city:grenoble

  • Mobilisations contre « #Jour_de_Colère » 2
    http://lahorde.samizdat.net/2014/04/04/mobilisations-contre-jour-de-colere-2

    Après une première édition à Paris en février denier (dont vous pouvez retrouver ici le compte rendu que nous en avions fait), les racistes, réacs et intégristes de tous poils comptent récidiver ce week-end. En réponse, la mobilisation antifasciste s’organise un peu partout en France : à Montpellier, Dijon , Tours, Lyon, Grenoble, les antifascistes se sont [&hellip

    #Initiatives_antifas #antifascisme #slide

  • Elections de Grenoble : De quelle victoire Eric Piolle est-il le héros ?
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=487

    Après 18 ans de municipalité CEA-PS, Grenoble est désormais équipée d’un maire HP-EELV. Eric Piolle est un ancien ingénieur de Hewlett-Packard membre d’Europe-Ecologie-Les Verts. Cette élection ne constitue ni une surprise, ni un « coup de tonnerre » (Le Daubé, 24/03/14), mais la mise à jour du personnel technocratique, dans le droit-fil de l’histoire de la technopole. Les écotechniciens Verts représentent la technocaste au pouvoir ici depuis bientôt 50 ans, et la version 2.0 de son éternel programme : innovation, recherche & développement, gestion du désastre via le « Green New Deal » et la rationalisation éco-responsable de nos vies. (...) Pour lire le texte intégral, ouvrir le document ci-dessous. (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Victoire_d_Eric_Piolle.pdf

  • Municipales : écologistes et #Front_de_gauche, une alliance prometteuse ?
    http://www.bastamag.net/Elections-3932

    C’est une alliance inédite à gauche : écologistes et Parti de gauche sont en passe de ravir la ville de Grenoble au #Parti_socialiste. Dans plusieurs autres municipalités, des listes communes au Front de gauche et à Europe écologie - Les Verts réalisent des performances très correctes, malgré l’envolée de l’abstention. Une stratégie que souhaitent renforcer les deux formations lors des élections régionales de 2015. De quoi offrir une alternative crédible à la #Politique menée par le PS et peut-être (...)

    #Inventer

    / #Europe_Ecologie_-_Les_Verts, Front de gauche, Politique, Élections , Parti socialiste, A la (...)

    #Élections_ #A_la_une

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes le #14_mars #2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-14-mars-2014

    La ligne Grenoble-Gap est fermée à la circulation des TER, en raison d’un éboulement survenu entre Monestier-de-Clermont et Clelles-Mens. La circulation est modifiée pour les #Intercités 3837 et 3842....Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes le 14 mars 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #Elipsos #greve #lunea #retards #Teoz #TGV #trains #travaux

  • Publishers withdraw more than 120 gibberish papers : Nature News & Comment
    http://www.nature.com/news/publishers-withdraw-more-than-120-gibberish-papers-1.14763?WT.mc_id=TWT_Natu

    he publishers Springer and IEEE are removing more than 120 papers from their subscription services after a French researcher discovered that the works were computer-generated nonsense.

    Over the past two years, computer scientist Cyril Labbé of Joseph Fourier University in Grenoble, France, has catalogued computer-generated papers that made it into more than 30 published conference proceedings between 2008 and 2013. Sixteen appeared in publications by Springer, which is headquartered in Heidelberg, Germany, and more than 100 were published by the Institute of Electrical and Electronic Engineers (IEEE), based in New York. Both publishers, which were privately informed by Labbé, say that they are now removing the papers.

    #recherche #robots

  • La vie en écoquartier : « C’est beau, mais y a plein de bestioles » -
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/02/ecoquartier-cest-beau-y-a-plein-bestioles-cest-crade-250335

    Les habitants de l’écoquartier de Bonne, à Grenoble, « posent problème » : certains ne se font pas à leurs appartements « verts », et doivent s’adapter aux innovations que des experts ont imaginé sans les consulter.

    Monsieur G., tout comme l’ensemble des habitants de ce nouveau bâtiment « vert », ne semble décidément pas encore vraiment adapté aux nouveaux bâtiments « verts » et à ses merveilles technologiques.

    Il semble même quelque peu décalé. A moins que ce soit précisément l’inverse ?

    A moins que ce soit plutôt l’habitat qui ne soit pas adapté aux habitants et à leurs habitudes ?

    Voilà en réalité le débat de fond largement occulté dans les écoquartiers. Car ces nouveaux aménagements reproduisent une idée désormais devenue banale en urbanisme.

    Ce serait l’habitant qui poserait problème, et ce serait à lui de s’adapter aux innovations que les experts imaginent sans son concours ni son point de vue.

    Raison pour laquelle l’ « homme durable » espéré des écoquartiers pourrait fidèlement succéder à l’ « homme moderne » chers à Le Corbusier et aux Grands Ensembles des années 60

    #éco-quartier
    #technologie
    #habiter

  • La vie en écoquartier : « C’est beau, mais y a plein de bestioles » - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/02/ecoquartier-cest-beau-y-a-plein-bestioles-cest-crade-250335

    Vincent Renauld pour Rue89 est allé à la rencontre des habitants de l’écoquartier de Bonne à Grenoble, qui ne se font pas tous très bien à cet écoquartier largement primé. La façade végétalisée attire les bestioles. Le lino écologique ne peut pas être nettoyé à la javel... Les interrupteurs de veille ressemblent aux interrupteurs de lumière. Comme souvent pour les urbanistes, ce sont les habitants le problème. Peut-être que la conception écologique a besoin de mieux s’intéresser aux #usagers pour réussir. Tags : internetactu internetactu2net fing #citelabo #villelegere #écoconception #écologie (...)

    #design

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes les 1er-2 mars #2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-les-1er-2-mars-2014

    Circulation fermée aux TER sur la ligne Grenoble-Gap. La ligne Grenoble-Gap est fermée à la circulation des TER, en raison d’un éboulement survenu entre Monestier-de-Clermont et Clelles-Mens... Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes les 1er-2 mars 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #01_mars #Elipsos #greve #Intercités #lunea #retards #Teoz #TGV #trains #travaux

  • Quand #Eiffage, une multinationale du #BTP, imagine la manière dont vous allez vivre demain...
    http://multinationales.org/Quand-Eiffage-une-multinationale

    Des « hubs multimodaux », des « nœuds de mobilité décarbonnée », des Modul’air et des UrbanBridge : pour 286 000 euros, Eiffage a été chargée d’imaginer la ville durable à l’horizon 2030, par la communauté d’agglomération de Grenoble. Une ville où la mobilité serait reine, chaque déplacement contrôlé, et les évolutions techniques imposées. Reste à rendre tout cela « acceptable » pour les habitants. Voici le meilleur des mondes imaginé par Eiffage, raconté par le journal grenoblois #Le_Postillon, qui a assisté à la (...)

    #Actualités

    / #France, Eiffage, BTP, #Greenwashing, #Économie_verte, #propriété_intellectuelle, #influence, durabilité, #immobilier, #privatisation, #nouvelles_technologies, #transport, Le (...)

