city:gex

  • S’exiler pour survivre

    Fruit du programme de recherche « Passages clandestins des #Juifs en #Suisse par la frontière du #pays_de_Gex 1942-1944 » initié fin 2016, par la Direction des Musées départementaux de l’Ain pour le musée de la Résistance et de la Déportation de l’Ain et confié à l’historienne suisse #Ruth_Fivaz_Silbermann, l’exposition « #S’exiler_pour_survivre : passages clandestins des Juifs en Suisse à la frontière du pays de Gex 1942-1944 » présente les parcours de familles juives fuyant les persécutions passées par ce secteur.

    Entre 1942-1944, le Pays de Gex devient un point de passage pour les Juifs persécutés qui cherchent à fuir et à gagner la Suisse. Si peu de traces subsistent aujourd’hui sur le territoire, les archives permettent néanmoins de retracer des #parcours dont l’issue se révèle parfois heureuse, parfois tragique.

    À l’appui de projections, de cartes animées, de panneaux sur la persécution des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, d’exemples spécifiques pour l’Ain et de 13 focus détaillés sur des familles ou des groupes ayant tenté le passage le long de cette frontière, l’exposition retrace les trajectoires et l’histoire des familles fuyant les persécutions ayant tenté l’aventure du passage malgré les nombreux risques et dangers.

    L’exposition est enrichie par quelques textes qui proposent un éclairage particulier sur la persécution des Juifs dans l’Ain et sur les réseaux d’entraide et de sauvetage.

    http://patrimoines.ain.fr/n/exposition-s-a-l-affiche/n:908

    #exposition #histoire #expo #exil #réfugiés #asile #migrations #montagne #WWII #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #frontières #France

  • Un nouveau projet d’usine d’eau minérale en bouteilles plastiques suscite l’incompréhension
    https://www.bastamag.net/Un-nouveau-projet-d-usine-d-eau-minerale-en-bouteilles-plastiques-suscite-

    Alors que les ressources en eau sont sous tension, et que la pollution plastique a tous les aspects d’un désastre planétaire, est-il encore raisonnable de mettre de l’eau minérale en bouteilles ? A Divonne-les-Bains, ville française collée à la frontière suisse, la question est tranchée : une usine doit voir le jour, et produire 400 millions de bouteilles par an. Les élus espèrent ainsi voir rayonner l’image de la ville. Mais alors que le pays de Gex manque déjà d’eau, et que les conséquences (...)

    #Résister

    / #Accès_à_l'eau, #Reportages, Pollutions , #Société_de_consommation, A la une

    #Pollutions_

  • [L’engrenage] Soirée „Hip Hop - Grenoble meets Geneva !” (Prix libre)
    https://grenoble.indymedia.org/2018-06-05-Soiree-Hip-Hop-Grenoble-meets

    Grenoble meets Geneva à l’engrenage ! Pour cette soirée Hip-Hop alpine, l’engrenage accueil : Muchach (GE) avec Big Lo / Fenek / Don Trotti Artivistes (Grenoble) Echo / Nocive & Guests K-trième Dimension (GE) Nellio / Joe Pepsy Troisième Type (GE) Akecheta / Fav-o / Kaizen / Dj Gex L’Engrenage est un bar associatif, situé 27, rue Jean Prevost - 38100 Grenoble (accessible PMR) : Pas de racisme, pas de sexisme, des concerts, du sport, de la politique et tout ça à prix libre, dans un but (...)

    #Agenda

  • #Jean_de_Beins

    Il s’est engagé à 13 ans comme arquebusier à cheval. Entre 1590 et 1594, il participe au siège de Paris entre mai et septembre 1590 et y est blessé. En février 1591, il est dans la compagnie de Charles de Balsac, baron de Dunes, au siège de Chartres où il de nouveau blessé. Il participe au siège de Rouen entre décembre 1591 et juillet 1592. Il est blessé au siège de Dreux. En 1596, il est envoyé à Perpignan, sous les ordres du maréchal d’Ornano où il est de nouveau blessé. En 1597, il est en Savoie sous les ordres du duc de Lesdiguières pendant la campagne contre le duc de Savoie. Il s’y fait reconnaître par la « générosité de son courage ». Il fait la connaissance du duc de Lesdiguières. Il reste militaire jusqu’à la paix de Vervins, en 1598.

