Mauvaise passe pour EDF, nuages sur la filière nucléaire française
▻https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/mauvaise-passe-pour-edf-821061.html
Alors que le PDG de l’entreprise publique présente ce 20 juin aux syndicats un projet de scission du groupe en deux entités, contre lequel ils sont vent debout, l’Autorité de sûreté nucléaire lui impose de procéder à la réparation de soudures défectueuses avant la mise en service de l’EPR de Flamanville. Nouveau retard et nouveau surcoût, alors que l’exécutif entend se prononcer sur l’avenir de la filière nucléaire française après le démarrage de l’EPR.
C’est dans un courrier en date du 19 juin que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a répondu à une sollicitation de EDF datant de début juin. A la suite de la découverte tardive de défauts sur de nombreuses soudures de l’EPR de Flamanville, l’opérateur avait entrepris d’en réparer près d’une soixantaine. Restaient huit d’entre elles, difficiles d’accès car situées sur le circuit de vapeur traversant l’enceinte du bâtiment réacteur et reliant le générateur de vapeur à la turbine située dans un bâtiment auxiliaire.
L’ASN confirme dans son courrier que, « au regard du nombre et de la nature des écarts affectant ces soudures, (...) leur rupture ne peut plus être considérée comme hautement improbable et qu’il n’est donc plus possible de leur appliquer une démarche d’exclusion de rupture ».
EDF avait le choix entre le renoncement à l’exclusion de rupture (garantie qui exclut absolument tout risque de rupture), ce qui imposait de refaire les études de sûreté et d’apporter des renforcements en conséquence au réacteur ou la réparation. L’exploitant a préféré opter pour la seconde solution, mais en les repoussant à 2024, après une mise en service de l’EPR en 2020, arguant que la réparation avant mise en service reporterait celle-ci au plus tôt à la fin 2022.
« La stratégie proposée par EDF soulève d’importantes difficultés au plan de la justification du point de vue de la sûreté du fonctionnement du réacteur pendant plusieurs années dans un état dégradé, souligne Yves Marignac, du cabinet WISE. Sur le plan réglementaire, elle impliquerait également pour l’ASN d’autoriser la mise en service du réacteur dans un état non conforme à son décret d’autorisation de création (DAC), puisque l’exigence d’exclusion de rupture pour ces tuyauteries y est inscrite », ajoute-t-il.
« La remise en conformité des soudures de traversées avant la mise en service du réacteur est techniquement réalisable », estime l’ASN.
« Le report des opérations de réparation après la mise en service du réacteur soulèverait plusieurs difficultés, notamment au regard de la justification de la sûreté du réacteur durant la période transitoire. »
« La suite logique devrait être le dépôt par EDF d’un dossier technique présentant les modalités prévues pour la réparation avant mise en service de ces huit soudures, qui restera à instruire par l’ASN avant une décision formelle d’autorisation de la mise en œuvre de cette réparation », analyse Yves Marignac.
L’opérateur tablait sur un chargement du combustible en fin d’année pour un démarrage au premier semestre 2020... avec déjà 8 ans de retard sur le calendrier initial. Côté financier, alors que le budget est déjà passé de 3,5 milliards d’euros en 2007 à près de 11 milliards, il est bien difficile d’évaluer précisément les conséquences de ces nouveaux déboires.
[…]
Cette dernière séquence est du pain béni pour les anti-nucléaires. « EDF n’a cessé d’être dans le déni depuis 2013, en refusant de reconnaître l’existence de ce problème, puis en refusant la réparation, puis en voulant réparer après redémarrage, a ainsi déclaré Greenpeace dans un communiqué. Cette attitude scandaleuse au regard de la sûreté nucléaire qui aboutit aujourd’hui à une décision sans appel de l’ASN décrédibilise tout le programme EPR et la stratégie industrielle d’EDF. »
]]>EDF : le nouveau retard de Flamanville tourne à l’accident industriel
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/200619/edf-le-nouveau-retard-de-flamanville-tourne-l-accident-industriel
Dans l’urgence, la direction d’EDF a convoqué un conseil d’administration extraordinaire jeudi soir pour faire le point sur l’EPR de Flamanville, dont le chantier risque d’être retardé jusqu’à fin 2022. La filière nucléaire française sombre au moment où le gouvernement veut imposer la désintégration d’EDF pour réduire le groupe public à un producteur nucléaire.
#Emploi #Service_public,_EPR,_nucléaire,_électricité,_EDF,_autorité_de_sûreté_nucléaire,_industrie,_Flamanville
EDF : le nouveau retard de Flamanville tourne à l’accident nucléaire
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/200619/edf-le-nouveau-retard-de-flamanville-tourne-l-accident-nucleaire
Dans l’urgence, la direction d’EDF a convoqué un conseil d’administration extraordinaire jeudi soir pour faire le point sur l’EPR de Flamanville, dont le chantier risque d’être retardé jusqu’à fin 2022. La filière nucléaire française sombre au moment où le gouvernement veut imposer la désintégration d’EDF pour réduire le groupe public à un producteur nucléaire.
#Emploi #Service_public,_industrie,_Flamanville,_EDF,_électricité,_EPR,_autorité_de_sûreté_nucléaire,_nucléaire
Travail dissimulé à l’EPR de Flamanville : Bouygues TP condamné en appel (Le Monde)
▻https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16143-travail-dissimule-a-l-epr-de-flamanville-bouygues-tp-condamne-en-ap
La fraude concerne le détachement de 460 salariés polonais et roumains sur le chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville.
Un employé sur le chantier du réacteur pressurisé européen (EPR) à Flamanville (Manche), le 16 novembre 2016.
CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Dans l’affaire des travailleurs européens irrégulièrement détachés sur le chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), la justice a légèrement alourdi, lundi 20 mars, en appel l’amende infligée à Bouygues TP, filiale de travaux publics du géant français de la construction.
Bouygues TP devra payer 29 950 euros d’amende. C’est un peu plus que ce à quoi elle avait été condamnée en juillet 2015 par le tribunal correctionnel de Cherbourg (25 000 euros). Mais cela ne lui interdit pas l’accès au marché public, car c’est inférieur à 30 000 (...)
]]>EPR de Flamanville : au bout du chantier, le fiasco
▻https://reporterre.net/EPR-de-Flamanville-au-bout-du-chantier-le-fiasco
Jeudi 11 avril, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a rendu public un avis dans lequel il réclame la « remise en conformité » de huit soudures défectueuses très difficiles d’accès, ce qui pourrait repousser de deux ans — au moins — la mise en service du réacteur nucléaire d’un nouveau type. Le groupe permanent d’experts sur les équipements sous pression nucléaires (GPESPN), réuni mardi 9 et mercredi 10 avril, a également exigé à l’unanimité la réparation de ces huit soudures.
Le revers est de taille pour l’exploitant, qui a quasiment terminé son réacteur et espérait se sortir de cette situation par une série de tests démontrant que les soudures défectueuses restaient suffisamment solides pour être conservées en l’état.
]]>En quasi-faillite, EDF veut nationaliser le nucléaire… et privatiser les renouvelables
▻https://reporterre.net/En-quasi-faillite-EDF-veut-nationaliser-le-nucleaire-et-privatiser-les
Ce mardi, le comité de la stratégie d’EDF étudie le projet de scission du groupe en deux entités : une, nationalisée, pour le nucléaire et l’hydraulique, une autre, privatisée, pour les autres activités. Une manœuvre de la dernière c
]]>Fusion nucléaire : l’utopie d’une énergie infinie
▻https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/fusion-nucleaire-l-utopie-d-une-energie-infinie-817880.html
Les dimensions du projet Iter, qui vise à reproduire à grande échelle l’énergie du soleil, donnent le vertige. Y compris son horizon de temps, qui peut sembler tardif au regard de l’urgence des enjeux... et des ambitions chinoises.
« Ce que nous essayons de faire, c’est de mettre le soleil en bouteille ». Ainsi Sabina Griffith, porte-parole d’Iter Organization, résume-t-elle le projet. L’objectif d’Iter (International thermonuclear experimental reactor) est en effet de reproduire le processus à l’oeuvre au coeur des étoiles et notamment du soleil, afin de bénéficier pour des centaines d’années d’une énergie infinie, décarbonée et beaucoup moins risquée à produire que celle du nucléaire actuel, fondé sur la fission (voir encadré).
