city:hassaké

  • 120 djihadistes en route vers Palmyre abattus par les forces aériennes russes
    https://fr.sputniknews.com/international/201705271031559676-djihadistes-abattus-raqqa-palmyre

    Le groupe militaire russe en Syrie a coupé la voie à des combattants de Daech qui quittaient Raqqa par un corridor offert par les soi-disant Forces démocratiques syriennes à condition qu’ils se dirigent vers Palmyre.

    A posteriori, cela confirme ce que certains avaient rappelé à l’époque de la prise de Palmyre il y a deux ans, à savoir que pour traverser pllusieurs centaines de kms de désert, il faut nécessairement bénéficier de complicités...

    #syrie

  • Dans les dents du sultan et autres nouvelles
    http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/11/dans-les-dents-du-sultan-et-autres-nouvelles.html

    Il a beau éructer, écumer, se démener, rien n’y fait : Erdogan continue de se prendre camouflet sur camouflet. En Irak, malgré ses menaces, les milices chiites sont arrivées autour de Tal Afar, la prunelle des yeux sultanesques, coupant d’ailleurs toute...

    • La bonne entente entre les forces loyalistes et les Kurdes d’Efrin n’est pas nouvelle, au contraire de ce qui se passe dans l’autre partie du Kurdistan syrien où des chamailleries meurtrières ont à nouveau éclaté, à Qamishli cette fois. Si l’expédition syro-kurde continue et fait la jonction avec les YPG de Manbij, la porte se refermera au nez du sultan, comme dans le nord irakien pour cause de milices chiites. Surtout, son pire cauchemar verra le jour avec la constitution du fameux Rojava. A l’échelon supérieur, Moscou, Washington (Trump plus qu’Obama) et leurs alliés à Damas et à Hassaké se sont-ils entendus, sur le dos d’Erdogan, pour l’établissement d’un Kurdistan autonome au sein d’une Syrie fédérale ? A suivre...

  • Comprendre la bataille à Hassaké entre Assad et les Kurdes-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2016/09/01/comprendre-la-bataille-hassake

    @Ad Nauseam - Un autre éclairage, pour l’imbroglio syrien, qui concerne Hassaké. Ces batailles ont certes importance militaire, mais permettent de comprendre les enjeux politiques. Note de #Kedistan : La vieille légende de l’accord “secret” entre les Kurdes du Rojava et le régime Assad a toujours cours, y compris (...)

    Kedistan / #Mediarezo

  • À Hassaké, un nouveau tournant de la guerre en Syrie ? - Anthony SAMRANI (avec agences) - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1002653/a-hassake-un-nouveau-tournant-de-la-guerre-en-syrie-.html

    Pourquoi avoir décidé de déclarer la guerre aux Kurdes à un moment où les troupes loyalistes sont déjà embourbées dans une bataille décisive contre les rebelles à Alep ? Deux raisons pourraient l’expliquer. La première est d’ordre national : les Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition composée d’une minorité de combattants arabes et d’une majorité de Kurdes, ont chassé l’EI de la ville de Manbij après presque trois mois de combats. Elles devraient désormais lancer l’offensive contre Jarablous, une ville à la frontière turque, d’où les jihadistes de l’EI ont évacué hier leurs familles, selon l’OSDH, comme s’ils se préparaient à une attaque. En poursuivant leur avancée vers le Nord et vers l’Ouest, les Kurdes pourraient réussir à relier leurs trois cantons et unifier le Rojava, ce qui leur permettrait d’être en position de force au moment des futures négociations avec le régime. Cette perspective a sans doute pesé dans la décision de bombarder les positions du PYD à Hassaké.

    La deuxième est d’ordre régional et international : la question du Rojava pourrait être au cœur de plusieurs tractations diplomatiques de ces derniers jours. « Le régime syrien est apparemment en train de négocier avec certaines puissances régionales, en particulier la Turquie, qui sont intervenues directement en Syrie et au Rojava », a déclaré l’administration kurde, selon le média kurde Ara news, ajoutant que les frappes étaient « une indication d’une coordination entre la Turquie, l’Iran et le régime ». Dans le même temps, le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé hier que le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu a effectué jeudi une visite en Iran pour discuter de questions régionales.