    Après 1598, Jean de Beins « s’était estudié aux mathématiques et rendu capable de la science des fortifications et de la géographye... ». Il sert ensuite comme commis et géographe du roi aux fortifications du Dauphiné sous les ordres de Raymond de Bonnefons, ingénieur pour le roi en Dauphiné, Bresse et Provence1. Le lieutenant général du Dauphiné était le duc de Lesdiguières. Il se forme alors sur le tas.

    Lors de la guerre franco-savoyarde (1600-1601), il participe aux sièges de Montmélian, Charbonnière, Bourg-en-Bresse et du fort Sainte-Catherine, près de Genève2. La guerre se termine avec le traité de Lyon, le 17 janvier 1601. Le département de Raymond de Bonnefons s’agrandit de Bresse, du Bugey, du Valromey et du Pays de Gex.
    En 1601, Raymond de Bonnefons et Jean de Beins travaillent au Fort Barraux3, à Exilles et à Bourg-en-Bresse.

    Jean de Beins est désigné comme « ingénieur entretenu par le Roy » dans une ordonnance signée par Sully en 1606 et indique qu’il a « mis en mains de Sa Majesté des Cartes du païs de Dauphiné et de Bresse ».

    Raymond de Bonnefons meurt en enclouant des canons, en 1607, comme l’écrit Sully au roi Henri IV le 25 juillet : « Il est arrivé un accident en Provence qui m’apporte du desplaisir ; c’est la mort de deux de vos ingénieurs à scavoir Bonnefons et le jeune Errard qui n’en savait guère moins que son père ». Après l’avis de Sully, en 1607, la charge de Raymond de Bonnefons est partagée entre son fils, Jean de Bonnefons, nommé ingénieur ordinaire en Provence et Languedoc, et Jean de Beins, nommé ingénieur pour le Roi, géographe de Dauphiné et Bresse.

    Jean de Beins va alors être le grand fortificateur du Dauphiné. En 1607, il travaille sur le fort Barraux pour faire de cette place la plus forte du Dauphiné. On le voit :

    en 1606 : au fort de L’esluse, au fort de Brescon en Languedoc ;
    en 1607 : à Bourg, Puymore, Embun, Exilles ;
    en 1608 : à Château-Queyras, Château Dauphin, Valence, Livron ;
    en 1609 : à Nyons, Serres, Sisteron, Exilles.

    Le 15 mai 1605, Sully avait rédigé un « Règlement que le Roy veult estre doresnavant observé pour les fortifications qui seront faictes en chacune Province de son Royaume ». L’ingénieur doit avant chaque chantier dresser la « description du travail et les devis ».

    De Beins dresse ainsi un « Estat sommaire à quoy pourront monter les ouvrages de Massonnerye, creusement de fossez et autres (charpenterye) qu’il convient faire pour les fortifications et reparations de la ville de Grenoble suyvant la dernière visite qui en a esté faite »4.

    Ingénieur et géographe, il a pour mission d’informer le roi et son ministre des fortifications de la province du Dauphiné, mais aussi de son visage géographique par sa cartographie. En 1607, Henri IV avait demandé à Sully de « faire faire les cartes des frontières de son royaume ». Le roi « aimait avec passion les cartes chorographiques et tout ce qui étoit des sciences mathématiques »5. De cette activité de cartographe, il reste 75 planches qui se trouvent au British Museum6.

    Il est anobli en mars 1610. Pendant le règne de Louis XIII il prend une part importante aux guerres à la frontière du Piémont.