Mais poursuivre pareille ambition nécessite d’unir ses forces, de voir grand et de raisonner à - très - long terme. L’aventure mobilise 35 pays, dont les 28 membres de l’Union européenne, les États-Unis, la Russie, l’Inde, la Chine, la Corée du Sud et le Japon. Bruxelles, via la structure Fusion for Energy (F4E), participe à hauteur de 45 %, chacune des six autres parties finançant environ 9 % du projet. Mais cet attelage n’est pas un long fleuve tranquille. Ainsi, depuis la signature fondatrice, intervenue en 2006, les États-Unis ont déjà quitté l’aventure pendant plusieurs années, pour finalement y revenir il y a quelques mois.
]]>Défauts de soudure de l’EPR de Flamanville : « La dérive de trop » - Le Parisien
▻http://www.leparisien.fr/economie/defauts-de-soudure-de-l-epr-de-flamanville-la-derive-de-trop-25-04-2019-8
Systématiquement, les erreurs ont été pointées une fois que le matériel - cuve, béton ou circuits de refroidissement - avait été installé. Alors qu’ils étaient connus en amont. Concrètement dans le cas des soudures, les fabrications ont commencé en 2012. Les premières alertes ont été vues en 2013. Mais l’information n’est officiellement remontée du sous-traitant vers EDF qu’en 2015. Puis vers l’ASN en 2017.
Entre-temps, tout avait été installé. Comment penser que personne n’a rien vu ? Que les acteurs de ce dossier n’ont pas tout simplement laissé faire ? Dans l’espoir sans doute d’atteindre un point de non-retour, afin d’expliquer après que c’était trop tard, que ça coûterait trop cher, et que donc il valait mieux tout laisser en l’état. C’est a minima une « fraude par omission ».
]]>EPR de Flamanville : chantier sans fin, facture astronomique (Franceinfo)
▻https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15910-epr-de-flamanville-chantier-sans-fin-facture-astronomique-franceinf
Nouveau rebondissement dans l’épisode de la construction de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche). Les experts de l’IRSN exigent que certaines soudures soient refaites. Des travaux supplémentaires qui vont encore repousser la mise en service de l’EPR.
C’est une interminable série noire qui se termine pour EDF. Son nom : l’EPR de Flamanville (Manche). Après des mois d’expertise, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), chargé de sécuriser le nucléaire français, vient une nouvelle fois d’épingler le futur réacteur. Les experts dénoncent un problème de soudure. "Notre position est très claire. La confiance est insuffisante. Il faut donc réparer les soudures", explique Thierry Charles, directeur général adjoint IRSN en charge de la (...)
]]>Nucléaire : une journée pour comprendre De Bure à Flamanville, pourquoi faut-il sortir du nucléaire ? Quelles alternatives à l’atome ?
▻http://lunivers.org/evenement/nucleaire-une-journee-pour-comprendre-de-bure-a-flamanville-pourquoi-faut-
#évènement #Séances_cinéma #Temps_forts_&_Evénements
Comment la France multiplie les déchets nucléaires dangereux
▻https://reporterre.net/Comment-la-France-multiplie-les-dechets-nucleaires-dangereux
Selon la communication officielle, le retraitement ne génère pas de contamination, seulement des « rejets autorisés ». Ils sont crachés par les cheminées, déversés au bout d’un tuyau enfoui dans la Manche. En réalité, selon l’expert indépendant Mycle Schneider, « l’usine est autorisée à rejeter 20.000 fois plus de gaz rares radioactifs et plus de 500 fois la quantité de tritium liquide qu’un seul des réacteurs de Flamanville situés à 15 km de là ». Elle contribue pour « près de la moitié à l’impact radiologique de toutes les installations nucléaires civiles en Europe ».
]]> DÉMISSION par Badia Benjelloun - 29 Novembre 2018 - Librairie Tropiques
▻http://www.librairie-tropiques.fr/2018/11/demission.html
La présentation de la Programmation pluriannuelle de l’énergie a été l’occasion pour le président Macron de mécontenter à la fois les #escrologistes et les protestataires de la France d’en bas pour désigner en une périphrase gentillette, ceux qui n’en peuvent plus de vivre avec un découvert bancaire souvent dès la moitié du mois. Autrement dit, les prolétaires, ceux que leurs salaires ne nourrissent plus. L’insuffisance des ressources concerne deux Français sur cinq qui sont contraints de payer entre 8 à 16% le #crédit ►http://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/jackpot-pour-les-banques-12-07-2016-5960487.php à très court terme que constitue l’autorisation de ‘découvert’ aux particuliers. Les banques engrangent ainsi un bénéfice de plusieurs milliards d’euros annuels extorqués justement aux plus ‘démunis’.
Le report à l’échéance de 2035 de la réduction à 50% de la part du nucléaire au lieu de 2025 comme prévu dans la programmation antérieure s’additionne aux incertitudes sur les filières alternatives aux énergies polluantes. De quoi indisposer la petite fraction de la population sérieusement préoccupée de dégradations irréversibles des conditions de vie sur la planète. L’ensemble des observateurs a pu noter l’absurdité de la proposition technocratique de la mise en place d’un Haut Conseil sur le climat, il existe déjà pléthore de commissions et de comité pour cela. Ce dit Conseil aurait la charge d’évaluer l’impact des réformes et mesures environnementales décidées par le gouvernement, c’est-à-dire de mesurer si les prochaines taxes seront acceptables, ce que devraient savoir les fonctionnaires préposés au budget ainsi que les députés censés représenter le peuple. Faire dépendre l’avenir des prochaines centrales nucléaires type #EPR de la réussite du site de Flamanville, le réacteur devait démarrer en 2012 puis 2016 et maintenant 2020, devrait laisser présager de leur abandon. Le prototype est très coûteux, plus de trois fois le coût initial il a été mal budgétisé et de nombreuses malfaçons l’ont retardé, #Bouygues en particulier y a mal encadré des #travailleurs_détachés et des non déclarés.
Le verbiage inconsistant mouliné à l’adresse des Gilets jaunes a ben sûr raté sa cible. La taxe sur le diesel n’a été que le godet de plus qui a fait déborder la piscine. Elle pénalise surtout le travailleur pauvre pour qui la voiture est une extension nécessaire de son être de travailleur. Elle n’allait pas alimenter des programmes de transition énergétique mais plutôt permettre à la province française de l’#union_européenne de respecter les limites imposées du déficit budgétaire. En décidant de supprimer l’#ISF, l’État s’est privé d’une rentrée fiscale de près de 5 milliards ►http://www.perdre-la-raison.com/2017/10/suppression-de-lisf-enfumage-de-bercy.html d’euros. La cohérence aurait été d’adopter comme l’ont fait les Usa une imposition universelle, où qu’il vive un citoyen étasunien doit envoyer une déclaration de revenus au pays. La rigueur aurait dû imposer une lutte efficace contre l’évasion fiscale, 3500 ménages ►https://www.marianne.net/economie/suppression-de-l-isf-quelques-arguments-pour-ne-pas-avaler-la-soupe-de-mac français cachent plus de 140 milliards dans les #paradis_fiscaux.
Une solution écologique honnête aurait été de renforcer les #transports_publics, les améliorer et non de supprimer des lignes ‘peu rentables’ comme cela s’est pratiqué ces vingt dernières années. Cet abandon du service public, les transports en commun en sont un, au même titre que l’enseignement (et non pas l’éducation) et la santé, a été dicté justement par l’Union européenne et son dogme de concurrence non faussée.
►https://www.youtube.com/watch?v=fXY_fw9C01w
Les Gilets jaunes à défaut d’avoir un programme politique ou économique précis ont en revanche un slogan dépourvu d’ambiguïté ‘#Macron, #démission’. Ils ne semblent pas vouloir déposer les armes ni raccrocher leur gilet. Le cynisme du personnel mis au pouvoir par des manœuvres de ‘communicants’ a eu raison de la crédulité des plus crétins d’entre eux. Les difficultés des retraités, des travailleurs précaires et des temps partiels forcés sont concrètes. Elles ne sont plus solubles dans les traitements psychoactifs des troubles de l’humeur et des dépressions ni supportées par des addictions. Elles s’épanchent dans la rébellion et l’espoir qu’elle aboutisse.
