city:gémenos

  • Scopti
    http://www.scop-ti.com/op%C3%A9ration-financement-participatif.html

    CAMPAGNE DE SOCIOFINANCEMENT

    LE PROJET DE SCOPTI EST AUSSI LE VOTRE !

    SCOPTI lance une campagne de sociofinancement et appelle à la mobilisation de tous pour passer un cap difficile

    Malgré la reconnaissance de notre savoir-faire et la qualité de nos produits, SCOPTI manque de moyens financiers pour se développer et se projeter sereinement dans le temps. Alors que le carnet de commandes se remplit, la vente des marques « 1336 » et « Bio SCOPTI » peine à trouver sa place sur le marché. Nos marques sont très jeunes, insuffisamment connues et il reste encore beaucoup à faire pour que chaque consommateur puisse y avoir accès. L’absence de publicité fait défaut à notre notoriété et nous devons trouver les fonds nécessaires pour cela !

    Nous avons besoin des ressources financières nécessaires pour gagner, notamment dans la perspective de nouveaux contrats avec la grande distribution. Ces contrats permettront de pérenniser la coopérative mais demandent une trésorerie et un fond de roulement importants. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer une grande campagne de sociofinancement dans le but de doter SCOPTI des moyens de son développement, et de l’accélération de ses ventes. Nous appelons toutes les personnes qui souhaitent s’engager à nos côtés à y participer !

    Contribuer à la pérennisation de notre modèle social et économique en envoyant vos dons par chèque à l’ordre de SCOP TI, à l’adresse suivante :

    SCOPTI - SOCIOFINANCEMENT

    500 Avenue du Pic de Bertagne - ZA de la Plaine de Jouques - 13420 GEMENOS

    Ou par virement suivant ces détails :

    RIB : 10278 00866 00020000 406 48

    IBAN : FR7610278008660002000040648

    BIC : CMCIFR2A

    A cette banque : CRCMM Marseille Entreprises - 521 Avenue du Prado - 13008 MARSEILLE

    Merci de votre soutien.

    Les coopérateurs de SCOPTI.

  • Scop-Ti a produit et vendu 30 tonnes de thés et d’infusions Le Courrier - Jeudi 16 février 2017 - Clément Pouré

    Sauvé et repris par ses salariés, Scop-Ti (ex-Fralib), fabriquant de sachets de thé à Gémenos, près de Marseille, tente de pérenniser et de propager son modèle coopératif et solidaire

    Ils faisaient figure de victimes idéales de la mondialisation galopante. La rationalité économique leur prédisait le chômage ou un emploi en Pologne pour 6000 euros par an. Mais en ce début d’année 2017, les salariés de l’usine de Scop-Ti, dans la zone industrielle du village provençal de Gémenos, s’activent toujours à remplir de petits sachets de thé. « On a gagné », résume simplement Olivier Leberquier, grand type au timbre ensoleillé et actuel directeur général adjoint de Scop-Ti.

    Le 28 septembre 2010, quand l’usine s’appelait encore Fralib, il y cravachait déjà. Ce jour-là, la multinationale Unilever, propriétaire de l’entreprise gémenosienne, annonce aux 182 salariés que l’activité de production de sachets de thés et d’infusions – plus de 30 % du marché français – va être délocalisée. Direction la Pologne, où il ne coûte que de 9 centimes d’euros de salaire pour fabriquer une boîte, contre 14 en France.

    Comme les autres, Olivier Leberquier, alors délégué syndical CGT, ramasse la nouvelle sur le coin du visage. « On était bénéficiaire, ça n’avait aucun sens », rappelle-t-il. Ensuite ? Une lutte sans merci. Par trois fois, les employés font retoquer, devant les tribunaux, le plan de licenciement proposé par le géant Unilever. Les Fralibs occupent leur usine pour éviter que les machines soient enlevées et vont jusqu’à envahir le ministère de l’Agriculture. De son coté, Unilever enchaîne les coups bas, jusqu’aux pressions physiques.

