من هو الشيخ النمر، وما يمثل؟ | الأخبار
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Quelques extraits d’une bio du cheikh Al-Nimr :
Après la chute des régimes tunisien et égyptien [en 2011] et avec le début de la révolution à Bahreïn, Al-Nimr brise les limites imposées par les autorités saoudiennes depuis août 2008 sur ce qui peut se dire lors des prêches religieux et en enseignement [religieux]. Ses prônes commencent par un discours sur la liberté et tournent autour de la question du changement politique tandis que le mouvement de lajeunesse dans la région du Qatif organise de nombreuses marches pour réclamer la libération de 9 prisonniers, internés depuis 16 années et connus sous le nonm des « prisionniers oubliés ». Lorsque les forces d’intervention du Golfe entrent au Bahreïn, l’agitation et les protestation s’étendent dans la région du Qatif. Le pouvoir [saoudien] répond par l’incarcération de centaines de jeunes activistes. Al-Nimr se bat de toutes ses forces pour le droit du peuple du Qatif à la liberté d’expression et à son droit à protester. Les événements d’octobre 2011, connus par la suite sous le nom des événements de Al-Awamia, confirment son rôle de leader tout en faisant comprendre aux autorités que sa parole est écoutée et que son discours pacifique est une valve de sécurité qui empêche la région de sombrer dans le chaos de la violence.
Alors que le pouvoir saoudien saugmente la répression et l’usage des armes, provoquant la mort de nombreuses victimes, le discours d’Al-Nimr se radicalise. Il s’oppose clairement à la discrimination [entre chiites et sunnites au sein des Saoudiens], à la suppression des libertés, à l’appropriation par certains des richesses et des hautes fonctions, et appelle à une réforme politique.
Le 8 juillet 2012, des forces de sécurité saoudiennes ouvrent le feu sur lui. Il reçoit quatre balles dans la cuisse droite et est transféré à l’hôpital militaire de Dhahran puis à celui des forces armées à Riyadh avant d’être incarcéré dans la prison de Haer.
En mars 2013 commence son procès, sans que sa famille soit prévenue. Le procureur réclame la peine capitale (hadd al-hirâraba) sur la base de preuves falsifiées. Le 15 octobre 2014, le tribunal le condamne à la peine capitale, sentence mise en pallicatin dans le communiqué du ministère de l’Intérieur du 2 janvier 2016, à cpoté de l’éxécution de 46 autres condamnés pour terrorisme, dans 12 régions du Royaume.
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