city:hendaye

  • Le maire d’Irun entrave l’organisation du contre-sommet du G7 – G7 EZ !
    04-06-2019
    http://g7ez.eus/fr/le-maire-dirun-entrave-lorganisation-du-contre-sommet-du-g7

    La plateforme G7 EZ ! Contre le G7 et son monde dénonce :

    Comme annoncé la semaine dernière, la Plateforme du Pays Basque G7 Ez avait fait savoir qu’elle organisera ses initiatives contre le G7 à Hendaye-Irun. La décision avait été prise en relation avec les autorités du Pays basque nord, en concertation avec les institutions et les différents partenaires d’Irun. Elle a été rendue publique au niveau international. Dans le cadre de ce plan, le Ficoba avait été réservé, il y a 2 mois et confirmé pour 3 jours.
    Nous avons su cette semaine que, suite à des interventions du maire d’Irun, le Ficoba avait décidé de fermer ses portes en août.
    Le but de cette fermeture est d’empêcher l’alter-sommet et les différentes initiatives de la Plateforme et des différent.e.s partenaires du monde entier. La volonté du maire d’Irun a clairement été d’empêcher tous ces événements.

    #G7EZ

  • Préparation du G7 : Macron en visite à Biarritz
    AINHOA AIZPURU | 2019/05/17
    https://mediabask.naiz.eus/eu/info_mbsk/20190517/preparation-du-g7-macron-en-visite-a-biarritz

    A trois mois du sommet du G7, Emmanuel Macron se rendra aujourd’hui à Biarritz dans le cadre de la préparation du sommet international. Une visite organisée en toute discrétion et sous haute surveillance.
    (...)
    Les élus auront l’occasion d’aborder le contexte local et le climat qui semble se durcir à l’approche de l’été. Hier encore, le comité anti-G7 officialisait le lieu du contre-sommet, entre Hendaye et Irun, sans même attendre l’autorisation officielle de la Préfecture.

    L’épouse du président Macron a de son côté pris un peu d’avance. Elle est arrivée hier sur le territoire et s’est notamment rendue à Espelette pour rencontrer des artisans locaux. Un déplacement probablement effectué avec l’objectif d’organiser une visite pour les conjoints des chefs d’Etat durant le sommet international.

    Comme l’annonce le communiqué de la Préfecture, cette visite sera particulièrement encadrée. La journée risque cependant de ne pas être de tout repos. Certaines organisations appellent d’ores et déjà à des mobilisations.

    #G7

  • Pays basque, la nouvelle route de l’exil

    De plus en plus de migrants entrent en Europe par l’Espagne et franchissent la frontière dans le Sud-Ouest. Reportage.

    Le car est à peine garé le long du trottoir que, déjà, ils se pressent à ses portes. Ils regardent avec anxiété la batterie de leur téléphone, elle est presque à plat, il faut qu’elle tienne quelques minutes encore, le temps de présenter le billet. Quatre jeunes filles s’inquiètent, leur ticket affiche un prénom masculin, le chauffeur les laissera-t-il passer ? Ou vont-elles perdre les 100, 200 ou 300 euros qu’elles ont déboursés à des « frères » peu scrupuleux - la valeur officielle est de 35 euros - pour acquérir ce précieux sésame vers Paris ? Chaque soir depuis quelques semaines, le même scénario se répète au terminus des « bus Macron » sur la place des Basques, à #Bayonne. Une centaine de jeunes, pour la plupart originaires d’Afrique francophone, plus rarement du Maghreb, monte par petits groupes dans les cars en partance pour Bordeaux ou Paris, dernière étape d’un périple entamé depuis des mois. Ils ont débarqué la veille d’Irun, en Espagne, à 40 kilomètres plus au sud, après un bref passage par la ville frontalière d’Hendaye.

    De #Gibraltar, ils remontent vers le nord de l’Espagne

    Les arrivées ont commencé au compte-gouttes au printemps, elles se sont accélérées au cours de l’été. Depuis que l’Italie se montre intraitable, l’Espagne est devenue le principal point d’entrée en Europe, avec 48 000 nouveaux exilés depuis le début de l’année. Croisés à Irun ou à Hendaye, qu’ils viennent de Guinée-Conakry, de Côte d’Ivoire ou du Mali, ils racontent la même histoire. Thierno est guinéen, il a 18 ans. Il a tenté la traversée par la Libye, sans succès, il a poursuivi par l’Algérie et le Maroc, puis fini par franchir le détroit de Gibraltar en bateau après deux échecs. Tous évoquent la difficulté à travailler et à se faire payer au Maroc, les violences, parfois, aussi. Puis ils parlent de l’Espagne, d’Algesiras, Cadix ou Malaga, en experts de la géographie andalouse. Parfois, la Croix-Rouge espagnole, débordée au Sud, les a envoyés en bus vers ses centres de Madrid ou Bilbao, leur assurant une partie de leur voyage. Aboubacar, 26 ans, est, lui, remonté en voiture, avec des « frères ».

    Personne n’en parle, les réseaux sont pourtant bien là, à prospérer sur ces flux si lucratifs. On estime à 1500 euros le prix de la traversée à Gibraltar, 100 ou 200 euros le passage de la frontière française depuis #Irun. Tous n’ont qu’un objectif, rejoindre la #France, comme cette femme, sénégalaise, qui demande qu’on l’emmène en voiture et suggère, si on se fait contrôler, de dire qu’elle est notre bonne. La quasi-totalité veut quitter l’Espagne. Parce qu’ils n’en parlent pas la langue et qu’ils ont souvent en France sinon de la famille, au moins des connaissances. Parce qu’il est plus difficile de travailler dans la péninsule ibérique, où le taux de chômage reste de 15 %. Parce qu’enfin ceux qui envisagent de demander l’asile ont intérêt à effectuer les démarches en France, où 40 575 protections ont été accordées en 2017, plutôt qu’en Espagne (4 700 statuts délivrés).

    Alors, ils essaient, une fois, deux fois, trois fois, dans un absurde jeu du chat et de la souris avec les policiers français. Les 150 agents de la #police_aux_frontières (#PAF) en poste à #Hendaye tentent, avec l’aide d’une compagnie de #CRS, de contrôler tant bien que mal les cinq points de passage. Depuis le début de 2018, 5600 réadmissions ont été effectuées vers l’Espagne, contre 3520 en 2017, mais, de l’aveu même d’un officiel, « ça passe et ça passe bien, même ». Si l’autoroute est gardée quasiment toute la journée, il reste un créneau de deux heures durant lequel elle ne l’est pas faute d’un effectif suffisant. Chaque nuit, des taxis espagnols en profitent et déposent des gens sur la place des Basques à Bayonne. La surveillance des deux ponts qui enjambent la #Bidassoa et séparent Irun d’Hendaye est aléatoire. A certaines heures, le passage à pied se fait sans difficulté. Il ne reste plus ensuite aux migrants qu’à se cacher jusqu’au prochain passage du bus 816, qui les conduira à Bayonne en un peu plus d’une heure.

    Les agents de la Paf ne cachent pas leur lassitude. Même si la loi antiterroriste de 2017 autorise des contrôles renforcés dans la zone frontière, même si des accords avec l’Espagne datant de 2002 leur permettent de renvoyer sans grande formalité les personnes contrôlées sans papiers dans un délai de quatre heures, ils ont le sentiment d’être inutiles. Parce qu’ils ne peuvent pas tout surveiller. Parce que l’Espagne ne reprend que contrainte et forcée les « réadmis », les laissant libres de franchir la frontière dès qu’ils le souhaiteront. Certains policiers ne prennent même plus la peine de raccompagner les migrants à la frontière. Gare d’Hendaye, un après-midi, le TGV pour Paris est en partance. Des policiers fouillent le train, ils trouvent trois jeunes avec billets mais sans papiers, ils les font descendre, puis les laissent dans la gare. « De toute façon, ça ne sert à rien d’aller jusqu’à la frontière, dans deux heures, ils sont de nouveau là. Ça ne sert qu’à grossir les chiffres pour que nos chefs puissent faire de jolis camemberts », lâche, avec aigreur, l’un des agents.

    La compassion l’emporte sur le rejet

    L’amertume n’a pas encore gagné le reste de la population basque. Au contraire. Dans cette zone où l’on joue volontiers à saute-frontière pour aller acheter des cigarettes à moins de cinq euros ou du gasoil à 1,1 euro, où il est fréquent, le samedi soir, d’aller boire un verre sur le littoral espagnol à San Sebastian ou à Fontarrabie, où près de 5000 Espagnols habitent côté français, où beaucoup sont fils ou petits-fils de réfugiés, la compassion l’emporte sur le rejet. Même le Rassemblement national, qui a diffusé un communiqué mi-août pour dénoncer « une frontière passoire », doit reconnaître que son message peine à mobiliser : « Les gens commencent à se plaindre, mais je n’ai pas entendu parler de débordements, ni rien d’avéré », admet François Verrière, le délégué départemental du parti. Kotte Ecenarro, le maire socialiste d’Hendaye, n’a pas eu d’écho de ses administrés : « Pour l’instant, les habitants ne disent rien, peut-être parce qu’ils ne les voient pas. » Lui, grand joggeur, les aperçoit lorsqu’il va courir tôt le matin et qu’ils attendent le premier bus pour Bayonne, mais aucun ne s’attarde dans la zone frontière, trop risquée.