    Il a dessiné les plans de la nouvelle enceinte de Grenoble et a travaillé à Puymaure7, fort construit par les Huguenots pour surveiller la catholique Gap et détruit sur ordre de Richelieu en 1633.


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Beins
    #cartographie #cartographie_historique

    • Les Alpes de Jean de Beins

      Après quatre mois de présentation, les cartes originales de Jean de Beins, qui donnaient à voir, pour la première fois, une représentation détaillée et réaliste de la province du Dauphiné au 17e siècle, ont été retournées aux institutions qui ont en charge leur conservation.

      L’exposition aurait dû fermer ses portes, si la rencontre avec des collectionneurs avait incité le musée à prolonger celle-ci pour présenter des œuvres inédites provenant de fonds privés. La nouvelle version des Alpes de Jean de Beins conserve la présentation des copies des cartes de la British Library et de la Bibliothèque nationale de France, mais elle met en valeur les dernières œuvres découvertes.

      Aux trois cartes manuscrites sur le haut Dauphiné : Gapençais, Queyras, Champsaur, s’ajoute une nouvelle sur le Briançonnais que l’on ne croyait jusqu’ici pas représenté par Jean de Beins. Celles-ci ont sans doute servi de base à la confection de la grande carte imprimées de 1617, exposée dans son édition originale et complétée de trois gravures de cette même carte réduite. Un document manuscrit de Jacques Fougeu, grand cartographe français, contemporain de Jean de Beins, parachève le parcours.

      Cette présentation de nouveaux trésors patrimoniaux confirme la qualité artistique et l’intérêt historique de l’œuvre de Jean de Beins, ce pionnier de la #cartographie_moderne.


      http://www.ancien-eveche-isere.fr/3817-les-alpes-de-jean-de-beins.htm
      #Alpes #montagne #paysage

    • Une doctorante au laboratoire LARHRA
      Une thèse sur ce cartographe est en cours à l’Université de Grenoble :
      #Perrine_Camus :

      "Les Alpes intelligibles. Représentations cartographiques et paysagères dans les territoires de montagne au temps de Jean de Beins (1577-1651)"

      Espace habité autant que fantasmé, les Alpes sont, à la fin du XVIe siècle, un espace difficile à se représenter. Nombre d’images, qu’il s’agisse de cartes, de peintures ou de gravures apparaissent au début du XVIIe siècle. À partir de l’étude de sources iconographiques, ce travail de thèse a donc pour ambition de comprendre les processus qui permettent de rendre cet espace visible et compréhensible.

      http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/membre/631

    • Les Alpes de Jean de Beins : la carte et le paysage

      Aux merveilles du Dauphiné, si la liste en était encore extensible, on pourrait ajouter les cartes réalisées par le géographe Jean de Beins sous le règne de Henri IV. D’une clarté extraordinaire, elles permettent de s’immerger dans la vie alpine au tout début du XVIIe siècle. Loin de se contenter de localiser les lieux, le cartographe a mis en scène les villes et leurs systèmes de défense, les vallées et leurs cultures, les rivières et leurs gués, voire les armées et leurs stratèges. Des documents exceptionnels et jamais exposés à découvrir au musée de l’Ancien Évêché ! Par Perrine Camus, doctorante en histoire moderne à l’université Grenoble-Alpes.


      http://www.lalpe.com/lalpe-79-paysages-monde-a-fenetre

  • Sécheresse : L’Allondon bientôt vidée de son eau ? Le Courrier - 11 octobre 2017 - Camille Pagella

    La rivière franco-suisse a atteint cet été son plus faible débit jamais enregistré. Les associations de pécheurs incriminent le pompage abusif des golfs et des centres équestres.