  • Syrie : avancée kurde à Hassaké, reprise de la médiation russe - Institut kurde de Paris
    http://www.institutkurde.org/info/depeches/-7945.html

    Selon une source gouvernementale syrienne, les négociations, commencées samedi et menées par une délégation militaire russe avec chacun des belligérants, ont repris dimanche dans la ville voisine de Qamichli.

    Selon almasdarnews, un site prorégime bien informé, les Kurdes ont exigé le retrait complet de la ville des miliciens prorégime des Forces de défense nationale (FDN) pour la laisser aux mains d’Assayech (la police locale kurde). Mais le régime a refusé et proposé un désarmement mutuel dans la ville de Hassaké.

    Les Russes sont des alliés du régime syrien qu’ils aident militairement depuis près d’un an face aux rebelles et aux jihadistes.

    Les Kurdes de Syrie (15% de la population) ont auto-proclamé en mars une « région fédérale », dont Hassaké fait partie, et rêvent de relier les régions sous leur contrôle dans le nord du pays, à la frontière turque.

    Dans la province septentrionale d’Alep, où le régime et une coalition de jihadistes et de rebelles islamistes se livrent une guerre sans merci, 38 personnes dont 28 civils ont péri samedi dans des raids aériens russes et syriens dans plusieurs localités et dans des quartiers tenus par les insurgés dans la ville éponyme, selon un nouveau bilan de l’OSDH.

  • Dans le nord de la Syrie, une victoire à partager... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/969614/dans-le-nord-de-la-syrie-une-victoire-a-partager.html

    Un diplomate des pays du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a toutefois une autre lecture de cette initiative. Ce diplomate chevronné établit une comparaison entre la volonté de la coalition internationale, et principalement de l’Arabie saoudite, d’envoyer des troupes terrestres en Syrie et la chute de Berlin à la fin de la Seconde Guerre mondiale. À cette époque, les Soviétiques avaient conquis Berlin, mais les alliés occidentaux se sont empressés d’envoyer des troupes pour récolter une partie de la victoire et empêcher les Soviétiques de se présenter en libérateurs. Selon lui, les Saoudiens et leurs alliés souhaiteraient donc avoir une part dans la victoire sur l’EI en voyant que les événements semblent se précipiter et que la reprise du contrôle d’Alep par le régime et ses alliés est devenue une possibilité concrète. Le diplomate précité affirme que si ce projet prend forme, l’intervention terrestre des Saoudiens, des Turcs et de leurs alliés devrait avoir lieu dans les provinces de Raqqa et de Hassaké pour couper court à une éventuelle percée des forces du régime et de leurs alliés dans ces provinces considérées comme le véritable bastion de Daech, sachant qu’à Hassaké, un des aéroports est déjà tenu par les Américains et est utilisé par eux comme une base militaire.

    (...) Ce serait donc dans le but de délimiter les différents territoires et d’éviter un contact direct avec les Russes que le roi de Bahreïn se serait rendu à Sotchi pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine. Pour amadouer ce dernier, le roi de Bahreïn lui aurait même offert en cadeau une épée damascène, dite celle de « la victoire ». Un cadeau symbolique et une visite-clé qui, selon le diplomate du Brics, n’aurait pas pu avoir lieu sans l’aval des Saoudiens dont l’armée appuie directement les autorités de ce petit royaume. Après cette visite, le Kremlin a d’ailleurs annoncé que le roi Salmane devrait se rendre à Moscou en mars...

    Dans un commentaire d’ABA, le passage sur la fameuse épée qui se dit, de fait, en arabe « de Damas », allusion encore plus directe qu’en français :

    العاهل البحريني حمد بن عيسى آل خليفه العائد للتو من زيارة لموسكو، ربما كان الاسرع التقاطا للتغييرات في المشهد السوري والنوايا السعودية المستقبلية للتعاطي بايجابية اكبر مع الوقائع الجديدة على الساحتين السياسية والعسكرية والميدانية، عندما اهدى الرئيس بوتين ما سماه “سيف النصر الدمشقي”، وهو سيف عربي فاخر، وقيل انه تمنى “ضمنيا” النصر لروسيا، ونسبت بعض المصادر الى الشيخ خالد بن حمد آل خليفة وزير خارجية البحرين قوله “ان الملك حمد بن عيسى يقدر دور روسيا في مساعدة سورية على الخروج من المحنة الصعبة، لان دورها، اي روسيا، مهم وعلى جميع دول العالم التعاون معها لتثبيت الامن والاستقرار في سورية”.

