city:gandrange

  • A Hayange, le FN pousse sur les ruines des hauts-fourneaux d’Arcelor - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/elections-municipales-2014/20140325.OBS1208/a-hayange-le-fn-pousse-sur-les-ruines-des-hauts-fourneaux-d-arc

    Actualité > Politique > Municipales 2014 > A Hayange, le FN pousse sur les ruines des hauts-fourneaux d’Arcelor
    A Hayange, le FN pousse sur les ruines des hauts-fourneaux d’Arcelor
    Louis Morice
    Par Louis Morice

    Voir tous ses articles
    Publié le 26-03-2014 à 13h09Mis à jour à 15h12
    A+A-
    Les promesses non tenues de Sarkozy à Gandrange puis de Hollande à Florange-Hayange ont ouvert un boulevard au parti de Marine Le Pen dans la cité lorraine.
    A Hayange (Moselle), le FN est arrivé en tête avec 30,4% des voix. (Louis Morice/Le Nouvel Observateur) A Hayange (Moselle), le FN est arrivé en tête avec 30,4% des voix. (Louis Morice/Le Nouvel Observateur)
    Partager
    Partager sur Facebook12Partager sur Twitter26Partager sur Google+2Partager sur Linkedin0
    Envoyer cet article à un amiRéagir22
    Recevoir les alertes

    Façades défraîchies, pancartes de commerces à vendre ou d’appartements à louer : le centre d’Hayange se meure. Cette ville ouvrière mosellane de 16.000 habitants vit au rythme du déclin de la sidérurgie lorraine.
    C’était tellement vivant autrefois. Ici, ça grouillait de monde. Aujourd’hui, il n’y a plus personne", se désole la serveuse du café Le Central.

    « Le dernier cordonnier vient de fermer et il n’y a plus aucune boucherie ’française’ », lance Pascal Grun, candidat de la liste Front national. Au bout de la rue du Maréchal Foch, symbole de ce déclin, plane la sombre silhouette des deux hauts-fourneaux désormais éteints d’ArcelorMittal. Hayange aujourd’hui, c’est un chômage à 13,4% alors qu’il est à 11,9% en Lorraine. Et un gros score pour le FN.

  • Retour à Florange, partie 1 et 2
    http://www.infodujour.fr/temoignage-retour-a-florange-partie-12
    http://www.infodujour.fr/temoignage-retour-a-florange-partie-22

    Eric Molodtzoff est fils de sidérurgiste. De Longwy à Gandrange en passant par Florange, il est également celui qui couvre les conflits liés à l’acier lorrain depuis une quinzaine d’année pour la télévision régionale. Il nous livre ici en deux parties sa vision complexe et désenchantée du traitement médiatique et politique infligé aux sidérurgistes lorrains.
    http://www.infodujour.fr/wp-content/uploads/2013/06/IMG_4386.jpeg
    #sidérurgie #mémoire

  • Arrêt sur images - Mariage : appeler une chatte une chatte
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=14755

    Comment, en trois mots, ruiner une réforme symbolique ? Hollande l’a fait. Vite fait bien fait. Trois mots. Chapeau l’artiste. « La loi s’applique pour tous dans le respect, néanmoins, de la liberté de conscience » a-t-il déclaré devant une assemblée de maires de France. Concéder aux maires la « liberté de conscience » face aux mariages homosexuels, c’est exactement vider la réforme de tout contenu. Les couples homosexuels se moquent bien de se marier, ou de ne pas se marier. Ils veulent avoir le droit de le faire. Ou de ne pas le faire si ça leur chante. Comme les hétéros. Par dessus tout, voilà ce qu’ils veulent : avoir les mêmes droits que les hétéros. De ce que j’en comprends, c’est avant tout une revendication d’égalité. Le législateur peut accéder, ou ne pas accéder à cette revendication. Ca se discute. J’ai cru entendre qu’on en discutait en ce moment. Mais si on accède, on accède. On n’accède pas à moitié. Donc, donner « la liberté de conscience » aux maires, c’est octroyer aux homos un droit au rabais. Demain, pour respecter la « liberté de conscience » d’un maire raciste, lui donnera-t-on le droit de ne pas marier un Blanc et une Noire ? demande-t-on ici et là. Chapeau l’artiste.

