city:gaillac

  • Ordinateur à l’université : « Combien y’a-t-il d’étudiants dont on ne voit jamais les yeux ? » - Libération

    Par Olivier Estèves, Professeur à l’université de Lille, spécialiste de l’histoire britannique. — 18 septembre 2018 à 17:32

    Alors que l’interdiction des téléphones portables au collège a été officialisée à l’échelle nationale, l’utilisation des ordinateurs portables dans les universités devrait elle aussi faire l’objet d’un débat sérieux.

    Novembre 2017 : lors d’un séminaire de master 2 (en langue anglaise) sur les origines de la révolution conservatrice aux Etats-Unis, je présente les slides d’un PowerPoint qui égrène le bilan morbide des violences urbaines des années 60. Un tableau récapitule les douzaines de morts à Watts (quartier de Los Angeles), Newark, Detroit, Chicago, etc. En parlant, je vois au fond de la salle deux étudiantes, d’ordinaire sérieuses, qui rient ensemble, les yeux rivés sur l’écran de leur ordinateur portable respectif. De toute évidence, leur esprit et attention sont accaparés par un contenu n’ayant absolument rien à voir avec celui du cours. Je les rappelle à l’ordre, une énième fois, tellement ce type de comportement est routinier. Cette anecdote trouve des centaines, pardon des milliers d’échos dans l’expérience quotidienne de collègues universitaires.

    Incapables de participer

    On aurait tort de croire qu’il s’agit là d’un problème lié à la massification de l’enseignement dans l’université française, à laquelle le lamentable et opaque Parcoursup serait censé répondre. En effet, le cours en question est en master 2, pour lequel une sélection existe déjà depuis un an. De toute façon, des filières sélectives en France connaissent exactement le même problème. Ayant animé un séminaire sur la question raciale dans les séries américaines à Sciences-Po Lille, reposant sur un ouvrage que j’avais publié avec mon collègue et ami Sébastien Lefait (Presses de Sciences-Po, 2014), je me souviens distinctement avoir montré des extraits de The Wire, The Sopranos, dont on devait débattre ensuite auprès d’un public dont un tiers avait les yeux rivés sur leurs propres ordinateurs portables tandis que je procédais au visionnage de scènes des chefs-d’œuvre de David Simon et David Chase.

    Une fois ce visionnage terminé, une bonne proportion des étudiants était incapable de répondre aux questions, encore moins de participer au débat en anglais. Rien de plus normal : beaucoup d’entre eux venaient de s’amuser sur Facebook, de faire les soldes en ligne, de répondre à leurs mails, sans oublier qu’un écran d’ordinateur portable sert très souvent à cacher… un téléphone portable d’où l’on envoie des textos. Depuis, notamment dans les Instituts d’études politiques, le nombre de collègues imposant des cours « sans écran » (ni téléphone ni ordinateur portable) n’a cessé de croître. Un certain nombre d’entre eux, en France mais aussi ailleurs, sont des enseignants d’informatique, très bien placés pour connaître les torts que causent ces machines à l’attention étudiante.

    (...)

    La question de la réussite étudiante est, légitimement, dans la bouche de nombreux décideurs, depuis les directeurs d’UFR jusqu’aux cabinets ministériels. Poser sérieusement la question de l’interdiction de ces armes de distraction massive dans certains enseignements ne coûterait rien au gouvernement et réintroduirait les conditions de cours où l’on puisse débattre, discuter, illustrer des contenus et répondre à la contradiction étudiante, sans laquelle les universitaires ne peuvent guère avancer. Avec des étudiants rivés sur leurs écrans d’ordinateurs cela n’est tout simplement pas possible. Le temps est venu de mettre ces problèmes sur la table. A titre personnel, je procéderai à l’interdiction pure et simple de tout appareil connecté dès l’année prochaine, même si je trouve lamentable qu’il soit nécessaire d’en arriver là.❞

    #attention #numerisation #interdiction_de_l'ordinateur

    • Eh ben écoute plutôt pas mal. Je ne suis pas trop arrivé à la faire respecter aux deuxième année (ils avaient déjà pris le pli...) mais pour les première année c’est plutôt efficace. Je les trouve plus attentifs. C’est très subjectif : difficile de distinguer ce qui relève du fait de ne pas avoir d’écran devant les yeux de ce qui relève de « l’effet promo » (d’une année sur l’autre ce n’est jamais pareil). Mais quoi qu’il en soit je vais continuer.

      Je ne crois pas que l’auteur de l’article aie raison de trouver lamentable d’en arriver là. Après tout il s’agit d’un apprentissage des usages.

      En revanche, en TD, donc quand ils sont une trentaine, j’autorise ceux qui veulent à utiliser l’ordi, mais pas pour prendre des notes : ce sont des TD d’algorithmique programmation, donc si certains se sentent de tester leurs solutions s’ils ont le temps, pourquoi pas.

    • @ericw : excuse-moi, mais ça m’intéresse beaucoup, donc je vais te demander des précisions.
      As-tu également demandé aux premières années de ne pas sortir leurs téléphones portables ?
      Qu’est-ce que t’ont dit les secondes années, est-ce que vous avez eu une vraie discussion ?
      Est-ce que tu en as parlé avec des collègues, qu’est-ce qu’ils en pensent ?