La culture catholique (et ouvrière) de ce pays est incompatible avec l’acceptation de la grâce et de l’élection de certains par le Seigneur comme c’est le cas chez toutes les variantes du protestantisme. Elle est à même de contester les inégalités et les injustices. Quand #Jésus a voulu chasser les marchands du Temple, il voulait le rachat certes des péchés mais surtout des dettes de ses coreligionnaires. La Maison de Dieu était à la fois une boucherie (sacrifice des bêtes organisé par des ministres à fonction héréditaire) mais aussi un lieu de prélèvement d‘une dîme religieuse et sans doute aussi une banque. C’est ce qu’a montré Michael Hudson dans son dernier ouvrage ‘Efface leur dette’ fondé sur le travail d’archéologues spécialisés dans l’Age de bronze en Mésopotamie.
Ce Mouvement macronien n’est structuré sur rien d’autre qu’une direction, celle de ce capitalisme embourbé dans des dettes de toute nature qui asservissent soit par l’exploitation de leur travail, soit par leur exclusion du travail la majorité.
Incapable de percevoir que ce système est depuis longtemps en ééquilibre métastable, il se montre décontenancé par le rappel de cette réalité. Son talent, rapprocher par des négociations un vendeur et un acheteur de gros secteurs de l’économie, pouvait s’exercer sans aucun risque sinon celui d’empocher de grosses commissions une fois réalisée la transaction. Il ne peut en faire un capitaine par gros temps quand les atteintes des droits des travailleurs ne sont plus endiguées dans des défilés normalisés les samedi ensoleillés entre République et Nation.
La diversion tentée vers la voie trop souvent empruntée de cellules terroristes découvertes et désamorcées n’a pas fait recette. Elle a vite été étouffée sous l’avalanche des déclarations d’un Sinistre de l’intérieur qui ne voyait sur les Champs Elysées que séditieux et extrême droite nauséabonde.
Lundi, on apprenait l’arrestation de #Benoît_Quennedey, ▻http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/11/26/01016-20181126ARTFIG00322-un-haut-fonctionnaire-du-senat-interpelle-pour-de un haut fonctionnaire du Sénat, suspecté d’espionner pour le compte d’une puissance étrangère. Cet énarque, d’une érudition rare, est en charge du patrimoine et des jardins au palais du Luxembourg, fonction qui ne l’expose pas à accéder à des informations ‘sensibles’. La transmission de plans de palais ou de jardins à la Corée du Nord ne risquerait pas de mettre en danger la sécurité de l’Etat français. Car Benoît Quennedey est en effet président de l’association d’amitié franco-coréenne qui a connu trois présidents avant lui, toutes personnalités honorables et d’obédience politique différente. Quennedey appartient depuis longtemps au parti des Radicaux de gauche qui n’a pas pour vocation d’entreprendre une révolution bolchevik. Les entrefilets que la presse dominante a consacrés à cette interpellation sont plutôt prudents. Circonspects, ils n’excluent pas l’hypothèse que lui soit simplement reprochée son admiration pour un pays ‘totalitaire’ dans lequel il a voyagé plusieurs fois, comme tous les membres de cette association. On sait qu’à son arrivée à l’Elysée, Macron a voulu refonder les renseignements et s’est attaché une unité anti-terroriste mise sous son contrôle direct. Il est difficile de comprendre la teneur politique de cette garde à vue (loufoque et tragique) pour suspicion de crime très grave de haute trahison.
Diversion médiatique offerte par la #DGSI quand la rue conteste avec une ampleur inattendue le chef de l’Etat.
Mise à distance (désaveu ou critique discrète) de Trump qui a procédé à un rapprochement spectaculaire avec la République populaire et démocratique de Corée du Nord quand celle-ci a montré sa capacité à se protéger grâce à son programme balistique intercontinental ?
La France est le deuxième pays à ne pas avoir de représentation diplomatique avec la RPDCN après l’Estonie.
Complaisance vis-à-vis du Japon liée à l’arrestation et la détention humiliante de #Carlos_Ghosn, toujours patron en théorie de #Renault ? Le rachat de titres Renault en 2015 par le ministre de l’économie Macron avait permis de réduire à zéro ►https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/emmanuel-macron-a-l-origine-de-la-guerre-entre-renault-et-nissan- les voix #Nissan dans le Conseil d’administration gros actionnaire de Renault en raison de l’application de la loi Florange.
S’agit-il d’installer et de conforter un climat de répression de toute opposition réelle ou seulement probable, supposée ou à peine soupçonnée ? Dans la droite ligne de la mise en examen de Fillion et des perquisitions à l’encontre de la France Insoumise dans un contexte de régime d’exception institué depuis l’état d’urgence après les attentats de 2015. Les 5000 perquisitions ordonnées dans la foulée de supposés radicalisés fichés S n’avaient abouti à quasiment aucune mise en détention. L’arrestation d’innocents sans motif sérieux est le premier pas qui conduit à la perte de la personne juridique. La non protection par la loi du commun induit une insécurité et constitue l’arbitraire. Le régime de l’arbitraire est l’argument constitutif du totalitarisme qui se définit par la destruction, ici subtile, de l’opposition et par la détention d’innocents qui ignorent leur délit et la nature de leur peine.
Quennedey serait alors victime d’une de ses raisons ou d’une combinaison de certaines d’entre elles. Peut-être l’est-il d’une raison plus triviale, une bourde potache de la DGSI ?
Pour chacun de ces raisons, les #Giletsjaunes auraient raison de continuer à scander leur slogan. Démission. En Tunisie et en Egypte, les mêmes sans gilets criaient ‘Dégage !’.
A peine un an et demi après l’élimination de rivaux qui n’étaient pas assez déterminés à prendre le pouvoir, confortablement installés dans une position d’éternels opposants, Macron avec moins 25% d’approbation de son public, lassé de son mépris, est sinon démissionnaire, d’ores et déjà démis.
Badia Benjelloun.
1. ▻http://www.lefigaro.fr/societes/2018/11/27/20005-20181127ARTFIG00004-emmanuel-macron-devoile-le-futur-de-la-politique-
2. ►http://www.leparisien.fr/espace-premium/fait-du-jour/jackpot-pour-les-banques-12-07-2016-5960487.php
3. ►http://www.perdre-la-raison.com/2017/10/suppression-de-lisf-enfumage-de-bercy.html
4. ►https://www.marianne.net/economie/suppression-de-l-isf-quelques-arguments-pour-ne-pas-avaler-la-soupe-de-mac
5. ►https://www.marianne.net/economie/les-3-520-menages-les-plus-riches-de-france-planquent-140-milliards-d-euro
6. ►https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Hudson_(economist)
7. ▻https://www.amazon.com/Forgive-Them-Their-Debts-Foreclosure/dp/3981826027
8. Un haut fonctionnaire du Sénat interpellé pour des soupçons d’espionnage
9. ▻https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/11/27/un-haut-fonctionnaire-du-senat-soupconne-d-espionnage-au-profit-de-la-coree-
10. ▻http://www.lefigaro.fr/international/2017/09/06/01003-20170906ARTFIG00181-quelles-relations-la-france-entretient-elle-avec-
11. ►https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/emmanuel-macron-a-l-origine-de-la-guerre-entre-renault-et-nissan-
]]>Nucléaire, la fuite en avant
▻http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=3889
Un tour d’horizon d’une industrie en faillite totale, de tout point de vue, avec Jade Lindgaard de Mediapart, Jean et Victor du Comité Anti-Nucléaire du Vaucluse. Parmi les chapitres abordés : l’incapacité à trouver des solutions pour le démantèlement des centrales et pour le stockage des déchets, le fiasco des EPR, les failles techniques à Flamanville et au Creusot, la répression féroce contre les contestataires à Bure... Durée : 1h05. Source : Radio Zinzine
▻http://www.zinzine.domainepublic.net/emissions/SPX/2018/SPX20181102-NucleaireLaFuiteEnAvant.mp3
]]>L’EPR de Flamanville retardé d’un an, le coût augmente de 400 millions d’euros
▻https://www.lemonde.fr/energies/article/2018/07/25/l-epr-de-flamanville-retarde-d-un-an-le-cout-augmente-de-400-millions-d-euro
Contraint de refaire une partie des soudures du réacteur nucléaire de l’EPR, EDF a annoncé que le démarrage de la centrale était décalé d’un …
]]>Nucléaire : ces informations qui ont été cachées aux députés - Page 1 | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/050718/nucleaire-ces-informations-qui-ont-ete-cachees-aux-deputes
EDF a réagi au rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le nucléaire en assurant que la sûreté nucléaire est sa priorité. Des documents de l’Autorité de sûreté nucléaire auxquels Mediapart a eu accès – contrairement aux députés – révèlent le contraire. La prévention du risque d’explosion dans plusieurs centrales est hautement défaillante, et même parfois inexistante.