     « L’Allondon, j’ai appris à nager dedans, c’est impossible d’imaginer cela aujourd’hui. » Roger Matty, président de l’Association des pécheurs du Pays de Gex, se désole. Et pour cause, l’Allondon a atteint en août son plus faible débit jamais enregistré pour cette période de l’année. Son homologue suisse, le président de la Fédération des sociétés de pêche genevoises (FSPG), Christophe Ebener, a, lui, interpellé le président du Conseil d’Etat, François Longchamp, il y a un mois. « Nous sommes atterrés de constater que le captage des petits cours d’eau en France voisine n’a toujours pas été sérieusement considéré par l’administration genevoise », signe-t-il.


    D’après les associations de pécheurs, les responsables de cet assèchement seraient à aller chercher de l’autre côté de la frontière. « Il y a huit golfs et plusieurs centres équestres qui bordent la rivière du côté français et qui pompent de très grandes quantités d’eau dans les nappes d’accompagnement ou dans les sources des affluents de l’Allondon, et cette situation n’est pas nouvelle », dénoncent d’une même voix Christophe Ebener et Roger Matty.

    Mesures exceptionnelles
    Cette année, le problème a pris une autre dimension. Pour lutter contre le manque de pluie et la chaleur caniculaire de l’été, le département de l’Ain avait décidé l’interdiction du pompage de l’eau dans tout le Pays de Gex, à l’exception de l’eau destinée à être bue. « Nous avons fait face à une sécheresse exceptionnelle cette année, il a fallu donc prendre des mesures tout autant exceptionnelles », explique Guillaume Marsac, directeur général adjoint de la Communauté de communes du Pays de Gex et hydrogéologue de profession.

    Malgré cet arrêté préfectoral, les pécheurs , d’une part et d’autre de la frontière, accusent les golfs d’avoir continué à pomper dans les nappes d’accompagnement de l’Allondon, préférant recevoir une amende plutôt que d’arrêter d’arroser leurs greens. Une version que corrobore en partie Guillaume Marsac : « Nous avons été témoins d’un certain nombre d’infractions que nous avons immédiatement dénoncées à la Police de l’eau. Les personnes incriminées ont reçu des amendes pour non-respect du code de l’eau. » Il tempère toutefois : « La première responsable de l’assèchement de l’Allondon est la sécheresse elle-même, la crise est principalement liée à l’absence de précipitations. »

    Le Léman à la rescousse ?
    Les golfs contactés se renvoient la responsabilité entre eux ou pointent du doigt l’eau utilisée par l’agriculture. « Cela fait vingt ans qu’il y a des problèmes d’eau dans la région et les golfs sont toujours les premiers incriminés, car notre sport est mal vu. Mais il ne faut pas oublier qu’il est important pour notre région et qu’il y génère plus d’emplois que l’agriculture », dénonce le propriétaire d’un golf du Pays de Gex.

    Alors comment régler cette situation ? Christophe Ebener et Roger Matty ont un vœu pieux : que le lac Léman puisse être relié au Pays de Gex d’une manière ou d’une autre. Une solution pas irréaliste, selon Gilles Mulhauser, directeur général de l’eau du canton de Genève et cosecrétaire de la Commission transfrontalière de l’eau : « En ce moment, nous faisons un inventaire global et exhaustif de toutes les sources en eau de la région et de leur volume pour explorer toutes les possibilités. A terme, nous pourrions utiliser les plus grosses sources comme le lac pour pallier le déficit des plus petites ou, du moins, trouver des mesures intermédiaires qui concerneraient les gros utilisateurs d’eau comme les lieux de loisirs ou l’agriculture. »

    #EAU #golfs #centres_équestres #Agriculteurs #France #Suisse #Gaspillage #Arrosage

  • La face cachée des zones AOC
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-face-cachee-des-zones-aoc

    Comté, morbier, mont d’or, bleu de Gex... Le massif du Jura s’est spécialisé dans la production de fromages sous appellation d’origine contrôlée (AOC). Avec quels impacts sur l’environnement et la santé humaine ? Depuis plus de vingt-cinq ans, des chercheurs se penchent sur ces questions.