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  • "Le Monde Arabe" du 26-11-2018-Stanisla TAIN

    ❝Le journaliste franco-irakien vient de publier « Le parfum d’Irak », un recueil de 1 000 tweets dans lesquels il raconte « son » Irak.

    Les saveurs passées demeurent-elles éternellement ? A Marcel Proust la madeleine ; à Feurat Alani l’abricot. Plus d’un siècle après que le premier s’est lancé A la recherche du temps perdu, le second a entamé la reconquête sensorielle et intime d’un paradis égaré. Avec, dans les deux cas, l’odorat en point d’orgue mémoriel. Né à Paris, en 1980, de parents irakiens, le reporter et producteur vient de publier Le parfum d’Irak (Arte éditions/Editions Nova, 2018), un recueil (illustré par le dessinateur Léonard Cohen) de 1 000 tweets publiés à l’été 2016, dans lesquels il raconte « son » pays. Celui de son enfance, tout d’abord ; cette époque émerveillée où Bagdad avait, dit-il, un parfum d’abricot. Celui de la guerre, ensuite – dont les effets se font sentir encore aujourd’hui. L’Irak, qui se reconstruit péniblement, au sens propre comme figuré, exhalait alors le fruit de l’avidité et de la haine humaines : le pétrole et le sang.

    « Odeur de la culpabilité »
    Paradoxalement, l’image que l’on reçoit de ce pays paraît déshumanisée, froide. Faite de chiffres, d’analyses et de statistiques. Encore aujourd’hui. De l’Irak, l’on garde bien souvent en mémoire cette grappe de GI’s parcourant le désert ou ce vieux dictateur trainé sur l’échafaud. Mais qui sont les Irakiens ? On l’ignore. Y a-t-il une vie derrière cette toile médiatique ? On n’en sait pas plus. Feurat Alani, en poste à Bagdad entre 2004 et 2008, en a alors « ras-le-bol » et décide, par à-coups de 140 signes, d’ « humaniser l’Irak, en racontant des choses du quotidien et en mettant des visages sur ces chiffres. » Extrait : « 528. Dans la rue, les enfants jouent moins au foot. Ils se font la guerre. L’AK-47 en plastique est le jouet le plus vendu. Arrive ensuite la grenade. Puis le ballon de foot. » On est à Falloujah, en 2004. Dans cette même ville, le football était le sport national, juste devant la poésie, lors du premier séjour irakien de l’auteur, en 1989.

    « Cet Irak est lié à mon enfance. Je crois que l’on poursuit toujours son enfance perdue. Quel que soit le pays d’où l’on vient. C’est une thématique universelle. »

    L’ouvrage, sensible, direct et touchant, peut se lire d’une traite. Ou bien se laisser prendre et reprendre, afin de découvrir toujours un peu plus cet « autre versant de l’Irak ». Qui regorge, évidemment, d’odeurs. Dont celle, pour Feurat Alani, de la culpabilité. « 99. Je réalise naïvement que je ne manque de rien en France, que les priorités ne sont pas les mêmes ici. Je me sens privilégié. Et coupable. » tweete-t-il en se remémorant ce même séjour. « Cette odeur de la culpabilité, j’ai découvert que cela se nommait le syndrome de l’imposture. C’est d’avoir appris très jeune que j’aurais dû naître en Irak et pas en France. Dans la guerre et la misère plutôt que dans un pays paisible comme la France », avoue-t-il. Une odeur qui l’habite encore aujourd’hui, alors qu’il a « le sentiment, parfois, de ne pas mériter ce que je reçois. » Même si lui resteront toujours, lorsqu’il pensera à l’Irak, « l’abricot, la pastèque, l’odeur de la naphtaline aussi. »

    Le parfum d’Irak, Feurat Alani, Arte éditions/Editions Nova, 2018
    A voir également la websérie animée d’Arte « Le parfum d’Irak »

    • . . . . . . . .
      CI JOINT LA LISTE DES PERSONNALITÉS IRAKIENNES LIQUIDÉES, SELON LA LISTE ÉTABLIE PAR LE QUOTIDIEN EN LIGNE « AR RAI AL YOM »

      Dirigé par Abdel Bari Atwane, fondateur du journal trans-arabe Al Qods Al Arabi » : http://www.raialyoum.com/?p=454552

      Université de Bagdad (40 membres du corps enseignant asssassinés)

