city:doha

  • Little-Known Qatari Sheikh Embraced by Saudi in Sudden Move
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-08-20/little-known-qatari-sheikh-embraced-by-saudi-in-surprise-move

    Crise du #Golfe : un cheikh du Qatar mis en avant par l’Arabie saoudite
    http://www.atlasinfo.fr/Crise-du-Golfe-un-cheikh-du-Qatar-mis-en-avant-par-l-Arabie-saoudite_a8469

    L’#Arabie_saoudite, en crise ouverte avec le #Qatar, a accru la pression sur Doha en traitant la question sensible du hajj avec un membre de la famille royale qatarie, présenté par certains comme un potentiel rival de l’actuel émir, affirment des experts.

  • Qatar shipper Milaha launches Kuwait service amid regional diplomatic crisis
    http://af.reuters.com/article/africaTech/idAFL8N1L23VA

    Qatar Navigation (Milaha) , a top Doha-based shipping and logistics group, said on Wednesday it had launched a new container service to Kuwait amid a diplomatic crisis that has seen it lose access to regional trans-shipment hub, Dubai.

    Milaha will operate the weekly, direct service between Kuwait and Qatar using a vessel capable of handling the equivalent of 515 20-foot containers, the company said in a statement.

    Milaha said the service between Qatar’s Hamad Port and Shuwaikh Port in Kuwait would have a transit time of one day and be ideal for transporting perishable products and food.

    #nuit_torride
    dans la logique de https://seenthis.net/messages/621269

  • L’Arabie saoudite rouvre sa frontière avec le Qatar [mais uniquement aux pélerins qataris…]
    Grosse, énorme omission dans le titre…
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/08/17/l-arabie-saoudite-rouvre-sa-frontiere-avec-le-qatar_5173128_3218.html

    Le roi Salmane d’Arabie saoudite a ordonné l’ouverture de la frontière pour permettre aux Qataris d’effectuer le #Hadj, le pèlerinage de La Mecque, a annoncé mercredi 16 août l’agence officielle de presse saoudienne SPA.

    Cette décision, premier signe d’assouplissement de la tension diplomatique entre le royaume et l’Emirat, a été annoncée après que le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a reçu un émissaire de Doha.

    Il s’agissait de la première rencontre de ce type depuis le 5 juin et la rupture des relations diplomatiques de Ryad avec Doha, une démarche qui avait été imitée par les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l’Egypte.

    Ces pays accusent le Qatar de soutenir des groupes extrémistes et de s’être trop rapproché de l’Iran chiite, le grand rival du royaume sunnite.

    Le roi Salmane a ordonné que les pèlerins qataris soient autorisés « à entrer en Arabie saoudite par le passage frontalier, pour faire le pèlerinage », indique le communiqué publié par SPA.

    Cette ouverture est une première depuis la fermeture totale par l’Arabie saoudite et ses alliés de toutes leurs liaisons terrestres, aériennes et maritimes avec le Qatar. Ces mesures s’étaient accompagnées d’autres mesures de rétorsion économiques.

    Le souverain a aussi ordonné que des avions privés appartenant aux lignes aériennes saoudiennes soient envoyés à l’aéroport de Doha « pour transporter tous les pèlerins qataris à ses frais », a ajouté l’agence.

    #hajj

  • À l’intérieur du château de cartes de la Maison de Saoud - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/08/a-l-interieur-du-chateau-de-cartes-de-la-maison-de-saoud.html

    PAR WILL SUMMER le 25 JUIN 2017 • ( 1 )

    Image Sputnik/Mikhaïl Voskrenenskiy
    Par Pepe Escobar, le 24 juin 2017

    Alors que les observateurs géopolitiques avaient parié sur un changement de régime au Qatar – orchestré par une Maison de Saoud aux abois – ledit changement de régime se produisit en fait à Riyad, orchestré par le Prince Guerrier, Destructeur du Yémen et Blocus du Qatar, Mohammad ben Salman (MBS).

    Considérant la nature impénétrable de cette oligarchie familiale du pétrodollar désertique s’affichant telle une nation, il incombe aux quelques étrangers bénéficiant d’un accès direct de donner un sens à ce tout nouveau Game of Thrones d’Arabie. Cela n’aide pas non plus que la « largesse » des lobbies saoudiens – et émiratis – à Washington réduise presque tous les think-tanks et informateurs en vue à la flagornerie la plus abjecte.

    Une source de premier plan sur le Moyen-Orient proche de la Maison de Saoud, et dissident de facto du consensus en cours dans le Beltway, ne mâche pas ses mots ; « la CIA est très mécontente du renvoi de [l’ancien Prince Héritier] Mohammad ben Nayef. Mohammad ben Salman est vu comme un promoteur du terrorisme. En avril 2014, la totalité des familles royales des Émirats Arabes Unis (EAU) et de l’Arabie Saoudite devaient être déchues du pouvoir par les USA, à cause du terrorisme. Un compromis fut atteint, selon lequel Nayef prendrait les rênes du Royaume afin d’empêcher cela. »

    Avant le coup à Riyad, un récit insistant circulait dans certains cercles géopolitiques moyen-orientaux bien précis, selon lequel les renseignements US avaient « indirectement » empêché un autre coup d’état visant le jeune Émir du Qatar, le Sheikh Tamim al-Thani, orchestré par Mohammad ben Zayed, Prince Héritier d’Abou Dhabi avec le concours de l’armée de mercenaires Blackwater/Academi d’Eric Prince aux EAU. Zayed, et c’est essentiel, se trouve être le mentor de MBS.