    #durabilité
    « http://www.bastamag.net/Quand-des-multinationales-du-BTP »
    « http://www.flickr.com/photos/67431748@N00

    Flickr
     »

  • « À Pôle emploi personne ne m’a redonné le sourire »

    Avez-vous déjà fait attention au nombre de personnes qui poirotent tristement à 8h25, si ce n’est plus tôt, devant les agences Pôle emploi de Grenoble et de la cuvette ? Elles sont des dizaines à attendre chaque jour que les portes s’ouvrent à 8h30 pile poil, pour une première inscription, régler un problème administratif, consulter des offres sur les bornes internet ou tout simplement faire une photocopie gratuitement. Le département de l’Isère compte presque 80 000 chômeurs [1], ils méritaient bien qu’on s’intéresse un peu à eux. Le Postillon a donc envoyé un de ses parasites au charbon, parmi ceux, nombreux, qui traînent dans les couloirs de la rédaction. Il est allé observer ce qui se passait à l’accueil de Pôle emploi et a fait le pied de grue devant trois agences [2] pour recueillir les témoignages de ces pseudo-assistés qui espèrent encore trouver du travail en 2013.

    La suite ici :
    http://www.lepostillon.org/A-Pole-emploi-personne-ne-m-a.html

  • Le Café vélo : Et vous, combien de pignons dans votre café ? Grenoble | Alpes Solidaires
    http://www.alpesolidaires.org/le-cafe-velo-et-vous-combien-de-pignons-dans-votre-cafe-grenoble

    Raffa

    Le Café vélo : Et vous, combien de pignons dans votre café ? Grenoble | Alpes Solidaires - http://www.alpesolidaires.org/le-cafe...

    29 minutes ago

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    "Voilà un mois que le Café-Vélo a pris ses quartiers au 59 rue Nicolas Chorier à Grenoble, et cette boutique pas comme les autres y rayonne déjà ! Les clients ? Des cyclistes ordinaires ou des vélo-trotteurs, des inconditionnels de la cuisine maison, bio et locale, des familles, ou des salariés des bureaux voisins trop heureux d’avoir trouvé leur cantine ! Du mardi au samedi, Sylvain, Nico, et Anthony sont à leurs petits soins... et à ceux de leur « biclou »." - (...)

  • Quartiers populaires : des habitants mobilisés contre les briseurs de rêves
    http://www.bastamag.net/Quartiers-populaires-des-habitants

    Les habitants du quartier de la Villeneuve à Grenoble se rebiffent. La diffusion fin septembre d’un reportage de France 2 « La Villeneuve, un rêve brisé » a suscité émoi et colère dans la population. Des réactions d’autant plus fortes que depuis de longs mois une mobilisation locale se fait jour pour proposer un projet social et urbain pour le quartier. Loin des clichés d’un quartier dévasté, les habitants se veulent force de propositions, sur l’habitat, l’éducation, la culture. Le reportage diffusé par (...)

    #Résister

    / #Classes_populaires, #Fractures_sociales, #Logement, #Garantir_l'accès_au_logement

  • Bas les pattes sur le Jura Libertaire ! | LE JURA LIBERTAIRE
    https://juralib.noblogs.org/2014/02/17/bas-les-pattes-sur-le-jura-libertaire

    À l’été 2010, Brice Hortefeux porte plainte contre les #sites web Indymedia Grenoble et Le Jura Libertaire, désignés comme « hostiles à la #police » pour avoir relaté les exactions policières perpétrées dans le quartier populaire de la Villeneuve (banlieue de Grenoble). Après trois ans d’enquête, le plaignant est maintenant Manuel #Valls et le #procès du Jura Libertaire fixé au 14 novembre 2014 .

    Les ministres de l’Intérieur font leur travail, en protégeant « l’honneur » de leurs bandes armées. Quant à nous, nous défendrons dans les faits la liberté d’expression ainsi que la révolte des classes dangereuses contre la mafia capitaliste qui nous exploite et nous réprime. La CNT-Jura organise la solidarité avec Le #Jura_Libertaire.

    Première soirée de soutien lors du week-end national de commémoration des victimes de crimes policiers, vendredi 14 mars à Hauteville-Lompnes (Haut-Bugey).

    Que 1000 Jura Lib’ et Indy Grenoble fleurissent !
    https://rebellyon.info/Que-1000-Jura-Libertaire-et.html

    Autodéfense des médias libres ! Police hors de nos vies !

  • Surtout n’allez pas sur notre site internet !

    http://www.lepostillon.org/Surtout-n-allez-pas-sur-notre-site.html

    Pour tout vous dire, je suis un peu gêné. Le Postillon vient de mettre en ligne un site internet, qui archive tous les articles et brèves de nos anciens numéros. Avant on pouvait seulement trouver nos PDF sur internet, sur le site des Renseignements généreux ( [1]). Maintenant, on a un vrai site à nous. Cela nous a pris beaucoup de temps. Deux amis sachant parler l’informatique ont passé des heures, bénévolement, à créer l’architecture du site, assurer sa fonctionnalité, régler une multitude de petits détails. Rien de passionnant dans ce travail, qui mérite plus que des remerciements. Ensuite, nous avons passé des heures à publier article par article (à vrai dire, moi j’ai presque rien fait). Un gros boulot chiant comme une campagne d’élections municipales. Et pour saluer ce dur labeur, je ne trouve rien de mieux à faire que de la contre-publicité pour ce site. Ce n’est même pas de l’ingratitude, c’est de la goujaterie. Laissez-moi vous expliquer.

    Lorsque je vends Le Postillon à la criée, certaines remarques m’énervent particulièrement : celles des gens qui ne veulent pas l’acheter « pour ne pas utiliser de papier », « parce que ce n’est pas écologique », « parce que maintenant je lis tout sur l’ordinateur ». Encore l’autre fois, au concert des Ogres de Barback - ou je suis allé par pur opportunisme commercial pensant naïvement que les jeunes et vieux baba-cools se rueraient sur un journal papier indépendant -, cinq personnes m’ont répondu « Non merci, le papier ça tue des arbres ».
    Voilà pourquoi j’écris ce texte : pour expliquer à tous ceux qui croient qu’ils sauvent la planète en s’informant uniquement via Lemonde.fr, Rue89.com, grenews.com qu’ils sont en fait de parfaits nigauds. Non seulement j’assume entièrement d’être un « tueur d’arbre », mais en plus j’accuse les autres d’être bien plus criminels.

    Les aficionados du numérique sont parvenus à faire croire que le monde virtuel est totalement propre, sans aucun impact environnemental. Foutaises. De plus en plus d’études et d’écrits critiques ( [2]) s’attaquent à ce mythe : une récente étude de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) nous apprend qu’ « un mail avec une pièce jointe nécessite 24Wh, soit une ampoule allumée pendant une heure. Sans pièces jointes, c’est 5 Wh. Chaque heure, 10 milliards d’e-mails sont envoyés dans le monde, soit en moyenne 50 GWh. C’est l’équivalent de la production électrique de quinze centrales nucléaires pendant une heure, ou quatre mille allers retours Paris-New-York en avion. Tout ça pour une heure d’échange de mails sur le réseau, sans compter tout ce qu’on peut faire d’autre » ( [3]). Si ces chiffres et ces comparaisons sont contestés, certains affirmant qu’ils sont exagérés ou peu pertinents, ils évoquent une réalité indéniable : se servir d’internet pompe beaucoup d’électricité. Avec l’énergie que j’ai engloutie pour rechercher des infos sur le Web pour écrire ce foutu texte, j’aurais pu éclairer mon appartement pendant de longues heures. Pour la peine, puissent ces lignes éclairer votre lanterne.

