city:gan

  • Pendant six mois, ces villages palestiniens ont eu de l’eau courante. Israël y a mis fin
    25 février | Amira Hass pour Haaretz |Traduction SF pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/pendant-six-mois-ces-villages.html

    Pendant six mois, des villageois palestiniens vivant en Cisjordanie sur une terre qu’Israël considère comme une zone de feu fermée, ont vu leur rêve d’eau courante devenir réalité. Puis l’administration civile y a mis fin.

    Le rêve devenu réalité, sous la forme d’une canalisation d’eau de deux pouces (5 cm), était trop beau pour être vrai. Pendant environ six mois, 12 villages palestiniens des collines au sud de Hébron ont joui d’une eau courante claire. Cela, jusqu’au 13 février, lorsque l’équipe de l’Administration Civile israélienne, accompagnée de soldats et de la police des frontières est arrivée avec deux bulldozers.

    Les soldats ont déterré les tuyaux, les ont coupés et sciés et ont regardé les jets d’eau qui en giclaient. Environ 350 mètres cubes d’eau ont été gaspillés. L’administration civile a confisqué des restes et des sections de tuyaux de 6km environ sur un réseau de 20 km de longueur. Ils les ont chargés sur des camions à ordures à l’effigie de Ramat Gan, une banlieue de Tel Aviv.

    Le travail de démolition a duré six heures et demie. La construction du réseau d’adduction d’eau avait pris à peu près quatre mois. Ce fut clairement un acte de rébellion civile dans l’esprit du Mahatma Gandhi et de Martin Luther King contre une des privations les plus brutales qu’Israël impose aux villages palestiniens de la zone C, la partie de la Cisjordanie qui est totalement sous contrôle israélien. Cela empêche les Palestiniens de se brancher sur les infrastructures d’eau existantes.

    Les grottes qui servent d’habitation dans le district de Masafer Yatta, au sud de Hébron et les anciennes citernes de collecte d’eau de pluie confirment la revendication des villageois selon laquelle leurs villages existent depuis des décennies, bien avant la fondation de l’État d’Israël. Dans les années 1970, Israël a déclaré que quelque 30 000 dounams (3 000 ha) étaient dans la Zone de Feu 918.

    traduction de l’article cité ici : https://seenthis.net/messages/762571
    #IsraelUE

  • Laibach : Liberation Day
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/170-a-fabrica-de-nada/liberation-day/article/liberation-day

    Ugis Olte, Morten Traavik, 2016, LV-NO-SI, dcp, VO SL ST FR EN, 100’

    A la veille du passage de Laibach en concert au Botanique, le Nova profite du passage par nos contrées nordiques des hardis slovènes pour proposer un meeting exceptionnel aux couleurs de Laibach, entre surréalisme, société du spectacle, art total et gros son ! Groupe de musique d’avant-garde dès 1980, rattaché alors à une scène musicale industrielle au beau fixe, jouant sur l’équivoque et l’esthétique de la propagande et des totalitarismes, Laibach émets depuis des décennies ses messages universels que l’on ne saurai rattacher ni à Charles Manson ni à Jésus Christ, ni à Staline ou Goebbels, ni à Gandhi ou Ernst Jünger, ou à tous combinés ? Le groupe est lié à d’autres médiums esthétiques par le collectif NSK (Neue slovenische Kunst - (...)

  • Le combat d’une lanceuse d’alerte contre les dérives de la défiscalisation locative, Isabelle Rey-Lefebvre
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/02/12/le-combat-d-une-lanceuse-d-alerte-contre-les-derives-de-la-defiscalisation-l

    Après une longue guérilla judiciaire, Claudy Giroz, ruinée, risque de perdre sa maison. Une décision attendue mercredi.

    Critiquer les méthodes des promoteurs de la #défiscalisation_locative est risqué. Claudy Giroz le vit au quotidien. Elle en a fait son combat depuis plus de dix ans. Mais cette femme, âgée de 67 ans, qui a aidé des dizaines de milliers d’investisseurs d’un bien locatif à se sortir de situations financières ruineuses, affronte à son tour une épreuve difficile.

    Mercredi 13 février, le président du tribunal de grande instance de Bonneville (Haute-Savoie) pourrait ordonner la #saisie de sa maison, faute d’avoir réglé une échéance de 30 000 euros à sa banque. A la suite de la longue guérilla judiciaire que lui livre le promoteur toulousain Omnium Finances, devenu Stellium, spécialiste de la défiscalisation locative, elle a accumulé les dettes.

    Après avoir été, quelques mois, démarcheuse commerciale pour cette société et réalisant qu’elle avait floué des proches, Claudy Giroz a, dès 2007, fondé l’Association de défense des investisseurs et mandataires (ADIM) et dénoncé les méthodes des promoteurs spécialistes de la défiscalisation.

    Leurs techniques de vente sont efficaces : recruter des néophytes comme elle, les former en deux jours et les inciter à contacter leur entourage familial, amical, professionnel, pour convaincre des proches, à l’aide d’un argumentaire type, d’acheter à crédit un logement neuf. Les vendeurs sont aussi encouragés à recruter de nouveaux commerciaux, un parrainage leur permettant d’empocher de juteuses commissions sur les ventes de leurs filleuls.

    « Prison financière »
    Le réseau Omniun a compté, en 2011, jusqu’à 5 000 #commerciaux capables d’écouler en quelques jours des #programmes_immobiliers entiers. Les appartements, achetés à #crédit, devaient être loués six ou neuf ans, dans le cadre des dispositifs Robien puis Scellier, à des loyers censés couvrir les mensualités. L’affaire était présentée comme un investissement pour zéro euro, avec, à la clé, des économies d’impôts et, à terme, un patrimoine pour la retraite.

    Particulièrement ciblés, des ingénieurs, des militaires, des gendarmes ou des chefs d’établissement scolaire bénéficiant, souvent, de logements de fonction qu’ils devront quitter en fin de carrière, donc soucieux de devenir #propriétaires avant cette échéance. Ce public est, en outre, peu familier des techniques financières, encore moins des règles fiscales, mais se montrait confiant dans les avantages fiscaux accordés par l’Etat, tels que présentés dans les simulations des démarcheurs.

    En réalité, de nombreux appartements ne trouvaient pas de locataire et étaient bien loin de rapporter les loyers prévus, rarement compensés par les assurances contre les impayés. L’édifice financier étant compromis, l’avantage fiscal s’évanouit et les investisseurs sont, en plus, contraints de remettre de l’argent chaque mois pour honorer leur crédit, payer les charges, tout en ayant sur les bras un bien dont la valeur est divisée par deux, quand il ne devient pas tout simplement invendable. « C’est une prison financière, je survis et ne veux surtout pas transmettre cela à mes enfants », témoigne un directeur d’école d’Annecy.

    Procès en diffamation
    « Nous, les militaires, on est souvent mutés – j’ai déménagé vingt-trois fois dans ma carrière – et on n’a pas l’occasion de s’acheter un logement pour nos vieux jours. On s’est fait manipuler », raconte une gradée qui, par l’intermédiaire d’une amie, épouse d’un membre de l’état-major, a acquis, en 2005, un petit appartement à Limoges. « On l’a revendu en 2017, douze ans plus tard, à la moitié du prix d’achat, et on doit encore 10 000 euros à la banque. Claudy Giroz nous a soutenus, son combat est juste, c’est une juste ! », juge-t-elle.
    Le système Ommium se révèle diabolique, puisque l’acheteur piégé n’ose pas se retourner contre son vendeur qui est un proche, un parent, un collègue, voire un supérieur hiérarchique – a fortiori un militaire, tenu au devoir de réserve. Souvent, cela a créé des brouilles définitives entre amis et semé du désespoir jusqu’au cœur des familles.

    Les séquelles sont loin de n’être que financières.
    Depuis la cave de sa maison transformée en bureau tapissé de milliers de dossiers, Claudy Giroz conseille les plaignants, les écoute, les soutient, sans oublier de répondre aux sollicitations des journalistes, parvenant à elle seule à donner un réel écho médiatique à son combat. Mais cela lui a valu, de la part d’Omnium, de nombreux procès en diffamation ou en dénigrement, relancés à l’occasion de chaque émission de télévision (dix-huit en tout), de radio, d’article de journaux ou de blogs sur Internet.

    « En dix ans, j’ai été convoquée plus de 90 fois devant des tribunaux, raconte-t-elle, au pénal, au civil, en première instance, en appel et jusqu’en Cassation, à Nanterre, plusieurs fois à Paris, Versailles, Toulouse, Montpellier, Bonneville, Chambéry, sans compter la valse des huissiers qui venaient frapper chez moi. »

    « Maladresse »
    Elle a toujours été relaxée au pénal et n’a été condamnée qu’à deux reprises au civil, une fois à 1 euro symbolique, et une autre à verser 3 000 euros de dommages et intérêts au promoteur pour l’avoir menacé de dénonciation à la presse s’il n’indemnisait pas ses clients. « Une maladresse », déclarait, lors d’une audience à Paris, Me Yves Baudelot, l’avocat, à partir de 2010, de Claudy Giroz. « Ce ne sont pas tant les frais de justice que les déplacements et frais d’hôtels et l’impossibilité de travailler pour gagner ma vie qui ont plombé mes finances », explique-t-elle aujourd’hui, épuisée par ces années de tribulations stressantes.

    « Claudy Giroz ne sait pas refuser d’aider quelqu’un qui appelle au secours – près de 40 000 personnes en douze ans –, elle nous écoute, nous conseille, nous adresse des documents, nous communique des noms d’avocats… », raconte Jacky Lépinay, ingénieur, lui aussi pris, en 2007, dans la nasse d’un investissement locatif déficitaire et aujourd’hui à l’initiative d’une cagnotte en ligne – qui totalisait déjà, le 12 février, plus de 9 000 euros – pour aider la lanceuse d’alerte à sortir de cette mauvaise passe.