    Notre source clarifie, « MBS échoue partout. Le Yémen, la Syrie, le Qatar, l’Irak, etc., sont tous des échecs de MBS. La Chine est également fâchée contre lui car il a attisé les troubles au Xinjiang. La Russie ne peut être heureuse du fait que MBA était, et est toujours, derrière les prix dégonflés du pétrole. Qui sont ses alliés ? Il n’en a qu’un et c’est son père, qui n’en a guère la compétence. » Le Roi Salman est quasiment infirme, pour cause de démence sénile.

    La source est formelle, « il est grandement possible que la CIA agisse contre la monarchie en Arabie Saoudite. » Cela hisserait la guerre entre le Président Trump et certains secteurs particuliers de l’état profond US à un niveau d’une toute autre envergure.

    Et pour assaisonner davantage le mélange, il y a le facteur Jared d’Arabie. Impossible qu’un acteur sérieux, proche de ces événements, confirme quoi que ce soit à propos du coup (avorté) au Qatar. Mais si cette tentative de coup d’état a réellement eu lieu et qu’elle a été réprimée, Jared Kushner a pu en avoir vent eu égard à ses relations.

    Selon la source, « Jared Kushner est essentiellement en faillite au 666 5ème Avenue, et il a besoin du soutien financier saoudien. Il fait donc tout ce que veulent les Saoudiens. Le 666 5ème Avenue est dans un état financier si mauvais que même son beau-père est incapable de l’en dépêtrer. »

    Opération Arrogance du Désert

    Cette piste complexe d’événements corrobore bien le fameux mémo’ de décembre 2015 de la BND – les renseignements allemands – selon lequel la Maison de Saoud a assumé une « politique d’intervention impulsive » avec MBS, alors Ministre de la Défense et Vice-Prince Héritier, un « joueur », provoquant immanquablement de nombreux troubles.

    Le mémo’ de la BND détaillait comment la Maison de Saoud avait, en Syrie, financé l’Armée de Conquête – grosso-modo un recyclage de Jabhat al-Nosra, alias al-Qaeda en Syrie – ainsi que l’organisation Ahrar al-Sham, une sœur idéologique. Traduction ; la Maison de Saoud est complice du terrorisme salafiste/djihadiste, en le finançant et en l’armant. Cela provient d’un régime qui accuse désormais le Qatar des mêmes crimes (le Qatar a soutenu des organisations différentes).

    Au Yémen, Le BND s’inquiétait que la guerre de MBS contre les Houthis et l’Armée du Yémen ne bénéficiait qu’à al-Qaeda dans la Péninsule Arabique (AQPA). Maintenant, la guerre de MBS – conduite avec des armes étasuniennes et britanniques – a également provoqué une atroce catastrophe humanitaire.

    Comment un crétin arrogant, négligé et imbu tel que MBS en est-il venu si près de mettre le feu à toute l’Asie du Sud-Ouest ? Et pas seulement l’Asie du Sud-Ouest ; des vagues de désarroi se répandent à travers les cercles d’investisseurs occidentaux, comme quoi MBS est tellement imprévisible que ses actes vont démolir des comptes-retraite dans tous les secteurs.

    Il convient de dresser une toile de fond. Ce que nous avons aujourd’hui, c’est le Troisième Royaume saoudien – fondé en 1902 par ibn Saoud, et qui conserve la même alliance néfaste avec des écclésiastiques wahhabites troglodytes. Ibn Saoud ne régnait que sur le Najd pour commencer ; puis, en 1913, il annexa l’Arabie orientale chiite (c’est là que se trouve le pétrole) et jusqu’en 1926 le Hedjaz, sur la côte de la Mer Rouge. Le Royaume « uni » d’Arabie Saoudite ne fut proclamé qu’en 1932.

    Ibn Saoud mourut en 1953. La plus influente des épouses de son harem était sans doute Hassa al-Sudairi. Ils ont eu 7 fils. Le Roi Salman (sénile), Nayef et MBS sont tous des Sudairis. MBS est le premier des petits-fils d’Ibn Saoud en ordre d’accession au trône.

    De nombreux autres princes sont plus compétents que MBS. Nayef, qui a passé beaucoup de temps au Ministère de l’Intérieur, était le tsar saoudien de l’anti-terrorisme (et donc un chouchou de la CIA). Il y a Mitab ben Abdullah, Ministre de la Garde Nationale d’Arabie Saoudite ; le notoire Prince Turki, ancien patron du renseignement, ancien ambassadeur aux USA et ancien meilleur pote d’Oussama ben Laden ; et Khaled ben Faisal, Gouverneur de La Mecque et ancien Ministre de l’Éducation.

    MBS a tout parié sur sa « Vision 2030 » – qui en théorie pourrait propulser l’économie saoudienne au-delà de la monoculture pétrolière, mais implique un aggiornamento politique virtuellement impossible ; après tout, le château de cartes de la Maison de Saoud est irréformable. Prenez la liste risible des 13 exigences désormais imposées au Qatar – c’est le boulot de MBS – comprenant l’excommunication belliqueuse de l’Iran et la fermeture d’al-Jazeera.

    Pas étonnant que chaque acteur géopolitique majeur imagine désormais des scénarios de guerre – malgré le fait que seule l’Allemagne ait vu ses inquiétudes enregistrées. Le Qatar a le statut d’observateur à l’OTAN. Doha est formelle ; elle ne pliera pas face aux exigences saoudiennes. Et maintenant… MBS – le « dirigeant » le plus dangereux dans la géopolitique actuelle – perdra-t-il la face, ou déclenchera-t-il encore une autre guerre insensée et ingagnable, allant cette fois-ci jusqu’à faire se convulser le monde ?

