city:hénin-beaumont

  • Gilets jaunes en Bretagne : le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche libéré, celui de Lorient bloqué France 3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/direct-gilets-jaunes-bretagne-depot-petrolier-vern-seic

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2018/11/20/blocage_lorient_2-3955085.jpg?itok=IFzPLmcm

    Le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche n’est plus bloqué, mais celui de Lorient l’est depuis ce matin. Les policiers se sont rendus sur place pour empêcher tout débordement. Dans les Côtes-d’Armor, la RN12 est fermée aux alentours de Saint-Brieuc.

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    ans le Morbihan, du côté de Lorient le centre pétrolier est toujours bloqué par les gilets jaunes ce matin. La police nationale s’est rendue sur place dès 5h pour éviter tout débordement et empêcher d’autres manifestants d’arriver sur le site.
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    Ailleurs en Bretagne, les actions de blocages continuent et le trafic est contrarié sur le réseau routier. Notamment sur les route nationales à quatre voies de circulation.

    Dans le Morbihan, la préfecture a averti les usagers des complications qu’ils pourront rencontrer dans le département.
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    • Haute-Corse France 3 Régions
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/grand-bastia/nouveau-rassemblement-gilets-jaunes-haute-corse-1577254

      Lundi 18:30 C’est la queue dans les stations-services pour récupérer un peu de carburant. Le plein est limité à 20 euros par véhicule, a-t-on pu constater dans une station du centre de Bastia.

      Malgré tout, certaines stations-service étaient déjà à sec peu avant 19h et les voitures ne faisaient que passer...
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      Mardi 8h00 Le blocage du dépôt pétrolier de Lucciana a été en partie levé au petit matin. Les gendarmes ont enlevé les gravats à l’entrée. Une quarantaine de gilets jaunes sont toujours présents.

      Des camions citernes n’ont toutefois pas pu accéder au dépôt. Certains chauffeurs, par solidarité, se sont joints au mouvement. D’autres ont fait demi-tour.

    • Gironde
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/gilets-jaunes-gironde-peage-virsac-saccage-vinci-autour
      Le péage de Virsac saccagé, Vinci Autouroutes veut porter plainte.

      Les « gilets jaunes » qui ont passé la nuit de lundi à mardi sur le péage de Virsac, dans le nord Gironde ont détruit de nombreuses installations. Depuis le 17 novembre, le lieu est devenu un point de rassemblement et de blocage pour les manifestants.

      Evacué lundi matin par les forces de l’ordre, le péage a été repris d’assaut par des gilets jaunes lundi après-midi. Entre-temps la circulation n’avait pas pu être rétablie, d’importantes opérations de nettoyage et de remise à niveau des lieux étant nécessaires au préalable.

      L’A10 impraticable
      Des manifestants sont revenus équipés de palettes, et de pneus et de quoi lancer des départs de feu. Plusieurs d’entre eux ont forcé l’entrée des locaux.

      Cabines, barrières , éclairages, chaussée ... De très nombreuses installations du péage ont été fortement endommagées et mises à feu. L’A10 est, à ce niveau, impraticable en l’état et reste coupée ce mardi matin, comme en témoignent nos confrères de Haute-Gironde ce mardi matin.

    • Franche-Comté
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/direct-gilets-jaunes-besancon-dole-lons-belfort-a36-sui

      11h00 : Les gendarmes mobiles interviennent à Vesoul

      A Vesoul, peu après 11 heures, les gendarmes mobiles ont dispersé les gilets jaunes présents au niveau du rond-point du Leclerc Drive. Des gaz ont été utilisés, dans une ambiance assez tendue selon nos journaliste sur place.

      La police intervient pour libérer la voie de sortie des camions. Une cinquantaine de gilets jaunes sur place depuis 7h ce matin. Les camions des sociétés Easydis et Jacky Perrenot ne pouvaient ni rentrer, ni sortir. La circulation reprend au compte goutte.

      Selon la Préfecture, les gilets jaunes sont déployés au rond-point du Rocher à Montmorot, à Rochefort sur Nenon et Gevry Choisey.

    • Champagne-Ardenne Plus violent
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/gilets-jaunes-au-moins-17-blesses-7-mis-examen-point-de

      A Charleville-Mézières, une personne dans le coma, deux blessés légers et un homme mis en examen

      Un homme a été mis en examen ce lundi après avoir renversé 3 personnes dans les Ardennes. Les faits se sont déroulés ce samedi 17 novembre, à la sortie de la voie rapide, avenue du Général de Gaulle à Charleville-Mézières. Deux des victimes sont légèrement blessées, la troisième, hospitalisée au CHU de Reims, est toujours dans le coma et son état est jugé préoccupant.

      A la sortie de Saint-Dizier, un camionneur interpellé après avoir blessé un gilet jaune

      Tôt ce lundi matin, aux alentours de 3 heures du matin, à Marnaval, aux abords de Saint-Dizier en Haute-Marne, un poids lourd a gravement blessé aux jambes un gilet jaune en forçant un barrage. Le pronostic vital de l’homme blessé n’est pas engagé. Le conducteur du camion a été interpellé.

      Plus tard dans la matinée, toujours ce lundi 19 novembre, deux gendarmes ont blessés à la suite d’affrontements avec les gilets jaune à Perthes.

      A Chaumont, la situation était tendues ce lundi matin devant la préfecture de Haute-Marne. Des dizaines de gilets jaunes ont tenté de forcer le passage pour finir par ressortir tranquillement. Les rangs de la contestation n’ont ensuite cessé de grossir dans la matinée, atteignant jusqu’à 600 personnes dans la ville.

      A Reims, 2 policiers blessés, 3 jeunes mis en examen

      Ce lundi 19 novembre, 3 jeunes hommes de 18, 23 et 28 ans, des gilets jaunes sont passés en comparution immédiate au tribunal de Reims, pour des faits de violences qui se sont déroulés ce samedi 17, au rond-point de la Neuvilette à Reims dans la Marne. Ils sont accusés d’avoir insulté et frappé au visage un homme d’une cinquantaine d’année, conducteur d’une voiture qui avait été pris à parti par des gilets jaunes, et blessé les deux policiers qui les ont ensuite interpellés.

      Dans la banlieue de Reims, un autre homme, un gilet jaune, a également été blessé samedi, au niveau du barrage de Thillois.

      A Troyes, dans l’Aube, trois personnes, deux majeurs et un mineur de 14 ans, ont été placées en garde à vue dès ce dimanche, après les nombreux débordements qui se sont déroulés ce samedi 17 novembre, devant la préfecture et derrière la mairie.

    • Les stations-essence en pénurie de carburant dans le Nord et le Pas-de-Calais
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/gilets-jaunes-plusieurs-stations-essence-penurie-carbur

      Plusieurs stations-service du Nord et du Pas-de-Calais sont à sec, après trois jours de mobilisation des Gilets jaunes. Des pénuries qui concernent surtout le gazole, mais également le sans-plomb 98 dans certaines stations.

      Dans le Nord

      Audruicq : station Carrefour en rupture de stock.
      Avelin : station Total en rupture de sans-plomb 95.​​​​​​
      Bailleul : station Leclerc en rupture de gazole.
      Caudry : station Leclerc fermée.
      Condé-sur-l’Escaut : station Carrefour en rupture de stock.
      Douchy-les-Mines : station Intermarché en rupture de stock.
      Faches-Thumesnil : station Total Access en rupture de gazole.
      Fenain : station Carrefour en rupture de stock.
      Fourmies : station Total en rupture de gazole.
      Hazebrouck : station Total en rupture de gazole.
      Lezennes : station Total Access, boulevard de Tournai en rupture de gazole.
      La Chapelle-d’Armentières : station Total en rupture de gazole.
      Loos : station Total en rupture de gazole.
      Malo-les-Bains : station Carrefour en rupture de stock.
      Nieppe : station Super U en rupture de stock.
      Saint-Amand-les-Eaux : station Carrefour en rupture de gazole.
      Valenciennes : station Leclerc, rue Ernest Macarez.
      Villeneuve-d’Ascq : station Total Access en rupture de stock.​​​​​​
      Wormhout : station Total Access en rupture de gazole.

      Dans le Pas-de-Calais

      Auchel : station essence Carrefour en rupture de gazole.
      Attin : station Leclerc en rupture de gazole.
      Avion : stations Auchan et Carrefour en rupture de stock.
      Calais : stations Intermarché et Auchan en rupture de gazole.
      Carvin : station Leclerc en rupture de gazole.
      Chocques : station Total en rupture de gazole.
      Courcelle-les-Lens : station Leclerc en rupture de gazole et de sans-plomb 98.
      Courrières : station Cora en rupture de gazole.
      Eperlecques : station Carrefour en rupture de sans-plomb 98.
      Essars : station Carrefour en rupture de stock.
      Hénin-Beaumont : station Total en rupture de gazole.
      Herlin-le-Sec : station Leclerc en rupture de gazole.
      Lens : station Total à Grande résidence et station Esso en rupture de gazole.
      Lillers : station Total en rupture de gazole.
      Loos-en-Gohelle : station Intermarché en rupture de gazole.
      Lumbres : stations Super U et Leclerc.
      Marck : station Carrefour en rupture de gazole.
      Marquise : station Total en rupture de gazole.
      Méricourt : station Intermarché en rupture de gazole.
      Montigny-en-Gohelle : station Intermarché en rupture de gazole.
      Rouvroy : station Carrefour en rupture de gazole.
      Sains-en-Gohelle : station Total en rupture de stock.
      Saint-Léonard : station Total Access en rupture de sans-plomb 98
      Saint-Omer : station Total Access en rupture de stock.
      Saint-Nicolas-lez-Arras : station Leclerc en rupture de gazole.
      Saint-Pol-sur-Ternoise : station Esso en rupture de gazole.
      Wingles : station Intermarché en rupture de gazole et de sans-plomb 95.

    • Haut de France Radar carbonisé ou taggué, accès à des usines et supermarchés bloqués... : les Gilets jaunes montent le ton ce lundi
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/radar-carbonise-acces-usines-bloques-gilets-jaunes-mont

      Radars dégradés
      Exemple dans le Pas-de-Calais où le radar de Maisnil-les-Ruitz, près de Bruay-la-Buissière, a été complètement carbonisé sur la rocade (D301).

      A Fâches-Thumesnil, le radar de l’A1 a été masqué par des portraits d’Emmanuel Macron. Dans de nombreux autres endroits, les radars sont peints ou dégradés par des tags.

      Accès bloqués à des entreprises
      A Hénin-Beaumont, Lestrem, ou Sainghin-en-mélantois, les gilets jaunes bloquent l’accès à des zones industrielles et donc des entreprises. Selon La Voix du Nord, la zone industrielle d’Hénin-Beaumont étant bloquées, des salariés d’entreprises comme Faurecia ou Metro, juste à côté, sont coincés aussi : les salariés repartent chez eux...

      A Vendin-le-Vieil, l’activité de l’entrepôt Logidis, qui alimente les magasins Carrefour, est aussi perturbée par des gilets jaunes. A Libercourt : des gilets jaunes sont postés devant un entrepôt Auchan.

      A Boulogne-sur-mer, l’accès à Capécure est filtré depuis dimanche soir.

      A Noyelles-Godault ou à Louvroil, des hypermarchés Auchan sont difficilement accessibles ce lundi.

      Des gilets jaunes ont aussi tenté de bloquer le dépôt pétrolier d’Haulchin, dans le Valenciennois, mais les forces de l’ordre sont rapidement intervenues.

    • Incendie criminel dans une station essence de Saint-Pierre-en-Faucigny en Haute-Savoie
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/incendie-criminel-station-essence-saint-pierre-faucigny

      Peu avant 1h du matin, un incendie a ravagé ce mardi 20 novembre 2018 une partie des installations de la station Esso de Saint-Pierre-en-Faucigny. Du liquide inflammable et des pneus ont été retrouvés sur place.

    • Auxerre, Sens, Chalon, Montceau, Decize, A77… les blocages du mardi 20 novembre en Bourgogne
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/yonne/direct-gilets-jaunes-auxerre-sens-montceau-decize-a77-b
      Pour le 4e jour consécutif, les gilets jaunes ont installé des barrages en France et en Bourgogne. La protestation contre la hausse des prix des carburants s’est transformée en mouvement de ras le bol général, déclarent les manifestants.