      1- Dr Mohamad Abdallah Al Rawi : Recteur de l’Université de Bagdad, Président de l’Ordre des Médecins iraien, assassiné à sa clinique sise quartier Al Mansour (Bagdad).
      2- Makki Habib Al Mou’men : diplomé de l’Université du Michigan (États-Unis), spécialiste de l’Histoire contemporaine, ancien professeur aux universités irakiennes (Bassorah, Bagdad, Irbil et Souleymaniyeh), ainsi qu’à l’Institut des Études Palestiniennes.
      3 – Mohamad Abdallah Moneim Al Azmiralli : Titulaire d’un doctorat en Chimie, scientifique distingué, en poste dans des centres de recherches spécialisés. Professeur à la Faculté des Sciences de l’Université de Bagdad, Département de Chimie. Cet égyptien, titulaire de la nationalité irakienne, a été liquidé par les Américains dans le camp aménagé à proximité de l’aéroport de Bagdad, en 2003.
      4- Issam Charif Al Takriti : Ancien ambassadeur d’Irak en Tunisie. Titulaire de la chaire d’Histoire à l’Université de Bagdad, il a été liquidé en compagnie de 5 de ses collègues, le 22 octobre 2003, dans le secteur d’Amiryah (Bagdad) .
      5- Majed Hussein Ali : Savant atomique, spécialiste de la physique nucléaire (Université de Bagdad, Faculté des Sciences), éliminé début 2004.
      6- Imad Sarsour : Doyen de la Faculté de médecine de Bagdad, spécialiste de la chirurgie réparatrice.
      7- Soubeiry Moustapha Al Bayyat i : Chef du département de géographie de l’Université de Bagdad , tué en 2004.
      8- Ahmad Al Raw i : Professeur d’agronomie à l’Université de Bagdad, en charge du centre d’épidémiologie. Tué avec sa femme, en 2004, sur l’autoroute Bagdad-Al Ghazalyah.
      9- Housni Kamal : Physicien, Faculté des Sciences, Université de Bagdad.
      10- Marwane Mouzher Al Hayti : Ingénieur chimiste ; Professeur à la Faculté des Sciences de l’Université de Bagdad.
      11- Moustapha Al Machahandi : Professeur de civilisation islamique. Faculté des lettres, Université de Bagdad.
      12- Khaled Mohamad Al Janabi : Titulaire de la chaire Histoire de l’Islam- Faculté des Lettres – Université de Bagdad.
      13- Hassan Abd Ali Daoud Al Rabihi : Vice doyen de la Faculté de Médecine de l’Université de Bagdad.
      14- Marwane Rachid : Vice-doyen de la Faculté de Génie- Université de Bagdad
      15- Abdel Latif Ali Al Mayyah : Adjoint au Directeur du Département du Monde arabe-Université de Bagdad. Assassiné en 2004 au lendemain de son apparition sur une chaîne de télévision arabe pour réclamer la tenue d’élections législatives.
      16- Hicham Charif : Chef département Histoire – Université de Bagdad
      17- Raad Chalah : Chef du département de Biologie – Faculté des Sciences-Université de Bagdad.
      18 -Fouad Ibrahim Mohamad Al Bayyati : Chef du département de l’Allemand (langue et civilisation allemandes) -Faculté des Langues- Université de Bagdad. Assassiné devant sa maison, quartier de Ghazala (Bagdad), le 19 avril 2005.
      19- Mohammad Kard Al Jammali : Spécialiste de la langue anglaise-Université de Bagdad. Directeur général du ministère de l’Éducation nationale. Assassiné le 10 juin 2004 dans le secteur d’Al Amiryah (Bagdad).
      20- Haifa Alawane Al Helli : Physicienne- Faculté des Sciences-Section féminine- Université de Bagdad.
      21- Abdel Razzak Al Na’as : Faculté des Sciences de la communication- Université de Bagdad. Assassiné le 28 janvier 2004.
      22- Haykal Mohammad Al Moussawi : Faculté de Médecine- Université de Bagdad.

      23- Hazem Abdel Hadi : Faculté de Médecine-Université de Bagdad.
      24- Abbas Al Attar : Doctorat en Sciences Humaines-Université de Bagdad
      25- Bassam Al Moudaress : Doctorat en Sciences Humaines-Université de Bagdad.
      26 – Bassel Al Kerkhi : Spécialiste Chimie. Faculté des Sciences – Université de Bagdad.
      27- Nasser Amir Al Obeidy : Université de Bagdad
      28- Nafeh Abboud : Spécialiste de la Littérature arabe- Université de Bagdad
      29- Marwane Al-Rawi : Génie civil – Université de Bagdad
      30- Rafi Sarkissian Vanagan : Magistère en Langue Anglaise – Professeur à la Faculté des Lettres- Université de Bagdad.
      31- Nafiha Hamad Khalaf : Professeur de Littérature arabe – Faculté des Lettres- Université de Bagdad
      32- Khalil Ismail Abd Ad Dahiry : Faculté de l’Éducation sportive – Université de Bagdad
      33- Ghaleb Al Hayti : Professeur de Chimie- Université de Bagdad. Assassiné en mars 2004.
      34- Hussein Ali Ibrahim Al Karbassy : Ingénieur géomètre- Spécialiste de la Topographie- Institut de Technologie Bagdad – Al Zaafaranyah. Assassiné le 16 avril 2006 dans le quartier Al Amiryah.
      35- Mohammad Al Douleimy : Faculté de Génie – Université de Bagdad. Assassiné en 2004.
      36- Hassan Al Rabihi : Faculté d’Art Dentaire – Université de Bagdad. Assassiné le 25 décembre 2004, alors qu’i roulait en voiture en compagnie de son épouse.
      39- Jassem Mohammad Al Issawi : Professeur de Sciences Politiques- Université de Bagdad. Membre du comité de rédaction du quotidien irakien « Al Syada » (La Souveraineté), un des négociateurs au sein du « Comité de Rédaction de la Constitution ». Assasiné le 22 juin 2005 dans le secteur Al Chaaba à Bagdad, à l’âge de 61 ans.
      40- Abdel Sattar Saber Al Khazarji : Faculté de Génie – Université de Bagdad – Assassiné le 4 juin 2005 dans la caserne « Madina Al Horra » (La Ville Libre) à Bagdad.