    • On a qu’à dire « autre chose » ! Je suis l’affaire de l’appel de Beauchastel — des enseignant-e-s qui désobéissent aux injonctions au tout-numérique dans l’Éducation Nationale — ainsi que celle des tableaux noirs de Gaillac, dont on a déjà parlé sur seenthis. Il commence à y avoir pas mal de professionnel-le-s qui, dans l’enseignement, prennent position, et c’est très précieux.

    • Salut, si tu suis l’appel de Beauchastel tu peux aussi être tenu au courant par « Le rappel de Beauchastel », un format A3 alimenté par des enseignants signataires, qui se photocopie dans les collèges et Lycées et qui peut être envoyé à domicile à condition d’envoyer un carnet de 10 timbres.
      Je crois que nous en sommes au 3ème. Il se diffuse exclusivement au format papier pour éviter les critiques à la noix comme quoi l’Appel est en ligne alors que l’on critique l’informatique - alors qu’il a juste été publié par PMO ou par les journaux qui ont fait des articles.

  • Territoires en lutte
    Bure à Saint-Affrique : RTE dégage !

    https://lavoiedujaguar.net/Territoires-en-lutte-Bure-a-Saint-Affrique-RTE-degage

    Que faisaient des masques de hibou dans un article du Midi libre, ce 3 décembre ? Vol migratoire inattendu depuis les cimes du bois Lejuc, ou attrait soudain des Aveyronnais pour l’assiette en carton et la bombe de peinture (secret de fabrication jalousement gardé) ?

    C’est que, dans la foulée de l’appel commun à un hiver ardent, nous étions quelques-un·e·s bien décidé·e·s à venir prendre l’air du Sud à l’occasion de la manifestation contre RTE (Réseau de transport d’électricité), appelée par les copains et copines de l’Amassada en lutte contre l’implantation du « transformateur aux mille éoliennes ».

    C’est qu’il y a là-bas quelque chose qui nous touche, et profondément. Au-delà de la sincérité des échanges et des camaraderies qui se tissent entre Saint-Victor et Bure, au-delà des joyeuses soirées où coulent bière de Morlaix-sur-Saulx et vin de Gaillac, au-delà des farandoles endiablées (boulègue, boulègue !) et des concerts de mathcore, force est d’avouer que la lutte qui depuis trois ans prend son envol depuis l’Amassada est à bien des égards exemplaire. (...)

    #hiver_ardent #éoliennes_industrielles #Aveyron #Amassada #déchets_radioactifs #Meuse #Bure #résistance

  • À #Gaillac (Tarn), certains refusent de prendre les vessies pour des lanternes.

    Tourisme, métropole et néant existentiel
    https://lundi.am/Tourisme-metropole-et-neant-existentiel

    Quelle différence existe-t-il pour un enfant entre grandir à côté d’une forêt de chênes et de châtaigniers où il peut aller et venir librement, courir, se cacher, découvrir les bruits de la forêt, les champignons, construire une cabane... et habiter en face d’un parc impeccablement tondu et désherbé, peuplé de joggeurs en tenue fluo et écouteurs aux oreilles, dont l’accès est contraint et qui est de surcroît transformé en parc d’attractions la moitié de l’année avec un prix d’entrée exorbitant qui vient en sanctionner l’accès ?

    Le communiqué du collectif « Abats les lanternes » :
    https://lundi.am/IMG/pdf/abatsleslanternes.pdf

    La page de com’ de « Tourisme-Tarn » :
    http://www.tourisme-tarn.com/2017/09/11/festival-lanternes-a-gaillac

    #tourisme #société_du_spectacle #tittytainment

  • « La numérisation de l’école mérite un débat public contradictoire »
    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2017/10/30/la-numerisation-de-l-ecole-merite-un-debat-public-contradictoire_520

    Par Valérie Brun (professeure d’histoire-géographie), Sandrine Calvignac (professeure d’anglais), Daniel Lahana (professeur de mathématiques), Liêm-Khê Luguern (professeure d’histoire-géographie) ; Amélie Aschenbroich, Elsa Cordier, Didier Escande, Karen Gehrke, Stéphane Tourman (parents d’élèves du collège Albert-Camus de Gaillac, dans le Tarn)

    Notre affaire a fait son petit bruit. Dans le Tarn, au collège Albert-Camus, des profs sont poursuivis, mis en cause et perquisitionnés pour une sombre histoire de « vol de tableaux noirs »…

    Le conseil départemental, qui finance la rénovation du collège, avait décidé qu’à la rentrée l’établissement ne serait équipé que de tableaux blancs. Ceci en dépit de nos multiples démarches et courriers, restés sans réponse, pour préserver notre outil de travail. Le 28 juin, en plein jour, en présence de la direction de l’établissement, et aidés de parents d’élèves solidaires d’une action qu’ils considèrent légitime, nous démontons quelques tableaux noirs. Nous souhaitions les remettre en service à la rentrée. Une douzaine de gendarmes arrive, alertée d’un « cambriolage au collège ». Les tableaux, déjà̀ chargés dans un véhicule, sont remis dans le hall du collège sous leur escorte.