    Grâce à l’action de l’ADIM, la loi a déjà évolué puisque, depuis 2014, les nouveaux avantages fiscaux Duflot puis Pinel sont circonscrits aux villes où existe une demande locative avérée.
    Mais l’énorme contentieux de la défiscalisation immobilière, bien décrit dans deux ouvrages, Défiscalisation ou défricalisation de Claudy Giroz (Porte Voix Editions, 2012) et Robien, Sellier… Ruinés ! Le plus grand scandale de l’après-guerre, d’Erwan Seznec (Le Seuil, 2013), qui évoque, lui, 50 000 dossiers, n’en finit pas d’encombrer nombre de tribunaux de grande instance de France.

    #dette

    Omnium Finance ou les dérives de la défiscalisation , Isabelle Rey-Lefebvre, 20 septembre 2010

    Basé à Toulouse, ce spécialiste de l’#immobilier locatif fait l’objet d’une enquête judiciaire pour escroquerie, faux en écriture et usage de faux

    Une véritable industrie de la défiscalisation immobilière s’est développée grâce aux avantages fiscaux accordés aux investisseurs dans un logement neuf destiné à la location. Le dispositif Robien a suscité, entre 2003 et 2008, l’édification de près de 350 000 logements ; le dispositif Scellier, qui a pris sa suite, a permis d’en construire 65 000, en 2009. Des promoteurs se sont spécialisés dans ce créneau, proposant des packages où l’investisseur achète un logement, sa gestion locative et les assurances pour loyers impayés ou vacance. Avec cet argument décisif : « On s’occupe de tout ! »

    Basée à Toulouse, la société Omnium Finance a été créée par Xavier Chausson en 1992. C’est l’un de ces défiscalisateurs en série, qui dit avoir commercialisé à ce jour 25 000 logements. Elle fait l’objet d’une enquête judiciaire pour escroquerie, faux en écriture et usage de faux, confiée au juge d’instruction toulousain Philippe Guichard. Deux de ses collaborateurs, Jérôme Dumort, directeur général d’Omnium Courtage, filiale plaçant des assurances-vie, et Pascal Berthomieu, directeur commercial aujourd’hui parti s’occuper d’une antenne canadienne, ont été mis en examen en juin 2010.

    La justice soupçonne une #escroquerie à l’assurance sur certains contrats d’assurances loyers impayés souscrits auprès du GAN, qui s’est porté partie civile. Dans nombre de résidences, les appartements, une fois livrés, ne trouvaient pas de locataire. Or, pour faire jouer l’avantage fiscal, le logement doit être loué douze mois au plus tard après l’achèvement de l’immeuble (une règle assouplie en octobre 2009). Les propriétaires qui n’ont pu bénéficier de la réduction d’impôt se retournaient alors vers Omnium Finance qui a, selon son site Internet, indemnisé 650 d’entre eux, soit 2,5 % des clients, pour 7 millions d’euros.

    Mais l’enquête judiciaire a permis de découvrir qu’Omnium Gestion (la filiale administration de biens) avait, dans certains cas, tenté de faire indûment jouer l’assurance loyers impayés en produisant des baux antidatés, afin de respecter le délai de douze mois. La gendarmerie a épluché 500 baux dans 42 résidences gérées par Omnium et révélé qu’une centaine étaient faux ou antidatés, avec des taux d’anomalies pouvant atteindre 50 % dans certaines résidences.

    Sont aussi visés les procédés de commercialisation et de recrutement des vendeurs d’Omnium Finance. Le groupe a mis au point une redoutable mécanique pour recruter des milliers de vendeurs par cooptation. La méthode est de solliciter collègues, amis, famille, même sans expérience dans l’immobilier. Ce recrutement « sur un territoire relationnel » est revendiqué par la société, qui forme elle-même ses conseillers qui ne sont pas salariés mais vendeurs #indépendants. Jean-Pierre Astruc a témoigné, le 4 mai 2010, devant le tribunal de grande instance de Paris, lors d’un procès en diffamation lancé par Omnium : « On est convoqué dans un grand hôtel pour deux jours de formation. On nous inculque une méthode de vente avec des phrases-clés pour contrer les objections des futurs acquéreurs, puis le formateur nous invite à lister toutes les personnes de notre entourage à qui l’on peut proposer un logement et à démarrer notre activité sans attendre la carte professionnelle d’agent immobilier. »

    Omnium propose aussi des #assurances-vie, ce qui suppose que ses vendeurs aient le statut de conseiller en investissement financier, qui s’obtient après cent cinquante heures de formation."A l’issue d’un stage succinct, le formateur nous remet un questionnaire à choix multiples, mais nous souffle les bonnes réponses. Pas étonnant que tous les stagiaires aient réussi l’examen, et se soient vu remettre une attestation", poursuit M. Astruc. Ce document vise à remplir les exigences de la réglementation du statut de conseiller en investissements financiers (CIF).

    La vente des logements se fait en général par démarchage auprès des proches du conseiller, qui touche une commission de 3 % à 6 %. La plupart des conseillers ne vendront qu’un ou deux lots, mais celui qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 480 000 euros, un seuil qui peut être atteint avec deux ou trois opérations, accède au statut de « manager ». Il peut alors recruter d’autres vendeurs, les parrainer et percevoir des commissions sur les transactions conclues par ses filleuls. Les meilleurs grimpent dans la hiérarchie et deviennent manager « étoile », « planète », puis « constellation » et enfin « galaxie » ! Ils peuvent alors percevoir plus de 400 000 euros par an.

    Au plus fort de l’activité, en 2007, Omnium a compté jusqu’à 3 500 conseillers vendeurs coiffés par 115 managers « galaxie », dont beaucoup sont d’ailleurs d’anciens du « Groupement », la société Groupement des professionnels du marketing (GPCM), un réseau qui a mis au point ces méthodes de vente et a déposé le bilan en 1999 à la suite d’une plainte pour escroquerie.

    Il n’est pas étonnant qu’avec une telle force commerciale, le groupe ait pu écouler des milliers de logements à des prix bien au-dessus du marché, car il faut rémunérer les multiples niveaux de vendeurs.
    Le groupe est, en outre, assigné au civil par des milliers de clients s’estimant lésés. Beaucoup des plaignants sont membres de l’Association de défense des investisseurs et mandataires (ADIM), qui regroupe les représentants d’une centaine de résidences Omnium fédérant chacune entre 12 et 230 copropriétaires.

    Quant à M. Chausson, PDG d’Omnium, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, il cherche à se désengager et à se recentrer sur la promotion. La filiale d’administration de biens, Omnium Gestion, aujourd’hui rebaptisée Jyloge, a été cédée en 2009 au groupe Urbania, visé, lui, par une information judiciaire.

    Omnium combat pied à pied ses détracteurs , I. R.-L., 20 septembre 2010

    UNE INTENSE guerre d’influence dans les médias et les prétoires oppose la direction du groupe Omnium et son président, Xavier Chausson, à Claudy Giroz, qui fut conseillère dans le groupe, d’août 2005 à décembre 2007, avant de réaliser qu’elle avait entraîné des investisseurs dans de mauvaises affaires, en raison de la qualité des résidences, de leur prix et de leur implantation.

    Le 13 décembre 2007, Omnium Finance met fin à la collaboration de Mme Giroz, qui réclamait l’indemnisation de ses clients et 500 000 euros de préjudice, en menaçant de porter plainte et de déclencher « un tsunami médiatique en France et en Allemagne pour révéler les agissements du groupe ».

    Cela lui a valu d’être condamnée pour chantage, le 30 mars 2009, par le tribunal correctionnel de Toulouse, jugement cassé en appel le 29 juin 2010. Mme Giroz a aussi été condamnée pour dénigrement, le 19 septembre 2008, par le tribunal de Bonneville, décision confirmée par la cour d’appel de Chambéry et faisant l’objet d’un pourvoi en cassation. S’estimant victime d’une entreprise de déstabilisation, Omnium a intenté sept procédures contre Mme Giroz, dont les ressources sont limitées : « Avec l’ensemble des procès liés à cette affaire, j’en suis à 56 audiences, civiles et pénales, à Paris, Toulouse, Bonneville, Chambéry, 72 visites d’huissiers... Récemment encore, Omnium m’a attaquée pour diffamation mais a été débouté, le 8 juin 2010, une décision aujourd’hui en appel. »

    La bataille se joue aussi sur Internet, où le défiscalisateur traque sites, blogs, forums le mettant en cause. Il a réclamé par voie de justice à Google, Free et JFG Networks de livrer l’identité de ses détracteurs et de bloquer leurs contributions. Cette procédure a pour le moment échoué en première instance, mais Omnium poursuit en appel. La bataille continue.

  • Bitcoin : des escrocs israéliens dans le viseur de la justice - Par Antoine Izambard le 03.12.2018 à 12h22
    https://www.challenges.fr/finance-et-marche/marches-financiers/bitcoin-des-escrocs-israeliens-dans-le-viseur-de-la-justice_629370

    Ramat Gan. Cette ville israélienne de la banlieue est de Tel Aviv est depuis quelques semaines dans le viseur de la justice française. Celle-ci suspecte la « city israélienne », peuplée d’innombrables diamantaires et gratte-ciel, d’héberger un vaste trafic d’escroqueries au bitcoin. « La plupart des suspects, qui sont aussi liés aux arnaques aux diamants, ont fait perdre aux épargnants français un minimum de 20 millions d’euros d’après les plaintes reçues par la gendarmerie », précise un enquêteur français. Selon nos informations, les juridictions interrégionales spécialisées (JIRS) traitant de la criminalité organisée et de la délinquance financière, ont également ouvert depuis le début de l’année une dizaine d’informations judiciaires pour escroquerie en bande organisée et blanchiment contre une demi-douzaine de franco-israéliens.

    #escroquerie #Israel

  • En Belgique, une #répression de plus en plus brutale contre les collectifs d’accueil des migrants

    Perquisitions musclées, détention préventive pendant de longues semaines, poursuites judiciaires... Depuis plusieurs mois, les autorités belges se montrent particulièrement sévères envers les personnes qui viennent en aide aux migrants. Un premier procès en correctionnelle s’est tenu début novembre à Bruxelles. Plusieurs citoyens belges y sont accusés d’avoir participé à un trafic d’êtres humains après avoir aidé et hébergé des migrants, eux-mêmes inculpés et désignés comme étant des passeurs. Face à ces politiques de plus en plus répressives, un collectif s’est créé pour rappeler que la « solidarité n’est pas un crime ».