      Université de Bassorah – Sud de l’Irak (14)

      41 – Ala’a Daoud : Vice-Recteur de l’Université de Bassorah pour la division scientifique.
      42- Assad Salem Choureyda : Docteur en génie civil. Doyen de la Faculté de Génie- Université de Bass
      43- Omar Fakhry : Biologiste – Faculté des Sciences de l’Université de Bassorah.
      44- Khaled Chreyda : Titulaire d’un Doctorat en Génie civil -Faculté du Génie – Université de Bassorah.
      45- Abdel Latif Al Fadel : Spécialiste en Chimie. Faculté des Sciences- Université de Bassorah.
      46- Joumhour Karim Khamas Al Zarzani : Critique littéraire réputé. Chef du Département de Langue Arabe – Faculté de Lettres- Université de Bassorah. Enlevé le 7 juillet 2005, son cadavre a été retrouvé à Qiblah, à 3 kms de Bassorah.
      47- Ghadab Jaber Attar : Faculté de Génie – Université de Basssorah
      48- Kifaya Hussein Saleh : Faculté des Lettres – Université de Bassorah
      49- Ali Ghaleb Abed Ali : Faculté de Génie – Université de Bassorah
      50- Saad Al Rabihi : Biologiste- Faculté des Sciences. Université de Bassorah.
      51- Naoufal Ahmad : Faculté des Beaux-Arts-Université de Bassorah.
      52- Abdel Karim Hussein : Faculté d’Agronomie-Université de Bassorah. Assassiné le 11 avril 2006.
      53- Ala’a Abdel Hamid : Doyen Faculté de Médecine – Université de Bassorah.
      54- Haydar Al Ba’aj : Directeur du CHU de Bassorah.

      Université de Mossoul (Nord de l’Irak, capitale éphémère de L’Etat Islamique, dix ans après l’invasion américaine de l’Irak) : 12 membres

      55- Abdel Jabbar Moustapha : Doyen de l’Université de Mossoul ; Professeur de Sciences Politiques.
      56- Leila Abdallah Said : Doyenne de la Faculté de Droit de l’Université de Mossoul, assassinée en compagnie de son époux.
      57- Mounir Al Khaïrou : Professeur de Droit à l’Université de Mossoul, époux de la doyenne Leila Abdallah Said, tuée en sa compagnie.
      58- Imane Younes : Chef du département de l’Interprétariat – Université de Mossoul.
      59- Nouayl Boutros Mathew : Faculté de Médecine-Université de Mossoul.
      60- Mohammad Al-Douleimy : Génie mécanique. Faculté de Génie. Université de Mossoul.
      61- Khaled Faysal Hamad Cheikhou : Faculté de l’Éducation Sportive – Université de Mossoul.
      62- Mahmoud Younes Zannoune : Faculté des Lettres- Université de Mossou
      63- Imane Abdel Moneim Younés : Faculté des Lettres – Université de Mossoul
      64- Mahfouz Mohammad Hassan Al Kazzaz : Professeur de Lettres- Faculté des Sciences de l’Éducation – Université de Mossoul. Tué lors d’une intervention des forces d’occupation américaines, le 25 Décembre 2004, à proximité de la Mosquée Dr Oussama Kachmoula- Province de Ninive.
      65- Inmar Al Ticq : L’un des plus célèbres ophtalmologistes irakiens. Professeur à la Faculté de Médecine – Université de Mossoul. Assassiné en Octobre 2004.
      66- Madame Falha Saleh Ahmad : Professeure de Sciences Politiques- Université de Mossoul. Assassinée en 2004

      Université Al Moustansariyah (15 membres)