    « On n’a pas le droit de se vautrer »

    En mai 2014, la société anglo-néerlandaise finit par rendre les armes et débourse 20 millions d’euros. Dix payent les arriérés de salaires, 1,5 sont répartis entre les 72 salariés encore en lutte. Le reste sert à financer le projet qu’ils ont élaboré, celui d’une entreprise coopérative et démocratique produisant des thés et des infusions, Scop-Ti1.
    Dans le réfectoire de l’usine, Jean-François et Yannick sont assis côte à côte. Les deux sont entrés en interim à Fralib, en 1996 et 1997, avant d’être embauchés en CDI (contrat à durée indéterminée) quelques années plus tard. Comme cinquante-deux anciens salariés de Fralib, restés jusqu’à la fin de la lutte, ils ont déjà été réintégrés. Leurs quelques collègues qui touchent encore le chômage rejoindront l’entreprise courant 2017. « On a pas le droit de se vautrer », constate Yannick.

    La coopérative a lancé deux marques : 1336 – comme le nombre de jours de lutte des salariés –, destinée aux grandes surfaces, et Scop-Ti, qui cible les réseaux spécialisés. Les affaires sont florissantes : 30 tonnes de produits écoulées depuis le lancement. Soit 450 000 euros de chiffre d’affaires en un an et demi.

    Réinventer l’entreprise

    Mais il faudra faire mieux. En s’engageant à reprendre l’ensemble des anciens de Fralib, la coopérative s’est condamnée à un succès rapide. D’ici 2018, l’entreprise doit quadrupler les ventes pour arriver à l’équilibre et pérenniser l’activité.

    Le challenge est aussi personnel : l’ensemble des salariés a dû apprendre de nouveaux métiers, tous les cadres ayant quitté l’entreprise durant la lutte. « J’ai passé une licence professionnelle, trois ans d’études », raconte Yannick. « Jeff » a lui aussi changé de métier. Longtemps opérateur, il s’occupe aujourd’hui de la communication numérique de Scop-Ti. Plus que d’argent, il parle de lutte des classes. « L’enjeu, c’est de démontrer que l’économie peut fonctionner autrement, qu’il y a d’autres solutions », dit-il.

    En ce sens, Scop-Ti fait figure d’anomalie : les anciens salariés sont tous coopérateurs et élisent un comité de direction. Les statuts interdisent de rémunérer le capital et de verser de hauts salaires, ceux-ci variant aujourd’hui entre 1700 et 2000 euros par mois.

    Exporter le modèle

    En sortant, on recroise le directeur-adjoint. Alors Olivier, c’est quoi la suite ? « Là, tout de suite, je pars en formation, glisse-t-il. Pour l’année, je me fixe un objectif plus simple. Trouver du temps pour me remettre au sport. » Et pour la boîte ? « Dans nos murs, on a vaincu le capitalisme, on a fait tomber le système. Mais dehors, il existe toujours », balance-t-il malicieusement.

    Pour continuer le combat, les Scop-Ti ont créé une association, Fraliberthé. L’objectif : promouvoir – « partout ! » – le modèle économique, social, culturel et politique de l’entreprise. A les connaître, on les en croit capables.


    #Coopérative #économie_sociale_et_solidaire #1336 #Scop-Ti #unilever #Thé #ESS #Fraliberthé

    http://www.scop-ti.fr

    http://www.1336.fr

  • Les ouvriers aux commandes | Interception
    https://www.franceinter.fr/emissions/interception/interception-22-janvier-2017

    Pendant des années, des millions de sachets de thé Lipton ou d’infusion l’Éléphant sont sortis des chaînes de l’usine installée à Géménos, tout près d’Aubagne. Elle appartenait au groupe anglo-néerlandais Unilever, avant que celui-ci ne décide d’aller produire moins cher, ailleurs … notamment en Pologne. Entre une direction anonyme et des salariés écœurés et révoltés, le bras de fer durera 1336 jours. A force de mobilisation, de conviction et avec une extraordinaire médiatisation de leur combat, ce sont eux, les salariés, qui obtiendront gain de cause : le maintien des machines sur place, et la relance de la production sous une nouvelle marque : 1336, justement… Durée : 47 min. Source : France (...)