      Nièvre
      Plusieurs secteurs sont encore à éviter ce matin, prévient la préfecture. Il s’agit des sites suivants :
      –A77 : l’aire des vignobles
      –Cercy-la-Tour : le rond-point Faurecia
      –Decize : le rond-point de la gare
      –Fourchambault : le pont de Loire
      –Garchizy : rond-point Textilot
      –Imphy : la Turlurette
      –Saint-Éloi : le rond-point Baratte

      Yonne
      –Auxerre
      Depuis 6 heures ce matin, une trentaine de gilets jaunes sont postés au rond-point de Jonches, à Auxerre. Certains ont passé la nuit sur place.

      Un barrage filtrant laisse passer les véhicules d’urgence. En revanche, les poids lourd doivent patienter avant de pouvoir avancer au compte goutte. Tout se passe dans le calme.

      –Sens
      Hier soir, vers 21h30, le préfet de l’Yonne fait intervenir les forces de l’ordre à Sens pour permettre aux poids lourds bloqués depuis ce matin de reprendre la route. Les premiers camions ont redémarré peu après.

      Le conseil départemental de la Nièvre soutient le mouvement des « Gilets jaunes »
      Le président du conseil départemental de la Nièvre, Alain Lassus, au nom des élus du Département, fait "connaître sa compréhension de la colère qui s’est exprimée, ce week-end, dans le cadre du mouvement « Gilets jaunes ».

      "Les conseillers départementaux comprennent d’autant plus cette colère que cela fait des années qu’ils constatent et alertent les services de l’État sur l’abandon des territoires, la fermeture des services pu­blics, le sentiment de relégation de cette France dite « périphérique » qui manifeste aujourd’hui ses inquiétudes.

      Les professionnels des travaux publics reportent leur action prévue mercredi
      Les professionnels des travaux publics avaient prévu d’organiser des barrages filtrants mercredi 21 novembre 2018 à propos du gazole non routier. Mais, ils ont décidé de reporter leur action. Ils ne veulent pas être confondus avec la mobilisation des gilets jaunes.

    • Toulouse : 7 “gilets jaunes”, repérés par un hussier sur Facebook, cités devant le tribunal pour blocage de la Socamil
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-7-gilets-jaunes-reperes-hussier-facebook-cites

      La Socamil, centrale d’achats de Leclerc, demandait mardi matin en référé à la justice d’ordonner la levée du blocage par les "gilets jaunes" de son site de Tournefeuille. 7 d’entre-eux, identifiés par huissier sur place ou sur Facebook, étaient cités à comparaître. Décision mercredi.

      150 camions sont actuellement bloqués dans la centrale d’achat, remplis de 4500 tonnes de nourriture dont la moitié de produit frais, a indiqué à l’audience l’avocat de la Socamil. Dénonçant des "dommages imminents" et un "trouble illicite", il a plaidé la liberté de circuler et d’entreprendre.

    • « Gilets jaunes » : couvre-feu partiel à La Réunion Le figaro
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/11/20/97001-20181120FILWWW00117-gilets-jaunes-couvre-feu-partiel-a-la-reunion.php

      Un couvre-feu partiel a été instauré dans la moitié des communes de La Réunion où les écoles sont restées fermées aujourd’hui à la suite d’une nouvelle nuit de violences en marge du mouvement des "gilets jaunes".
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      En accord avec le rectorat, le préfet de La Réunion avait décidé dès hier la fermeture des crèches, des établissements scolaires aujourd’hui. L’université a également gardé portes closes, tout comme les collectivités locales et les chambres consulaires.
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      Aujourd’hui à midi, il y avait toujours 35 barrages dressés sur les routes réunionnaises pour protester notamment contre la hausse des prix des carburants et la baisse du pouvoir d’achat. L’île a connu une nouvelle nuit de violences avec notamment des affrontements entre groupes de jeunes et les forces de l’ordre. Des voitures ont été brûlées, des commerces ont été vandalisés et incendiés, alors qu’un hypermarché à Saint-Denis a été pillé. Plusieurs caillassages et des actes de racket ont également été perpétrés sur des automobilistes roulant de nuit. Selon la préfecture, il y a eu une dizaine d’interpellations et cinq policiers ont été blessés. Des renforts de gendarmes mobiles sont arrivés hier de Mayotte. D’autres étaient attendus, sans que la préfecture en précise le nombre.

    • Belgique : Gilets jaunes : environ 400 pompes sont vides RTBF
      https://www.rtbf.be/info/economie/detail_gilets-jaunes-environ-400-pompes-sont-vides?id=10077734


      Environ un tiers des stations-service wallonnes, soit quelque 400 pompes, sont confrontées à une pénurie de carburant ce mardi en raison du blocage de dépôts pétroliers par le mouvement des gilets jaunes. « La situation peut toutefois évoluer d’heure en heure, en fonction du réapprovisionnement et de la libération d’infrastructures », souligne Olivier Neirynck, directeur technique de la Fédération belge des négociants en combustibles et carburants (Brafco).
      L’évolution de la situation est difficile à anticiper car le déblocage de certains dépôts n’est parfois que temporaire, ajoute Olivier Neirynck. 
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    • Gilets jaunes : le 17 novembre « journée noire » pour les ventes selon Nielsen - 35% - Morgan Leclerc - 19 Novembre 2018 - LSA _
      https://www.lsa-conso.fr/gilets-jaunes-le-samedi-17-novembre-a-ete-une-journee-noire-pour-les-vente
      L’impact du mouvement de protestation des gilets jaunes, a été important sur les hypermarchés et supermarchés avec une baisse d’un tiers des ventes samedi 17 novembre selon les relevés de Nielsen.

      Les perturbations entraînées par les manifestations ont eu un impact sérieux sur les ventes du samedi.

      Les blocages des routes décidés par les gilets jaunes samedi 17 novembre (pour protester contre la hausse du prix des carburants) se sont soldés par d’importantes perturbations pour les hypermarchés et les supermarchés. Avec des clients incapable de rejoindre les magasins ou tout simplement ayant préférer reporter leurs achats en prévision des manifestations, les hypermarchés et supermarchés « ont subi en moyenne une baisse de 35% de leur chiffre d’affaires sur les produits de grande consommation si l’on compare avec les samedis depuis la rentrée de septembre » constate Nielsen dans un communiqué, ajoutant que « l’anticipation d’achats sur la journée du vendredi n’a pas suffi à compenser le recul observé le samedi ».

      Des livraisons anticipées pour les magasins
      En prévision de ces troubles de circulation, nombre d’enseignes avaient avancé leurs livraisons. « En moyenne, les quantités de marchandises reçues ont diminué de 22% par magasin. Les enseignes ont évité autant que possible les problèmes d’approvisionnement de ce samedi grâce à un système de livraison anticipé dans les 48 heures précédant l’événement » explique Nielsen. Aucun mot d’ordre n’avait été donné par les distributeurs concernant la fermeture de points de vente, chaque magasin pouvant juger, au cas par cas, de la nécessité de baisser le rideau.

      Dès vendredi 16 novembre, quelques hypermarchés et supermarchés avaient d’ores et déjà décidé de rester fermés le samedi. Pour d’autres, comme dans de nombreux Auchan, la décision a été prise au cours de la journée, devant la faible affluence des magasins et centre commerciaux (la Voix du Nord cite l’exemple du Auchan de Longuenesse, qui a fermé à 17h00 samedi au lieu de 21h30, faute de clients). La radio Europe 1 rapportait les propos d’un porte-parole de Système U, que « des magasins ont été empêchés de fonctionner normalement » et notamment « pas mal en Bretagne ».

    • Les gilets jaunes ont-ils réussi à plomber l’économie française samedi ? BFM
      https://www.bfmtv.com/economie/les-gilets-jaunes-ont-ils-reussi-a-plomber-l-economie-francaise-samedi-156992

      Le volume des achats par carte bancaire a chuté de 26% le samedi 17 novembre par rapport au samedi précédent. Et la fréquentation des centres commerciaux a baissé de 39%, samedi. Les blocages de route et d’accès aux grandes surfaces par les « gilets jaunes » pourraient avoir dissuadé les Français de faire leurs emplettes.

      Alors que les patrons redoutent que les blocages ralentissent l’économie, la forte mobilisation des « gilets jaunes » sur les routes, samedi 17 novembre, a eu un effet négatif et visible sur la consommation des Français ce jour. Une conséquence particulièrement sensible alors que la période des achats de Noël bat son plein. Les paiements par carte bancaire ont chuté de 26% d’un samedi sur l’autre, selon les statistiques du groupement cartes bancaires. Ces transactions sont passées de 50,933 millions à 37,634 millions en une semaine, sur une seule journée, alors que le samedi est un jour d’affluence dans les commerces. La baisse constatée atteint encore 21% par rapport au samedi 3 novembre, il y a deux semaines.

      La fréquentation des centres commerciaux a chuté sur 3 jours
      Ces statistiques sur les achats par carte bancaire en berne, le samedi 17 novembre, sont corroborées par celles du conseil national des centres commerciaux (CNCC). Celui-ci évoque un recul de 39 % sur la journée du samedi, alors qu’ont été constatées une hausse de 13 % par rapport au niveau habituel le vendredi 16 novembre après 18h pour des « achats de précautions », puis une nouvelle hausse de 54 % pour les commerces ouvrant le dimanche 18 novembre pour des « achats de rattrapage ».

      Au total, sur les trois jours (vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 novembre) du week-end dernier, le CNCC constate « une fréquentation en baisse de 18,5 % par rapport aux niveaux habituels » sachant que ces chiffres cumulent les données de 170 centres commerciaux, galeries marchandes et parcs d’activité commercial, abritant plus de 10.000 commerces.

      Auchan a constaté une baisse de fréquentation de 55%
      « Sur l’ensemble des hypermarchés, on est sur une fréquentation de -55% et sur une baisse de chiffre d’affaires équivalente, à -55% », explique Olivier Louis, le directeur de la communication d’Auchan Retail France sur l’antenne d’Europe1. « Sur une journée du mois de novembre aussi importante que le samedi, c’est effectivement considérable. On a une vingtaine de sites qui sont actuellement bloqués au niveau des accès, qui ne peuvent pas être livrés parce que les entrepôts sont également bloqués », a poursuivi ce responsable.
      De son côté, l’Union de la bijouterie horlogerie révèle que ses adhérents ont constaté en moyenne une baisse de 68% de leur chiffre d’affaires durant le week-end dernier. « Alors que les résultats annuels des commerçants dépendent en grande partie de ce moment de l’année, les boutiques désertées les mettent en péril. Ces blocages risquent de ne pas inciter les français à reporter leurs achats, mais à se tourner vers les géants du web » s’alarme ce syndicat de commerçants professionnels.

      Les stations service étaient la cible des manifestants
      Nul doute que les nombreux blocages de route et des accès à certaines grandes surfaces en régions ainsi que ceux des centres commerciaux abritant des stations service, très ciblées par les gilets jaunes, ont dissuadé de nombreux Français d’effectuer leurs courses ou de faire leur plein de carburant ce samedi, jour traditionnel d’affluence dans les commerces.
      En outre, à côté des manifestations, et des blocages, le boycott des cartes bancaires faisait partie des mots d’ordre de cette journée. Ainsi, sur l’un des groupes Facebook de la manifestation des gilets jaunes dans l’Indre, une participante écrivait : « Privilégier les petits commerçants mais en payant en LIQUIDE ». Certains manifestants appelaient aussi les commerçants à faire de leur côté la grève des TPE (Terminaux de Paiement bancaires).

      #giletsjaunes #bfm

  • À lire ! Un article de #Matthieu_Cornélis
    http://www.acsr.be/a-lire-un-article-de-matthieu-cornelis-dans-en-marche

              Un article écrit par Matthieu Cornélis dans le magazine #En_marche à propos du #Documentaire de Aurélie B. et #Ecaterina_Vidick, Quand la mer se retire, qui a reçu récemment le Prix Ondas de la Radio International. https://www.enmarche.be/culture/musique/quand-la-mer-se-retire.htm Le documentaire est en écoute sur https://soundcloud.com/acsr_bxl/quand-la-mer-se-retire[...]

