city:erbil

  • DEBUNKING MYTHS ABOUT THE KURDS, IRAQ, AND IRAN
    https://warontherocks.com/2017/10/debunking-myths-about-the-kurds-iraq-and-iran

    The Kurdish referendum in Iraq has failed spectacularly, despite predictions of beckoning independence. Many who relied on the trope that “statehood was not a matter of if but when” were shocked and unprepared for the referendum’s outcomes. Erroneous assumptions and policy prescriptions are now driving post-referendum analyses. Pundits, analysts, and the media are depicting the rapid re-taking of Kirkuk by Iraqi Security Forces (ISF) and other “disputed territories” as “a cataclysmic betrayal,” an “assault on the Kurds,” and another “victory for Iran.” While the U.S. policy response has thus far been measured – seeking to diffuse tensions and remain focused on defeating ISIL – some officials are calling to re-assess military support to Iraqi forces if attacks against Kurds continue. Others are pressing for more direct support to the Kurdistan Regional Government as a means of preventing further conflict and countering Iranian influence.

    These voices ostensibly have the right priority – stabilization – but suffer from faulty assumptions about the actual sources of instability. Tensions between Baghdad and Erbil may have flared after the referendum, but they are rooted in the unresolved territorial and political issues of post-2003 Iraq. While it is certainly true that Iran and its militias have gained influence in Iraq, this influence is the result of a weak Iraqi state and was emboldened by the referendum, not by Baghdad’s effort to exercise its federal authority. As I discussed in this week’s episode of the War on the Rocks podcast, the solution is to reinforce Iraqi state sovereignty, Iraq’s regional relations, and recent trends toward a civil state. This includes negotiating disputed territories and filling political, economic, and security gaps that are enabling Iran and undisciplined militias to thrive.

    Kurdish leaders have themselves to blame for their current predicament, not the United States. Despite statements by the U.S. government expressing concern about the potential destabilizing effects of the referendum and advising the Kurdistan Regional Government to postpone it, Masoud Barzani refused. Instead, his Kurdistan Democratic Party (KDP) stepped up its lobbying efforts in Washington and other capitals. Kurdish media outlets also selectively published statements from U.S. congressmen and former U.S. officials indicating their support for the Kurds, leading local populations to believe the referendum had U.S. backing. In my conversations with various Kurdish groups in Erbil and Suleymaniya the week before the referendum, many stated that Washington “would eventually support the referendum given the strong U.S. and Israeli ties.” Another common sentiment was that the KRG was “too important to fail” and that the United States would eventually defend the Kurds against any post-referendum threat.

  • L’armée irakienne déloge les #Kurdes de #Kirkouk
    https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/030732176429-larmee-irakienne-deloge-les-kurdes-de-kirkouk-2122844.php

    La riche province de Kirkouk (nord-est), qui ne fait pas partie du Kurdistan irakien, est depuis 2014 au coeur d’un contentieux entre Bagdad et Erbil, que le récent référendum sur l’indépendance kurde du 25 septembre a encore exacerbé.

    Kirkouk : l’UE appelle au dialogue
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/10/16/97001-20171016FILWWW00366-kirkouk-l-ue-appelle-au-dialogue.php

    La Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, a appelé lundi « au dialogue » toutes les parties dans la crise qui oppose les Kurdes au gouvernement de Bagdad pour le contrôle de la province irakienne de Kirkouk.

    On a connu l’#UE plus intransigeante.

    #deux_poids_deux_mesures

  • Torturée par la Hisba, police des mœurs féminine de l’État islamique. Elle raconte son traumatisme.

    « Elles m’ont tout volé, mon corps, mon enfant, jusqu’à ma liberté de rêver » - Valentine LEROY - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1044814/-elles-mont-tout-vole-mon-corps-mon-enfant-jusqua-ma-liberte-de-rever

    Alya inconsciente, la Hisba continue la séance de torture, mordant à plusieurs reprises la jeune femme, à l’épaule gauche cette fois. « J’ai découvert ça lorsque j’ai repris connaissance, par la suite », explique-t-elle. Quand Alya ouvre les yeux, l’une des femmes lui explique que tout cela n’est qu’une « simple leçon, pour le bien de tous ». « Je n’ai pas su réagir, et puis, il n’y avait rien à dire, ce sont des animaux, elles n’écoutent pas, elles mordent », murmure-t-elle. Lorsque la jeune femme évoque cette épreuve, les larmes coulent sur ses joues, sa voix tremble. Son mari lui serre la main, ne la quitte plus du regard. « J’ai cru mourir, j’ai voulu mourir, parfois je le veux encore. »

    De retour chez eux quelques heures plus tard, la jeune femme souffre le martyre. Elle enrage, pleure, frappe les murs, elle craque. Alya marque une pause, reprend son souffle. « Je ne comprenais pas, je ne comprends toujours pas comment des femmes peuvent infliger un tel supplice à d’autres femmes. Elles m’ont détruite. » La blessure infligée à sa cuisse mettra un mois et demi à se refermer, quand son épaule s’infectera à plusieurs reprises, avant de laisser une grossière cicatrice encore boursouflée, sur quinze centimètres.