    http://rf.proxycast.org/1257438239078227968/14934-22.01.2017-ITEMA_21205010-0.mp3

  • Social : Nouveaux thés chez les ex-Fralib
    http://cqfd-journal.org/Social-Nouveaux-thes-chez-les-ex

    Le thé et les infusions des ex-Fralib « éveillent les consciences et réveillent les papilles ». Et humectent aussi les yeux. En ce 26 mai, sur le site de leur usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône), les coopérateurs de la Société coopérative ouvrière provençale – Thé et infusions (Scop-Ti) ont dévoilé les (...) — CQFD n°133 (juin 2015), Billets

  • SCOPTI, une histoire d’autogestion ouvrière
    http://www.radiogrenouille.com/programmes-radio/grille/scopti-une-histoire-dautogestion-ouvriere

    Le 26 mai dernier, à Gémenos, les salariés de l’usine ex-Fralib dévoilaient leur nouvelle marque de thé et infusion : 1336 comme le nombre de jours de lutte qu’il leur a fallu pour faire plier Unilever. Un an après la victoire, la ScopTi (Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions), structure coopérative désormais aux seuls mains de ses salariés qui devraient être une cinquantaine d’ici un an, s’apprête à lancer sur le marché ses nouveaux produits sortis de l’usine de Gémenos. En juin, Critiques a reçu Olivier Leberquier, ancien délégué syndical de Fralib devenu désormais directeur général délégué de ScopTi. Pour évoquer avec lui à la fois l’histoire de cette victoire ouvrière et l’avenir d’une coopérative qui discute des salaires en assemblée générale, renoue avec les circuits courts de (...)

  • Fralib-Gémenos : la lutte créatrice
    http://blogs.mediapart.fr/blog/marielle-billy/140515/fralib-gemenos-la-lutte-creatrice

    Une belle initiative, je leur souhaite bonne chance et bon vent ! Les SCOP qui fonctionnent bien ne manquent pas et leur démarche fait progresser l’ensemble de la réflexion sociale.

    Fralib-Gémenos : la lutte créatrice

    14 mai 2015 | Par Marielle Billy

    Ce 14 mai 2015, l’usine de thé et infusions des Fralib de Gémenos redémarre officiellement sa production et sa commercialisation sous la marque Scop TI. Les Fralib ont gagné face à Unilever après une lutte obstinée de cinq années : sur les 76 salariés présents à la fin du conflit, 58 ont accepté de mettre au pot pour devenir coopérateurs et fonder une SCOP.

    Chacune des décisions a été actée par l’AG des salariés, parfois à l’issue de débats houleux. Ces derniers mois, c’est la politique salariale qui a suscité des crispations. Faut-il un même salaire pour tous ou un salaire par catégorie ? « Ça bastonne bien sur le sujet, reconnaît Olivier Leberquier (leader CGT, désormais directeur général délégué) . La démocratie, c’est compliqué à mettre en œuvre. »

    Pour la première année, l’objectif de production est de 250 tonnes. L’enjeu est de produire des thés et infusions de qualité (certification Bio) en associant le savoir-faire français, héritier de tout un passé de production (agriculture drômoise, savoir-faire des Fralib) et toute une qualité de thés vietnamiens découverts dans le nord du pays.

    Les machines, surveillées et bichonnées depuis cinq ans afin d’éviter leur déménagement, tournent à nouveau : vive Fralib ! vive la lutte !