    Onze personnes étaient sur le banc des accusés les 7, 8 et 9 novembre derniers devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Parmi eux, plusieurs jeunes hommes, la plupart d’origine égyptienne ou soudanaise – des migrants venus en Belgique après des séjours plus ou moins longs passés à Calais, qui évoquent tous leur intention de se rendre au Royaume-Uni. A leurs côtés, trois femmes, des citoyennes belges mères de famille, et un Tunisien établi en Belgique depuis longtemps. « Je n’avais jamais vu ces personnes, avant de les rencontrer au tribunal », assure Anouk van Gestel, l’une des prévenues, qui n’avait été en contact qu’avec deux d’entre elles. Pourtant, le groupe a été présenté à la justice comme faisant partie... d’un réseau organisé de passeurs. Huit personnes, dont deux « hébergeurs », ont déjà effectué de deux à dix mois de détention préventive.
    Premier procès, d’autres affaires à suivre

    Pendant les trois jours de l’audience, les avocats des prévenus ont réussi à faire reconnaître à la procureure du Roi que l’enquête de police, menée par une juridiction flamande à partir d’écoutes téléphoniques, avait été dirigée dans le but de présenter l’affaire comme une organisation criminelle qui, en réalité, n’existait pas. Le Parquet, dans son réquisitoire, a demandé l’acquittement pour deux des quatre « hébergeurs ». Des peines de prison de un à trois ans ont été requises pour les neuf autre personnes. Le verdict, qui sera rendu le 12 décembre prochain, ne sera que le premier d’une série d’affaires où se disputent les notions d’aide « humanitaire » et d’aide à l’immigration illégale.
    Plusieurs associations de défense des droits humains et d’aide aux exilés ont dénoncé une volonté de la part des autorités belges de « faire peur » aux personnes apportant leur soutien aux quelques milliers de migrants et « transmigrants » - qui transitent par le pays pour gagner le Royaume-Uni. Jusqu’à présent, aucun citoyen solidaire n’a été puni pour trafic d’êtres humains. Avant la tenue de ce procès – largement médiatisé –, le récit de plusieurs perquisitions policières brutales chez des « hébergeurs » a particulièrement secoué les membres de la plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés de Bruxelles.

    Créée il y a trois ans, par des volontaires, cette plateforme est un réseau qui compte près de 50 000 soutiens sur Facebook et 7000 bénévoles actifs. Ils proposent des repas, des trajets en voiture et surtout des hébergements chez l’habitant, aux centaines de migrants venus d’Afrique et du Moyen-Orient, qui se sont établis en campements sommaires dans le Parc Maximilien et aux alentours de la gare du Nord, à Bruxelles. La plateforme a reçu mi-octobre un prix de la fondation Henri Lafontaine (prix Nobel de la paix 2013) en récompense de l’engagement de tous ces volontaires...
    Deux mois de prison pour une jeune mère de famille

    La répression s’est pourtant vite abattue sur les premiers bénévoles. En octobre 2017, la police a fait irruption à l’aube dans l’appartement de Zakia S., une assistante sociale belgo-marocaine, où dormait son bébé de 2 ans. La jeune femme est ensuite incarcérée deux mois, à Gand en Flandres, une situation particulièrement traumatisante pour la mère de famille, qui ne parle d’ailleurs quasiment pas néerlandais. Elle faisait partie, selon son avocate, des premières bénévoles du parc, où elle s’est très vite impliquée dans l’aide quotidienne aux migrants.

    « Elle y venait car les autorités ne faisaient rien, parce qu’elle voulait sauver l’honneur de la Belgique, et parce qu’elle n’est pas indifférente à la souffrance d’autrui », a plaidé sa défense. Grâce à sa connaissance de la langue arabe, elle s’était notamment impliquée dans la recherche d’informations pour retrouver l’identité d’un jeune migrant, décédé en voulant passer Outre-Manche, afin que celui-ci n’ait pas une sépulture anonyme. La police lui reproche d’avoir donné des renseignements à de jeunes hommes qu’elle hébergeait, sur l’emplacement de parkings de poids lourds et leur destination. Ce qui serait, selon l’accusation, une aide active à l’immigration illégale.

    Une autre bénévole, Anouk van Gestel, qui a hébergé plusieurs mois un jeune mineur soudanais particulièrement vulnérable, a subi à la même époque une « descente de police affreuse », et un interrogatoire de près de sept heures. Journaliste de profession, elle avait découvert la réalité des conditions de vie des migrants lors d’un reportage à Calais, avec son amie et consœur Myriam Berghe, co-accusée dans le même procès. « Ils ont mobilisé une vingtaine de policiers, une débauche de moyens, tout ça pour faire peur aux gens de la plateforme et pêcher des voix à l’extrême droite. C’est un procès politique ! », a dénoncé à plusieurs reprises celle qui est devenue, malgré elle, porte-parole de la cause. Il lui est reproché d’avoir voulu faire passer la frontière à son protégé. Elle nie toute contrepartie financière et affirme avoir simplement voulu prendre des renseignements avant de renoncer à ce projet.

    Actions de solidarité, nouvelles descentes de police

    Début septembre, les deux journalistes avait adressé une lettre ouverte au premier ministre Charles Michel, pointant notamment les « agissements du secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration » [Theo Francken, du parti nationaliste flamand N-Va, ndr], qui « poussent la justice à poursuivre les personnes aidantes. » C’est aussi l’avis du collectif « Solidarity is not a crime », créée suite à plusieurs affaires. Celui-ci, en plus de défendre les « hébergeurs », dénonce les « rafles » et les arrestations des migrants eux-mêmes, comme celle qui a eu lieu en février dans un centre culturel bruxellois, le Globe aroma, ou les poursuites engagées contre six passagers d’un vol Bruxelles-Douala qui s’étaient opposés à l’expulsion d’un migrant en 2016. « L’État belge cherche à donner une vision négative à la fois des exilés et des personnes qui leur viennent en aide », peut-on lire dans leur manifeste.

    Le collectif a organisé, quelques jours avant le procès, une action devant 25 commissariats belges. Des affiches, avec le slogan « Les rafles et les visites domiciliaires ne nous protègent pas », ont été collées à l’attention des forces de l’ordre. Car les actions policières se poursuivent, et de nouveaux citoyens ont été perquisitionnés à leur domicile le mois dernier. La Plateforme citoyenne s’en est alarmée dans un communiqué : « Des ménages belges ont été ciblés comme s’ils étaient devenus les repères de narcotrafiquants. Portes et serrures forcées, plaquages au sol, mandats d’amener, citoyens menottés. Si la lutte contre le trafic d’êtres humains est indéniablement nécessaire, nous ne comprenons pas que des hébergeurs puissent de la sorte être traités comme des criminels pour avoir été solidaires envers un public plus souvent victime de traite d’êtres humains que coupable de trafic d’êtres humains. »

    Les nationalistes flamands opposés au pacte mondial sur les migrations

    Parmi ces personnes se trouve Dounia D., une comédienne et chanteuse belge qui a pris la parole devant 500 personnes lors d’un rassemblement, le premier jour du procès, pour raconter comment la police est venue chez elle l’arrêter, ainsi que deux migrants qu’elle hébergeait. « Les migrants aussi sont victimes, autant que les citoyens belges », rappelle l’une des membres du collectif. « La différence de traitement qu’ils subissent dans cette affaire est flagrante. Ce sont tous des gens vulnérables. Ils ont peut-être participé à "fermer la porte du camion", contre quelques euros, mais nous, nous les soutenons. »

    Les plaidoiries décrivent en effet des parcours de migrations faits de misère et d’errance, où la Libye et Calais reviennent souvent. Pendant de longues heures, le Parquet insiste pour faire avouer à ces hommes, las des mois passés en prison et déboussolés par les menottes et la traduction, qu’ils ont touché ici 800 euros, là 2000 euros. « Vous voyez bien, Madame la Présidente, que nous n’avons pas à faire à de gros poissons », lancent à plusieurs reprises les avocats à une juge pas toujours à l’aise avec un dossier transmis in extremis par ses collègues de Flandre, pour des raisons linguistiques. Les hébergeurs sont en effet francophones, et les migrants arabophones avaient pour la plupart des notions de français.

    « C’est une bonne chose pour nous que le procès ait été transféré dans une juridiction francophone, car les pressions politiques sont plus fortes en Flandre », estime Anouk van Gestel, qui craignait la sévérité des juges de Termonde, principale ville de la région qui abrite le tribunal. Pendant le procès, les avocats ont pointé le fait que les policiers flamands avaient un biais anti-migrants dans leur enquête, voir raciste puisque les deux hébergeurs avec un prénom arabe (Walid et Zakia) ont été plus malmenés que deux autres femmes. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur Jan Jambon, et le ministre de l’immigration Theo Franken, tous deux membres du parti nationaliste N-Va tentent actuellement de s’opposer à la signature par le gouvernement du pacte mondial sur les migrations de l’Onu (lire notre article : que propose vraiment le Pacte mondial sur les migrations de l’Onu, qui fait tant peur aux partis xénophobes ?). Face aux questions migratoires, la Belgique reste, comme sur beaucoup de sujets, très divisée.


    https://www.bastamag.net/En-Belgique-une-repression-de-plus-en-plus-brutale-contre-les-collectifs-d
    #aide #solidarité #réfugiés #asile #migrations #Belgique #criminalisation

    via @isskein

  • AI-Generated Portrait Sells for $432,500 in an Auction First - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-10-25/ai-generated-portrait-is-sold-for-432-500-in-an-auction-first

    The work was the brainchild of Obvious Art, a Paris-based collective, with help from an algorithm known as GAN (Generative Adversarial Network).