    La suite des événements s’avère plus grave encore. Nous sommes convoqués à la gendarmerie. Nous sommes auditionnés et découvrons alors avec stupeur le contenu de l’accusation. Nous sommes interrogés sur d’autres vols : deux tabourets, deux tables d’élèves, des chariots, des rideaux… Faut-il préciser que nous n’avons rien à voir avec tout ça ? Nous sommes fichés. Pris en photo de face, de profil, de trois-quarts, nos empreintes sont relevées. L’absurde ne s’arrête pas là : suite à nos auditions, nos domiciles sont perquisitionnés.

    La symbolique des « tableaux noirs »

    Que nous est-il reproché ? D’avoir cherché à préserver un outil de travail que nous jugeons indispensable pour l’enseignement de nos disciplines ? D’avoir agi selon les objectifs du développement durable enseignés aux élèves, conformément aux recommandations de l’institution ? Dans une telle situation, chacun d’entre nous, s’il choisit d’agir contre l’absurdité, qu’elle soit d’ordre pédagogique, écologique ou financier, peut se retrouver broyé.

    La symbolique des « tableaux noirs » étant trop forte, tout a été fait pour les noyer sous un fatras d’objets disparus pour nous faire passer pour des délinquants et contester la portée pédagogique de notre acte. Le risque que des professeurs, ici ou ailleurs, décident de contester, par quelque moyen que ce soit, le système dans lequel ils sont pris, justifie la réaction d’extrême violence que nous subissons.

    Il aura fallu plus d’une dizaine de milliers de signatures pour la pétition de notre comité de soutien, le concours de personnalités de tous horizons, pour que les poursuites contre nous soient « suspendues ». Pour autant, nous restons « fichés » et les mensonges et la malveillance de nos accusateurs n’ont pas été punis. Notre dossier n’étant pas « vidé » de cette affaire, nous restons aujourd’hui à la merci des brimades institutionnelles, alors que tant de choses restent à dénoncer.

    L’impératif du tableau blanc

    Avec le sentiment tragique de vivre dans un monde qui tourne à la farce, nous tâchons aujourd’hui d’éclaircir cette situation ubuesque. Dans un collège gouverné par un management dans l’air du temps, nous, les professeurs, sommes devenus des opérateurs. Nous devons non seulement nous soumettre aux réformes successives, mais aussi aux contraintes « techniques » multiples, motivées par les lobbyings de la rénovation.

    Pendant ce temps, les conseils élus pour nous représenter restent sourds aux besoins criants que nous exprimons pour pouvoir exercer notre métier. Le pouvoir politique, propriétaire de notre établissement, comme ailleurs, considère les constructions, les rénovations, les équipements comme des cadeaux. Mais des cadeaux au service de qui ? Le plan numérique dans l’éducation nationale a débouché fin 2015 sur un accord entre Microsoft et notre ministère qui se refusent à appuyer le développement et l’usage des logiciels libres.

    L’impératif du tableau blanc n’est qu’une manifestation de la numérisation à marche forcée, incontournable, qui traverse l’éducation nationale. Il se prête aux vidéos, aux projections, là où le tableau noir est has been. Le tableau blanc est le support indispensable pour l’utilisation des cours « clés en main » et standardisés dont l’offre est illimitée sur la Toile, aux kits pédagogiques proposés par des multinationales (Nestlé, Danone, Total…), aux évaluations et corrections type QCM au moment même où l’éducation nationale peine à recruter et doit faire appel à de nombreux contractuels non formés.

    Le tableau noir est l’expression de cette résistance à la « prolétarisation » de notre métier. D’ailleurs rien ne nous dit encore que l’enseignement gagne quelque chose à cet appareillage numérique, notre quotidien nous démontre que des solutions sont à proposer dans la construction de relations riches, du côté de la liberté et de l’autonomie des élèves. Il est crucial d’exprimer que l’appareillage numérique ne peut pas se substituer à la relation profondément humaine qu’est le rapport entre le professeur et son élève. Nous voulons que soient reconnus nos savoirs, nos savoir-faire et notre bon sens sur le terrain.

    Symptômes d’une idéologie de l’innovation

    Les possibilités numériques doivent être pensées avec nous, par nous. Nous refusons que des « experts » puissent nous demander de soumettre notre expérience, notre souci des élèves, de l’enseignement et de l’apprentissage aux exigences de « l’innovation » qui, on le sait bien, aura déjà changé de forme demain. Notre autorité ne peut venir que du fait que nous sommes vraiment là pour quelque chose : pas pour occuper, pas pour programmer, pas pour surveiller. Nous résistons à la banalisation de ces relations déshumanisées, que ce soit avec nos élèves ou au sein de nos institutions.

    En reconnaissant les symptômes d’une idéologie de l’innovation et d’une crispation autoritaire, nous pouvons faire de notre histoire autre chose qu’un fait divers ; et tracer les lignes de l’ère que nous vivons : la start-up nation et les perquisitions.

    Nous demandons aux collectivités locales et à l’Etat un véritable bilan de l’équipement numérique : combien de milliards d’euros ont été dépensés dans ce domaine depuis ces quinze dernières années ? Comment a été ventilé cet argent public (quelles entreprises en ont été bénéficiaires) ? Et surtout, quel est son impact pédagogique ? A-t-il permis d’améliorer la réussite des élèves en matière de lecture, d’écriture, d’acquisition des connaissances et de l’esprit critique ? A-t-il permis de réduire les inégalités à l’école ?