    Chaque soir, place des Basques à Bayonne, des migrants embarquent dans les bus pour Paris.

    Le car est à peine garé le long du trottoir que, déjà, ils se pressent à ses portes. Ils regardent avec anxiété la batterie de leur téléphone, elle est presque à plat, il faut qu’elle tienne quelques minutes encore, le temps de présenter le billet. Quatre jeunes filles s’inquiètent, leur ticket affiche un prénom masculin, le chauffeur les laissera-t-il passer ? Ou vont-elles perdre les 100, 200 ou 300 euros qu’elles ont déboursés à des « frères » peu scrupuleux - la valeur officielle est de 35 euros - pour acquérir ce précieux sésame vers Paris ? Chaque soir depuis quelques semaines, le même scénario se répète au terminus des « bus Macron » sur la place des Basques, à Bayonne. Une centaine de jeunes, pour la plupart originaires d’Afrique francophone, plus rarement du Maghreb, monte par petits groupes dans les cars en partance pour Bordeaux ou Paris, dernière étape d’un périple entamé depuis des mois. Ils ont débarqué la veille d’Irun, en Espagne, à 40 kilomètres plus au sud, après un bref passage par la ville frontalière d’Hendaye.
    Des dizaines de bénévoles se succèdent pour apporter et servir des repas aux migrants, place des Basques, à Bayonne.

    Des dizaines de bénévoles se succèdent pour apporter et servir des repas aux migrants, place des Basques, à Bayonne.

    Les arrivées ont commencé au compte-gouttes au printemps, elles se sont accélérées au cours de l’été. Depuis que l’Italie se montre intraitable, l’Espagne est devenue le principal point d’entrée en Europe, avec 48 000 nouveaux exilés depuis le début de l’année. Croisés à Irun ou à Hendaye, qu’ils viennent de Guinée-Conakry, de Côte d’Ivoire ou du Mali, ils racontent la même histoire. Thierno est guinéen, il a 18 ans. Il a tenté la traversée par la Libye, sans succès, il a poursuivi par l’Algérie et le Maroc, puis fini par franchir le détroit de Gibraltar en bateau après deux échecs. Tous évoquent la difficulté à travailler et à se faire payer au Maroc, les violences, parfois, aussi. Puis ils parlent de l’Espagne, d’Algesiras, Cadix ou Malaga, en experts de la géographie andalouse. Parfois, la Croix-Rouge espagnole, débordée au Sud, les a envoyés en bus vers ses centres de Madrid ou Bilbao, leur assurant une partie de leur voyage. Aboubacar, 26 ans, est, lui, remonté en voiture, avec des « frères ».

    Personne n’en parle, les réseaux sont pourtant bien là, à prospérer sur ces flux si lucratifs. On estime à 1500 euros le prix de la traversée à Gibraltar, 100 ou 200 euros le passage de la frontière française depuis Irun. Tous n’ont qu’un objectif, rejoindre la France, comme cette femme, sénégalaise, qui demande qu’on l’emmène en voiture et suggère, si on se fait contrôler, de dire qu’elle est notre bonne. La quasi-totalité veut quitter l’Espagne. Parce qu’ils n’en parlent pas la langue et qu’ils ont souvent en France sinon de la famille, au moins des connaissances. Parce qu’il est plus difficile de travailler dans la péninsule ibérique, où le taux de chômage reste de 15 %. Parce qu’enfin ceux qui envisagent de demander l’asile ont intérêt à effectuer les démarches en France, où 40 575 protections ont été accordées en 2017, plutôt qu’en Espagne (4 700 statuts délivrés).

    Un migrant traverse le pont de St Jacques à Irun en direction de la France.

    Alors, ils essaient, une fois, deux fois, trois fois, dans un absurde jeu du chat et de la souris avec les policiers français. Les 150 agents de la police aux frontières (PAF) en poste à Hendaye tentent, avec l’aide d’une compagnie de CRS, de contrôler tant bien que mal les cinq points de passage. Depuis le début de 2018, 5600 réadmissions ont été effectuées vers l’Espagne, contre 3520 en 2017, mais, de l’aveu même d’un officiel, « ça passe et ça passe bien, même ». Si l’autoroute est gardée quasiment toute la journée, il reste un créneau de deux heures durant lequel elle ne l’est pas faute d’un effectif suffisant. Chaque nuit, des taxis espagnols en profitent et déposent des gens sur la place des Basques à Bayonne. La surveillance des deux ponts qui enjambent la Bidassoa et séparent Irun d’Hendaye est aléatoire. A certaines heures, le passage à pied se fait sans difficulté. Il ne reste plus ensuite aux migrants qu’à se cacher jusqu’au prochain passage du bus 816, qui les conduira à Bayonne en un peu plus d’une heure.
    Un groupe des migrants se fait arrêter à Behobie, côté français, après avoir traversé la frontière depuis Irun en Espagne.

    Un groupe des migrants se fait arrêter à #Behobie, côté français, après avoir traversé la frontière depuis Irun en Espagne.

    La compassion l’emporte sur le rejet

    L’amertume n’a pas encore gagné le reste de la population basque. Au contraire. Dans cette zone où l’on joue volontiers à saute-frontière pour aller acheter des cigarettes à moins de cinq euros ou du gasoil à 1,1 euro, où il est fréquent, le samedi soir, d’aller boire un verre sur le littoral espagnol à #San_Sebastian ou à #Fontarrabie, où près de 5000 Espagnols habitent côté français, où beaucoup sont fils ou petits-fils de réfugiés, la compassion l’emporte sur le rejet. Même le Rassemblement national, qui a diffusé un communiqué mi-août pour dénoncer « une frontière passoire », doit reconnaître que son message peine à mobiliser : « Les gens commencent à se plaindre, mais je n’ai pas entendu parler de débordements, ni rien d’avéré », admet François Verrière, le délégué départemental du parti. Kotte Ecenarro, le maire socialiste d’Hendaye, n’a pas eu d’écho de ses administrés : « Pour l’instant, les habitants ne disent rien, peut-être parce qu’ils ne les voient pas. » Lui, grand joggeur, les aperçoit lorsqu’il va courir tôt le matin et qu’ils attendent le premier bus pour Bayonne, mais aucun ne s’attarde dans la zone frontière, trop risquée.

    Des migrants sont accueillis en face de la mairie d’Irun par des associations de bénévoles.

    Le flux ne se tarissant pas, la solidarité s’est organisée des deux côtés de la #Bidassoa. A Irun, un collectif de 200 citoyens a répondu aux premiers besoins durant l’été, les autorités jugeant alors qu’organiser de l’aide était inutile puisque les migrants ne rêvaient que d’aller en France. Elles ont, depuis, changé d’avis. Mi-octobre, un centre de la Croix-Rouge proposait 70 places et un hôpital, 25. « Ils peuvent rester cinq jours dans chaque. Dix jours, en général, ça suffit pour passer », note Ion, un des piliers du collectif. Dans la journée, ils chargent leurs téléphones dans un coin de la gare ou patientent, en doudounes et bonnets, dans un campement installé face à la mairie. Dès qu’ils le peuvent, ils tentent le passage vers la France.

    A Bayonne aussi, l’improvisation a prévalu. Le réseau d’hébergeurs solidaires mis en place depuis 2016 n’était pas adapté à cette situation d’urgence, à ces gens qui n’ont besoin que d’une ou deux nuits à l’abri avant de filer vers Paris. Chaque soir, il a fallu organiser des maraudes avec distribution de repas et de vêtements, il a fallu trouver des bénévoles pour loger les plus vulnérables - des femmes avec de jeunes enfants sont récemment apparues. Sous la pression de plusieurs collectifs, la mairie vient de mandater une association locale, Atherbea, pour organiser l’aide. A proximité du terminal des bus, vont être installés toilettes, douches, lits, repas et prises de téléphone - un équipement indispensable à ces exilés, pour qui le portable est l’ultime lien avec leurs proches. La municipalité a promis des financements, mais jusqu’à quand ?

    Longtemps discret sur la situation, le gouvernement affiche désormais son volontarisme. Depuis quelques semaines, des unités en civil ont été déployées afin d’identifier les filières de passeurs. Dans son premier entretien comme ministre de l’Intérieur au JDD, Christophe Castaner a dit s’inquiéter de la pression exercée dans la zone et promis un « coordonnateur sécurité ». Les policiers espèrent, eux, surtout des renforts. « Il faudrait 30 à 40 agents de la police aux frontières de plus », juge Patrice Peyruqueou, délégué syndical Unité SGP Police. Ils comptent sur la nomination de Laurent Nuñez comme secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur pour se faire entendre. L’homme n’a-t-il pas été sous-préfet de Bayonne ? N’a-t-il pas consacré son premier déplacement officiel au Pays Basque, le vendredi 19 octobre ? Mais déjà les voies de passage sont en train de bouger. De nouvelles routes se dessinent, à l’intérieur des Pyrénées, via Roncevaux, le tunnel du Somport ou la quatre-voies qui relie Saragosse, Pau et Toulouse, des accès moins surveillés qu’Irun et Hendaye. Le jeu du chat et de la souris ne fait que commencer.