    Un journal papier n’a pas d’obsolescence programmée

    Permettez-moi de passer rapidement sur quelques éléments importants, mais peu visibles dans la cuvette grenobloise : les dizaines de milliers de kilomètres de câble installés chaque année au fond des océans pour permettre au réseau de fonctionner, les matériaux rares, sources de graves tensions géopolitiques, nécessaires à la fabrication du matériel informatique, les « 40 millions de tonnes par an » de déchets électriques et électroniques qui une fois « chargés sur des camions de 40 tonnes et de 20 mètres de long représenteraient une file de 20 000 kilomètres de long » ( [4]). Remarquons simplement la supériorité technologique d’un journal comme Le Postillon, qui à la différence de ces ordinateurs que l’on doit changer tous les deux ans, n’a pas de problème d’obsolescence programmée : si vous le conservez bien au sec, vous pourrez le lire à vos petits-enfants dans cinquante ans. Et même si – ô sacrilège – vous voulez vous en débarrasser, vous n’alimenterez pas les grandes poubelles électroniques qui polluent l’Inde et d’autres pays pauvres : il pourra être recyclé ou vous servir d’emballage, pour sécher vos chaussures ou allumer un feu.

    Les éléments physiques les plus visibles de la débauche d’énergie que représente internet sont ce qu’on appelle les data centers, ou « centres de traitement de données » dans cette langue un peu has been qu’est le français. Regroupant les équipements électroniques d’une seule ou plusieurs entreprise, ces espaces peuvent occuper une pièce, un étage ou un immeuble entier.
    Le problème, c’est que les serveurs entreposés à l’intérieur ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche, mais d’électricité. Ils équivalent donc à des radiateurs qui chauffent sans arrêt. Pour évacuer cette chaleur, on doit installer des compresseurs et autres appareils énergivores qui font péter le score de la facture EDF. Résultat : « En France, les data centers consommeraient 9 % de l’électricité du pays. Et la consommation électrique des data centers va augmenter de 10 % chaque année » (France Culture, 25/12/2012).
    Bernard Boutherin est un scientifique grenoblois et il mène des travaux intéressants (oui, c’est assez rare pour être souligné) : il s’intéresse notamment aux impacts environnementaux des data centers dans le cadre d’un groupe de travail nommé Ecoinfo ( [5]). Dans son bureau du LPSC (Laboratoire de physique subatomique et cosmologique), il m’explique par exemple que « Google consomme avec ses data centers plus de 2,6 GWh/an soit l’équivalent d’une ville d’un million d’habitants. Et Google représente 1 % de la consommation des data centers dans le monde. Cette consommation représente elle-même seulement le tiers de l’énergie qu’il faut pour faire fonctionner le “Web”, le second tiers étant les infrastructures de réseau avec les bornes Wifi qui consomment énormément du fait de leur grand nombre (il y a 2,4 milliards d’internautes), et le troisième tiers étant la consommation des ordinateurs des internautes. Pour être complet sur le plan énergétique, il faut ajouter l’énergie qui a été utilisée pour fabriquer tous les ordinateurs et les tablettes. Selon Wikipedia, si le Web était un pays, il arriverait au cinquième rang des consommateurs d’énergie ».

    Un green data center = une roue carrée

    Dans notre bonne vieille cuvette, il y a quelques dizaines de data centers. La plupart sont de taille modeste et accueillent les serveurs d’une seule entreprise. Ceux de Bull, Cogent ou HP sont plus importants. Et puis il y a Eolas.
    [Début de la digression] Fondée en 1991 par Gérald Dulac - un ingénieur-informaticien-entrepreneur comme on en rencontre trop dans la cuvette - Eolas a été rachetée en 2000 par un groupe répondant au doux nom de Business & Decision. Occupant initialement le créneau du « conseil en conception de systèmes d’informations », Eolas a su habilement prendre la vague internet pour vendre un maximum de services, comme la « création du premier système d’information territorial français ». Aujourd’hui elle emploie cent quinze salariés, a réalisé un chiffre d’affaires de dix millions d’euros en 2012 et propose trois types d’offres : « digital services », « hébergement » et « développement d’applications ». Précisons que Gérald Dulac a été adjoint municipal à l’économie sous Destot I (1995 – 2001) et président du « Conseil de développement de la Métro », organe pseudo-participatif censé embellir le délire métropolitain. Des jobs intéressants qui lui ont permis de rencontrer plein de monde et de remplir son carnet d’adresses. Simple coïncidence : Eolas, qui est maintenant dirigée par son fiston Frédéric Dulac, a pour clients - entre autres - presque toutes les institutions locales (la Métro, le Conseil général, la région Rhône-Alpes, etc). Par exemple, la ville de Grenoble a également payé l’entreprise pour « accroître sa visibilité sur les réseaux sociaux » et permettre à son compte Facebook de passer en trois mois de 4000 à 40 000 fans (le nombre de fans sur Facebook étant une politique prioritaire de l’équipe municipale). Des échanges gagnant-gagnant qui révèlent tous les bienfaits du fameux tryptique grenoblois conseil municipal – business – industrie. [Fin de la digression]

    Outre quelques locaux de bureaux remarquables en plein centre-ville, Eolas possède le premier « green data center » de France, rue Général Mangin.
    Un « green data center », c’est un oxymore transformé en opération de communication. Si le bâtiment, qui ressemble à un bunker orné d’au moins six caméras de vidéosurveillance, est effectivement « green », c’est-à-dire peint en partie en vert, ce centre de traitement de données n’a rien à voir avec l’écologie. Pour se glisser dans le moule hypocrite du « développement durable » - et également pour réduire sa facture d’électricité -, Eolas a énormément communiqué sur quelques détails, comme la pose de panneaux solaires sur le toit du bâtiment, l’utilisation d’électricité d’origine « 100 % renouvelable » ou l’exploitation de l’eau de la nappe phréatique pour le refroidissement. Cela ne l’empêche pas de consommer énormément d’électricité, même s’il est impossible de connaître le chiffre exact. En me faisant passer pour un étudiant, j’ai demandé poliment à Eolas, qui au début n’a pas voulu me répondre par soi-disant manque de temps (« Notre direction n’a pas de disponibilité pour vous répondre, leur temps est largement occupé par leur activité. Vous comprendrez lorsque vous travaillerez que chaque minute compte »). Après de multiples relances, le directeur m’a répondu que « nous ne diffusons pas ce type d’informations puisqu’elles font partie de notre processus industriel et à ce titre sont confidentielles ».
    Avant l’ouverture de ce bâtiment en 2011, les projections avançaient une consommation de 1 300 000 KWh par an. En se basant dessus, et en sachant qu’un habitant consomme environ 2000 KWh par an, il apparaît que cet unique « green data center » engloutit autant d’énergie que 6 000 grenoblois - même s’ils tâchent de bien éteindre la lumière quand ils sortent des toilettes. Pour alléger sa facture salée, Eolas a-t-elle réussi à bien négocier avec GEG, qui fait également partie de ses gros clients ?