    Nous voulons un débat public contradictoire, essentiel, sur la numérisation de l’école, à l’écart des lobbys industriels. En attendant, nous demandons publiquement le retour des tableaux noirs aux côtés des tableaux blancs pour tous ceux et toutes celles qui le souhaitent. Saisissons-nous de cette affaire pour parler de l’école, des politiques locales, et plus largement du travail.

  • [Gaillac - 22 oct] 3 ans après : Rémi Fraisse on n’oublie pas
    https://nantes.indymedia.org/articles/38877

    Dimanche 22 octobre, rdv à #gaillac pour un départ groupé vers #sivens en Hommage à Rémi Fraisse Le rdv initial est à 10 h30 à Pique Rouge (Gaillac) pour un départ groupé en voiture à la Maison de la Forêt (impérativement par la D 999 en raison du rallye des côtes du Tarn qui interdit de passer par la D32 qui va de Gaillac à Barat). Début des interventions entre 14h et 14h30 suite au pique-nique. Le temps pour chaque intervention est limité à 5 mns.

    #Ecologie #Répression #Ecologie,Répression

  • A Gaillac, une sombre histoire de tableaux noirs - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/09/13/a-gaillac-une-sombre-histoire-de-tableaux-noirs_1596062

    Des enseignants d’un collège tarnais sont visés par une plainte pour vol, intrusion et effraction après avoir essayé de sauver des tableaux noirs destinés à la déchetterie.

    Ce sont des tableaux couleur ardoise sur lesquels plusieurs générations d’élèves et d’enseignants ont usé leurs craies. Au collège Albert-Camus de Gaillac (Tarn), on se préparait à les remplacer par des tableaux blancs et des feutres. Des travaux estivaux allaient être lancés au premier étage de l’établissement, nouvelle étape dans la rénovation de l’établissement, financée à hauteur de 10 millions d’euros par le conseil départemental. L’année précédente, il y avait eu une opération similaire au deuxième étage : les tableaux blancs avaient pris la place des anciens noirs, tous conduits à la déchetterie. Pour éviter la même opération poubelle cette année, dès le mois de décembre 2016, des enseignants adressent donc un courrier à la cheffe d’établissement pour lui demander de préserver « leur outil de travail ». Pas de réponse malgré plusieurs relances.

    Le mercredi 28 juin, quelques jours avant la fin de l’année scolaire, six professeurs aidés par des parents d’élèves prennent donc l’initiative de mettre ces tableaux à l’abri pendant l’été, sans autorisation. Ils souhaitent les stocker, puis les réinstaller dans les classes à la rentrée, en complément des nouveaux tableaux. Alors qu’ils sont en train de charger le tout dans des camionnettes, la gendarmerie intervient sur le parking pour stopper l’opération, alertée d’un « cambriolage au collège ». Le groupe de dissidents est invité à décharger les tableaux et les laisse sur place, dans le hall. Cette histoire, déjà un peu insolite, aurait pu s’arrêter là. Mais elle s’est peu à peu transformée en affaire à deux volets, d’abord judiciaire puis disciplinaire.

    Des enseignants militants

    A la suite de l’échec de l’opération récup, la direction de l’établissement a déposé plainte pour « effraction, intrusion et vol », les domiciles des professeurs ont été perquisitionnés et ils sont désormais visés par une procédure disciplinaire du rectorat de Toulouse. Un comité de soutien formé durant l’été a lancé une pétition : 9 000 signatures en une semaine. Pascal Pragnère, porte-parole de ce comité, estime que les procédures engagées sont « disproportionnées ». Le conseiller municipal EE-LV d’Albi et ancien délégué syndical, toujours syndiqué à Sud éducation, connaît personnellement certains des enseignants accusés. « Les personnes mises en cause sont complètement investies dans leur travail pédagogique. Elles sont très impliquées dans la vie des environs de Gaillac et dans les mouvements sociaux, certains sont des militants syndicaux », précise-t-il.

    Et d’ajouter que ces professeurs sont présents depuis longtemps dans l’établissement tarnais, sans jamais poser de problème. Il assure enfin que la directrice du collège, présente sur les lieux, n’a pas exigé que les enseignants arrêtent leur opération récup. Contactée par Libération, elle ne désire pas répondre aux questions de la presse. Le Département confirme que l’opposition de certains professeurs, « consultés quant aux choix des tableaux qu’ils souhaitent utiliser dans les salles de classe », était connue. Leur volonté de récupérer les anciens tableaux, à l’inverse de la politique de rénovation du département qui promeut les classes tablettes et les tableaux interactifs, « a peut-être été perçue comme un signe de défiance », tente d’expliquer Pascal Pragnère.