    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/pays-basque-la-nouvelle-route-de-l-exil_2044337.html

    #pays_basque #asile #migrations #réfugiés #routes_migratoires #parcours_migratoires #Espagne #frontières #solidarité #contrôles_frontaliers

    via @isskein

    • Entre l’Espagne et la France, la nouvelle route migratoire prend de l’ampleur

      L’Espagne est devenue la principale porte d’entrée en Europe pour des personnes originaires d’Afrique de l’Ouest qui tentent de gagner la France.

      L’Espagne est devenue la principale porte d’entrée en Europe en 2018. La majorité des personnes qui arrivent sont originaires d’Afrique de l’Ouest et tentent de gagner la France.

      Emmitouflé dans un manteau, la tête abritée sous un bonnet, Boris disparaît dans la nuit, sous la pluie. Ce Camerounais de 33 ans, qui parle un français parfait, « traîne » à Irun de puis un mois. Dans cette petite commune du pays basque espagnol, il attend de pouvoir traverser la frontière et rejoindre la France, à quelques mètres de là. L’aventure a trop peu de chances de réussir s’il la tente à pied, et il n’a pas l’argent pour se payer un passage en voiture. Il aimerait rejoindre Paris. Mais il doute : « On me dit que c’est saturé. C’est vrai ? Est-ce qu’il y a des ONG ? Vous connaissez Reims ? »

      Parti depuis un an de son pays, Boris a traversé le Nigeria, le Niger, l’Algérie et le Maroc avant de gagner l’Europe par la mer. Comme de plus en plus de personnes, il a emprunté la route dite de la Méditerranée occidentale, qui passe par le détroit de Gibraltar. Le passage par la Libye, privilégié ces dernières années, est devenu « trop dangereux » et incertain, dit-il.

      En 2018, l’Espagne est devenue la principale porte d’entrée en Europe. Quelque 50 000 personnes migrantes sont arrivées sur les côtes andalouses depuis le début de l’année, en provenance du Maroc, ce qui représente près de la moitié des entrées sur le continent.

      Sous l’effet de la baisse des départs depuis la Libye et des arrivées en Italie, les routes migratoires se redessinent. Et bien que les flux soient sans commune mesure avec le pic de 2015, lorsque 1,8 million d’arrivées en Europe ont été enregistrées, ils prennent de court les autorités et en particulier en France, qui apparaît comme la destination privilégiée par ces nouveaux arrivants originaires majoritairement d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb.

      80 à 100 arrivées quotidiennes

      A Irun, Txema Pérez observe le passage en nombre de ces migrants et il le compare à l’exil des réfugiés espagnols lors de la guerre civile en 1939 : « On n’a pas vu ça depuis la Retirada », lâche le président de la Croix-Rouge locale.

      Face à cet afflux, l’organisation humanitaire a ouvert cet été plusieurs centres d’accueil temporaire sur l’itinéraire des migrants, dans plusieurs communes du Pays-Basque mais aussi à Barcelone à l’autre extrémité des Pyrénées, où ils font étape quelques jours avant de tenter de gagner la France.

      Cette semaine, une trentaine de personnes ont dormi dans l’auberge de la Croix-Rouge d’Irun. « Ils reprennent des forces et disparaissent, constate Txema Perez. Ils finissent tous par passer la frontière. 90 % d’entre eux parlent français. Et ils voient Paris comme un paradis. »

      Sur le chemin qui mène ces personnes jusqu’à une destination parfois très incertaine, Bayonne et en particulier la place des Basques dans le centre-ville, s’est transformée dans le courant de l’été en point de convergence. C’est là qu’arrivaient les bus en provenance d’Espagne et en partance pour le nord de la France. Si, au début, une dizaine de personnes seulement transitaient par la ville chaque jour, aujourd’hui la mairie parle de 80 à 100 arrivées quotidiennes. Et autant de départs. « C’est la première fois qu’on constate un tel afflux », reconnaît David Tollis, directeur général adjoint des services à la mairie.

      « Ils sont en majorité originaires de Guinée et il y a notamment beaucoup de gamins qui se disent mineurs. On a l’impression que le pays se vide », confie Alain Larrea, avocat en droit des étrangers à Bayonne. « Les jeunes hommes évoquent la pauvreté qui a explosé mais aussi les risques d’arrestations et d’enfermements arbitraires, ajoute Julie Aufaure, de la Cimade. Les femmes fuient aussi les risques d’excision. »

      « Je ne sais pas encore ce que je vais faire »

      Face à l’augmentation des arrivées et à la dégradation des conditions météorologiques, la municipalité a commencé à s’organiser il y a une dizaine de jours. « Je ne me pose pas la question du régime juridique dont ces personnes relèvent. Simplement, elles sont dans une situation de fragilité et il faut leur venir en aide, justifie Jean-René Etchegaray, le maire UDI de Bayonne. Nous avons dans l’urgence tenté de les mettre à l’abri ». Après avoir mis à disposition un parking puis, le week-end dernier, une école, la municipalité a ouvert, lundi 29 octobre, les locaux désaffectés d’un ancien centre communal d’action sociale. Des douches y ont été installées, des couvertures et des repas y sont fournis. Dans le même temps, la mairie a déplacé les arrêts des bus aux abords de ce lieu, sur les quais qui longent l’Adour.

      Mercredi 31 octobre, plusieurs dizaines de personnes faisaient la queue à l’heure de la distribution du déjeuner. Parmi elles, Lamine, un Guinéen de 19 ans, raconte son voyage vers l’Europe entamé il y a trois ans : « Je suis resté trois mois au Mali, le temps de réunir l’argent pour pouvoir ensuite aller en Algérie. » En Algérie, il travaille encore deux ans sur des chantiers. « On avait entendu qu’il fallait environ 2 000 euros pour passer du Maroc à l’Espagne », poursuit-il.

      A la frontière entre l’Algérie et le Maroc, il dit s’être fait confisquer 1 000 euros par des Touaregs. Arrivé à Rabat, il travaille à nouveau sur un chantier de construction, payé 100 dirhams (environ neuf euros) par jour, pour réunir les 1 000 euros manquants au financement de sa traversée de la Méditerranée. Il y reste presque un an. En octobre, il part pour Nador, une ville côtière au nord-est du pays. « On est resté caché une semaine dans la forêt avant de prendre le bateau, témoigne-t-il. On était 57 à bord. Des Maliens, des Guinées, des Ivoiriens. Un bateau de la Croix Rouge nous a porté secours au bout de quatre heures de navigation ».

      Comme la plupart de ceux qui arrivent sur les côtes espagnoles, Lamine s’est vu remettre un document par les autorités du pays, lui laissant un mois pour régulariser sa situation. Le jeune homme a ensuite rejoint en car, Madrid puis Bilbao et Irun. Il tente une première fois le passage de la frontière en bus mais se fait renvoyer par la police française. La deuxième fois, en échange de 50 euros, il trouve une place dans une voiture et parvient à gagner la France. « Je ne sais pas encore ce que je vais faire, reconnait-il. Je n’ai pas de famille qui finance mon voyage et je ne connais personne ici ».

      10 500 refus d’entrée prononcés en 2018

      Face à l’augmentation des traversées, les autorités françaises ont renforcé les contrôles aux frontières. Depuis le début de l’année 2018, 10 500 refus d’entrée ont été prononcés à la frontière franco-espagnole, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2017. « La pression la plus forte est observée dans le département des Pyrénées-Atlantiques, où les non-admissions sont en hausse de 62 % », explique-t-on au ministère de l’intérieur. Dans les Pyrénées-Orientales, l’autre voie d’entrée majeure en France depuis l’Espagne, le nombre de non-admissions est reparti à la hausse depuis l’été, mais dans une moindre mesure.

      « Beaucoup de monde arrive par ici, assure Jacques Ollion, un bénévole de la Cimade basé à Perpignan. Les gares et les trains sont contrôlés parfois jusqu’à Narbonne. Et les cars internationaux aussi, au péage du Boulou (à une dizaine de kilomètres de la frontière). Ça, c’est la pêche miraculeuse. »

      Le nombre de non-admissions reste toutefois très inférieur à celui remonté de la frontière franco-italienne. En Catalogne comme au Pays basque, tout le monde s’accorde à dire que la frontière reste largement poreuse. Mais certains s’inquiètent d’une évolution possible à moyen terme. « Dès qu’il y a une fermeture, cela démultiplie les réseaux de passeurs et les lieux de passage, met en garde Corinne Torre, cheffe de mission France à Médecins sans frontières (MSF). Dans les Pyrénées, il y a énormément de chemins de randonnée ». Des cas d’arrivée par les cols de montagne commencent à être rapportés.