    #IA #peinture #art

  • Action syndicale pour les pensions le 16 mai
    http://www.gtl-taxi.be/8_0_0_0_FR_Info_Flash_32713_1

    29-6-2018 - Licences délivrées en Wallonie en Flandre et à Bruxelles 2018/2017 : +12%
    Vous retrouverez ici un aperçu par commune des licences délivrées pour des services de taxis, de taxis collectifs ou de location avec chauffeur

    29-6-2018 - Elaboration de la stratégie régionale de mobilité (SRM)
    Grâce à leur grande flexibilité, les taxis/TC/LVC peuvent jouer un rôle important dans la vision wallonne, qui mise sur le transfert modal

    29-6-2018 - Réforme du Groupe TEC
    Le Groupe TEC est transformé en une société intégrée et unique et devient l’OTW (ex SRWT)

    26-6-2018 - Communiqué de presse : Le secteur réclame plus de bornes de recharge rapide
    25 taxis électriques sont déjà opérationnels en Flandre. Les villes prennent des mesures pour accélerer la conversion de la flotte vers l’électrique

    22-6-2018 - Rapport d’activités du GTL pour 2017
    Voici le rapport d’activités du GTL pour l’année 2017. Nous vous en souhaitons une bonne lecture.

    18-6-2018 - Diplôme d’honneur 2018 de l’IRU : vous avez un candidat ?
    Ces prix sont attribués aux meilleurs chauffeurs !

    18-6-2018 - Projet de réforme du code de la route – sites réservés aux bus
    Le GTL proteste contre la suppression de l’admission d’office (sauf exceptions) des taxis sur ce bandes spéciales

    18-6-2018 - Les taxis bruxellois attaquent Uber et ses chauffeurs en justice
    La Febet et une vingtaine d’exploitants de taxis veulent que les chauffeurs Uber cessent de circuler à Bruxelles sous couvert d’une licence de LVC.

    18-6-2018 - Conférence Clean Power for Taxis à Gand
    Cela se passe le 26 juin avant-midi, à l’hôtel de ville de Gand. Vous pouvez vous inscrire ici.

    5-6-2018 - Chèques taxi BackSafe pour les jeunes, subsidiés par la Région Wallonne
    Lancement aujourd’hui de la vente des chèques pour 7 villes wallonnes !

     

    29-5-2018 - Conférence d’été « Clean Power for Taxis » le 26 juin à Gand
    Les inscriptions sont ouvertes !

    22-5-2018 - Nouveau président pour le groupe Taxi de l’IRU
    Christian Holzhauser de la Centrale de Taxis de Vienne devient le président du groupe Taxi de l’IRU

     

    26-4-2018 - Action syndicale pour les pensions le 16 mai
    Dans certaines entreprises, cette action pourra occasionner l’absence de travailleurs, militants ou affiliés y participant

    26-4-2018 - FEBET - Journée du Taxi à Bruxelles le 12 mai
    Les membres du GTL des autres Régions du pays sont aussi cordialement invités !

    20-4-2018 - Le gouvernement flamand approuve le décret sur la réforme des taxis/LVC
    Tout dépend à présent de ce qui sera inscrit dans les arrêtés d’exécution.

    11-4-2018 - Regering, hou rekening met KMO’s in nationale kaderwet GDPR !
    Voor de KMO’s betekent de implementatie van de Algemene Verordening Gegevensbescherming (AVG, of in het Engels GDPR) een belangrijke uitdaging

    30-3-2018 - Projet pilote « chèques taxis pour les jeunes » : participez-y avec nous !
    10.000 chèques taxis pour les jeunes de 16 à 30 ans dans 8 villes wallonnes 

    30-3-2018 - Subvention temporaire en Flandre pour les taxis électriques
    D’ici 2020, au moins 10% de la flotte de taxis flamands sera électrique !

    27-3-2018 - COMMUNIQUE DE PRESSE - Réaction à la manifestation des taxis à Bruxelles
    L’action des taxis bruxellois démontre qu’il est plus que temps que Bruxelles s’attaque vraiment au problème de l’ubérisation

    23-3-2018 - Communiqué de presse taxis électriques - Malines
    D’ici 2030 plus que des taxis électriques à Malines !

    23-3-2018 - Manifestation des taxis à Bruxelles ce mardi 27 mars
    D’autres villes ont décidé d’y envoyer également des taxis, par solidarité avec les collègues bruxellois

    22-3-2018 - La colère des taxis, à Amsterdam comme à Bruxelles
    Une trop forte dérégulationet un nombre trop important de voitures roulant pour Uber : la situation est devenue invivable pour les chauffeurs de taxis des grandes villes néerlandaises

    20-3-2018 - Projet pilote chèques taxis pour les jeunes : vous aussi vous souhaitez participer ?
    L’Agence Wallonne pour la Sécurité Routière (AWSR) organise avec le GTL un projet pilote sur l’octroi de chèques taxis pour les jeunes dans 8 villes wallonnes

    19-3-2018 - Implémentation du RGPD/GDPR dans les compagnies de taxis et de LVC
    Beaucoup de membres du GTL ont des questions sur la mise en œuvre du RGPD/GDPR (règlement général sur la protection des données) au niveau de leur entreprise.

    15-3-2018 - Bruxelles : déjà 1.000 chauffeurs Uber ?
    Pour les taxis bruxellois, la situation s’aggrave rapidement en raison de la concurrence déloyale d’un nombre explosif de chauffeurs Uber.

    15-3-2018 - Bruxelles : une nouvelle Task Force devrait d’urgence régulariser la situation
    Le gouvernement bruxellois a promis de la mettre en place pour s’attaquer aux abus des services illégaux de taxis alternatifs (via les plateformes).

    15-3-2018 - Bruxelles : Avis officiels sur le projet d’ordonnance concernant la réforme de la législation sur les taxis
    Une analyse socio-économique de l’impact de la réforme s’impose !

    15-3-2018 - Wallonie : Aéroport de Charleroi
    Le GTL a écrit aux des autorités aéroportuaires de Charleroi, suite aux refus de courses de taxi à l’aéroport

    15-3-2018 - Flandre : projets pilotes pour la mise en place du nouveau réseau de transport public à la demande
    La période d’assouplissement de la réglementation pour les projets pilotes menés dans 4 régions de Flandre, sera prolongée d’un an

    15-3-2018 - International : réunion de l’IRU à Bruxelles, le 17avril
    L’IRU se penchera sur l’avenir du réseau mondial d’applications de taxis (Global Taxi Network).

    15-3-2018 - Mise en place progressive du Fonds de pension pour les travailleurs du taxi et de la LVC
    Une deuxième convention collective de travail a été signée le 18 janvier 2018.

    8-3-2018 - SABAM : tarif indexé
    Les tarifs sont régulièrement adaptés en fonction de l’évolution de l’index. Vous trouverez les nouveaux tarifs ici.

    31-1-2018 - Le paiement de rémunérations en espèces est interdit, sauf le paiement en espèces d’avances sur salaire (TAXIS).
    Le paiement en espèces d’avances sur salaire aux chauffeurs de TAXIS reste possible moyennant certaines conditions. Les chauffeurs de LVC sont exclus.

    26-1-2018 - Demande d’extrait de casier judiciaire : qu’est-ce qui change ?
    Depuis le 1er janvier 2018, le Casier Judiciaire Central a pris en charge la gestion totale du contenu du casier judiciaire

    19-1-2018 - Collaboration des taxis d’Anvers avec Make a Wish
    Vous aussi, vous nous suivez sur Facebook, sur la page Taxilive ?

    19-1-2018 - Une belle campagne BOB dans les média sociaux !
    Notre campagne BOB sur les média sociaux est un succès !

    18-1-2018 - Envoi de factures aux autorités fédérales : désormais par voie électronique
    Depuis le 1er janvier 2018, les factures électroniques sont obligatoires pour tous les marchés publics (Fédéral) publiés de plus de 135.000 EUR

    16-1-2018 - Soutenez les taxis bruxellois !
    Ils mènent une action aujourd’hui afin d’exiger des mesures gouvernementales urgentes pour sauver leur profession

    15-1-2018 - Communiqué de presse Front Commun des Taxis Bruxellois
    Un cortège funèbre pour le défunt taxi bruxellois, victime d’une infection ‘ubérisante’

    11-1-2018 - Arrêt de la Cour de Justice UE sur Uber : les partenaires sociaux exigent une action immédiate !
    Appel au gouvernement et aux services d’inspection : faites respecter la loi, Uber doit payer l’ONSS pour ses chauffeurs !

    8-1-2018 - Taxis - Prime d’ancienneté - Exemples de calcul
    Nous rappelons que les employeurs sont tenus de payer avant la fin du mois de janvier 2018 les primes d’ancienneté à leurs chauffeurs de taxis.

    14-12-2017 - Décret wallon portant sur des mesures pour lutter contre la pollution atmosphérique
    Interdiction progressive des véhicules diesel et création de zones basses émissions en Wallonie

    12-12-2017 - Le conseil des ministres a approuvé le plan d’action 2018 de lutte contre la fraude sociale
    Le plan contient les priorités des services d’inspection sociale pour 2018, notamment dans le secteur des taxis

    12-12-2017 - La plus-value sur la revente de taxis et LVC reste défiscalisable après 2020
    Les fédérations du transport obtiennent gain de cause.

    11-12-2017 - Le secteur des taxis bruxellois partage son pain sec avec Pascal Smet
    Communiqué de presse

    10-12-2017 - Action syndicale pour les pensions le 19 décembre
    .

    8-12-2017 - Manifestation des taxis à Bruxelles le 12 décembre 2017
    Communiqué de Presse

    4-12-2017 - Réformes de la réglementation taxi et LVC/TC : où en est-on ?
    La Flandre et la Wallonie préparent pour le moment une réforme importante de leurs réglementations respectives. Le GTL a pu en prendre connaissance

    1-12-2017 - La FGTB annonce des actions en décembre
    .

    1-12-2017 - La campagne BOB de cet hiver est lancée.
    Et les taxis sont invités à y participer ! Trouvez ici les instruments.

