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  • Un #barrage suisse sème le chaos en #Birmanie

    L’#Upper_Yeywa, un ouvrage hydroélectrique construit par le bureau d’ingénierie vaudois #Stucky, va noyer un village dont les habitants n’ont nulle part où aller. Il favorise aussi les exactions par l’armée. Reportage.

    Le village de #Ta_Long apparaît au détour de la route en gravier qui serpente au milieu des champs de maïs et des collines de terre rouge, donnant à ce paysage un air de Toscane des tropiques. Ses petites demeures en bambou sont encaissées au fond d’un vallon. Les villageois nous attendent dans la maison en bois sur pilotis qui leur sert de monastère bouddhiste et de salle communale. Nous sommes en terre #Shan, une ethnie minoritaire qui domine cette région montagneuse dans le nord-est de la Birmanie.

    « Je préférerais mourir que de partir, lance en guise de préambule Pu Kyung Num, un vieil homme aux bras recouverts de tatouages à l’encre bleue. Je suis né ici et nos ancêtres occupent ces terres depuis plus d’un millénaire. » Mais Ta Long ne sera bientôt plus.

    Un barrage hydroélectrique appelé Upper Yeywa est en cours de construction par un consortium comprenant des groupes chinois et le bureau d’ingénierie vaudois Stucky à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest, sur la rivière #Namtu. Lors de sa mise en service, prévue pour 2021, toutes les terres situées à moins de 395 mètres d’altitude seront inondées. Ta Long, qui se trouve à 380 mètres, sera entièrement recouvert par un réservoir d’une soixantaine de kilomètres.

    « La construction du barrage a débuté en 2008 mais personne ne nous a rien dit jusqu’en 2014, s’emporte Nang Lao Kham, une dame vêtue d’un longyi, la pièce d’étoffe portée à la taille, à carreaux rose et bleu. Nous n’avons pas été consultés, ni même informés de son existence. » Ce n’est que six ans après le début des travaux que les villageois ont été convoqués dans la ville voisine de #Kyaukme par le Ministère de l’électricité. On leur apprend alors qu’ils devront bientôt partir.

    Pas de #titres_de_propriété

    En Birmanie, toutes les #terres pour lesquelles il n’existe pas de titres de propriété – ainsi que les ressources naturelles qu’elles abritent – appartiennent au gouvernement central. Dans les campagnes birmanes, où la propriété est communautaire, personne ne possède ces documents. « Nous ne quitterons jamais notre village, assure Nang Lao Kham, en mâchouillant une graine de tournesol. Nous sommes de simples paysans sans éducation. Nous ne savons rien faire d’autre que cultiver nos terres. »

    Le gouvernement ne leur a pas proposé d’alternative viable. « Une brochure d’information publiée il y a quelques années parlait de les reloger à trois kilomètres du village actuel, mais ce site est déjà occupé par d’autres paysans », détaille Thum Ai, du Shan Farmer’s Network, une ONG locale. Le montant de la compensation n’a jamais été articulé. Ailleurs dans le pays, les paysans chassés de leurs terres pour faire de la place à un projet d’infrastructure ont reçu entre six et douze mois de salaire. Certains rien du tout.

    Ta Long compte 653 habitants et 315 hectares de terres arables. Pour atteindre leurs vergers, situés le long de la rivière Namtu, les villageois empruntent de longues pirogues en bois. « La terre est extrêmement fertile ici, grâce aux sédiments apportés par le fleuve », glisse Kham Lao en plaçant des oranges et des pomélos dans un panier en osier.

    Les #agrumes de Ta Long sont connus loin à la ronde. « Mes fruits me rapportent 10 800 dollars par an », raconte-t-elle. Bien au-delà des maigres 3000 dollars amassés par les cultivateurs de riz des plaines centrales. « Depuis que j’ai appris l’existence du barrage, je ne dors plus la nuit, poursuit cette femme de 30 ans qui est enceinte de son troisième enfant. Comment vais-je subvenir aux besoins de mes parents et payer l’éducation de mes enfants sans mes #vergers ? »

    Cinq barrages de la puissance de la Grande Dixence

    La rivière Namtu puise ses origines dans les #montagnes du nord de l’Etat de Shan avant de rejoindre le fleuve Irrawaddy et de se jeter dans la baie du Bengale. Outre l’Upper Yeywa, trois autres barrages sont prévus sur ce cours d’eau. Un autre, le Yeywa a été inauguré en 2010. Ces cinq barrages auront une capacité de près de 2000 mégawatts, l’équivalent de la Grande Dixence.

    Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un plan qui a pour but de construire 50 barrages sur l’ensemble du territoire birman à l’horizon 2035. Cela fera passer les capacités hydroélectriques du pays de 3298 à 45 412 mégawatts, selon un rapport de l’International Finance Corporation. Les besoins sont immenses : seulement 40% de la population est connectée au réseau électrique.

    L’Etat y voit aussi une source de revenus. « Une bonne partie de l’électricité produite par ces barrages est destinée à être exportée vers les pays voisins, en premier lieu la #Chine et la #Thaïlande, note Mark Farmaner, le fondateur de Burma Campaign UK. Les populations locales n’en bénéficieront que très peu. » Près de 90% des 6000 mégawatts générés par le projet Myitsone dans l’Etat voisin du Kachin, suspendu depuis 2011 en raison de l’opposition de la population, iront à la province chinoise du Yunnan.

    Les plans de la Chine

    L’Upper Yeywa connaîtra sans doute un sort similaire. « Le barrage est relativement proche de la frontière chinoise, note Charm Tong, de la Shan Human Rights Foundation. Y exporter son électricité représenterait un débouché naturel. » L’Etat de Shan se trouve en effet sur le tracé du corridor économique que Pékin cherche à bâtir à travers la Birmanie, entre le Yunnan et la baie du Bengale, dans le cadre de son projet « #Belt_&_Road ».

    Le barrage Upper Yeywa y est affilié. Il compte deux entreprises chinoises parmi ses constructeurs, #Yunnan_Machinery Import & Export et #Zhejiang_Orient_Engineering. Le suisse Stucky œuvre à leurs côtés. Fondé en 1926 par l’ingénieur Alfred Stucky, ce bureau installé à Renens est spécialisé dans la conception de barrages.

    Il a notamment contribué à l’ouvrage turc #Deriner, l’un des plus élevés du monde. Il a aussi pris part à des projets en #Angola, en #Iran, en #Arabie_saoudite et en #République_démocratique_du_Congo. Depuis 2013, il appartient au groupe bâlois #Gruner.

    Le chantier du barrage, désormais à moitié achevé, occupe les berges escarpées de la rivière. Elles ont été drapées d’une coque de béton afin d’éviter les éboulements. De loin, on dirait que la #montagne a été grossièrement taillée à la hache. L’ouvrage, qui fera entre 97 et 102 mètres, aura une capacité de 320 mégawatts.

    Son #coût n’a pas été rendu public. « Mais rien que ces deux dernières années, le gouvernement lui a alloué 7,4 milliards de kyats (5 millions de francs) », indique Htun Nyan, un parlementaire local affilié au NLD, le parti au pouvoir de l’ancienne Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Une partie de ces fonds proviennent d’un prêt chinois octroyé par #Exim_Bank, un établissement qui finance la plupart des projets liés à « Belt & Road ».