    Accusés d’avoir volé du matériel scolaire disparu

    Les enseignants ne sont pas seulement accusés d’avoir voulu dérober des tableaux noirs mais d’avoir été les auteurs de vols d’autres objets manquant à l’inventaire réalisé en fin d’année. C’est ce que les intéressés ont appris lors de leurs auditions le 28 juillet et le 3 août. Durant la perquisition qui a suivi, les gendarmes étaient à la « recherche de deux tabourets, de deux tables d’élèves et des chariots pour téléviseurs et rétroprojecteurs », selon le comité de soutien, qui indique que la liste des objets volés aurait tendance à s’allonger. Pour preuve selon Pascal Pragnère, un communiqué récent du rectorat, consulté par Libération, qui ajoute des étagères. Il reconnaît que les enseignants, qui n’avaient prévu de récupérer que cinq tableaux au départ, ont vu que deux écrans enrouleurs et trois porte-cartes devaient avoir le même destin et les ont pris.

    Du côté du rectorat, la procédure disciplinaire engagée pourrait mener à des blâmes, des avertissements, des mutations ou même à des radiations. Pascal Pragnère détaille ce qui leur est reproché en donnant sa version des faits : « Il y a d’abord l’intrusion dans un établissement scolaire, alors qu’ils étaient convoqués ce jour-là pour le déménagement du mobilier du collège en vue des travaux, où il était prévu de mettre les tableaux en sécurité. On les accuse aussi d’avoir manqué de loyauté vis-à-vis de leur hiérarchie, parce qu’ils n’auraient pas prévenu de ce qu’ils voulaient faire. Pourtant, ils ont envoyé un courrier à plusieurs reprises depuis décembre : au mois de mars, d’avril, de mai… La troisième raison est l’usurpation de mobilier administratif, alors que les tableaux étaient destinés à la déchetterie et qu’ils ne souhaitaient pas se les approprier. » Le rectorat n’a pas encore répondu aux demandes de précision de Libération.

    « Eléments faux »

    Lors d’une conférence de presse organisée mercredi après-midi, le comité de soutien a dénoncé la présence « d’éléments faux » dans des communiqués émis par le conseil départemental et le rectorat, sur lesquels les procédures disciplinaires sont basées. Les enseignants demandent l’arrêt des poursuites à leur encontre d’ici le début de la semaine prochaine et disent envisager une action en « diffamation par voie de presse ».

    Les six accusés seront convoqués par le rectorat dans la semaine pour prendre connaissance de leur dossier administratif. « Nous avons envoyé un courrier au ministre de l’Education nationale, nous nous attendons à une réaction rapide étant donné l’ampleur que ça prend au niveau national », espère le porte-parole du comité de soutien. Pour le moment, pas de réponse de Jean-Michel Blanquer, actuellement en déplacement sur l’île de Saint-Martin.

    Alors là j’en reste bouche bée. Dans l’Éducation nationale, on peut commettre des actes pédophiles et passer littéralement entre les mailles du filet judiciaire et administratif, mais par contre il suffit de récupérer un tableau destiné à la poubelle pour se retrouver passible de graves sanctions et comparaitre devant un tribunal. Moi je sais pas mais si j’avais des enfants j’aurais des angoisses à les confier à une administration qui fait des trucs pareils.
    #éducation_nationale #collège #tarn #tribunal

  • Enquête pour vols contre des professeurs ayant voulu sauver des tableaux noirs

    http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/41804-dingueca-tarn-education-fait-divers-enquete-contre.html

    Six professeurs d’un collège de Gaillac (Tarn) font l’objet d’une enquête pour « vol » pour avoir voulu préserver des tableaux noirs « destinés à déchetterie » pendant des travaux estivaux dans leur établissement, a dénoncé ce lundi leur comité de soutien.

    Une plainte pour « effraction, intrusion et vol » a été déposée en juin à l’encontre de ces enseignants par la principale du collège Albert-Camus et le président du conseil départemental Thierry Carcenac, s’est indigné auprès de l’AFP Pascal Pragnère, porte-parole de ce comité de soutien.

    A la fin de la dernière année scolaire, ayant été avertis que les tableaux noirs du premier étage devaient être détruits et remplacés par des tableaux blancs, les professeurs ont décidé de les sauvegarder pour les ramener à la rentrée.

    L’année précédente, lors des travaux au 2e étage, les tableaux noirs avaient tous été amenés à la déchetterie.

    Dès le mois de décembre, ils avaient adressé un courrier à la cheffe d’établissement, pour sauver « leur outil de travail ». Ils avaient réitéré leur demande en mars, avril, mai et juin.

    Sans réponse, ils ont été chercher les tableaux avec des camionnettes. Tout en alertant la principale, selon Pascal Pragnère.

    La gendarmerie est alors intervenue, et les tableaux ont été laissés sur place.

  • Bouilles Hebdo du 8 au 14 février
    MIS EN AVANTPublié le février 7, 2016
    Dans la série des docus à voir, et en lien avec Sivens :
    « L’intérêt général et moi » à Toulouse le 17 février et le lendemain à Gaillac !
    à propos de l’A65 Pau-Langon, de la LGV, NDDL, etc…Par ici aussi, on a beaucoup discuté de cette notion d’intérêt général…bien mise à mal par les politiques locaux et leurs affidiés…
    A ne pas oublier et à diffuser, l’appel à soutien de la famille de de Rémi Fraisse, qui organisent une collecte pour couvrir leurs frais juridiques.
    Enfin, mobilisation générale pour l’abandon du projet d’aéroport et l’avenir de la ZAD, le 27 février !
    Pour finir, un article qui fait le point sur les enjeux autour de la ZAD d’Agen…
    http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com
    http://zad.nadir.org/spip.php?article3549

  • Histoires de terre---Nathanaël Parnaudeau, paysan-vigneron
    http://radiovassiviere.com/2016/01/nathanael-parnaudeau-paysan-vigneron

    document.createElement(’audio’) ; http://radiovassiviere.com/mp3/emissions/HISTOIRES%20DE%20TERRE/HISTOIRES-DE-TERRE-14.mp3 Visite des vignes au domaine de Matens, à Gaillac (Tarn), où Nathanaël Parnaudeau s’est installé. Originaire du Poitou, il a quitté l’exploitation de sa famille pour construire (...)