      67- Sabah Mahmoud Al Rabihi : Doyen de la Faculté des Sciences de l’Éducation -Université Al Moustansariyah
      68- Salem Abdel Hamid : Doyen de la Faculté de Médecine à l’Université d’Al Moustansariyah, spécialiste de la médecine préventive.
      69- Falah Ali Hussein : Doyen de la Faculté des Sciences- Université Al Moustansariyah.
      70- Ibrahim Talal Hussein : Vice-Doyen Faculté des Sciences de l’Éducation -Université Al Moustansariyah.
      71- Houba Eddine Ahmad Mahmoud : Chef du Département de l’Éducation- Faculté des Sciences de l’Éducation – Université Al Moustansariyah.
      72- Moussa Salloum Amir Al Rabihi : Vice-Doyen Faculté des Sciences de l’Éducation – Université Al Moustansariyah. Assassiné le 28 Mai 2005-Quartier Al Bayyyah (Bagdad).
      73- Abdel Samih Al Janaby : Doyen de la Faculté des Sciences -Université Al Moustansariyah. Poignardé lorsqu’il a mis en application une décision du ministère de l’enseignement supérieur prohibant la transformation des enceintes universitaires en tribunes religieuses.
      74- Mohammad Fakhr Al Douleimy : Titulaire d’un doctorat en Physique. Vice-Doyen de la Faculté des Sciences – Université Al Moustansari
      75- Zaki Zaker Al Ani : Professeur de Langue Arabe. Faculté des Lettres- Université Al Moustansariyah. Tué devant la porte d’entrée de l’Université, le 26 Août 2005.
      76- Hadi Abdel Karim : Faculté des lettres- Université Al Moustansariyah. Tué devant la porte d’entrée de l’Université, le 26 Août 2005.
      77- Mohamad Najib Al Kaissy : Département de la recherche – Université Al Moustansariyah.

      78- Samir Yelda Gergis : Vice-Doyen de la Faculté de Gestion et d’Économie- Université Al Moustansariyah. Enlevé devant l ‘entrée de l’Université, en Août 2005, son cadavre a été retrouvé un mois plus tard, dans une ruelle le 25 septembre 2005.
      79- Kazem Talal Hussein : Vice-Doyen de la Faculté de l’Enseignement Fondamental. Université Al Moustansariyah. Assassiné le 25 Novembre 2005 dans le quartier Moussayleh en compagnie de trois des ses gardes de corps.
      80- Ali Mouhaych : Doyen de la Faculté de Génie. Université Al Moustanssariyah. Assassiné le 13 Novembre 2006.
      81- Kazem Battine Al Hayani : Professeur de Psychologie – Faculté des lettres- Université al Moustanssariyah. Enlevé par des membres d’une milice religieuse le 3 Mars 2006. Son cadavre, mutilé, a été retrouvé à l’Institut Médico-légal.
      82- Mohammad Abdel Rabih Al Ani : Professeur de Droit à l’Université Al Moustansaryah. Doctorant à la Faculté des Sciences Islamiques à l’Université de Bagdad. Assassiné le 27 avril 2006 devant la Mosquée « Imam Farouq », proche de la Rue Palestine, dans le centre de Bagdad. Son cadavre a été retrouvé cinq jours plus tard le 2 Mai 2006 à l’Institut Médico-légal de Bagdad.

      Université de technologie Bagdad (8 membres)

      83- Mohie Hussein : Génie mécanique-Université de Technologie
      84- Mohammad Abbas Khodeyr : Génie mécanique- Université de Technologie.
      85- Qahtane Kazem Hatem : Faculté des Sciences-Université de Technologie.
      86- Amir Mouzher Al Dayni : Ingénieur Télécommunications.
      87-Mohamad Abdel Hassan Wahed : Institut de Gestion Technologique- Bagdad.
      88- Amr Ibrahim Hamza : Centre de Recherches sur le Cancer – Institut de Gestion Technologique.
      89- Issam Saad Abdel Karim : Géologue. Chercheur au Centre National des Recherches. Enlevé le 28 Septembre 2004, assassiné le 1 er Octobre 2005.
      90- Mohannad Saleh Mehdi : Centre de Recherches sur le Cancer – Institut de Gestion Technologique.
      91- Saad Yassine Al Ansari : Centre de Recherches sur le Cancer – Institut de Gestion Technologique.