    Source : https://sputniknews.com/columnists/201706241054941082-saudi-house-of-cards-inside-story

    https://globalepresse.net

  • Qatar shipper Milaha plans base in Oman after trade hit by diplomatic rift
    https://www.reuters.com/article/gulf-qatar-shipping-idUSL5N1KT2E4

    Qatar Navigation (Milaha), a top Doha-based shipping and logistics group, said it was shifting its regional trans-shipment hub from Dubai to the Omani port of Sohar after a diplomatic crisis in the region disrupted Qatar’s trade.

    Milaha is setting up a warehousing and logistics operation at Sohar, on Oman’s northern coast, and is exploring other opportunities to expand in that country, the company said on Monday.

    The plan suggests Qatar is making long-term preparations to cope with sanctions imposed by Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Bahrain and Egypt, which cut diplomatic and transport ties on June 5, accusing Doha of backing terrorism.
    […]
    Milaha’s logistics base in Oman will increase companies’ options to access the Qatari market, the shipping firm said, adding that it currently called at two Omani ports, Sohar and Salalah, and was considering a further expansion of services.

    Companies can also use three Indian ports served by Milaha - Nhava Sheva, Mundra and Kandla - as trans-shipment hubs for trade with Qatar, it added. (Reporting by Andrew Torchia, editing by Pritha Sarkar)

    • وكانت منظمة الطيران المدني الدولي طالبت في 31 تموز/ يوليو الماضي، في أعقاب اجتماع طارئ لها في كندا بناء على طلب قطر، كل الدول الأعضاء فيها إلى الالتزام باتفاقية شيكاغو والامتثال لها لجهة مواصلة التعاون في ما يتعلق بسلامة الطيران وأمنه وكفاءة الطيران المدني الدولي واستدامته.

    • Le tweet d’Alex Macheras, expert sur le sujet
      https://twitter.com/AlexInAir/status/894471686065713156

      et l’image du #NOTAM (Notice To AirMen) concernant la FIR OBBB (de Bahrein, donc)
      (yapuka décrypter, l’onglet Plain Language n’étant pas actif, l’info - standardisée - est compréhensible par tous les intéressés)


      (on y voit une modif temporaire du 17 à 0h au 30/08 à 23h59, impliquant un point géographique à 25°20’ N, 51°39’ E et un FL (flight level) 66, soit 6600 pieds, à quelques kilomètres au NE de l’aéroport de Doha.
      #FIR_OBBB

    • Traduction en carte : un couloir spécifique ouvert aux avions de Qatar Airways.

      Bahrain, UAE partly reopen airspace to Qatar - Doha News
      https://dohanews.co/bahrain-uae-partly-reopen-airspace-to-qatar
      @alexinair / Twitter

      Qatar Airways aircraft can now access limited Bahraini and the UAE airspace after the nations approved a new route for the airline.

      The move follows a directive from a UN aviation body to Gulf states, telling them to honor their airspace agreements with Qatar.

      The route opening is being seen as a significant step, some two months after the introduction of punitive airspace restrictions were put into place.

      The countries made the announcement through NOTAMs (information notices for pilots). The route is effective from Aug. 7 until Nov. 6 this year.

      Only aircraft heading into Doha can use the airway, but it should make flight planning a little easier for Qatar Airways.

      The carrier must currently route all of its aircraft through very limited air corridors in and out of Doha.

      Access to Bahrain’s airspace is critical for the airline, as it actually encircles Qatar.

      Bahrain has also signaled further changes to airspace access in another NOTAM it published effective Aug. 17, but has not yet given any more details about it.

      The decision to open up the new airway comes a week after the International Civil Aviation Organization met at Qatar’s request to discuss the legality of closed air links.

      In a statement today, Qatar Civil Aviation Authority (QCAA) Chairman Abdullah bin Nasser Turki Al-Subaie said that new route was a direct result of the ICAO meeting.

      The airway is over international waters, an area which is supposed to be available to everyone, the statement added.

      However, it’s important to note that Qatar Airways aircraft are still not allowed to fly over UAE and Bahrain directly.

      Since the blockade began, Qatar Airways aircraft have been unable to fly over or into Saudi Arabia, Bahrain, Egypt and the UAE.


      flightservicebureau.org

  • ‘Declaration of war :’ Hajj controversy widens row between Saudi Arabia & Qatar — RT News
    https://www.rt.com/news/398027-qatar-hajj-saudi-restrictions-war

    #nuit_torride. Le développement du moment, c’est « l’internationalilsation des lieux-saints » musulmans, demandée par Qatar, et qui reprend un dossier très chaud déjà évoqué par les Iraniens, ce qui n’est pas innocent bien entendu.

    The feud between the Saudi-led block and Qatar escalated over the weekend, with Doha protesting to the UN over restrictions on its citizens flying to Mecca, and Riyadh threatening “war” over what it considers calls to “internationalize the holy sites” in Mecca and Medina.

    Sinon, on note également la mise en place de couloirs de secours pour les vols de l’aviation civile. Curieusement, Qatar dément... https://arabic.rt.com/middle_east/891350-%D8%A7%D9%84%D8%B3%D8%B9%D9%88%D8%AF%D9%8A%D8%A9-%D8%AA%D8%B9%D9%8

  • Saudi Arabia says calls for internationalization of holy sites ’a declaration of war’ | Article [AMP] | Reuters
    http://www.reuters.com/article/us-gulf-qatar-haj-idUSKBN1AF0L

    However, it was unclear whether Qatar made the demand. It did accuse the Saudis of politicizing Hajj and addressed the United Nations Special Rapporteur on freedom of religion on Saturday, expressing concern about obstacles facing Qataris who want to attend hajj this year.

  • Al-Jazeera (Qatar) passe un accord avec l’agence de presse iranienne Irna. Signe de plus pour ce quotidien du Golfe que Doha continue à se rapprocher de Téhéran.