    Zone de conflit

    Pour atteindre le hameau de #Nawng_Kwang, à une vingtaine de kilomètres au nord du barrage, il faut emprunter un chemin de terre cabossé qui traverse une forêt de teck. Cinq hommes portant des kalachnikovs barrent soudain la route. Cette région se trouve au cœur d’une zone de #conflit entre #milices ethniques.

    Les combats opposent le #Restoration_Council_of_Shan_State (#RCSS), affilié à l’#armée depuis la conclusion d’un cessez-le-feu, et le #Shan_State_Progress_Party (#SSPP), proche de Pékin. Nos hommes font partie du RCSS. Ils fouillent la voiture, puis nous laissent passer.

    Nam Kham Sar, une jeune femme de 27 ans aux joues recouvertes de thanaka, une pâte jaune que les Birmans portent pour se protéger du soleil, nous attend à Nawng Kwang. Elle a perdu son mari Ar Kyit en mai 2016. « Il a été blessé au cou par des miliciens alors qu’il ramenait ses buffles », relate-t-elle. Son frère et son cousin sont venus le chercher, mais les trois hommes ont été interceptés par des soldats de l’armée régulière.

    « Ils ont dû porter l’eau et les sacs à dos des militaires durant plusieurs jours, relate-t-elle. Puis, ils ont été interrogés et torturés à mort. » Leurs corps ont été brûlés. « Mon fils avait à peine 10 mois lorsque son papa a été tué », soupire Nam Kham Sar, une larme coulant le long de sa joue.

    Vider les campagnes ?

    La plupart des hameaux alentour subissent régulièrement ce genre d’assaut. En mai 2016, cinq hommes ont été tués par des soldats dans le village voisin de Wo Long. L’armée a aussi brûlé des maisons, pillé des vivres et bombardé des paysans depuis un hélicoptère. En août 2018, des villageois ont été battus et enfermés dans un enclos durant plusieurs jours sans vivres ; d’autres ont servi de boucliers humains aux troupes pour repérer les mines.

    Les résidents en sont convaincus : il s’agit d’opérations de #nettoyage destinées à #vider_les_campagnes pour faire de la place au barrage. « Ces décès ne sont pas des accidents, assure Tun Win, un parlementaire local. L’armée cherche à intimider les paysans. » Une trentaine de militaires sont stationnés en permanence sur une colline surplombant le barrage, afin de le protéger. En mars 2018, ils ont abattu deux hommes circulant à moto.

    Dans la population, la colère gronde. Plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans la rue à plusieurs reprises à #Hsipaw, la ville la plus proche du barrage. Les habitants de Ta Long ont aussi écrit une lettre à la première ministre Aung San Suu Kyi, restée sans réponse. En décembre, une délégation de villageois s’est rendue à Yangon. Ils ont délivré une lettre à sept ambassades, dont celle de Suisse, pour dénoncer le barrage.

    « L’#hypocrisie de la Suisse »

    Contacté, l’ambassadeur helvétique Tim Enderlin affirme n’avoir jamais reçu la missive. « Cette affaire concerne une entreprise privée », dit-il, tout en précisant que « l’ambassade encourage les entreprises suisses en Birmanie à adopter un comportement responsable, surtout dans les zones de conflit ».

    La Shan Human Rights Foundation dénonce toutefois « l’hypocrisie de la Suisse qui soutient le #processus_de_paix en Birmanie mais dont les entreprises nouent des partenariats opportunistes avec le gouvernement pour profiter des ressources situées dans des zones de guerre ».

    La conseillère nationale socialiste Laurence Fehlmann Rielle, qui préside l’Association Suisse-Birmanie, rappelle que l’#initiative_pour_des_multinationales_responsables, sur laquelle le Conseil national se penchera jeudi prochain, « introduirait des obligations en matière de respect des droits de l’homme pour les firmes suisses ». Mardi, elle posera une question au Conseil fédéral concernant l’implication de Stucky dans le barrage Upper Yeywa.

    Contactée, l’entreprise n’a pas souhaité s’exprimer. D’autres sociétés se montrent plus prudentes quant à leur image. Fin janvier, le bureau d’ingénierie allemand #Lahmeyer, qui appartient au belge #Engie-Tractebel, a annoncé qu’il se retirait du projet et avait « rompu le contrat » le liant au groupe vaudois.

    https://www.letemps.ch/monde/un-barrage-suisse-seme-chaos-birmanie
    #Suisse #barrage_hydroélectrique #géographie_du_plein #géographie_du_vide #extractivisme
    ping @aude_v @reka

    • La mondialisation : L’Import - Export de la pauvreté.

      Pour ce qui est de la Chine, elle s’est fait payer en or, ses exportations de soieries, de faïence, pendant des siècles, même chose pour l’Inde.

      Dés que l’europe a été assez puissante, elle a exporté sa violence et la pauvreté.

  • Je suis assailli
    Par une vieille dame un peu ronde
    Qui porte une ceinture d’explosifs

    Je donne une concert-conférence
    Le public tricote en m’écoutant
    Le cliquetis des aiguilles rythme tout

    Le succès de Raffut est tel
    Qu’on me propose une opération de rajeunissement
    Pour allonger artificiellement ma carrière littéraire

    Les rêves
    Parfois
    Des fois !

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2014/sons/rem.mp3

    Je dégèle mon parebrise
    Pendant que l’autoradio
    Joue REM, comme à Chicago

    Arrivé de bonne heure en open space
    Avant toute chose, j’ouvre le fichier
    Que je dois terminer aujourd’hui

    Ne plus reculer
    Ne plus fuir
    Ne plus mentir

    J’écris de drôles de choses
    Ce matin
    En open space

    Pour me donner du courage
    Je me suis dit qu’en fin de journée
    J’en ferai mon poème pour aujourd’hui

    1 PRIORITÉS 3
    2 ÉVOLUTIONS MAJEURES 3
    2.1 Création automatique des modules et de leur rattachement aux serveurs

    2.2 Élargissement du nombre de champ importé depuis ASSETDB
    Et depuis d’autres sources 3
    2.2.1 ASSETDB 3

    2.2.2 AUTRES SOURCES 3
    2.3 AJOUT de critères dans la construction de l’URL 4
    2.3.1 Ajout du métier 4

    2.3.2 Ajout de l’OS 4
    2.3.3 Ajout de la criticité 4
    2.4 Possibilité de créer un module technique sans rattachement à REFPRO 4

    2.5 Chantier des retours en rédaction 4
    2.5.1 Envoi de mails 4
    2.5.2 Visualisation des consignes en retour de rédaction 5

    2.5.3 Ajout du critère de métier dans la recherche 5
    2.5.4 Évolution du workflow 5
    2.6 Suppression et évolution de rôles 5

    3 Évolutions-corrections 6
    3.1 Renseignement des serveurs en erreur lors de l’import ASSETdb 6
    3.2 Correction bug pilotage (tracker #13000) 6

    3.3 Mise à jour de l’histogramme 6
    3.4 Création de KPI 6
    3.5 Gestion des consignes obsolètes 6

    3.5.1 DÉFINITION 6
    3.5.2 PÉRIODICITÉ 6
    3.5.3 PROCESSUS 7

    3.6 STATUT à réviser 7
    3.7 Établir les calendriers par groupes de support et par module 7
    3.8 Pavé serveurs à faire disparaître de la vue pilotage 8

    3.9 Astreinte visible seulement dans les horaires. 8
    3.10 Message avertissant de l’absence de groupe de support 8
    3.11 Bug d’affichage dans le menu groupe support 8