    Ce traumatisme, Alya le revit encore et encore, chaque matin : « Quand je me lève, la première chose que je vois dans le miroir, ce sont ces cicatrices qui ne me quitteront jamais. C’est comme si la Hisba était là, tous les jours, pour me rappeler que j’ai eu le malheur de me perdre en rêverie pendant quelques secondes. » Enceinte de cinq mois au moment des faits, Alya perd son enfant quelques jours plus tard. « Il y a une certaine logique, je crois que mon corps a compris qu’aucun enfant ne devrait grandir dans un monde pareil. »

    Mossoul-Est est libérée, Alya est désormais réfugiée à Erbil, mais la jeune femme reste, en quelque sorte, prisonnière de l’EI. « Elles m’ont tout volé, mon corps, mon enfant, jusqu’à ma liberté de rêver. Je suis détruite, jamais je n’oublierai. »

    #mossoul #ei #police-des-moeurs #tortures

  • Ankara et Bagdad renouent le dialogue sur le dos du #PKK
    http://www.lemonde.fr/moyen-orient-irak/article/2017/01/09/ankara-et-bagdad-renouent-le-dialogue-sur-le-dos-du-pkk_5059688_1667109.html

    C’est cependant en lien avec la situation intérieure turque que se trouvait l’un des principaux enjeux de la visite de M. Yildirim en Irak, prolongée dimanche à Erbil, la capitale du #Kurdistan irakien autonome, à savoir l’implantation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la région du mont Sinjar, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Mossoul.

    Menant une guerre émaillée de brèves accalmies contre l’Etat turc depuis 1984, cette organisation a repris en 2015 la lutte armée contre Ankara. Après avoir secouru les populations yézidies kurdophones visées en août 2014 par des massacres de masse perpétrés par l’EI à #Sinjar, les forces du PKK y ont pris racine.

    Massif montagneux isolé au cœur de la plaine mésopotamienne, le mont Sinjar occupe en effet un emplacement stratégique, situé dans le prolongement des régions que le PKK et ses alliés locaux contrôlent dans la #Syrie voisine où ils combattent l’Etat islamique avec le soutien non démenti des #Etats-Unis et de la coalition internationale.

    A Sinjar, l’organisation kurde a pu mettre sur pied des milices locales yézidies, affiliées au PKK et encadrées par des membres expérimentés de l’organisation, souvent originaires de #Turquie. Or, ces groupes armés ont pu bénéficier d’un certain soutien financier de la part du gouvernement central irakien qui se révéla être une source supplémentaire de contentieux entre Bagdad et la Turquie et d’inquiétude pour les autorités d’Erbil qui ont œuvré à rapprocher les positions. « Le rapprochement entre la Turquie et Bagdad est le résultat d’un processus auquel les autorités du Kurdistan irakien ont contribué activement », déclare Safin Dezayi, le porte-parole du Kurdistan irakien.

    La présence du PKK à Sinjar est vue d’un mauvais œil par les #Kurdes d’Irak qui entendent exercer un contrôle exclusif sur cette région et refusent que le PKK y conteste leur influence. Dans cette région ravagée par l’EI et les combats qui l’en ont délogé, les factions kurdes présentes à Sinjar voient ainsi leurs rivalités locales entrer dans le prolongement des rapports de force entre puissances régionales. « Le gouvernement régional du Kurdistan et la Turquie souhaitent la même chose à Sinjar : le départ du PKK et le passage des forces locales affiliées par le PKK sous le contrôle d’autorités reconnues et légitimes. Nous pensons que le gouvernement central irakien est sur une position similaire », indique M. Dezayi.