    Voulant croître à tout prix, Eolas, dont la devise est « Run your Internet » n’a pas pour but de faire baisser la consommation d’électricité. Pour faire du business, elle souhaite que le « réseau » s’agrandisse toujours pour avoir toujours plus de clients.

    L’informatique fait augmenter la consommation de papier

    Ce cas est symptomatique de la stratégie des acteurs du numérique. Comme les nuisances bien réelles du virtuel commencent à être documentées, les stratèges-geeks mettent un peu de vert dans leur monde électronique et s’en enorgueillissent. Ces efforts sont très rapidement annulés par le développement incessant des applications numériques, qui envahissent peu à peu toutes les sphères de la vie sociale, faisant grimper en flèche le « bilan carbone » et les autres indices éco-technocratiques. Bernard Boutherin pense qu’il y a actuellement « un gros problème avec l’émergence du “cloud” [concept qui consiste à accéder à des données et services sur un serveur distant]. De plus en plus de données sont stockées en permanence donc consomment en permanence de l’énergie et imposent une connexion réseau permanente aux internautes. C’est une fuite en avant. » Et puis contrairement aux croyances, et pour revenir à notre sujet initial, utiliser internet ne fait pas baisser la consommation de papier, bien au contraire. « Dans les dix dernières années, note Bernard Boutherin, la consommation de papier a augmenté de 6 à 10 % par année. C’est en grande partie dû à la multiplication des imprimantes personnelles qui font que les gens impriment beaucoup plus qu’il y a vingt ans, où il fallait aller au bureau de tabac ou chez l’imprimeur pour faire une photocopie. Finalement, on se rend compte que l’informatique augmente la consommation de papier ». Remarquons simplement que la lecture de journaux (hormis les pages high-tech de Libération et du Monde) n’augmente pas, elle, la consommation d’informatique.

    « On ne peut nier les énormes progrès accomplis en terme d’efficacité énergétique sur les appareils pris un à un. Mais en ne disant que cela, on fait totalement abstraction de la dynamique exponentielle de production des données et de multiplication des écrans » analysent les auteurs de La face cachée du numérique ( [6]). En likant ses potes sur Facebook, on pompe une électricité qu’on n’utilisait pas quand on allait simplement dehors pour les voir in real life. En commentant tout et n’importe quoi sur Twitter, on fait tourner les data centers, qui n’étaient pas du tout utiles quand les discussions politiques se tenaient au comptoir d’un bistrot ou sur la place du marché. Oui, je sais, je suis un vieux con, mais j’ai tellement de bonnes raisons.

    Prenez Muséomix, par exemple. Ce « makeathon culturel international » a permis au musée dauphinois de Grenoble d’être un « laboratoire de nouvelles expérimentations numériques » lors du week-end du 11 novembre dernier. Concrètement, une flopée de geeks, dont des membres d’Eolas, se sont retrouvés pendant trois jours pour essayer d’inventer des « dispositifs inédits de visite du musée ». Je m’y suis rendu, j’ai vu, j’ai été déçu. Voire énervé. Les gadgets présentés, tous plus ou moins « fun » (une « machine à conter », une table tactile numérique pour jouer à vivre dans un village de montagne, etc.) n’ont pour moi pas leur place dans un musée, qui est un lieu devant servir la connaissance et non le divertissement. Pour découvrir une exposition, en quoi a-t-on besoin d’un « passeport numérique », c’est-à-dire un badge avec une puce RFID, pour naviguer dans le musée en suivant des parcours ou en se « faisant surprendre », et en « likant » ses espaces préférés ? Ça vous fait rêver, vous, cet extrait du document de présentation : « un récapitulatif hebdomadaire et/ou mensuel sera proposé sur les différents médias sociaux du musée dauphinois : cette semaine, la chapelle est l’espace du musée le plus apprécié, avec 250 “like” » ? Une des salariées du musée m’a expliqué que le but était de « tester des nouvelles manières de faire visiter grâce aux nouveaux outils numériques, parce qu’il faut qu’on soit moderne, qu’on sorte de l’image vieillotte des musées ». Et voilà comment le musée dauphinois, lieu de transmission de la mémoire du patrimoine local, se transforme en show-room pour les vendeurs de camelote électronique.

    La banalité de l’innovation numérique

    Si deux ou trois bricoleurs fous, plus ou moins allumés, proposaient dans leur coin des jeux pour agrémenter une visite de musée, je pourrais trouver ça sympathique. Le problème aujourd’hui c’est que la course à l’échalote numérique est devenue tellement banale. On ne bricole plus, on programme. Les nouvelles technologies sont en train d’uniformiser les métiers quand elles ne les détruisent pas. Les bibliothèques municipales de Grenoble passent « en mode numérique » et dépensent des millions d’euros pour acheter des liseuses et des Ipad (voir Le Postillon n°20). Les rencontres-i, organisées par l’Hexagone de Meylan, proposent chaque année des créations artistiques truffées de capteurs et de gadgets co-réalisées avec des chercheurs du CEA (Commissariat à l’énergie atomique). La ministre Fioraso vient de lancer un grand plan « France universités numériques » pour que les étudiants apprennent derrière un écran plutôt qu’avec un professeur. En filigrane, tout le monde est censé comprendre qu’aujourd’hui, pour faire n’importe quelle activité, les puces électroniques sont devenues indispensables, pour le plus grand bonheur des gérants des data centers.
    Vous devez vous dire que je m’éloigne de mon sujet, et vous avez raison. Mais la presse n’échappe pas à cette déferlante. L’avenir de l’information est annoncé sur des tablettes, avec des articles interactifs, des « web-documentaires », des sites graphiques en perpétuelle animation, et le cerveau branché en permanence sur Facebook et sur Twitter. Une foire d’empoigne permanente à l’innovation qui ne contribue pas à rehausser la qualité des articles et qui omet qu’un des seuls journaux rentables en France est Le Canard Enchaîné, sans site internet ni publicité et avec une maquette inchangée depuis la Seconde Guerre mondiale.
    Je suis attaché aux journaux papier car je n’aime pas les sites internet. Ils me font perdre un maximum de temps. Autant j’aime lire au bistrot Le Monde, L’Équipe et Le Daubé (non pas que ces journaux soient de qualité, mais parce que les parcourir reste un moment agréable et des fois instructif), autant je déteste être pendu aux informations du monde.fr, de lequipe.fr et du dauphine.com. Pendant que j’essaye d’écrire ce papier, je suis sans cesse tenté par la grande fuite que représente la navigation sur le Web. Comment rester concentré pour trouver un enchaînement de mots convenable alors que, d’un seul clic, on peut aller voir dans le monde virtuel s’il n’y a pas quelque chose de nouveau ? Est-ce que Saint-Étienne a marqué un but face à Lyon ? Quel est le nouveau record d’impopularité d’Hollande ? Est-ce que machin a répondu au mail que je lui ai envoyé il y a cinquante minutes ? Pendant toutes ces heures, je me débats pathétiquement pour sortir de ce zapping permanent entre une information et une autre. Combien de centaines d’heures ai-je perdues comme ça, à moitié honteux d’errer sans but dans ce dédale virtuel ? Mais pourquoi n’arrivé-je pas à débrancher ce satané câble et à écrire tranquillement, sans cette fascination pour ce flux énorme d’informations qui ne m’apprennent presque rien ? Pourquoi ?