    الجزيرة تعيد تموضع خطابها لصالح إيران باتفاق مع وكالة إرنا
    http://alarabonline.org/article/ميديا+واونلاين/114974/الجزيرة-تعيد-تموضع-خطابها-لصالح-إيران-باتفاق-مع-وكالة-إرنا

    Et la nouvelle liste des 90 « terroristes » que Doha est supposé soutenir selon ses frères devenus ennemis désole l’émir du Qatar. (http://www.raialyoum.com/?p=715822)

    #nuit_torride sans réveil prévu pour ce long cauchemar.

  • Bin Salman to Replace Saudi King in Coming Days : Saudi Activist
    http://ifpnews.com/exclusive/bin-salman-replace-saudi-king-coming-days-saudi-activist

    Bin Salman to Replace Saudi King in Coming Days: Saudi Activist

    Dernière nouvelle de la #nuit_torride : Mujtahid (compte twitter très bien informé) prévoit l’accession au trône de MbS dans les deux ou trois jours qui viennent (l’actuel roi ayant repoussé des vacances - bien méritées - à Tanger). A Doha, l’émir prononce son premier discours depuis la crise, synonyle de victoire sur le quarteron de ses adversaires, selon Al-Akhbar libanais ; premier signe d’ouverture à un dialogue selon la presse du Golfe...

  • Le Qatar n’aime pas que la pierre de taille, aussi le terrorisme Le Grand Soir - Jacques-Marie BOURGET - 18 Juillet 2017

    La stratégie suicidaire de l’Arabie Saoudite qui, croyant réduire le Qatar l’a élevé au statut abusif de victime, a un effet sur ce monstre dont Bourdieu disait qu’il n’existe pas : l’opinion publique. Dans les chaumières certains esprits contrits imaginent le Qatar ravalé en Somalie ou Yémen où, pour survivre, il faut manger de l’herbe. Non, qu’on se rassure, inutile de lancer une quête pour un « SOS Qatar ». Si les choses de l’argent sont un peu plus difficiles, tout va bien. Mieux Erdogan et le Pakistan ont expédié des troupes pour défendre Doha… d’une offensive saoudienne qui restera imaginaire. Ne pleurez plus, le Qatar reste le bastion de l’islam le plus obscurantiste et radical, le wahhabisme, et son apparence de victime va conforter son activité messianique. Le 19 juin dernier, à Paris, le Centre International de Géopolitique et de Prospective Analytique (CIGPA) a tenu une cession consacrée aux différents aspects géopolitiques du Qatar. L’aide de Doha au terrorisme était au programme…


    Le premier indice donné par le Qatar, afin de démontrer sa volonté politique majeure, celle de jouer un rôle décisif au Moyen Orient et même au-delà, dans une vision qui se voulait mondial, a été de donner refuge à tous les mouvements terroristes de la planète. A partir du moment où ils étaient d’essence sunnite et non hostiles aux Frères Musulmans.

    Ainsi Doha est devenu un lieu étrange, un peu comparable -mais à rebours- à ce que fût Alger dans les années 60 qui servait alors de base pour l’organisation et l’expression de tous les mouvements marxistes de libérations de peuples. La comparaison s’arrête ici, mais le Qatar a ouvert à Doha des bureaux, avec le statut virtuel d’ambassade, à tous les prêcheurs de djihad, à ceux qui rêvent d’Etat islamique ou de Califat. Cet outil diplomatique, si atypique, est surveillé à la fois par le bureau de l’émir et par les Frères Musulmans qui, au Qatar, sont un état bis.

    La suite . . . . . . .
    https://www.legrandsoir.info/le-qatar-n-aime-pas-que-la-pierre-de-taille-aussi-le-terrorisme.html

    https://www.youtube.com/watch?v=r0fzgGv_sIc

    #Qatar #Arabie_Saoudite #obscurantisme #djihad

  • « New York Times : Doha, capitale des complôts et de la frime »

    نيويورك تايمز : الدوحة عاصمة المؤامرات والتفاخر - العربية.نت | الصفحة الرئيسية
    https://www.alarabiya.net/ar/arab-and-world/gulf/2017/07/18/نيويورك-تايمز-الدوحة-عاصمة-المؤامرات-والتفاخر.html

    Voilà le titre sous lequel al-Arabiya (saoudienne) reprend cet article du NYT : Qatar Opens Its Doors to All, to the Dismay of Some (https://www.nytimes.com/2017/07/16/world/middleeast/doha-qatar-blockade.html
    probablement en s’inspirant de ce paragraphe : This is the atmosphere of intrigue and opulence for which the capital of Qatar, a dust-blown backwater until a few decades ago, has become famous as the great freewheeling hub of the Middle East.

    Cela donne une assez bonne idée du climat de #nuit_torride qui règne dans la Péninsule, ainsi que de la qualité d’une certaine presse arabe (fort souvent citée très sérieusement par des experts qui veulent mettre en évidence leur savoir).

  • Citant des "sources diplomatiques arabes" (sans doute égyptiennes), Al-Akhbar revient sur la crise dans le Golfe en soulignant les désaccords au sein du groupe des 4 qui font pression sur Doha, ainsi que les discrètes pressions de Washington pour que la porte de la négociation reste ouverte ; A ce sujet, on parle de nouvelles "demandes", plus réalistes, qui permettraient au Qatar de donner quelques gages.

    واشنطن « تأمر » بالتهدئة مع قطر : احصروا المطالب بمكافحة الإرهاب | الأخبار
    http://al-akhbar.com/node/279929

    La résilience du Qatar, et l’absence de soutien total des USA, militent pour une résolution diplomatique de la cirse. Tout de même, l’amarteurisme aventurier des 2M est lourd de menaces pour l’aévenir.

