pas eu lieu. Baker a refusé d’embarquer à bord de l’avion. Il est donc toujours aujourd’hui en centre de rétention.

    En savoir plus : deux personnes bientôt renvoyées au Soudan par la France ?

    Nous restons mobilisés pour éviter qu’un prochain éloignement n’ait lieu et examinons toutes les possibilités pour qu’il puisse être libéré. Nous continuons également notre travail pour convaincre les autorités françaises de ne pas s’engager dans la voie dangereuse des renvois vers le Soudan.

    De plus en plus, les Etats de l’Union européenne voient dans le Soudan, un partenaire incontournable pour bloquer les réfugiés et les migrants le plus loin possible de leurs frontières. Pourtant, le Soudan détient un triste bilan en matière de respect des droits humains sur son sol. Les personnes renvoyées de force vers le Soudan sont réellement en danger dès leur arrivée à Khartoum.

    PLUS DE 5000 PERSONNES MOBILISÉES POUR BAKER ET IBRAHIM EN UNE JOURNÉE

    Baker, originaire du Kordofan du sud et Ibrahim, du Darfour, ont été interpellés à Calais suite au démantèlement du campement. Ils ont reçu des obligations de quitter le territoire français et ont été mis en détention à cette fin. Or, les soudanais, et particulièrement les personnes originaires du Kordofan du sud et du Darfour ne doivent pas être renvoyés dans leur pays d’origine.

    Plus de 5 000 personnes ont interpellé le ministère de l’intérieur afin qu’il ne mette pas la vie de deux hommes en péril en les renvoyant vers des zones de conflit au Soudan.

    #expulsion #soudan

  • Georges Malbrunot : « Ni fantasme, ni aveuglement avec les États du Golfe »
    Par Vincent Tremolet de Villers , Alexis Feertchak Publié le 18/11/2016
    http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/11/18/31002-20161118ARTFIG00321-georges-malbrunot-ni-fantasme-ni-aveuglement-avec

    FIGAROVOX. - Votre livre fourmille de révélations. Comment les avez-vous recueillies ?

    Georges MALBRUNOT. - Auprès de sources qatariennes pour ce qui concerne le comportement indécent de certains hommes politiques à leur égard. De la part de responsables américains pour ce qui est de la lutte anti-terroriste et du financement du terrorisme. Et de sources françaises pour ce qui relève de la pénétration de l’islam de France par certains pays du Golfe. Nous avons voulu sortir des fantasmes qui entourent ces émirats. Le Qatar, par exemple, ne rachète pas la France. Nous publions à partir de notes du Trésor qui le montre bien les montants des investissements de Doha en France. Ce qui est sûr, c’est qu’un petit nombre de personnalités publiques ont cru entre 2007 et 2013 que l’ambassade du Qatar à Paris était un distributeur de billets de 500 euros, d’autant que l’ambassadeur de l’époque se montrait prodigue. Je me souviens d’une conversation entre Michèle Alliot-Marie et le cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, l’émir père du Qatar qui lui confiait, en substance : « on ne comprend pas, on investit en France, on apporte de l’oxygène à l’économie française, et en retour, on se prend des campagnes de Qatar-bashing expliquant qu’on islamise les banlieues ».(...)

  • Michel Aoun à Baabda. Les défis d’un mandat
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/17314-michel-aoun-%C3%A0-baabda-les-d%C3%A9fis-dun-mandat?issue_id=253

    Au cas où M. Berry décide finalement de participer au gouvernement, commencera alors le processus de la formation, qui est loin d’être une sinécure. La question du tiers de blocage, accordé depuis les accords de Doha au 8 mars, fera l’objet d’intenses tiraillements. Deux scénarios sont envisagés : le premier accorde un tiers de blocage aussi bien au 8 mars qu’au 14 mars (ou ce qui en reste). Le deuxième ne prévoit pas de tiers de blocage, mais trois blocs ministériels de tailles égales : le 8 mars, le 14 mars et les « centristes », réunis autour du Parti socialiste progressiste (PSP). Le scénario 2 a peu de chance de se réaliser, selon divers milieux politiques.
    Dans l’hypothèse où l’écueil du tiers de blocage est surmonté, un autre obstacle de taille se dressera devant les présidents Aoun et Hariri, celui de la répartition des portefeuilles. C’est à ce stade que les gros appétits se manifesteront. Nabih Berry exige, selon ses sources, le ministère des Finances et celui de l’Energie et de l’Eau. Si ces deux maroquins lui sont attribués, cela signifie que le président Aoun aura décidé de reporter le lancement des réformes défendues par son bloc parlementaires depuis des années, notamment l’extraction des hydrocarbures, la réhabilitation et la modernisation du réseau électrique et l’exploitation des ressources hydrauliques.
    Passé le cap difficile de la répartition des portefeuilles, viendra la rédaction de la Déclaration ministérielle. Il est clair que le Hezbollah n’acceptera aucune allusion à son désarmement ou au retrait de ses troupes de Syrie, et restera attaché à « l’équation d’or » de sayyed Nasrallah, armée-peuple-Résistance. Saad Hariri sait déjà qu’il sera confronté à cette difficulté, qui s’est transformée en casse-tête depuis que l’Arabie saoudite et les Etats-Unis ont accentué leurs pressions sur le parti chiite. Au lendemain de l’annonce par M. Hariri de son soutien à la candidature de Michel Aoun, le Conseil des ministres saoudien avait d’ailleurs réaffirmé la détermination du royaume « à lutter contre le terrorisme du Hezbollah ».

  • Horreur, enfer et damnation ...L’Hilarante, les sondeurs et les médias battus. Trump triomphe - France Révolution
    http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog.com/2016/11/horreur-enfer-et-damnation.l-hilarante-les-sondeurs-et-les-medias-battus.trump-triomphe.html

    Je commençais un billet sur la débandade des djihadistes à Alep – La massive offensive terroriste à Alep se termine en « eau de boudin » – quand est tombée la nouvelle de la défaite de l’hilarante barbue en chef.
     
    Oh quel délicieux spectacle mes amis. Le système impérial est en pleine crise de nerf : banksters, volaille médiatique, euronouilles et néo-conservateurs sont en émoi. Ce ne sont que sanglots dans la voix, yeux mouillés et regrets éternels.
     
    Après le Brexit, voilà un nouveau coup dur pour l’establishment qui nous assurait pourtant que l’abominable Donald des neiges n’avait aucune chance. Comme pour le Brexit, comme pour le référendum de 2005… A l’Elysée, Flamby n’avait préparé qu’une seule lettre de félicitations (pour Clinton !) tandis que la clique américanisante est sous le choc en Allemagne.
     
    Quant à la boboïtude médiatique, n’en parlons pas… Les soutiens internationaux de Clinton, eux, font grise mine et l’on imagine aisément les visages tirés et soucieux à Riyad, Kiev ou Doha.
     
    Géopolitiquement, qu’est-ce que ça nous donne ? Il est évidemment trop tôt pour faire une analyse générale et exhaustive de la future politique étrangère du nouveau président états-unien, qui n’entrera d’ailleurs en fonction qu’en janvier, mais l’on peut déjà esquisser schématiquement quelques évolutions possibles ou probables :
     
    Rapprochement avec la Russie.
     
    Poutine a été l’un des premiers à féliciter Trump et espère que son élection conduira au rétablissement des relations américano-russes qui ont atteint un plus bas historique sous Barack à frites. La relative proximité entre le Donald et Vladimirovitch est un secret de polichinelle,au grand dam des officines impériales.
     
    Dans son premier discours post-élection, Trump a dit quelque chose qui devrait avoir l’heur de plaire à Moscou : « Nous nous entendrons avec tous les autres pays qui ont la volonté de s’entendre avec nous ». Loin des lénifiants « exceptionnalisme américain » et autre « nation indispensable » du parti de la guerre à Washington.

  • Ces politiques qui font la manche auprès des émirs du Golfe - Ça n’empêche pas Nicolas
    http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2016/10/ces-politiques-qui-font-la-manche-aupres-des-emirs-d

    Ces politiques qui font la manche auprès des émirs du Golfe
    26 Octobre 2016

    Nos très chers émirs est un véritable brûlot, paru ce jour, jeudi 20 octobre. Qui va, là encore, mettre le Parti Socialiste en ébullition. Mais pas que lui : la droite et le Front national aussi. Rachida Dati, Ségolène Royal, Jean-Marie Le Guen, Marine Le Pen, le député Nicolas Bays, la sénatrice Nathalie Goulet, Dominique de Villepin, Jack Lang…. AFP
    Challenge’s

    « Nos très chers émirs », le livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, est un véritable brûlot. Qui va, là encore, mettre l’ensemble de la classe politique française - du parti socialiste au Front National - en ébullition.