    #Irak

  • Du gaz moutarde a été utilisé en Irak en août (sources proches de l’OIAC) - RFI
    http://www.rfi.fr/contenu/ticker/gaz-moutarde-ete-utilise-irak-aout-sources-proches-oiac
    #brève

    Le gaz moutarde a été utilisé lors de l’attaque de deux villes à proximité d’Erbil, la capitale du Kurdistan, ont indiqué lundi des sources proches de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). Ces attaques avaient été menées par les jihadistes de l’organisation Etat islamique (EI), selon les autorités kurdes.

  • La Turquie retourne à Mossoul en conduisant une nouvelle « révolte arabe »
    Par M. K. Bhadrakumar | AsiaTimesOnline, le 7 décembre 2015 | traduction [JFG-QuestionsCritiques]
    http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Turquie-Mossoul_Irak_071215.htm

    (...) C’est sans surprise que la Turquie se coordonne avec l’Arabie Saoudite et le Qatar — avec le soutien tacite de Washington — étant donné l’élan anti-iranien et anti-russe de sa manœuvre en vue d’établir un contrôle militaire sur la région de Mossoul, hautement stratégique.

    Le Roi Salman d’Arabie Saoudite, avec une suite de 20 princes de premier rang à son service, dont le Prince héritier Mohammed ben Nayef et le vice-Prince héritier Mohammed ben Salman, a reçu Barzani pour un déjeuner royal, le 1er décembre, juste quatre jours avant que la Turquie n’envoie des centaines de soldats et de chars à Mossoul. Certes, le grand banquet offert par Salman à Barzani était un gros signal pour Téhéran (et Moscou) que les Saoudiens s’introduisent dans la politique turque.

    Erdogan a l’intention de saper la capacité de la Russie et de l’Iran à utiliser la carte séparatiste kurde contre la Turquie, ce qui à son tour donnerait à Ankara une liberté d’action pour faire accepter le programme d’un « changement de régime » en Syrie, prendre le contrôle des vastes réserves d’hydrocarbures de la région (que la Grande-Bretagne impériale s’était accaparées en vertu de l’Armistice de Moudros en 1918) et de rallier les pays arabes sunnites sous son leadership.

    Certes, Erdogan va devoir batailler. Téhéran a réagi furieusement à l’annonce turque concernant l’installation d’une base militaire à Mossoul, disant que cela « menace la sécurité de la région », laquelle, au lieu d’aider à combattre le terrorisme, ne fera qu’« accroître le chaos et l’insécurité » dans la région.

    Le ministre irakien des affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur turc pour protester contre cet « acte hostile » ; le Premier ministre Haïder al-Abadi a dit que c’était une « grave violation de la souveraineté irakienne » ; le Président Fouad Massoum a dit que ce mouvement est « une violation des normes et des lois internationales et de la souveraineté de l’Irak » et exigé que la Turquie retire ses troupes « immédiatement ». (...)

    #Turquie #Mossoul #pétrole

    • À quoi Erdogan joue-t-il en Syrie et en Irak ?
      Par Pepe Escobar
      Sputnik News, le 8 décembre 2015 | traduction [JFG-QuestionsCritiques]

      (...) Le Premier ministre Ahmet Davutoglu jure qu’Ankara a été « invité » par le gouvernement de la province de Ninive, avec l’approbation de Bagdad (un mensonge flagrant). Un porte-parole du Gouvernement régional du Kurdistan (KRG) semi-autonome, au nord de l’Irak, dit que tout est légal.

      Le quotidien turc Hurriyet débite qu’Ankara occupe une base militaire permanente à Bashiga, près de Mossoul, pour entraîner les forces Peshmergas, un accord signé le mois dernier entre le président du KRG, Massoud Barzani, et le ministre turc des affaires étrangères Feridun Sinirliogu.

      Eh oh ! Ankara ! Il y a un (énorme) problème ! Mossoul et Bashiga ne font même pas partie du KRG. Cela n’a donc rien à voir avec l’entraînement des Peshmergas — autant qu’Erdogan et l’AKP cuirassent lourdement leur haine des Kurdes : les trafiquants du KRG et les Peshmergas sont les « bons Kurdes », tandis que le PYD/YPG et le PKK sont les « mauvais Kurdes ».

      Si vous avez un doute, suivez le pétrole. La mafia de Barzani vend — illégalement — à la Turquie le pétrole qui appartient à Bagdad. Ils possèdent littéralement le trafic de pétrole dans le KRG ; et ils font un malheur, grâce aux bonnes relations avec leur « associé », Genel Oil, dont le président est Tony « Deepwater Horizon » Hayward.