    (...)

    Vous pensez que vous parlez en général ? Mais non. Vous ne parlez que de vous. Et de vos enfants. Ou des enfants que vous fûtes. Et de ce que vous avez peut-être brûlé, ou tremblé, ou les deux, que l’on fasse à ces enfants.Tous ces députés, tous ces rabbins, tous ces imams, tous ces évêques, s’ils parlaient de leurs propres envies, de leurs propres terreurs, ne gagnerait-on pas du temps ?

    • Hollande coupe le cheveu en deux, se plie la poire en quatre, ménage la figue et le raisin, et fait comme à son habitude dans le mi-chèvre, mi-chou... L’avenir nous dira si cette stratégie porte ses fruits, s’il avait raison de laisser les réacs emporter leurs blocages et leurs phobies dans leurs tombes... Doit-on gaspiller de l’énergie contre des murs d’intolérance, dont la plupart (les maires) sont d’une génération irréversiblement élevée au patriarcat et aux traditions paternalistes ? J’avoue que vu l’état du pays, au départ je trouvais cette stratégie pas si débile. Dès que le progressisme est imposé par la force, j’ai l’impression que cela renforce les réacs, la chouannerie en tous genre, qui vont pulluler dans les campagnes sur la rengaine de la victimisation.
      Mais pour autant doit-on tolérer pour autant ce qui est moralement inacceptable ? Schneidermann n’est pas de cet avis, et son argument sur l’imposture de ce nouveau concept de liberté de conscience fait vraiment mouche :

      Par dessus tout, voilà ce qu’ils veulent : avoir les mêmes droits que les hétéros. De ce que j’en comprends, c’est avant tout une revendication d’égalité. Le législateur peut accéder, ou ne pas accéder à cette revendication. Ca se discute. J’ai cru entendre qu’on en discutait en ce moment. Mais si on accède, on accède. On n’accède pas à moitié. Donc, donner « la liberté de conscience » aux maires, c’est octroyer aux homos un droit au rabais. Demain, pour respecter la « liberté de conscience » d’un maire raciste, lui donnera-t-on le droit de ne pas marier un Blanc et une Noire ?

      #Hollande #mariage #conscience #homophobie #racisme

    • Les syndicalistes qui pestent contre Gandrange ou PetroPlus, ils n’ont pas la tribune de tous ces dégénérés là, qui évoquent la liberté de leur conscience de bidet... Si on les entend, c’est parce qu’on leur donne la parole. C’est parce que quand ils sont 100000, on le dit, et on le redit, et on fait comme si c’était beaucoup. Et quand 3 millions de personnes descendent pas la rue, on le dit vite et on l’oublie. Et on n’évoque pas la liberté de conscience des futurs retraités qui en ont ras la casquette de bosser pour des clopinettes.

    • La #République ne peut être discrétionnaire ! Et c’est tout. Hollande vient de poignarder son job de gardien de la Constitution qui garantit l’égalité entre les citoyens. Maintenant, je ne suis pas convaincue que cette égalité de droits passe par le mariage. Je suis moi-même hétéro non mariée mais qui aimerait que son couple non patriarcal jouisse des mêmes droits légaux que les mariés.