À Paluel, quatre ans après cet accident, l’inspecteur constate des défaillances identiques à celles qui ont provoqué l’explosion du Tricastin. Il alerte EDF : « Le caractère toujours très incomplet de la maîtrise du risque explosion dans les locaux de prélèvements, pourtant près de 4 ans après l’accident survenu le 23 mai 2014 sur le CNPE de Tricastin (…) démontre que la façon dont le risque d’explosion a été appréhendé jusqu’à présent n’est pas pertinente et doit être urgemment remise en cause. »
Les constats des inspecteurs à Paluel, Flamanville, Penly et Chinon sont similaires : « On peut noter la désignation non dangereux pour des locaux où le risque explosion est démontré » ; « les évaluations de risques présentées ne tiennent pas compte de la probabilité que des sources d’inflammation puissent se présenter ni de l’étendue des conséquences d’une explosion » ; « la formation délivrée aux personnes de la conduite n’est pas adaptée aux risques » ; « les mesures de prévention et de précaution mises en œuvre pour chaque zone ne sont pas présentées aux travailleurs »… Parfois, ces dysfonctionnements ont été constatés par l’ASN, il y a plus de deux ans, sans qu’EDF n’y ait remédié.
Au regard du nombre de manquements aux règles de sécurité et de leur gravité, l’inspecteur en charge des contrôles dans les centrales de Penly, Flamanville et Paluel informe EDF qu’il envisage une mise en demeure.
]]>Du bon usage du mot « EPR » dans « Le Monde »
Nouveau retard pour le réacteur populiste de Flamanville
Nouveau retard à l’allumage, les patrons de la « tech » invités à déjeuner par Emmanuel Macron.
IBM, Microsoft, Facebook... pour le réacteur de Flamanville.
Donald Trump reçoit Marion Maréchal-Le Pen à la Maison Blanche.
Après un an de retraite, Kim… Kardashian West est de retour.
Mort du compagnon de Serge Dassault, Yves de Daruvar un patron très présent.
Avec la mort de Libération, « Le Figaro » tourne la page.
Le Monde
#de_la_dyslexie_créative
Le mystérieux envol des 150 cadenas de l’EPR de Flamanville : ce n’est pas Greenpeace…
▻https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14921-le-mysterieux-envol-des-150-cadenas-de-l-epr-de-flamanville-ce-n-es
Je penche plutôt pour un acte interne pour prévenir les Français, du reste on vous a nous aussi prévenu des danger des malfaçons de l’acier des cuves de l’EPR, est ce que cela à provoqué la moindre réaction... ??? Non...., Il n’y a plus aucun responsables nul part, et là ou le peuple devrait prendre le relais en cas de défaillance des autorités, personne ne se sent concercné, alors il ne faudrat pas s’étonner si ce truc implose ou fuit à sa mise en route, et la les français égoïste qui se sentent bien en sécurité chez eux risques d’avoir des .... surprises... Le pire c’est qu’on à vendu ces machins à l’étranger... Alors qu’EDF ne sait même plus construire ou maintenir des centrales conventionelles car ils on perdu le savoir faire avec les ingénieurs qui sont décédés ou (...)
]]>EPR de Flamanville : les cadenas des armoires de contrôle-commande ont disparu
▻https://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2018/05/07/epr-de-flamanville-les-cadenas-des-armoires-de-controle-commande
EDF a annoncé ce lundi avoir déposé plainte contre X le 5 mai après la disparition de cadenas sur des armoires du contrôle-commande de l’EPR de Flamanville.
EDF a annoncé ce lundi avoir déposé plainte contre X le 5 mai après la disparition de cadenas sur des armoires du contrôle-commande de l’EPR de Flamanville dans la Manche.
Ces cadenas permettent de fermer des armoires qui contiennent les matériels informatiques du contrôle-commande du réacteur nucléaire.
EDF estime à environ 150 le nombre de cadenas disparus.
« Les scellés situés à l’intérieur des armoires sont intacts » et « les armoires contenant les matériels informatiques du contrôle commande de protection de la chaudière nucléaire ne sont pas concernées par cette disparition », a précisé EDF dans un communiqué.
]]>200% C’est l’augmentation du coût de l’EPR de Flamanville depuis le début de sa construction en 2007.
▻https://limprevu.fr/articles/10-04-2018/plus-de-temps-plus-dargent-lepr-de-flamanville-vire-au-mauvais-plan
EPR de Flamanville : Jean-Luc Godard, Spike Lee et Asghar Farhadi en compétition
Festival de Cannes 2018 : l’Autorité de sûreté nucléaire critique « un défaut de surveillance »
Guadeloupe : après l’incendie au CHU, l’Autorité de sûreté nucléaire critique « un défaut de surveillance ».
EPR de Flamanville : le risque de surmortalité au cœur des préoccupations.
]]>EPR de Flamanville : et maintenant un problème de plomberie
▻https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14739-epr-de-flamanville-et-maintenant-un-probleme-de-plomberie
Il semblerait qu’il y ai un peut plus que des problèmes de soudures sur cet EPR...
Sur le site de Flamanville, le 16 novembre. Photo Charly Triballeau. AFP
Le chantier du futur réacteur nucléaire de Flamanville accumule les anomalies. Un nouveau souci de qualité portant sur 150 soudures a été détecté par EDF. La mise en service prévue début 2019 risque d’être une nouvelle fois reportée.
C’est à se demander si l’EPR n’est pas victime d’une véritable malédiction. Ou, plus prosaïquement, si EDF a bien maîtrisé son sujet en lançant le chantier de ce réacteur à eau pressurisée de nouvelle génération, il y a plus de dix ans, sur la centrale nucléaire de Flamanville (Manche). Onze ans après le début des travaux, l’électricien a annoncé ce mardi la découverte d’un autre problème de taille susceptible (...)
]]>Nucléaire : de nouvelles anomalies détectées à l’EPR de Flamanville
▻http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/10/nucleaire-de-nouvelles-anomalies-detectees-a-l-epr-de-flamanville_5283275_32
EDF a annoncé que des « écarts de qualité dans la réalisation des soudures » avaient été détectés sur l’EPR de Flamanville et signalés à l’autorité de sûreté nucléaire.
Ces « écarts de qualité » portent sur les soudures sur les tuyauteries du circuit secondaire principal, qui conduit la vapeur des générateurs à la turbine. Elles avaient pourtant été contrôlées par le groupement des entreprises chargées de la fabrication du circuit, qui « les avaient déclarées conformes au fur et à mesure de leur réalisation », indique EDF.
Concrètement, EDF avait défini pour la construction de l’EPR cette nouvelle norme de qualité, et n’a pas été en mesure de la faire respecter par ses sous-traitants.
]]>« Areva, rentre chez toi ! »
►http://www.zite.fr/areva-rentre-chez-toi
Tout juste sept ans après la catastrophe #nucléaire de Fukushima, Emmanuel Macron a profité samedi 10 mars de sa visite en Inde pour confirmer qu’un accord serait bien signé pour la livraison de six réacteurs EPR à Jaitapur, territoire côtier situé en zone sismique. En réalité, rien n’est encore joué : le fiasco du chantier de Flamanville, avec ses surcoûts pharaoniques et ses retards tout aussi démesurés, marque les tractations. Cela n’a pourtant pas empêché New Delhi de commencer les réquisitions de terres, il y a quelques années. En 2012, Z avait séjourné dans les villages alentours, à la rencontre des habitants déterminés à sauver leurs cultures fruitières et leurs activités en mer. #reportage parmi « les opposants au progrès », ces nouveaux ennemis intérieurs.
par Naïké Desquesnes avec ses dessins C’est une (...)