      Il a été largement prouvé que le gendre d’Erdogan et ministre de l’énergie Berat Albayrak détient le droit exclusif de déplacer le pétrole du KRG en Turquie. Suivant les preuves collectées par le ministère russe de la défense, le pétrole volé de Daech pourrait bien être mélangé en chemin au pétrole du KRG. Et l’un des principaux bénéficiaires de tout ce système est le fils d’Erdogan, Bilal, alias Mini Me, à travers sa compagnie maritime BMZ, qui livre ce pétrole essentiellement à Israël. Mini Me est à présent exilé à Bologne, en Italie, où il gère des montants intraçables de cash, bien au chaud dans des comptes bancaires suisses.(...)

    • Paralysée en Syrie, la Turquie vise à créer un Sunnistan en Irak
      Par Pepe Escobar | RT, le 9 décembre 2015
      http://questionscritiques.free.fr/edito/Pepe_Escobar/syrie_turquie_sunnistan_irak_091215.htm

      L’« incursion » de la Turquie en Irak est une manœuvre froide et calculée. Et, une fois encore, le nom de ce jeu est — quoi d’autre ? — Diviser pour Régner.

      La Turquie a envoyé au Kurdistan irakien — qui fait partie de l’Etat irakien — un bataillon constitué de pas moins de 400 soldats, soutenu par 25 chars d’assaut M-60A3. A présent, le nombre de bottes turques sur le sol au camp de Bachika, au nord-est de Mossoul, atteindraient désormais un total d’environ 600. Pour faire court, ce n’est pas un « camp d’entraînement » — comme Ankara le débite. C’est une véritable base militaire, peut-être permanente.

      Cet accord louche a été passé le mois dernier, à Erbil, entre le Gouvernement Régional du Kurdistan (KRG) ultra-corrompu et le ministre turc des affaires étrangères d’alors, Feridun Sinirlioglu.

      Des torrents de propagande turque jurent qu’il ne s’agit que « d’entraîner » les Peshmergas pour combattre L’Etat Islamique/Daech. Foutaises ! Le fait crucial est qu’Ankara est terrifié par l’alliance « 4+1 » qui combat l’Etat Islamique, alliance qui unit l’Iran, les Chiites irakiens et l’Armée arabe syrienne (AAS), de même que le Hezbollah, à la Russie.

      En Syrie, Ankara est quasiment paralysé, après le « coup de poignard dans le dos » en abattant le Su-24 : révélations russes de complicité entre la première famille turque et le pétrole syrien volé (Bilal Erdogan, alias « Mini Me », nie tout en bloc) ; forces aériennes russes qui pilonnent sans relâche la cinquième colonne turkmène de la Turquie. Sans mentionner le déploiement des S-400 et même d’un sous-marin de troisième génération équipé de missiles de croisière Kalibr.

      Ankara détourne donc l’attention vers l’Irak avec une « contre-alliance », faite de la Turquie, du KRG (qui vend — illégalement — du pétrole à la Turquie) et de Sunnites au nord de l’Irak, sous le prétendu leadership de la tribu tentaculaire Nuceyfi à Mossoul.

      C’est le néo-ottomanisme dans toute sa grandeur en action. Nous ne devrions jamais oublier que pour l’AKP, au pouvoir à Ankara, le nord de la Syrie et le nord de l’Irak ne sont rien d’autre que des provinces de l’ancien empire ottoman, une extension orientale de la province turque du Hatay. Le phantasme (inavoué) du « Sultan » Erdogan est d’annexer tout cet ensemble.

      Pendant ce temps, Daech contrôle toujours Mossoul. Mais les Sunnites irakiens — de même que l’Armée irakienne — préparent lentement une offensive. Donc, ce qu’Ankara veut avec sa base militaire à proximité de Mossoul, est d’être de la partie, et venant s’ajouter à cela deux programmes « invisibles » : protéger leur cinquième colonne turkmène, où qu’elle se trouve, et avoir plus de bottes sur le terrain pour combattre — qui d’autre ? — les Kurdes du PKK qui ont pris refuge dans le Kurdistan irakien.

      Toute la logique du Sultan Erdogan est que Bagdad ne gouverne plus le nord de l’Irak (là, il a raison). Mais le problème, pour Ankara, est que les puissances réelles dans cette région pourraient s’avérer être les Chiites et le PKK (c’est tiré par le cheveux, mais c’est le raisonnement d’Erdogan).

  • Noria, c’est nouveau et ça à l’air assez #chouette
    http://www.noria-research.com/a-propos

    Noria est un Think Tank, fondé sur un réseau de chercheurs et analystes qui met en valeur le travail d’une nouvelle génération de spécialistes en politique internationale.