    C’est un véritable brûlot, paru ce jour, jeudi 20 octobre. Qui va, là encore, mettre le Parti Socialiste en ébullition. Mais pas que lui : la droite et le Front national aussi. Rachida Dati, Ségolène Royal, Jean-Marie Le Guen, Marine Le Pen, le député Nicolas Bays, la sénatrice Nathalie Goulet, Dominique de Villepin, Jack Lang…. Tous sont mentionnés dans Nos très chers émirs, le dernier essai des deux journalistes spécialistes du monde arabe, Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Un ouvrage fouillé, précis, qui raconte les liaisons dangereuses entre certains politiques français de premier plan et les monarchies du Golfe. Le tout sur fond d’attentats terroristes et de gros contrats difficiles à décrocher…

    Parmi les déclencheurs de cette enquête explosive : le changement d’ambassadeur du Qatar en France. Le nouveau représentant de Doha, Meshaal al-Thani refuse d’être aussi généreux que son prédécesseur. Les auteurs racontent « trois ans après son arrivée à Paris, il semble las de toutes ces pratiques ».

    Un de ses amis témoigne : "Meshaal, qui a été en poste en Belgique et aux Etats-Unis, me dit souvent : « Je n’ai jamais vu cela, auparavant ! J’ai fréquenté des politiques partout ; mais aucun ne s’est comporté comme certains Français, aucun ne m’a demandé de l’argent aussi abruptement, comme si c’était naturel, comme si on leur devait quelque chose ! On n’est pas une banque ». Le livre fourmille de détails et d’anecdotes récentes souvent ravageuses. Challenges en publie quelques extraits.

    Jean Marie Le Guen, sans vergogne

    Comme l’explique un officiel à Doha, Jean-Marie Le Guen annonçait clairement la couleur. "Il disait à nos diplomates à Paris : « En tant que ministre en charge des Relations avec le Parlement, je tiens tous les députés et sénateurs de mon camp, via les questions au gouvernement. Je peux bloquer des questions hostiles au Qatar, ou au contraire les alimenter. Mais je n’ai pas à le faire gratuitement ». Bref, « il nous faisait littéralement du chantage ».

    La duplicité de Rachida Dati

    Ah, le luxueux 7ème arrondissement ! Là où résident tant d’ambassadeurs en poste à Paris. Comme l’émir père, Rachida a le sens de l’opportunité, ne craignant pas d’user et d’abuser de son carnet d’adresses. Elle a donc eu l’idée de lancer un Club des ambassadeurs, qui se réunirait périodiquement dans son arrondissement. Belle idée ! Mais il fallait un peu d’argent pour faire tourner la danseuse de Mme Dati. Qu’à cela ne tienne ! Rachida est allée frapper à la porte de... l’ambassadeur du Qatar.

    « Elle ne demandait pas moins de 400.000 euros pour son association », s’étonne encore un membre de l’ambassade. Une somme extravagante ! Rachida Dati présente sa requête lors d’un dîner avec Meshaal al-Thani, un dimanche soir, le 22 novembre 2015 exactement. Mais le diplomate lui fait comprendre qu’il sera difficile d’y répondre positivement. Elle semble choquée par ce refus, qui lui sera notifié par une lettre officielle signée du représentant du Qatar en France.

    Le lendemain matin, Rachida Dati est l’invitée du talk show de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Nous sommes dix jours après les attentats du Bataclan et du Stade de France. L’ancienne ministre change de pied et charge le Qatar : « L’Arabie Saoudite ou même le Qatar ont une volonté de développer leur idéologie, notamment pour contrer l’islam chiite, affirme-t-elle. On a des pays du Golfe qui financent des mosquées, des associations, des imams [...], des structures qu’on ne contrôle pas », regrette-t-elle. Quand il entend cela, l’ambassadeur n’en revient pas. « Elle dîne avec moi en me demandant de l’aider, et le lendemain elle nous traîne dans la boue ».

    Jack Lang, profiteur

    À la tête de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang est cité non seulement par l’ambassade du Qatar, mais aussi par celles d’Arabie et des Emirats arabes unis comme un interlocuteur sans scrupules. « Il vient réclamer trois places en Business pour sa femme et son ami, lorsqu’on l’invite à Abou Dhabi, fulmine un membre de l’ambassade des Emirats. Et si jamais on refuse, on court le risque qu’il critique publiquement les Emirats ».

    Dominique de Villepin « la first », sinon rien

    Villepin, lui, exige d’être en First class, sinon il boude les invitations à Doha, renchérit un autre diplomate de l’ambassade du Qatar. Une fois, Villepin a annulé sa participation à un colloque parce qu’il était en Business et pas en First class. L’ambassadeur en est resté abasourdi. Autre certitude : l’ancien Premier ministre, devenu avocat d’affaires, ne dit pas du bien du Qatar pour rien, comme tous ceux dont nous avons rapporté le comportement. « La France n’a aucune preuve de l’implication du Qatar dans le financement du terrorisme », affirmait Villepin le 4 novembre 2015 sur Europe 1".

    La sénatrice Nathalie Goulet réclame son cadeau de Noël

    La sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet, essuya elle aussi chaque fois un refus clair et net du représentant du Qatar à Paris. Elle a pourtant multiplié les demandes. Fin 2015, elle appela d’abord le bureau de l’ambassadeur pour se plaindre de n’avoir pas reçu son cadeau de Noël. « Comment se fait-il que je n’aie pas reçu mon cadeau de fin d’année, d’autres sénateurs en ont eu un et pas moi ? », protesta-t-elle. « Qu’elle aille au diable ! », maugréa Meshaal lorsque son collaborateur lui rendit compte de l’appel de Mme Goulet.

    Quand le Qatar fut attaqué par des politiques ou dans la presse après les attentats, la sénatrice n’hésita pas à proposer à l’ambassade d’organiser un colloque, contre rétribution bien sûr. La représentation diplomatique dit niet. Depuis, Mme Goulet l’avoue sans ambages : « Je n’aime pas beaucoup le Qatar ».

    Le culot du député Nicolas Bays

    S’il y a un député dont l’ambassadeur du Qatar se montre particulièrement lassé, c’est Nicolas Bays, élu socialiste du Nord – Pas-de-Calais. Membre du groupe d’amitié France- Qatar, il était proche de l’ancien ambassadeur Mohammed al-Kuwari. Avec son successeur, Bays ne fait pas dans la dentelle. Il a personnellement envoyé un SMS à Meshaal al-Thani, dont un témoin nous a rapporté le contenu : « J’ai des problèmes financiers actuellement. La mère de notre jeune enfant est fatiguée. Je voudrais l’emmener à l’étranger. Mais mon budget est un peu serré. Peux-tu me faire inviter dans un hôtel de Doha et nous payer un billet d’avion sur Qatar Airways ? Cela m’aiderait, s’il te plaît ».

    Loin d’être découragé par un premier refus, le député Bays a sollicité à deux reprises encore, par SMS, l’ambassadeur du Qatar. Une première fois, pour lui demander de l’argent afin de payer des travaux dans sa maison. Le diplomate n’a pas répondu. Enfin, il n’a pas hésité à lui réclamer des chaussures de marque.

    Le dépit de Jean Vincent Placé

    Autre victime de la nouvelle donne, le ministre vert Jean-Vincent Placé, qui se plaint dans le carré VIP du PSG que l’ambassadeur actuel ne l’invite plus à des week-ends. « Placé ne recevait pas que des cadeaux de son prédécesseur », souligne un proche de l’ambassade qui refuse d’en dire plus.

    Marine Le Pen 1ere étape, la rencontre avec le président al-Sissi en Egypte en mai 2015

    Ce sont les Emirats arabes unis – alliés et bailleurs de fonds du régime égyptien – qui ont financé le déplacement de Mme Le Pen au Caire. « Ni l’hôtel ni les billets d’avions n’ont été payés par le Front national ou l’Egypte », assure un proche.

    Marine Le Pen 2ème étape : la proposition

    Nous sommes en mesure de révéler que lors de la rencontre de Montretout, le représentant émirien a proposé à Marine Le Pen un financement d’un million de dollars, voire de deux, pour sa campagne électorale. « Il m’a fait l’impression de quelqu’un qui avait l’habitude de parler argent avec les hommes politiques, relève le proche. D’ailleurs Marine a paru décontenancée, elle n’a pas su trop quoi répondre. On verra, a-t-elle dit, en évacuant la question ».

    Les ambigüités de la mairie de Cannes

    La mosquée Al-Medina Al-Mounawara de Cannes est financée à 100% par Saleh Kamel, le PDG de la chaîne de télévision coranique Iqraa, qui habite la ville. Il voulait créer un lieu de culte près de sa villa pour aller prier. L’homme d’affaires saoudien a joué la transparence en associant Bernard Brochand, le maire de la ville de 2001 à 2014, à son projet, sans que celui-ci ne s’y oppose le moins du monde. À tel point, raconte Bernard Godart, qu’à l’époque « le cabinet du maire m’a appelé au ministère de l’Intérieur pour me demander si je connaissais un imam susceptible d’officier dans la mosquée ! J’ai répondu que non, car évidemment ce n’était pas de mon ressort ».

    Un magnat saoudien de la presse, Hicham Hafez, s’est lui aussi fait construire une petite mosquée près de la Croisette, à Cannes où il passe ses vacances. Là encore, avec l’aval de la municipalité ! Il l’a financée sur ses deniers personnels – 250.000 euros. La mairie de Cannes a donc accordé à deux riches Saoudiens le droit de bâtir chacun sa mosquée dans la ville, alors qu’aujourd’hui les autorités locales interdisent aux Françaises de porter le burkini à la plage. Certains ne manqueront pas de relever une certaine incohérence entre ces deux décisions..."