      Dans le même temps, les réseaux de passeurs prospèrent face aux renforcements des contrôles. « Comme les migrants ne peuvent pas traverser à pied, ils se retournent vers les passeurs qui les font traverser en voiture pour 150 à 350 euros », témoigne Mixel Bernadet, un militant de l’association basque Solidarité migrants - Etorkinekin.

      Une fois qu’ils sont parvenus à rejoindre le territoire, à Bayonne, Paris ou ailleurs, ces migrants n’en sont pas moins en situation irrégulière et confrontés à une difficulté de taille : enregistrés en Espagne au moment de leur arrivée en Europe, ils ne peuvent pas demander l’asile ailleurs que dans l’Etat par lequel ils sont entrés, en tout cas pas avant une période allant de six à dix-huit mois. Ils sont donc voués à être renvoyés en Espagne ou, plus vraisemblablement, à errer des mois durant, en France.

      Julia Pascual (Bayonne et Irun – Espagne –, envoyée spéciale)

      Poursuivi pour avoir aidé une migrante sur le point d’accoucher, le parquet retient « l’immunité humanitaire ». Le parquet de Gap a annoncé vendredi 2 novembre avoir abandonné les poursuites engagées contre un homme qui avait porté secours à une réfugiée enceinte, durant l’hiver à la frontière franco-italienne. Le 10 mars, Benoît Ducos, un des bénévoles aidant les migrants arrivant dans la région de Briançon, était tombé sur une famille nigériane, un couple et ses deux jeunes enfants, et deux autres personnes ayant porté la femme, enceinte de huit mois et demi, durant leur marche dans le froid et la neige. Avec un autre maraudeur, il avait alors décidé de conduire la mère en voiture à l’hôpital de Briançon. En chemin, celle-ci avait été prise de contractions et à 500 mètres de la maternité, ils avaient été arrêtés par un contrôle des douanes ayant retardé la prise en charge médicale selon lui, ce que la préfecture avait contesté. Le bébé était né dans la nuit par césarienne, en bonne santé. Une enquête avait ensuite été ouverte pour « aide à l’entrée et à la circulation d’un étranger en situation irrégulière ».

      https://mobile.lemonde.fr/societe/article/2018/11/03/entre-l-espagne-et-la-france-la-nouvelle-route-migratoire-prend-de-l-

    • #SAA, un collectif d’accueil et d’accompagnement des migrants subsahariens aux frontières franco-espagnoles

      Dans ce nouveau numéro de l’émission “Café des libertés”, la web radio du RAJ “Voix de jeunes” a reçu sur son plateau deux activistes du sud de la France plus exactement à Bayonne, il s’agit de Marie cosnay et Vincent Houdin du collectif SAA qui porte le prénom d’un jeun migrant guinéen décédé durant sa traversé de l’Espagne vers la France.
      Nos invités nous ont parlé de la création du collectif SAA, ses objectifs et son travail d’accueil et d’accompagnement des migrants subsahariens qui traversent la frontière franco-espagnole dans l’objectif d’atteindre les pays du Nord telle que l’Allemagne.
      Ils sont revenus également sur les difficultés que posent les politiques migratoires dans la région notamment celle de l’union européenne marquées par une approche purement sécuritaire sans se soucier de la question du respect des droits et la dignité des migrants.
      Ils ont aussi appelé au renforcement des liens de solidarité entre les peuples dans le monde entier.

      https://raj-dz.com/radioraj/2018/11/11/saa-collectif-daccueil-daccompagnement-migrants-subsahariens-aux-frontieres-

    • France : 19 migrants interpellés dans un bus en provenance de Bayonne et assignés à résidence

      Des douaniers français ont interpellé 19 personnes, dont un mineur, en situation irrégulière lundi dans un car au péage de #Bénesse-Maremne, dans les #Landes. L’adolescent de 17 ans a été pris en charge par le département, les autres ont reçu une #obligation_de_quitter_le_territoire (#OQTF) et sont assignés à résidence dans le département.

      Lors d’un contrôle lundi 12 novembre au péage de Bénesse-Maremne, sur l’autoroute A6 (dans les Landes), un car de la compagnie #Flixbus a été intercepté par des douaniers français. Après avoir effectué un contrôle d’identité à l’intérieur du véhicule, les autorités ont interpellé 19 personnes en situation irrégulière, dont une femme et un adolescent de 17 ans.

      Les migrants, originaires d’Afrique de l’ouest, ont été envoyés dans différentes #casernes de gendarmerie de la région (#Castets, #Tarnos, #Tartas, #Lit-et-Mixe) puis libérés quelques heures plus tard. Le mineur a quant à lui été pris en charge par le département.

      En attendant de trouver un #accord_de_réadmission avec l’Espagne, la préfecture des Landes a notifié aux 18 migrants majeurs une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Ils sont également assignés à résidence dans le département des Landes et doivent pointer au commissariat trois fois par semaine.

      Un #accord signé entre la France et l’Espagne prévoit de renvoyer tout migrant se trouvant sur le territoire français depuis moins de quatre heures. Mais selon Jeanine de la Cimade à Mont-de-Marsan (à quelques kilomètres de Bayonne), ce n’est pas le cas de ces 18 migrants. « Ils ne peuvent pas être renvoyés en Espagne car ils ont passé quatre jours à Bayonne avant d’être arrêtés au péage », précise-t-elle à InfoMigrants.

      Les migrants sont assistés d’avocats du barreau de Dax, dans les Landes, et un bénévole de la Cimade est aussi à leurs côtés selon France Bleu.

      Cette opération des douanes a été menée le même jour que la visite du ministre français de l’Intérieur à la frontière franco-espagnole. Christophe Castaner s’est alors dit inquiet de « mouvements migratoires forts sur les Pyrénées » et a annoncé une coopération accrue avec l’Espagne.

      http://www.infomigrants.net/fr/post/13368/france-19-migrants-interpelles-dans-un-bus-en-provenance-de-bayonne-et
      #assignation_à_résidence

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      Commentaire :
      On peut lire dans l’article :
      "Un accord signé entre la France et l’Espagne prévoit de renvoyer tout migrant se trouvant sur le territoire français depuis moins de quatre heures. »
      --> c’est quoi cet accord ? Quand est-ce qu’il a été signé ? Quelqu’un a plus d’information ?

      C’est l’équivalent de l’accord bilatéral de réadmission entre la Suisse et l’Italie (signé en 2000 : https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/20022507/index.html) et qui a été « repêché » par la Suisse à partir de 2016 ?
      Ou comme celui qui a été apparemment signé entre la France et l’Italie récemment ?
      https://www.agi.it/estero/migranti_francia_salvini_respingimento_concordato-4511176/news/2018-10-20

      #accord_de_réadmission #accord_bilatéral

    • A Bayonne, nouvelle porte d’entrée des migrants, « l’urgence fait exploser les frontières politiques »

      Une fois la frontière franco-espagnole franchie, des migrants affluent par milliers à Bayonne. Là, le maire de centre-droit et des militants de gauche ont bricolé, main dans la main, un hébergement d’urgence sous le nez du préfet. Les exilés s’y reposent des violences subies au Maghreb, avant de sauter dans un bus et de se disperser aux quatre coins de France. Reportage dans les #Pyrénées.

      https://pbs.twimg.com/card_img/1075002126915518464/L_aQEp7o?format=jpg&name=600x314

      https://www.mediapart.fr/journal/france/181218/bayonne-nouvelle-porte-d-entree-des-migrants-l-urgence-fait-exploser-les-f

    • A Bayonne, nouvelle route migratoire, l’impressionnante #solidarité des habitants malgré les carences de l’État

      La route de la Libye et de l’Italie étant coupée, de plus en plus de migrants arrivent en Europe via le Maroc et l’Espagne. Certains passent ensuite par le Pays Basque. En deux mois, 2500 réfugiés ont déjà transité par un centre d’accueil ouvert à Bayonne. La démarche, d’abord spontanée, bénéficie désormais du soutien de la mairie. L’État a quant à lui exercé des pressions sur les chauffeurs de taxi ou les compagnies d’autobus, en exigeant notamment l’identité des voyageurs. Basta ! a passé la nuit du 31 décembre au 1er janvier aux côtés des bénévoles de la « Pausa », et des réfugiés qui appréhendent un avenir incertain.

      A peine investi, il a fallu trouver un nom au lieu. « Ça fait un peu stalag », remarque Joël dans un sourire navré [1]. Planté dans la cour de ce bâtiment désaffecté de la Légion, sous les lumières aveuglantes qui semblent plonger depuis des miradors invisibles, le salarié d’astreinte hésite encore à proposer aux migrants l’entrée d’un édifice tout en grillage et en barreaux. Sur le parvis goudronné, encadré par de hauts murs et surplombé par la citadelle militaire de Bayonne, l’ombre fuyante des lignes ferroviaires prolonge ce décor figé par le froid. Cependant, le panneau « Terrain militaire - défense de pénétrer » est déjà égayé d’une série colorée d’autocollants antifascistes, et de bienvenue aux migrants. A l’intérieur, derrière les vitres polies, la lumière se fait aussi plus chaleureuse.