    À Échirolles, on bosse pour la surveillance générale

    Le pire c’est que mes clics frénétiques ne tombent pas dans l’oubli. Promu comme un « grand espace de liberté », Internet est surtout un gigantesque espace de flicage, comme l’ont démontré les révélations fracassantes de l’ex-consultant pour la NSA (l’agence de sécurité nationale américaine), Edward Snowden. Potentiellement la NSA tout comme ses homologues européens, peuvent lire presque n’importe quel mail et tout savoir des usages d’un ordinateur connecté à Internet. Ils s’en servent pour réaliser un gigantesque fichage, surveiller les échanges entres personnes importantes, repérer les individus potentiellement subversifs, connaître leurs habitudes. En allant sur le site internet du Postillon, votre intérêt pour tel ou tel sujet pourra être fiché par les grandes oreilles des services de renseignements. Si vous achetez notre journal au tabac-presse, votre lecture restera secrète et personnelle. À notre connaissance, aucun buraliste ne tient de fiche sur ses clients.

    Pour traiter cette somme considérable d’informations, il faut des machines capables de calculer une énorme quantité d’informations très rapidement. On appelle ça des supercalculateurs. Des machines comme en fabrique Bull, une des plus anciennes entreprises françaises informatiques, « en partenariat avec le CEA-DAM (direction des entreprises militaires du CEA) ». Le dernier-né, un certain Tera-100, est capable de calculer « un million de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde », ce qui sert à « simuler le fonctionnement d’une arme nucléaire » mais aussi au renseignement : il est en effet utilisé à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), équivalent français de la NSA américaine, depuis plusieurs années (selon Le Nouvel Observateur, 30/10/2013). C’est grâce à ce genre de machines qu’ils peuvent placer entièrement le réseau sous surveillance.
    Pour améliorer ce supercalculateur et pour « en tirer pleinement parti » Bull a inauguré en mars dernier tout près de Grenoble, à Échirolles et sous les applaudissements de la ministre Geneviève Fioraso, le « Centre d’excellence en programmation parallèle », « le premier centre européen d’excellence technique et industrielle dans ce domaine ». « Il a pour vocation d’aider les ingénieurs et les scientifiques des Centres de recherche et du secteur de l’industrie à franchir l’étape technologique cruciale de la parallélisation des applications de calculs intensifs. Concrètement ce centre leur offre un service d’analyse, de conseil et d’optimisation de leurs applications » (L’essor, 28/03/2013). Et voilà comment le laboratoire grenoblois, ce « formidable écosystème de l’innovation » selon ses promoteurs, participe activement aux recherches technologiques pour perfectionner encore la surveillance généralisée.

    Oui je sais, je m’éloigne encore. Et surtout une question vous brûle les lèvres depuis le début : pourquoi alors avoir fait un site internet ?
    Non, ce n’était pas simplement pour trouver une bonne accroche pour cet article. Mais parce qu’on aimerait que les premiers concernés, ceux qui ont peur de toucher du papier de peur d’être accusés de complicité de génocide de la forêt amazonienne, lisent ce texte. Internet étant devenu le domaine de recherche exclusif de beaucoup d’étudiants, journalistes ou simples citoyens, nous mettons nos articles en ligne pour que ceux qui ne lisent plus la presse papier puissent tomber dessus s’ils s’intéressent à des sujets qu’on a traités. En espérant avoir convaincu les autres de ne pas taper www.lepostillon.org et de continuer à avoir le plaisir d’aller chez le buraliste chercher leur Postillon, sentir la bonne odeur de l’encre, le parcourir sous la couette ou en terrasse au soleil, le laisser traîner dans le salon et puis le ranger sur l’étagère, là-haut, sur la pile où il y a tous les autres.
    Notes

    [1] Avant on pouvait seulement trouver nos PDF sur internet, sur le site des Renseignements généreux. Maintenant, on a un vrai site à nous.

    [2] Voir notamment : Fabrice Flipo, Michelle Dobré et Marion Michot, La Face cachée du numérique, Editions l’Echappée, 2013.

    [3] Relayée dans l’émission « La Tête au carré » du 4 novembre 2013, sur France Inter.

    [4] Voir notamment : Fabrice Flipo, Michelle Dobré et Marion Michot, La Face cachée du numérique, Editions l’Echappée, 2013.

    [5] Voir notamment : Groupe Ecoinfo, Les impacts écologiques des technologies de l’information et de la communication, éditions EDP sciences, 2012.

    [6] Voir notamment : Fabrice Flipo, Michelle Dobré et Marion Michot, La Face cachée du numérique, Editions l’Echappée, 2013.

  • Quand des multinationales du BTP imaginent la manière dont vous allez vivre demain...
    http://www.bastamag.net/Quand-des-multinationales-du-BTP

    Des « hubs multimodaux », des « nœuds de mobilité décarbonnée », des Modul’air et des UrbanBridge : pour 286 000 euros, Eiffage a été chargée d’imaginer la ville durable à l’horizon 2030, par la communauté d’agglomération de Grenoble. Une ville où la mobilité serait reine, chaque déplacement contrôlé, et les évolutions techniques imposées. Reste à rendre tout cela « acceptable » pour les habitants. Voici le meilleur des mondes imaginé par Eiffage, raconté par le journal grenoblois Le Postillon, qui a assisté à la (...)

    #Décrypter

    / #Transports, #Enquêtes, #Surveillance_et_biométrie, #Garantir_l'accès_au_logement, A la (...)

    #A_la_une

  • Aujourd’hui un fait divers fait le tour des médias :
    "Des dealers ont annoncé par voie d’affichage la "fermeture exceptionnelle" d’un point de vente de stupéfiants dans le quartier Mistral de Grenoble, a indiqué la police jeudi, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
    "Fermeture exceptionnelle. Toutes nos excuses. Réouverture prochainement. Merci de votre compréhension", annonce cette affiche, à l’orthographe parfaite, collée sur le pilier d’un immeuble de la rue Albert-Thomas à Grenoble."

    Pour en savoir plus sur ce point de vente original, voir :

    http://www.lepostillon.org/Le-distributeur-automa-shit.html

    Encore une innovation grenobloise !
    Le distributeur automa-shit

    On répète sans arrêt - à raison ! - que Grenoble est une ville innovante. Mais pourquoi diable l’innovation devrait-elle se cantonner dans les quartiers nord de la ville ? Pourquoi la création de richesses, la recherche illimitée de profits devrait-elle se limiter aux laboratoires et centres de recherche de la Presqu’île scientifique ou aux zones d’activités comme Innovallée ?
    Cette profonde injustice est en train d’être réparée : dans les quartiers sud aussi, on se veut à la pointe de la modernité. Le quartier Mistral, longtemps considéré comme perdu pour la cause de l’Innovation, vient de faire parler de lui pour un dispositif installé dernièrement au cœur du quartier : le « distributeur presque automatique de drogue », auquel Le Daubé (2/04/2013) a consacré une pleine page.