      Université Al Anbar (Ouest de l’Irak qui abrite les deux villes rebelles à la présence américaine Ramadi et Falloujah) : (7 membres)

      92- Raad Okhsen Al Binno : Faculté de Médecine-Université Al Anbar.
      93-Ahmad Abel Rahman Al Qobeissy : Professeur faculté de Médecine-Université Al Anbar
      94- Ahmad Abdel Hadi Al Rawi : Faculté d’Agronomie – Université Al Anbar.
      95- Chaker Mahmoud Jassem : Faculté d’Agronomie – Université d’Al Anbar.
      96- Abdel Karim Mokhallaf Saleh : Faculté des Lettres – Département de Langue Arabe – Université d’Al Anbar.
      97- Nasser Abdel Hamid Moukhlef Al Douleimy : Université Al Anbar

      98- Hamid Faysal Antar : Faculté de l’Éducation Sportive – Université Al Anbar.
      99- Abdel Majid Al Karbouly : Université Al Anbar

      Université Al Nahrayne (Université des deux fleuves ; le Tigre et l’Euphrate). 3 membres

      100- Akil Abdel Jabbar Al Bahadl y : Vice-Doyen Faculté de Médecine-Université d’Al Nahrayne (Université des deux fleuves ; le Tigre et l’Euphrate).
      101- Laith Abdel Aziz Abbas : Faculté des Sciences – Université d’Al Nahrayne.

      102- Mohammad Falah Houeidy Al Jazairy : Chirurgie réparatrice- Faculté de Médecine – Université d’Al Nahrayne. Assassiné le jour de son retour du pèlerinage de La Mecque début 2006. Médecin au CHU (Centre Hospitalier Universitaire) d’Al Kazmiyah (Bagdad).

      Université de Dyala : (Ouest de l’Irak, 6 membres)

      103- Abdel Sattar Al Assady : Faculté des Lettres – Université de Dyalla. Assassiné le 19 avril 2006.
      104- Salem Hussein Al Mahdawi : Faculté des Lettres – Université de Dyalla. Assassiné le 9 avril 2006.
      105- Mouchhen Hardane Mazloum Al Alawi : Université de Dyalla. Assassiné le 19 avril 2006.
      106- Mayss Ghanem : Membre du corps professoral du Département de langue et de civilisation anglaise – Université de Dyalla.
      107- Abdel Sattar Jabbar : Faculté de Médecine Vétérinaire- Université de Dyalla. Assassiné le 22 avril 2006.
      108- Taleb Ibrahim Al Zahar : Spécialiste de physique nucléaire – Professeur-à la Faculté des Sciences- Université de Diyala. Assassiné à Ba’aqouba en Mars 2005.

      Université de Tikrit (centre de l’Irak, Région natale de Saddam Hussein)

      109- Fadl Moussa Hussein : Faculté de l’Education Sportive – Université de Tikrit.
      110- Mahmoud Ibrahim Hussein : Faculté des Lettres – Université de Tikrit

      Université Al Ma’moun

      111- Mohsen Abbas Khodeir Al Salmane : Chef du département au ministère de l’irrigation. Professeur à l’Université Al Ma’moun, tué à Falloujah en 2004

      Divers

      112- Wajih Mahjoub Al Taï : Directeur général de l’enseignement supérieur au ministère de l’Éducation Nationale
      113-Chaker Al Khafaji : Directeur de l’Office Central de la Maîtrise de la Qualité.
      114- Moustapha Abel Hamid Al Hayti : Spécialiste des maladies infantiles.
      115-Wissam Al Hachimi : Président de l’Association des Géographes d’Irak.
      116- Raad Abdel Latif Al Saadi : Linguiste. Conseiller en langue arabe au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Assassiné le 28 mai 2005, quartier d’Al Bayyah (Bagdad).

      117- Hussein Nasser Khalaf : Chercheur à la Faculté d’Agronomie. Centre des études « Al Nakhil » (Palmiers-Dattiers) de Bassorah. Enlevé le 18 Mai 2005, son cadavre a été retrouvé, quatre jours plus tard, le 22 Mai 2005, dans le quatier Al Bayyah-Bagdad.
      118- Taqi Al Talqua’ay : Titulaire d’un doctorat en physique nucléaire.
      119- Khawla Mohammad Taqi : Faculté de Médecine-Université de Coufa
      120- Zaki Jaber Lafta Al Saadi : Faculté de médecine vétérinaire.
      121- Mohsen Souleimane Al Oujeily : Faculté d’Agronomie- Université de Babel.