#Z6
]]>#Flamanville. Le réacteur n° 1 de la centrale nucléaire à l’arrêt
▻https://www.ouest-france.fr/normandie/flamanville-le-reacteur-ndeg-1-de-la-centrale-nucleaire-l-arret-5632734
Depuis jeudi 15 mars 2018, le réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de Flamanville est à l’arrêt. Selon EDF, « les équipes de la centrale conduisaient un îlotage à la demande du gestionnaire de réseau de transport d’électricité (RTE). Cela consiste à isoler le réacteur du réseau électrique externe, tout en le maintenant en puissance. Il ne produit alors, par l’intermédiaire de son alternateur, que l’énergie électrique nécessaire à son fonctionnement dans un état sûr, est-il indiqué dans un communiqué. L’arrêt automatique du réacteur se déclenche en cas d’événement sortant du cadre du fonctionnement habituel du réacteur ».
« Pas tous les éléments de compréhension »
Des contrôles sont actuellement effectués pour diagnostiquer le problème afin de permettre le redémarrage rapidement. « On n’a pas encore tous les éléments de compréhension », ni de précisions sur « les travaux à entreprendre », a toutefois indiqué le service de presse à l’Agence France presse (AFP). EDF ajoute également que « cet événement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. »
]]>▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/150318/le-nucleaire-francais-reflechit-des-reacteurs-de-petite-taille
La filière nucléaire française réfléchit au développement d’une nouvelle gamme de #réacteurs de petite taille mais doit encore réaliser de solides études pour s’assurer de la viabilité du projet, ont indiqué jeudi des dirigeants du secteur.
La recherche française autour de ces réacteurs, dont la puissance serait de 150 à 170 mégawatts (MW) environ - comparés aux 1.650 MW de l’EPR -, est menée par EDF et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA).
« En France, on a jusqu’à présent toujours privilégié des réacteurs de forte puissance (...), nous croyons vraiment dans la capacité de ces technologies (...) mais il faut aussi réfléchir aux réacteurs de plus petite puissance », a dit Xavier Ursat, directeur des nouveaux projets nucléaires d’EDF, lors d’une convention de la Société française d’énergie nucléaire (SFEN) dédiée à l’innovation.
Selon la SFEN, des réacteurs de puissance modeste pourraient intéresser des pays ou régions « isolés électriquement » (îles, péninsules) et servir pour d’autres usages tels que le chauffage urbain ou le dessalement d’eau de mer.
François Gauché, directeur de l’énergie nucléaire au #CEA, a précisé que le développement de réacteurs de petite taille ("Small modular reactor", SMR) faisait pour l’instant l’objet d’une étude de « pré-avant projet » devant permettre d’identifier à la fois des barrières techniques mais aussi des problématiques économiques, une phase qui devrait durer un an et demi.
« Il y a énormément d’études de marchés sur les SMR (...) et il y a des gens qui ont vraiment pris de l’avance ces dernières années », a-t-il ajouté, soulignant que l’américain NuScale était en phase de validation d’un modèle par les autorités de sûreté.
« L’étude de marché n’est pas simple. Ce qu’on regarde, ce n’est pas que la technique, il faut absolument regarder le volet économique. »
Philippe Knoche, président de la SFEN et directeur général d’Orano (ex-Areva), a lui aussi souligné que la France était à la pointe des réacteurs les plus puissants - qui répondent aux besoins des grandes agglomérations d’Europe occidentale -, mais que des pays comme les Etats-Unis avançaient « plus vite » dans leurs réflexions sur des réacteurs de petite taille.
« Avec la possibilité de fabriquer un maximum de choses en usine - contrairement à des gros réacteurs qui doivent être construits sur site -, il faut anticiper l’économie d’échelle, c’est-à-dire savoir à quel point une série assez longue va permettre d’abaisser les coûts », a-t-il ajouté, précisant qu’une gamme de petites réacteurs pourrait être compétitive à partir de plusieurs dizaines d’unités.
L’EPR, dont le premier exemplaire doit entrer en service fin 2018 à Flamanville (Manche), est régulièrement critiqué par des observateurs du secteur #nucléaire en raison non seulement de son coût mais aussi de sa puissance, jugée trop importante pour des pays ne disposant pas de réseaux électriques suffisamment robustes pour l’accueillir.
]]>#Areva devient #Orano pour tourner la page des années Lauvergeon
▻http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/01/23/areva-devient-orano-pour-tourner-la-page-des-annees-lauvergeon_5245799_3234.
En 2017, il a été scindé en trois morceaux : le premier, New Areva – désormais Orano – a gardé les activités des mines d’uranium et du cycle du combustible, et compte désormais 16 000 salariés. La nouvelle entité se concentre sur l’enrichissement et le recyclage du combustible nucléaire, la logistique et les services liés au nucléaire, dont le démantèlement.
D’un autre côté, Areva NP, qui a repris son ancien nom de #Framatome début janvier, est devenu une filiale d’EDF et se concentre sur la conception des réacteurs et le matériel nécessaire aux centrales. C’est notamment de cette entité que dépend l’usine du Creusot Forge, mise en cause pour les défauts sur la cuve du réacteur de Flamanville et dont les dossiers sont encore en cours d’examen par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Enfin, la maison mère, Areva SA – seule à conserver le nom –, a été maintenue temporairement, le temps que l’épineux contrat de l’EPR finlandais, complexe gouffre financier, se termine.
Une transformation qui s’est faite dans la douleur : en deux ans de restructuration, le groupe Areva a fait partir près de 6 000 salariés. L’Etat et le groupe Mitsubishi ont dû le renflouer à hauteur de 5 milliards d’euros.
]]>Nucléaire : EDF va prolonger la durée de vie de ses centrales | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/291117/nucleaire-edf-va-prolonger-la-duree-de-vie-de-ses-centrales?onglet=full
Si un·e automobiliste oublie le contrôle technique de sa voiture, la police peut l’immobiliser. Si EDF omet de soumettre ses réacteurs nucléaires au réexamen complet de sûreté obligatoire à 40 ans, pourquoi peuvent-ils continuer à tourner ?
Le vieillissement des centrales nucléaires est le point aveugle de l’annonce par Nicolas Hulot du report après 2025 de l’abaissement de la part du nucléaire dans la production d’électricité. Construites en rafales à partir de 1977 (Fessenheim), les centrales approchent de la quarantaine. Trente-quatre réacteurs sur un total de 58 auront 40 ans avant 2025. Historiquement, ils ont été autorisés sans limitation de durée de fonctionnement.
Déjà complexe, ce processus fait aujourd’hui face à une sérieuse difficulté : l’ASN ne pourra pas rendre son avis générique sur la prolongation des réacteurs nucléaires en 2018, comme cela était prévu. « Il doit être rendu en 2020, a expliqué son président, Pierre-Franck Chevet, devant les députés début novembre. Il faudra attendre l’année suivante, 2021, pour qu’il devienne une prescription juridiquement opposable. » Pourquoi ? « C’est un travail de très grande ampleur, explique à Mediapart Julien Collet, directeur général adjoint de l’ASN. Le réexamen dure plusieurs années. EDF nous a transmis des éléments et en transmettra d’autres. Par rapport au planning prévu, cela a pris quelques mois de retard. Ça décale d’autant la fin de l’instruction. » Devant les députés, Pierre-Franck Chevet a expliqué que « les questions se sont avérées particulièrement compliquées, nécessitant du travail d’abord chez EDF. Il y a une partie qu’on attend de leur part. Et c’est l’arrivée de ces dossiers qui conditionne ensuite notre prise de position ».
Autrement dit, les retards de l’exploitant empêchent l’autorité de sûreté d’assurer le contrôle des centrales nucléaires à la date prévue par la loi. Or, en l’absence de l’avis générique de l’ASN, impossible de conclure les réexamens de sûreté des vieux réacteurs. Pourtant, dans la loi, rien n’oblige EDF à fermer ses réacteurs le temps que leur visite des 40 ans se soit déroulée en entier. Or d’ici à la fin de l’année 2021, 22 réacteurs auront atteint la quarantaine. Et selon le calendrier légal, le réexamen de six d’entre eux devra être terminé : les deux tranches de Fessenheim (censées fermer à l’ouverture de l’EPR de Flamanville), deux autres au Bugey (Ain) et les deux dernières à Tricastin (Drôme et Vaucluse).