    3.12 Corriger la limite de caractères sur les consignes variabilisées.
    3.13 Bug affichage Consigne avec caractères html 8
    4 MXloader 8

    4.1 Import de serveurs 8
    4.2 Import serveurs - module 8
    4.3 Export module-groupe 8

    4.4 Suppression module-groupe 8
    4.5 Export groupe support 8
    4.6 Suppression groupe support 8

    4.7 Mise à jour des Groupes supports 8
    4.8 Export module 8
    4.9 Mise à jour des Modules 8

    4.10 Faire apparaître le changement de statut
    Dans historique quand utilisation du MXloader
    5. Micael 9

    Après d’aussi arides poèmes
    Je trouve refuge au BDP
    Et écris dans une langue plus familière

    L’anthropologie a déserté les lieux
    Je souris en pensant à mon pote Lacan
    Il n’avait pas tort sur tout. Me comprends

    Je suis attendu de pied ferme
    Par Émile qui guette mon retour
    Pour une partie d’échecs. Nul repos

    Ce soir Sarah
    Et mon père
    Fêtent leurs cent ans

    Soit : Le précédent carré permettait de jour aux échecs
    Le suivant permettra de jouer aux dames
    Bon anniversaire Papa !
    Quel est l’âge de Sarah ?

    Je prends trois dérouillées
    Aux échecs contre Émile
    Je m’excuse je n’ai pas le niveau

    Pâtes au saumon paprika
    C’est lundi soir dans le monde
    Mimolette ancienne

    En début de soirée
    Je repasse dans les sillons de Frôlé par un V1
    Que je continue de creuser, mais jusqu’où ?

    Mes parents déposent Sarah
    Après leur dîner au restaurant
    J’offre un Balvenie à mon père

    Discussion animée et joyeuse
    Entre les générations
    Échanges d’anecdotes

    Ils s’en vont
    Je monte
    Je lis j’éteins

    #mon_oiseau_bleu

  • Les dessous de l’opération mains propres en cours chez Airbus

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/13/les-dessous-de-l-operation-mains-propres-en-cours-chez-airbus_5200278_3234.h

    Sous le coup de plusieurs enquêtes anticorruption, l’avionneur européen apparaît fragilisé comme jamais. Pour expliquer ces turbulences, les regards se tournent vers les Etats-Unis.

    Un petit dessin, juste un petit dessin, mais qui en dit tant… Une main anonyme a eu le courage de l’afficher dans un couloir des locaux d’Airbus à Suresnes (Hauts-de-Seine), le dernier bastion parisien du groupe, dont les équipes seront bientôt transférées à Toulouse. Il met en scène un chien aux vagues airs de Snoopy. Assis à son bureau, l’animal à la grosse truffe noire s’apprête à prendre un café. Il sourit béatement, inconscient du danger qui menace : des flammes dévorent la pièce et vont bientôt le consumer.

    Airbus en feu ? Qui pourrait le croire ? Comment imaginer que le joyau européen de l’aéronautique et de la défense, cité en modèle par tous les présidents de la République française depuis sa création en 2000 sous le nom d’EADS, puisse être en danger ? En janvier 2011, délaissant les salons de l’Elysée, Nicolas Sarkozy avait même choisi de présenter ses vœux aux forces économiques du pays depuis l’usine d’assemblage de l’A380, à Blagnac (Haute-Garonne), dans la banlieue toulousaine. « Vous faites les meilleurs avions du monde, je l’ai encore dit à Barack Obama il y a quelques jours », avait-il lancé, menton en l’air, défiant Boeing, donc les Etats-Unis.

    L’heure n’est plus aux rodomontades. Certes, en cet automne 2017, les chaînes du constructeur tournent à plein, fortes de huit années de commandes. Et l’action Airbus flirte avec les 80 euros, alors qu’elle n’en valait que 54 il y a un an. Ces chiffres rassurent les fonds d’investissement et les petits porteurs, qui auraient mauvais jeu de se plaindre. Mais combien de temps cela va-t-il durer ? Derrière une vitrine flatteuse, Airbus affronte une sacrée « shit storm », selon le terme choisi par l’un des propres avocats du groupe. En français : une « tempête d’emmerdements ».

    Le groupe « s’autodénonce »

    Plantons le décor : des enquêtes anticorruption, anciennes comme récentes, lancées dans plusieurs pays, qui fragilisent le géant aéronautique (67 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 134 000 salariés en 2016) ; des révélations dans la presse, notamment dans les colonnes de Mediapart et d’Intelligence Online ; des équipes commerciales démotivées et en ordre dispersé ; des pouvoirs de plus en plus concentrés entre les mains du PDG allemand, Tom Enders, qui se livre à une interminable guerre des chefs. L’homme, considéré en interne comme un autocrate, a éliminé de son état-major plusieurs figures historiques françaises, comme Marwan Lahoud, l’ancien responsable de la stratégie du groupe, et dilué les responsabilités de son numéro 2, Fabrice Brégier. Et puis, aux aguets, il y a les Etats-Unis, qui ne se contentent pas d’observer les déboires du groupe européen. Comme Le Monde a pu l’établir, ils sont l’un des protagonistes majeurs de la « shit storm ».

    « Nous sommes face à une affaire d’Etat qui touche aux questions de souveraineté nationale de plusieurs Etats européens. N’oubliez pas qu’Airbus est aussi un acteur de la défense », évalue en connaisseur, Alain Juillet, l’ancien directeur du renseignement de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Une affaire d’Etat ? Les précautions prises par nombre de nos interlocuteurs le laissent penser : rencontres dans des squares, informateurs qui s’assoient sur leur téléphone pour « être sûr [s] de ne pas être écouté [s] »… En tout cas, « la crise est durable, confie un membre du conseil d’administration. Il faut mettre un casque lourd et s’armer de patience. » Afin d’éviter une mauvaise chute en Bourse, où 74 % du capital d’Airbus est coté, l’urgence, on l’a compris à Toulouse, est de régler le dossier corruption, de loin le plus épineux. Jusqu’à maintenant, l’industriel a échappé à une condamnation, en dépit de plusieurs enquêtes ouvertes. Mais l’étau se resserre depuis un an avec le lancement de nouvelles procédures.

    Concernant ces faits, rappelons la version officielle, dont l’avionneur ne démord pas. Au printemps 2016, à l’issue d’un audit interne lancé deux ans plus tôt, Tom Enders et John Harrison, le directeur juridique du groupe, sont allés se confesser – « spontanément », insiste le groupe – à l’UK Export Finance (UKEF), l’agence britannique de crédits à l’exportation. Ils avouent ne pas avoir mentionné la présence d’intermédiaires lors de la négociation de contrats à l’étranger. Pudiquement appelés, dans le jargon des affaires, des « business partners » ou des « consultants tiers », les intermédiaires ne sont pas tous des porteurs de valises. « Certains sont traducteurs ou vendent leurs réseaux locaux », précise un ancien manageur. Avoir recours à leurs services est autorisé à condition qu’ils soient identifiés et que leur rémunération soit traçable. Ne pas les déclarer est une faute au regard du droit britannique. Pourtant, rien ne dit qu’il ne s’agit pas, en l’occurence, d’une simple négligence. Après consultation et accord du conseil d’administration, la direction d’Airbus se dénonce également auprès du Serious Fraud Office (SFO), l’agence britannique de lutte contre la corruption.