    Comment ça marche ? Fini le commerce de drogues à l’ancienne, sous le manteau, dans un hall ou discrètement au coin d’un immeuble. Celui-là était profondément inégalitaire et discriminant : il excluait de fait les personnes timides et celles qui ne connaissaient pas les lieux.
    Grâce au travail de jeunes entrepreneurs, la vente de produits illicite se réalise maintenant à ciel ouvert et à la vue de tous. Sur la place au milieu du quartier, un trou a été creusé dans un mur. N’importe qui peut s’y rendre à toute heure du jour ou de la nuit, quelle que soit sa nationalité, son âge, son orientation sexuelle, sa taille ou le montant de son compte bancaire. L’endroit est même accessible aux personnes à mobilité réduite. Un client nous raconte : « Un interphone permet de signaler sa présence. Une main gantée sort alors du trou et une voix demande quelle est la nature du produit recherché : shit, herbe, coke, tout est disponible. La main gantée prend l’argent, disparaît dans le trou et ressort quelques instants plus tard avec un sachet correspondant à la commande ».

    Depuis une année que ce dispositif innovant est installé, le succès ne se dément pas. Il a véritablement permis d’ouvrir le quartier et de faire venir du monde dans cet endroit injustement enclavé et stigmatisé. On vient de toute l’agglomération à Mistral pour faire ses courses et cette innovation est même devenue une attraction. Une néo-cliente nous a confié : « Je ne consomme pas de drogue, mais j’ai demandé à un ami de l’accompagner pour voir ce nouveau magasin. » Certains jours, en fin d’après-midi, une telle queue se forme devant le « trou » qu’un des ces innovants entrepreneurs est obligé de sortir pour organiser plusieurs files selon les produits désirés, « comme au cinéma ». Les habitants de Mistral voient ainsi défiler toute la journée une faune variée, allant du jeune étudiant chevelu au cadre dynamique avec belle voiture et attaché-case. L’arrivée de ces clients permet même un peu de mixité sociale dans ce quartier où l’essentiel de la population vit chichement. La réussite est telle qu’un témoin anonyme déclare au Daubé (2/04/2013) : « C’est un système très bien organisé qui est vu de près par les plus gros trafiquants parce que les interlocuteurs et les risques sont limités. Et ça brasse des centaines de milliers d’euros. C’est une sorte d’expérimentation qui pourrait être reprise ailleurs. »

    En attendant d’essaimer dans d’autres villes ou d’autres quartiers, le dispositif a fait des petits à Mistral même. À quelques centaines de mètres du distributeur automa-shit, un autre point de vente similaire a été installé, avant d’être pris pour cible par la police, qui n’a pas dû mesurer toute la dimension innovante de ce système. Celui-là était en effet équipé « d’un système de visiophonie permettant de voir qui venait acheter de la drogue » (Le Daubé, 27/02/2013). Les policiers ont également découvert un tunnel sur une vingtaine de mètres afin de pouvoir passer du point de vente à la montée d’immeuble voisine, ainsi que des talkies-walkies. Interphones, talkie-walkie, systèmes vidéos de surveillance : on voit ici la volonté de ces jeunes entrepreneurs de s’intégrer au modèle grenoblois en prenant soin d’utiliser le meilleur de la technologie dans leur activité quotidienne. On pourrait même imaginer des collaborations avec le CEA-Grenoble pour créer des innovations technologiques adaptées à ce commerce : robot remplaçant la main humaine gantée, écran tactile intelligent pour choisir son produit, application Iphone pour passer sa commande, pré-paiement en ligne : les débouchés sont potentiellement nombreux. Et pourquoi pas créer un pôle de compétitivité, « Minaloshit » ou « Crolles Beuh », pour assurer la visibilité internationale de ce savoir-faire local ?

    L’esprit ingénieux de ces précurseurs semble en tout cas intéresser le champ politique. L’UMP se sert même de cet exemple pour attaquer le PS au pouvoir. « Ils [NDR : les socialistes] font semblant de réfléchir depuis des mois et des mois pour ne pas décider de mettre en place un vrai réseau de caméras de vidéo protection, tandis que les délinquants installent des systèmes de visiophonie sur la voie publique, rue Albert Thomas à la cité Mistral, pour surveiller la rue et les trafics de drogue ! » (Jean-Claude Peyrin à la première primaire UMP, 20/03/2013). On voit bien que ces actes innovants pourraient pousser les politiques à prendre des décisions courageuses.

    Pour la cité, les effets positifs de cette activité marchande sont légions : outre une baisse sensible du nombre de cambriolages constatée par certains habitants, il faut noter le formidable débouché qu’offre cette activité à de nombreux jeunes. Les opérations menées par la ville de Grenoble, « 100 chances, 100 emplois » ou le « Forum pour l’emploi » ne peuvent se prévaloir d’un tel succès. Rejetés par l’éducation nationale et le marché classique de l’emploi, ils trouvent ici un statut social et un salaire plus que confortable. Guetteur, comptable, convoyeur, vendeur : les métiers sont variés, les perspectives d’évolution de carrière intéressantes. Les séminaires d’entreprise régulièrement organisés à Varces permettent aussi de voir du pays.

    Impossible en revanche de connaître les détails de leur organisation ou le rapport avec leur hiérarchie. Ces jeunes ont en effet intégré la même règle de fonctionnement que les salariés des collectivités publiques ou des grandes entreprises : le devoir de réserve. Leur discipline est aussi rigide que celle des employés de la ville de Grenoble, restant bouches-cousues concernant l’ambiance à l’intérieur de leur organisation et la personnalité de leurs leaders.

    Certaines personnes, envers et contre tout, prétendent que les produits vendus ici seraient dangereux pour la santé. Une attitude de peur et de rejet stérile, dûe au paralysant principe de précaution. Pourtant, aucune étude sérieuse n’a démontré que la consommation de cannabis ou de cocaïne était dangereuse pour la santé, les morts imputés à ces causes étant, comme pour Tchernobyl ou l’industrie chimique, sujettes à de nombreuses controverses. Si on écoutait ces gens-là, frileux par nature, on retournerait au temps de l’alambic-à-papa et de la fumette du tussilage.
    On reproche également à ces pionniers de fournir des produits de plus en plus chers et de moins en moins bonne qualité. Mais il ne s’agit pas de mauvaises intentions, juste de l’application concrète du concept de l’obsolescence programmée, qui guide la croissance de tant d’entreprises dans des secteurs d’activité plus traditionnels.