      Le lieu s’appellera finalement « Pausa », la pause en basque. Comme le premier bâtiment d’accueil, à vingt mètres de là, trop exigu et qu’il a fallu abandonner aux premiers jours de décembre. Mais aussi comme cette authentique pause, au milieu d’un périple exténuant qui dure parfois plusieurs années. Bayonne est devenue en 2018 une nouvelle étape essentielle sur les chemins de l’exil vers la France ou le nord de l’Europe. Une porte d’entrée en terre promise. C’est ici qu’aura lieu, ce soir, le nouvel an des réfugiés. Comme un symbole d’espoir, celui d’une vie dans laquelle il serait enfin possible de se projeter, laissant de côté les embûches de la route déjà accomplie.

      Un répit salutaire de trois jours

      Kébé vient de Guinée, comme beaucoup d’arrivants ces dernières semaines. Au milieu des préparatifs de la fête, il lit, imperturbable dans sa couverture, le récit autobiographique d’un jeune footballeur camerounais qui rêve de gloire sportive mais ne connaît que désillusions. Kébé ne veut pas être footballeur. Ainé d’une famille nombreuse restée à Conakry, il voudrait reprendre l’école et apprendre le métier de coiffeur à Bayonne. Parce que, dit-il, « c’est une ville très jolie et d’importance moyenne ». Il a déjà commencé un dossier pour faire valoir sa minorité et prétendre à une scolarité. Mais le temps lui est compté au centre d’accueil des réfugiés, où l’on s’efforce de ne garder les migrants que trois jours. Le temps d’un répit salutaire pour faire le point, quand le quotidien des migrants n’est fait que de recherche d’argent, de nourriture, de transport, d’hébergement, de passeurs, de policiers, ou bien pire. Initialement en route pour Paris, sans rien connaître de la capitale et sans contact, il a trouvé, juge-t-il, sa destination.

      C’est aussi le cas d’Ibrahim, parti de Sierra Leone il y a deux ans, qui fixe les premiers spots colorés de la soirée, comme une célébration de son arrivée à bon port. « Ici on est bien accueilli », constate-t-il. Lui aussi a 17 ans. Sa vie n’est que succession de petits boulots pour financer des kilomètres vers l’Europe. Il a appris le français en route, et ne souhaitait pas rester en Espagne, « à cause du problème de la langue ». Il continue d’explorer, sur son smartphone, les possibilités sans doute infinies que lui promet sa nouvelle vie, en suivant avec intérêt les préparatifs de la fête.

      Internet, ce fil de vie qui relie les continents

      Les bénévoles ne ménagent pas leur peine pour faire de cette soirée de réveillon une réussite : pâtisserie, riz à la piperade, bisap à gogo, sono, lumières, ballons... seront de la partie. Un « Bonne année 2019 » gonflable barre l’allée centrale du vaste dortoir, et s’achève vers un minuscule renfoncement aménagé en salle de prière. Les affiches de la Légion n’ont pas disparu. Elles indiquent par exemple le lieu où devaient être soigneusement pliées les « chemises arktis sable ». Mais l’ordre militaire a largement été chamboulé. La pièce principale sert à la fois de dortoir, de réfectoire, de cuisine, de magasin de produits d’hygiène, de bureau.

      Une borne wifi assure le flux Internet, précieux fil de vie durant un voyage au long cours. La nouvelle connexion déleste au passage les bénévoles, auparavant contraints de connecter une flopée d’appareils sur leurs propres smartphones, pour improviser des partages de connexion. Les écrans des téléphones sont autant de lueurs qui recréent des foyers dans les recoins les plus sombres de ce camping chauffé. Des gamins jouent au foot dans la cour, et la musique résonne jusque sur le quai de l’Adour. L’avantage, c’est que chacun peut programmer sa musique et la défendre sur le dance floor, avant de retourner tenir salon dans la semi-pénombre ou disparaître sous une couverture. Le temps de quelques sourires, sur des masques d’inquiétude.

      Près de 450 bénévoles, militants aguerris ou nouveaux venus

      Les bénévoles ont trouvé le bon tempo, après avoir essuyé les plâtres des arrivées massives. Aux premiers jours d’ouverture de ce nouveau centre, début décembre, il fallait encore faire le tour complet d’une cuisine chaotique pour servir un seul café aux réfugiés qui arrivaient affamés et par paquets, jusqu’au milieu de la nuit. A Bayonne, on sent le sac et le ressac de la Méditerranée pourtant lointaine, et le tempo des traversées se prolonge au Pausa, au gré de la météo marine du détroit de Gibraltar. Les bénévoles ont intégré le rythme. Ils sont désormais près de 450, regroupés au sein de l’association Diakité, mélange improbable de militants associatifs aguerris et de présences spontanées, gérant l’urgence avec la seule pratique de l’enthousiasme.

      Cet attelage bigarré s’est formé à la fin de l’été 2017. Les premiers bayonnais ont commencé à descendre spontanément des gamelles et des vêtements sur la Place des Basques, de l’autre côté du fleuve. C’est là que se faisait le départ des bus long-courriers, avant que le vaste chantier du Tram’bus ne les déplace sur le quai de Lesseps. Puis l’automne est arrivé et les maraudes ont commencé, pour réchauffer les corps congelés et organiser, dans l’improvisation, un accueil d’urgence, qui prenait la forme d’un fil WhatsApp paniqué. Les bayonnais ont ouvert leurs portes, les dons de vêtements ont afflué, submergeant les bénévoles qui n’en demandaient pas tant.

      Le maire UDI de Bayonne, Jean-René Etchegaray, est entré dans la danse, arrondissant les angles jusqu’à ouvrir, dès le mois de novembre, un premier bâtiment municipal promis à destruction. L’évêque est arrivé bon dernier, et s’est fait éconduire par des bénévoles peu indulgents avec ses positions traditionalistes, notamment sur l’avortement ou les droits LGBT. Dommage pour le parc immobilier du clergé, que les bayonnais présument conséquent. Mais il y avait ce vaste entrepôt de l’armée, dans l’alignement du quai, qui sera bientôt entièrement requalifié. Sa capacité de 300 lits fait régulièrement le plein, et impose aux bénévoles une organisation rigoureuse, notamment pour assurer des présences la nuit et le matin.
      Pressions de l’État sur les compagnies de bus

      L’inquiétude courrait pourtant en cette fin d’année : les bénévoles risquaient la démobilisation et le centre promettait d’être bondé. En période de vacances scolaires, les prix des billets de bus s’envolent, clouant certains migrants à quai. Dans les dernières heures de 2018 en revanche, les tarifs chutent brutalement et les voyageurs fauchés en profitent pour s’éclipser. Cette nuit du 31 décembre, 40 migrants ont repris la route, laissant le centre investi par près de 140 pensionnaires et une tripotée de volontaires soucieux de porter la fête dans ce lieu du marasme et de la convalescence. Vers 23h, les candidats au départ sont regroupés. Le bus est en bas, la troupe n’a que quelques mètres à faire. L’équipe de nuit accompagne les migrants.

      Il y a quelques semaines, la tension est montée d’un cran lorsque les chauffeurs de la compagnie Flixbus ont exigé les identités des voyageurs, après qu’une vingtaine de sans-papiers aient aussi été débarqués d’un autocar par les forces de l’ordre, au premier péage après Bayonne. Le maire de la ville, Jean-René Etchegaray, est monté au créneau, sur place, pour s’insurger contre ces pratiques. Cet avocat de profession a dénoncé une discrimination raciale, constatant un contrôle qui ne concernait que les personnes de couleur. Il a aussi laissé les bénévoles stupéfaits, voyant leur maire de centre-droit ériger une barricade de poubelles pour barrer la route au bus récalcitrant. La direction de la compagnie a dû dénoncer les faits, et le climat s’est apaisé.

      N’en déplaise au préfet des Pyrénées-Atlantiques qui maintient la pression sur les professionnels, notamment les chauffeurs de taxi, en promettant amende, prison et confiscation de véhicule pour qui aide à la circulation des « irréguliers ». Mais les chauffeurs de bus connaissent leurs droits, et même certains bénévoles, à force de passages tous les deux ou trois jours. En cette soirée du nouvel an, les chauffeurs sont espagnols, et semblent assurés que le monde contemporain est suffisamment inquiétant pour qu’eux mêmes ne se mettent en prime à contrôler les identités. Fraternité, salutations, départ. Les migrants, après quelques sourires gratifiants, replongent inquiets dans leurs téléphones. Retour au chaud et à la fête, qui cette fois, bat son plein.
      « Et c’est peut-être cela qui m’empêche de dormir la nuit »

      Le camping a toutefois des allures d’hôpital de campagne, avec sa piste de danse bordée de lits de camps occupés. Les migrants arrivent souvent épuisés, et la présence d’enceintes à quelques mètres de leurs couvertures ne décourage pas certains à s’y enrouler. Les femmes, plus discrètes, regagnent un dortoir séparé qui leur offre une intimité bienvenue. Dans les lumières tournoyantes, bénévoles et migrants se mêlent en musique. Jessica est venue avec sa jeune fille, après plusieurs jours sans avoir pu se libérer pour donner un coup de main. Aziz est avec sa famille, en visiteur du quartier. Saidou, Baldé, Ibrahima, exultent en suivant les convulsions d’une basse ragga.