    Des pratiques commerciales passées au crible

    D’après les informations du Monde, le caractère spontané de cette opération mains propres est sujet à interrogations. Une première question tombe sous le sens : pourquoi avoir attendu près de vingt-quatre mois entre l’audit et l’autodénonciation ? Qu’est-ce qui déclenche, en 2016, cet accès de vertu ? En matière de guerre économique, comme dans tout bon roman d’espionnage, il faut toujours se demander à qui profite le crime. Qui avait intérêt à ce qu’Airbus perde ainsi de son lustre en admettant d’avoir omis de mentionner des intermédiaires ? Qui, si ce n’est Boeing, son grand rival ?

    En réalité, le tournant de l’histoire a lieu en juin 2015, quand l’aile droite du Congrès américain interrompt la mission de l’Export-Import Bank of the United States (Ex-Im), une agence fédérale qui soutient financièrement les entreprises exportatrices américaines. La majorité républicaine lui reproche d’être une entrave au libre marché et de favoriser un capitalisme de copinage. Surnommée « la banque de Boeing », Ex-Im se porte garant sur environ 15 % des ventes d’avions du constructeur. « Si les Etats-Unis n’ont pas d’agence de crédit à l’export, (…) nous ne pourrons plus concurrencer les pays qui en ont une. (…) Cela veut dire des suppressions d’emplois, de la perte de compétitivité », s’enflamme, en octobre 2015, le nouveau patron de Boeing, Dennis Muilenburg, lors de sa première apparition à la télévision, sur CBS News.

    Impensable pour Washington de voir Airbus distancer son champion de Seattle. Le gel des aides d’Ex-Im déséquilibre la compétition. Le groupe européen, l’éternel concurrent, doit être freiné. Selon une source proche de l’enquête, les services américains procèdent alors à un examen minutieux des pratiques commerciales d’Airbus afin d’y dénicher des faits litigieux, puis transmettent au ministère américain de la justice (DoJ) un dossier à charge. Le DoJ aurait ensuite averti Airbus qu’il avait en sa possession des éléments susceptibles de déclencher l’ouverture d’une enquête préliminaire.

    « Scénario catastrophe »

    De quelles affaires s’agissait-il ? « Les services américains sont bien au courant du business qui se fait avec les pays du Golfe, avance cette source. C’est là qu’ils ont dû chercher. » L’hypothèse selon laquelle Airbus s’est dénoncé aux Britanniques sous la pression des Etats-Unis – et non par brusque besoin de se « confesser » – est étayée par une note officielle des services du ministère français des finances, à laquelle Le Monde a eu accès. Daté du 2 février 2017 et intitulé « Risque de procédure judiciaire américaine à l’encontre du groupe Airbus », ce document résume les événements passés et en cours à l’attention du ministre de l’époque, Michel Sapin. Pour Bercy, l’affaire dont se serait emparé le DoJ concernerait « la cession au fonds d’investissement américain KKR de l’activité électronique de défense d’Airbus Group », en mars 2016. La justice américaine se sent donc en droit d’intervenir au titre du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA), sa législation anticorruption.

    FCPA… Ces quatre lettres sont le pire cauchemar des multinationales. Une « bombe atomique économique », pour les spécialistes de l’éthique et des règles de conformité. Au nom de cette loi extraterritoriale, le DoJ a déjà sanctionné plusieurs groupes français : 285 millions d’euros d’amende pour Technip en 2010, 630 millions pour Alstom en 2014. « Les entreprises européennes sont victimes d’un véritable impérialisme juridique. Les Américains utilisent le droit pour détruire leurs concurrents », tempête Pierre Lellouche, ancien député (LR) de Paris et auteur d’un rapport d’information sur l’extraterritorialité de la loi américaine publié en 2016 avec la socialiste Karine Berger. Le mode opératoire est chaque fois identique. Le DoJ envoie un courrier au PDG de la société soupçonnée de corruption et lui donne le choix : soit l’entreprise plaide coupable au pénal, ce qui l’expose à l’exclusion des marchés publics, soit elle s’engage, via une transaction (baptisée « deferred prosecution agreement »), à lancer un audit interne des procédures et des contrats signés depuis dix ans. A la remise du rapport, le procureur fixe le montant de l’amende à payer pour éviter les poursuites pénales.

    « Voulant éviter ce scénario catastrophe, Airbus a pesé les risques. Quitte à faire l’objet d’une enquête, le constructeur a jugé moins dangereux de se dénoncer auprès des Britanniques que des Américains », reprend notre source. Un pari risqué, mais pas impossible. Risqué, car la règle de droit selon laquelle nul ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits, ne s’applique pas systématiquement à l’international. Sur ce point, les spécialistes ne sont pas d’accord. Dans leur rapport, Pierre Lellouche et Karine Berger précisent que les autorités américaines peuvent, dans le cadre d’une coopération internationale, renoncer à poursuivre quand une autre juridiction l’a fait, en l’occurrence en Grande-Bretagne. Mais c’est du cas par cas. Cette hypothèse est ici plausible puisque, selon nos informations, le DoJ dispose d’un officier de liaison au sein de l’agence britannique. Avec Londres, Washington se sent en confiance.

    Réactions en chaîne

    La démarche « vertueuse » d’Airbus censée circonscrire les dégâts a provoqué une série de réactions en chaîne que le fabricant n’avait certainement pas anticipée. Début mai 2016, une conférence téléphonique est organisée par l’UKEF pour informer les deux partenaires européens qui assurent avec lui – et solidairement– les contrats à l’exportation du groupe aéronautique, la Coface pour la France et Euler Hermes pour l’Allemagne. Lors de cette réunion-clé, UKEF mentionne les deux contrats litigieux présentés par Airbus, dont l’un implique Turkish Airlines. Les organismes d’assurance-crédit évoquent la possibilité de suspendre les aides accordées au constructeur, une décision lourde qui sera annoncée quatre mois plus tard, en septembre. Airbus, le joyau Airbus, est ainsi placé pour la première fois de son histoire « en vigilance renforcée », donc en situation de faiblesse. Boeing commence à respirer.

    Au cours de la même conférence téléphonique, les échanges portent aussi sur les éventuelles suites judiciaires à donner à l’affaire. Aux yeux de l’UKEF, c’est réglé : le Serious Fraud Office est sur le dossier. De leur côté, la Coface et Euler Hermes débattent avec leurs tutelles – la direction générale du Trésor (DGT) pour la première et le BMWI, le ministère allemand de l’économie, pour le second – qui participent aux entretiens. Faut-il aller en justice ? Il y a un hic : contrairement à l’UKEF, ni la Coface ni Euler Hermes ne demandent à Airbus de déclarer leurs intermédiaires. Difficile, dans ces conditions, de poursuivre le groupe pour avoir omis de le faire.

    Les Allemands tranchent. Selon nos informations, un procureur fédéral a été saisi du dossier outre-Rhin. A Paris, on s’interroge : faut-il ou non faire jouer l’article 40 du code de procédure pénal, qui impose à un fonctionnaire d’avertir le procureur de la République de tout crime ou délit dont il a connaissance ? Certains plaident pour l’inaction, de peur de gêner davantage le champion aéronautique. D’autres, fidèles à l’adage selon lequel « Le bruit sec d’un parapluie qui s’ouvre est préférable au bruit sourd d’une carrière qui se brise », incitent à agir.