  • Avec les Fralibs (1/2)
    http://www.esgourdes.net/2014/07/11/avec-les-fralibs-la-victoire-de-la-generosite-et-de-la-fraternite-1ere-partie/804

    1336 jours de lutte pour une grande victoire ! Les Fralibs ont occupé leur usine durant tout ce temps avant d’obtenir un accord historique de fin de conflit le 27 mai 2014. Les 76 ouvriers de l’usine de conditionnement de thé et d’infusion de Gémenos qui refusaient leur licenciement pour cause de délocalisation se passeront désormais de patron. Ils arrachent à la multinationale Unilever, quatrième puissance de l’agroalimentaire mondiale, 20 millions d’euros et les machines pour pouvoir continuer l’activité. Elle se poursuivra sous la forme du Société Coopérative Ouvrière de Production, la SCOP Ti tout en valorisant l’agriculture locale et le commerce équitable. Source : Radio (...)

  • Avec les Fralibs (2/2)
    http://www.esgourdes.net/2014/07/11/avec-les-fralibs-la-victoire-de-la-generosite-et-de-la-fraternite-2eme-partie/798

    1336 jours de lutte pour une grande victoire ! Les Fralibs ont occupé leur usine durant tout ce temps avant d’obtenir un accord historique de fin de conflit le 27 mai 2014. Les 76 ouvriers de l’usine de conditionnement de thé et d’infusion de Gémenos qui refusaient leur licenciement pour cause de délocalisation se passeront désormais de patron. Ils arrachent à la multinationale Unilever, quatrième puissance de l’agroalimentaire mondiale, 20 millions d’euros et les machines pour pouvoir continuer l’activité. Elle se poursuivra sous la forme du Société Coopérative Ouvrière de Production, la SCOP Ti tout en valorisant l’agriculture locale et le commerce équitable. Durée : 1h03. Source : Radio (...)

  • Reprise de l’usine de Gémenos : victoire des Fralib contre le géant #Unilever
    http://multinationales.org/Reprise-de-l-usine-de-Gemenos

    « C’est une victoire syndicale de grande portée » se réjouissent les Fralib. Au terme de trois années et demi d’occupation de leur usine à thés et de tisanes à Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, les Fralib ont signé à l’unanimité le 25 mai un protocole d’accord avec le groupe Unilever. « Cet accord permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre Scop [société coopérative de production] », assurent les représentants CGT qui saluent l’investissement du ministère du Travail « dans la dernière (...)

    Actualités

    / #France, #Agroalimentaire, #Démocratie_économique, Unilever, #économie_sociale_et_solidaire, #responsabilité_sociale_des_entreprises, #emploi, Confédération générale du travail (CGT), #démocratie_dans_l'entreprise, mouvement (...)

    #Confédération_générale_du_travail_CGT_ #mouvement_social
    « http://www.bastamag.net/Fralib-des-salaries-creatifs-en »
    « http://www.bastamag.net/Les-employes-de-Fralib-gagnent »
    « http://www.bastamag.net/Cooperative-victoire-des-Fralib »
    « https://www.flickr.com/photos/marcovdz/6216712701/in/photostream

    Flickr
     »
    « http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0OD2V320140527 »

  • Coopérative : victoire des Fralib contre le géant Unilever - Basta !
    http://www.bastamag.net/Scop-la-victoire-des-Fralib-contre

    Raffa

    Coopérative : victoire des Fralib contre le géant Unilever - Basta ! - http://www.bastamag.net/Scop-la...

    39 seconds ago

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    « Les Fralib s’étaient jurés d’obtenir de la multinationale anglo-néerlandaise Unilever qu’elle assume toutes ses responsabilités, après sa décision de fermer l’usine de Gémenos en septembre 2010. Une fermeture qui scellait le sort des 182 salariés. L’enjeu, pour eux, relancer un projet industriel alternatif, local et écologique (voir notre reportage ici). Après de multiples rebondissements devant les tribunaux et une mobilisation sur le terrain bénéficiant d’une solidarité massive, il n’y aurait donc plus d’obstacle au plan de relance de l’activité des salariés. » - (...)