Quelques mois plus tard, en octobre, EDF déclare un autre défaut générique, non identifié jusque-là. Il concerne cette fois-ci les stations de pompage qui servent à refroidir les réacteurs nucléaires. Elles ne résisteraient pas en cas de séisme sur 29 réacteurs du parc. L’incident a, lui aussi, été classé au niveau 2 sur l’échelle INES. « Depuis des mois ou des années, plus des deux tiers du parc étaient sans qu’on le sache sous la menace d’une panne totale d’alimentation électrique ou de refroidissement en cas de séisme de forte intensité », analyse Yves Marignac, pour qui « c’est d’autant plus inquiétant que ces diesels de secours et stations de pompage étaient au cœur des préoccupations dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté qui ont été menées après la catastrophe de Fukushima ».
Il y a quelques années, EDF prévoyait de les utiliser pendant quarante ans, puis de les remplacer par des réacteurs de nouvelle génération, par exemple des EPR. Mais en 2009, le groupe change de stratégie et annonce vouloir les exploiter « significativement au-delà de 40 ans ».❞
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« Je n’ai jamais été aussi inquiet d’un risque grave d’accident sur une installation, considère Yves Marignac. Il y a un problème systémique majeur : le système d’évaluation et de contrôle de la sûreté a été pensé et développé dans les années 1970, 1980 et 1990, à une époque où les choses étaient fondamentalement différentes. Avec la loi de 2006, on a créé une autorité indépendante, l’ASN. En même temps, EDF s’est vu doté d’un statut privé de société anonyme. À partir de là, les intérêts de la sûreté et les intérêts industriels sont devenus indépendants les uns des autres. Mais le fonctionnement n’a pas été adapté. Aujourd’hui, l’ensemble de la chaîne de sûreté est défaillante à un point inacceptable. »
]]>Au cœur du chantier le plus risqué d’EDF
▻http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/24/au-c-ur-du-chantier-le-plus-risque-d-edf_5205034_3234.html
La construction de la centrale nucléaire de type EPR à Hinkley, à l’ouest de l’Angleterre, mobilise deux mille ouvriers 20 heures par jour, 7 jours sur 7. Un projet crucial pour l’électricien français sur les plans économique et stratégique.
Cette fois, après des années d’hésitation et d’annulation au dernier moment, le chantier a vraiment démarré. Sept jours sur sept, vingt heures par jour – de 6 h 30 du matin à 2 h 30 le lendemain – les ouvriers s’activent. Depuis un an, ils ont commencé les travaux d’une centrale nucléaire de type EPR à Hinkley, dans le Somerset, à l’ouest de l’Angleterre : deux réacteurs pour un total de 3 200 mégawatts, soit 7 % de la consommation d’électricité britannique. EDF, son constructeur et futur opérateur, y joue une large partie de son avenir.
Pour un chantier qui doit durer au moins huit ans, ce rythme effréné est hautement inhabituel, mais il n’y a plus une minute à perdre, pour que le calendrier soit respecté. « C’est le principal enjeu : tenir les délais que le conseil d’administration d’EDF juge acceptable », reconnaît dans un français impeccable Steven Heard, l’un des responsables du chantier.
Objectif : mise en service de la première tranche en 2025, et la seconde l’année suivante. Mais déjà, EDF a annoncé en juin qu’un retard de quinze mois était possible. « Ce ne sera jamais terminé en 2025, plutôt en 2027 », témoigne un très bon connaisseur de ce projet nucléaire. Quant au budget, il doit être de 19,6 milliards de livres (22 milliards d’euros), un dépassement de 1,5 milliard de livres par rapport à l’annonce de septembre 2016, lors du lancement du chantier.
Course contre la montre
Pour éviter les coûts pharaoniques, le travail de nuit se limite à « l’îlot nucléaire », là où se trouvera le réacteur. Un disque de béton de 45 mètres de diamètre y a déjà été coulé. Plusieurs millions de mètres cubes de terre ont été creusés, et à perte de vue se trouvent pelleteuses, grues et énormes camions de cent tonnes. Le premier béton du réacteur sera coulé en mai 2019.
Les va-et-vient des deux mille ouvriers présents sur place marquent le début d’une course contre la montre. Mais quels que soient les défis à relever, Nigel Cann est déjà soulagé de voir le chantier en cours. Voilà sept ans que ce haut cadre d’EDF au Royaume-Uni travaille au projet. A deux reprises, la main-d’œuvre sur place avait commencé à être embauchée. « En 2014, on était prêt à y aller une première fois. Ensuite, en 2015, il y avait huit cents ouvriers sur place », rappelle-t-il.
Mais, à chaque fois, il a dû licencier, et ronger son frein : le bouclage du financement du monstre nucléaire avait été repoussé. Un processus qui a ressemblé à « de véritables montagnes russes », témoigne M. Cann, son gilet jaune fluorescent de rigueur sur le dos, jetant un regard vers l’immense chantier de 142 hectares.
Même Steven Lovegrove, l’ancien premier secrétaire du ministère de l’énergie britannique, qui a négocié le contrat avec EDF et continue à soutenir le projet, reconnaît : « ça a été très très long et très très compliqué, sans compter toutes les questions politiques françaises que cela a générées… »
Vives critiques
La construction d’Hinkley a réussi à provoquer des critiques très vives des deux côtés de la Manche. Côté français, EDF associé à son partenaire chinois le China General Nuclear Power Group, qui finance un tiers d’Hinkley, prend tous les risques de construction. En cas de retard, ou de dépassement des coûts, l’Etat britannique ne mettra pas un centime. Or le chantier est à très hauts risques. Aucun EPR au monde n’est en service, et les chantiers en cours multiplient les retards : dix ans à Olkiluoto, en Finlande, six ans à Flamanville, en France.
Quant au coût, il devait tourner autour de 12 milliards de livres quand EDF en a parlé pour la première fois en 2008. Désormais, la facture a presque doublé. Dans ces conditions, la décision d’investir a valu une violente crise interne à l’électricien français. Le directeur financier a claqué la porte, de façon spectaculaire. La note de crédit du groupe a été abaissée par les agences de notation et le groupe a dû lancer un vaste plan d’économies, de ventes d’actifs et une augmentation de capital.
Mais le projet fait tout autant protester côté britannique. EDF a décroché un contrat hors norme auprès de Downing Street : pendant trente-cinq ans, l’Etat britannique garantit le prix de l’électricité produite à Hinkley à un niveau qui fait grincer des dents, 92,50 livres par mégawatts-heure, plus du double du prix de l’électricité actuel. « On pense que la construction de nouvelles centrales nucléaires au Royaume-Uni est une bonne idée, mais pas à ce prix-là », tacle Dan Lewis, du groupe patronal Institute of Directors. Selon les calculs officiels de Londres, les Britanniques vont verser 30 milliards de livres à EDF sur l’ensemble des trente-cinq ans du contrat.
Vincent de Rivaz, le patron d’EDF au Royaume-Uni depuis seize ans, qui quitte le groupe à la fin du mois après avoir porté le projet depuis le début, reconnaît que le succès du chantier est crucial pour la compagnie d’électricité française. « C’est un projet essentiel pour EDF, pour le Royaume-Uni, pour la filière nucléaire française, pour notre partenariat avec CGN. L’enjeu est majeur. On le sait depuis le début. Si ce n’était pas le cas, on n’aurait pas surmonté toutes les difficultés [à son lancement]. »
Du béton de mauvaise qualité
Le projet n’a été possible que parce que les intérêts stratégiques de chacun s’alignaient. Le Royaume-Uni a besoin de remplacer ses centrales nucléaires vieillissantes. Le développement des énergies renouvelables est en cours, en particulier l’éolien en mer, mais leur production est intermittente : il faut une technologie de remplacement quand le vent ne souffle pas. Pour la France, l’avenir de la filière nucléaire a besoin de succès à l’exportation. Pour la Chine, l’aide financière décisive qu’elle apporte lui permet de mettre un pied dans le marché nucléaire européen : CGN envisage de construire au moins deux centrales de sa propre technologie sur l’un des autres terrains d’EDF.
Dans ces conditions, le chantier d’Hinkley est surveillé comme le lait sur le feu. Début octobre, le conseil d’administration d’EDF au grand complet a fait le déplacement, pour inspecter les lieux. Chaque trimestre, le gouvernement britannique exige un rapport détaillé de l’évolution des travaux. Et sur place, l’obsession est de ne pas perdre un instant.
Le mois dernier, 150 mètres cubes de béton se sont révélés de mauvaise qualité. Il a fallu recommencer le travail. C’est un détail, par rapport aux 60 000 mètres cubes déjà utilisés, mais c’est deux jours de perdu, qui ajoutent aux inquiétudes.