      Cyril, bénévole de la première heure, est attablé un peu plus loin et se repasse le film des derniers mois dans le répit de la liesse. Peut-être pense t-il à l’enfant récupéré sous un pont de Saint-Jean-de-Luz, dans une nuit glaciale et sous des trombes d’eau, que les bras de sa mère protégeaient avec peine. Aux trois filles prostrées, qui voyageaient ensemble depuis trois ans et dont deux étaient mystérieusement enceintes. Ou aux trois guinéennes stupéfaites, atterrées et terrorisées, qu’il a fallu convaincre longtemps, dans une nuit glacée, pour enrouler une couverture sur leurs épaules. A celle qui a dû abandonner ses enfants en Guinée et finit par « bénévoler » de ses propres ailes dans le centre, rayonnante dans sa responsabilité retrouvée. A celui qui a perdu sa femme, enceinte, dans les eaux noires de la méditerranée « et c’est peut-être cela qui m’empêche de dormir la nuit », dit-il. Et à tous ceux qui se perdent sur cette route sans fin.
      L’appui de la mairie, qui change tout sur le terrain

      Sur la piste de danse, Nathalie rayonne. Elle a débarqué il y a quelques jours de Narbonne, avec une fourgonnette pleine de matériel de première nécessité. Le problème des réfugiés lui tordait le ventre. Elle a organisé une collecte et souhaitait livrer Gap, dans les Hautes-Alpes, avant d’entendre parler de Bayonne et d’avaler 450 km pour sonner au centre, le 25 décembre, avec des couvertures, de la nourriture, des produits d’hygiène. Elle y est devenue bénévole à temps plein, pendant une semaine, avant de regagner ses théâtres où elle est costumière et perruquière. Mais elle note tout et promet un compte rendu complet aux structures militantes de sa région, à l’autre bout des Pyrénées. Notamment du côté de Perpignan où, dit-elle, « un jour ou l’autre ils arriveront et je ne suis pas sûre qu’ils seront accueillis de la même manière ». « Émerveillée par la solidarité des basques », elle relève surtout l’appui de la mairie aux bénévoles, qui change tout sur le terrain. « Vous êtes extraordinaire » a t-elle lancé au maire quelques jours auparavant.

      Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne et président de la Communauté d’agglomération Pays Basque, est aussi venu saluer les migrants ce 31 décembre. Il est justement question qu’il tisse des liens avec d’autres maires qui s’investissent dans l’accueil des migrants, tel Mathieu Carême (écologiste) à Grande-Synthe. Un accompagnement politique qui est aussi, du point de vue de certains habitants, un gage de sécurité et de tranquillité publique. Si Jean-René Etchegaray reconnait avoir reçu « quelques lettres anonymes sur un ton plutôt FN », sourit-il, il constate aussi que, depuis que le centre a ouvert, les plaintes des habitants se sont tues. L’accueil organisé des migrants leur fournit un point de chute, aidant à les soustraire aux circuits de passeurs ou aux appétits mafieux, et à assurer leur propre sécurité. Le contraire de cette « jungle de Calais » que les premiers détracteurs de l’accueil brandissaient, un peu vite, comme une menace.
      Un soutien financier de la communauté d’agglomération, en attendant celui de l’État ?

      Au-delà de la solidarité pour « des gens qui arrivent escroqués et épuisés » et « doivent bien s’habiller quelque part », le premier magistrat de la commune et de l’agglomération se tourne aussi vers l’État pour la prise en charge de ces exilés. Il dénonce une forme de « sous-traitance » de la politique migratoire et de « démantèlement de l’autorité de l’État », tant à travers les pressions exercées à l’encontre des professionnels du transport, que dans le manque de moyens utilisés pour faire face à cette crise. La police se contente bien souvent de raccompagner, en douce, les migrants derrière la frontière, à 30 km de là, comme en attestent de multiples témoignages ainsi que des images de la télévision publique basque ETB. La Communauté d’agglomération Pays Basque a voté à l’unanimité une aide de 70 000 euros par mois pour soutenir le centre Pausa, en particulier pour financer l’équipe de sept salariés recrutée parmi les bénévoles, et fournir un repas quotidien. « Mais il faudra bien que l’État nous aide », prévient Jean-René Etchegaray.

      Dans cette attente, l’édile continue ses tournées d’inspection quotidienne du centre Pausa. Il commence par l’accueil, demande le nombre d’arrivées et de départs, s’assure que le petit bureau d’information sur les départs fonctionne, puis se rend dans la pièce principale, scrutant les lits disponibles, l’état des couvertures, s’assurant que tout fonctionne, échangeant avec les bénévoles et les voyageurs, « des gens remarquables » dit-il, et suivant des yeux, amusé, les évolutions d’un petit groupe de migrants qui passe le balais, preuve que « tout se régule », sourit-il. Au-delà des problèmes de logistique, prestement résolus, Jean-René Etchegaray est en première ligne pour réclamer aux grandes enseignes de sa circonscription des vêtements, des couvertures, de la nourriture ou de petites urgences ponctuelles, comme des gants et des bonnets. Et assurer la fluidité de cette solidarité qui s’organise encore, et prend de l’ampleur chaque jour.
      2500 réfugiés ont déjà transité par la Pausa

      Pour l’heure, le temps s’arrête sur un compte à rebours déniché sur Internet. 3 - 2 - 1 - 0 ! Tout le monde s’embrasse dans la salle, au milieu d’autres corps terrés sous une masse de couvertures. Un élan qui mêle réfugiés et bénévoles pour conjurer le mauvais sort, valider le travail abouti, triompher de cette année qui a bouleversé Bayonne, et appréhender un avenir incertain où, d’un côté comme de l’autre, rien n’est gagné. Mais l’étape est belle. 2500 réfugiés ont transité par le centre Pausa en deux mois. La route du Maroc et de l’Espagne a été empruntée par plus de 50 000 personnes en 2018, à mesure que celle de la Libye se ferme sur des milliers de morts et d’exactions, et l’évacuation de 17 000 personnes par l’Office internationale des migrations.

      Le dispositif du Centre d’accueil de Bayonne est prévu jusqu’au mois d’août 2019, mais rien ne dit que le flux humain tarira. Le maire est en train de prévoir l’ouverture d’une annexe dans le bâtiment militaire voisin. Un stalag II, railleront les bénévoles, qui lui redonneront tout de même un nom plus reposant, des couleurs, et tout ce qui peut revigorer les âmes sans tanière sur leur route incertaine.

      https://www.bastamag.net/A-Bayonne-nouvelle-route-migratoire-l-impressionnante-solidarite-des-habit

  • #violence Pau : l’étudiant marocain a été renvoyé au Maroc à deux semaines des partiels - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2018/04/30/pau-un-etudiant-marocain-transfere-en-centre-de-retention-5019782-4344.php

    Ce lundi matin, un étudiant marocain de 24 ans a été interpellé chez lui puis transféré dans un centre de rétention, à Hendaye, dans le Pays basque. Il a ensuite été conduit à l’aéroport de Bordeaux pour partir vers Casablanca.
    Son passage au centre de rétention d’Hendaye a été si rapide que les soutiens du jeune Marocain de 24 ans n’ont pas pu organiser une manifestation ce mardi 1er mai. Lundi soir, Mouad Aktaou, étudiant en troisième année d’AES à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, a été renvoyé au #Maroc.

    « Cinq ans de sa vie foutus en l’air »
    Les professeurs et étudiants de l’UPPA protestent contre cette #expulsion et surtout « la manière dont cela s’est déroulé », s’exprime Cyrille Marconi, enseignant-chercheur palois. « Ils sont venus le chercher et l’ont interpellé sans qu’il puisse prendre des affaires ou de l’argent, poursuit-il. A Casablanca, il ne connait personne. »

    Un événement d’autant plus difficile à accepter pour le corps enseignant que Mouad devait passer ses examens dans deux semaines. « C’est cinq ans de sa vie foutus en l’air. Nous allons quand même essayer de le faire revenir pour ses partiels », espèrent ses soutiens.

  • Alcool, insultes, menaces : le rapport qui accable le centre de rétention d’Hendaye
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200917/alcool-insultes-menaces-le-rapport-qui-accable-le-centre-de-retention-d-he

    Dans un rapport de visite au #Centre_de_rétention_administrative d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), la contrôleure générale des lieux de privation de liberté dénonce ouvertement l’attitude de certains fonctionnaires de police. Au programme : consommation de produits alcoolisés pendant le service, comportements menaçants, imitation des accents étrangers pour répondre aux retenus ou moqueries pouvant aller jusqu’à imiter au haut-parleur l’appel du muezzin.