    #nuit_torride vers une résolution ?

  • Très très intéressant cet article sur les gagnants et les perdants de la crise dans le Golfe, un mois plus tard. Il y a pas mal de chiffres, que Google devrait comprendre assez bien. Sinon, après avoir souligné que le point est difficile à faire parce que les acteurs cachent soigneusement les données, les perdants, sur le plan économique, c’est au moins autant les Emirats et l’Arabie saoudite que le Qatar. Des exemples sont donnés de baisse spectaculaire des actions dans le sucre (!), dans les TP (métro de Doha). La Jordanie perd de l’argent également, alors que sa situation écnomique est toujours fragile, en raison des pertes sur le fret terrestre à destination du Qatar. Les bénéficiaires, sans surprise, ce sont les Turcs (le premier bateau en provenance d’Izmir vient d’arriver à quai, sans parler des vols aériens), et les Iraniens, à commencer par le trafic portuaire à travers le golfe (arabo)persique !

    Ce n’est pas dit dans l’article, mais j’ajouterai que les Qataris, "faux" pays d’un petit million d’habitants, pas tous nationaux, peut tenir très très longtemps, il n’y a pas vraiment de souci de solvabilité avant très longtemps, et comme, en plus, c’est devenu une question d’amour-propre (grâce à la gestion calamiteuse de 2M [deux Mohamed], on n’est pas prêt d’en voir la fin, sauf imprévu du type révolution de palais...

    #nuit_torride

    بعد مرور شهر على إندلاع الأزمة الخليجية : “رأي اليوم” تعرض قراءة حول الرابحين والخاسرين من فرض الحصار على قطر | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=704823

  • Qatar Seeks to Retain Its LNG Crown Despite Saudi-Led Boycott - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-07-04/qatar-petroleum-to-boost-lng-output-by-30-percent-on-north-field

    Qatar’s message to the rest of the LNG world is, “‘We are going to take a huge chunk of the incremental market,”’ Jonathan Stern, chairman and senior research fellow at the Natural Gas Research Programme of the Oxford Institute for Energy Studies, said by phone. Qatar is also throwing down the gauntlet to Saudi Arabia, the world’s largest oil exporter. “Basically what it’s saying is, ‘We are going to promote LNG as a substitute for oil,”’ he said. “That’s a very confrontational thing to say.

    Qatar seeks to produce 100 million tons of LNG, or about 40 percent of last year’s global supply, up from its current level of 77 million tons, Saad Sherida Al Kaabi, chief executive officer of the state-run producer, told reporters on Tuesday in Doha.

  • Crise entre Qatar et Arabie saoudite : « Riyad ne veut pas laisser ses vassaux s’émanciper »
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/07/03/crise-entre-qatar-et-arabie-saoudite-riyad-ne-veut-pas-laisser-ses-vassaux-s

    Le politologue Alexandre Kazerouni, chercheur à l’Ecole normale supérieure, est un spécialiste des monarchies du golfe Persique. Il a récemment publié Le miroir des cheikhs. Musée et politique dans les principautés du golfe Persique (PUF, 274 p., 29 euros), une étude consacrée à la stratégie de rayonnement culturel de Doha et d’Abou Dhabi. Il analyse pour Le Monde les ressorts de la crise qui oppose le Qatar à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis.

    Quelles sont les racines de la crise ?
    Il faut remonter à l’invasion du Koweït par les troupes irakiennes, en 1990. C’est le vrai tournant dans la région. Pour assurer leur sécurité face à l’Iran révolutionnaire, les Etats de la côte – Koweït, Qatar, Bahreïn, Emirats arabes unis – avaient accepté en 1981 d’intégrer le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Cela impliquait d’abandonner une part de leur souveraineté. L’administration de cette union régionale allait être dominée par l’Arabie saoudite. Et surtout durant les années 1980, le CCG a facilité la diffusion du salafisme saoudien au sein de la jeunesse des principautés.
    […]
    Autrement dit, la crise du GCC ne date pas d’il y a un mois…
    Le GCC est mourant depuis 1991. Il n’a fait que se fissurer depuis cette date. Riyad ne veut pas laisser ses vassaux s’émanciper. Ce que l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis tentent de faire, en profitant de l’élection de Trump, c’est de revenir en arrière, de réécrire l’histoire.

  • Le lancement début juin d’un blocus contre le #Qatar par l’Arabie Saoudite et ses alliés arabes conduira-t-il à un rapprochement stratégique entre la Turquie, allié inconditionnel de Doha, et l’Iran, qui partage un immense gisement gazier avec l’émirat ? Ankara et Téhéran se sont empressés d’assurer leur solidarité au Qatar et d’y envoyer par avion des biens de consommation, mais restent cependant opposés sur nombre de questions régionales, notamment en Syrie et en Irak. En janvier 2017, Le Monde diplomatique revenait sur la complexité — et le pragmatisme — des relations entre les deux pays.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/DJALILI/56973 #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/72636 via Le Monde diplomatique

  • La ligne rouge de Trump
    http://www.entelekheia.fr/ligne-rouge-de-trump

    Le 6 avril, le président des USA Donald Trump a autorisé une frappe de missiles Tomahawk, à l’aube, sur la base aérienne de en Syrie centrale, en représailles contre ce qu’il a appelé un attaque avec un agent neurotoxique perpétrée par le gouvernement syrien deux jours plus tôt, dans la ville tenue pas des rebelles Khan Cheikhoun. Trump a donné cet ordre malgré les avertissements de la communauté des renseignements américains selon lesquels elle n’avait aucune preuve d’utilisation d’une arme chimique par les Syriens.