    #presse #Aurélie_B. #Maladie #Résilience

  • FN : Des ex-assistants auraient été intimidés après des accusations de harcèlement sexuel visant Bruno Bilde
    http://www.20minutes.fr/societe/2201875-20180114-fn-ex-assistants-intimides-apres-accusations-harcelement-

    Bruno Bilde, élu du Pas-de-Calais, est accusé par plusieurs anciens assistants parlementaires de harcèlement sexuel, rappelle ce dimanche Libération. Le quotidien évoque des tentatives, au sein du parti, pour intimider les jeunes hommes.

    Bruno Bilde, 41 ans, affiche un CV flatteur au FN. Député depuis les législatives de juin 2017, le fils de la députée européenne Dominique Bilde est « conseiller spécial » de Marine Le Pen depuis des années, après en avoir été son chef de cabinet. Il est par ailleurs proche de Steeve Briois, secrétaire général du FN et maire de Hénin-Beaumont, fief frontiste dans le Pas-de-Calais.
    « Cela n’est pas une catastrophe ! »

    Les accusations commencent en novembre 2017, dans la foulée de l’affaire Weinstein, quand deux anciens assistants parlementaires accusent Bruno Bilde. Dans un documentaire diffusé Sur France 5, Mickaël raconte : « la première chose que [Bruno Bilde] il m’a dite [en septembre 2011], c’est : "Tu as un beau cul." Pas "bonjour", ni rien. Je ne l’avais jamais vu de ma vie, il ne savait même pas qui j’étais ». Des « commentaires graveleux » et des « mains aux fesses » qu’un autre jeune homme, Alexandre, aurait lui aussi subis.

    >>A lire aussi : Harcèlement sexuel : Dans le monde politique, « on se protège, on reste en famille »

    Cette interview télé aurait fait réagir au Front national. Selon Libération, plusieurs membres du parti auraient tenté de faire pression sur Alexandre : « Cette déclaration va faire plus de mal que de bien. Une tape sur le ventre, un massage d’épaules, ça n’est pas une catastrophe ! » lui aurait écrit un frontiste.
    « Des philippotistes » cherchant à « se venger »

    Un compte Twitter anonyme aurait ensuite publié une fiche de paie de Mickaël, datant de l’époque où il travaillait au Parlement, accompagné de : « Tu gagnais 5.000 euros et tu connaissais ou tu aurais dû connaître les conditions avant d’accepter. » « Comment cette fiche de paye est-elle sortie du bureau de la RH du FN ? », s’interroge le quotidien qui souligne que Bruno Bilde nie toutes les accusations le concernant.

    Le député juge auprès du journal que les deux jeunes hommes qui ont parlé seraient « des philippotistes » cherchant à « se venger ». L’un serait qualifié de « fou » et de « mythomane au dernier degré » quand l’autre serait « antisémite ».

    Un troisième jeune homme, Quentin, a évoqué auprès du quotidien des « gestes répétés, de massages sous couvert de "camaraderie" » [de la part de Bruno Bilde]. Ou des mains « passées sous la chemise, sur le ventre », parce qu’on « fait un régime ». L’ancien assistant parlementaire n’en aurait pas parlé à sa hiérarchie, de peur de montrer sa « réprobation ». Des proches de Bruno Bilde ont répondu au quotidien que c’étaient des « mensonges ».

    Les jeunes hommes auraient commencé à « constituer un dossier », mais seraient lassés des réactions après leurs témoignages, conscients enfin de la difficulté à prouver le harcèlement.

    #metoo #harcelement_sexuel #FN

  • Dans le bassin minier, le Front national veut faire « exploser les compteurs » - Le Point
    http://www.lepoint.fr/politique/dans-le-bassin-minier-le-front-national-veut-faire-exploser-les-compteurs-02

    « Ici on a explosé les compteurs » à la présidentielle, jubile Sébastien Chenu, candidat Front national aux législatives dans la 19e circonscription du Nord, avant d’entamer un porte-à-porte. A Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes, le parti d’extrême droite espère remporter une large victoire.

    Dans cette circonscription, qui comprend Denain, ville de 18.000 habitants au revenu mensuel moyen par foyer de 560 euros, et une trentaine de petites communes périurbaines en déshérence, Marine Le Pen a recueilli 39,36 % au premier tour de la présidentielle.

    Au second, son score a atteint 58,33 % contre 20 % en 2012, ce qui fait de la circonscription l’un des plus grands espoirs de victoire du FN avec le reste du bassin minier, de la circonscription de Lens (58,65 %) à celle de Bruay-la-Buissière (59,79 %) en passant par celle de Liévin (60,52 %) et celle de Hénin-Beaumont (58,17 %) - où Mme Le Pen se présente.

    Pendant que certains s’extasient sur les scores du FN, les autres sont outrés par les outrances outrancières de Mélenchon.

    Je dis ça. Je dis rien. J’ai pas d’actions chez Mélenchon.

    Ils pourraient aussi faire des articles sur la façon dont le député Ferrand va faire « exploser les compteurs » avec les retours d’ascenseurs qu’il prépare de par sa position au gouvernement... Il semble qu’il était particulièrement méritant à son poste précédent.

  • Au FN, les premiers règlements de comptes - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070517/au-fn-les-premiers-reglements-de-comptes?onglet=full

    Quatre mois plus tard, il se dit, comme d’autres, « affligé ». « Tout le monde se renvoie la faute, et se défile. Moi, je refuse tous les médias. Qu’ils se démerdent », lâche-t-il. Un autre cadre frontiste, anti-Philippot, rapporte à Mediapart une « ambiance règlement de comptes », et se désole : « Avant le débat, Marine était présidentiable, elle avait fait une bonne séquence la semaine d’avant, Whirlpool et le bateau [dans le port du Grau-du-Roi, dans le Gard – ndlr], c’était bien joué, le ralliement de Dupont-Aignan aussi, et les gens à droite n’attendaient que ce fichu débat pour se décider. J’entendais des mecs de droite partout dire “m’en fous, je vote Marine”. Après le débat, dans notre fédé on se prend des courriers avec des cartes du Front coupées en deux. »

    Les mauvaises nouvelles sont tombées les unes après les autres : les propos du vice-président Jean-François Jalkh sur la Seconde Guerre mondiale exhumés dans la presse, un débat raté, Marine Le Pen chahutée lors de deux déplacements, en Bretagne puis à Reims. La faute à qui ? « La campagne n’a pas été séquencée. On a développé des trucs à droite à gauche, ce qui fait que 15 jours avant le premier tour, il n’y avait plus de kérosène dans le réservoir et Marine a commencé à décrocher, la campagne tournait à vide. »

    Un brin cynique, ce cadre est persuadé que « sans l’attentat deux jours avant le premier tour, Marine n’était pas au second tour ». Il va plus loin : « Cinq ans de Hollande, 300 morts dans les attentats, une situation économique désastreuse, du chômage de partout, des problèmes identitaires très forts, une France fracturée, et on fait 21 % au premier tour ? Vaut mieux arrêter tout de suite ! »

    C’est d’abord la stratégie de campagne et le positionnement de Marine Le Pen qui sont remis en cause. « C’est quoi le slogan de campagne de Marine Le Pen ?, interroge le même. La France apaisée ? Au nom du peuple ? Choisir la France ? » Selon lui, la candidate avait au départ su éviter un écueil récurrent des campagnes frontistes : ne pas mener une « campagne idéologique et doctrinaire ». « Avant, il fallait quasiment se convertir pour voter Front national. Là non, c’était assez ouvert, compréhensible, le message passait, Marine a même fait de la vraie politique sur une partie de sa campagne. » Mais pour une partie du Front national, la candidate n’a pas su tirer parti du naufrage du candidat de droite. « Rien ne s’est passé comme prévu, Fillon explose en plein vol, Hamon est mort, Mélenchon remonte, et là Philippot et ses sbires reviennent en disant “Mélenchon ça marche, donc faut faire du Mélenchon”. À partir de là, on retourne dans une campagne idéologique. Philippot avait fait le même coup en 2012, c’était un désastre. Il nous a mis dedans de force, à raconter qu’au bout de six mois on paierait nos baguettes en francs. Il nous a fait perdre un report de voix à droite. »

    Pour le membre du comité stratégique de campagne cité plus haut, la candidate a été « enfermée par Philippot et son équipe, qui ont verrouillé la campagne ». « Il y avait une concurrence entre les frères Philippot d’une part et Philippe Olivier d’autre part. Pour le débat, Marine a été conseillée par Gilbert Collard d’abord, puis les frères Philippot sont passés derrière. Et les sorties “bourrines”, l’agressivité du débat, c’est Philippe Olivier. Aujourd’hui, ils se rendent compte que ça a dysfonctionné. » Certains se plaignent d’avoir été déprogrammés des plateaux TV, au profit de Florian Philippot ou des tenants de sa ligne. Gilbert Collard aurait été écarté de la soirée électorale du premier tour, à Hénin-Beaumont. Déjà écartée de l’émission politique de France 2, le 10 novembre, au profit de Florian Philippot, Marion Maréchal-Le Pen se serait à nouveau vu refuser par Marine Le Pen d’être l’« invitée surprise » de la chaîne, face à Emmanuel Macron, le 6 avril. Ce n’est qu’au prix d’un passage en force que certains seraient parvenus à aller sur les plateaux.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • @gata cite ce texte :

    « Avec moi » (le 7 mai)
    Pierre Tevanian, Les Mots Sont Importants, le 30 avril 2017
    http://lmsi.net/Avec-moi-le-7-mai

    Avec ce commentaire (https://seenthis.net/messages/594094) :

    Je ne sais pas trop quoi en penser mais Tevanian (dans son long texte, très bon et honnête, texte évoqué dans ce fil mais jamais cité pour l’instant, je crois) parle aussi de la peur (de sa peur) à la fin et il écrit aussi ça :

    J’ai évoqué le paternalisme, c’est-à-dire ce mélange de posture antiraciste protectrice, de condescendance raciste et de tolérance sans limites à l’égard des discriminations, que Macron partage par exemple avec François Hollande. Mais dans beaucoup des prises de positions que j’ai lues, la question du racisme n’est même pas évoquée, et on se contente d’affirmer un lien mécanique entre l’ultralibéralisme de Macron et le triomphe du lepénisme dans cinq ans. Je reconnais dans ces équations simplistes une pauvreté intellectuelle typiquement franchouillarde, qui consiste d’une part à réduire le vote FN à un vote de protestation sociale, un vote ouvrier, un vote de pauvre, de perdant de la mondialisation libérale, bref un cri de souffrance, en minorant gravement la centralité du racisme dans ce vote (pourtant maintes fois revendiquée par les électeurs eux-mêmes, dans les enquêtes « sortie des urnes »), y compris dans sa frange ouvrière (qui par ailleurs ne représente qu’un septième du vote FN), et d’autre part à ne parler du racisme de cet électorat que comme un réflexe mécanique de peur de l’autre lié à la conjoncture économique – ce qui revient à nier les mécanismes sociaux, culturels et idéologiques spécifiques qui alimentent le racisme ou au contraire le battent en brèche.

    –---------------------------------------------------

    Je respecte et j’apprécie le travail de Tevanian, mais cette fois ci je ne suis pas d’accord, je ne sais pas ce que les autres en pensent.

    Mona Chollet, Dominique Vidal et Pierre Tevanian, parmi d’autres, avancent cet argument : Macron ce sera le capitalisme, alors que Le Pen ce sera le capitalisme + le racisme. Ils ajoutent que le racisme est le point qui leur semble le plus important, et que c’est trop facile de s’abstenir pour des blancs qui n’en subiront pas les conséquences.

    Je suis effectivement un blanc, un bourgeois relativement épargné par l’avenir sombre que nous proposent Trump et Le Pen, et aussi un marxiste qui pense que tout est d’abord question de domination sociale. Je suis conscient que l’un des effets les plus sévère, violent, injuste, cruel, insupportable est celui du racisme, de la discrimination de populations entières à cause de leurs origines, de leur aspect ou de leurs pratiques, et je suis aussi de ceux qui pensent que c’est l’une des questions les plus urgentes à régler, à combattre, et à laquelle il faut s’adresser. Néanmoins, je ne confonds pas l’effet et la cause. Je continue de croire (j’ai peut-être tort, mais je ne suis pas naïf) que le racisme n’est qu’une conséquence des inégalités sociales, du malaise social, de la crise sociale.