    « On se croirait dans “La Firme” »

    Le calendrier va jouer en faveur de ces derniers. Nous sommes alors début juin 2016, et la loi Sapin 2, qui renforce les mesures anticorruption en France, arrive en débat à l’Assemblée nationale : « Il était hors de question, en ce qui me concerne, de ne pas donner suite au dossier Airbus. J’ai donc demandé la plus grande fermeté », assure aujourd’hui l’ancien ministre de l’économie, Michel Sapin. Des instructions sont données. En juin 2016, le parquet national financier (PNF) est saisi. Signe de la gravité de l’affaire : pour la première fois depuis la création du PNF, en 2013, la lettre qu’il reçoit est signée par la directrice générale du Trésor, Odile Renaud-Basso elle-même, et non, comme c’est d’ordinaire le cas, par un membre de son équipe. Dans la foulée, le PNF ouvre une enquête préliminaire pour « corruption d’agents publics à l’étranger, blanchiment, abus de biens sociaux, faux et usage de faux ».

    Les investigations remontent jusqu’en 2005 et s’intéressent aux montages financiers de dizaines de contrats. Elles sont menées conjointement avec le SFO britannique, qui dispose d’une quinzaine d’enquêteurs contre un seul au PNF – et encore, pas à plein temps. Les échanges de documents passent par une plate-forme cryptée. Ultime précaution : l’enquête est inscrite sous un nom de code dans Cassiopée, le fichier interne des magistrats du PNF qui répertorie les procédures en cours.

    Chez Airbus, les avocats et les auditeurs associés aux investigations ont pris leurs quartiers. « Ils sont la boîte », soupire un cadre. A Toulouse comme à Suresnes, ils ont leurs propres bureaux, stores fermés, quand ils n’occupent pas un plateau entier. « On a l’impression de ne plus être chez nous. Tous ces costumes-cravates qui épluchent nos contrats et dressent les profils de nos intermédiaires… On se croirait dans La Firme [le film de Sydney Pollack]. » Les rôles sont répartis : les cabinets Clifford Chance et Dechert œuvrent pour le SFO et le PNF. Hughes Hubbard & Reed et Forensic Risk Alliance travaillent pour Airbus. Les consultants de PriceWaterHouseCoopers (PWC), eux, finalisent leur rapport destiné aux trois agences d’assurance-crédit, afin d’évaluer si les nouvelles procédures mises en place respectent les règles du jeu. Il en va du rétablissement des garanties à l’exportation.

    Risques d’ingérence

    Pour faciliter la collecte des données, les salariés doivent remettre leurs ordinateurs, leurs téléphones, leurs clés USB et certains de leurs dossiers. Plus d’un milliard de pages seraient ainsi en cours d’analyse. « Un jour, témoigne un employé, ils sont venus dans mon bureau en mon absence, et ont pris mon PC. D’habitude, ils préviennent avant. Ils me soupçonnaient de vouloir faire disparaître des documents. Il y a une menace diffuse. On est à la limite du harcèlement moral. » Quelques-uns arrivent à en plaisanter, se moquent de « Babel et Bobard », surnom donné en interne à Hughes Hubbard & Reed. Mais la plupart vivent dans la peur. Du blâme, du licenciement, de l’entretien à venir. « Certains collègues ont été entendus dix fois. Ces interrogatoires sont flippants. Sans parler des problèmes de sécurité : des cabinets anglo-saxons ont accès à nos secrets commerciaux, à notre réseau international et à notre stratégie », s’alarme un cadre.

    Les services du ministère français de l’économie partagent ces inquiétudes. La note que Le Monde s’est procurée indique qu’une partie des informations collectées par les avocats et les consultants a été transmise aux agences de crédit à l’export et à PWC « sans système de cryptage ou de protection ». Les risques d’ingérence sont en tout cas assez sérieux pour que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) se soit emparée du sujet.

    Outre les failles de sécurité, c’est le statut même des avocats dans le droit américain qui pose problème. « Aux Etats-Unis, ce sont des officers of the court. Ils ne peuvent pas mentir à un juge ni à un procureur. Dans le cadre d’un audit en entreprise, ils sont tenus, s’ils sont interrogés, de révéler les infractions mises au jour, explique le bâtonnier Paul-Albert Iweins, avocat associé au cabinet Taylor Wessing. L’avocat français ou allemand, lui, est tenu au secret professionnel. »

    Interrogé sur de possibles fuites outre-Atlantique dont Boeing pourrait profiter, Airbus brandit la loi de blocage de 1968, qui interdit aux entreprises basées en France de communiquer des renseignements économiques stratégiques à des autorités étrangères. « C’est la défense classique des cabinets américains, sourit Me Iweins. La loi de blocage, je ne l’ai jamais vue fonctionner efficacement sur ce type de dossiers. Elle n’a pas empêché les investigations chez Alstom ou dans l’affaire BNP Paribas. » Cette thèse d’une possible emprise américaine alimente d’autant plus la paranoïa que Tom Enders a placé, en 2016, à la tête de la recherche d’Airbus Paul Eremenko, un ancien de Google et de Motorola, mais aussi de la Darpa, l’agence de recherche du Pentagone.

    Une addition en milliards d’euros

    Une chose est sûre : le coût de l’opération mains propres va se chiffrer en milliards. Faisons l’addition : l’amende à venir (entre 1 et 3 milliards d’euros, selon un connaisseur du dossier), les honoraires des avocats (au moins 60 millions rien qu’en 2016) et des consultants (1 million par mois pour PWC), les « golden parachutes » des managers écartés, sans oublier la suppression temporaire des garanties publiques à l’exportation, qui oblige Airbus à piocher dans sa trésorerie.

    Surtout, l’avionneur a mis à mal l’un de ses actifs les plus stratégiques : son réseau d’intermédiaires. Chez Airbus, les intermédiaires étaient la chasse gardée de Jean-Paul Gut, puis de Marwan Lahoud, au sein du Strategy and Marketing Organisation (SMO). Il était fréquent, témoigne un ancien, d’y entendre ce proverbe libanais : « Le vrai commerce, c’est vendre quelque chose que vous n’avez pas à quelqu’un qui n’en veut pas ». Surnommé le « bullshit castle » (le « château des conneries ») par Tom Enders, qui le rend responsable des turbulences actuelles, le SMO a été démantelé en 2016. L’ensemble des « business partners » – les intermédiaires, une centaine environ – ne sont plus payés depuis le lancement de l’audit interne, il y a trois ans. Remerciés sans ménagement, plusieurs ont saisi la justice.

    La tension monte. Dans un mail daté du 1er juillet 2017, que Le Monde a pu consulter, John Harrison, le directeur juridique, demande aux salariés d’Airbus en poste à l’étranger d’être prudents, car certains intermédiaires, furieux d’avoir été lésés, représentent désormais pour eux « une menace directe ». « Tout ce bordel pénalise la recherche de nouveaux contrats. Aujourd’hui, le carnet de commandes est plein, mais dans cinq ans ? », fulmine un commercial. La DGSE non plus n’y trouve pas son compte, car parmi les intermédiaires malmenés figurent plusieurs de ses agents.

    A Paris et à Berlin, les Etats brillent par leur silence. Depuis que Tom Enders a réorganisé le groupe, en 2013, pour renforcer son pouvoir, l’Allemagne et la France, pourtant actionnaires à hauteur de 11 % chacune du capital du constructeur, n’ont plus de représentant au conseil d’administration. « Demander des informations ? Convoquer Tom Enders ? Vous plaisantez ! Ce monsieur répond quand il le souhaite », témoigne un ancien membre d’un cabinet ministériel. Sollicité, l’Elysée n’a pas souhaité répondre à nos questions. Pour le moment, le PDG allemand, qui a le soutien de son conseil d’administration, tient bon. Dans une lettre du 6 octobre, adressée aux 134 000 salariés du groupe, il prévient que « le processus en cours sera long » et que « de sérieuses conséquences ne sont pas à exclure », avant de conclure par un royal « Keep calm and carry on » (« Restez calmes et continuez »).