    Fondée en 2011, dans une année de grands bouleversements socio-politiques, Noria est animée par la volonté d’apporter un regard à la hauteur des changements en cours et propose une approche nouvelle pour la compréhension et l’analyse des enjeux internationaux. Notre réseau travaille sur des problématiques liées aux conflits, au crime organisé et à la politique étrangère des puissances dites émergentes.

    NOTRE APPROCHE

    La démarche de travail des membres de Noria est centrée sur une triple exigence :

    L’indépendance intellectuelle
    La rigueur scientifique
    La connaissance du terrain et des langues

    Noria regroupe aujourd’hui des chercheurs présents à Paris, Mexico, Istanbul, Londres, Ramallah, New York, Le Caire et Erbil.
    NOS TRAVAUX

    Plate-forme de publication originale, le site internet français/anglais de Noria se situe à la croisée de la recherche académique et de l’#analyse_politique. Il diffuse les travaux des membres du réseau et propose :

    des notes d’#analyse de l’#actualité,
    des #documents cartographiques,
    des #reportages photographiques.

    Enfin, Noria organise régulièrement des tables rondes à Paris, permettant à des doctorants de présenter l’état d’avancement de leurs travaux et de soumettre leurs expériences de terrain à la discussion.

    #recherche #cartographie #photographie #géopolitique

  • Fear in Ankawa, by Benjamin Hiller
    http://mondediplo.com/blogs/fear-in-ankawa

    A mainly Christian district in the Iraqi city of Erbil — Ankawa — was bombed on April 17. Two civilians were killed, the coffee bar Nelly’s destroyed, and the whole area affected. Since then, once crowded Isthar Street seems eerily calm and all the entrances to the area are blocked off for traffic by concrete barriers. At the Zanobia tobacco store friends help Peter Naoum prepare to close down. “No customers are coming here anymore,” he calmly explains. “Sometimes they call me and ask for two large boxes of cigars but afterwards they do not return at all. They are afraid to come back here.” [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/707 via Le Monde diplomatique

  • Les noces barbares de Daech - LeTemps.ch

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2fb22d58-8447-11e4-9cd5-59e213f8caa2/Les_noces_barbares_de_Daech

    Des milliers de femmes yézidies ont été réduites en esclavage et violées par les djihadistes de l’Etat islamique. Des rescapées témoignent

    Elle se souvient des premiers appels de numéros inconnus sur son téléphone portable. C’était à l’aube du 3 août et elle dormait encore, dans sa grande maison d’un quartier chic d’Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Elle n’a pas tout de suite répondu mais quand elle a vu les appels se succéder, elle a pressenti une urgence et décroché avec anxiété. « Des combattants de Daech prenaient d’assaut tous les villages yézidis de la région du Sinjar au nord-est de l’Irak. Des femmes m’appelaient dans une panique totale. Et ce qu’elles disaient était effroyable. »

    #IS #ISIS

  • Ankara’s influence over Barzani wanes - Al-Monitor : the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/politics/2014/12/ankara-barzani-turkey-influence-krg.html

    The agreement that Iran, the United States and Europe have been pushing for months was finally signed last week when Erbil and Baghdad agreed to regulate their oil production and revenue sharing.

    It wasn’t for nothing that Iran, the United States and Europe worked so hard for this accord that has important ramifications for future of Iraq. The same accord will have important consequences for Turkey.

    A mon avis, de la plus grande importance pour la suite... On notera que l’Iran, les USA (et l’Europe) négocient de concert pour donner un peu d’air au Kurdistan irakien vis-à-vis de son dialogue avec la Turquie, et pour donner un peu de crédibilité à l’Etat irakien.

  • #Iraq PM accuses Kurds of providing cover for militants in Erbil
    http://english.al-akhbar.com/content/iraq-pm-accuses-kurds-providing-cover-militants-erbil

    Iraqi Prime Minister #Nouri_al-Maliki said on Wednesday the Kurdish-controlled city of Erbil was becoming an operations base for the #Islamic_State militant group that seized swathes of northern and western Iraq last month. Maliki is under pressure as militants, led by the #al-Qaeda offshoot Islamic State, hold large parts of the north and west of the country and have threatened to march on the capital. “We will never be silent about Erbil becoming a base for the operations of the Islamic State and Baathists and al-Qaeda and the terrorists,” Maliki said in his weekly televised address. read more

    #Kurdistan