    Je ne dis pas que le vote FN n’est qu’un vote d’ouvrier et de pauvres, mais oui, en total désaccord avec Pierre Tevanian, je dis que le vote FN est un vote de colère, de protestation, de perdants de la mondialisation libérale, de réflexe lié à la conjoncture économique, de laissés pour compte qui voient une classe dirigeante et financière s’enrichir de façon indécente tout en nous disant que c’est la crise et qu’il faut se serrer la ceinture, qu’on ne pourra plus avoir une retraite, une éducation et des soins gratuits, alors que notre pays et notre planète n’ont jamais été aussi riches, etc. C’est un vote de perte de confiance envers les hommes et les femmes politiques et leurs partis qui nous gouvernent et nous ruinent depuis des décennies, et qui assombrissent notre avenir. Cette perte de confiance, elle me touche aussi. Je ne vote pas Le Pen parce que je ne pense pas que ce soit la solution, mais je comprends la colère, et je comprends aussi le majeur dressé sous forme de Brexit, de Trump ou de Le Pen.

    Alors oui, je pense que dans un tel contexte, le racisme n’est qu’une conséquence, la recherche d’une solution facile, d’un bouc émissaire à faire payer en temps de crise. Oui, je remarque que là où la crise est moins sévère, le fascisme et le racisme avancent moins fortement. Et nos dirigeants actuels en sont, à mon avis, triplement responsables : 1) car ce sont également eux qui, dans leurs discours, ont pointé du doigt ces boucs émissaires ; 2) parce que dans leurs pratiques, ils n’ont pas attendu le FN pour commencer déjà à les opprimer socialement, géographiquement, judiciairement etc. 3) parce que, ils le savent, le capitalisme pourra fleurir tout aussi bien sous un gouvernement FN.

    Donc je suis convaincu que Macron n’est pas la solution à Le Pen. Macron est la cause de Le Pen, et celui qui jette de l’huile sur son feu. Pour combattre le racisme de Le Pen, il faut combattre sa source qui est, selon moi, dans l’ultralibéralisme de Macron. Je me demande même si on n’a pas perdu trop de temps à combattre le racisme sans combattre le capitalisme, car pendant ce temps, plus de 7 millions de Français ont rejoint le vote FN. Ce sont ces 7 millions de Français qui devraient poser question. Toute solution cherchée ailleurs, chez les abstentionnistes par exemple, est d’une myopie qui, me semble-t-il, ne résoudra rien, ni à court ni à long terme...

    #France #Elections_présidentielles_2017 #Abstention #Barrage
    #Pierre_Tevanian #Vote_FN #FN #Racisme

    • Je n’ai pas lu le même passage, surtout la fin. Je n’avance pas un avis en ce qui me concerne car ce n’est pas clair pour moi non plus, mais au niveau de son argumentation, il ne dit pas « ils sont racistes et c’est comme ça ».

      À la fin de l’extrait, à l’exact inverse, il dit clairement que l’argumentation dont vous parlez qui consiste à dire que ça vient surtout de la cause économique empêche de prendre en compte tous « les mécanismes sociaux, culturels et idéologiques spécifiques [autres qu’économiques] qui alimentent le racisme ou au contraire le battent en brèche ».

      Donc il parle bien, non pas d’un fait qui arrive de nul part, mais de causes, et d’autres causes que celle économique. Ça me parait beaucoup moins simpliste qu’une raison juste morale, ce qui d’ailleurs serait bizarre puisque Tevanian fait partie du courant de pensée qui récuse complètement l’anti-racisme moral, et qui dit que le racisme est systémique. Mais systémique ne veut pas dire forcément que des raisons économiques.

      C’est comme ça que j’ai compris le passage, moi, pour l’instant.

    • Pas plus que les raisons économiques du racisme, Tévanian ne récuse l’antiracisme moral, sinon l’usage dépolitisant qui peut en être fait (SOS racisme par exemple).

      « dépasser l’antiracisme moral » (dont je ne comprends pas bien pourquoi il devrait être dépassé [2]).

      [2] Il faudra un jour revenir sur ce fait singulier, et à vrai dire problématique : le discrédit absolu de l’adjectif « moral » dans le monde militant, et la plus-value symbolique, la présomption de clairvoyance, de lucidité, d’intelligence stratégique et de courage que suffit à donner la mise en congé ostensible et théâtralisée de tout soucis moral.

    • ❝[Mona Chollet, Dominique Vidal et Pierre Tevanian, parmi d’autres] avancent que le racisme est le point qui leur semble le plus important, et que c’est trop facile de s’abstenir pour des blancs qui n’en subiront pas les conséquences.❝
      En termes de paternalisme, et précisément tel que décrit par Tevanian ( i.e. , « ce mélange de posture antiraciste protectrice, de condescendance raciste et de tolérance sans limites à l’égard des discriminations ») c’est déjà pas mal ! Ou alors, c’est une rime qui s’est arrimée de travers.
      Je ne pense être fondamentalement contre la démocratie (on me brulerait vif pour moins) mais dans le contexte français, des français, ma foi vacille entre les bêtes de l’apocalypse et les agités de la révolution.

      Être jeune biaise certainement mon sens des responsabilités - mais je ne crois pas que le vote utile (dont le résultat est un des axiome de notre raisonnement aujourd’hui) prenne en compte des considérations politiques à long terme.

      ❝Les gens sont fous, les temps sont flous.❝ scandait Jacques Dutronc , et ça ne fait qu’empirer.
      [Edit : merci, ça me paraissait aussi un peu élever pour du Antoine.. :s]

    • J’ai dit ça, moi ? Heureuse de l’apprendre.

      Il y a des non-Blancs qui clament qu’ils n’iront jamais voter Macron et des Blancs qui n’hésitent pas une seconde, donc on va éviter les résumés simplistes. Mais le nombrilisme blanc qui se fout du racisme et ne comprend pas la peur de certains face à la perspective d’un FN au pouvoir, ça existe, et on en a des témoignages éclatants ci-dessus.

      En ce qui me concerne j’ai la faiblesse de vouloir éviter de vivre dans un pays dirigé par des fascistes si je peux y faire quelque chose (ou de préférer que ça arrive dans 5 ans, si c’est inévitable, plutôt que tout de suite), mais c’est très personnel.

      Envie de hurler dès que je lis que parler de racisme serait avoir une posture « morale », je suppose que c’est le signe que cette campagne se termine.

      Si le problème n’était que de désespoir économique tout le monde aurait voté Mélenchon, non ? Pour autant personne ne parle de « racisme intrinsèque ». On en fait quoi de la stratégie du bouc émissaire et de ce racisme déversé à jet continu par tous les médias, dans tous les secteurs de la société, depuis bien 15 ans ? (Un autre choix des élites qui suscite nettement moins d’indignation que la fabrication de la candidature Macron, tiens.) Le racisme existe indépendamment de la situation économique (il y a des riches racistes, des pays riches et racistes, il y a l’héritage colonial, etc.) mais il flambe lorsqu’il est attisé pour faire oublier un système économique inique. On n’est pas condamnés à la pensée binaire, hein.

      « Je me demande même si on n’a pas perdu trop de temps à combattre le racisme sans combattre le capitalisme. » Arf... Lire ça avec un FN à 21%. Les bras m’en tombent.

    • Ce que je voulais dire c’est que tu étais l’une de celles et ceux qui, à raison, ramenait la question du racisme au centre du choix du second tour :

      Mais est-ce que c’est la seule explication ? Pour beaucoup de militants de gauche, le racisme et l’islamophobie sont des questions secondaires, abstraites, voire inexistantes, qui ne les concernent pas et qui les mettent profondément mal à l’aise ; souvent, même, ils les partagent plus ou moins consciemment. Et même si on flaire l’imposture de sa vitrine « sociale », le programme économique du FN ne suscite pas la même vindicte que les mesures (objectivement terrifiantes) annoncées sans complexes par les macroniens.

      https://seenthis.net/messages/593585

      De même, je ne lis ici ni nombrilisme blanc, ni personne qui se fout du racisme, ni personne qui n’a pas peur de la perspective d’un FN au pouvoir, ni même personne qui voudrait aussi, si possible, éviter de vivre dans un pays dirigé par des fascistes, aujourd’hui ou dans 5 ans. On peut au moins être d’accord là dessus, plutôt que de s’invectiver sur de mauvaises raisons.

      La question est de savoir si voter Macron est une solution, ou s’il continue à alimenter la source qui fait monter mécaniquement le score du FN.

      De cette question résulte celle du rôle de l’ultralibéralisme mis en place depuis 30 ans, et qui va être continué par Macron, dans la montée du FN, et dans la montée du racisme.

      Cette question semble plus difficile que je ne le croyais, puisque le lien me semblait évident, alors qu’à @mona il ne l’est pas, même si elle reconnaît que le racisme « flambe lorsqu’il est attisé pour faire oublier un système économique inique ».

      C’est dans cette hypothèse que je posais la question, mais je me trompe peut-être, qu’il est donc peut-être plus efficace de se battre contre ce « système économique inique » que contre sa conséquence, le racisme, sans que ça veuille dire que je me fous de la conséquence, juste que je cherche ce qui est plus efficace !

      @mona pose une autre question intéressante : « Si le problème n’était que de désespoir économique tout le monde aurait voté Mélenchon, non ? » que je reformule ainsi : « quand l’ultralibéralisme engendre la colère, pourquoi cette colère va plus vers l’extrême droite que vers l’extrême gauche ? » Je pense que les réponses sont complexes et contextuelles, mais j’en vois quelques unes :
      –les réponses de l’extrême droite sont plus simples à comprendre (c’est la faute aux immigrés)
      –les réponses de l’extrême droite qui flattent l’égoïsme sont plus populaires en temps de crise, quand on a moins envie de partager
      –les réponses de l’extrême droite donnent l’illusion qu’on peut s’en sortir sans complètement renverser le système capitaliste
      –les réponses de l’extrême droite, le racisme en particulier, sont bien relayées dans les médias et par les grands partis en France
      –beaucoup de membres de l’extrême gauche viennent de la gauche, et cette gauche en France est jugée (à tort ou à raison, mais parce qu’elle a participé à plusieurs gouvernements) comme complice du « système » et du marasme ultralibéral dans lequel on se trouve
      –peut-être aussi qu’en effet la gauche et l’extrême gauche, en France mais aussi dans le monde entier, on mal fait leur boulot d’explication et que, depuis 30 ans, on n’entend plus beaucoup les idéaux de gauche, et ils ne sont plus si clairs que ça
      –si le but de certains électeurs est de faire un gros « FUCK », de se venger en faisant chier le monde, alors voter FN est plus efficace que voter à l’extrême gauche
      Il y en a sûrement d’autres, qu’en pensez-vous ?

    • Qui vote FN et pour quelles raisons, demande @reka ici :
      https://seenthis.net/messages/595617

      Et quelques pistes :

      –Pourquoi les pauvres votent à droite, de Thomas Frank (livre, 2013)

      –Retour à Forbach, de Régis Sauder (film, 2017)

      –Les Français d’abord, de Valérie Igounet (livre, 2017)

      –Le Vote FN au village, Violaine Girard (livre 2017)
      https://seenthis.net/messages/595570

      –Mon voisin vote Front national, par Willy Pelletier (article, 2017)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/PELLETIER/56999
      (mais #paywall)
      Et une causerie sur le même sujet ici :
      https://seenthis.net/messages/594804

    • je trouve épouvantable de pouvoir encore exonérer la gauche ainsi :

      ...cette gauche en France est jugée (à tort ou à raison, mais parce qu’elle a participé à plusieurs gouvernements) comme complice du « système » et du marasme ultralibéral dans lequel on se trouve

      Complice ? du début de destruction des droits des chômeurs dès 1982 à la création des centres de rétention, du blocage des salaires au déblocage des loyers, de la modernisation de la police à coups de milliards (depuis 1981) à l’état d’urgence, de la glorification de l’entreprise comme coeur de la société aux privatisations, de l’explosion - sous l’égide du « mérite »- des inégalités de revenu à la multiplication des pauvres, de la multiplication des stages et d’innombrables de précarisation... bon j’arrête là une liste interminable des ACTES de cette gauche (de droite) depuis 36 ans.

      le fondé de pouvoir du capital Macron vient après l’élève d’Hec Hollande. Ni "trahison, ni « complicité », un rôle premier, décisif, majeur dans la restauration capitaliste.