    #syrie

  • Dans le nord de la Syrie, une victoire à partager... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/969614/dans-le-nord-de-la-syrie-une-victoire-a-partager.html
    Un diplomate des pays du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a toutefois une autre lecture de cette initiative. Ce diplomate chevronné établit une comparaison entre la volonté de la coalition internationale, et principalement de l’Arabie saoudite, d’envoyer des troupes terrestres en Syrie et la chute de Berlin à la fin de la Seconde Guerre mondiale. À cette époque, les Soviétiques avaient conquis Berlin, mais les alliés occidentaux se sont empressés d’envoyer des troupes pour récolter une partie de la victoire et empêcher les Soviétiques de se présenter en libérateurs. Selon lui, les Saoudiens et leurs alliés souhaiteraient donc avoir une part dans la victoire sur l’EI en voyant que les événements semblent se précipiter et que la reprise du contrôle d’Alep par le régime et ses alliés est devenue une possibilité concrète. Le diplomate précité affirme que si ce projet prend forme, l’intervention terrestre des Saoudiens, des Turcs et de leurs alliés devrait avoir lieu dans les provinces de Raqqa et de Hassaké pour couper court à une éventuelle percée des forces du régime et de leurs alliés dans ces provinces considérées comme le véritable bastion de Daech, sachant qu’à Hassaké, un des aéroports est déjà tenu par les Américains et est utilisé par eux comme une base militaire.

    L’intervention terrestre saoudienne ne devrait donc pas avoir lieu dans le secteur sous contrôle russe, pour ne pas provoquer, comme l’aurait déclaré John Kerry à ses interlocuteurs de l’opposition syrienne à Riyad, « une guerre entre Russes et Américains ». Elle viserait plutôt à permettre aux Saoudiens et à leurs alliés de contrôler une portion de territoire en Syrie, sous le titre de la lutte contre le terrorisme de l’État islamique. Le nord de la Syrie serait ainsi en quelque sorte le « nouveau Berlin » du XXIe siècle, partagé entre les différents camps qui se battent en Syrie. De la sorte, les Saoudiens et leurs alliés empêcheraient le régime et ses alliés d’avoir une victoire totale sur le terrain, tout en respectant l’exigence américaine d’empêcher l’entrée des forces du régime syrien dans les territoires du Nord-Est qui seront libérés de l’EI

  • Les milices prorégime en Syrie, fortes de 150.000 à 200.000 membres
    http://www.45enord.ca/2015/09/les-milices-proregime-en-syrie-fortes-de-150-000-a-200-000-membres

    Les Forces de défense nationale (FDN), créées en 2012 comptent 90.000 combattants de toutes confessions répartis à travers la Syrie, sous le commandement du général de brigade Hawach Mohammad.

    – « Kataëb al-Baas » (Les Phalanges du Baas, le nom du parti au pouvoir) : fortes de 10.000 hommes, elles sont dirigées par Hilal Hilal et sont présentes à Alep (nord) et Damas.

    – « Souqour al-Sahraa » (faucons du désert) : leurs 7.000 hommes sont entraînés par des officiers iraniens et combattent dans la région désertique de l’est de la province de Homs contre le groupe Etat islamique (EI). Ils sont spécialisés dans les embuscades.

    – « Noussour al-Zaoubaa » (Aigles de la tempête) : cette milice compte 6.000 sympathisants du Parti syrien national social, une formation prorégime.

    – « Jaich al-Wafaa » (Armée de la loyauté) : depuis 2014, cette milice a enrôlé des dizaines d’ex-rebelles de la Ghouta orientale à l’est de Damas.

    – Dareh al-Sahel (« Bouclier de la côte ») : composée de centaines de miliciens la plupart alaouites (communauté dont est issu le président Bachar al-Assad), elle se bat à Lattaquié.