      122- Dr Liwa Al Sannanne Abdel Jabbar Abou Halhal : Université Al Bakr pour les Hautes Études. Assassiné à la prison d’Abou Ghraib en 2004.
      123- Ali Mabak Al Malki : Expert comptable – Direction des impôts – Ministère des Finances.
      124- Achoura Awdat Al Rabihi : Titulaire d’un Magistère en Géographie Humaine de l’Université de Michigan. Directeur du Centre d’Études « Al Mansour ». Assassiné dans le quartier Al Amriyah (Bagdad) en 2004.
      125- Moujber Al Cheikh Issa al Jouboury : Juriste. Membre du « Comité de Rédaction de la Constitution.
      126- Damman Hussein Alaoui Al Obeidy : Doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Salaheddine et membre du « Comité de Rédaction de la Constitution ». Assassiné le 12 juillet 2005 à Bagdad.
      127- Sabah Aziz Hachem : Institut de technologie – Province de Bassorah. Tué devant l’entrée de l’établissment le 11 Avril 2006.
      128 – Faydi Mohammad Al Faydi : Membre du Haut Comité des Théologiens de l’Islam. Titulaire d’un Doctorat de l’Université de Législation islamique (promotion 1990). Tué devant la Mosquée dans le secteur d’Al Mouthanna (district de Mossoul).
      129- Amid Mounzer Al Bayati : Médecin. Asssassiné le 16 juin 2005 devant sa maison située dans le quartier Al Sayyeh.
      130- Amid Sadeq Al Abadi : Medecin. Assassiné le 1 er septembre 2005 devant le complexe médical qu’iil avait édifié pour les soins aux nécessiteux.
      131- Amer Mohammad Falah : Chef du département de Chirurgie au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Républicain de Bagdad. Assassiné devant son domicile le 3 Octobre 2004.
      132- Reda Amine : Assistant technique – CHU de Kirkouk. Assassiné le 15 septembre 2004 à Kirkouk.
      133- Abdallah Saheb Younes : Hopital Naaman-Al A’Azamiyah-Bagdad. Assassiné le 18 Mai 2005.

      134- Ibrahim Ismail : Directeur général du Département de l’Éducation Nationale à Kirkouk. Assassiné le 30 Septembre 2004, alors qu’il était en route vers l’Institut de Technologie de Kirkouk.
      135- Rajeh Al Ramadani : Inspecteur au ministère de l’Éducation Nationale. Assassiné le 29 septembre 2004, alors qu’il sortait de la Mosquée Ziad Al Iraqi à Ninive.

      Source : Madaniya, René Naba, 21-09-2018

      #génocide

    • Plus troublantes sont les informations selon lesquelles Washington parrainerait tout cela. Après avoir mis le holà dès l’élection de Trump, la CIA aurait partiellement repris ses livraisons aux coupeurs de tête modérés avant la crise chimique. Peut-être dans la foulée de la visite de Tillerson à Ankara le 30 mars. Ce même T. Rex avertit sans rire que la Russie devrait « repenser son soutien à Assad » tandis que la représentante US à l’ONU déclare qu’en cas de veto russe et chinois, les Etats-Unis pourraient agir seuls. Rappelons que tout ceci intervient quelques jours après que tout ce beau monde ait déclaré qu’Assad ne devait plus partir...

      Par quelle mouche l’administration Trump a-t-elle donc été piquée ? Le poisson pourrit par la tête, dit-on, et le Donald ne fait rien pour faire mentir cette maxime. Témoin, son discours pour le moins crétin d’hier dont il restera désormais prisonnier. Il en remet une couche aujourd’hui, confiant à des membres du Congrès qu’il considère maintenant une action militaire en Syrie ! Comment peut-il ne pas voir qu’il s’agit selon toute probabilité d’un false flag ? A-t-il été croqué par le Deep State ? Le débarquement de Bannon du Conseil de la Sécurité Nationale hier entre-t-il dans le cadre ce revirement étourdissant ? Ou bien joue-t-il un périlleux coup de poker pour se distinguer publiquement des Russes au moment où il marque des points contre la clique néo-con autour d’Obama. Pour une fois, votre serviteur est sans réponse et l’avoue humblement...

      Et à l’instant, Erdogan vient d’offrir son soutien en cas d’intervention américaine (cette « trahison » ne passera évidemment pas inaperçue du côté de Moscou). Les rebondissements affluent d’heure en heure, bouleversant la fragile construction internationale qui se mettait en place depuis trois mois. Heures exaltantes, dangereuses aussi...

      Le panier de crabes tente une ultime sortie. L’état d’urgence qui perdure en France, ce n’est pas forcément un hasard.

      Tous, ils ont décidé que la Syrie, ça ne doit pas se terminer par une victoire de Poutine.

      Au risque ultime de la guerre nucléaire.

      Combien chez nous pour résister à ces évènements ?

      C’est à se demander si les élections vont avoir lieu... Imaginez qu’on décide collectivement d’un second tour Mélenchon/Le Pen... Laisseront-ils une telle chose advenir ?

      Ces prochains jours sont... terrifiants.

    • Les seuls boutons auxquels a accès la baudruche de la Maison Blanche sont ceux de son « smart-faune » (prononciation officielle chez les médiacrates), rien à craindre de ce côté-là. Qu’il continue à balancer des conneries sur Twitter pour soulager son côlon irritable. Onc’ Donald est juste un ballon captif. Il faudrait plutôt regarder à quoi est ancré le câble.

    • Les États-Unis frappent une base aérienne en Syrie
      http://www.lefigaro.fr/international/2017/04/07/01003-20170407ARTFIG00025-les-etats-unis-frappent-une-base-aerienne-en-syri

      Signe d’une intensification soudaine de l’action des États-Unis en Syrie, après l’attaque présumée chimique de mardi, 59 missiles ont été tirés sur une base aérienne du gouvernorat d’Homs. Donald Trump affirme avoir agi dans « l’intérêt de la sécurité nationale ».