      Si « la gauche et l’extrême gauche, en France mais aussi dans le monde entier, on mal fait leur boulot d’explication » (une foi dans la pédagogie dont le rapport avec l’émancipation n’ a rien d’évident), c’est peut-être aussi de ne toujours pas réussir à déciller sur le rôle de cette gauche. Qui éduquera les éducateurs ?

    • J’ai tenté de comprendre le vote FN et le rôle de Macron et ses copains banquiers dans tout ça.

      J’aimerais préciser une chose : quand je dis qu’il me semble que la crise pousse les gens vers le FN, je ne veux pas forcement dire que je pense qu’elle ne pousse que les plus pauvres vers le FN. En partie, cela pourrait être vrai, mais en partie les plus pauvres finissent surtout par cesser de voter.

      Le phénomène qui est probablement le plus efficace pour le FN est celui des classes moyennes qui s’appauvrissent un peu, mais surtout qui voient des gens en dessous d’eux s’appauvrir beaucoup et qui sont terrorisés de devenir comme eux (c’est d’ailleurs une stratégie connue du capitalisme : avoir un fort taux de chômage permet de faire pression sur ceux qui ONT un emploi pour qu’ils soient tellement « contents » qu’ils ne réclament ni augmentation de salaire, ni amélioration des conditions de travail, de chômage, de retraite ou même de transport, d’éducation et de soins de santé).

      Le reste du raisonnement reste valable : la terreur entraîne la recherche d’un bouc émissaire, ce bouc émissaire (l’immigration qui, effectivement, peuple les couches inférieures du confort moderne) est soufflé par ceux qui ne veulent pas être rendus responsables et, finalement, le racisme du FN est surtout une conséquence indirecte (bien que grave) du capitalisme. Macron et ses copains en étant la principale cause. C’est mon opinion en tout cas, mais je peux me tromper...

      Néanmoins, revenons aux plus pauvres...

      Depuis quelques semaines j’ai parfois eu du mal à expliquer pourquoi je m’abstenais, quel était le calcul, la motivation etc. Et puis hier soir, je suis allé voir (en retard par rapport à tout le monde), I, Daniel Blake, le dernier film de Ken Loach. En sortant de ce film, j’ai compris rétrospectivement pourquoi je n’ai pas voté et pourquoi je ne pourrai jamais voter pour Macron. La politique de Macron et ses amis banquiers est celle qui désespère le monde, qui donne envie, au choix, de pleurer, de tuer, de se suicider et/ou de voter FN. On a gagné 5 ans, mais on a pris le plus court chemin pour s’y rendre...

      #Ken_Loach #Cinéma #Daniel_Blake

      https://seenthis.net/messages/534010
      https://seenthis.net/messages/539415
      https://seenthis.net/messages/542080
      https://seenthis.net/messages/596365

      Et la réalité dépasse clairement la fiction :

      Prison ferme pour vol d’une valeur de 20 euros
      Le Figaro, le 25 avril 2017
      https://seenthis.net/messages/593354

      #Justice #Injustice #Vol #Prison

    • Je dis tout ça, et je m’aperçois qu’au même moment, l’équipe de #Osons_Causer (quoi qu’on en pense) dit à peu près la même chose ici :

      10.6 millions d’électeurs FN : Diaboliser ou entendre ?
      Osons Causer, Youtube, le 10 mai 2017
      https://www.youtube.com/watch?v=-qiNlCkiqII

      Critiqué là :
      https://seenthis.net/messages/597540

      Avec des références, ce qui donne (je n’ai pas tout lu) :
      https://seenthis.net/messages/597642

    • Donc je suis convaincu que Macron n’est pas la solution à Le Pen. Macron est la cause de Le Pen, et celui qui jette de l’huile sur son feu. Pour combattre le racisme de Le Pen, il faut combattre sa source qui est, selon moi, dans l’ultralibéralisme de Macron. Je me demande même si on n’a pas perdu trop de temps à combattre le racisme sans combattre le capitalisme, car pendant ce temps, plus de 7 millions de Français ont rejoint le vote FN. Ce sont ces 7 millions de Français qui devraient poser question. Toute solution cherchée ailleurs, chez les abstentionnistes par exemple, est d’une myopie qui, me semble-t-il, ne résoudra rien, ni à court ni à long terme...

      Tout à fait @sinehebdo et je suis persuadée que combattre le racisme c’eut été de voter au premier tour pour le programme le plus égalitaire, celui de L’avenir en commun de la France Insoumise même si on éprouvait de l’aversion pour JLM, le meilleur programme selon Jean Gadrey.

      « Pour que les choses soient (encore plus) claires, je n’ai pas voté pour B. Hamon mais pour J.L. Mélenchon. Pour son programme, le meilleur selon mes critères, plus que pour sa personnalité... »
      http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2017/05/10/l%e2%80%99echec-de-benoit-hamon-s%e2%80%99explique-aussi-pa

    • Bon, je ne veux pas trop en rajouter sur Tevanian que j’aime bien par ailleurs, et dont j’aime bien aussi la « La mécanique raciste », mais il me semble ici qu’il passe à côté de la question posée.

      Qu’il y ait des racistes pauvres et des racistes riches, et des mécanismes spécifiques, ne fait aucun doute.
      Que le racisme soit au minimum l’un des ressorts du vote FN, ne fait aucun doute non plus.

      La question posée à laquelle il ne répond pas est : y a-t-il d’autres raisons que le racisme qui peut pousser quelqu’un, riche ou pauvre, à voter FN ?

    • Virginie Despentes est d’accord avec Tevanian et les autres... :

      #Virginie_Despentes : “Ma colère est une colère de vaincu”
      Nelly Kaprièlian, Les Inrocks, le 26 mai 2017
      https://seenthis.net/messages/601851

      D’après toi, les gens votent FN par détresse ou par ignorance de ce qu’est vraiment ce parti ?

      Je ne crois pas trop à l’ignorance dans ce pays. Je ne crois pas que le vote FN soit un vote contestataire, c’est un vote raciste, un vote pro-répression policière, un vote pro-torture, un vote de gens qui croient qu’il suffit de taper fort pour que tout rentre dans l’ordre. Un vote d’enfant qui croit qu’il faut que papa soit autoritaire et qu’alors tout va bien se passer. Il me semble que les électeurs FN imaginent que ça ne va s’appliquer qu’aux délinquants ou aux Arabes, et comme on leur explique que le problème en France, c’est pas la pauvreté et la confiscation des richesses, mais les Arabes, ils se disent que ça ira mieux.

      #paywall

    • Je copie à la main une autre citation de la fin de l’entretien, qui contredit (il me semble) la précédente :

      C’est clair que je suis plus en colère.
      La crise de 2008, on commence seulement à comprendre qu’elle est sous-tendue par une théorie. Dans La Stratégie du choc, Naomi Klein écrit sur les théories de Chicago : si un groupe est choqué par une tempête, ou un attentat, et si tu provoques un deuxième choc, les gens feront ce que tu veux, un gouvernement pourra faire passer toutes les lois qu’il veut, ils ne réagiront pas. Je pense que c’est concerté ; les plus riches ont décidé de nous faire une guerre, ce que dit aussi la sociologue Monique Pinçon-Charlot. Je suis furieuse de ne pas l’avoir compris à ce point-là, et furieuse car ça provoque la montée des populismes en Hongrie, en Pologne, en France.

      Alors, le Vote FN, contestataire ou raciste ?

    • Pourquoi c’est forcement l’un à l’exclusion de l’autre ? Les personnes subissant la stratégie du choc décrit par Naomi Klein ET qui sont racistes votent FN. Les gens qui subissent la même chose mais ne sont pas racistes ne votent pas FN. Et il y a des gens qui ne subissent pas la stratégie du choc mais en bénéficient largement et qui sont racistes et qui votent FN. Le gros de l’electorat FN ce sont les commerçants, les militaires, les flics, les agriculteurs et après tout ca il y a des ouvriers.

      S’en ficher du racisme au point de voter FN pour être prétendument contestataire c’est être raciste. Voter FN c’est choisir un vote réactionnaire qui est aussi une regression pour les femmes et la persecuution des homos assurés. Les gens qui choisissent de contester de cette manière ne peuvent pas être dispensé du caractère raciste (sexiste et homophobe) de leur choix.

    • La crise de 2008, on commence seulement à comprendre qu’elle est sous-tendue par une théorie.

      Vraiment ?
      Je trouve cela particulièrement lent à la détente, parce qu’il suffit d’être du côté de la cognée pour comprendre très très vite de quoi il en retourne vraiment : https://blog.monolecte.fr/2008/10/09/ceci-nest-pas-une-crise

      Pour le racisme et le FN, ça marche tant que tu penses que le FN est raciste. Si tu as un tout petit peu d’historicité, tu sais que le FN est raciste, mais…

      Le markéting politique, ça marche. Pas tout le temps (hein, Fillon, mais la marche était tout de même vachement haute !) et pas sur tout le monde, mais ça marche.
      Donc oui, le #pinkwashing de Marine Le Pen a marché et il faut avouer que les médias industriels l’ont bien aidée en banalisant totalement son parti. Bien sûr, pas sur tout le monde, mais quand même. Il y a aujourd’hui des gens racisés qui pensent réellement que le Pen fille n’est pas sous-tendue par une pensée raciste et qui croient en toute bonne foi qu’elle s’est vraiment fritée avec son père pour des questions idéologiques (et non stratégiques). Y a des gens qui pensent que le FN sera totalement normalisé quand le père Le Pen passera l’arme à gauche. Il y a des jeunes qui ne connaissent pas la vie et l’œuvre du père Le Pen, qui ont une éducation historique limitée et qui trouvent dans le FN un parti accueillant pour les jeunes. Y a même des gens qui croient que le FN est vraiment un parti populaire, c’est à dire, préoccupé par le petit peuple et qu’il a un programme social.

      Ne pas oublier non plus le #confusionnisme cultivé avec beaucoup de soin et de cynisme par l’extrême droit en général et le FN en particulier : quand on voit les empoignades que ça a pu créer chez des gens politisés, éduqués et prévenus, je ne vois pas comment ça n’aurait pas fait des ravages dans la population que l’on va qualifier de moins attentive, ceux qui s’informent devant TF1 ( France 2 ou M6) et se distraient devant Hanouna, par exemple. D’ailleurs, leur rhétorique #anti-système a tellement bien marché que tout le monde s’en est emparé pour grappiller des voix, avec le succès que l’on connait. Donc, ce serait bien de ne pas négliger l’efficience de la #propagande de #banalisation et de confusion que nous nous tapons depuis des années.

      Ne pas négliger non plus le fait que comme un bateau qui coule, tout le landernau politique donne sévèrement de la gite à droite, ces derniers temps et que quand tu entends un Premier ministre socialiste tenir publiquement et revendiquer des propos délibérément racistes, avec l’approbation plus ou moins prononcée d’une part des classes politiques et médiatiques, il y a de quoi être confus quant à ce qui définit le #racisme : « Bah, c’est pas raciste de dire que les gitans, c’est tous des voleurs, hein, tout le monde sait ça ».
      De la même manière que nos #institutions sont à présent et de manière évidente, devenues profondément racistes : pour qu’on s’émeuve des crimes policiers contre les racisés, il a fallu qu’un gars se prenne 10 cm de matraque dans l’anus… Rien que d’énoncer les faits me file le vertige. Et encore, j’ai comme l’impression que l’émotion est bien passée et que tout le monde trouve plus ou moins normal aujourd’hui que les racisés risquent tout le temps d’être brutalisés ou tués par la #police. De la même manière que la plupart des gens ne s’émeuvent pas plus que cela du fait que les racisés prennent systématiquement des peines de prison fermes pour des délits mineurs quand les blancs prennent du sursit pour des faits plus lourds et que les riches ne sont jamais inquiétés, même pour des crimes.

      Tout cela est devenu banal, normal, tout comme tout le monde s’est habitué à l’idée qu’à une #manifestation, tu prends le risque réel et tangible d’être grièvement blessé…

      Donc oui, le FN est un parti raciste, oui les racistes continuent à voter massivement et fidèlement pour ce parti qui leur correspond, mais non, ce n’est pas la seule composante de l’électorat FN. Eh oui, des gens croient sincèrement que le FN n’est pas raciste, mais que cet honorable parti fait l’objet d’une campagne de dénigrement organisé par les #merdias (ce mot est un indicateur encore plus précis que celui d’anti-système) qui veulent saboter le seul parti anti-système !