    Les Américains peuvent sourire. Airbus est affaibli. Et Boeing bientôt réconforté : la banque Ex-Im devrait de nouveau l’épauler d’ici à la fin octobre.

  • Charlottesville : le PDG de MSD démissionne de ses fonctions de conseiller de Trump
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/le-pdg-du-laboratoire-msd-demissionne-de-ses-fonctions-de-conseiller-de-tr

    Kenneth Frazier, le PDG du géant américain de la pharmacie MSD (#Merck & Co), a annoncé lundi 14 août qu’il démissionnait de ses fonctions de conseiller économique de Donald Trump pour protester contre les déclarations de ce dernier après les émeutes de Charlottesville.

    « Les dirigeants américains doivent honorer nos valeurs fondamentales en rejetant clairement les manifestations de haine, de sectarisme et toute revendication de suprématie qui nient l’idéal américain voulant que tous les hommes ont été créés égaux », a indiqué M. Frazier, qui est noir, dans un tweet diffusé sur le site de Merck.

    « En tant que PDG de Merck et en mon âme et conscience, j’estime de ma responsabilité de prendre position contre l’intolérance et l’extrémisme », ajoute M. Frazier, 62 ans, PDG de Merck depuis 2011.


    Kenneth Frazier avait été nommé par Donald Trump après son élection en novembre au sein du « conseil des exportations » (President’s Export Council) un cénacle dont la création remonte à 1973 et qui est chargé de le conseiller sur sa politique commerciale.
    Reuters

  • L’application #Seenthis_Export pour iPhone et iPad est disponible !
    https://itunes.apple.com/us/app/seenthis-export/id1227247531

    Il s’agit d’une extension pour Safari, qui grosso modo remplace le bookmarklet que l’on utilise sur ordinateur de bureau. La « app » elle-même contient un mode d’emploi pas-à-pas : tout l’intérêt est d’ajouter un bouton de partage « Seenthis » dans le bouton « Partage » depuis Safari.

    Le mode d’emploi est également dispo sur cette page :
    http://www.orientpalms.com:8080/demo/spip.php?rubrique8

    (1) Sélectionnez l’extrait de texte que vous souhaitez citer sur Seenthis

    (2) Faites apparaître et cliquez sur le bouton Partager de Safari.

    (3) Dans le menu qui apparaît, cliquez sur l’icône de Seenthis.

    (4) La page du site Seenthis.net apparaît. Si vous êtes déjà identifié, le formulaire est pré-rempli : il vous reste à ajouter votre propre commentaire et à poster votre message.

  • « Anish Kapoor Gets Exclusive Rights to the World’s Darkest Pigment » (29-02-2016)

    http://hyperallergic.com/279243/anish-kapoor-gets-exclusive-rights-to-the-worlds-darkest-pigment

    Anish Kapoor now owns the exclusive rights to the world’s darkest material — a claim that, naturally, is pissing off other artists. The pigment is the very sexy Vantablack, known as the blackest black out there — much blacker than a panther swimming in a tarpit, the Ayam Cemami, or your wardrobe during your middle school goth phase. A substance developed by scientists at Surrey NanoSystems in 2014, Vantablack essentially absorbs all light — 99.965% of radiation, to be exact; even when painted on a textured and shiny surface such as aluminum, it creates an abyss free of creases that many have compared to a black hole.
    Vantablack (click to enlarge)

    Kapoor had announced his intentions to use the substance shortly after its creation, but he evidently felt he had to do more and claim it as his own, in the process barring others from using it. According to the Daily Mail, the artist Christian Furr — largely known for being the youngest artist to paint the Queen of England — had intended to use the pigment in a series of paintings and has expressed his outrage at being restricted to using less intense blacks.

    “I’ve never heard of an artist monopolizing a material,” Furr told the Daily Mail. “Using pure black in an artwork grounds it.

    “All the best artists have had a thing for pure black – Turner, Manet, Goya,” he said. “This black is like dynamite in the art world. We should be able to use it. It isn’t right that it belongs to one man.”

    #Anish_Kapoor #peinture #art #noir #Vantablack #pigment #propriété #brevet #dip

  • For you, @odilon !

    “Rubber in a Rice Bowl”

    The reportage addresses the topic of the current rubber boom and how it affects livelihoods and food security through the voices of the local population. It further raises the question as to how the local community takes part in the process of the agrarian transition driven by large scale rubber companies and to what extent it can benefit from the transformation.

    http://www.rubberinaricebowl.ch

    Trailer :
    https://www.youtube.com/watch?v=gFs4z93gxoo


    #caoutchouc #terres #accaparement_des_terres #agriculture #Cambodge #transition_agraire #film #documentaire #déforestation #forêt

    • La lutte contre la malédiction des #concessions au Cambodge

      Le groupe #Pheapimex est bien connu au Cambodge et à l’étranger pour le volume de ses investissements qui lui permettent d’accéder sans contrainte à des forêts, des terres et des réserves d’eau, mais aussi pour ses propriétaires, que l’on appelle « le couple puissant » en raison de leur poids politique et financier. (1) L’article ci-dessous, rédigé en 2013, décrit l’avancée de la concession économique de terres sur les provinces de #Pursat et de #Kampong_Chhnang. La concession est devenue tristement célèbre pour ses énormes dimensions, pour la destruction écologique qu’elle a provoquée et pour ses conflits avec les communautés locales au sujet des terres agricoles, des pâturages, des forêts et des réserves d’eau.

      En 2016, après 16 années de lutte, les communautés concernées de la province de Kampong Chhnang ont remporté la victoire. La Pheapimex est convenue de rendre 170 000 hectares (sur les près de 176 000 hectares de la concession) à leurs ayants droit. D’après les habitants de la région, l’entreprise était dans une situation critique à cause de la chute du prix du manioc, de la rébellion des travailleurs des plantations et des tensions grandissantes entre ses employés et les communautés concernées. Les travailleurs des plantations n’était pas payés avec régularité et ils avaient commencé à saboter les activités de l’entreprise en volant des pièces des machines. En général, le gouverneur de la province avait soutenu les revendications des communautés qui réclamaient les terres et les forêts.

      La Pheapimex n’a pas encore quitté la province de Pursat, quoique, là aussi, ses activités semblent avoir beaucoup diminué. À la différence des dernières années, il n’y a maintenant que cinq sites de travail avec 20 ou 30 travailleurs, et personne ne s’occupe des maniocs qui ont déjà été plantés. En 2016, les travailleurs ont commencé à réclamer à l’entreprise les salaires impayés et, aux dernières nouvelles, des activités de sabotage auraient également démarré. La concession de Pursat s’étend sur 130 000 hectares, dont près de 30 000 ont été défrichés. On ne sait pas encore si l’entreprise va garder toutes les terres jusqu’à la fin de la durée de la concession, ou si elle va rendre aux communautés les terres en litige, comme elle a décidé de faire dans la province de Kampong Chhnang.