    Les renseignements disponibles clarifiaient que les Syriens avait ciblé un lieu de rencontre djihadiste, le 4 avril, en utilisant une bombe téléguidée fournie par les Russes, et équipée d’une tête conventionnelle. Les détails de l’attaque, y compris des informations sur leurs dénommée cibles de haute valeur, avaient été fournies par les Russes plusieurs jours plus tôt aux Américains et aux militaires alliés à Doha, dont la mission est de coordonner toutes les opérations aériennes américaines, alliées, russes et syriennes dans la région.

    traduction française de l’article repéré par @Kassem et @Nidal
    https://seenthis.net/messages/610604#message610745

    • Macron et Trump prêts à travailler à une « réponse commune » en cas d’attaque chimique en Syrie
      27 juin 2017, 18:35 - Avec AFP

      L’Elysée a annoncé que les présidents français et américain Emmanuel Macron et Donald Trump, qui se sont entretenus par téléphone le 27 juin, avaient souligné « la nécessité de travailler à une réponse commune en cas d’attaque chimique en Syrie ».

      Emmanuel Macron et Donald Trump se sont entretenus par téléphone le 27 juin selon un communiqué de l’Elysée qui précise qu’ils auraient ensemble évoqué la possibilité d’une action commune contre la Syrie en cas d’attaque chimique de l’armée.

      La veille, le 26 juin, les Etats-Unis avaient accusé le gouvernement syrien de préparer une nouvelle attaque chimique, et s’étaient dits prêts à intervenir militairement comme ils l’ont fait après l’attaque chimique présumée à Khan Sheikoun, au nord de la Syrie, qui a fait au moins 88 morts début avril.

  • The Gulf Crisis and Palestine | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=699876

    Secondly, Hayya declared that Hamas takes a position of neutrality in the current Gulf crisis. ‘We want balanced relations with everyone because we are not part of this crisis and we have been (unfairly) implicated in it,’ he explained. What this means in practice is that Hamas is not standing in Qatar’s trench, despite Doha’s consistent and longstanding backing for the movement. Hamas has learned lessons from the Syrian crisis – in which its loyalties were initially torn between a supportive regime in Damascus and fellow Islamists in the opposition — and is determined not to repeat previous mistakes.

    Third, Hayya described his movement’s relations with Iran as ‘balanced and good’, adding that ‘we seek to develop them’ and that ‘we value Iranian efforts in support of the Palestinian cause.’ This suggests that a significant rapprochement between Hamas and Tehran is imminent.

    Fourth, he said Hamas was involved in discussions with all Palestinian parties and factions with the aim of forming a so-called ‘National Salvation Front’. The implication is that this body could serve as an alternative or parallel structure to the Palestine Liberation Organization (PLO).

  • “Moroccan anger over the UAE and KSA’s attempts at dealing with Morocco as an annexed princedom…” | The Mideastwire Blog
    https://mideastwire.wordpress.com/2017/06/20/moroccan-anger-over-the-uae-and-ksas-attempts-at-dealing-with

    On June 19, the electronic Rai al-Youm daily newspaper carried the following report: “The honeymoon between Morocco and the Gulf States mainly Saudi Arabia and the UAE has ended on the backdrop of these countries’ conflict with Qatar. The Moroccans’ anger increased when Abu Dhabi and Al-Riyadh tried to exploit the file of the Western Sahara to attack Morocco.

    “In their conflict with Qatar whom they’re accusing of supporting terrorism, Saudi Arabia and the UAE, the two countries that are leading the campaign against Doha, considered that Morocco will be siding with them just as the case of the Yemeni war. However, and in light of its local political problems caused by the [popular] movement in the Moroccan Rif, Morocco opted for full independence from the Saudi-Emirati axis mainly the UAE minister of defense and Crown Prince, Mohammad Bin Zayed, the friend of King Mohammad VI. Morocco thus distanced itself in fear of a military adventure against Qatar…

    http://www.raialyoum.com/?p=695287

    #Maroc #Golfe

  • Polémique à la Biennale de la Méditerranée
    LE MONDE | 26.06.2017 | Par Roxana Azimi
    http://www.lemonde.fr/arts/article/2017/06/26/polemique-a-la-biennale-de-la-mediterranee_5151093_1655012.html

    Tout commence par une lettre d’information envoyée le 23 juin, annonçant la programmation de la troisième édition de la Biennale de la Méditerranée, qui doit ouvrir le 29 juin à Sakhnin, en Israël. A l’affiche, des artistes occidentaux et israéliens, et quelques-uns arabes. L’information, aussitôt, fait bondir les Libanais Akram Zaatari et Walid Raad, l’Algérienne Zineb Sedira, et les Marocaines Yto Barrada et Bouchra Khalili, dont les œuvres ont été prêtées par le Fonds régional d’art contemporain (FRAC) Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
    « Prêt naïf et irresponsable »

    Tous indiquent n’avoir jamais été informés de ce prêt et en réclament le retrait par des messages postés sur Facebook, en soutien au peuple palestinien. « Mon seul passeport est libanais et c’est contraire à la loi de montrer mon travail en Israël, explique Akram Zaatari. C’est la raison pour laquelle je trouve ce prêt du FRAC naïf et irresponsable. J’ai toujours refusé de montrer mon travail dans des institutions israéliennes ou de leur ­vendre parce que je ne souhaite pas être instrumentalisé. Le FRAC aurait-il prêté une œuvre d’un artiste saoudien à Doha sans le lui ­demander ? »

    Le directeur du FRAC, Pascal Neveu, se défend : « J’ai envoyé un courrier aux artistes, comme je le fais dès qu’une pièce sort de la collection, affirme-t- il. Il n’y a pas eu de réaction. J’avais rencontré les organisateurs dans le contexte de l’Année France Israël [qui aura lieu en 2018] et comme il y avait d’autres artistes du FRAC concernés, je n’ai pas tiqué plus que ça. »

    Le 24 juin, au vu de la mobilisation des artistes, Pascal Neveu a demandé à Belu-Simion Fainaru, artiste israélien et curateur de la Biennale, le retrait des œuvres. Dans un courriel, il indique n’avoir jamais reçu de documents relatifs à l’événement, dont il aurait pu valider le contenu. M. Fainaru s’étonne de ce différend. « La demande de prêt date d’un an, dit-il....