    – Dareh al-Arine (« Bouclier de la tanière du lion » ; Assad signifiant « lion » en arabe) : elle est formée de combattants originaires de Qardaha, berceau de la famille Assad.

    – « Groupe de la résistance syrienne » : elle combat dans la province de Lattaquié, sous la direction d’Ali Kayali, un caïd local.

    – Al-Hosn (le Fort) : cette compagnie de sécurité fondée par Rami Makhlouf, homme d’affaires et cousin du président Assad, a participé aux combats à Damas et Lattaquié. 6.000 hommes.

    – « Dareh al-Watan » (bouclier de la patrie) : milice druze créée en avril 2015 (2.000 hommes).

    – « Sotoro » : à Hassaké (nord-est), ce groupe chrétien est fort de 500 combattants.

    – Les Maghaouir : une force formée de centaines de membres des tribus dans la Badia (désert syrien), elle est financée par l’Iran.

    – Les Chaitat (connu sous le nom d’Oussoud al-Charqiya, les lions de l’Est) : dans la région de Deir Ezzor (est), ils comptent environ 700 à 900 combattants. Une partie de la tribu avait été massacrée par l’EI.

    – Les Gardiens de la révolution iraniens : au moins 7.000 combattants sont déployés sur les fronts de la province d’Alep. Ils sont en Syrie par roulement pour une courte période.

    – Le Hezbollah libanais : avec 5.000 à 8.000 hommes, selon Philippe Smith, expert des groupes chiites armés, ils sont sur les fronts chauds et ont joué un grand rôle dans les combats du Qalamoun, de Zabadani et Qousseir à la frontière avec le Liban.

    – Abou al-Fadl al-Abbas : un groupe de 3.000 volontaires irakiens qui défend le lieu saint chiite de Sayeda Zeinab, au sud de Damas.

    – Les « Fatimides » afghans : au nombre de 3.000, ils ont participé aux combats à Deraa (sud).

    – Dans le camp palestinien de Yarmouk, des organisations palestiniennes prorégime combattent rebelles et jihadistes.

  • Face à l’Etat islamique, la guerre des Kurdes syriens

    Le 28 juillet, l’Etat islamique était chassé de la ville de Hassaké, foyer de la population kurde en Syrie, située près de la frontière turque. Après le régime syrien, après l’Etat islamique, c’est au tour des “unités de protection du peuple”, la branche armée du Parti des travailleurs du Kurdistan, d’avoir pris le contrôle de la zone. Pour les responsables kurdes, la coordination de circonstance avec les forces loyalistes dans cette bataille ne saurait pourtant tenir lieu d’alliance.

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/visuel/2015/10/14/face-a-l-etat-islamique-la-guerre-des-kurdes-syriens_4788953_3218.html


    #Kurdes #EI #ISIS #Etat_islamique #Syrie

  • Témoignage d’une combattante pro-Kurde au Rojava
    http://www.liberte-expression.fr/les-kurdes-seuls-au-corps-a-corps-contre-daesh

    Nupelda n’a que 28 ans mais compte déjà trois ans de guerre derrière elle. Elle qui est française, de mère marocaine, a fait sien le combat des Kurdes face à la barbarie de l’Organisation de l’Etat islamique. Pierre Barbancey l’a rencontrée au Rojava (Kurdistan de Syrie), sur la ligne de front à Hassaké, ville reprise aux djihadistes fin juillet, mais toujours menacée. Grand reporter à l’Humanité, Pierre Barbancey a été l’un des seul journaliste à entrer à Kobané alors que la ville, était encore aux mains de Daesh et que les combattant(e)s kurdes tentaient de la libérer maison par maison… Durée : 1h. Source : Aligre (...)

  • Alors que la presse occidentale persiste à discuter d’un “possible soutien militaire russe” au président Bachar el-Assad, et nous sert des pseudos analyses telles François Heisbourg, éminent géopoliticien – “indépendant” ? on ne sait pas trop : voir l’épisode sur ses affirmations quant à l’existence d’ ADM en Irak où sa responsabilité est sérieusement engagée - hier soir sur France Inter http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-dans-le-monde, bien “aiguillé” par le serveur de soupe Nicolas Demorand.