    30-11-2017 - Les taxis bruxellois mobilisent pour une grève
    Le choix entre la Peste (le statu quo, la guerre entre taxis et Uber illégaux) et le Choléra (plan taxi du ministre Smet qui crée un bain de sang social) est inacceptable

    10-11-2017 - Communiqué de presse : Non à la suppression de la déduction des plusvalues sur voitures
    Les organisations patronales fustigent la nouvelle mesure d’imposition

    3-11-2017 - Contrôles renforcés sur la vignette obligatoire pour entrer dans Paris à partir de janvier
    Demandez votre vignette à temps si vous devez vous rendre à Paris en voiture.

    20-10-2017 - Annonce de grève par les syndicats le 8 novembre
    Le GTL a reçu des syndicats un courrier annonçant qu’ils organiseront une manifestation en front commun FGTB-CGSLB-CSC le 8 novembre 2017.

    20-10-2017 - La ville de Gand adapte les tarifs de ses taxis à partir de novembre
    Le prix augmente légèrement, sauf pour les longues courses, qui seront dorénavant moins chères

    19-10-2017 - La Commission paritaire a signé 4 nouvelles conventions collectives
    Celles-ci mettent en oeuvre le protocole d’accord social sectoriel, signé le 26 juin par les partenaires sociaux pour les années 2016-2017

    6-10-2017 - Payer le bus, tram, train, taxi etc à partir d’une seule appli à Anvers
    ...ce sera bientôt possible à Anvers via la plateforme Whim

    6-10-2017 - Bruxelles : Zone de basse émission (LEZ) à partir du 1er janvier 2018 :
    A partir de 2018, Bruxelles sera interdit aux les voitures au diesel de norme Euro 1 ou sans norme euro (critères évolutifs)

    5-10-2017 - Actions de solidarité FGTB
    Le syndicat UBT (FGTB) a informé le GTL qu’il organise ce 10 octobre des actions de solidarité avec les collègues du secteur public.

    5-10-2017 - Les taxis d’Anvers devront passer aux énergies alternatives
    Le GTL et l’APTU publient un Communiqué : "Une politique d’accompagnement sera indispensable pour atteindre des objectifs ambitieux".

     

    15-9-2017 - Suppression de l’exonération des plus-values sur les véhicules d’entreprise
    Le gouvernement fédéral a décidé de supprimer l’exonération des plus-values sur les véhicules d’entreprise.

    15-9-2017 - La situation à Bruxelles
    Quel plan taxi ? Le Front Commun agit à plusieurs niveaux pour mettre fin à la concurrence déloyale de Uber et au malaise qui prévaut dans la Région.

    15-9-2017 - La fédération bruxelloise FEBET adhère au GTL
    Le président de la FeBeT, Khalid Ed-Denguir, entre au conseil d’administration du GTL

    8-9-2017 - Semaine européenne de la mobilité
    Dimanche sans voiture le 17 septembre 2017 16e édition

    18-8-2017 - Les applis des taxis pour les supporters du RSC Anderlecht
    RSC Anderlecht propose les 3 principales applis "taxi" du pays à ses supporters, pour leurs déplacements au Parc Astrid

    4-8-2017 - SABAM : tarif indexé
    Les tarifs sont régulièrement adaptés en fonction de l’évolution de l’index. Vous trouverez les nouveaux tarifs ici.

    3-8-2017 - Parkings pour PMR dans les aéroports belges
    Où peut-on aller chercher un passager à mobilité réduite dans les différents aéroports belges ?

    3-8-2017 - Remboursement des écochèques
    Avez-vous déjà demandé le remboursement des écochèques que vous avez remis à vos chauffeurs en juillet ?

    Remplissez le formulaire de demande de remboursement !

    28-7-2017 - Augmentation des salaires au 1er juillet 2017 (rappel)
    Les salaires des chauffeurs de taxi, de LVC et du personnel de garage ont été augmenté de 0,6% au 1er juillet 2017. 

    28-7-2017 - Aperçu du nombre de taxis, TC et voitures de location : augmentation de 6,4%
    Retrouvez ici les autorisations par région.

    28-7-2017 - Entretien du GTL avec la fédération du secteur automobile (TRAXIO)
    Pour défendre un secteur des taxis mis à rude épreuve (par Uber)

    20-7-2017 - Nos InfoFlash en néerlandais vous intéressent aussi ?
    Vous pouvez aussi suivre l’actualité "taxi" en Flandre en lisant nosInfoFlash néerlandophones

    15-6-2016 - Licences délivrées en Wallonie en Flandre et à Bruxelles 2018/2017 : +12%
    Vous retrouverez ici un aperçu par commune des licences délivrées pour des services de taxis, de taxis collectifs ou de location avec chauffeur

    6-7-2012 - Les plaques d’immatriculation TX (taxi) et TXL,TXV,TXR,TXH
    Procédure de demande de plaques d’immatriculation TX,...Que faut-il savoir ?

    26-4-2018 - Action syndicale pour les pensions le 16 mai
    Dans certaines entreprises, cette action pourra occasionner l’absence de travailleurs, militants ou affiliés y participant

    Les syndicats ont informé le GTL qu’ils organiseront en front commun une "action de grande envergure" sur Bruxelles le mercredi 16 mai sur le thème des pensions.

    Ils rappellent que la participation de travailleurs ou de militants à cette action peut occasionner une absence au travail, qui sera reconnue comme journée de grève, rémunérée comme telle par le syndicat.

    #Belgien #Brüssel #Taxi #Streik

  • Why the West Needs #Azerbaijan – Foreign Policy
    http://foreignpolicy.com/2018/05/28/why-the-west-needs-azerbaijan


    Teenagers from a boxing school take part in a training session in the Caspian Sea near Soviet oil rigs in the Azerbaijani capital Baku on June 27, 2015.
    KIRILL KUDRYAVTSEV/AFP/Getty Images

    There are only three ways for energy and trade to flow overland between Asia and Europe: through Iran, through Russia, and through Azerbaijan. With relations between the West, Moscow, and Tehran in tatters, that leaves onlyone viable route for hundreds of billions of dollars’ worth of trade: through the tiny Caspian Sea nation of Azerbaijan.

    When you factor in Armenia’s occupation of almost one-fifth of Azerbaijan’s territory, all that is left is a narrow 60-mile-wide chokepoint for trade. We call this trade chokepoint the " #Ganja_Gap ” — named after Azerbaijan’s second largest city, Ganja, which sits in the middle of this narrow passage. And right now, the Russians hold enough influence over Azerbaijan’s rival neighbor Armenia to potentially reignite the bloody #Nagorno-Karabakh conflict of the late 1980s and early 1990s — giving them a dangerous opportunity to threaten the “Gap” itself.
    […]
    It is not just oil and gas pipelines that connect Europe with the heart of Asia. Fiber-optic cables linking Western Europe with the Caspian region also pass through the Ganja Gap. The second-longest European motorway, the E60, which connects Brest, France, on the Atlantic coast with Irkeshtam, Kyrgyzstan, on the Chinese border, passes through the city of Ganja, as does the east-west rail link in the South Caucasus, the Baku-Tbilisi-Kars railway. These are set to become potentially vital connections.

    The ongoing campaign in Afghanistan has also proven how important the Ganja Gap is for resupplying U.S. and NATO troops. At the peak of the war, more than one-third of U.S. nonlethal military supplies such as fuel, food, and clothing passed through the Ganja Gap either overland or in the air.

  • Après la Canourgue, faudrait que je documente les placettes trop mignonnes du centre ville de #montpellier.

    Pendant la visite guidée, la dame a expliqué que c’était à cause des protestants qu’il y avait autant de belles places à Montpellier, parce qu’ils ont détruit des églises et des couvents et tout ce genre de choses. J’ai glissé à ma fille : « on doit dire grâce aux… ».

    Une de mes préférées, minuscule, quasiment pas de place pour des tables de bistrots, dans l’enchevêtrement tarabiscoté des ruelles, la Place Saint-Ravy. Je lis que les vestiges de baies gothiques, calées dans un des murs qui surplombe la fontaine, signalent l’ancien palais des souverains de l’« éphémère royaume de Majorque ».

    Voilà une bonne occasion de googler des trucs…

    • Juste pour admirer le bazar des vieux immeubles autour : la placette de la rue du Plan de l’Olivier et, donc, son olivier perdu là au milieu.

      Quand je veux déjeuner pas cher et au calme, à partir de là je descends dans la minuscule Rue de la Verrerie Basse et je vais bouloter un sandwich dans le petit square qui ne paie pas de mine (a-t-il un nom ?), ceinturé par les vieux immeubles du paté de maison.

    • Pour une ambiance nettement plus touristique, mais absolument charmante, la place de la Chapelle Neuve, que longe la rue des Écoles laïques (oui, c’est un nom de rue, ici). La place est couverte de tables des multiples restaurants alentours, dès qu’il y a deux rayons de soleil c’est rempli de monde et vraiment très sympa.

    • Alors juste pour le nom (et la statue qui va avec) : le square Planchon en face de la gare, qui n’est ni calme ni bien joli, mais c’est en hommage à Jules Émile Planchon, alors je le signale pour que tu googlises : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Émile_Planchon

      Il devient célèbre lors de la crise du phylloxéra. D’abord, il fait partie du groupe de trois experts (avec Gaston Bazille et Félix Sahut) qui détecte le phylloxéra sur des racines de vigne à Saint-Martin-de-Crau, le 15 juillet 1868. Un compte rendu à l’Académie des sciences immortalise la découverte. Ensuite, il se distingue avec son beau-frère Jules Lichtenstein par plusieurs articles matérialisant des avancées dans la compréhension de la biologie du phylloxéra et dans son mode de propagation. Enfin, la clarté de son esprit, la très grande qualité de sa plume et sa réputation en tant que professeur de plusieurs facultés, font de lui le général en chef de ceux qui luttent contre l’insecte. Planchon est « américaniste », c’est-à-dire qu’il est partisan du greffage des variétés de vignes françaises sur des racines de plants américains. La suite montrera que c’était la bonne solution. Il voyage en Amérique en 1873 et confirme ce que disait avant lui un entomologiste du nouveau monde : le phylloxéra existe en Amérique et il nous est venu de là. En 1874, c’est lui qui résume toutes les connaissances de l’époque relatives au phylloxéra dans un article de 23 pages publié dans la Revue des deux Mondes. Puis, la botanique reprend le dessus chez ce savant éclectique et il publie sur les vignes du Nouveau Monde et sur leur capacité à servir de porte-greffes.