  • L’hommage à Rémi Fraisse interdit à Sivens
    http://reporterre.net/L-hommage-a-Remi-Fraisse-interdit-a-Sivens

    Les organisateurs de la marche ont eu la surprise de découvrir vendredi 16 octobre que la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) du Tarn et une association de riverains avaient déposé des demandes pour manifester sur le site de Sivens ce 25 octobre. Prétextant une opération « foin » et une opération « nettoyage », les agriculteurs favorables au barrage ont sorti le grand jeu pour organiser ce qui ressemble à une contre-manifestation.

    #manche_de_pioche

    • L’ordre est venu de Paris. Outrepassant l’arrêté municipal pris par la maire (divers droite) de L’Isle-sur-Tarn, le préfet a finalement autorisé au dernier moment le rassemblement en hommage à Rémi Fraisse, ce dimanche sur le site de Sivens. Près de trois cents personnes s’étaient donné rendez-vous sur le parking d’un supermarché à l’entrée de Gaillac (Tarn). Des zadistes, des militants écolos, des membres du collectif du Testet mais aussi des proches du jeune naturaliste de 21 ans, mort dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2014 après avoir reçu une grenade offensive lancée par un gendarme, lors des affrontements entre anti barrage et forces de l’ordre.

      http://www.liberation.fr/france/2015/10/25/a-sivens-un-an-apres-l-hommage-a-remi-fraisse_1408739

  • Défendre la zone humide du Testet : « Une lutte légitime contre un projet inutile »
    http://www.bastamag.net/Defendre-la-zone-humide-du-Testet

    Dans le Tarn, non loin de Gaillac, une zone riche en biodiversité risque d’être inondée par un projet de barrage. Les opposants dénoncent un investissement public au service d’une poignée de producteurs de maïs, une culture très gourmande en eau. Alors que les recours juridiques sont toujours en cours d’examen, le déboisement a commencé le 1er septembre en présence d’environ 200 CRS et gendarmes. Dans cette tribune, des représentants d’associations et syndicats dénoncent les comportements violents des (...)

    #Débattre

    / Biodiversité, Agriculture , Démocratie !, Des grands projets... inutiles ?

    #Biodiversité #Agriculture_ #Démocratie_ ! #Des_grands_projets..._inutiles_ ?

  • Zone à défendre du Testet

    Une ZAD dans la vallée du Tescou, à une dizaine de kilomètres de Gaillac, près de Toulouse. Le conseil général projette d’y installer un barrage. Cet ouvrage engloutirait plus de 29 hectares de forêt et de zone humide pour irriguer le maïs d’une dizaine d’agriculteurs. « Ami, entends-tu ? »

    http://cqfd-journal.org/Zone-humide-a-defendre
    http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com

    #gp2i #occupation #zad #collectif-des-bouilles #expulsion #16Mai2014

    • lol @klaus j’aurais bien aimé « leur » montrer la préoccupation de la communauté seenthis à l’égard de ce projet de destruction, avec illustration à l’appui de l’impact industriel sur le paysage berlinois, avec les photos des plans d’eau qui ont l’air sans vie... Peut-être que tu pourrais aller « leur » expliquer aussi en personne :-). Ceux qui peuvent devraient « y aller » sur place pour les rencontrer, ce qui n’est pas mon cas car je suis géographiquement vraiment très éloigné. Ca serait aussi intéressant d’aller rencontrer les habitants du coin pour leur demander ce qu’ils pensent de ce projet...

      Bon, mon idée au départ c’était d’utiliser le réseau social seenthis pour relayer cette lutte, et vraiment ça fait plaisir de voir que vous êtes déjà quelques un-e-s à la suivre. Merci @koldobika pour le lien vers le site de reporterre :-)

      @touti, je suis tout à fait d’accord, la #capitalisme détruit en même temps, en parallèle, le patrimoine culturel (les traditions des peuples minoritaires comme les tribus amérindiennes), le patrimoine vivant (privatisation et valorisation des biens communs), et les communautés humaines elles-mêmes. A la #destruction #écologique, on pourrait rapprocher la destruction des quartiers populaires des grandes villes et les politiques de #gentrification des villes.

    • @aude_v, merci pour le lien, ça doit être très instructif d’investiguer là-dessus, et très riche d’échanger avec les peuples indigènes malaysiens.

      On voit bien que tout le monde est touché par cette fuite en avant du développement sans limite, le citadin (habitant d’un quartier populaire par ex) comme l’homme ou la femme qui vit dans une tribu.