    ​​​​

  • Qatar school told to withdraw textbook calling Palestinians terrorists
    http://dohanews.co/qatar-school-told-to-withdraw-textbook-calling-palestinians-terrorists

    A private school in Doha has withdrawn a textbook after parents complained it said Palestinians are practicing terrorism in the Middle East.

    The International School of Choueifat (ICS) in Onaiza was ordered to remove all copies of the book and to reimburse students for its cost, the Ministry of Education and Higher Education said yesterday.

    […]

    The withdrawal of the book in Qatar follows a similar incident this month at the Choueifat School in Bahrain, the country’s Al Watan newspaper reported.

  • Lettre ouverte aux charlatans de la révolution syrienne. Par Bruno Guigue | Arrêt sur Info
    http://arretsurinfo.ch/lettre-ouverte-aux-charlatans-de-la-revolution-syrienne-par-bruno-guigu

    Un peu ancien (mai 2016) mais toujours d’actualité. Plus récent, il y a aussi ce catalogue des « meilleures perles des charlatans de la révolution syrienne » : http://lesakerfrancophone.fr/les-meilleures-perles-des-charlatans-de-la-revolution-syrienne.

    Il y avait pourtant de bonnes âmes, parmi vous, pour accorder des circonstances atténuantes à cette opération [en Libye], comme il y en avait, davantage encore, pour exiger qu’un traitement analogue fût infligé au régime de Damas. Car le vent de la révolte qui soufflait alors en Syrie semblait valider votre interprétation des événements et donner une justification a posteriori au bellicisme humanitaire déchaîné contre le potentat de Tripoli. Pourtant, loin des médias « mainstream », certains analystes firent observer que le peuple syrien était loin d’être unanime, que les manifestations antigouvernementales se déroulaient surtout dans certaines villes, bastions traditionnels de l’opposition islamiste, et que la fièvre sociale de couches paupérisées par la crise n’entraînerait pas pour autant la chute du gouvernement syrien.

    Ces avertissements de bon sens, vous les avez ignorés. Comme les faits ne correspondaient pas à votre narration, vous les avez triés comme bon vous semble. Là où des observateurs impartiaux voyaient une polarisation de la société syrienne, vous avez voulu voir un tyran sanguinaire assassinant son peuple. Là où un regard dépassionné permettait de discerner les faiblesses, mais aussi les forces de l’Etat syrien, vous avez abusé de rhétorique moralisante pour instruire à charge le procès d’un gouvernement qui était loin d’être le seul responsable des violences. Vous avez vu les nombreuses manifestations contre Bachar Al-Assad, mais vous n’avez pas vu les gigantesques rassemblements de soutien au gouvernement et aux réformes qui emplirent les rues de Damas, Alep et Tartous. Vous avez dressé la comptabilité macabre des victimes du gouvernement, mais vous avez oublié celles des victimes de l’opposition armée. A vos yeux, il y avait de bonnes et de mauvaises victimes, des victimes qui méritent qu’on en parle et des victimes dont on ne veut pas entendre parler. Délibérément, vous avez vu les premières, tout en vous rendant aveugles aux secondes.

    Au même moment, ce gouvernement français, dont vous critiquez volontiers la politique intérieure pour entretenir l’illusion de votre indépendance, vous a donné raison sur toute la ligne. Curieusement, la narration du drame syrien qui était la vôtre coïncidait avec la politique étrangère de M. Fabius, chef d’œuvre de servilité mêlant l’appui inconditionnel à la guerre israélienne contre les Palestiniens, l’alignement pavlovien sur le leadership américain et l’hostilité recuite à l’égard de la résistance arabe. Mais votre mariage ostensible avec le Quai d’Orsay ne sembla pas vous gêner. Vous défendiez les Palestiniens côté cour, et vous dîniez avec leurs assassins côté jardin. Il vous arriva même d’accompagner les dirigeants français en visite d’Etat en Israël. Vous voilà embarqués, complices, pour assister au spectacle d’un président qui déclare qu’il « aimera toujours les dirigeants israéliens ». Mais il en fallait plus pour vous scandaliser, et vous avez repris l’avion avec le président, comme tout le monde.

    Vous aviez condamné à juste titre l’intervention militaire américaine contre l’Irak en 2003. La vertu roborative du bombardement pour la démocratie vous laissait froids, et vous doutiez des vertus pédagogiques des frappes chirurgicales. Mais votre indignation à l’égard de cette politique de la canonnière version « high tech » s’avéra étrangement sélective. Car vous réclamiez à cor et à cri contre Damas, en 2013, ce que vous jugiez intolérable dix ans plus tôt contre Bagdad. Une décennie a suffi pour vous rendre si malléables que vous voyiez le salut du peuple syrien, désormais, dans une pluie de missiles de croisière sur ce pays qui ne vous a rien fait. Reniant vos convictions anti-impérialistes, vous avez épousé avec enthousiasme l’agenda de Washington. Sans vergogne, non seulement vous applaudissiez par avance aux B 52, mais vous repreniez la propagande US la plus grotesque, dont le précédent irakien et les mensonges mémorables de l’ère Bush auraient dû vous immuniser.

    Pendant que vous inondiez la presse hexagonale de vos inepties, c’est un journaliste américain, enquêteur hors pair, qui mit en pièces le pitoyable « false flag » destiné à rendre Bachar-Al-Assad responsable d’une attaque chimique dont aucune instance internationale ne l’a accusé, mais que les expertises du Massachussets Institute of Technology et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, en revanche, ont attribuée à la partie adverse. Ignorant les faits, les travestissant au besoin, vous avez joué à cette occasion votre misérable partition dans cette cacophonie de mensonges. Pire encore, vous continuez de le faire. Alors qu’Obama lui-même laisse entendre qu’il n’y a pas cru, vous vous obstinez à réitérer ces sornettes, comme des chiens de garde qui aboient après la disparition de l’intrus. Et pour quel motif ? Pour justifier le bombardement, par votre propre gouvernement, d’un petit Etat souverain dont le tort principal est de refuser l’ordre impérial. Pour venir en aide à une rébellion syrienne dont vous avez sciemment masqué le véritable visage, accréditant le mythe d’une opposition démocratique et laïque qui existe seulement dans les salons des grands hôtels de Doha, de Paris ou d’Ankara.

    Cette « révolution syrienne », vous l’avez donc exaltée, mais vous avez pudiquement détourné les yeux de ses pratiques mafieuses, de son idéologie sectaire et de ses financements troubles et douteux. Vous avez soigneusement occulté la haine interconfessionnelle qui l’inspire, cette aversion morbide pour les autres confessions directement inspirée du wahhabisme qui en est le ciment idéologique. Vous saviez que le régime baassiste, parce qu’il est laïque et non confessionnel, constituait une assurance-vie pour les minorités, mais vous n’en aviez cure, allant même jusqu’à qualifier de « crétins » ceux qui prenaient la défense des chrétiens persécutés. Mais ce n’est pas tout. A l’heure du bilan, il restera encore cette ultime ignominie : vous avez cautionné la politique d’un Laurent Fabius pour qui Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaida, « fait du bon boulot ». Tant pis pour les passants déchiquetés dans les rues de Homs ou les alaouites de Zahra assassinés par les rebelles : à vos yeux, ils ne sont que du menu fretin.

    #syrie

  • Russie -Turquie. Bientôt la Bérizina : la fureur de la CIA, de l’Arabie Saoudite et du Qatar
    http://vilistia.org/archives/11604

    samedi 20 août 2016 Au plus profond des entrailles de Langley (siège de la CIA), de Riyad et de Doha, il y a quelques individus furieux qui pensaient que leur mise en place du désordre et de conflit se traduirait … Lire la suite →

    #TURQUIE_POLITIQUE #TURQUIE_RUSSIE_OCS

    • Pour ceux qui veulent lire :

      L’échec du putsch en Turquie ravit le Qatar... et désole le régime syrien

      LE MONDE | 19.07.2016 à 18h32 • Mis à jour le 19.07.2016 à 18h36 | Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)
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      Des partisans de Recep Tayyip Erdogan à Istanbul, le 18 juillet 2016.

      Il y a ceux qui ont manifesté leur soulagement très bruyamment, ceux qui se sont félicités avec quelque retard et plus de modération, et ceux qui se sont tus mais n’en pensaient pas moins. Les réactions des dirigeants du Moyen-Orient à l’échec du coup d’Etat en Turquie, dans la nuit du 15 au 16 juillet, sont révélatrices des lignes de fracture qui parcourent la région et de la polarisation suscitée par la politique et la personnalité du président Recep Tayyip Erdogan.

      L’Etat qui a le plus applaudi à l’écrasement des putschistes est le Qatar. Son émir, Tamim Ben Hamad Al-Thani, a appelé le chef d’Etat turc dès samedi matin, pour lui témoigner son soutien. La presse officielle qatarie a couvert l’événement de façon enthousiaste, en mettant l’accent sur la mobilisation des habitants d’Istanbul, qui ont contribué à barrer la route des militaires factieux.