      Sa ville natale de Ganges possède une rue à son nom. La ville de Montpellier possède elle son square Planchon (en face la gare). On peut y voir le monument Planchon : un viticulteur reconnaissant élève une grappe de raisin jusqu’à la base du buste du savant professeur. Il est mort à Montpellier en 1888, à l’âge de 65 ans. Il est inhumé au Cimetière protestant de Montpellier.

    • @jeanmarie Oh tu sais c’est riquiqui le centre-ville : tu te lances à pied là-dedans avec (ou sans) ton smartphone-qui-fait-GPS et tu risques pas de marcher pendant des kilomètres : ça doit faire 700 mètres à tout casser d’un bout à l’autre…

    • Un de mes coins préférés, très calme, très vert, un peu planqué à quelques dizaines de mètres à peine de la rue de l’Université : le square de l’Intendance du Languedoc, dans la rue d’Aigrefeuille. (Pareil que les autres squares : tu viens pépère avec ton manger et tu essaies de pas trop saloper l’endroit avec tes miettes de kebab.)

    • Dans le genre assez touristique, mais très agréable à la mi-saison quand il n’y a pas encore trop de monde : la place triangulaire entre l’église Saint-Roch et la rue de Vallat (je n’ai pas retrouvé le nom). Terrasses très agréables.

  • Une « Plastic attack » à Bruxelles pour sensibiliser à la production de déchets RTBF - 4 Avril 2018
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_une-plastic-attack-a-bruxelles-pour-sensibiliser-a-la-production-de-dech

    Après l’Angleterre, c’est au tour de la Belgique de subir sa première « Plastic Attack ». Le principe ? Faire ses courses dans un supermarché, et après avoir payé ses emplettes, tout déballer et empiler les emballages dans des caddies, afin de dénoncer le suremballage dans nos grandes surfaces.Le mouvement est parti du sud-ouest de l’Angleterre, où les militants avaient rempli trois caddies d’emballages en tout genre. 
    https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t31.0-8/29744377_2090077657944469_9026175268796060276_o.jpg?_nc_ca
    La première « Plastic Attack » belge aura lieu ce samedi, dans le magasin AD Delhaize du boulevard Anspach à Bruxelles.
    La communauté spontanée qui s’est développée autour de ce mouvement a prévu des actions similaires ailleurs dans le monde, notamment en Belgique. https://www.facebook.com/pg/PlasticAttack/events/?ref=page_internal
    Après Bruxelles, les militants séviront à Gand, Anvers, Louvain et Malines. « Cela attirera l’attention de Delhaize et des médias nationaux, et fera prendre conscience de l’énorme quantité et du caractère souvent inutile des emballages en plastique (...). En Belgique, la plus grande partie est brûlée, ce qui signifie beaucoup de CO2 qui accélère le réchauffement climatique. Nous voulons que les supermarchés réfléchissent à la façon de réduire l’utilisation des emballages en plastique ! », peut-on lire sur la page Facebook de l’opération organisée dans la capitale. Plus de 500 personnes se sont dites « intéressées » par cet événement initié par le groupe « Plastic Attack Belgium ».

    #supermarché #hypermarché #plastique #pollution #consommation Bonne #idée

  • Les 20 et 21 avril prochain, Syntone sera au Bivouac radiophonique de #Phaune_Radio et #Radio_Escapades au Théâtre Albarède de Ganges. Son thème ? « Le monde à l’envers » :
    https://phauneradio.com/bivouac-radio-2018

    https://soundcloud.com/phaune-radio/bivouac-radio-2018

    Mais de quel côté du miroir sommes-nous donc aujourd’hui ? Dans quel monde vivons-nous ?

    Quatrième Bivouac Radio avec le Théâtre Albarède : Escapades et Phaune vous invitent à basculer dans les univers parallèles que la radio sait si bien fabriquer. Pendant deux jours, on tire avec vous les fils de la création sonore, en compagnie d’artistes qui racontent le présent et inventent le futur. Et vice-versa.

    Au programme : blind test, plateau radio, causeries, projections sonores, rando pirate sur la mer de rochers de Sauve…

    #création_sonore #création_radio

  • #Gand (Belgique) : #ouverture d’un squat à la fin de la manif du 15 février
    https://fr.squat.net/2018/02/17/gand-belgique-ouverture-d-un-squat-a-la-fin-de-la-manif-du-15-fevrier

    Jeudi 15 février 2018, quelques centaines personnes ont manifesté à Gand contre la loi anti-squat, et ont fini par occuper un grand bâtiment vide pour les personnes en galère de logement. Déambulation, slogans, soupe, spectacle et une grande banderole : « Ce qui n’est plus autorisé est encore possible ».

    #Vidéos #Belgique #lois #manifestation
    https://fr.squat.net/uploads/2018/02/2018-02-15_Gand-manifsquat.mp4

  • Retour sur le CfgMgmtCamp - la conférence de la gestion de configuration serveur
    https://linuxfr.org/news/retour-sur-le-cfgmgmtcamp-la-conference-de-la-gestion-de-configuration-serv

    Les 5 et 6 février 2018 se tenait, à Gand en Belgique, le CfgMgmtCamp, pour sa cinquième édition qui a réuni plus de 700 personnes.

    Ce nom, quelque peu barbare pour nous francophones, est une abbréviation de Configuration Management Camp. C’est un événement communautaire dédié aux solutions open source autour de la gestion de configuration : CFEngine, Puppet, Chef, Rudder, Ansible, Salt bien sûr mais aussi Foreman, mgmt, Augeas, Terraform, Kubernetes…

    L’événement est déjà passé, mais cela n’empêche pas de partager un rapide résumé ici ! Les vidéos de plusieurs présentations ayant été publiées (en anglais), c’est une bonne occasion d’en profiter.lien n°1 : Site de la conférencelien n°2 : Programme de l’événementlien n°3 : Playlist des vidéos de la session principalelien n°4 : Playlist des vidéos de la (...)

  • #Gand : Appel à manifester et week-end d’actions contre la loi anti-squat
    https://fr.squat.net/2018/02/09/gand-appel-a-manifester-et-week-end-dactions-contre-la-loi-anti-squat

    Le 3 novembre dernier, un squat a été attaqué sur la Stapelplein à Gand. Une famille avec de jeunes enfants habitait la maison, pour se tirer du parc où elle dormait auparavant. Une bande l’a attaqué avec des battes et des feux d’artifice. L’agression était motivée par la haine contre les #Roms, elle-même attisée par […]

    #actions_directes #Belgique #fachos #lois #manifestation

  • In een tijdperk van groeiend verzet tegen staatsgeweld, politieke arrestaties en onrecht wereldwijd, richt deze nieuwe editie van Eye on Palestine zich op de rol van kunst en politiek activisme in het smeden van allianties tussen antikoloniale en bevrijdingsbewegingen.

    Eye on Palestine – towards Convergence brengt deze editie ‘The Processions of the Sun‘ en zet politiek gevangenschap in de kijker via historische verkenning van de solidariteit tussen zwart-Amerikanen en Palestijnen. Opnieuw een prikkelende mix van toonaangevende Palestina-gerelateerde films, debatten en kunst.

    Het festival gaat door van 18 februari tot 24 februari 2018 op verschillende locaties in Gent.

    www.eyeonpalestine.be

  • * Grève des coursiers de Deliveroo ce samedi 13 Janvier 2018 dans 5 villes belges et à Amsterdam _

    Le collectif des coursiers de #Deliveroo fera grève demain/samedi dans 5 villes belges (Bruxelles, Liège, Malines, Anvers et Gand) ainsi qu’à Amsterdam, la direction ayant refusé de reporter sa décision de faire passer tous les travailleurs sous statut d’indépendant à partir du 1er février, annonce vendredi la CNE.
    . . . .
    Ce samedi, le mouvement aura lieu simultanément à Bruxelles, avec un rendez-vous fixé à 18h00 au croisement de l’avenue Louise et de la rue du Bailli, mais aussi à Liège (rdv 18h00 place Cathédrale), à Malines, à Anvers et à Gand avec le soutien de la FGTB, précise la CNE. Une action est également prévue à Amsterdam.

    Source : https://www.rtbf.be/info/economie/detail_greve-des-coursiers-de-deliveroo-ce-samedi-dans-5-villes-belges-et-a-ams

  • Plan de transition vers les communs de la ville de Gand - P2P Foundation France
    http://blogfr.p2pfoundation.net/2017/09/08/plan-de-transition-vers-communs-de-ville-de-gand

    L’objet de ce projet était de documenter l’émergence et la croissance des Communs dans la ville, d’expliquer pourquoi cela se produisait et de déterminer le type de politique publique à même de soutenir les initiatives à base de ‘Communs’, en se basant sur la consultation des citoyens actifs de Gand.

    Les auteurs du rapport sont Michel Bauwens en tant que chercheur et Yurek Onzia en tant que coordinateur du projet.

    Cependant, ces nouveaux communs urbains ne peuvent exister « par eux-mêmes » en tant que projets et entités entièrement autonomes coupés du reste des structures économiques et sociales. Ils doivent nécessairement interagir avec les pouvoir publiques ‘étatiques’ et les marchés commerciaux, afin d’accéder aux ressources dont ils ont besoin.