      Je pense qu’une prise de conscience planétaire sur la question des Biens Communs remettrait la civilisation sur une meilleure voie. Par exemple, lire le Manifeste pour la récupération des Biens Communs : http://bienscommuns.org

      #democratie #biens-communs #écologie-politique #andré_gorz

    • On pourrait être un peu plus cynique sur nous même, en disant que les gens très fortunés, eux, ont réellement la compréhension de ce qu’est le patrimoine naturel et à quel point il est précieux ... Du coup, avec cette compréhension, ils peuvent se réserver les plus beaux sites mondiaux, prendre possession de sites naturels exceptionnels sous prétexte, que eux, ils sauront mieux les préserver, comme avec le Parc national du Sérengeti par exemple ; où acheter une île et y mener un programme de protection de l’environnement tout en développant un tourisme de luxe...

    • @aude_v , donc pour continuer sur l’auto-critique et le cynisme envers nous même, je dirais que les gens hyper-fortunés, eux, ils ont le temps. Ils ont le temps pour investir, pour prendre possession, pour administrer et préserver l’environnement, pour imaginer des normes, pour user de leur capacité d’influence.

      Le pauvre, lui à l’opposé, il n’a pas de temps, car il doit perdre sa vie à la gagner. Le peu de temps qu’il lui reste, c’est bien connu, c’est pour consommer ... voire pour les loisirs dans la consommation. Donc comment vouloir que madame Michu ait des préoccupations environnementales ou qu’elle ait la même capacité que les hyper-riches à s’émerveiller devant le spectacle et la beauté de la nature ?

      Je crois qu’un peu d’auto-critique aide à mieux comprendre.

    • J’ai souvenance d’un reportage en Espagne absolument terrible où l’on voit les habitants d’un village promis à l’inondation d’un barrage se barricader dans leurs caves. Et pendant que les soutiens leur passent à manger dans les interstices des maisons, les tractopelles attaquent et retournent les tombes du cimetière. C’est là que j’ai réalisé la puissance de destruction mise en œuvre par ces industries capables de s’attaquer à coup de bulldozer à la mémoire collective d’un lieu de vie.

      #colonisation

    • @aude_v

      le prince Albert a inauguré un aménagement des grottes de Mulu, patrimoine naturel classé par l’UNESCO. À deux pas des projets de barrage qui vont engloutir les moyens de subsistance de milliers de familles qui ont un besoin vital de la foret. Loisirs vs. besoin. Superflu vs. nécessaire.
      Est-il besoin de préciser que le parc national est géré par une société privée détenue par la famille du dirigeant de l’état, le même qui construit les fameux barrages ?

      ça me rappelle très fort ce que dit Bernard Charbonneau dans « le jardin de Babylone » http://1libertaire.free.fr/BCharbonneau11.html

      Ce marin passionné des choses de la mer a été le premier à pénétrer dans le « monde du silence » - et c’est ainsi que le silence a été rompu. L’univers sous-marin était sa vocation, il s’y est consacré. Plus il faut aller traquer la nature en des lieux inhumains, plus il faut d’organisation et de machines : une escalade pyrénéenne est une promenade, une ascension himalayenne à la fois une offensive militaire et une entreprise industrielle – à plus forte raison est-ce le cas d’une exploration sous-marine. Comme le commandant Cousteau était actif et habile, il a su intéresser à son œuvre les trusts et les gouvernements, qui lui ont fourni des fonds considérables pour réunir une équipe, et construire des engins de plus en plus coûteux parce que de plus en plus perfectionnés. Et pour faire connaître le « monde du silence », il tourna un film qui fit beaucoup de bruit. Ainsi se multiplient les pêcheurs sous-marins qui détruisent la faune côtière de la Méditerranée, et les forages des sociétés pétrolières peuvent souiller les eaux de la plate-forme continentale. Demain ce sera le tour de la mer Rouge. Le commandant Cousteau est un des premiers responsables d’une évolution que sans doute il déplore. Je sais qu’il a vivement protesté contre le déversement des déchets atomiques en Méditerranée : la physique nucléaire n’est pas sa spécialité.

      Ainsi ce qui naît de la ville et de l’industrie est réintégré par l’industrie et la ville. L’adversaire de la société moderne, et son fondateur ? Le réactionnaire et le progressiste ? Le puritain qui se veut païen contre son christianisme intime ? C’est le romantique moderne dont Rousseau fut l’étonnant prototype ; théoricien de la nature et de la révolution, il avait déjà réalisé toutes nos contradictions. L’ingénieur qui détruit la nature, et le promeneur qui l’admire ? - C’est la même humanité, souvent dans le même homme. M. le directeur général de l’E.D.F. a stoppé sa DS, et il déplore sincèrement la disparition de la cascade de Lescun ; j’oubliais de vous dire qu’il n’est pas ici en tournée mais en vacances.

    • @koldobika , je pense en effet que l’écologiste peut se retrouver dans le même paradoxe que le réactionnaire ou le progressiste. De toute façon l’écologiste fait partie d’un cadre (un sytème). Et c’est ce cadre qui conditionne l’existence qu’il faut essayer de comprendre.

      Tout le monde devrait lire des auteurs comme André Gorz ou Dominique Méda.

    • André Cabot [1] remercie tout le personnel, les gendarmes, les CRS, les employés du CG, les services de la Préfecture, de l’aider à poursuivre son projet de barrage. Tout le monde aura une augmentation, du centurion au légionnaire. En attendant, César attend septembre pour refaire une tentative de déboisement.