      « La démocratie survit », clamait le Qatar Tribune, un quotidien anglophone, dans son édition de dimanche. Dans leur ensemble, les éditoriaux saluaient la maturité politique de la population turque, sans un mot ou presque pour la dérive autoritaire du « sultan » Erdogan.

      Lire aussi : Bruxelles joue les équilibristes face à la Turquie après le putsch

      Ce traitement témoigne des nombreuses affinités entre les deux pays, comme le soutien à l’islam politique et à la rébellion syrienne. Dans le régime islamo-conservateur d’Ankara, le Qatar a trouvé une sorte de grand frère diplomatique. Lorsqu’il a dû congédier, sous la pression de ses voisins du Golfe, les Frères musulmans égyptiens qu’il hébergeait sur son territoire, ceux-ci ont naturellement trouvé refuge en Turquie.

      Le renversement de M. Erdogan aurait été une catastrophe pour Doha, qui est relativement isolé sur la scène régionale depuis que le président égyptien Mohamed Morsi, issu de la confrérie, a été évincé du pouvoir par le général Abdel Fattah Al-Sissi, en 2013. Ankara a d’ailleurs prévu d’ouvrir une base militaire dans l’émirat, qui s’ajoutera à celle dont disposent déjà les Etats-Unis.

      Les autres monarchies de la péninsule arabique se sont également réjouies de la défaite des factieux turcs, mais avec moins d’effusion et d’empressement. L’Arabie saoudite a approuvé le « retour à la normale en Turquie sous la conduite du président et de son gouvernement élu », tandis que les Emirats arabes unis (EAU) ont exprimé leur attachement « à une Turquie stable et sûre ». A la demande d’Ankara, l’attaché militaire de l’ambassade de Turquie au Koweït, visiblement soupçonné d’avoir trempé dans le putsch, a été arrêté à Dammam, en Arabie Saoudite, alors qu’il s’apprêtait à s’envoler vers l’Allemagne.
      « Malheureux » échec

      La couverture des médias audiovisuels saoudiens et émiratis a cependant été un peu hésitante dans les premières heures du coup d’Etat. La chaîne Al-Arabiya, propriété de Riyad, et son homologue Sky News Arabia, financée par Abou Dhabi, ont participé à la propagation de la fausse rumeur alléguant que M. Erdogan aurait demandé l’asile en Allemagne. Selon le commentateur libanais As’ad Abou Khalil, auteur du blog Angry Arab, un présentateur d’Al-Arabiya a même déclaré à l’antenne que le coup d’Etat avait « malheureusement » échoué.

      Lire la tribune du journaliste Ali Bayramoglu : La confrérie Gülen est responsable des troubles qui secouent la Turquie

      S’ils apprécient l’engagement anti-Assad d’Ankara, ainsi que le rôle de contrepoids à l’Iran que la Turquie joue à l’échelle régionale, les Saoudiens voient d’un mauvais œil son tropisme islamiste. Cette méfiance est encore plus prononcée à Abou Dhabi qui considère les Frères musulmans comme un mouvement terroriste et n’a jamais vraiment pardonné au Qatar de s’en être fait le sponsor durant les printemps arabes.

      A l’opposé de ces témoignages de soutien, plus ou moins affirmés, à M. Erdogan, deux Etats se sont distingués par leur assourdissant silence : la Syrie bien sûr, mais aussi l’Egypte. Ni l’une ni l’autre n’ont réagi à la mutinerie, qu’elles auraient évidemment voulu voir réussir. La première reproche à M. Erdogan, son ennemi public numéro un sur la scène internationale, de soutenir les groupes armés rebelles, qu’elle qualifie de « terroristes » ; la seconde ne tolère pas le soutien du président turc aux Frères musulmans et son insistance à qualifier le renversement de M. Morsi de « coup d’Etat ».

      Au Conseil de sécurité des Nations unies, l’Egypte s’est d’ailleurs opposée samedi à une déclaration appelant toutes les parties à « respecter le gouvernement démocratiquement élu de Turquie ». Selon des diplomates s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, l’Egypte, qui occupe l’un des sièges tournants du Conseil, a estimé que cet organe n’était pas à même de déterminer si le gouvernement turc avait été élu démocratiquement.
      « Dans le pire des scénarios,
      si Erdogan restait au pouvoir... »

      A Damas, dans la nuit de vendredi à samedi, peu après que les putschistes eurent annoncé prématurément leur victoire, des centaines de partisans du président Assad sont descendus dans les rues, drapeaux syriens en main, pour célébrer ce qu’ils croyaient être la chute de leur bête noire. Au Caire, c’est la presse semi-gouvernementale qui a trahi l’état d’esprit du pouvoir. Trois quotidiens, dont le vénérable Al-Ahram, visiblement plus pressés d’en finir avec Erdogan que de respecter les fondamentaux du journalisme, ont proclamé dans leur édition de samedi le succès du coup d’Etat.

      Même précipitation éloquente à la télévision. « Ce qui se déroule en Turquie n’est pas un coup d’Etat, pas du tout, clamait Ahmed Moussa, présentateur de l’un des talk-shows les plus regardés d’Egypte. C’est une révolution de l’intérieur de l’armée. Et à chaque fois que l’armée turque lance une révolution, elle gagne. » Pendant ce temps, sur la chaîne syrienne Sama, une présentatrice demandait à un analyste politique : « Dans le pire des scénarios, si Erdogan restait au pouvoir, que se passerait-il ? » Le dimanche, confronté au fiasco des putschistes, le quotidien syrien Al-Thawra trouvait la parade, en affirmant que le coup d’Etat est une machination destinée à salir la réputation de l’armée…

      En Israël, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a offert un soutien mesuré au mot près à M. Erdogan. Dans un communiqué laconique, publié quinze heures après le début des événements, alors que l’échec du coup d’Etat était patent, le ministère des affaires étrangères a déclaré qu’Israël « respecte le processus démocratique en Turquie et est impatient de poursuivre le processus de réconciliation » avec Ankara. Longtemps à couteaux tirés, du fait du drame du Mavi Marmara – un navire turc, en route vers Gaza, dont l’arraisonnement par des commandos israéliens a fait neuf morts en 2010 –, les deux pays ont signé fin juin un accord visant à normaliser leurs relations. Selon M. Nétanyahou, le coup d’Etat manqué ne devrait pas affecter ce rapprochement.

    • On a tout et son contraire sur le sujet. Les réactions américaines montrent que les occidentaux auraient été ravis de se débarrasser de ce gvt, du fait en particulier que les turques se rapprochent de la sphère russe. Le blocage de la base aérienne de l’OTAN en est un des éléments matériels.

  • Al-Jazeera employees among six sentenced to death in Egypt | Media | The Guardian
    http://www.theguardian.com/media/2016/jun/18/al-jazeera-employees-among-six-people-sentenced-to-death-in-egypt

    An Egyptian court sentenced six people, including two al-Jazeera employees, to death for allegedly passing documents related to national security to Qatar and the Doha-based TV network during the rule of Mohamed Morsi, the former president.

    On attendra qu’ils soient exécutés pour en faire un gros titre.

    #egypt

  • .:Middle East Online:::.
    http://www.middle-east-online.com/english/?id=77183

    ❝Almost 60 percent of Qatar’s 2.4 million population live in what the government calls “labour camps”, figures from an April 2015 census showed Sunday, highlighting the issue of the emirate’s huge migrant workforce.

    The figures from the Ministry of Development Planning and Statistics (MDPS) revealed that 1.4 million people live in what the department officially designates as “labour camps”.

    At the time of the survey, the official population was 2.4 million.

    That works out at just over 58 per cent of the country’s population.

    The overwhelming majority — 1.34 million — were male, the statistics found. (...)

    Qatar, which will host the football World Cup in 2022, has been condemned by human rights groups, including Amnesty International, for providing “squalid and cramped accommodation” for its large migrant workforce.

    Last week, 11 people were killed and 12 injured when a fire ripped through a camp housing labourers working on a tourism project in the southwest of the country.

    Qatar has responded to the criticism by building new workers’ housing complexes, including the $825 million “Labour City” south of the capital Doha, which incorporates shops, cinemas and a cricket stadium.

    The complex can house up to 70,000 foreign workers and is one of seven workers’ “cities” being developed which will accommodate almost 260,000 people in total.

    #qatar

  • La bataille de la Ghouta, un affrontement de longue durée - Lina KENNOUCHE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/986889/la-bataille-de-la-ghouta-un-affrontement-de-longue-duree.html
    La bataille de la Ghouta est également l’expression des rivalités régionales qui opposent Qataris et Turcs aux Saoudiens. Si Riyad soutient massivement Jaych al-Islam, Ankara et Doha ont apporté un appui systématique à l’alliance composée d’al-Nosra, Faylaq al-Rahmane, Jaych al-Foustate, Jaych al-Itihad et les alliés au front, une configuration qui laisse entrevoir un conflit de longue durée pour la prise de contrôle de la Ghouta. La période où Jaych al-Islam disposait de la capacité à neutraliser des groupes comptant moins de 1 000 combattants, à l’instar de Fajr al-Oumma, semble aujourd’hui révolue. Le groupe, dont l’autorité est disputée avec acharnement, se retrouve confronté à des factions qui comptent plusieurs milliers de combattants, dans un rapport de force à moyens et nombres égaux et bénéficiant du soutien des puissances régionales.