      Oui, ne pas oublier que le #complotisme et la #victimisation font aussi partie de la #stratégie de #contamination des esprits du FN…

    • Ne pas négliger non plus le fait que comme un bateau qui coule, tout le landernau politique donne sévèrement de la gite à droite, ces derniers temps et que quand tu entends un premier ministre socialiste tenir publiquement et revendiquer des propos délibérément racistes, avec l’approbation plus ou moins prononcée d’une part des classes politiques et médiatiques, il y a de quoi être confus quant à ce qui définit le #racisme.

      Ah oui, on peut affirmer que lorsque le bateau société fait eau de toute part, le Landernau politique (et l’opinion par conséquent) se réfugie à tribord. Les « bons-vieux » fantasmes de retour à « l’ordre et à la morale » ne mourront jamais complètement.
      La plus grande confusion s’est emparée de l’équipage et des passagers mais ce qui définit le racisme n’a pas changé : c’est principalement ceux ou celles qui le définissent qui sont à la ramasse.

    • Perso je ne comprends pas comment le FN est banalisé. Tout ce que j’ai vu c’était des journalistes qui cognaient de manière agressive sur des représentants du FN qui étaient invités, contrairement à toutes les autres formations politiques. L’auditeur de radio (ou de télé j’imagine) qui en a marre et qui veut tout changer, je le trouve pas idiot de se dire que le parti anti-système c’est le FN vu le traitement médiatique qui en est fait.

    • Je suis d’accord avec la confusion qu’il y a avec le mot racisme aujourd’hui et l’impacte de la TV. J’ai pas la TV et les seuls personnes susceptibles de voter FN que je croise dans la vie sont dans la bourgeoisie, du coup j’ai une vision probablement déformée des choses.

      Admettons que les programme à la Hanouna influent sur la normalisation des idées du FN, faut quand même être à la base homophobe et sexiste pour regarder ce programme et s’en divertir. Qu’il y ai beaucoup de personnes des classes populaires qui regardent ca c’est possible mais faut déjà être des classes populaires ET homophobe pour trouver ca amusant. Et je pense pas que être de classe populaire implique automatiquement d’être homophobe ou que l’homophobie soit plus rependue chez les classes populaires que dans les autres classes. Par contre il faut être homophobe pour trouver « l’humour » de cette émission divertissante.

      Je pense qu’il est important de parler du racisme, de la xénophobie, (et aussi sexisme, homophobie) le définir et rappeler l’historique du racisme au sein du FN, et de surtout pas faire comme si la spécificité du FN ne reposait pas là dedans. C’est la clé du problème. Si il y a quelques ouvriers qui sont ignorants du racisme du FN il faut les en informé et pas faire comme si le FN n’était pas/plus raciste. J’ai l’impression que le fait de parler en terme de « contestation OU racisme » ou dire que le vote ouvrier FN pourrait ne pas être raciste (+sexiste+homophobe+) c’est encore banalisé le FN. Même pensé sérieusement que le FN soit un vote contestataire ca me dérange. C’est pas vraiment ce que j’appellerai « contestataire » ou alors c’est de la contestation « réactionnaire » car le FN est un parti qui prône un retour vers un système et des valeurs traditionnelles.
      J’ai pas de contacte avec ces ouvriers qui votent FN et ne savaient pas que c’était un parti raciste, sexiste, homophobe dont le programme est réactionnaire. Peut être qu’ils sont nombreux, mais je peu pas croire que ce soit vraiment le cas. Je pense que les gens (ouvriers ou pas) comprennent très bien le fond de ce qu’est la « préférence nationale » et que ceux qui votent FN entendent profité de leur privilèges au détriment d’autres personnes. Qu’ils fassent les hypocrites ou qu’ils soient dans le déni de dominants est typique, c’est comme ca que ca fonctionne, mais c’est pas parce que c’est des ouvriers qui se comportent ainsi qu’on devrait jouer le déni qu’ils demandent.

    • J’ai écrit mon message du dessu après celui de @monolecte du coup je suis en retard.

      Sur le fait que les médias ne banalisent pas le FN, j’ai quant même souvent l’impression que le vocabulaire et les thématiques du FN sont banalisées par les partis et les médias. Mais je ne sais pas comment sont traité les candidat·e·s puisque c’est pas le genre de choses que je regarde dans la press.
      Par rapport à la banalisation du FN il y a cet article de libé trouvé ce matin qui me semble exemplaire :
      https://seenthis.net/messages/603160

      edit sur le sois disant éléctorat ouvrier du FN voire ceci https://seenthis.net/messages/603055

    • #racisme (banalisation du) : certains l’assument ouvertement

      Lu ce matin dans la presse locale :

      Un garçon originaire du Rwanda a été insulté, son ami frappé, dans et devant un bar de la rue Bressigny à Angers, dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 mai.
      Cette nuit-là, les deux amis se rendent dans cet établissement pour boire un verre.
      A peine sont-ils entrés dans le bar qu’ils sont alpagués par un individu, qui s’adresse au garçon blanc (le pote du Rwandais) : « Ton pote, c’est une sous-race. Sa race est inférieure à celle de mon chien ».
      Un autre individu y va de ses remarques : « Vive la race blanche ».
      Propos agrémentés de saluts nazis. Ambiance.

      Après enquête, trois jeunes garçons ont été identifiés et sont convoqués en justice le 28 juin prochain.

      Parmi eux François-Aubert Gannat , fils de Pascal Gannat , chef de file régional du Front national.

      Un détail de poids, au-delà de l’étiquette politique (tiens ? on dirait que l’étiquette politique a quand même de l’importance) , quand on sait que ce même garçon a été condamné pour des faits similaires… deux jours seulement avant ces nouveaux actes !

      En savoir plus sur le lascar :
      https://www.google.fr/search?q=francois+aubert+gannat&sa=X&sqi=2&ved=0ahUKEwi5rtaLjZ3UAhXGtBoKHa2JD

  • Marine Le Pen’s National Front Might Be Starting to Crack | Foreign Policy

    http://foreignpolicy.com/2017/04/30/marine-le-pens-national-front-might-be-starting-to-crack

    Une fois n’est pas coûtume, mais FP livre ici une analyse intéressante.

    MARSEILLE and HÉNIN-BEAUMONT, France — The election is not even over, yet this week, Jean-Marie Le Pen, the notorious former leader of the far-right National Front party, made news in France for appearing to offer an early post-mortem of his daughter’s presidential campaign.

    “If I’d been in her place, I would have had a Trump-like campaign,” he told France Inter radio. “A more open one, very aggressive against those responsible for the decadence of our country, whether left or right.”

    #fn #le_pen #életion #foreign_policy

  • Philippe Péninque, l’éminence grise de Marine Le Pen | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300417/philippe-peninque-l-eminence-grise

    À la soirée électorale de Marine Le Pen, à Hénin-Beaumont, le 23 avril, il arpentait les couloirs, téléphone vissé à l’oreille. Pas un militant sans doute ne l’a remarqué, tant Philippe Péninque cultive son invisibilité. Jamais son nom n’a figuré dans un organigramme officiel. Dans le parti, certains le surnomment « Voldemort » : « Il est omniprésent, mais personne n’ose mentionner son nom. » Apparu soudainement au Front national en 2005, cet ancien avocat fiscaliste et ex-chef du GUD, œuvre à l’ascension de Marine Le Pen, côté coulisses. C’est lui qui l’a aidée à conquérir le parti, écartant ses opposants un à un. Lui qui a installé sa propre équipe, la « GUD connection », au cœur de l’organisation des campagnes de Marine Le Pen. Lui aussi qui a posé les bases d’une ligne « nationale-républicaine » au FN. Si la candidate frontiste arrivait à l’Élysée, ce sexagénaire exercerait une influence cruciale, dans l’ombre.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN #Fachosphere

  • Dans les QG des vainqueurs, la liesse chez Macron, joie et colère chez Le Pen - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/152480/article/2017-04-24/dans-les-qg-des-vainqueurs-la-liesse-chez-macron-joie-et-colere-chez-le
    http://lvdnena.rosselcdn.net/sites/default/files/dpistyles_v2/FirstImageUrl/2017/04/24/152480/27832671/public/2017/04/24/B9711810443Z.1_20170424010034_000%2BG7E8UE04V.2-0.jpg?itok=qo88j7

    A Hénin-Beaumont, la liesse même si
    C’est un énorme hurlement et une poussée dans la foule : « On a gagné ! » Bardés de gadgets bleu-blanc-rouge, Laurence, de Saint-Quentin et Philippe, de Cambrai, 47 et 48 ans, ont les larmes aux yeux : « On est en finale ! » Ils ont toujours voté Front national et affichent volontiers leurs ceintures, écharpes, broches aux couleurs du parti. Philippe a même une photo avec Marine Le Pen en fond d’écran de son portable : « Les Français sont mis au second plan par rapport aux étrangers, il faut que ça s’arrête ! »
    De la colère qui monte
    On est au QG frontiste à Hénin-Beaumont, dans un complexe sportif François-Mitterrand plein à craquer de journalistes et de partisans venus sur invitation. Les résultats – provisoires – (21,9 % pour le FN et 23,7 pour En Marche !) viennent d’être annoncés et des sourires s’affichent partout. Avec, tout de même, une véritable colère au fur et à mesure que les soutiens à Emmanuel Macron s’accumulent : François Fillon, particulièrement, est traité de « traître » et de «  vendu ».
    « Ils vont encore se mettre tous ensemble et nous resterons seuls, comme d’habitude »
    À 24 ans, Sébastien vient de Méricourt et il vote FN depuis quelques mois : « J’aurais préféré qu’elle soit face à Mélenchon parce qu’ils ont des idées communes sur l’Europe, notamment. » Entre drapeaux bleu-blanc-rouge et Marseillaise hurlée à pleins poumons, on capte une certaine inquiétude : « Ils vont encore se mettre tous ensemble et nous resterons seuls, comme d’habitude. »

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • #Marine_Le_Pen: le «premier parti de #France» termine deuxième
    https://www.mediapart.fr/journal/france/240417/marine-le-pen-le-premier-parti-de-france-termine-deuxieme

    Marine Le Pen après son discours, dimanche soir, à Hénin-Beaumont. © Reuters Marine Le Pen se qualifie pour le second tour avec 21,42 % des suffrages et bat son record de voix. Mais en manquant la première place, elle ne parvient pas à lancer une dynamique réelle pour espérer la victoire. Décryptage d’un résultat en demi-teinte pour le #FN.

    #campagne #Front_national #premier_tour #présidentielle #résultats

  • Après une campagne difficile, Le Pen enregistre un score plutôt décevant - Les Échos
    https://www.lesechos.fr/elections/marine-le-pen/0212005614867-apres-une-campagne-difficile-le-pen-enregistre-un-score-pluto

    La présidente du FN espérait affronter Emmanuel Macron au second tour. Le clivage qu’elle tente d’installer dans la politique française à la place du classique gauche-droite est celui des « patriotes » ­contre les « mondialistes ». Or, les positions d’Emmanuel Macron sont clairement à l’opposé de celles de Marine Le Pen. L’ancien ministre de François Hollande est pro-européen et ne veut pas fermer les frontières à l’immigration. Comme elle a déjà commencé ces dernières semaines, Marine Le Pen présentera Emmanuel Macron comme le candidat des élites et l’héritier du chef de l’Etat.

    Dans sa volonté de simplifier les oppositions, qui, dans l’idée des dirigeants du parti d’extrême droite doivent être franches et totales, Marine Le Pen disait lundi dernier à Paris que ses « adversaires pensent que la France a fait son temps ». Elle n’avait pas hésité à déclarer que « cette élection est un référendum pour ou contre la France ». Dimanche, lors de son allocution depuis Hénin-Beaumont, Marine Le Pen a indiqué que « le grand enjeu de cette élection, c’est la mondialisation sauvage qui met en danger notre civilisation ». Pour elle, « c’est l’essentiel qui est en jeu, la survie de la France ». Le ton des quinze prochains jours est donné.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • A Hénin-Beaumont, autour de Marine Le Pen, l’espoir qu’un « nouveau match s’ouvre » - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/a-henin-beaumont-autour-de-marine-le-pen-l-espoir-qu-un-nouveau-match-s-ouv

    Faut-il donc « droitiser » l’entre-deux-tours ? C’est ce que semble dire, sans surprise, Marion Maréchal-Le Pen qui, sur les plateaux, appelle l’électorat « qui partage nos idées », notamment « sur l’identité » à mettre un bulletin Le Pen dans l’urne le 7 mai. Mais sur l’écran géant de la salle François Mitterrand apparaît François Fillon. Sans ambiguïté, il appelle à voter pour Emmanuel Macron au second tour. « C’est incroyable, incroyable », se décompose Jordan Bardella. « Le système se dévoile, la victoire idéologique de Marine est totale, c’est l’UEMPS [UE comme Union européenne, et EM comme Emmanuel Macron] », lui répond Mikaël Sala. 