      [1] Rappel : André Cabot est membre du conseil d’administration de la CACG (entreprise qui construit des barrages) donc intéressé pour qu’elle construise le barrage de Sivens, membre du Conseil Général du Tarn, où il dit qu’il faut faire faire un barrage à Sivens par la-dite entreprise CACG, et il est membre de l’Agence de l’eau où il dit qu’il faut des subventions pour le barrage de Sivens : 50% du projet financé sur la facture d’eau de tous les consommateurs du bassin Adour-Garonne.

      http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2014/05/21/bouilles-hebdo-du-19-au-25-mai-2014
      http://www.collectif-testet.org

      #tarn #démocratie #gp2i #barrage

  • Barrages en France et au Brésil : on est mal barrés !
    http://www.zoom-ecologie.net/?20-02-2014-Barrages-en-France-et

    Regards croisés sur des projets de barrage en France et au Brésil : Dans le Tarn, au Testet près de Gaillac, un projet du lobby agro-industriel contre paysans et ZADistes. Interview téléphonique de Fred, un militant du Collectif « Tant qu’il y aura des bouilles » En Amazonie, le barrage de Belo Monte (en chantier) sera le 3e plus puissant au monde. Notre invité Christian Poirier nous explique les enjeux et les risques qui pèsent sur la région du Pará. Son exposé porte aussi sur le rôle des grandes entreprises notamment européennes dans ce projet. Durée : 1h30 Source : Fréquence Paris Plurielle

  • Notre Dame du Tarn : le Testet en lutte - Canal Sud
    http://www.canalsud.net/?Notre-Dame-du-Tarn-le-Testet-en

    La zone humide du Testet est en ébullition. le Conseil Général du Tarn a confié à la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) la réalisation d’un barrage près de la forêt de Sivens, à quelques kilomètres de Gaillac (81).
    Projet inutile, coûteux, ne servant à alimenter que quelques maïsiculteurs productivistes, il suscite la réaction de nombreux citoyens et militants. Ainsi depuis des années se bat le collectif pur la Sauvegarde de la zone humide du Testet. Et depuis quelques mois l’a rejoint un collectif d’occupants, Tant qu’il y Aura des Bouilles , qui a réussi tant bien que mal à édifier une petite ZAD sur place.

  • Notre Dame du Tarn : le Testet en lutte
    http://www.canalsud.net/?Notre-Dame-du-Tarn-le-Testet-en

    La zone humide du Testet est en ébullition. le Conseil Général du Tarn a confié à la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) la réalisation d’un barrage près de la forêt de Sivens, à quelques kilomètres de Gaillac (81). Projet inutile, coûteux, ne servant à alimenter que quelques maïsiculteurs productivistes, il suscite la réaction de nombreux citoyens et militants. Ainsi depuis des années se bat le collectif pur la Sauvegarde de la zone humide du Testet. Et depuis quelques mois l’a rejoint un collectif d’occupants, Tant qu’il y Aura des Bouilles , qui a réussi tant bien que mal à édifier une petite ZAD sur place. Durée : 1h. Source : Canal (...)

  • Tarn : mobilisation contre un projet de barrage destructeur de zones humides
    http://www.bastamag.net/Tarn-mobilisation-contre-un-projet

    C’est une course contre la montre qui se joue pour les opposants au projet de barrage de Sivens, près de Gaillac (Tarn). Enjeu : empêcher la destruction de plus de 30 hectares de zones humides, de forêts et de « bouilles » – des prairies humides – qui seront submergées par le bassin de rétention. Comme à Notre-Dame-des-Landes, une « zone à défendre » a été établie sur le site du projet depuis le 23 octobre 2013 par le Collectif « Tant qu’il y aura des bouilles ». Le 27 février, les forces de l’ordre (...)

    #En_bref

    / Biodiversité, #Epuisement_des_ressources, Agriculture , #Accès_à_l'eau, Des grands projets... inutiles (...)

    #Biodiversité #Agriculture_ #Des_grands_projets..._inutiles_ ?
    http://www.bastamag.net/IMG/pdf/270214-ra-ponse-au-president-cg-280114.pdf
    http://www.bastamag.net/IMG/pdf/lettre-president-cg-280114.pdf

  • Tant qu’il y aura des bouilles, il n’y aura pas de barrage | Appel à occupation pour sauver la zone humide du Testet
    http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com

    Raffa

    Tant qu’il y aura des bouilles, il n’y aura pas de barrage | Appel à occupation pour sauver la zone humide du Testet - http://tantquilyauradesbouille...

    1 hour ago

    from Bookmarklet

    Comment

    Like

    "En bordure de la forêt de Sivens à 10 km de Gaillac (Tarn), c’est 35 hectares de zone humide, forêt et bouilles* qui doivent être noyées pour satisfaire les besoins de l’économie capitaliste : un gros chantier pour une grosse entreprise (la CACG) et de l’eau à profusion pour favoriser l’agriculture intensive. 18 hectares classés « zone humide » sont concernés, ainsi que de la forêt. Parmi les nombreux animaux sauvages qui y vivent, on compte une centaine d’espèces « protégées » !" - (...)