  • Saoudiens et Iraniens tirent le baril de pétrole à hue et à dia
    L’opinion / Avril 2016
    http://www.lopinion.fr/edition/economie/saoudiens-iraniens-tirent-baril-petrole-a-hue-a-dia-101059
    Résumé de l’article : lors de la dernière rencontre à Doha entre pays de l’OPEP et d’autres pays producteurs (Russie), les Saoudiens ont conditionné un accord sur un gel de la production au niveau de janvier pour faire remonter le prix du baril au fait que l’Iran s’y tienne aussi. En janvier, l’Iran étant encore sous sanction, et donc son niveau de production bas, Téhéran considère que c’est une manière de le priver des bénéfices de la levée récente des sanctions.
    Du coup, pas d’accord...
    Fin de l’article :

    En janvier dernier, juste avant la levée des sanctions, la production perse n’atteignait que 2,9 millions de barils par jour. Pour Téhéran, il est hors de question de retenir cette référence pour geler sa production car cela reviendrait à la priver du bénéfice de la levée des sanctions. La République islamique qui a commencé à relever sa production à 3,3 millions de barils quotidiens en mars compte bien poursuivre sur sa lancée. Dès décembre M. Zanganeh avait indiqué vouloir rapidement augmenter la production de 500 000 barils/jour. C’est donc à un véritable dialogue de sourds auquel se livrent à distance Riyad et Téhéran qui ont par ailleurs de nombreux autres points de friction sur leur leadership dans la région.

    En l’absence d’accord contraignant, la réaction des marchés pourrait annuler une bonne partie du rebond du baril qui a regagné 60 % depuis son plus bas de janvier où il était tombé sous les 30 dollars. Or, le niveau actuel d’environ 43 dollars, encore très loin des 115 dollars de la mi-2014 avant la guerre de surproduction lancée par l’Arabie saoudite, redonne de l’oxygène à plusieurs pays. Le royaume sunnite qui avait lancé cette offensive pour contrer l’essor du pétrole de schiste nord-américain a toujours de la marge puisque son propre prix de revient est proche de 10 dollars. Mais, au-delà de l’Iran, son intransigeance risque de coûter cher à de nombreux producteurs impactés en Amérique du Nord mais aussi du Sud et en Russie.

  • La naissance de l’Etat islamique

    L’Etat islamique (EI) nait dans la lutte contre l’occupation américaine de l’Irak. Il s’étend en exploitant les révoltes populaires provoquées par les politiques violentes ou discriminatoires des gouvernements irakiens et syriens.

    Début 2004, le jihadiste jordanien Abu Musab al-Zarqawi forme Al-Qaïda en Irak. Il désirait chasser du pays autant les américains que les groupes religieux non-sunnites et filmait régulièrement des décapitations d’otages. Il s’autonomise rapidement de la direction centrale de Al-Qaïda, en Afghanistan. Le cercle Ben Laden s’inquiétait en effet de son comportement immodéré qui risquait de compromettre le soutien populaire à Al-Qaïda et à l’insurrection.

    Zarqawi désirait mener à bien ses projets en regroupant les sunnites du Nord sous la bannière d’un Etat islamique d’Irak (EII). Cet Etat est proclamé en octobre 2006 malgré la mort de Zarqawi quatre mois plus tôt. C’est un échec. Le millénarisme exacerbé du mouvement l’empêche de faire des choix stratégiques rationnels. L’EII s’en prend aux tribus et à toutes les factions qui refusent de lui faire allégeance. L’émir de l’EII est tué par les forces américaines en avril 2010.

    Abu Bakr al-Baghdadi prend la relève. C’est un ancien étudiant en sciences coraniques passés par les Frères Musulmans et les geôles américaines.

    Les Etats-Unis se retirent d’Irak en 2011, laissant des chiites sectaires au pouvoir et une armée nationale très faible. L’EII remonte en puissance alors que les jihadistes irakiens adaptent leur stratégie : la guérilla affaiblit le gouvernement, mais l’établissement de l’Etat islamique prophétisé passe par un véritable soutien populaire. Il faut respecter les structures du pouvoir et les pratiques religieuses locales pour s’allier les tribus et leur clientèle. Il faut proposer une alternative à la corruption des autorités centrales.

    Le Printemps arabe permet à l’EII d’étendre ses activités à la Syrie où se trouvait déjà d’importants réseaux jihadistes, établis avec le soutien du régime contre les Etats-Unis. Baghdadi n’annonce sa présence dans le pays qu’en 2013, lorsqu’il agrandit l’organisation en Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Il rompt officiellement avec Al-Qaïda alors que l’EIIL se répand dans le Nord de l’Irak, enlevant Falloujah, puis Mossoul, ouvrant la route vers Bagdad.

    En juin 2014, au sommet de son exposition médiatique, Baghdadi se déclare « commandeur des croyants », un titre réservé aux califes successeurs de Mahomet et qu’avait déjà adopté le Mollah Omar lorsqu’il avait créé son émirat en Afghanistan.

    L’Etat islamique se caractérise depuis par une volonté réelle d’être un « Etat », c’est-à-dire d’administrer sa population, en lui fournissant des services et en l’encadrant.

    - William McCants, The ISIS Apocalypse : the history, strategy and doomsday vision of the Islamic State, St. Martin’s Press, 2015.

    – Charles Lister, « Jihadi Rivalry : The Islamic State Challenges al-Qaida », in : Brookings Doha Center Analysis Paper, n°16, janvier 2016.

    #islamisme #Etat_islamique #Irak #Syrie #Al-Qaida

  • Galactéros - La Russie se « retire » de Syrie ou l’art de mener la danse - Le Point
    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/caroline-galacteros/galacteros-la-russie-se-retire-de-syrie-ou-l-art-de-mener-la-danse-18-03-201

    Galactéros - La Russie se "retire" de Syrie ou l’art de mener la danse
    Les vraies raisons d’un désengagement (annoncé par Vladimir Poutine), avec en toile de fond la redéfinition du duopole Moscou-Washington.

    […]
    Mais le plus remarquable reste le bilan stratégique. Mettant fin à une série d’humiliations et de provocations européennes et américaines en Europe, mais aussi au Moyen-Orient, depuis 15 ans, Moscou a :
    • réaffirmé son statut d’acteur politique et militaire global ;
    • bousculé le jeu occidental au Moyen-Orient et enrayé le projet américain soutenu par Riyad, Doha et Ankara de renversement du régime syrien pour s’emparer de ce verrou énergétique stratégique pour l’alimentation de l’Europe en pétrole et gaz eurasiatique et moyen-oriental ;
    • démontré que c’étaient les États-Unis et leurs alliés qui ne voulaient pas d’une coalition antiterroriste globale et révélé les doubles jeux et les atermoiements dans la lutte contre l’islamisme salafiste ;
    • équilibré auprès de Damas l’influence de son partenaire/concurrent iranien ;
    • sécurisé sa base de Tartous, établi celle de Lattaquié et 2 bases aériennes ;
    • pris des positions commerciales avantageuses sur l’exploration des gisements off shore syriens en Méditerranée orientale ;
    • remis la Turquie à sa place en faisant ravaler au président Erdogan sa morgue et ses ambitions néo-ottomanes... sans se laisser entraîner dans une « montée aux extrêmes » dangereuse avec Ankara ;
    • repris langue avec Israël et l’Égypte ;
    • « retourné » habilement les Kurdes syriens (Moscou livre même désormais quelques armes à ceux d’Irak pourtant très étroitement liés à Washington) en les utilisant dans la lutte anti-« tous terroristes » et en les imposant comme interlocuteurs cardinaux dans les négociations. Les Kurdes syriens s’enracinent dans le nord de la Syrie, formant désormais (presque) un mur à la frontière avec la Turquie. Ils viennent d’annoncer l’établissement d’une entité « fédérale démocratique » dans les trois zones autonomes du nord de la Syrie sous leur contrôle, malgré les mises en garde de Damas et d’Ankara. Dans ces conditions, la Russie est plus que jamais en position de force pour les négociations avec les États-Unis et les puissances sunnites afin de pouvoir garantir ses objectifs stratégiques (enjeux pétroliers et gaziers, bases militaires, contrepoids à l’influence iranienne - Téhéran reste à moyen terme un concurrent énergétique de premier plan) ;
    – offert une vitrine incomparable à ses armements et à ses capacités logistiques et de projection, en déployant à bas coût un groupe militaire réduit très efficace, alliant des forces et des équipements diversifiés (renseignement spatial, drones, aviation de chasse et d’assaut, forces de la marine qui ont utilisé des armes très modernes lancées par des navires de surface et des sous-marins depuis la Méditerranée et la mer Caspienne, système antiaérien puissant basé sur les systèmes de missiles sophistiqués S-400, etc.) ;
    • réaffirmé l’autorité de l’État syrien sur une grande partie de son territoire, donc l’importance du respect de la légalité internationale contre les tentations occidentales de redessiner les frontières et de changer les gouvernements en place au gré de leurs intérêts ;
    • commencé à retourner l’arme de l’élargissement européen (fortement encouragé par Washington) à ses ex-satellites à son profit à l’occasion de la crise migratoire. Désormais, Bulgares, Tchèques, Hongrois, Slovaques et autres pays balkaniques candidats à l’entrée dans l’UE, qui se sentent menacés par les utopies solidaires des technocrates européens, et le renoncement aux nations que sous-tend l’approche bruxelloise et surtout allemande de la gestion des flux de réfugiés, considèrent le voisinage russe comme une protection culturelle et civilisationnelle non dénuée d’intérêt… La crise ukrainienne est toujours vive par ailleurs, et face à un gouvernement de Kiev incapable de réformes, ultra-corrompu, et à un pays en faillite, ce cadeau empoisonné de l’Amérique à l’Europe pourrait finir par lasser cette dernière et redorer le blason de la tutelle russe sur Kiev.