      La situation concernant la concession de la Pheapimex à Kampong Chhnang représente une victoire décisive pour les communautés locales, et elle pourrait finir par se reproduire à Pursat. Néanmoins, l’entreprise et ses propriétaires sont loin d’être vaincus dans le pays. La Pheapimex fait maintenant partie d’une joint-venture dans la province de #Mondulkiri, avec l’entreprise chinoise de plantation #Wuzhishan_LS et la société minière chinoise #Cambodia_International_Investment_Development_Group (#CIIDG). (2) Les propriétaires de la Pheapimex sont aussi les propriétaires de la #Shukaku Ltd, responsable du grand projet immobiliser du lac Beung Kak, et ils sont très impliqués dans la concession minière accordée à l’#Alex_Corporation à Mondulkiri. (3) Ils ont aussi des liens avec la #Sinohydro (Cambodia) United Ltd, qui avait obtenu le contrat pour le projet hydroélectrique, maintenant annulé, d’#Areng_Valley dans les montagnes Cardamom. La concession minière de la CCIDG inclut les terres du groupe indigène Phnong, lequel a manifesté des inquiétudes au sujet des conséquences pour les forêts sacrées et les cimetières. Les Phnong – qui représentent près de la moitié de la population de la province – ont déjà subi des violations de ce genre dans la concession de la #Wuzhishan LS, où leurs sites traditionnels ont été profanés par les activités de l’entreprise. Avec l’aide d’un réseau de plus en plus large d’activistes pour les droits communautaires, ils s’apprêtent à arrêter les opérations de l’entreprise avant que leurs domaines ancestraux ne soient perturbés ou profanés.

      En 2017, les concessions continuent d’être une malédiction au Cambodge, mais la lutte des peuples continue également. Comme les pousses de bambou qu’un habitant de Krang Skea, dans la province de Kampong Chhnang, mentionnait dans le bulletin du WRM de 2013, leurs luttes pour mettre fin à cette malédiction, pour récupérer la terre, la forêt et l’eau et pour restaurer les écosystèmes endommagés deviennent de plus en plus fortes.

      Cambodge : la malédiction des concessions

      Article publié pour la première fois dans le Bulletin 193 du WRM.

      « L’entreprise avait promis d’augmenter la couverture forestière, mais elle a planté des maniocs ; le manioc n’est pas un arbre ; une plantation de maniocs n’est pas une forêt » (Habitant d’Ansar Chambor, Pursat, Cambodge.

      Depuis 2000, les habitants de plus de 111 villages se battent contre la concession gigantesque de 315 028 hectares de terres dans les provinces cambodgiennes de Pursat et Kampong Chhnang. Le contrat de concession permet à Pheapimex – une entreprise cambodgienne puissante – d’occuper des terres agricoles, forestières et communales pour y installer des monocultures d’acacias et de maniocs. Propriété de Choeung Sopheap et de son mari le sénateur Lao Meng Khin, membre du Parti Populaire Cambodgien (PPC) au pouvoir, le groupe Pheapimex est considéré par beaucoup comme un groupe quasiment intouchable en raison des relations étroites qu’il entretient avec le Premier ministre Hun Sen, et des dons d’argent qu’il fait au PPC.

      La loi actuelle limite la taille de chaque concession de terres à 10 000 hectares, mais Pheapimex a signé son contrat en 1997, avant l’approbation des lois réglementant les concessions économiques de terres. Ses objectifs initiaux étaient d’établir une plantation d’eucalyptus et des usines de cellulose et de papier en partenariat avec le Chinese Farm Cooperation Group et avec le soutien financier de l’Export-Import Bank of China. Pheapimex est également l’associée cambodgienne de l’entreprise chinoise de plantations Wuzhishan. Depuis l’instauration de la loi sur les concessions, elle collabore avec des intermédiaires et d’autres entreprises qui ont acquis des terres aux conditions de la loi actuelle. Mais toutes ces actions font partie de la grande opération de Pheapimex.

      En 2002, l’entreprise a commencé à supprimer des forêts et des terres agricoles, à construire des routes et des canaux et à préparer une pépinière de jeunes pousses dans la commune d’Ansar Chambor (district de Krakor, Pursat). En guise de protestation, les habitants du village ont bloqué les routes et présenté leurs doléances au cabinet royal à Phnom Penh, la capitale du pays. Même si le gouvernement n’y a pas répondu favorablement, la mobilisation locale a permis d’interrompre les opérations à Ansar Chambor pendant une courte période. Néanmoins, l’entreprise a de son côté continué à délimiter, entourer et défricher des terres dans d’autres zones. En 2008, la pépinière d’Ansar Chambor fonctionnait totalement et l’entreprise Pheapimex avait déjà commencé à expulser les habitants d’autres terres de sa concession, à bloquer l’accès des populations locales à la forêt, à planter des maniocs et des acacias et à construire des camps de travail.

      Depuis, les opérations de l’entreprise ont augmenté et se sont accélérées ; des tracteurs et des pelleteuses sont en action sur toute la zone de la concession. Si l’expansion est clairement planifiée, les communautés concernées ne reçoivent aucune information sur les plans de l’entreprise et la plupart du temps elles sont prises de court. L’entreprise déploie plusieurs stratégies pour garantir la « coopération » locale, des pots de vin et des fraudes jusqu’à l’intimidation, la violence et l’incarcération. En 2010, Pheapimex a organisé une cérémonie de « donation de cadeaux » à Ansar Chambar : les habitants ont reçu du riz, des pâtes instantanées et des krumahs (foulards traditionnels) comme preuve des bonnes intentions de l’entreprise. Dans la foulée, des représentants du gouvernement ont salué les efforts menés par Pheapimex pour faire prospérer la région et demandé aux communautés qui venaient de bénéficier de la générosité de l’entreprise d’y rétribuer en coopérant.

      Des fonctionnaires du district et de la commune ont dit aux communautés concernées que Pheapimex ne peut être contestée ni arrêtée dans son travail, et que les habitants des villages doivent accepter tous les accords que l’entreprise est disposée à offrir. Pheapimex utilise régulièrement son propre service de sécurité armé ainsi que la police communale et la police militaire pour « protéger » ses terres quand il y a des protestations locales. Même si la police locale sympathise avec les communautés affectées, les ordres sont avant tout de protéger l’entreprise.

      Appauvrissement des personnes

      « Avant la plantation, 100 hectares de terres agricoles et forestières faisaient vivre des centaines de familles, et aujourd’hui des milliers d’hectares sont donnés à une seule entreprise et ça ne nourrit même pas totalement une famille » Habitant de Psach Latt, Pursat, Cambodge.

      Des témoins des communautés affectées affirment que la concession de Pheapimex vole le patrimoine et les richesses naturelles du peuple cambodgien, appauvrit les communautés situées sur les zones de la concession et des alentours, supprime les options de subsistance pour les générations futures. Les zones concédées à Pheapimex incluent des fermes, des pâturages, des marécages, des forêts, des bosquets, des lacs et des bassins hydrographiques, qui constituent un système d’infrastructure naturelle dont dépendent les populations rurales et qui fournit les aliments nécessaires à leur survie quotidienne et à leur bien-être. Dans certaines zones, la plantation bloque l’accès entre les villages et les forêts et pâturages. Dépouillées de leurs pâturages, des familles ont commencé à vendre leurs vaches et leurs buffles, symboles d’un type de richesse traditionnel dans les campagnes cambodgiennes.