A l’arrière du chantier, Jean-Baptiste Pomarède, qui a travaillé sur le chantier d’Olkiluoto, l’EPR finlandais, montre avec enthousiasme des maquettes grandeur nature – plusieurs mètres de haut, une dizaine de mètres de long : il s’agit d’épais tunnels en béton, où passera le câblage de la centrale. Il est inhabituel de réaliser de tels essais, qui représentent des frais importants, reconnaît-il, mais il était essentiel de maîtriser jusqu’au moindre détail leur fabrication sur place, pour n’avoir aucun retard au moment de leur pose.
Une jetée temporaire
En fabriquant la première maquette, les ingénieurs se sont d’ailleurs rendu compte que des barres d’acier n’arrivaient pas toujours exactement au millimètre près au bon emplacement. « Pour éviter le problème, on a développé un système de visionnage en 3D que les ouvriers peuvent utiliser au niveau de la construction, alors que, à Olkiluoto, on n’avait que des plans en 2D », explique-t-il.
La dimension extrême du chantier suffit à expliquer une partie des difficultés. Comme beaucoup de centrales nucléaires, Hinkley est au bord de la mer, l’eau étant utilisée pour le circuit de refroidissement. L’endroit est donc isolé dans le Somerset, et Cannington, le petit village voisin, n’a pas la capacité de recevoir les milliers d’ouvriers nécessaires (ils seront jusqu’à 5 000). Il faut donc construire des logements : 500 préfabriqués seront bientôt sur le chantier, et un « campus » de 1 100 lits se situera à proximité. Interdiction de venir en voiture au travail, les petites routes locales ne le permettraient pas : EDF a mis en place un système de transports en commun, avec une flotte de 93 bus.
Pas question non plus pour la municipalité d’accepter de voir passer des milliers de camions : la limite est fixée à 375 par jour. Pour faire venir les millions de tonnes de matériaux nécessaires, EDF n’a donc pas d’autre solution que de tout faire arriver par bateau. Cela nécessite la construction d’une jetée temporaire qui s’étirera sur un demi-kilomètre dans la mer. Une telle contrainte augmente fortement les coûts, mais c’était une condition sine qua non à l’obtention du permis de construire.
EDF assure avoir tiré toutes les leçons des EPR en Finlande, en France et en Chine, dont les premiers doivent être mis en service l’année prochaine. Si le calendrier et le coût du chantier sont maîtrisés, l’espoir est même qu’Hinkley devienne une tête de pont, avec deux autres réacteurs qui pourraient être construits à Sizewell, dans l’est de l’Angleterre. Mais personne ne se fait d’illusion, il faudra baisser les coûts : « Le moment venu, Sizewell devra coûter moins cher ou ne se fera pas, reconnaît Vincent de Rivaz. Le chantier ne pourra pas peser sur le bilan d’EDF comme celui d’Hinkley. » L’évolution des travaux sur place dans les années à venir permettra de trancher. Le travail de nuit n’est pas près de s’arrêter.
]]>Nucléaire : feu vert définitif à la cuve de l’EPR de Flamanville (ASN)
▻http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/10/11/97002-20171011FILWWW00260-nucleaire-feu-vert-definitif-a-la-cuve-de-l-epr-d
« L’anomalie de la composition en carbone de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de Flamanville n’est pas de nature à remettre en cause la mise en service de celle-ci », estime l’ASN
ben voila, y’a pu qu’à croiser les doigts (pour les superstitieux) ou serrer les fesses (pour les autres) !
Toutefois il faut bien se rappeler que dans les deux cas les rayonnements passent quand même...
Derrière le fiasco de l’EPR, les errements du Creusot sous la responsabilité de M. Bolloré et d’Areva
▻https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14066-derriere-le-fiasco-de-l-epr-les-errements-du-creusot-sous-la-respon
L’usine du Creusot a forgé les calottes de cuve de l’EPR de Flamanville, mais avec des défauts. Bilan, une menace sur la sûreté du réacteur nucléaire. Michel-Yves Bolloré avait obtenu la commande et lancé la fabrication.
Cet article est la suite de notre enquête, commencée hier avec La très étrange transaction de 170 millions d’euros entre Areva et M. Bolloré
Le Creusot (Saône-et-Loire), reportage
De gros cylindres métalliques de diamètres divers et de couleurs variées – rouge rouille, gris mat, argenté brillant – attendent patiemment sur le parking. Deux ouvriers en tenue blanche, casque de chantier sur la tête, sortent du vaste hangar orné du sigle d’Areva. Jean-Luc Mercier, coordinateur du syndicat CGT et depuis 2001 salarié au laboratoire du Creusot Forge (ex-UIGM) [1], leur adresse un salut amical de la (...)
▻http://www.usinenouvelle.com/article/areva-sous-traite-au-japon-la-partie-noble-de-l-epr-finlandais.N38633
▻http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_gp/gp-equipements-sous-pression/Pages/Rapport-ASN-DEP-IRSN_Cuves-EPR-Flamanville3_30092015.aspx
▻https://www.actu-environnement.com/ae/news/hctisn-historique-cuve-epr-asn-areva-edf-27168.php4
►https://www.franceinter.fr/sciences/cuve-de-l-epr-de-flamanville-l-incroyable-legerete-d-areva-et-edf
https://www.linkedin.com/in/rene-dumont-0b3a172b/?ppe=1
▻http://www.new.areva.com/FR/actualites-1037/areva-finalise-l-acquisition-de-sfarsteel.html
▻https://www.fusacq.com/buzz/sfar-et-civad-repris-par-l-alsacien-sotralentz-a15345.html
La très étrange transaction de 170 millions d’euros entre Areva et M. Bolloré
▻https://reporterre.net/La-tres-etrange-transaction-de-170-millions-d-euros-entre-Areva-et-M-Bol
En 2003, #Areva aurait pu acquérir l’usine de pièces nucléaires du Creusot pour une bouchée de pain. Il a préféré l’abandonner à Michel-Yves #Bolloré, et lui racheter trois ans plus tard pour 170 millions d’euros. Au coeur de la tractation, une usine d’où sont sorties des pièces défectueuses de l’#EPR de #Flamanville ...
]]>Nucléaire : Référé contre un feu vert à la cuve de Flamanville
▻http://www.usinenouvelle.com/article/nucleaire-refere-contre-un-feu-vert-a-la-cuve-de-flamanville.N592068
PARIS (Reuters) - L’Observatoire du nucléaire a annoncé lundi avoir déposé un recours en référé pour interdire à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de valider la cuve du réacteur EPR en cours de construction à Flamanville (Manche).
Nucléaire : EDF renonce à être compétitif face aux énergies vertes
▻http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/09/19/nucleaire-edf-renonce-a-etre-competitif-face-aux-energies-vertes_5187897_323
La chute des coûts dans le solaire et l’éolien amène le groupe public à revoir ses objectifs.
Dans quelle mesure les nouvelles centrales nucléaires peuvent-elles être compétitives ? EDF est en train de changer de discours sur le sujet. Sans le clamer officiellement, les dirigeants de l’entreprise estiment dorénavant difficile, voire impossible, que les futurs réacteurs nucléaires produisent des électrons à un coût plus faible que les nouvelles centrales éoliennes ou solaires. Ce qui n’empêche pas le groupe de défendre toujours bec et ongles l’intérêt d’investir dans le nucléaire, en particulier dans l’EPR, son nouveau modèle.
Pendant longtemps, l’entreprise publique, chef de file français de la filière atomique, affirmait que le nucléaire était et resterait durablement l’énergie la moins coûteuse. En janvier, Xavier Ursat, patron du nouveau nucléaire chez EDF, répétait encore ce mantra. Selon lui, l’« EPR nouveau modèle » en préparation chez EDF et Areva, optimisé par rapport aux réacteurs en chantier en Chine, en Finlande et à Flamanville (Manche), avait en la matière un objectif précis : « Qu’il coûte moins cher en euros par kilowattheure que la moins chère des énergies renouvelables installée au même endroit à cette époque-là. »
Revenant sur le sujet mardi 19 septembre à l’occasion d’une rencontre avec la presse, M. Ursat a refusé de répéter cette formule, et mis en avant un autre objectif, moins ambitieux. Le nouvel EPR, a-t-il expliqué, doit être « compétitif par rapport aux énergies fossiles », comme le charbon ou surtout le gaz. L’idée de produire une électricité meilleur marché que les énergies renouvelables a clairement disparu.