      Trump est un impulsif manipulable. Tu lui montres quelques images, et il y croit. Le précédent suédois est finalement terriblement éclairant.

    • Oui, et je suis surpris par l’improvisation de cette opération. A moins qu’elle n’ait été dans les cartons depuis un moment.

      Dans l’affaire qui nous préoccupe, il semblerait y avoir (encore) un cran de sureté avant que tout nous pète à la gueule :

      Le porte-parole américain a laissé entendre que la frappe n’avait pas vocation à être répétée.

      « Il s’agissait d’une réponse proportionnée » à l’attaque de Khan Cheikhoun, destinée à « dissuader le régime d’utiliser des armes chimiques à nouveau ».

      « Ce sera le choix du régime s’il y en a d’autres (bombardements), cela se décidera sur la base de leur comportement à venir », a-t-il dit.

      (lu sur http://www.20minutes.fr/monde/syrie/2045483-20170407-attaque-chimique-syrie-sait-riposte-lancee-etats-unis)

    • cran de sûreté ?

      Ce discours me rappelle très exactement des scènes de maternelles quand je surveillais la cours pendant les festivités de fin de trimestre.
      Le petit caïd de 4 ans qui vient de filer une baffe à son fidèle acolyte de 3 ans et demi : c’est lui qui l’a cherché, il sait pourquoi.

      Mais là, on est dans la « punition méritée  » d’un coût tournant autour de 30 M$…

    • Je n’ai pas encore lu de rappel du précédent suédois, où Trump avait mésinterprété ce qu’on lui avait montré à la télé...

      Et toujours aucunes nouvelles de ce qu’il se passe à Mossoul. Finalement, que l’on ait été mis au courant de ce qu’il s’était passé à Falloujah il y a... 10 ans ?... c’était exceptionnel...

    • Je lis les commentaires sur les fils d’actualités. Les pro-ceci vs les pro-cela, dialogue de sourds, propagande contre propagande, et mépris total pour tout argument rationnel. En Ukraine, les Russes ont visiblement, dans l’esprit de beaucoup, bombardé le pays, et au US, dans l’esprit de beaucoup, les russes ont truqué les élections.
      Discuter avec les gens qui s’informent à la télé est un calvaire innommable.

      Je crois comprendre l’atmosphère de « fleur au fusil » de 1914.

    • Trump s’est à cette occasion donné une période de répits : les va-t-en-guerre y ont cru « youpie, Trump fait la guerre aux russes » et les autres sont passés dans l’expectative. Et il a recommencé avec la Corée du Nord. En fait, il mène en bateau tout le monde avec son activisme forcené.

      Par contre, là, il extorque quelques centaines de milliards en armements... aux saoudiens. Pour en faire quoi ? Cette montagne d’armement au Moyen Orient, à part pour que le sous-continent termine vitrifié, à quoi bon ?

  • J’aime beaucoup cette mode de dénoncer Russia Today à tout bout de champ. Ça me rappelle entre 2000 et 2005, quand il était de bon ton de dénoncer Al Jazeera, au point qu’une chaîne de télévision était devenue partie intégrante du camp ennemi.

    • à quelques mots près c’était la synthèse du rédacteur en chef de France Inter ce matin ! J’étais presque sur que tu avais écouté et entendu, mais on peut très bien tous avoir ds idées identiques au même moment :)

    • Néanmoins, cette pénurie de sources d’informations, combinée au discrédit croissant qui frappe les médias, a fait le jeu de ceux qui mettent en doute le travail journalistique occidental, à commencer par les agences d’information russes…

      Russia Today, Sputnik, dont il faut rappeler qu’elles sont totalement contrôlées par le Kremlin, s’en sont données à cœur joie. En diffusant de la « contre-information » permanente.

      Dans le lot, tout n’est pas à jeter. Par exemple, les agences russes ont diffusé des images de drone survolant Alep détruite, dont la valeur informative est réelle. Et elles n’ont pas tout à fait tort quand elles dénoncent la dépendance des médias occidentaux vis-à-vis de « l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme », organisme anti Assad basé à Londres, dont certaines informations sont… invérifiables.

      En revanche, sur d’autres points, les agences russes se sont livrées à de la propagande caractérisée. Elles ont ainsi sciemment instillé l’idée qu’à Alep les forces d’Assad étaient un rempart contre l’organisation Etat Islamique. Un mensonge : EI, Daech si vous préférez, a fui la ville depuis longtemps.