    Feu sur « l’héritier de François Hollande »
    "On a un super clivage mondialistes/patriotes", abonde Gaëtan Dussaussaye, le leader du Front national de la Jeunesse (FNJ). « J’attends de voir un électeur de Mélenchon voter pour le banquier de Rothschild et un électeur de François Fillon voter pour l’héritier de François Hollande ». « L’héritier de François Hollande » : l’expression est reprise par Marine Le Pen dans son discours alors que la candidate du FN lance un « un appel » aux « patriotes sincères ». Pour elle, l’heure a sonné du choix de la « grande alternance » entre elle et « la dérégulation ». Comprendre : les alternances droite-gauche précédentes n’en étaient pas de réelles.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Marianne a été interdit de couvrir la soirée électorale de Marine Le Pen et du FN
    https://www.marianne.net/politique/marianne-ete-interdit-de-couvrir-la-soiree-electorale-de-marine-le-pen-et-

    Censure. Alors que notre journaliste Mathias Destal était officiellement accrédité pour suivre la soirée électorale du Front national à Hénin-Beaumont (Nord), ce dimanche soir, il s’est vu refuser l’entrée à son arrivée à l’espace François Mitterrand, où se déroule cette soirée en présence de Marine Le Pen.

    Son nom apparaissait pourtant bel et bien au milieu de celui des autres sur la liste des accrédités, a-t-il pu constater ce 23 avril en fin d’après-midi. Mais il était... rayé au stylo bic. Alex Frederiksen, responsable des accréditations, qui avait donné son accord sans problème il y a quelques jours, a fait savoir à notre journaliste que « le directeur de campagne a vérifié la liste hier et a demandé à ce que soit retiré [votre] nom ». Explication officielle : « Il y a trop de monde, on a dû faire des choix ». Impossible pourtant de savoir quels autres médias, à part nous, auraient été exclus à la dernière minute faute de place… D’autres, comme Mediapart, sont refusés depuis longtemps. Alors qu’un autre confrère, non-accrédité et donc non-inscrit sur la liste, a pour sa part pu entrer sans difficulté !

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Soirée électorale : pourquoi Marine Le Pen a choisi Hénin-Beaumont - Sud Ouest.fr
    http://www.sudouest.fr/2017/04/22/soiree-electorale-pourquoi-marine-le-pen-a-choisi-henin-beaumont-3388612-61

    Pourquoi Hénin-Beaumont  ? Pour se démarquer médiatiquement de ses adversaires, qui seront ce dimanche soir dans leurs QG à Paris. « Hénin, c’est cohérent avec sa stratégie et sa campagne : elle est allée chaque semaine dans des petites villes de ’la France des oubliés’ », souligne le conseiller régional aquitain Etienne Bousquet-Cassagne. « Les candidats du ’système’ seront à Paris, elle a choisi de donner une autre image en allant en province » estime Steeve Briois, maire frontiste de la commune.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Six militantes Femen tentent de perturber le vote de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont - RTL Info
    http://www.rtl.be/info/monde/france/six-militantes-femen-tentent-de-perturber-le-vote-de-marine-le-pen-a-henin-beaum

    Elles voulaient perturber le vote de Marine Le Pen, mais ont rapidement été arrêtées. Dimanche 23 avril, jour de premier tour de l’élection présidentielle, six militantes Femen ont manifesté à Hénin-Beaumont, juste à côté du bureau de vote de la candidate du Front national, rapporte La Voix du Nord.

    Sorties d’un véhicule, les six femmes, qui portaient sur la tête des masques à l’effigie du président américain Donald Trump et de Marine Le Pen, ont manifesté torse-nu, peu avant 10h30 dans la rue, scandant ironiquement « Marine, présidente ». Les nombreux policiers présents sur place les ont rapidement maîtrisées, les plaquant au sol, avant de les emmener dans un fourgon de police.

    #Linfiltré #PhoneStories #FN

  • Hénin-Beaumont : un photo-reporter de l’agence Hans Lucas interpellé (avec des militantes des Femen) http://bit.ly/2pT88Y4 pic.twitter.com/hUoaFF5Tx7
    https://twitter.com/libe/status/856123080300744704

    Hénin-Beaumont : un photo-reporter de l’agence Hans Lucas interpellé (avec des militantes des Femen) http://bit.ly/2pT88Y4 pic.twitter.com/hUoaFF5Tx7

  • Hénin-Beaumont : Laboratoire de l’extrême droite et de la #résistance
    http://www.radiopanik.org/emissions/du-pied-gauche/henin-beaumont-laboratoire-de-l-extreme-droite-et-de-la-resistance

    Nous nous sommes déplacées à Hénin-Beaumont le 7 avril pour essayer de comprendre ce que cela signifiait de vivre dans une commune dirigée par le Front National. Notre démarche a été de rencontrer des figures engagées d’Hénin-Beaumont dans le monde #politique, syndical et associatif.

    #élections #extrême_droite
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/du-pied-gauche/henin-beaumont-laboratoire-de-l-extreme-droite-et-de-la-resistance_03491

  • Nuit debout à Hénin-Beaumont : comment braver la grisaille du Front national
    http://www.bastamag.net/Medias-de-proximite-A-Henin-Beaumont-Nuit-debout-tente-de-braver-la-grisai

    Nuit debout existe aussi à Hénin-Beaumont dans le Nord-Pas-de-Calais, la municipalité fer de lance du Front national, dirigée depuis 2014 par l’un de ses vice-présidents Steeve Briois. Si le rassemblement est loin d’y mobiliser les foules, il remplit une fonction qui est peut-être devenue vitale après la prise de pouvoir locale du FN : se retrouver, partager, refaire un peu société. Reportage et rencontres sur un rassemblement Nuit debout, forcément pas tout à fait comme les autres. « Ici, il ne (...)

    #Inventer

    / Medias de proximité, #Politique, Indignés de tous les pays..., #Luttes_sociales, A la une

    #Medias_de_proximité #Indignés_de_tous_les_pays...

  • Pour information : lettre adressée par le SPH à la ministre suite à la décision d’inspection des HDJ pédopsy / plan autisme

    Madame la Ministre de la santé

    Ministère des affaires sociales et de la santé

    14 avenue Duquesne

    75350 Paris 07 SP

    Hénin-Beaumont, le 7 mars 2016

    Madame la Ministre,

    La DGOS vient d’annoncer à certaines organisations qu’elle chargeait les ARS d’inspecter les Hôpitaux de Jour de psychiatrie infanto-juvénile pour y vérifier le respect des recommandations de bonnes pratiques (RBP) dans le cadre du 3e plan autisme.

    Si le Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux reconnaît qu’il est légitime de se soucier de la qualité générale des prises en charge et du bon usage des fonds publics, il est cependant profondément surpris par la forme donnée à cette vérification.

    – Les Hôpitaux de jour sont déjà engagés dans les démarches réglementaires de certification et d’évaluation, tandis que leurs équipes sont investies dans la formation continue et le dispositif de DPC.

    Qu’est-ce que ce circuit supplémentaire de vérification est donc supposé apporter, sauf à remettre en cause dans leur ensemble les dispositifs nationaux de formation et de contrôle des professionnels ?

    – Une prise en charge en psychiatrie infanto-juvénile qui associe toujours soins, éducation et pédagogie, nécessite un jugement clinique fondé sur des compétences professionnelles acquises par l’expérience et l’approfondissement des connaissances de la discipline. La pédopsychiatrie fait appel en outre à une pluralité de références auxquelles la plupart des équipes se sont formées. Si les outils standardisés font bien partie de la formation actuelle en pédopsychiatrie, ils ne sauraient cependant remplacer le jugement clinique qu’ils ne font que compléter.

    Les inspecteurs des ARS auront-ils les compétences pour juger de la validité du jugement clinique à l’appui des pratiques examinées ?

    – Depuis 2012, les professionnels alertent sur les risques de tirer des conclusions simplificatrices des RBP sur lesquelles ont été émises des réserves. Aux dires mêmes de la HAS, aucune méthode n’a fait complètement la preuve de son efficacité. Cette seule question des méthodes a ainsi réduit les débats de manière stérile.

    Comment une inspection de l’ARS saura-t-elle éviter de tomber dans cette réduction et échapper aux mêmes conclusions hâtives faites par certains ?

    – Les associations scientifiques ne cessent de rappeler depuis 2012 que les troubles du spectre autistique, spectre très large, ne peuvent être traités de manière univoque. Les hôpitaux de jour s’occupent habituellement des enfants avec les troubles les plus complexes, qui nécessitent, plus que d’autres, des projets finement individualisés.

    Par quels moyens les inspecteurs des ARS seront-ils en mesure d’apprécier l’approche de la complexité des troubles présentés et l’appréhension de l’enfant par les soignants dans sa singularité ?

    – La mise en œuvre des projets est conditionnée par les moyens mis à la disposition des équipes. Certaines professions comme les orthophonistes, sont dans une démographie sinistrée car le statut défavorable offert par l’hôpital Public n’en permet plus le recrutement.

    Comment ces données sur les pénuries de moyens seront-elles prises en compte dans les inspections ? Comment la DGOS peut-elle demander aux services sanitaires de faire plus avec autant, et ce sans pénaliser tous les autres enfants soignés en psychiatrie infanto-juvénile, enfants qui peuvent présenter des troubles graves mais qu’aucun lobby ne défend ? L’orientation des moyens vers une catégorie de patients crée une perte de chance pour tous les autres.

    – Dans la forme choisie, cette inspection est une démarche de contrôle sans partage ni échange préalables sur les objectifs. Et dans le domaine des soins, le contrôle ne peut se réaliser que par comparaison à des preuves scientifiques ou des données probantes vis à vis de procédures diagnostiques ou thérapeutiques, en lien avec une organisation aux moyens validés.

    L’inspection est donc une mesure d’exception.

    Dans ce cadre, s’il n’existe pas de données scientifiques irréfutables ou au moins de vérité consensuelle, les conclusions d’une telle démarche ne sauraient être opposables, sauf pour des raisons idéologiques voire politiques. En effet, quelles sont les conséquences prévues si un écart est estimé entre les pratiques constatées et les critères érigés à tort comme règles à suivre ? Un climat de suspicion des tutelles pour la psychiatrie infanto-juvénile serait-il à l’origine de cette démarche exceptionnelle ?

    La conséquence immédiate ne peut être qu’un risque de disqualification de la psychiatrie infanto-juvénile et de ses équipes, qui consacrent pourtant leurs efforts à se coordonner avec les familles et avec leurs partenaires de l’Education Nationale et du médico-social pour l’accueil des enfants porteurs de TSA. Et cela dans un contexte d’offre globale déjà insuffisante.

    En choisissant d’inspecter les hôpitaux de jour de psychiatrie infanto juvénile publique , privée des moyens à la hauteur des exigences pour la prise en charge des enfants avec TSA, par surprise et sur des critères non scientifiques et non consensuels, les services du ministère ne servent-ils pas une disqualification programmée de la discipline ?

    A terme, ces enfants doivent-ils être écartés du soin, dans un renoncement à la dynamique psychique qui permettra plus aisément le glissement des fonds vers le médico-social ?

    Les secteurs de psychiatrie infanto-juvénile seront-ils destinés à n’être que des producteurs de diagnostics sans exercice soignant ?

    Il est indispensable que les objectifs réels de ces inspections soient exposés aux professionnels dont les lieux d’accueils et de soins vont être examinés.

    Le SPH demande une concertation urgente avec les instances représentatives de la Psychiatrie Infanto-Juvénile avant la mise en œuvre de cette inspection douteuse.