    Ainsi, ces communs représentent aussi un défi pour les autres institutions :

    Les trois principaux potentiels sont, à notre avis, les suivants :

    – Les biens communs constituent une partie essentielle de la transition écologique : les infrastructures partagées et mutualisées ont une empreinte environnementale nettement plus faible que les systèmes basés sur « l’individualisme possessif », ceci à condition que cela soit mis en place de manière réfléchie et systémique. Un bon contre-exemple illustrant cette condition est la concurrence effrénée entre les conducteurs VTC (le modèle d’Uber) qui s’avère totalement contreproductif et annihile les avantages environnementaux du concept original (l’idée était d’utiliser des places vacantes dans des voitures qui circulaient à vide, pas de créer une flotte de nouvelles voitures ex nihilo). Des réductions substantielles l’empreinte matérielle (et de l’empreinte carbone) sont possibles avec les modèles centrés sur les communs.
    – Les biens communs sont un moyen de réindustrialisation la ville suivant le modèle dit de « cosmo-localisation » qui allie le « penser global » (les techniques et savoirs faire sont partagées globalement) et re-localisation intelligente de la production. Un exemple est la façon dont la ville pourrait rétablir des sources locales et saines pour le repas des cantines des écoles publiques (5 millions de repas par an, sans compter les autres établissements publics qui pourraient adhérer à un tel programme). Une initiative alliant l’approvisionnement auprès des agriculteurs bios urbains / rurban en circuits courts, le transport sans carbone (Gand est plat, ce qui permet l’acheminement a vélo) et la cuisine locale, créerait des centaines d’emplois dans l’économie locale. Socialement, cela signifierait des emplois non seulement pour les cols blancs mais aussi pour les cols bleus qui ont été durement touchés par le modèle de mondialisation néolibéral écologiquement insoutenable.
    – La démocratie représentative est, pour un certain nombre de raisons interconnectées, en crise profonde et face à une crise de confiance. Et le monde de la production est encore presque entièrement non démocratique. A contrario, les communs reposent sur l’autonomie et l’auto-gouvernance des systèmes de production de valeur, et sont donc l’un des rares espaces de vraie démocratie et de participation. Des communs inclusifs et diversifiés pourraient au minimum offrir un complément à la démocratie représentative actuelle, créant ainsi un système de « Démocratie + », renforcé par la participation, délibération et modèles de gouvernance multipartite en coopération avec les initiatives des communs.

    #Gand #Communs #MIchel_Bauwens

  • Visite dans l’antre poussiéreux du futur Grand Mix - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/255185/article/2017-10-29/visite-dans-l-antre-poussiereux-du-futur-grand-mix

    À la fin du mois de novembre, le Grand Mix fermera provisoirement ses portes. La salle de concerts, qui fête ses vingt ans cette année, va pousser les murs. Des travaux d’aménagement d’une seconde salle de concert, d’un bar, de loges, de bureaux... vont avoir lieu dans l’ancien magasin Herrebeau voisin. Petite visite avant travaux.

    Par Anne Courtel | Publié le 29/10/2017

    Que se cache-t-il derrière les panneaux orange et violet qui ornent la façade du Grand Mix depuis des années ? C’est dans le hall d’accueil, par une porte dérobée que les spectateurs du Grand Mix n’ont sans doute jamais remarquée, que commence la visite. Ce fut autrefois un cercle catholique , le cercle Notre-Dame. Le Grand Mix s’installa en 1997 à côté d’une solderie tenue par M. Herrebeau. La cohabitation n’est pas un long fleuve tranquille jusqu’à la fermeture du magasin il y a plus de quinze ans.
    La ville se porte alors acquéreur du site avec déjà dans l’idée de pousser les murs du Grand Mix. En attendant, le site s’endort sur son passé. La lumière passe péniblement à travers des persiennes poussiéreuses. L’espace paraît immense (1 200 m2). On pense immédiatement au film Belgica.
    L’histoire de deux frères, propriétaires d’un café à Gand, qui transforment la friche voisine en salle de concerts.
    Au sous-sol de l’ancien magasin, seront installés les espaces d’archivage, un studio son pour des
    artistes en résidence ou des projets d’action culturelle, et des locaux techniques qui manquent tant
    au Grand Mix.

    Le lieu est à la fois inquiétant et apaisant. On découvre une fresque sculptée de Notre-Dame des
    Anges
    , dont l’église est de l’autre côté de la rue.

    L’objet religieux est non loin de deux immenses affiches publicitaires des années 80. Rappelez-vous en 1981, une jeune femme en bikini mains sur les hanches regardait effrontément les passants en annonçant : « le 4 septembre, j’enlève le bas ».

    Cette publicité mythique et typique de son époque est placardée en 4X3 dans l’escalier de l’ancien
    magasin Herrebeau. Les couleurs sont un peu passées mais l’invective est la même ! « On va tout
    faire pour essayer de garder ces affiches », sourit Boris Colin, le directeur du Grand Mix. Au premier étage, les pigeons font leur propre concert. C’est ici que sera installé le club : une salle de concerts de trois cents spectateurs baptisée le Petit Mix avec un bar et une restauration le midi. « Le but est que les Tourquennois s’approprient aussi le lieu en journée », insiste Peter Maenhout, adjoint à la culture.

    La ville investit un million dans ce chantier.

    « Nous aurons une meilleure visibilité pour les Tourquennois qui pourront juste venir prendre un café en journée. »

    Au second étage, le parquet craque et des lattes se font la malle. Cet étage sera à disposition des artistes avec loges (elles sont actuellement à l’étroit) et cuisines. Un passage vers le Grand Mix seracréé.

    Enfin au dernier étage, l e Grand Mix installera ses bureaux qui sont actuellement rue Saint-Jacques .

    Les pigeons ont encore quelques semaines pour roucouler, les travaux doivent débuter en décembre.

    Des concerts délocalisés
    Le Grand Mix fermera provisoirement ses portes le 30 novembre après le concert Inuït. Pendant dix mois, les concerts seront délocalisés à l’hospice d’Havré (200 places), au théâtre de l’Idéal (670 places debout) ou à la Condition publique à Roubaix (1 200 places). Le premier aura lieu le 24 janvier avec l’Or du commun au théâtre de l’Idéal. « On va passer de 80 concerts programmés par an à 50 cette année-là », annonce Boris Colin.
    En octobre 2018, l’équipe du Grand Mix espère réinvestir la salle historique. Les travaux eux se poursuivront notamment dans le Petit Mix jusqu’en avril 2019. Alors, les quelque trente mille spectateurs annuels du Grand Mix pourront découvrir le nouvel équipement dont l’entrée sera
    toujours place Notre-Dame.

    Trois dates et trois lieux à retenir
    Voici les trois premiers concerts annoncés du Grand Mix « hors les murs ».
    – L’or du commun + guest le 24 janvier à 20 heures au théâtre de l’Idéal à Tourcoing. Ce sera du hip-hop pour cette première.
    – Lee Ranaldo + guest le samedi 24 février à 20 heures à la maison folie Hospice d’Havré de Tourcoing. Ranaldo n’est pas n’importe qui puisqu’il a fondé le groupe Sonic Youth avec Thurston
    Moore.
    – Rejjie Snow+ guest le 16 mars à 20 h 30 à la Condition publique à Roubaix, dans le cadre du festival des Paradis artificiels. Du rap anglais qui n’a rien à envier aux Américains !

    Renseignements : Point d’accueil, 72, rue Saint-Jacques à Tourcoing. Ouvert du mardi au vendredi de 14 h à 19 h et le samedi de 14 h à 18 h. Tel : 03 20 70 10 00.

  • Pourquoi Les EU sont entrés en #guerre en 1917 ?

    https://www.legrandsoir.info/pourquoi-les-eu-sont-entres-en-guerre-en-1917.html

    Aujourd’hui sur les champs Élysées, on commémorera le centième anniversaire de l’entrée en guerre des #États-Unis avec comme invité d’honneur son président Trump.

    [...]

    Le contexte social des Etats-Unis était très tendu lors du début du vingtième siècle, comme lors de la grève du textile à Lawrence (Massachusetts) en 1912 ou lors des multiples grèves des mineurs dans tous le pays. Ces événements se soldent inévitablement par l’armée ou les milices privées qui se vengent avec férocité dans cette guerre de classe. Naturellement une cohorte de morts et d’exactions s’en suivirent. L’exemple le plus frappant fut le massacre de Ludlow (30 morts par arme à feu) dans le Colorado en avril 1914. La grève vit s’affronter pendant 14 mois, 11 000 mineurs à Rockfeller, le patron. Alors dans ces conditions, incontestablement, la guerre mondiale allait rendre service au patronat.

    Les Etats-Unis entrèrent en guerre il y a donc cent ans. Ce n’était pas écrit d’avance car le président Wilson avait été élu (5 mois auparavant) à ce poste sur un programme de non-intervention contrairement à son adversaire qui lui en était partisan. Pendant les trois premières années de guerre, les EU avait le beau rôle, il avait commercé avec la Grande-Bretagne, la Belgique et la France, et tout cela était bon pour le business. Sauf que ces trois ans ont rendu exsangue les partenaires européens et par conséquence leur solvabilité était entamé. En effet début 1917, la dette des banques britanniques auprès des EU était colossale. Le doute s’installe, et si la GB perdait la guerre ?

    [...]

    via https://diasp.eu/p/5759014

    • #grande_guerre

      L’article en haut sert plutôt pour se mettre en jambes - j’ajoute un article sur le même sujet, que témoigne beaucoup plus des recherches dans les détails.

      –--------------

      Il y a cent ans… Printemps 1917 : les États-Unis entrent en guerre, mais pourquoi ? | 2 Juin 2017 - Jacques Pauwels

      http://www.investigaction.net/fr/il-y-a-cent-ans-printemps-1917-les-etats-unis-entrent-en-guerre-mais

      [...]

      Pour l’écrasante majorité de la population des États-Unis, toutefois, l’entrée en guerre de leur pays n’avait rien d’une lueur d’espoir. Les gens se rendaient parfaitement compte que cette guerre en Europe avait tout d’une catastrophe et que les civils et les soldats des pays belligérants ne désiraient plus rien qu’un retour à la paix. Les Européens voulaient sortir au plus vite de cette guerre, pourquoi les Américains voulaient-ils y entrer ? Et pourquoi devraient-ils aller se battre aux côtés des Britanniques et des Français contre les Allemands ? Et pourquoi pas aux côtés des Allemands contre les pays de l’Entente ? Le fait que bien des Américains se posaient de telles questions était dû aux facteurs suivants.