    Bref : Il semble que les Occidentaux n’ont toujours pas compris les conséquences de leur politique, et ne soient prêts à reconnaitre leur responsabilité criminelle.

    Mais voilà tout de même notre MAE qui nous apprend que maintenant, le président syrien ( élu démocratiquement, et soutenu d’après les enquêtes par 70% du peuple) aurait, le droit de vivre encore !!!!!
    On admire la formulation :
    “La question qui se pose est la suivante : quelles sont les perspectives ? Doit-on dire au peuple syrien que M. Bachar al-Assad détiendra le pouvoir exécutif au cours des quinze prochaines années ? Si on dit cela, il n’y a pas de solution possible. Entre dire cela et exiger le départ immédiat de M. Bachar al-Assad, il y a une marge. Cela s’appelle la diplomatie.” - Audition de Laurent Fabius au sénat, 9 septembre 2015.
    La diplomatie ! Comme ça,...tout d’un coup !!!
    Rien à voir avec l’infléchissement de la position des USA et son approbation implicite del’initiative de l’OTSC ‘’(toujours à appelée : “l’initiative russe”)
    ..... Non non...!!!
    L’analyse emberlificotée de Denis Sieffert, dans son édito de jeudi dernier, semble faire écho au propos officiel, et nous montre à quel point – je ne mettrai pas une seconde en doute l’indépendance du journaliste- même les plus éminents peuvent se faire embarquer, proprement dindonner, par cette propagande de guerre, de type néo-coloniale. (Et malheureusement : plus on se laisse bercer par le courant, plus on s’approche des rapides qui nous mènent au pire).
    Les leçons de Lénine et Jaurès sont pourtant restées terriblement actuelles, mais la peur de l’opprobre à vouloir y faire référence, ou s’y replonger même timidement, semble la plus forte.
    Pourtant en relisant : “ L’impérialisme stade suprême du capitalisme” on est saisi par la modernité, et l’actualité, du texte de Lénine, pourtant écrit dans un contexte beaucoup plus difficile qu’aujourd’hui !. (Voir Ici, c’est gratuit : http://marxiste.fr/lenine/imp.pdf)

    Pour aujourd’hui, Le ou les faits essentiels sont que :
    l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) a décidé de lutter contre le terrorisme en Irak et en Syrie

    l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC)

    Regroupe :
    La Biélorussie, la Russie, l’Arménie, le Tadjikistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan. À la différence de l’Otan et du Pacte de Varsovie, dans lesquels les États membres perdent leur souveraineté (au profit des États-Unis et du Royaume-Uni dans l’Otan, de l’URSS dans le Pacte de Varsovie —ce qui contrevient à la Charte des Nations unies—), les États membres de l’OTSC conservent leur pleine souveraineté, ne placent pas leurs armées sous le commandement de la principale puissance de leur alliance, et peuvent se désolidariser à tout moment de cette alliance [1]. L’Azerbaïdjan, la Géorgie et l’Ouzbékistan se sont ainsi retirés librement de cette organisation pour se tourner vers le Guam [2] et l’Otan.

    Donc :

    L’OTSC interviendra à partir d’octobre 2015 , à la fois en Irak et en Syrie, contre les individus classés comme « terroristes » par l’Onu, à savoir al-Qaïda, Daesh et tous les groupes qui se sont alliés à eux.

    L’OTSC ne cherche pas à venir en aide à Haïder al-Abadi ou à Bachar el-Assad, mais est directement menacée par les jihadistes.

    Les jihadistes ne sont pas en mesure de résister longuement à une alliance internationale si celle-ci inclut l’Irak et la Syrie.

    Les États-Unis, qui ont déjà mené secrètement une vaste opération conjointe avec l’Armée arabe syrienne à Hassaké, sont prêts à un accord avec l’OTSC.
    Leurs alliés britanniques et français sont prêts à renoncer à renverser la République arabe syrienne.

    • We must compromise with evil in Syria
      Gideon Rachman
      http://www.ft.com/intl/cms/s/0/96bf7e48-6041-11e5-a28b-50226830d644.html

      Establishing such a process is obviously fiendishly difficult. But there are some promising signs. The Americans have stopped insisting on the immediate removal of Mr Assad. And despite their military build-up in Syria, the Russians must surely understand the long-term risks of “boots on the ground” in Syria. They too need a diplomatic option.