    Et pour finir cette litanie triomphante…

    Quant à la France, il est trop douloureux d’en parler. Nous ne sommes pas dans ce nouveau « grand jeu ». Nous sommes hors-jeu. Durablement. Alors pourtant que nos armées valeureuses et nos forces de sécurité ne déméritent nullement sur le terrain ni sur le territoire national. Alors que notre nation, « travaillée » en toute impunité par un communautarisme militant, est une cible de choix pour le djihadisme mondial et que nos concitoyens sont les spectateurs menacés et impuissants d’un renoncement identitaire incompréhensible. Impardonnable.

  • _Voilà ce qui était pensable et a été écrit, dans une discussion sur un forum, en décembre 2011. Les "erreurs" des analystes peuvent se juger à l’aune de cela. La différence de ceci avec les "analyses" plus ou moins savantes que l’on nous a servies repose sur deux choses : la considération de la centralité du conflit israélo-arabe en géopolitique et une connaissance approfondie de ce que sont les révolutions colorées - dont les révoltes arabes ont été un avatar - comme technique de changement de régime, et de leurs conditions de réussite.
    Tout l’appareillage conceptuel sociologique ou politologique, ou de celui d’une de ses branches, l’islamologie, n’était en fait que de peu d’intérêt à côté de cela pour parvenir à une analyse au moins assez juste. Une connaissance un peu intime de la Syrie n’a pas fait de mal non plus.

    Cette analyse prévoyait dès fin 2011 :
    – le développement du jihadisme en Syrie et un accroissement de la violence
    – que les "printemps arabes" pourraient mener la Tunisie à un régime représentatif mais pas l’Egypte et encore moins la Syrie
    – que l’opposition syrienne (politique comme militaire) allait devenir otage d’intérêts étrangers car elle n’avait pas les moyens par elle-même de faire tomber le régime
    – que l’ASL n’était que la couverture de service étrangers
    – que la fracture confessionnelle (chiite/sunnite) allait s’aggraver au Moyen-Orient du fait de la guerre en Syrie
    – que le Conseil de Coopération du Golfe allait mettre sous tutelle l’ensemble du monde arabe
    – qu’Assad ne pouvait tomber qu’à la suite d’une guerre civile et internationale dévastatrice qui ne pouvait mener qu’à un Etat failli (modèle libanais ou irakien) et qu’il n’était d’ailleurs pas du tout sûr qu’il tombe
    – que la seule sortie de crise possible, si Assad ne gagnait pas, serait une négociation directe entre acteurs syriens parrainée par les acteurs étrangers au conflit (notamment Russie / USA) à laquelle ceux-ci en viendraient du fait de leur exposition aux risques d’extension régionaux et internationaux du conflit

    Sur les causes du conflit syrien :
    RESPONSABILITES PARTAGEES
    De mon point de vue le régime a malgré lui apporté la flamme à la mèche. Mais le stock de poudre, que cette mèche a fait exploser, n’est pas totalement de son fait. Cette poudre explosive, c’est vrai, c’est à la fois la corruption de cercles dans le régime (les Makhlouf sont l’exemple le plus connu), une certaine forme de confessionnalisme (parfois aussi exagérée), son absence de réformes politiques réelles depuis une décennie, la brutalité réelle de ses services, l’ambiguïté de la réussite des réformes économiques de Dardari (qui maintenant se pavane au Liban et fait la retape pour les opposants),un relatif abandon des campagnes (alors qu’elles subissaient la sècheresse) … Je dirai aussi peut-être une trop grande confiance dans la valeur du modèle chinois pour sortir d’un système soviétique hérité du père. Cependant ce stock de poudre c’est aussi les efforts conjugués d’acteurs étrangers pour renverser (ou affaiblir) le régime et casser le bloc de la mumana’a : la guerre de l’information menée par l’ancien allié qatari et les médias saoudiens et occidentaux, la livraison d’armes très tôt par l’étranger, le soutien financier à l’opposition (et probablement la formation d’une opposition colorée-facebookeuse) par l’oligarchie washingtonienne, … En résumé à la fois un COMPLOT de l’étranger, et à la fois la responsabilité d’un régime qui ne s’est pas réformé, ou seulement de manière très limitée et ambivalente.

    Sur les erreurs d’appréciation de la résilience du régime par l’opposition et les conditions de réussite d’une révolution colorée qui n’étaient pas réunies en Syrie pour lui épargner la guerre civile avec intervention d’acteurs extérieurs (proxy-war) :
    Plus la crise s’approfondit et se militarise, moins l’opposition est syrienne – ou plus elle est dépendante de l’étranger. L’erreur de l’opposition est d’avoir immédiatement refusé tout dialogue, alors qu’elle n’avait pas, par elle même, les moyens politiques ou militaires d’un tel maximalisme. Les opposants sont désormais otages d’intérêts étrangers au risque d’apparaître aux yeux d’une grande partie des Syriens comme des traîtres à la souveraineté nationale. [...]
    Comme vous je ne crois PLUS à une intervention étrangère DIRECTE, du moins à court terme. Mais il faut bien admettre que l’intervention étrangère INDIRECTE a déjà lieu et qu’elle est très inquiétante. L’opposition militaire et diplomatique des Russes, la difficulté à calculer les effets régionaux d’une telle intervention (l’équation est trop complexe) et ses bénéfices éventuels pour les intérêts des acteurs (notamment USA-OTAN), et d’autres facteurs, empêchent probablement pour un temps cette intervention. Mais à moyen terme (d’ici un an, si la crise se poursuit), qui sait ?
    De fait vous ne croyez pas une intervention mais la plus grande partie de l’opposition appelle de manière irresponsable à cette intervention (Leçon libyenne : No-Fly zone = Intervention secrète des forces spéciales et de mercenaires au sol et bombardements aériens intensifs, y compris de villes entières comme Syrte). Elle en appelle à cette intervention, je vous le répète, du fait de cette position maximaliste : elle n’a pas les moyens par elle-même de renverser le régime, ni militairement, ni politiquement. C’est donc désormais sa seule solution pour ne pas perdre la face et en rabattre sur ses prétentions.
    Bachar jouissait d’une indéniable popularité en Syrie (et dans le monde arabe en général : selon un sondage Zogby de 2010 il était la 5ème personnalité préférée des Arabes derrière Erdogan, Chavez, Ahmadinejad, Nasrallah. Le régime était lui par contre plutôt critiqué, me semble-t-il.
    Qu’en était-il vraiment avant la crise de cette différence entre Bachar et le reste du régime, cette différence reposait-elle sur une réalité ? Je ne sais. Mais de fait beaucoup de Syriens y croyaient encore. Au lieu de contester le régime, et de donner à Bachar une dernière chance de se dégager de certains cercles, la position maximaliste des opposants et leur militarisation a serré les rangs du régime, réduisant peut-être dans le même temps sa marge de manœuvre. Les opposants se sont laissés abuser par l’exemple égyptien et tunisien. Moubarak et Ben Ali ont été débarqués parce que les USA les ont lâché et qu’ils ont poussé les militaires à les lâcher également. Et les USA les ont lâché parce qu’ils avaient des possibilités de rechange au sein de ces mêmes états-majors militaires pour s’assurer qu’un certain nombre de choses resteraient en ordre. Si l’Occident et le bloc des pétromonarchies peuvent laisser voguer la Tunisie vers une forme viable de régime représentatif (avec de plus la garantie de l’influence qatari via En-Nahda), parce que sa position géostratégique est secondaire, on voit d’ailleurs bien que ce n’est pas le cas de l’Egypte, où toutes les manipulations seront tentées par l’Otan et le CCG pour éviter que les futurs gouvernants égyptiens ne rompent le traité de paix avec Israël et ne se rapprochent trop de Téhéran. Y compris s’il faut entraver la transition vers un régime représentatif stable.
    Or en Syrie, les USA ne peuvent pas lâcher Bachar parce qu’ils ne le tiennent pas et qu’ils n’ont pas d’hommes à eux au sein du régime pour le pousser dehors. Cette erreur d’appréciation de l’opposition est MAJEURE, et c’est elle qui l’a fait otage de l’étranger. Par ailleurs, Moubarak et ben Ali étaient indéniablement plus détestés que Bachar en Syrie, et cette différence dans le rapport de force politique interne fait aussi une grande différence. Ne pas tenir compte de cette différence c’est aussi avoir pris le risque que le conflit ne finisse en guerre civile s’ils ne ralliaient pas rapidement de larges secteurs de la « majorité silencieuse ». Or ils n’y sont pas manifestement pas arrivés, notamment à Damas et Alep (mais peut-être en partie à Homs et Hama).
    J’ajouterai qu’en avalisant des sanctions économiques (notamment de l’Europe et de la Ligue arabe) qui ne ciblent pas seulement des personnalités du régime, mais l’Etat et l’économie syrienne dans son ensemble, l’opposition ne sait pas distinguer entre le régime et l’Etat. En voulant désolidariser les bourgeoisies sunnites du régime, par le moyen de la guerre économique, elles prennent le risque d’une chute de l’Etat dans son ensemble si le conflit perdurait trop longtemps. Or le cocktail de confessionnalisme, d’intervention étrangères et d’intérêts concurrents dans un pays qui est un pivot géopolitique, couplés à celui d’une chute de l’Etat (et pas seulement du régime), on connaît dans la région : c’est le Liban, et plus encore l’Irak. Quel syrien peut en conscience souhaiter cela ?