    Contrairement au Daubé, il ne faut pas voir dans ce commerce et les activités de ces jeunes une menace pour le système. Par le biais de cette « libre-entreprise mistralienne », comme disent certains habitants, ils soutiennent activement le développement du capitalisme sauvage. Des experts nous confirment cette évidence, comme le rappeur quarantenaire Akhénaton : « Les gamins des quartiers n’ont majoritairement plus aucune conscience sociale, ni politique. Ils veulent ressembler à ‘‘monsieur tout le monde’’, mais version riche. (...) Et si certains d’entre eux sont délinquants pour pouvoir accéder à leur idéal, ce ne sont pas des « robin des bois », ce sont des délinquants ultra-libéraux » (Le Huffington Post, 28/02/2013). Le philosophe Jean-Claude Michéa pense, lui, que ces dynamiques businessmen sont « infiniment mieux intégrés [au système capitaliste] que ne le sont les populations, indigènes ou immigrées, dont [ils assurent] le contrôle et l’exploitation à l’intérieur de ces quartiers expérimentaux que l’État [leur] a laissés en gérance ». Il assure que, comme les membres du Medef, ils assignent « à toute activité humaine un objectif unique (la thune), un modèle unique (la transaction violente ou bizness) et un modèle anthropologique unique (être un vrai chacal) ». Leur raison d’être est donc « de recycler, à l’usage des périphéries du système, la pratique et l’imaginaire qui en définissent le Centre et le Sommet. L’ambition de ses membres n’a, certes, jamais été d’être la négation en acte de l’Économie régnante. Ils n’aspirent, tout au contraire, qu’à devenir les goldens boys des bas-fonds. Calcul qui est tout sauf utopique » (Jean-Claude Michéa, L’enseignement de l’ignorance, Climats, 1999).

    Ainsi la municipalité devrait-elle considérer les petits commerçants de Mistral et des autres quartiers de Grenoble comme des modèles de développement de son idéologie dans le sud de la ville. Si la mairie soutient - via ses subventions au CEA-Grenoble, aux pôles de compétitivité, aux grandes entreprises de nouvelles technologies comme STMicroélectronics - le capitalisme mondialisé, l’ultralibéralisme, la concurrence acharnée, la recherche illimitée de profit, la marchandisation de la vie, alors pour être en cohérence avec ses actes, elle doit également soutenir les « distributeurs automa-shits » de Mistral.

  • Je signale cette conférence parce que j’aime beaucoup le titre (et le conférencier)

    « L’existence comme dynamique du temps et de l’espace de chacun ».

    Dans le cadre des jeudis des territoires organisés par l’Institut de Géographie Alpine (IGA) et l’Institut d’Urbanisme de Grenoble (IUG), nous avons le plaisir de vous annoncer la conférence suivante :

    « L’existence comme dynamique du temps et de l’espace de chacun ».

    Nous aurons l’honneur d’accueillir Thierry Paquot, Philosophe, professeur à l’Institut d’Urbanisme de Paris à l’université Paris XII.

    La conférence aura lieu le jeudi 30 janvier 2014 de 17h à 19h, en Amphi de l’Institut de Géographie Alpine au 14 bis avenue Marie Reynoard, 38100 Grenoble.

    L’entrée est gratuite, libre et sans inscription.
    N’hésitez pas à faire suivre ce message auprès de vos contacts susceptibles d’être intéressés.
    Très cordialement.

    Luc Gwiazdzinski, Géographe, UJF, Grenoble
    CHIBANE Sami Ramzi, doctorant au laboratoire PACTE-Territoires, UJF Grenoble

    Contact : lucmarcg@gmail.com , chiban_rawaa@hotmail.fr

    #géographie #territoire #espace #espace_public #dfs

  • Michel Abhervé » Blog Archive » Une Banque Populaire condamnée à indemniser un de ses sociétaires à qui elle avait conseillé d’investir dans Natixis

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2014/01/19/une-banque-populaire-condamnee-a-indemniser-un-de-ses-socie

    En septembre 2008, alors que la crise financière commençait, nous nous interrogions dans ce blog sur le sens de l’investissement de deux réseaux bancaires coopératifs, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans Natixis (voir Mais qu’allaient-ils faire dans cette galère ?) et terminions l’article ainsi “Il serait maintenant nécessaire que les sociétaires demandent des comptes aux dirigeants qui ont engagé leurs banques dans cette galère.”

    Description de l’image Natixis nouveau logo.gif.

    En avrit 2011 nous nous faisions écho à un coup de gueule de Daniel Mermet, mettant en évidence les nombreuses victimes confiantes de cette incitation à souscrire faite par le conseiller en qui ils avaient confiance (voir Deux millions huit cent mille pigeons)

    En septembre 2011 le Tribunat d’instance de Grenoble donnait raison à un souscripteur ayant poursuivi la Banque Populaire des Alpes, estimant que celle-ci avait “manqué à ses obligations d’information, de conseil et de loyauté”. En décembre 2013, la Cour d’Appel de Grenoble a confirmé le jugement mettant l’accent sur le fait que la BPA n’a pas “expliqué le conflit d’intérêts” résultant de l’acquisition des actions, puisque la BPA est “actionnaire majoritaire de la société Natixis et avait un intérêt majeur à la souscription massive des actions litigieuses“., selon l’article de La Tribune

    Vu le risque que cette décision incite d’autres soucripteurs à solliciter le benéfice d’une décision identique, il est probable que la Banque se pourvoiera en cassation, ce qui , pour le moins, retardera l’échéance,

    Mais on peut d’ores et déjà en tirer deux leçons. La première concerne la nécessité de l’action de groupe : il est en effet tout à fait exceptionnel qu’une personne, pour un préjudice de quelques miliiers d’euros s’engage dans un marathon judiciaire dont le coût est sans mesure avec l’enjeu d’un dossier unique (face à une institution qui a les moyens de se payer une défense de haut niveau), mais pleinement justifié pour l’ensemble des souscripteurs s’estimant lésés. La deuxième tient dans le constat que la Banque coopérative n’a pas su mettre en place en son sein un mode de résolution à l’amiable des conflits avec ses sociétaires, et a préféré s’en tenir à une décision de la justice, dans une relation par nature inégalitaire entre la banque et un souscripteur isolé. Il n’es pas certain que cela soit en phase avec l’idéal coopératif. Mais le groupe BPCE sait-il encore ce que cela signifie ?

    #banques
    #banksters
    #NATIXIS
    #Banques-Populaires
    #Caisses-d’Epargne

  • De quoi le pouvoir d’agir est-il le nom ? - Millenaire3
    http://www.millenaire3.com/De-quoi-le-pouvoir-d-agir-est-il-le-nom.122+M505d54f7d01.0.html

    Depuis quelques années, les initiatives sociales se réclamant du « pouvoir d’agir » ou #empowerment se multiplient estime Manu Bodinier, président de l’Alliance citoyenne de Grenoble - http://www.alliancecitoyenne-ag.org - et d’Azquitaz - http://www.aequitaz.org - une association qui initie des mouvements et des formations pour que les citoyens s’emparent de la justice sociale. Le récent rapport de Marie-Hélène Bacqué (citoyenneté et pouvoir d’agir dans les quartiers populaires : http://www.territoires.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport-participation-habitants_ok.pdf) et leur constitution en collectif national - http://pouvoirdagir.fr - montre que les initiatives s’organisent. Mais peut-on pour autant regrouper sous une même dénomination des collectifs aux motivations très différentes, certaines prônant (...)