      Depuis longtemps, les États-Unis entretenaient d’assez bonnes relations avec les Allemands. Ce n’était pas l’Allemagne, mais la Grande-Bretagne, qui était l’ennemie traditionnelle et la grande rivale d’Uncle Sam. Les Britanniques étaient les anciens maîtres coloniaux contre lesquels, dans les années 1770, on avait mené une guerre d’indépendance et contre qui, plus tard, de 1812 à 1815, on avait encore été en guerre. (Cette guerre de 1812 s’était terminée par un traité de paix conclu à Gand.) Et, plus tard encore au xixe siècle, des tensions entre Américains et Britanniques se firent jour, entre autres, à propos de la frontière avec l’Amérique du Nord britannique, appelée Canada dès 1867, et à propos de l’influence et du commerce dans l’océan Pacifique, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, et aussi en raison des sympathies britanniques avec les États confédérés lors de la guerre de Sécession. Jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il y eut à Washington des plans tout prêts pour une guerre contre la Grande-Bretagne.

      Les Américains ne voyaient pas non plus dans les Britanniques d’affables frères jumeaux « anglo-saxons », comme on voudrait parfois nous le faire croire. La majorité des Américains — au contraire de l’élite du Nord-Est du pays, constituée en grande partie de WASP — n’étaient absolument pas des « Anglo-Saxons », mais étaient originaires de toute sorte de pays en Europe, et surtout d’Irlande et d’Allemagne. En 1914, quand la guerre éclata en Europe, ces Américains d’origine irlandaise ou allemande avaient de bonnes raisons de croiser les doigts pour l’Allemagne et de souhaiter une défaite britannique. Mais, évidemment, beaucoup d’Américains étaient d’origine anglaise et sympathisaient par conséquent avec les Alliés.

      En ce qui concerne la France, après leur entrée en guerre, les Américains allaient y débarquer en agitant la bannière de « Lafayette, nous voici ! » C’était une allusion à l’aide française aux Américains à l’époque de leur guerre d’indépendance contre la Grande-Bretagne, aide qui avait été personnifiée par le marquis de Lafayette. Ce slogan faisait comprendre qu’à leur tour, les Américains venaient rendre aux Français un service qu’ils leur devaient.

      Mais pourquoi alors ne s’étaient-ils pas empressés de venir en aide à leurs chers amis français dès 1914 ? En réalité, une reconnaissance réelle ou supposée à l’égard des Français n’avait rien à voir avec l’entrée en guerre des Américains, d’autant que bon nombre d’entre eux étaient très religieux et n’avaient que peu de sympathie, voire pas du tout, pour cette république gauloise athée ou du moins anticléricale. Les protestants américains sympathisaient avec l’Allemagne, dirigée par les Hohenzollern, des luthériens, et les catholiques américains avaient un faible pour l’Autriche-Hongrie, dont la dynastie régnante, les Habsbourg, passaient depuis l’époque de la Réforme déjà (et de l’empereur Charles Quint) pour les grands champions du catholicisme.

      [...]

      pris d’ici - https://diasp.eu/p/5759014

  • Kemal Kiliçdaroglu : « Nous devons entrer en résistance face à une situation de coup d’Etat »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220617/kemal-kilicdaroglu-nous-devons-entrer-en-resistance-face-une-situation-de-

    Souvent comparé physiquement à Gandhi, Kemal Kiliçdaroglu, chef du principal parti turc d’opposition, s’est inspiré du Mahatma pour lancer une « Marche de la justice » de 450 km entre Ankara et Istanbul. Son objectif : dénoncer un régime de plus en plus autoritaire et redonner espoir aux défenseurs de la démocratie.

    #International #turquie

  • Make Mexico great again Isabelle Vanbrabant - Solidaire - 22 Mai 2017
    http://solidaire.org/articles/make-mexico-great-again


    À droite, la ville de Tijuana, au Mexique, où sont installées de nombreuses usines de production qui dépendent de multinationales américaines. À gauche, les États-Unis. Entre, la frontière, sur laquelle s’érige déjà une imposante barrière. (Photo Gordon Hyde / Wikimedia)

    « Pas besoin des Mexicains. Je n’ai pas besoin du Mexique. Ils vont payer pour ce mur, qu’ils le veuillent ou non. » Ce n’est qu’une des déclarations offensantes – et pas la plus raciste – de Donald Trump contre le Mexique et les résidents mexicains aux États-Unis. César Vargas, politologue mexicain habitant à Gand, nous donne son éclairage.

    Comment les relations entre le Mexique et les États-Unis sont-elles en train d’évoluer ? 
    César Vargas. Trump et ceux qui pensent comme lui peuvent présenter le Mexique comme le « super-vilain », la cause de tous les maux dans la société étasunienne, mais la réalité est plus complexe. Les économies étasunienne et mexicaine sont très liées depuis l’accord de libre-échange entre États-Unis, Canada et Mexique (Alena) en 1994. 

    On a parfois l’impression que le Mexique n’exporte que des produits agricoles – des tomates, des avocats… – vers son voisin du nord, mais ce n’est pas juste. L’industrie mexicaine est un des rouages du processus de production étasunien. Un avion nord-américain est fabriqué avec des turbines produites au Mexique. Si Trump veut couper ce circuit, il menace à court terme des millions d’emplois aux États-Unis. Des calculs font état de quatre millions d’emplois étasuniens supprimés.

    Comment réagit le Mexique ?
    César Vargas. Ce qui change, du coup, c’est que, vu l’agressivité et la manière grotesque dont Trump et son entourage parlent des Mexicains, ce qui semblait impossible est en train de se produire : les élites politiques, économiques et culturelles mexicains reviennent à un discours nationaliste.

    Tous les partis politiques mexicains, très opposés entre eux, sont maintenant unis contre Trump. L’année prochaine est une année électorale au Mexique, et il semble que le candidat de gauche Lopez Obrador ait vu sa popularité augmenter très fort grâce à un « effet Trump ». La gauche a toujours été nationaliste au Mexique mais, ce qui est remarquable, c’est que la droite s’y mette aussi. Les faiseurs d’opinions de l’ « establishment », qui soutenaient les États-Unis, sont désormais totalement discrédités. 

    Qu’en pensent les gens ? 
    César Vargas. Il y a évidemment une certaine crainte de ce qui va se passer. L’enjeu est de taille pour le pays, mais il y a aussi beaucoup de colère et de résistance. Il y a eu une manifestation anti-Trump dont l’appel a été relayé à la télévision, et qui a été un succès. Cela dit, je pense que le potentiel est encore plus grand. Beaucoup de citoyens critiques s’expriment sur les réseaux sociaux. 

    Il y a aussi une alliance croissante entre les mouvements de gauche au Mexique même et les latinos – dont notamment la communauté mexicaine – aux États-Unis. Ceux-ci sont très combatifs et s’organisent activement contre les déportations et le racisme. La coordination de ces mouvements est très positive, et je crois qu’elle va se renforcer dans les années à venir. 

    À mon avis, Antonio Villaraigosa, fils d’immigrés mexicains et ancien maire de Los Angeles, deviendra gouverneur de Californie et sera une voix d’opposition à Trump.

    #Trump #Californie #Mexique #mur #alena #emplois #establishment 

  • « Redonner à la radio un usage social » | Etienne Noiseau
    https://loveliveminimal.tumblr.com/post/159066835850/redonner-à-la-radio-un-usage-social-etienne

    Cheville ouvrière de radios temporaires, pédagogue, réalisateur sonore et reporter, voici l’infatigable Antoine Chao que nous rencontrons au « Bivouac radiophonique » de Radio Escapades et Phaune Radio à Ganges en octobre dernier. Notre conversation embraye sur le vif, après la diffusion d’un extrait de son reportage Comme un bruit qui court au Mexique, à Iguala, dans lequel des villageois retrouvent, dans une fosse clandestine, des ossements de personnes disparues.

  • « Redonner à la radio un usage social » | Etienne Noiseau
    http://syntone.fr/redonner-a-la-radio-un-usage-social-conversation-avec-antoine-chao

    Cheville ouvrière de radios temporaires, pédagogue, réalisateur sonore et reporter, voici l’infatigable Antoine Chao que nous rencontrons au « Bivouac radiophonique » de Radio Escapades et Phaune Radio à Ganges en octobre dernier. Notre conversation embraye sur le vif, après la diffusion d’un extrait de son reportage Comme un bruit qui court au Mexique, à Iguala, dans lequel des villageois retrouvent, dans une fosse clandestine, des ossements de personnes disparues. Source : Syntone

  • #crime in #South_Africa
    http://africasacountry.com/2017/02/crime-in-south-africa

    The cover and title of the journalist Don Pinnock’s Gang Town seem to promise a sensational tour of meth dens and children caught in the crossfire.  Instead, the book patiently explains something far more grim: what happens when the legacy of South Africa’s 1950 Group Areas Act, and decades of impoverishing and alienating policies, meet an unprecedented increase in youth population. Pinnock, who […]

    #CULTURE #Books #Cape_Town #criminology #gang_culture #Johannesburg #Literature #police #reviews

  • #crime in #South_Africa
    http://africasacountry.com/2017/02/crime-in-cape-town

    The cover and title of the journalist Don Pinnock’s Gang Town seem to promise a sensational tour of meth dens and children caught in the crossfire.  Instead, the book patiently explains something far more grim: what happens when the legacy of South Africa’s 1950 Group Areas Act, and decades of impoverishing and alienating policies, meet an unprecedented increase in youth population. Pinnock, who […]

    #CULTURE #Books #Cape_Town #gang_culture #Literature #police #reviews

    • Gang Town’s focus on Cape Town’s  longue  durée corruption of the social fabric of working class  communities (…) sketches a city that has repeatedly deformed and destroyed social institutions that would otherwise channel the natural rebellions of young people away from gangs, drug  abuse  and violence. In a particularly insightful passage Pinnocks describes how forced removals under the Group Areas Act ripped up “networks of streets, houses, corner shops and shebeens, but also social webs of kin, friendship

      #Afrique_du_Sud #tissu_social #apartheid #criminalité