    Conclusion prospectiviste :
    QUELS SONT LES SCENARIS ENVISAGEABLES ?
    1° – Le conflit trouve une issue militaire à court terme (peut-être avec quelques concessions éventuelles du régime à certains soutiens étrangers à l’opposition). Et là, sauf surprise, c’est le régime qui gagne. Aucune garantie de réforme hors la bonne volonté de Bachar, s’il n’a pas perdu complètement la main et s’il le souhaite vraiment.
    2° – Chacun revient à la raison et la voie d’une médiation est choisie (voir 3b).
    3° – Le conflit ne trouve pas d’issue militaire à court terme. Et les choses se passent à moyen terme.
    a)Les armes et les mercenaires de l’étranger, couplés avec une opposition grandissante et généralisée et la chute de l’économie syrienne par les sanctions arabo-occidentales produisent une désolidarisation des élites sunnites, de la classe moyenne urbaine et de larges secteurs de l’armée. Intervention étrangère directe, ou pas, la guerre fait rage. Dans le cas où l’opposition et leurs soutiens extérieurs ne l’emporterait pas rapidement, le risque d’une guerre civile (avec des possibilités d’extension régionales voire internationales réelles) et d’une chute complète de l’Etat est majeur. Risque également d’une aggravation de la fracture confessionnelle du Moyen-Orient (bénéficiant à Israël) et de mise sous tutelle de l’ensemble du Monde arabe par le CCG.
    b)Devant l’impasse politique à l’intérieur, et les risques de dégradation au niveau régional et international, un certain nombre d’acteurs de l’opposition et du régime, et de leurs soutiens respectifs, optent pour une médiation. Il faut alors choisir soit des pays neutres et démocratiques (Brésil et Inde, par exemple), soit, à la limite, des concurrents directs conviés ensemble à cette médiation : Russie/USA, voire Doha-Ryadh/Téhéran. Je considère cette possibilité comme assez peu probable.

    • Sur le caractère dit pacifique des manifestations et les premiers combats :
      Je connais un peu mieux, pour des raisons personnelles, Tall Kalakh, et je crois avoir raison en disant que de nombreux signes – ville de contrebande à la frontière libanaise, démantèlement de plusieurs réseaux de livraison d’armes à la Syrie par les services libanais, le fait que j’ai connaissance de COMBATS à l’arme à feu entre l’armée encerclant la ville et des « opposants armés », … – attestent que dans cette ville, et donc très tôt (en mai) une partie des opposants étaient dès le début armés de l’extérieur. Les armes n’ont pas pu arriver au moment où l’armée encerclait la ville, elles sont donc arrivées AVANT . Puis, au moment du siège, le seul journaliste à se trouver à proximité était Robert Fisk (de l’autre côté de la frontière) et il relayait les témoignages de gens qui quittaient les villes, probablement majoritairement des familles d’insurgés, ce qui évidemment biaisait le compte-rendu. Les autres journalistes se contentant de se conformer au récit biaisé des opposants « électroniques » décrivant des opposants désarmés et majoritaires écrasés par les forces de sécurité. Depuis Fisk s’est rendu en Syrie et son analyse à lui s’est considérablement modifiée : il pointe désormais aussi le doigt vers des gangs armés soutenus de l’extérieur.

      Sur le fait que les minorités soutiendraient le régime malgré les slogans de l’opposition sur le peuple uni et deux trois personnalités de l’opposition extérieure venant de ces minorités :
      Vous faîtes du wishful thinking. Tout indique que les minorités soutiennent le régime car elles sont terrifiées. Et ce n’est pas telle ou telle personnalité chrétienne ou alaouite, qui se prononce en faveur de l’opposition, qui fait le nombre… Croyez-vous que les chrétiens n’ont pas vu l’Irak ? Que les alaouites ne se rappellent pas du passé, et ne savent pas ce qu’un Ibn taymiah (qui est une des références majeures de certains islamistes) voulait leur réserver comme sort ? Croyez-vous qu’ils n’ont pas vu les heurts confessionnels meurtriers à Tripoli entre partisans d’Hariri (ou du Hizb ut-tahrir, ce qui est idem) et alaouites ? Et à Tripoli, qui peut croire que ce sont les manipulations des shabihhas qui ont enclenché la mécanique de l’affrontement confessionnel ?

      Sur l’ASL comme couverture des services secrets, notamment turcs :
      L’ASL, comme « armée des frontières », est manifestement une couverture des services secrets turcs (entre autres). Le fait que selon diverses sources il faille, pour interviewer son chef Riyad al-Assad, d’abord passer par un contact dans les services turcs, l’indique assez clairement. Vous imaginez-vous de Gaulle acceptant un tel diktat des Anglais ? D’ailleurs pour d’autres opposants armés, à l’intérieur, l’ASL n’est peut-être qu’une bannière sous laquelle il est commode de se ranger, mais il est loin d’être sûr qu’il existe un lien idéologique et opérationnel fort entre elles.

      sur les jihadistes, parrainés par le Qatar, que personne ou presque ne voyait en décembre 2011 et qui allaient accroître considérablement le niveau de violence :
      En tout cas, s’imaginer que ces jihadistes-salafistes libyens (car il ne s’agit pas de vertueux « démocrates » mais essentiellement d’hommes de Belhaj, soutenus par le Qatar) seront sous direction patriotique syrienne est un doux rêve. Si c’est gens là mettent un pied en Syrie, ils vont y déclencher l’enfer. Un enfer à côté duquel la violence actuelle n’est rien.

    • Merci de ce rappel « historique ». Perso, je n’arrive toujours pas à comprendre l’incroyable décalage entre les analyses faites par certains (mais complètement isolés tout de même) à cette époque et tant la politique extérieure de la France sur cette question que l’aveuglement de la communauté des prétendus analystes spécialistes. Dans le premier cas, on s’étonne que le Quai, où tout le monde n’est pas stupide, n’ait pas davantage entendu d’appels à la prudence, pour s’en tenir à cela. Dans le second, on reste confondu par l’incompétence, l’opportunisme aussi, la naïveté si je veux être gentil, de la plupart desdits spécialistes. Quant aux Syriens, je les laisse régler cela entre eux mais, là encore, on n’entend assez peu de remises en question de la part des « responsables » (au mieux, le discours qu’on entend est celui du « la politique, ça me dégoûte »...)

    • Oui j’ai copié ça sur le forum de ce site.
      J’ai délibérément omis le lien pour que la conversation n’aille pas sur la question de ce site très pro-régime, organisé par des gens en France politiquement très discutables.
      Je voulais juste montrer qu’une vision un peu plus claire des évènements et de leur cours probable était possible à cette époque. Et insister sur le fait que l’argument de ceux qui nous disent maintenant que tout le monde s’est trompé pour expliquer leurs étranges « erreurs », qui allaient toutes dans le même sens, est absolument irrecevable.
      Comme le dit @gonzo : d’autres analyses ont dû être faites allant grosso modo dans ce sens, et à des endroits plus appropriés. Alors pourquoi ce fiasco du quai d’Orsay et de l’écrasante majorité des « spécialistes » comme des médias français tous supports confondus ?
      #les_chemins_de_Damas (commenté ici par @nidal) nous ont donné quelques éléments de réponse à ces questions (pour le quai d’Orsay et certains universitaires) mais c’est encore insuffisant. Elles restent donc d’actualité.

      PS : @loutre, ce n’est pas impossible, mais pas complètement certain non plus ;)

  • انتقال قناة “العرب” الى الدوحة يفاجيء الاوساط الاعلامية والسياسية العربية.. السؤال المطروح : لماذا الدوحة؟ وما هي طبيعة الصفقة؟ وهل القرار “سياسي”؟ وما هي الرسالة التي يريد الامير الوليد بن طلال ايصالها للرياض والمنامة معا؟ | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=406869

    Prévue au Bahreïn, envisagée à Chypre puis à Londres, ’implantation de la chaîne Al-’Arab du prince saoudien al-Waleed ibn Talal se fera(it) finalement à Doha. Certains se demandent si ce choix du Qatar n’est pas un message à l’intention des autorités saoudiennes.