Changement de discours
Le groupe EDF a-t-il renoncé à ce que ses futures centrales nucléaires soient compétitives par rapport à l’ensemble des énergies possibles ? Interrogé, le PDG, Jean-Bernard Lévy, s’est refusé mardi à prononcer le mot « renoncer » ou « abandonner ». A ses yeux, le nucléaire et les énergies renouvelables ne doivent pas être opposés, car ils ne sont pas en concurrence directe : le nucléaire peut fournir du courant en permanence, nuit et jour, alors que le soleil ou le vent ne sont disponibles que de façon intermittente. Tant qu’il n’est pas possible de stocker l’électricité à un coût non-prohibitif, un pays ne peut pas se reposer uniquement sur les panneaux solaires ou les éoliennes. Il doit disposer d’autres sources d’énergie. Et en l’occurrence, « le choix est entre les fossiles et le nucléaire », souligne M. Lévy.
Ce changement de discours qu’EDF peine à assumer n’est pas illogique. Il s’explique par les évolutions contraires des coûts du nucléaire et des énergies « vertes ». Côté nucléaire, les nouvelles centrales sont soumises à des contraintes techniques de plus en plus lourdes, pour éviter de nouveaux accidents comme Tchernobyl ou Fukushima. Ce renforcement de la sûreté se traduit par des coûts de plus en plus élevés. Les énormes difficultés rencontrées sur les chantiers des premiers EPR en Finlande et en France, et les dérives financières qu’elles ont entraînées, ont aussi obligé EDF à relever ses estimations de coûts.
Le solaire et l’éolien reviennent de moins en moins cher
Côté solaire et éolien, le mouvement est inverse. Ces énergies reviennent de moins en moins cher au fur et à mesure que les technologies s’améliorent, et que les filières industrielles montent en puissance. La baisse des prix est spectaculaire. Le dernier appel d’offres lancé par la Grande-Bretagne pour installer des éoliennes en mer l’a montré de façon très nette, le 11 septembre. Deux des projets retenus affichent un prix de 57,5 livres par MWh, soit environ 63 euros, du jamais-vu en la matière.
Ces projets, qui commenceront à produire de l’électricité d’ici à 2023, « sont désormais 50 % moins chers que lors de la première enchère tenue en 2015 », a souligné le ministère britannique de l’énergie. A ce prix, les nouveaux champs éoliens britanniques nécessitent moins de subventions que l’énorme centrale nucléaire que doivent construire EDF et son partenaire chinois à Hinkley Point : le prix d’achat de l’électricité produite par la centrale, garanti à EDF par le gouvernement britannique pendant trente-cinq ans, s’élève à 92,5 livres par MWh (104 euros actuels).
]]>EPR Flamanville : consultation du public
▻http://www.criirad.org/installations-nucl/EPR+Flamanville/EPR%20Flamanville.html
Consultations ASN sur la cuve de l’EPR
et les dossiers de fabrication de CREUSOT FORGE
Consultation ouvertes jusqu’au 12 septembre à minuit pour la cuve de l’EPR et jusqu’au 10 septembre pour Creusot Forges.
]]>EPR : projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve
▻https://www.asn.fr/Reglementer/Consultations-du-public/Consultations-du-public-en-cours/EPR-projet-d-avis-de-l-ASN-relatif-a-l-anomalie-de-la-composition-de-l-acier-du-
Areva NP a mis en évidence fin 2014 une anomalie de la composition chimique de l’acier de la cuve du réacteur EPR de Flamanville, pouvant conduire à dégrader sa capacité à résister à la propagation d’une fissure. Areva NP a lancé un programme d’essais afin de justifier que la résistance mécanique de l’acier est suffisante dans toutes les situations de fonctionnement, y compris accidentelles. Les conclusions d’Areva NP ont été transmises à l’ASN en décembre 2016.
L’#ASN a présenté le 28 juin 2017 sa position sur l’#anomalie de la cuve du réacteur #EPR de #Flamanville. L’ASN s’est appuyée sur l’analyse des dossiers transmis par Areva NP et EDF, menée par sa direction des équipements sous pression nucléaires et son appui technique l’IRSN, et sur l’avis de son groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires.
L’ASN met à disposition du public le rapport d’instruction établi par l’ASN et l’IRSN ainsi que l’avis de son groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires.
L’ASN soumet son projet d’avis à la #consultation_du_public et consultera également le Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques. Elle arrêtera son avis final à l’issue de ces consultations en octobre 2017.
]]>Décharge illégale sur le chantier de l’EPR à Flamanville - Magazine GoodPlanet Info
▻https://www.goodplanet.info/actualite/2017/07/10/decharge-illegale-chantier-de-lepr-a-flamanville
Caen (AFP) – Des déchets datant de la construction des deux réacteurs de Flamanville en fonctionnement depuis plus de 30 ans, ont été retrouvés sur le chantier de l’EPR, alors qu’ils auraient dû être évacués de longue date, a-t-on appris lundi auprès du gendarme du nucléaire.
#nucléaire : faites-nous confiance !
#EPR de #Flamanville : découverte de déchets enfouis depuis trente ans - Le Parisien
▻http://www.leparisien.fr/economie/epr-de-flamanville-decouverte-de-dechets-enfouis-depuis-trentes-ans-10-07
C’est un peucomme la poussière que l’on glisse sous le tapis. En mai 2016, sur le chantier de construction du nouveau réacteur nucléaire de type EPR à Flamanville (Manche), un coup de pelleteuse a mis au jour, à quelques mètres de profondeur, des déchets... cachés depuis au moins trente ans.
Rapidement prévenue, l’Autorité de sûreté du nucléaire (#ASN) constate que les sacs plastique, morceaux de bois, câbles métalliques et autres tuyaux de toutes sortes proviennent de la construction des deux premiers réacteurs de Flamanville, entre 1978 et 1986. Le problème est qu’ils auraient dû être, à l’époque, répertoriés et traités.
Le gendarme du nucléaire se veut néanmoins rassurant : les déchets seraient a priori « non dangereux ». Après une première visite sur les lieux le 7 juillet 2016, l’ASN envoie une « lettre de suivi », par laquelle elle demande des compléments d’information, notamment sur le volume et la nature des déchets. Les réponses tardant à venir, l’ASN profite d’une nouvelle inspection le 2 juin dernier pour faire le point. La description du travail effectué est relatée dans une nouvelle lettre de suivi que nous nous sommes procurée et envoyée le 23 juin au directeur de l’aménagement de Flamanville 3. « Les inspecteurs de l’ASN se sont rendus dans le magasin du site et dans la salle des machines afin d’y examiner les modalités d’entreposage de produits chimiques, peut-on y lire. Ainsi qu’au niveau d’un ouvrage de prélèvement d’eau souterraine afin d’en contrôler les conditions d’exploitation. »
[…]
La conclusion ne laisse aucune place au doute : « L’organisation définie et mise en œuvre sur le site de l’EPR de Flamanville pour la préservation de l’environnement apparaît perfectible. » Bref, l’ASN n’est pas satisfaite de ce qu’elle a vu.
]]>#Revue_de_Presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce vendredi 30 juin 2017
▻https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/13721-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna
►https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2015/decembre/revue_de_presse_02_12_2015.png
Bonjour, vendredi 30 juin 2017, dernière ligne droite, je vous préviens ce week end c’est repos pour moi aussi ; )))
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et une agréable journée. ; )
Amicalement,
f.
Actualités françaises :
30.06.2017
Affaire Grégory : Murielle Bolle, témoin-cle à l’époque, inculpée pour enlèvement (France 24.com)
Un homme fonce sur une foule devant la mosquée de Créteil (France 24.com)
29.06.2017
Code du travail : le gouvernement met de l’eau dans son vin (Marianne.net)
La Poste facture 19,90 euros les 5 minutes de conversation avec votre grand-mère… (Olivier Demeulenaere)
EPR de Flamanville : la cuve validée, EDF devra changer le couvercle d’ici 2024 (L’Express.fr)
Nicolas Hulot, ne laissez pas l’ASN sacrifier la sûreté pour sauver l’industrie nucléaire… (Les (...)
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