    #politiquespubliques #politique

  • Pour la dissolution de la Métropole
    http://www.lepostillon.org/Pour-la-dissolution-de-la-309.html

    Voici cinquante ans que l’on vante la « métropole » grenobloise. Déjà lors des Jeux Olympiques de 1968, Paris Match s’enflamme : « La France découvre qu’elle a une métropole de l’an 2000. Grenoble, c’est Brasilia ». Depuis, beaucoup de béton a coulé dans la cuvette, et les caciques locaux ressassent leur ambition de diriger « une métropole à échelle européenne ». Un objectif qui recueille un consensus politique quasi-général. Mais pour que les simples habitants retrouvent un peu de pouvoir, la seule solution est la dissolution de la métropole. (...) Source : Le Postillon

  • Serge Tisseron, commis voyageur de l’industrie numérique
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=455

    Autrefois, les bibliothèques encourageaient la lecture et diffusaient des livres. Aujourd’hui, le réseau des bibliothèques municipales de Grenoble est le premier à trahir ceux-ci pour l’ersatz numérique. Mercredi 4 décembre 2013, il invitait Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste connecté, pour une conférence consacrée au dressage des enfants aux jeux vidéo et autres écrans. La salle pleine de mamans s’inquiète de savoir combien d’heures de télé et d’ordinateur permettre chaque jour à leurs enfants. A la tête d’une escouade de bibliothécaires, Annie Brigant, directrice adjointe des bibliothèques municipales, vante « l’engagement du réseau dans le numérique, avec la numérisation des livres et de la presse, les jeux vidéo, les liseuses, et de plus en plus d’écrans dans les bibliothèques ». On ne pleurera (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Tisseron-2.pdf

  • Incroyables Comestibles Castres
    http://incroyablescomestiblescastres.blogspot.fr

    Pour les agriculteurs, le jeu en vaut la chandelle. Avec ce système, les outils de planches permanentes, utilisés pour éviter le compactage de la terre, coûtent environ 2000 euros en matière première, plus une semaine de travail. Dans le commerce, c’est trois fois plus cher. Les commandes groupées de barres de métal de 6 mètres permettent aussi de réduire les coûts. Reste à trouver un lieu pour que chacun puisse venir créer ses outils. « Pour les formations, on loue des ateliers dans des lycées agricoles, on vient avec notre camion plein de matériel pédagogique », explique le chargé de développement. L’association s’est installée dans une ancienne papeterie près de Grenoble et recherche des financements pour y aménager 600 m2 d’ateliers. « Dans l’idéal, il faudrait des ateliers communaux, où chacun peut venir travailler le métal. Des farmlabs, sur le modèle des fablabs qui se développent en ville surtout ».

    • Bricoler, oui, mais ne pas oublier que c’est en bricolant qu’on est arrivé à l’arme nucléaire. D’ailleurs, l’homo habilis qui a fabriqué le premier « chopper » était-il sensibilisé au modèle économique de l’open-source ? :-)

    • Ce n’est pas bricoler, c’est avoir la maîtrise de ses outils et donc de sa production.
      Mon cousin maraîcher bio a dû construire les machines qu’il lui fallait pour cultiver autrement. Parce que les machines disponibles conditionnent tes pratiques. Il m’a montré son travail de modification de l’existant, jusqu’à obtenir la fonctionnalité désirée. C’est une sorte de #hacker de l’agriculture.

    • Mon commentaire était ironique. On retrouve aussi la même démarche dans le monde de l’enseignement ou de l’informatique communautaire du logiciel libre lorsque, si l’on veut vraiment bien cibler son action, on doit passer par les cases « création-mutualisation » ; avant dans l’enseignement, toutes les innovations étaient mutualisables. Or, pendant les deux dernières décennies, on a vu les pratiques s’orienter vers une privatisation de la pensée en culpabilisant les profs qui utilisaient le photocopieur, puis en verrouillant les sources des savoirs pédagogiques : accès payant, ayant droit, propriété intellectuelle. Tiens c’est marrant, pendant cette période, on a vu l’ascension fulgurante de Microsoft.

  • #Photos d’ @albertocampiphoto pendant la visite à un atelier de « cartographies traverses », à Grenoble.

    #Exposition à #Grenoble du 18 novembre au 1er décembre :
    CARTOGRAPHIES TRAVERSES – CROSSING MAPS

    Cartographies Traverses, le projet :

    « Pour les personnes qui n’ont pas droit de séjour, la frontière parcourue s’étend jusque dans les espaces dits d’accueil. Ainsi à Grenoble, mais cela pourrait être ailleurs dans de nombreuses villes européennes, des voyageurs, voyagent encore… Les lieux associatifs sont les repères instables d’une ville qui ne cesse de se dérober sous leurs pas. Le droit de séjour est suspendu à la préfecture lieu des espoirs/désespoir. » #Sarah_Mekdjian (enseignante-chercheuse en géographie sociale, UPMF, laboratoire PACTE, Grenoble).

    Les oeuvres cartographiques exposées ont été réalisées par douze voyageurs, en situation pour la plupart de #demandeurs_d’asile, deux géographes : Sarah Mekdjian et Anne-Laure Amilhat-Szary et trois artistes : Marie Moreau, Fabien Fischer et Lauriane Houbey.

    Cartes multiples, récit des repères en mouvement, fragments de souvenirs des zones parcourues. Ces cartes explorent les souvenirs, l’imaginaire et s’installent dans les débats politiques sur les migrations et les frontières.

    L’exposition sera accueillie du 18 novembre au 1er décembre dans trois lieux de la rue Très-Cloîtres : au café A l’Affût, à l’Ecole de la Paix et au café l’Atypik.

    Pour voir toutes les photos d’Alberto, cliquez ici :
    http://blog.albertocampiphoto.com/?p=1748

    #cartographie #migration #frontière #art

  • Entre théâtre et jeunesse : formes esthétiques d’un engagement

    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4009717800/entre-theatre-et-jeunesse-formes-esthetiques-d-un-engagement?hash=0f4d6e1b-ceb

    "APPEL A COMMUNICATIONS « ENTRE THEATRE ET JEUNESSE : FORMES ESTHETIQUES D’UN ENGAGEMENT » Colloque international organisé par Marie Bernanoce et Sandrine Le Pors - Arras les 3-4 avril 2014 - Grenoble les 10-11 avril 2014

    Date limite de soumission des propositions de communication : le 15 décembre

    Il s’agit du premier colloque universitaire international consacré aux relations entre théâtre et jeunesse dans la triple sphère française, francophone et européenne.

    (...)

    Il s’agira d’étudier comment le rapport à la jeunesse correspond moins à une thématique qu’à un engagement dépassant le seul théâtre destiné aux jeunes et interrogeant à la fois le monde et le théâtre, la jeunesse et les adultes soucieux de regarder le monde tel qu’il va depuis l’enfance. (...)"

    #art #politique #théâtre #engagement #culture #jeunesse #monde #esthétique #représentation #art_engagé #changement_social #Artpol_Scoop-it #vangauguin