    #qatar #arabie_saoudite #ibn_talal

  • Another Hamas-Fatah reconciliation agreement bites the dust - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/03/palestinian-reconciliation-hamas-fatah-qatar-meeting.html#

    The repercussions of the Palestinian division have been plaguing the Palestinian scene since 2007. All previous agreements have failed to bridge the gap between the two conflicting parties, Fatah and Hamas. The first agreement was reached in Mecca in February 2007, and then in Yemen in August 2007, followed by the Cairo agreement in December 2011, the Doha agreement in February 2012 and finally the Beach Refugee Camp agreement in April 2014.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/03/palestinian-reconciliation-hamas-fatah-qatar-meeting.html#ixzz4224rD93i

  • Hamas and Fatah set to reconcile in Doha?
    https://www.alaraby.co.uk/english/blog/2016/2/5/hamas-and-fatah-set-to-reconcile-in-doha

    Representatives of Hamas and Fatah are expected to meet in Doha this weekend to discuss the possibility of political reconciliation, it has emerged.

    The delegations expect to discuss issues of “mutual concern” at talks in the Qatari capital on Saturday.

    Tensions between the two parties have been heightened since 2007, when Fatah-aligned figures attempted to oust the elected Hamas movement from power. As a result of the internecine fighting which followed, Fatah was effectively routed from the Gaza Strip, while Hamas was pretty much shut down in the West Bank.

    The divide has continued ever since, with Hamas the de facto rulers of Gaza, under an international blockade, and Fatah running the West Bank according to its security agreements with the occupying Israeli civil and military authorities.

  • Qatar announces major government reshuffle | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/news/qatar-announces-major-government-reshuffle-610406420

    Seven ministerial changes were announced by the official Qatar News Agency.
     
    Sheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani, a member of the royal family, replaced Khalid al-Attiyah as foreign minister, the QNA said.
     
    The 35-year-old is a senior official who was previously in charge of international cooperation in the foreign ministry.
     
    Attiyah, whose father was the founder of Qatar’s armed forces, was appointed minister of state for defence. The emir himself holds the post of defence minister. 
     
    And Issa bin Saad al-Naimi Juffali was awarded the new position of minister for administrative development and labour and social affairs.
     
    He replaces labour minister Abdullah bin Saleh al-Khulaifi at one of the country’s most high-profile cabinet posts because of international criticism of Doha’s record on migrant workers’ rights.
     
    As notable as the announcement of new faces was the fact that several departments would be merged, which some see as a cost-cutting measure.
     
    Among the newly combined ministries is not only administrative development and labour, but also the departments of culture and sports, transport and communications, and municipality and the environment.
     
    Previously, these were separate departments.
     
    “No doubt this has to do with reducing spending and preventing sagging,” Jamal Abdullah, Head of Gulf Studies at Al-Jazeera Centre, told AFP. 
     
    “Especially as a number of ministries intersect tasks and responsibilities, such as communications and transportation, municipal and environment.”
     
    Qatar has already forecast a budget deficit of more than $12 billion in 2016 — and that could increase as it was calculated at an oil price of $48 per barrel. The current price is around $32.
     
    In addition, the emir warned last December of “wasteful spending, overstaffing and a lack of accountability” across Qatar.
     
    Abdullah also noted that the changes would help “pump young blood into the Qatar decision-making machine”, especially the appointment of a new, relatively young foreign minister.
     
    One post which remained the same was that of prime minister, which has been held by Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani since 2013.
     
    Also, one woman was named in the reshuffle — Hanan al-Kuwari, who becomes the new minister of health.

  • L’Irak a vaincu le Qatar
    ...
    2-1 et s’est donc qualifié pour les JO de foot 2016
    http://www.rds.ca/amateurs/jo-2016-foot-l-irak-decroche-son-billet-pour-rio-1.2845212

    L’Irak s’est qualifié pour le tournoi olympique de soccer des Jeux de Rio, grâce à sa 3e place au Championnat d’Asie des moins de 23 ans, en battant le Qatar (2-1), vendredi à Doha.
    En petite finale du Championnat d’Asie, l’Irak, longtemps mené, a battu le Qatar en prolongations, se qualifiant ainsi pour les Jeux pour la première fois depuis 2004.

    Cette semaine déjà l’armée syrienne avait pris et occupé Qatar, un petit village à l’est d’Alep, tenu jusqu’ici par Da’ich :
    https://www.google.fr/maps/place/Qatar,+Syrie/@36.244887,37.3553931,11z/data=!4m2!3m1!1s0x1530105b48acefc7:0xfe1f41bca8e15e5a

    Bon, voilà...

  • banlieue-monde : Mais que s’est-il donc passé à la Bourse du Travail de Saint-Denis le vendredi 11 décembre 2015 ?

    http://banlieue-monde.blogspot.fr/2015/12/mais-que-sest-il-donc-passe-la-bourse.html

    Tariq Ramadan est de nationalité suisse, d’origine égyptienne. Il est islamologue, universitaire, écrivain. Il est professeur à l’Oriental Faculty et au St Antony’s college de l’Université d’Oxford, directeur de recherche à la faculté de Doha , chercheur (senior fellow) à l’Université de Doskisha (Kyoto).

    Il reprend l’analyse d’Alain Gresh et renchérit, rappelant les guerres étasuniennes pour « libérer » l’Afghanistan et la volonté de la France de mener une intervention militaire en Syrie, bien avant les attentats de 2001 et de 2015. Il estime que la banalisation du racisme antimusulman est liée au soutien au sionisme et à la politique israélienne. La situation en France est similaire à ce qui se passe aux Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001.

    L’islamophobie est une stratégie de distraction , pour détourner les citoyens des échecs désastreux des politiques sociale et économique qui leur sont imposées. Il sert à faire accepter une politique sécuritaire, de surveillance, de délation, de suspicion, de peur, à suspendre le cadre légal et les droits de l’homme... Pour lui, cela disqualifie le gouvernement quant à son appel à faire barrage à l’extrême droite. Il fait référence à Naomi Klein ( auteure en 2008 de La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre).

    Concernant l’islam, évidemment la condamnation des attentats terroristes est totale. Les musulmans n’ont pas à être mis en demeure de condamner pour prouver leur adhésion aux valeurs de la République ! Comme tous les citoyens, ils sont horrifiés et sont des victimes potentielles. Manuel Valls lui-même a déclaré, avant les élections, pour avoir les voix des musulmans, que l’islam est une religion de paix. Il considère que le mot « radicalisation » n’est pas à utiliser, parce qu’il laisse entendre implicitement que le terrorisme pourrait se justifier par un fondement religieux. Or, les jeunes « djihadistes » sont le plus souvent des nouveaux convertis à une religion dont ils n’ont qu’une approche superficielle. Il critique sur les plans philosophique et théologique les courants salafistes et littéralistes, mais il dénonce leur criminalisation, qui est d’ailleurs incohérente avec le soutien de la France aux Etats qui les financent ! Il n’y a pas, insiste-t-il, de discours religieux qui puisse justifier les crimes.

    Il faut « sortir de l’ornière d’une position victimaire » pour lutter contre l’islamophobie, contre l’instrumentalisation d’une fausse laïcité répressive et intrusive, et rassembler sur le plan national pour la justice sociale, contre la dérive liberticide pour tous, et sur le plan international, pour renforcer le mouvement anti-guerre, qui est essentiel mais encore minoritaire.

  • Peu connue par ici, mais assez courante dans le monde arabe, l’accusation selon laquelle le Qatar finance Nousra en lui versant des rançons mirifiques : Qatar’s channel to militants possibly dangerous, possibly useful
    http://mobile.reuters.com/article/idUSKBN0U11O220151218

    Doha, which sees Nusra Front as one of the most effective fighting forces in Syria, has tried to push the group to adopt a more moderate Islamist platform in the hope it could eventually split from al Qaeda and be supplied with arms.

    That hope remains unfulfilled. The group’s leader, Abu Mohamad al-Golani, said in remarks broadcast on Saturday he remained loyal to al Qaeda and had no interest in joining the process in Riyadh which he called a “treason” against Syrian youth.

    Nusra on Dec. 1 released 16 Lebanese soldiers and policemen as part of a prisoner exchange brokered by Qatar, a deal that a Saudi-owned news site said included a $25 million cash payment, which Qatar has denied.

  • Palestinian teen shot dead after alleged knife attack in Gush Etzion
    Dec. 1, 2015 9:39 A.M. (Updated: Dec. 1, 2015 11:08 A.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?id=769108

    BETHLEHEM (Ma’an) — A Palestinian teenage boy was shot dead by Israeli forces in the illegal settlement bloc of Gush Etzion on Tuesday morning after he allegedly attempted to attack a settler with a knife, Israel’s army said.

    An Israeli army spokesperson said that Israeli forces shot and killed the boy when he “attempted to attack a pedestrian” using a knife at a main road junction in the settlement bloc, which sprawls across the southern West Bank district of Bethlehem.

    The Palestinian was identified as 16-year-old Mamoun al-Khatib from the village of Doha in Bethlehem district.

    He did not wound any Israelis before he was shot dead, the Israeli army spokesperson said. She said that one Israeli bystander was lightly wounded by a ricocheting bullet fired by Israeli forces.

    The Gush Etzion junction has been the site of several deadly encounters since a wave of unrest swept the occupied Palestinian territory at the beginning of October.

    #Palestine_assassinée