      Je suis pour l’égalité des droits, mais pas pour l’#égalité dans les valeurs bourgeoises.
      Le problème n’est pas le mariage, institution patriarcale rétrograde, mais le #PACS aurait mérité une réforme pour ne pas être discriminant en droits pour ceux qui le contractent par rapport au mariage. Le PACS ne concerne pas que les homos, il concerne tout le monde et il devrait correspondre non pas à un mariage avec moins de droits mais bien à une libre association de personnes avec les mêmes droits protecteurs (transmission, droits sociaux, etc) que le mariage qui ne me semble pas à avoir vocation à servir à autre chose qu’à prolonger une tradition archaïque pour ceux qui le souhaitent.
      Je pense que le concept de « mariage » devrait se penser sur la base du CDD... comme c’est antinomique avec l’idée même du mariage, il faudrait donc vraiment revoir le PACS pour des unions contractuelles mais pas forcément sexuelles. je veux dire par là que le mariage dirige aussi la sexualité des contractants (fidélité, hétérosexualité, éternité, etc.), ce qui n’est pas le cas du PACS.
      Je serais donc pour une réforme du PACS et pour la possibilité, à travers cette innovation sociale, de reconnaître des tas d’autres formes de vivre-ensemble qui correspondent à notre corps social.

    • Je suis totalement d’accord avec cette façon d’envisager les choses Agnès. Peu importe la façon de nommer cette association, l’objectif est d’aboutir aux mêmes droits.

      Concernant Hollande, il me fait penser à un célèbre serrurier de l’Histoire. A toujours vouloir paraître responsable, mais à systématiquement donner des réponses à côté de la plaque... jusqu’au moment fatidique où...

    • « La République ne peut être discrétionnaire ! Et c’est tout. »
      Oui.
      Quand on pense que dans le même temps ce gouvernement ’socialiste’ n’a toujours pas levé les sanctions contre les enseignants désobéisseurs de l’ère Sarkozy…

      « Je suis pour l’égalité des droits, mais pas pour l’égalité dans les valeurs bourgeoises. »
      Sur ce point, je me demande dans quelle mesure il n’y aurait pas une contradiction : vouloir tous les "droits" donnés par le mariage en en refusant ses valeurs. Les valeurs n’étant pas liées juste au nom du contrat "mariage" c’est peut-être que les droits liés qu’on souhaiterait portent partie les valeurs qu’on refuse… Non ?

    • @Agnès : c’est vraiment intéressant ta façon de voir les choses. Comme tout combat symbolique, il y a souvent un côté dérisoire à trop vouloir s’arque-bouter sur les symboles. En même temps c’est sans doute esssentiel :-)

      Le mariage n’est pas une conception bourgeoise selon moi, il est antérieur à la bourgeoisie je crois. Il est bâti sur la superstitition (âme soeur, éternité..) et illustre la précédence du besoin de sécurité sur celui de liberté dans la pyramide des besoins de l’individu.

      Mais peu importe, il se traduit par une logique de couple de « petits propriétaires mutuellement endettés à vie », qui peut effectivement être considéré comme le socle de la bourgeoisie.

      Sur le plan social, je suis d’accord avec toi pour dire que le PACS amélioré est vraiment la solution.

      Sur le plan moral et philosophique, vu que le mariage a encore le monopole de la concrétisation de l’amour dans l’esprit des gens, le combat égalitaire pour le mariage a ceci d’indispensable à mes yeux qu’il veut essayer de faire admettre aux gens que les homos sont des hétéros comme les autres, que l’amour n’est pas une question de genre ni une question de complémentarité biologique. Mais comme je disais plus haut, vu l’ouverture d’esprit de nombre de nos contemporains, autant sans doute pisser dans un violon...