    #FRAC_PACA

    • Des artistes arabes se retirent d’un salon régional dans une ville arabe israélienne
      28 juin | Naama Riba pour Haaretz |Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
      http://www.aurdip.fr/des-artistes-arabes-se-retirent-d.html

      L’artiste-conservateur Fainaru a dit du retrait collectif de ces artistes de l’exposition que c’était une décision politique influencée par le mouvement BDS (boycott, désinvestissement et sanctions) dont le but est de viser Israël dans tous les domaines possibles, y compris les arts.

      « Malheureusement », a-t-il écrit dans une déclaration, « l’art est devenu politique et perd son réel pouvoir qui est de créer de l’amour et de la solidarité entre les peuples ».

      Fainaru a fait remarquer que les œuvres en question devaient être présentées « à la population palestinienne du nord d’Israël, dans les villes de Sakhnin, Arabeh et Deir Hanna ». Le but de la biennale, a-t-il continué, « est de créer une tribune pour le dialogue et la coexistence à travers l’art, tandis qu’on lui oppose le développement de la haine et de l’inimitié via le boycott ».

      Tandis que le conservateur reconnaissait qu’il n’avait jamais contacté personnellement les artistes, il a dit que ce n’était pas inhabituel, ajoutant : « Quand je participe à des expositions, je n’en suis pas toujours informé, ou je le suis tardivement. »

  • Crise du Golfe : l’ultimatum de l’alliance anti-Qatar
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250617/crise-du-golfe-l-ultimatum-de-l-alliance-anti-qatar

    Après avoir rompu leurs relations diplomatiques avec l’émirat gazier, placé sous embargo aérien et maritime, l’Arabie saoudite et ses alliés viennent d’édicter 13 exigences que Doha doit accepter pour mettre fin à la crise. Exigences qui mettraient un terme à la souveraineté du #Qatar.

    #International #Arabie_Saoudite #Egypte #Emirats_arabes_unis

  • Qatar: Saudi led coalition lists the closure of Al Jazeera among conditions to end crisis
    International Federation of Journalists, le 23 juin 2017
    http://www.ifj.org/nc/news-single-view/backpid/1/article/qatar-saudi-led-coalition-lists-the-closure-of-al-jazeera-among-conditions-to-e

    Saudi Arabia led coalition today sent an ultimatum to Qatar with 13 demands to be met within the next 10 days in order to end Qatar crisis, including the closure of Al Jazeera and other news outlets funded by Qatar.

    Reports said that, following the decision early June of Saudi Arabia, Bahrain, the United Arab Emirates (UAE), Yemen and Egypt of cutting ties with Qatar, Kuwait has today presented a list of 13 demands to this country as part of its mediation in the talks.

    Among the Opens external link in new windowdemands, the coalition is asking Qatar to shut down Al-Jazeera and its affiliate stations, as well as the news outlets funded directly and indirectly by this country, media added.

    The IFJ recently has called on the coalition to Opens external link in new windowstop using journalists as political footballs and respect journalists doing their jobs and their families. The Federation warned that the crisis is having an impact on thousands of people, in particular journalists working in Doha for Al Jazeera and other Qatari media who are under pressure to leave the country or lose their nationality.

    “Al Jazeera is a source of information for citizens in the Middle East and beyond. The restriction of freedom of speech and media pluralism in the region risks worsening the crisis, instead of solving it. In addition, dozens of journalists face losing their jobs with devastating effects for them and their families,” said IFJ President Philippe Leruth. “The Middle East needs journalists to speak the truth to power and banning any media outlet is an outrageous attempt to censure the public debate.”

    In late May, Egypt, Saudi Arabia and the United Arab Emirates moved to block the websites of Al Jazeera and other Qatari media outlets. On June 7, Jordan closed Al Jazeera’s Amman bureau and stripped it of its operating license. Saudi Arabia followed suit the next day, closing Al Jazeera’s Riyadh bureau, according to reports.

    For any media request please contact the IFJ President Philippe Leruth (EN-FR-ES).

    For more information, please contact IFJ on + 32 2 235 22 16

    The IFJ represents more than 600,000 journalists in 141 countries

    #Qatar #Al_Jazeera #nuit_torride #liberté_d'expression #iberté_de_la_presse #presse #média #information #International_Federation_of_Journalists #journalistes #syndicats #solidarité

    • Stop using journalists as “political footballs” in Qatar crisis, demands
      IFJ, le 15 juin 2017
      http://www.ifj.org/nc/news-single-view/backpid/1/article/stop-using-journalists-as-political-footballs-in-qatar-crisis-demands-ifj

      The IFJ has called on the authorities in a number of Arab states to stop using journalists as “a political football’ as hundreds of media staff face the axe, families risk being torn apart and TV stations, newspapers and websites risk closure.

      The call comes as demands to close down Al Jazeera and a blockade of its broadcasts by a number of other countries are having a devastating impact on journalists and their families.

      Fifty-five journalists from other Gulf states currently working at Al Jazeera in Doha are under pressure to leave or lose their nationality amid a crisis which threatens the future of broadcasters and other media.