      It would clearly be best if Mr Assad stepped aside early on, as part of a Syrian peace process. But diplomacy cannot be held hostage by the question of Mr Assad’s future. Too many people have already died in Syria to make the search for peace dependent on the fate of one man, however evil.

    • L’extrait ci-dessous de la bio de Heibourg sur Wikipedia donne une idée de son « indépendance » ! membre du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères (1978-79), premier secrétaire à la représentation permanente de la France à l’ONU (1979-1981), conseiller pour les affaires internationales au cabinet du ministre de la Défense (1981-1984), directeur-attaché à Thomson-CSF (1984-1987), directeur de l’IISS (1987-1992), directeur désigné de l’Institut universitaire de hautes études internationales de Genève, directeur du développement stratégique de Matra Défense Espace (1992-1997), responsable d’une mission interministérielle sur la recherche et l’enseignement sur les questions internationales et de défense (1998-2000) et directeur de la Fondation pour la recherche stratégique (2001-2005). Il a fait partie du groupe des personnalités chargé par la Commission européenne de créer le programme européen de recherche de sécurité (PERS)

  • Les chrétiens assyriens victimes du double jeu turc - Moyen-Orient - RFI

    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150225-chretiens-assyriens-victimes-double-jeu-turquie-daech-etat-islamique-islam-irak/?ns_mchannel=fidelisation&ns_source=newsletter_rfi_fr_monde&ns_campaign=email&ns

    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2015-02-25T203800Z_276869641_GM1EB2Q0CJ802_RTRMADP_3_MIDEAST-CRISIS-SYRIA-NO

    La Turquie empêche les habitants chrétiens de fuir par sa frontière, tout en permettant aux jihadistes de la franchir, a accusé mercredi sur Radio Vatican l’évêque de la ville de Hassaké. Plus largement, c’est le double jeu de la Turquie à son frontière qui met en colère les acteurs du terrain.

    Après l’enlèvement par l’organisation Etat islamique de plus d’une centaine de chrétiens dans cette province syrienne mardi, près de 1 000 familles ont fui leurs villages. Certaines, qui ont atteint la ville de Qamichli à la frontière turque, n’auraient pas pu entrer dans le pays. Patrick Karam, président de la coordination Chrétiens d’Orient en danger, dénonce le traitement discriminatoire que subissent les chrétiens quand ils arrivent en Turquie.

    #is #isis #irak #syrie #assyriens #turquie

  • L’évêque syro-catholique d’Hassaké accuse la Turquie de laisser passer les combattants de Daesh et les biens volés en Syrie, tout en interdisant aux chrétiens de fuir par sa frontière.

    Syrie : des dizaines de chrétiens capturés par l’Etat islamique
    http://fr.radiovaticana.va/news/2015/02/24/syrie__des_dizaines_de_chr%C3%A9tiens_captur%C3%A9s_par_letat_islamique/1125449

    Manuella Affejee est parvenue à joindre au téléphone Mgr Jacques Behnan Hindo, l’évêque syro-catholique d’Hassaké. Il revient sur le contexte de cet enlèvement et dénonce quelques faits dérangeants.

    […]

    Au Nord, la Turquie a tout fermé, absolument tout fermé. Elle laisse seulement passer les camions, les « Daeshiens », les troupes de Daesh, le pétrole volé à la Syrie, le blé, le coton. Tout cela peut passer la frontière mais personne ne peut passer.

    […]

    Il y a une chose que je voudrais dire : la Croix Rouge aide, fournit de l’argent au Croissant Rouge. Or, le Croissant Rouge ne donne absolument rien aux chrétiens. Hier, il y a eu le Croissant Rouge, UNHCR, etc, qui se sont baladés devant les télévisions, qui ont parlé comme s’ils avaient aidé les gens. Or, ils n’ont distribué, même pas une livre syrienne. Jusqu’à maintenant, le Croissant Rouge n’a rien donné aux chrétiens, et ce depuis quatre ans. […] Il faut que la Croix Rouge le sache. Il faut qu’il le sache. Ici, les responsables sont tous des Frères musulmans ou apparentés.