    #France #Contrôleur_général_des_lieux_de_privation_de_liberté #migrants

  • Pourquoi la France lance la frégate Belh@rra
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/pourquoi-la-france-lance-le-fregate-belh-arra-608783.html


    La première frégate Belh@arra doit être livrée en 2023.
    Crédits : Thales

    Cette nouvelle frégate est une nouvelle arme à l’exportation. La France n’était jusqu’ici pas présente sur ce segment de 4.000 tonnes, à mi-chemin entre les corvettes Gowind (2.500 tonnes) et les frégates multimissions FREMM (6.000 tonnes)
    Et voguent les frégates Belh@rra. La France va lancer son programme de frégates de taille intermédiaire (FTI) en 2017, dans l’espoir de capter des marchés à l’export sur ce créneau très disputé, a annoncé mardi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Il a précisé qu’il notifierait la commande de l’État français au groupe naval DCNS au « premier trimestre » 2017. La Marine nationale doit acquérir cinq frégates Belh@rra au total - la première sera livrée en 2023. Le programme est estimé à 3,8 milliards d’euros, coûts de développement compris, a détaillé le ministre.

    Les #FTI deviennent donc #Belh@rra

    • https://www.youtube.com/watch?v=8t9boa0ZwM8

      Pourquoi DCNS a-t-il nommé ses nouvelles frégates Belh@rra ? C’est en référence à l’unique vague géante de toute l’Europe : la Belharra. Belharra-Perdun est un haut-fond situé sur la côte basque au large d’Urrugne (Pyrénées-Atlantiques). Ce haut-fond engendre une vague de 8 à 15 mètres très violente. Elle se forme au nord-ouest de la baie de Saint-Jean-de-Luz entre Socoa et Hendaye, à environ 2,5 kilomètres de la côte. En outre, l’arobase @ renvoie à l’aspect fortement numérisé de la frégate proposée par DCNS.

  • #Hendaye : Rassemblement “nous aussi avons été réfugié.e.s”
    http://lahorde.samizdat.net/2016/08/29/hendaye-rassemblement-nous-aussi-avons-ete-refugie-e-s

    Lu sur le site IpEH Antifaxista : Rassemblement 4 septembre à Hendaye (12:00) (Eus – Fr) Il y a tout juste 80 ans, le 18 juillet 1936, débutait la guerre civile espagnole. Cette guerre menée par le général Franco et ses troupes nationalistes,avec l’aide des nazis allemands et les fascistes Italiens, contre la II [&hellip

    #Initiatives_antifas

  • Plusieurs trains de nuit vont fermer d’ici l’automne - La Croix
    http://www.la-croix.com/Economie/France/Plusieurs-trains-de-nuit-vont-fermer-d-ici-l-automne-2016-07-22-1200777354

    Le gouvernement avait déjà annoncé sa volonté de limiter le soutien de l’État aux trains de nuits, jugés trop déficitaire. Jeudi 21 juillet, le secrétaire d’État aux transports, Alain Vidalies, a précisé le calendrier de la menace.

    #train_de_nuit #mobilité_durable #chemin_de_fer #SNCF

  • Moudenc, aujourd’hui chez Vidalies
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article737

    Jean Paul DAMAGGIO, animateur du collectif Alternative à la LGV, a réagi à l’article paru dans Actu-Toulouse Le journal Actu-Toulouselire ici nous informe que Moudenc est aujourd’hui chez Vidalies pour discuter du financement du projet GPSO. Rappelons que le projet n’est pas Bordeaux-Toulouse mais Bordeaux-Toulouse plus Bordeaux-Dax avec le rêve d’aller jusqu’à Hendaye. L’article commence par une déclaration surréaliste du maire de Toulouse qui, ceci étant, est traditionnelle chez les défenseurs du (...)

    Ecologie & Politique

    #Ecologie_&_Politique
    http://actu.cotetoulouse.fr/lgv-toulouse-bordeaux-jean-luc-moudenc-reunion-ministre-transports

  • « Faire les blocages m’a débloquée ! »
    Par Christophe Goby
    http://cqfd-journal.org/Faire-les-blocages-m-a-debloquee

    Sandrine trouve qu’elle n’a plus de vie depuis le mouvement social : « Je bosse puis je pars au blocage, une douche puis dodo. » La fatigue se lit sur certains visages mais d’autres viennent les remplacer. Plus frais, avec la pêche comme cette militante CGT qui arrive de l’aéroport : « Mon patron m’a fait péter les plombs. Je faisais 287 heures avec une voiture pas assurée. Cette espèce d’ordure faisait rouler les salariés sans assurance depuis un mois. » Cette cadre commerciale désormais au chômage bossait dans la télématique embarquée, comme elle, mais dans la galère : « Mon secteur ? La France ! Il me collait un premier rendez-vous à Bordeaux à 8 h 30 en partant de Clermont-Ferrand. Après, second rendez-vous à Hendaye à 14 h 30 puis Brive à 18 h 30 puis le lendemain rebelote Besançon le matin. » Le burn-out l’éjecte de son inconfortable strapontin en juillet dernier. « Un jeune collègue a fait une crise d’épilepsie. Au bout de trois mois, il a pété les plombs. Et toi ? Six mois au fond du trou ! Remis en selle au CHU après des crises d’angoisse ? Tu parles, moi qui faisais 130 000 kilomètres par an. Heureusement la lutte a commencé et ça m’a fait un bien fou ! Tu peux pas savoir ! » me balance-t-elle avec un grand sourire. « Faire les blocages m’a débloquée ! »

    #Blocage #Grèves

  • Au bout du post, un mois de prison ferme
    TRIBUNAL Poursuivi pour apologie du terrorisme après un message violent sur Facebook, un jeune Espagnol a été incarcéré
    EMMA SAINT-GENEZ

    On ne plaisante pas avec l’état d’urgence et le deuil national. Un Espagnol âgé de 18 ans l’a appris hier à ses dépens à la barre du tribunal correctionnel de Bayonne où il était présenté en comparution immédiate. Mardi, les policiers ont investi le domicile familial à Hendaye où le jeune adulte vit avec ses parents, dans le cadre d’une perquisition administrative ordonnée par le préfet. Ils ont trouvé 6,35 grammes d’herbe de cannabis dont le jeune homme est un consommateur régulier, mais surtout l’ordinateur d’où il a posté, le 17 novembre, un message particulièrement violent rédigé en espagnol et en capitales. « Fils de putes, que la France meure, Paris pute de mère qui a enfanté des fils de pute de policiers de merde [...] Que la France meure, elle ne mérite que ça ».

    « Vraiment désolé »
    Le commentaire accompagnait une vidéo montrant une échauffourée entre des jeunes et des policiers dans un quartier des Yvelines. Sauf que ladite vidéo date du 17 mars 2014. Hier, l’air penaud, répondant dans un Français hésitant à ses juges, le jeune homme a assuré ignorer que les images qui l’avaient tant « énervé » ce 17 novembre, n’étaient pas de la plus fraîche actualité : « Je ne pensais pas ce que je disais. Je suis vraiment désolé. Je ne savais pas ce qui allait se passer ».
    De confession musulmane, plus ou moins pratiquant, le jeune internaute est en attente d’une formation professionnelle. Ses explications ont paru « un peu courtes » au procureur adjoint Marc Mariée. « Que la France meure... C’est fait ! Il y a eu 130 morts il y a moins de 15 jours. Je ne vais pas vous dire qu’il est un dangereux terroriste, qu’il a quelque chose à voir avec leur organisation ou avec les milieux intégristes. Mais ce qu’il a écrit sur sa page Facebook est abject et intolérable. C’est bien l’apologie d’actes de terrorisme. C’est sûr qu’il y a de l’immaturité. Mais on ne peut pas laisser insulter ceux qui sont tombés sous les balles. »

    « Juste un gamin idiot »
    Me Géraldine Pousson a, elle aussi, écarté l’idée d’avoir un terroriste à défendre. " C’est juste un gamin espagnol qui a tenu des propos totalement inadaptés. Il est juste idiot et immature comme peuvent l’être beaucoup d’adolescents à son âge, 18 ans et 5 mois. Mais sa place n’est pas en détention, la meilleure école pour l’intégrisme ! 48 heures de garde à vue, un défèrement devant le procureur et les juges lui auront suffi pour comprendre qu’on ne peut pas écrire n’importe quoi en France, surtout dans ce contexte ."Le tribunal a été plus sensible à la voix de la fermeté qu’à celle de la clémence en condamnant le jeune internaute à un mois de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience. Avant de partir encadré par les policiers, il s’est jeté en sanglots dans les bras de sa mère, incrédule.

    http://www.sudouest.fr/2015/11/26/bayonne-un-mois-de-prison-ferme-pour-apologie-du-terrorisme-2198600-4018.ph
    (mais en version plus longue, édition Pays Basque, sur Europresse)

    #état_d'urgence #de_confession_musulmane #plus_ou_moins_pratiquant #abject_et_intolérable #sanglots #incrédule #il_faut_terroriser_les_terroristes

  • Commission sur l’« Avenir des trains d’équilibre du territoire (TET) » : SNCF, un plan choc pour "sauver" [ as usual ... ndc] le réseau des trains Intercités
    http://www.leparisien.fr/transports/sncf-un-plan-choc-pour-sauver-le-reseau-des-trains-intercites-25-05-2015-

    Pire, le réseau des liaisons Intercités - plus connues sous le nom de #trains_Corail - « n’ont pas été adaptées à l’évolution des besoins de mobilité des voyageurs », selon le rapport Duron (député PS). Si les lignes au départ de Paris -Paris-Rouen-Le Havre ou Paris-Clermont -demeurent compétitives, des dessertes transversales, comme Bordeaux-Nice ou Lyon-Bordeaux, sont pénalisées par des temps de parcours trop long et certaines liaisons interrégionales, telles que Toulouse-Hendaye ou Caen-Tours, semblent condamnées par la concurrence autoroutière. Quant aux #trains_de_nuit, leur modèle économique n’est tout simplement « plus viable », lit-on dans le document.