      The crisis comes following threats by Saudi Arabia and its coalition partners - including Bahrain, the United Arab Emirates Egypt and Yemen - to the Qatari authorities to close down Al Jazeera.

      The demand was one of ten put forward by the Saudi-led coalition in its ongoing political dispute with Qatar.

      Last week the authorities in the Kingdom of Saudi Arabia closed down Al Jazeera’s office in Riyadh and cancelled its operating licence. Jordan followed suit by closing Al Jazeera’s Amman office. The Egyptian authorities had already shut down Al Jazeera in 2013 and seized all its equipment at the Cairo office.

      Threats have also been made by some members of the government and politicians to close down Al Jazeera in Israel.

      The dispute, which has seen Al Jazeera’s broadcasts and access to its websites blocked in a number of countries, is also affecting other media.

      In Egypt the authorities have blocked access to Al Jazeera websites and TV channels, in opposition to the broadcaster’s alleged backing for Egypt’s Muslim Brotherhood. They have also taken the opportunity to block other Qatari media and close down independent and critical news websites. Hundreds of journalists’ jobs are at risk, including more than 100 members of the Egyptian Journalists Syndicate.

      In the UAE, telecommunication providers, Du and Etisalat, have stopped broadcasting Qatari-owned sports network Bein Sports. It owns the exclusive Middle East rights for the most important sports events in the world including the ongoing French Open tennis tournament, the NBA Finals, Formula One and all the major football competitions.

      In Saudi Arabia, the Saudi Commission for Tourism and National Heritage has joined the authorities in Bahrain in banning tourist destinations from airing Al Jazeera. Violations of these injunctions face fines up to SR 100,000 (€23,800), closure, revocation of tourism licenses, and even imprisonment.

      Even Saudi citizens can be fined up to $2700 if caught watching Al Jazeera.

      The blockade is already impacting on journalists. Nationals from other Gulf States working at Al Jazeera and other media in Qatar have been told they must leave the country or face losing their right to return home and even their nationality.

      The Saudi authorities have given their nationals two weeks to leave or lose their citizenship.

      This is having an impact on thousands of people, in particular journalists working in Doha for Al Jazeera and other Qatari media.

      At Al Jazeera and Bein Sports alone 44 Saudi nationals, 13 Bahrainis and 1 from the United Arab Emirates are under threat.

      There is also a brutal impact on families that face being broken apart.

      With hundreds of journalists having settled in Doha as they took up work with Qatari media, many have put down roots and married Qataris. Now those families face being forced apart.

      UN human rights chief Zeid Ra’ad Al Hussein has warned of the humanitarian crisis such actions are having.

      IFJ General Secretary Anthony Bellanger said: “We utterly condemn moves to force the closure of Al Jazeera, throw its journalists out of jobs and undermine the freedom to inform, and the right to free speech and free media.

      “Journalists doing their jobs and their families – husbands, wives and children - must not be used as political footballs in this dispute.“

      ”There is now a grave danger their human rights are being violated.“

      “The IFJ will stand in support of every journalist – whether from Qatar or the states imposing the blockade and sanctions – to help defend their right to work, their job and their fundamental human rights”.

      Amnesty International has also called for action. “For potentially thousands of people across the Gulf, the effect of the steps imposed in the wake of this political dispute is suffering, heartbreak and fear,” said James Lynch, its Deputy Director of Global Issues Programme.

      “These drastic measures are already having a brutal effect, splitting children from parents and husbands from wives. People from across the region – not only from Qatar, but also from the states implementing these measures – risk losing jobs and having their education disrupted. All the states involved in this dispute must ensure their actions do not lead to human rights violations. ”

  • Farsnews
    http://en.farsnews.com/newstext.aspx?nn=13960401000990

    Mujtahid on his Twitter page wrote that UAE’s Mohammad bin Zayyed and Saudi Arabia’s Mohammad bin Salman had been plotting to wage a coup in Qatar.

    According to the scenario, the Saudi and UAE forces were planning to stage a coup in Qatar by occupying that country in cooperation with Blackwater security forces and give control of the country to a sheikh from Al Thani family who would support Saudi Arabia and the UAE.

    He noted that but they cancelled their plot in the last moment after the US interference.

    Mujtahid said that according to the plot, the Qatari forces were to stay for a while in Najran in Southern Saudi Arabia in a bid to make them lose contact with the Centcome in Qatar, but they were to be sent there on an errand and treated with respect.

    In the meantime, the Saudi and Emirati forces were supposed to enter Doha in the Qatari army uniforms and pretend that they are Qatari troops who had been stationed in Southern Saudi Arabia. Concurrently the UAE naval forces would arrive in Qatar with the help of US Blackwater company forces and take control of all sensitive and important centers, he added.

    He noted that the scenario of the military coup and ousting the Qatari emir was cancelled due to the US opposition despite their high preparedness for implementing the plot. “It was said that the CIA had monitored the plot in detail and had opposed it.”

    Mujtahid continued that Bin Salman and Bin Zayed had trusted (US President) Donald Trump’s Tweets without realizing that Pentagon and other security centers would not accept such plans. “The Pentagon also conducted a joint military maneuver with Qatari forces in order to abort the coup.”

    #nuit_torride vraiment !

  • Twitter briefly suspends Al-Jazeera Arabic amid Qatar rift - NY Daily News
    http://www.nydailynews.com/newswires/news/business/twitter-briefly-suspends-al-jazeera-arabic-qatar-rift-article-1.3254662

    Social media platform Twitter briefly suspended the account of Al-Jazeera Arabic amid a wider diplomatic dispute between Qatar and Arab nations.

    Twitter later reinstated the account Saturday, a move that comes after Arab nations have blocked websites and broadcasts by Doha-based Al-Jazeera.