      Elles ont aussi propagé l’idée que la guerre visait à secourir la veuve et l’orphelin. Ainsi il y a 3 jours l’ambassadeur syrien à l’ONU a brandi une photo censée illustrer cette « opération de sauvetage «  : on y voit un soldat aider une femme anonyme… Sauf que ce cliché a été pris à Falloujah en Irak en juin dernier !!

      https://www.franceinter.fr/emissions/la-mecanique-mediatique/la-mecanique-mediatique-16-decembre-2016

    • Je crois surtout que les dirigeants occidentaux et les médias qui diffusent leur discours - qui ne sont pas plus indépendants que ceux que le Kremliln contrôle- sont face a une crise de crédibilité complètement inédite. Alors pour déminer un peu leur terrain ils accusent la Russie d ’avoir fait une propagande massive mensongère etc.. Là aussi, chacun de son côté fait sa propagande, ce qui est évident, mais faudrait comparer les budgets : côté occidental et côté russe. Je te parie que c’est de l’ordre de 100 pour 1. Voir plus. Donc leur principal problème : c’est leur crédibilité qui est en faillite.

  • Do Not Resist
    http://www.nova-cinema.org/prog/2016/156-war-is-over/affaires-interieures/article/do-not-resist

    Craig Atkinson 2016, US, HD, vo non sous-titré, 73’ Depuis que l’armée américaine est active au Moyen Orient, on observe une militarisation inquiétante des forces de l’ordre aux Etats-Unis… A tel point qu’au détour d’une rue, on se croirait à Falloujah ! C’est ce que dévoile avec acuité « Do Not Resist », premier documentaire d’un chef opérateur indépendant, aguerri aux tournages engagés. Démarrant sur l’encadrement des manifestations à Ferguson dans le Missouri suite au décès de Michaël Brown (jeune afro-américain tué le 9 août 2014 par la police locale), "Do (...) vendredi 30 septembre 2016 - 22h , samedi 15 octobre 2016 - 18h , dimanche 23 octobre 2016 - 19h , Craig (...)

  • Grosse rentrée au cinéma Nova (selection perso)

    Do Not Resist de Craig Atkinson
    http://www.nova-cinema.org/prog/2016/156-war-is-over/affaires-interieures/?lang=fr#article-17201

    Depuis que l’armée américaine est active au Moyen Orient, on observe une militarisation inquiétante des forces de l’ordre aux Etats-Unis… A tel point qu’au détour d’une rue, on se croirait à Falloujah ! C’est ce que dévoile avec acuité « Do Not Resist », premier documentaire d’un chef opérateur indépendant, aguerri aux tournages engagés. Démarrant sur l’encadrement des manifestations à Ferguson dans le Missouri suite au décès de Michaël Brown (jeune afro-américain tué le 9 août 2014 par la police locale), « Do Not Resist » chemine à travers le pays de l’Oncle Sam au cœur du système policier. On y apprend notamment que le gouvernement fédéral a mis en place un programme facilitant le rachat de véhicules blindés de l’armée, endettant toujours plus de paisibles municipalités. Et malgré une société civile critique, dont des vétérans de la guerre en Irak, la machine sécuritaire est en route, les policiers semblant adhérer aux nouvelles technologies du marché. Conférences, symposiums, entraînements et interventions démonstratives jalonnent le film, jusqu’à une vision glaciale d’une société gérée en sous traitance par le secteur privé. A l’heure où tout citoyen devient suspect, « Do Not Resist » est d’une actualité brûlante. En exclusivité européenne sur l’écran du Nova !

    http://www.donotresistfilm.com
    https://vimeo.com/178977261

    Programmation Iraq : Mission Accomplished Year 13
    dont
    Cycle Poitras (9 et 11 septembre)
    http://www.nova-cinema.org/prog/2016/156-war-is-over/iraq-mission-accomplished-year-13/?lang=fr#article-17186
    BIAFRA (7 & 8/10)
    http://www.nova-cinema.org/prog/2016/156-war-is-over/complement-biafra/?lang=fr

    et j’en passe.

    #cinema #bruxelles #nova_cinéma #documentaire #police #militarisation

  • Irak : 3,6 millions d’enfants menacés par la violence croissante | UNICEF France
    https://www.unicef.fr/contenu/espace-medias/irak-36-millions-denfants-menaces-par-la-violence-croissante

    3,6 millions d’enfants en #Irak - soit un enfant sur 5 dans le pays - risquent de mourir, d’être blessés, d’être victimes de #violence_sexuelle, d’enlèvement et de #recrutement par les groupes armés, selon un nouveau rapport de l’UNICEF.

    Les #enfants paient le prix fort, révèle que le nombre d’enfants exposés à ces violations a augmenté de 1,3 million en 18 mois.

    Les résultats montrent que 4,7 millions d’enfants ont besoin d’une aide humanitaire - un tiers de tous les enfants d’Irak - alors que beaucoup de familles font face à une détérioration de la situation suite aux opérations militaires à Falloujah et près de Mossoul.

    #enfance #enfants_soldats