      La déforestation pour la concession détruit la biodiversité et les écosystèmes locaux, la forêt primaire, les sources d’eaux, les poissons et les animaux sauvages. Des arbres d’une grande valeur économique (comme les Knyung Beng, Neang Nun, Chheu Krom, Khnong et Phchel) sont en train de disparaître, l’habitat de la faune sauvage n’existe plus et les bassins hydrographiques ont été très réduits. L’entreprise a recouvert des lacs, bloqué des ruisseaux et construit des canaux pour dévier l’eau vers ses pépinières et ses plantations. Certains ruisseaux ont complètement séché. Des habitants craignent que cela ait un impact sur la pêche, en particulier dans le lac Tonle Sap. Les ruisseaux apportent de la nourriture aux poissons du lac, et beaucoup d’entre eux vont dans la rivière plus haut pour frayer. Si les ruisseaux et les lacs sont bloqués, la santé générale et la qualité des poissons vont diminuer. En outre, l’agriculture est devenue plus difficile : les habitants ne parviennent pas à cultiver leurs légumes et à produire commercialement parce que l’accès à l’eau est sous le contrôle de l’entreprise. Sans couverture forestière, l’eau de pluie s’écoule plus rapidement, l’érosion du sol n’est pas contenue et les quelques ruisseaux restants sont de moins en moins profonds.

      Les forêts et les bois sont d’importants réservoirs de nourriture et de médicaments pour les communautés touchées, mais aussi des sources de combustible, de matériaux de construction et de produits forestiers non ligneux (PFNL) comme les champignons, pousses de bambous et de calamus, miel, lianes, résines, racines, herbes sauvages et fruits. Les forêts ont également des valeurs culturelles et religieuses importantes pour ces communautés. Malgré tout, l’entreprise a déboisé des forêts sacrées et spirituelles qui sont la scène de rites traditionnels pour la paix, de bonnes récoltes, la prospérité et la santé. Plus de 6 000 hectares de forêts communautaires ont été perdues dans les communes d’Ansar Chambor et de Kbal Trach (Pursat). Des habitants de Kbal Trach estiment que la perte de revenu pour chaque famille, seulement avec les PFNL, est supérieure à un million de riels (245 US$) par récolte.

      En raison de l’augmentation des familles, les nouvelles générations ont besoin de terres pour cultiver. Mais elles ne sont déjà plus disponibles. Le Premier ministre Hun Sen a lancé en 2012 la Directive 01BB, qui prévoit de donner aux villages des titres de propriétés de terres dans et autour des concessions économiques, à raison de 5 hectares de rizières et champs par adulte ; dans la réalité, la plupart des villages concernés par la concession de Pheapimex reçoivent beaucoup moins. Quoi qu’il en soit, même la limite de 5 hectares ignore les besoins futurs de terres de ceux qui seront adultes dans quelques années.

      Désespérés, plusieurs habitants se font embaucher à la plantation, qui paie peu (600 000 riels ou 147 US$/mois) et de manière irrégulière. Sans compter la précarité des conditions de travail. Désormais, beaucoup de familles doivent survivre avec le salaire d’un membre de la famille qui travaille à la plantation, une ressource insuffisante pour soutenir toute une famille qui vivait avant des aliments et du revenu obtenus des rizières, potagers, forêts et ruisseaux. Résultat : une croissance de l’endettement total et de l’émigration, et des familles qui éclatent avec le départ de ses membres en ville ou dans le pays voisin, la Thaïlande, pour trouver du travail.

      Continuer la lutte

      Depuis qu’ils ont pris connaissance de la concession, des habitants des communautés affectées tentent de défendre leurs terres, leurs forêts, leurs moyens de subsistance et leur vie de différentes manières. Ils ont organisé des protestations devant les administrations des communes, des districts et des provinces, bloqué la circulation sur la route 5 pour obtenir le soutien du public, arrêté les machines défrichant les forêts et les terres, déposé des plaintes auprès des autorités à tous les niveaux. Ils ont réalisé des cérémonies de prière pour la justice dans les villages, sur les pagodes et en face des bureaux du gouvernement. Ils ont consacré des arbres sur leurs lieux sacrés (au moins 1000 dans l’un de ces lieux), mais cela n’a pas empêché l’entreprise de les couper.

      Mobiliser et organiser les personnes des huit grands districts concernés par la concession sont de grands défis pour les habitants locaux qui tentent d’alimenter leur famille et de boucler leur fin de mois. La concession n’est pas seulement énorme en termes de tailles, elle l’est aussi en termes d’argent et de pouvoir politique. Ceux qui protestent sont qualifiés d’« incitateurs », emprisonnés sur de fausses accusations et obligés de payer de grosses amendes. Beaucoup sont épuisés et découragés, néanmoins d’autres croient au changement sur le long terme. Les récentes élections nationales ont montré une diminution du soutien général au PCC et semblent indiquer un affaiblissement de la masse du parti là où les conflits de terres sont plus intenses.

      Comme le dit un habitant de Krang Skea (Kampong Chnang), « on est comme le bambou, qui commence avec une pousse ; on doit attendre jusqu’à ce qu’il y ait plus de pousses et que le bambou soit plus grand ».

      https://wrm.org.uy/fr/les-articles-du-bulletin-wrm/section1/la-lutte-contre-la-malediction-des-concessions-au-cambodge
      #accaparement_de_terres #terres

  • Réglages DNS dans Firefox pour aller plus vite
    http://www.dsfc.net/internet/dns/reglages-dns-dans-firefox-pour-aller-plus-vite

    Avec les widgets, l’intégration de composants venant d’autres noms de domaine, l’augmentation du temps de réponse des requêtes DNS risque d’être très pénalisante pour Firefox. Dsfc

    Autour du sujet : Export des caches DNS sous Windows Unbound : un cache DNS pour Linux ! Formation Services Réseaux Linux Unbound : redirecteur et cache DNS pour Windows Accélérer Apache par la mise en place d’un cache Dns (MAJ)

  • Export des caches DNS sous Windows
    http://www.dsfc.net/infrastructure/dns-infrastructure/export-caches-dns-windows

    C’est à partir de Windows Server 2012 et Windows 8 que vous pourrez exporter les caches DNS en PowerShell grâce à un nouveau jeu de cmdlets ! Dsfc

    Autour du sujet : Formation PowerShell 3.0 Ressources PowerShell 3.0 Bloquer toute sortie de paquets avant le logon ! Unbound : redirecteur et cache DNS pour Windows dnsmasq, un cache dns performant !

  • Export : une boîte à outils pour réduire les risques d’impayés (Moci)
    http://www.scoop.it/t/impayes-et-risque-client/p/4016318879/2014/02/20/export-une-boite-a-outils-pour-reduire-les-risques-d-impayes-moci

    Pour autant, aller chercher de nouveaux clients à l’étranger comporte des risques spécifiques qui tiennent à l’éloignement, aux barrières culturelles et linguistiques, aux différences de réglementations et d’environnement ...See it on Scoop.it, via Impayés et risque-client

  • Draft - outil d’écriture
    http://docs.withdraft.com

    à lire ça, on se dit qu’il y a vraiment de quoi mieux travailler qu’en s’échangeant par email des fichiers dans des formats tout pourris

    Version Control Cloud Sync Transcription Tools
    Copy-editing Publishing Markdown Todos
    Compare Old Work WebHooks Analytics
    Comments Image Hosting Character Count
    Team Collaboration Draft Sites Transcription Tools
    Hemingway Mode! Rest API And a whole lot more...

    Gros défaut toutefois : c’est un éditeur en ligne. Mais, à voir ! #CMS #Markdown #git