      Hier j’écrivais justement ça à mon frangin, qui est homo..
      "Le pire, c’est que je suis le premier pourfendeur du mariage au sens où je conteste cette obligation d’enfermement de notre vie amoureuse à vie dans le couple exclusif.
      Je suis donc partagé entre dire aux homos : laissez-tomber, le mariage c’est un truc du passé, un cache-sexe pour maintenir superficiellement l’ordre social, ça sert à rien de mener un combat pour un truc aussi ringard, et en même temps je veux les encourager à ne pas céder, car les opposants au mariage homo me désespèrent. Vouloir défendre la norme du mariage hétéro comme seule envisageable, non seulement c’est continuer à affirmer que l’homosexualité est « anormale », mais en plus c’est maintenir cette vision sexiste qui décrit l’amour comme le ciment de deux humanités distinctes. L’amour ne servirait donc qu’à réunir le chasseur aventurier et l’intendante de la caverne pour les faire enfanter. Tout le reste ne serait que déviance et décadence..
      C’est triste de voir à l’heure de la surpopulation mondiale et des grandes menaces environnementales, que la population se mobilise parce qu’elle est choquée par des histoires de moeurs et de normes. Leurs arguments sur la perte de repères pour les générations futures et le prétendu déboussolement des enfants sont une grosse blague.
      Même si cela débouche sur l’homoparentalité, nos enfants sont menacés par des choses bien plus graves que la question de l’identité sexuelle de leurs parents. Naitre de parents pauvres n’est pas plus pénalisant et stigmatisant dans la vie ?

      C’est la génération d’aujourd’hui qui est effrayée par cette perte de repères et qui réagit par l’intolérance... Ce n’est qu’une banale posture réactionnaire, une simple résistance au changement..."

    • Je crois que c’est en lisant Lestrade il y a qq mois que je me suis fait la réflexion que... le nomadisme sentimental, c’est quand on est jeune. Il évoquait cet argument antimariage, et il faisait remarquer qu’une fois la date limite de consommation dépassée, les homos ne regardent plus la barbaque... et le vieil homo crève seul. Je trahis sans doute le fond de sa pensée, mais ça revenait à cela.
      Même les animaux vivent en couples ou tribus plus ou moins stables dans la durée. Les flamands roses par exemple :-)
      Alors pourquoi pas nous ? Et quand on décide de vivre à deux, peu importe notre vie sexuelle, pourquoi n’aurait-on pas les mêmes droits ?
      Le PACS... J’ai entendu parler de frères et soeurs qui ont souhaité en bénéficier. Parce qu’ils vivent ensemble depuis toujours. Pourquoi ces gens, à leur tour, ne pourraient-ils pas veiller sur un enfant orphelin ? En plus d’avoir le droit de léguer les droits et fortunes diverses accumulés pendant leur vie commune ?

  • On achève bien les dinosaures
    http://owni.fr/2012/10/25/on-acheve-bien-les-dinosaures

    On finance des baudruches en ignorant nos réussites, on protège des modèles économiques dépassés au prix des libertés publiques, on cherche à dresser des lignes Maginot numériques tout en nous expliquant que dans le “vrai monde” on ne peut pratiquement rien faire pour Gandrange, PSA, Florange et Sanofi, et on se tire des balles fiscales dans le pied de la croissance des nouvelles technologies.

    @rezo

  • Gandrange : le chanteur anti-Sarko a perdu la foi http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/01/16/gandrange-le-chanteur-anti-sarko-perdu-la-foi-228343

    Il a « un frigo américain » avec distributeur de glaçons et une poubelle électronique qui ne fonctionne pas très bien. Sa femme n’est pas là. Elle est partie « pour de bon » il y a deux mois.

    « Quand les habitudes professionnelles changent, la vie privée change aussi. Le peu de liberté qu’avait une femme de sidérurgiste, quand elle a son mari sur le dos toute la journée, c’est fini.

    Dans notre région, on est une majorité d’Italiens. On est des gens fiers, on croit au fond de nous que l’homme doit subvenir aux besoins de sa famille pendant que la femme s’occupe des enfants et de la maison.

    Après trente ans de travail, le chômage fabrique des mâles diminués. C’est humiliant. En touchant les allocs, vous avez l’impression de sucer la sève du peuple. C’est de la mendicité. Il y a des gens qui se sont suicidés. »

    En préparant une salade d’endives, il annonce qu’il vient de retrouver du travail dans une société de nettoyage. Il dirige l’agence de Longwy. « La route n’est pas bonne » et il doit se lever à 5 heures tous les matins pour y aller.