    Dans l’attente, veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre considération.

    Dr Marc Bétrémieux, président du SPH

    Dr Isabelle Montet, secrétaire générale du SPH

    Double :

    M. Debeaupuis

    Directeur général

    Direction générale de l’offre de soins

    > Subject : Plan autisme : visites dans les hôpitaux de jour de psychiatrie infanto juvénile
    >
    >
    Mesdames, messieurs,

    A l’occasion du comité national autisme du 16 avril 2015, Mme Ségolène Neuville a annoncé une série de mesures pour renforcer l’efficacité du plan autisme 2013-2017.

    Pour le secteur sanitaire, ces mesures portent, d’une part , sur les contenus des formations initiales des professions paramédicales et le développement continu des professionnels de santé et , d’autre part, sur l’évolution des pratiques professionnelles. A ce titre des visites seront organisées dans les hôpitaux de jour de psychiatrie infanto-juvénile dans le cadre du programme d’inspection des ARS, afin d’ évaluer la diffusion réelle des recommandations de la HAS et de l’ANESM.
    Ce programme se déroulera en deux temps. En 2016, des visites préalables seront réalisées sur la base d’un référentiel fondé sur les recommandations de la HAS et de l’ANESM (2005 et 2012) pour les items qui concernent le secteur sanitaire. En 2017, des inspections-contrôles seront effectuées, éventuellement de manière ciblée compte tenu des résultats des visites 2016.
    Dans le cadre de ces visites, l’établissement pourra valoriser ses savoir-faire et proposer des pistes d’évolution.

    Bien cordialement,

    Jean Debeaupuis
    Directeur général de l’offre de soins


    _____________________________________________
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  • Au #FN, le contrecoup des élections dans les #fédérations
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040216/au-fn-le-contrecoup-des-elections-dans-les-federations

    Marine Le Pen lors de son discours à Hénin-Beaumont, le 13 décembre 2015. © Reuters Si les élections départementales et régionales ont encore vu le FN progresser, elles ont aussi suscité déceptions et tensions internes. Les frondes se sont multipliées ces derniers mois dans les fédérations frontistes. Le parti se réunit vendredi pour un #séminaire de trois jours à huis clos. Avec l’objectif de s’organiser pour 2017.

    #France #fronde #Front_national #militants #organisation

  • RSA et Département : « Celui qui paye s’investit davantage » - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/region/rsa-et-departement-celui-qui-paye-s-investit-davantage-ia0b0n3224389

    Ce jeudi, la nouvelle majorité du conseil général du Nord va présenter aux élus son plan d’action autour du #RSA. L’idée est d’en réduire le coût qui explose. Reprendre la main pour agir vers l’emploi, lutter contre la #fraude et préciser les #droits et devoir des allocataires seront les directions prises par le département si on en croit Olivier Henno (le maire UDI de Saint-André) vice-président chargé du sujet.(...)
    « Dans certains arrondissements du Nord, le RSA concerne 15 % des habitants. 150 000 foyers nordistes touchent le RSA, dont 102 000 le RSA socle. Pour payer, le département avait budgétisé 615 millions pour cette année. Mais les chiffres explosent ; : cela va coûter en réalité 660 millions pour 2015. L’État ne compensera que 388 millions. Le reste à charge pour les finances du Nord est important, de plus en plus ! »
    « Dans une période économique et sociale relativement prospère, ça ne pose pas de problème. Mais avec la crise et l’augmentation importante du #chômage, on est dans une situation exceptionnelle. Il faut donc mettre en place une organisation exceptionnelle. »
    « Aujourd’hui, lorsqu’on s’inscrit pour obtenir le RSA, c’est la #CAF qui instruit le dossier. 70 % des nouveaux arrivants sont orientés vers #Pôle_Emploi ; 30 %, trop éloignés du monde du travail, sont suivis par le Département. C’est un fonctionnement très éclaté : la CAF qui instruit, Pôle Emploi qui travaille sur le retour à l’emploi, le Département qui suit les 30 % éloignés du travail et qui paye les allocations et enfin la Région qui a la responsabilité de l’emploi ! »

    « Sur les 70 % d’#allocataires suivis par Pôle Emploi, 30 % sont dans la nature, on ne les connaît pas, ils n’ont pas de contrat d’engagement… Le #Département va devenir actif sur la partie touchant au retour à l’#emploi autour de plate-formes de retour à l’emploi, en travaillant avec les chambres de commerce et de métier, la CGPME, les chambres d’agriculture… pour que tout le monde s’empare de cette question. Mais sans pour autant faire un Pôle emploi bis. À côté de cela, il y aura un contrat d’engagement réciproque signé avec l’allocataire. L’idée est de proposer un chantier d’insertion, une formation… une solution à chacun des allocataires. Et s’il ne respecte pas ses engagements, il pourra y avoir une suspension du RSA. On priorise l’insertion professionnelle plutôt que l’insertion sociale. Les plate-formes pour l’emploi seront au nombre de huit, une par arrondissement. Elles serviront aussi à pourvoir les emplois non pourvus. On estime qu’un tiers des allocataires du RSA sont tout proches de l’emploi. Il suffit de leur tendre un peu la main, pour ne pas qu’ils s’installent durablement dans l’assistanat, ce qui est le cas aujourd’hui de 15 % des allocataires. Ce n’est pas acceptable. »
    « Sur le sujet de la fraude, aussi, le Département va s’investir. C‘était du ressort de la CAF. Nous travaillerons sur le croisement des #fichiers_bancaires. Il faut que la société soit rassurée sur le coût de ce système de solidarité, qu’on évite les soupçons de fraude qui peuvent faire tomber dans le populisme. »
    « Nous devons ouvrir une grande discussion avec la Région autour de la formation professionnelle. Il y a un scandale : seulement 15 % de l’argent de la formation professionnelle qui va aux demandeurs d’emploi et donc encore moins aux allocataires du RSA. Il faut vraiment qu’on réoriente l’argent vers les demandeurs d’emploi. »
    – Quand tout cela sera mis en place ?
    « Dès début 2016. »
    – Quels objectifs de résultats vous êtes-vous fixés ?
    « Si déjà on a un impact sur 5 % des dépenses, cela ferait 30 millions d’euros d’économie. Pour la première année, on vise 20 millions. Encore une fois, tout cela c’est à cause de la situation exceptionnelle, il n’y a pas de dogme. On n’a jamais connu une situation aussi grave. Si on n’agit pas aujourd’hui, le RSA peut se fragiliser jusqu’à être remis en cause. On s’empare donc de la compétence. Celui qui paye s’investit davantage, notamment avec une politique davantage tournée vers l’emploi. »

    • Des exemples pour légitimer la chasse aux fraudeurs : Une élue FN d’Hénin-Beaumont soupçonnée de fraude au RSA
      http://www.lavoixdunord.fr/region/une-elue-fn-d-henin-beaumont-soupconnee-de-fraude-au-rsa-ia29b0n3222229

      Prompt à dénoncer une prétendue politique d’#assistanat, le Front national a été ciblé par le président PS du Département du Pas-de-Calais, évoquant le cas d’un(e) élu(e) de l’assemblée percevant indûment le Revenu de solidarité active (RSA). Notre enquête aboutit à une adjointe au maire héninoise… qui se défend d’avoir triché.

      L’adjointe aux affaires sociales du maire Front national Steeve Briois, élus ensemble en mars 2014, serait ciblée dans un dossier de contentieux pour fraude au RSA à la Caisse d’allocations familiales (CAF) du Pas-de-Calais. Selon nos informations, Aurélia Beigneux n’aurait pas mentionné ses indemnités d’élue (environ 700 € par mois) lors de quatre déclarations trimestrielles, jusqu’au moment où la représentante du canton d’Hénin-Beaumont 2 a été élue au conseil départemental, en avril 2015. Elle aurait aussi mentionné une situation maritale et une adresse inexactes.
      La « distorsion » entre les déclarations de ressources et les revenus a amené dans un premier temps les services de la CAF, qui paye les prestations, à alerter ceux du Département, financeur du dispositif du RSA. D’où une mise en cause pour le moins inattendue, au détour d’une phrase du président du Département, lors de la séance plénière du 23 novembre. À l’occasion de l’examen du règlement départemental de l’aide sociale, Michel Dagbert avait démenti l’absence de contrôles et de récupération des sommes parfois indûment perçues par des bénéficiaires des aides sociales. Le regard tourné vers les bancs du Front national, le président PS s’était bien gardé de désigner « la personne » concernée. Sollicité, il n’a pas souhaité en dire plus.
      Pour le FN, « il n’y a rien à dire »
      Aurélia Beigneux répond qu’elle « n’a pas perçu indument le RSA. Si c’était le cas, ce serait scandaleux ». Tout en admettant avoir touché le RSA après avoir quitté un emploi en région parisienne au moment de venir s’installer à Hénin-Beaumont. « Mon employeur a refusé une rupture conventionnelle », explique-t-elle, avant de couper court.
      L’élue occupe la fonction de vice-présidente du centre communal d’action sociale (CCAS) d’Hénin-Beaumont, en charge de l’instruction des dossiers de demande du RSA. Pouvait-elle ignorer que si elle peut cumuler (à la marge) le RSA et son indemnité d’élue (qui s’assimile à un salaire imposable), elle a l’obligation de le déclarer à la CAF ? José Évrard, président du groupe FN au Département, tente d’éteindre l’incendie : elle n’aurait perçu le RSA que « pendant deux ou trois mois. Et c’était compatible (avec l’indemnité d’élue) car il y avait un plafond qu’elle ne dépassait pas. Si son travail était bien fait, il n’y a rien à dire ».
      Le président du conseil départemental vient d’écrire à l’intéressée ainsi qu’au maire d’Hénin-Beaumont pour les informer des suspicions de fraude. Si elle est finalement avérée, la CAF demandera un remboursement des versements indus, plus des pénalités administratives. Et le Département, s’il le juge utile, pourra engager des poursuites pénales.
      Plus de 36 000 contrôles par an
      Si « la volonté du Département est de ne pas se situer dans un acharnement aveugle envers les populations précaires », un dispositif de contrôle très strict est conjointement mené par les services du Département et ceux de la CAF du Pas-de-Calais, précise-t-on au sein des services du conseil départemental. Avec un « double objectif : vérifier si les conditions d’ouverture du juste droit sont bien remplies ; vérifier si chacun des ayants droit bénéficie bien de ce dispositif d’aide ». Cette politique basée sur une « logique de prévention » a été mise en place depuis 2008, « à partir d’une contractualisation, d’une intensification du plan de #contrôle en lien avec les organismes payeurs et d’un dispositif de #sanctions graduées ».
      La mise en œuvre de cette politique a permis la sortie du dispositif ( non chiffrée ) de bénéficiaires qui ne remplissaient pas les conditions d’obtention du RSA. « Plus de 36 000 contrôles annuels sont effectués en lien avec l’activité du bénéficiaire du RSA, ce qui se traduit par près de 6 millions d’euros d’indus notifiés et un peu plus de 4,5 millions d’euros de rappels versés », précisent les services du Département.

  • François Hollande joue à qui perd gagne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/071215/francois-hollande-joue-qui-perd-gagne

    Dépouillement à Hénin-Beaumont (Nord-Pas-de-Calais). © Reuters François Hollande a perdu. Le #PS n’aura plus que quelques régions dimanche prochain. Mais le chef de l’État se projette déjà dans la présidentielle de 2017. Avec un #FN fort et une droite sans ressort, les résultats de dimanche soir confirment sa stratégie : être le seul rempart « républicain » face à Marine Le Pen.

    #France #Front_national #Jean-Christophe_Cambadélis #LR #Nicolas_Sarkozy #régionales

  • Hollande joue à qui perd gagne
    https://www.mediapart.fr/journal/france/071215/hollande-joue-qui-perd-gagne

    Dépouillement à Hénin-Beaumont (Nord-Pas-de-Calais). © Reuters François Hollande a perdu. Le #PS n’aura plus que quelques régions dimanche prochain. Mais le chef de l’État se projette déjà dans la présidentielle de 2017. Avec un #FN fort et une droite sans ressort, les résultats de dimanche soir confirment sa stratégie : être le seul rempart « républicain » face à Marine Le Pen.

    #France #Front_national #Jean-Christophe_Cambadélis #LR #Nicolas_Sarkozy #régionales