    En conclusion, « la commission estime donc nécessaire de mener de manière détaillée une analyse ligne par ligne, pour les dessertes de nuit comme de jour (...) afin d’identifier quelles dessertes devraient être maintenues, voire renforcées et quelles dessertes devraient être allégées ». Sur les lignes « à fort potentiel », la commission propose de « renforcer l’offre TET » et d’investir dans des trains neufs et, pour les autres, de supprimer des arrêts pour en améliorer les temps de parcours.. « Sur les lignes faiblement fréquentées », en revanche, le rapport suggère de réduire la voilure et « le cas échéant de transférer le service sur #route ». En clair, de remplacer les liaisons ferroviaires par des lignes d’#autocars encouragées par la loi Macron. Visées dans le rapport les lignes Caen-Le Mans-Tours, Clermont-Ferrand-Béziers , Charleville-Metz ou Toulouse Hendaye.

    Des propositions qui vont dans le sens de la SNCF

    Ces propositions vont dans le sens de la SNCF qui souhaite aller le plus loin possible dans la restructuration du réseau des trains Corail. A l’inverse, les élus locaux sont vent debout devant les réductions annoncées des trains Corail. Au gouvernement désormais de trouver des solutions sans grever les comptes de la SNCF, ni (trop) fâcher les collectivités locales.

    #privatisation #transports #externalités_négatives #mobilité_hiérarchisée #relégation

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes le #2_juin #2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-2-juin-2014

    Attention, du lundi 26 mai au vendredi 20 juin, la circulation des #trains #Intercités est modifiée sur les axes : HENDAYE > BAYONNE > TOULOUSE et TOULOUSE > BAYONNE > HENDAYE. Des #travaux importants sont réalisés...Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes le 2 juin 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #Elipsos #greve #lunea #retards #Teoz #TGV

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes le #25_mars #2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-25-mars-2014

    Mouvement social en région Aquitaine et Poitou-Charentes. La circulation des #Intercités sera perturbée le mardi 25 mars 2014 : - Aucune circulation sur la relation Toulouse - Hendaye ...Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes le 25 mars 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #Elipsos #greve #lunea #retards #Teoz #TGV #trains #travaux

  • Article11 - « Jusqu’à ce qu’on nous foute la paix ! » - Un récit des luttes autonomes au Pays basque dans les années 1980 - Damien Almar
    http://www.article11.info/?Jusqu-a-ce-qu-on-nous-foute-la

    Dans ce nouveau contexte culturel, quel rôle joue l’euskara – la langue basque ?

    « La revitalisation de l’#euskara accompagne celle d’une culture méprisée et interdite pendant quarante ans. La création d’une langue basque unifiée, le batua, apprise dans les écoles, permet de passer de 10 à 40 % de locuteurs. C’est essentiel : on sort d’une époque où quasiment plus personne ne parlait basque et où même les revendications des tracts étaient rédigées en castillan ou dans un basque approximatif. En plus des structures indépendantistes basques, les nombreux #squats ruraux jouent alors un rôle essentiel dans la #réappropriation de la culture.

    Auparavant, les indépendantistes hurlaient à la Guardia Civil : ’’Dehors, l’armée d’occupation !’’ Qu’à cela ne tienne : une police basque, l’Ertzaintza, est créée en 1982. Le progrès est contestable, c’est surtout l’occasion d’être torturé dans sa propre langue... À ce petit jeu, le Parti nationaliste basque (PNV), bourgeois, catholique et raciste, parvient à tirer ses marrons du feu : une partie des effectifs de l’Ertzaintza est recrutée parmi son service d’ordre. Ce qui n’empêchera pas sa section anti-émeute de connaître quelques déboires. Au printemps 1987, lors du cinquantenaire du bombardement de Guernica, tout le milieu du rock basque se retrouve ainsi sur la place centrale de la ville. Lorsque les punks de Kortatu montent sur scène, l’Ertzaintza tire des balles en caoutchouc sur le public. Mais ce dernier se défend, avant de poursuivre les uniformes sur plusieurs kilomètres. »

    Les #luttes se développent également à la campagne ?

    « Bien sûr. Avec des épisodes très intéressants, à l’image de la lutte victorieuse contre un projet de centrale nucléaire à Lemoiz, près de Guernica. Le mouvement est fédérateur, puisqu’une manifestation de masse réunit plus de 200 000 personnes en 1984. Surtout, c’est une lutte exemplaire dans la coordination des différentes composantes armées. Alors qu’ETA (m) flingue (après avertissement) les ingénieurs ou pose des bombes sur les chantiers de l’usine, les dockers d’Euskalduna refusent de décharger le matériel. Les sous-traitants sont quant à eux la cible d’ETA (p-m) et des CAA. La mobilisation massive et les actions de sabotage provoquent finalement l’abandon du projet, en octobre 1984.

    De nombreuses autres batailles écologistes du même acabit ont lieu à l’époque, dont celle menée contre un projet d’autoroute dans la vallée du Leizaran entre 1985 et 1989. Mais elles conservent un goût d’inachevé. En effet, ces victoires à la Pyrrhus provoquent la création de mouvements écologistes officiels, avec des plate-formes et un fonctionnement centralisé. À partir de 1982, la multiplication des échelons bureaucratiques permet la récupération de nombreux mouvements de contestation et de leurs leaders, préfigurant le modèle des ONG. »

    Quels liens y a-t-il entre les #Pays_Basque espagnol et français ?

    « À cette période, un proverbe caractérise ainsi les habitants d’Iparralde : ’’Ils votent à droite la journée ; ils planquent les réfugiés la nuit.’’ Le Pays basque nord est à l’époque la base arrière des organisations armées basques.
    Les villes côtières, à l’exception de Saint-Jean-de-Luz, ne sont pas aussi bourgeoises qu’aujourd’hui. Biarritz est alors une agglomération pleine de contradictions, où riches et prolétaires se côtoient, tandis que Bayonne est vraiment une ville de pauvres. En campagne, la #paysannerie locale connaît des difficultés, mais il reste possible d’y vivre de peu, à condition d’être accepté par les habitants. Ce n’était pas encore Etorki et le vin d’Irulegi !

    La naissance de groupes autonomes, dans le sillage de ceux du Sud, naît de ce contexte social difficile et de la forte présence des réfugiés sur la côte, à Hendaye, Anglet, Bayonne et Bidart. Le collectif Laguntza, centré autour d’un squat de Bayonne, fait par exemple vivre la revue Kalimotxo. Lors des fêtes de soutien aux #prisonniers et aux réfugiés qu’il organise, des cars entiers se déplacent depuis Hegoalde. Un autre groupe de jeunes, nommé Patxa, ouvre de nombreux squats et gaxtetxe.

    https://www.youtube.com/watch?v=TyJK4zLx1u8

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes le #11_mars #2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-11-mars-2014

    Des modifications de parcours sont à prévoir pour plusieurs #Intercités de la ligne Toulouse-Bayonne-Hendaye jusqu’au samedi 22 mars 2014. En cause, des #travaux sur les voies effectués...Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes le 11 mars 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #Elipsos #greve #lunea #retards #Teoz #TGV #trains

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes les 22-23 février #2014
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-les-22-23-fevrier-20

    Prévision : #travaux réalisés entre Bayonne et Puyoô et sur l’axe Pau-Tarbes-Muret. Du lundi 24 février au dimanche 2 mars, des travaux perturbent la circulation de certains #Intercités : 1/Sur l’axe Hendaye... Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes les 22-23 février 2014 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #22_fevrier #Elipsos #greve #lunea #retards #Teoz #TGV #trains

  • Quand les #librairies tentent de faire front (www.lalibrairie.com)

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    Ici, au #Pays_Basque, six librairies adhèrent au réseau mutualiste : Berriketa et la Librairie de la plage à Hendaye, la librairie Louis XIV à Saint-Jean-de-Luz, la maison de la presse Carricart à Saint-Jean-Pied-de-Port, Amikuz’echos Borda et Amikuze à Saint-Palais. Certaines d’entre elles en ont eu écho via le réseau des maisons de la presse, pour d’autres c’est davantage par militantisme ou simplement en fouillant sur la Toile en quête de “la” référence introuvable.

    Elles s’accordent sur plusieurs points, à commencer par la nécessaire préservation d’un commerce local et de proximité. “Le but est de se démarquer d’#Amazon”, avance Éric Soreau de la librairie Louis XIV : “Nous apportons en plus le conseil et le service.”

    Mais pour l’heure, le constat est unanime : “Ça peine à décoller.” Le concept, trop peu connu au Pays Basque, reste marginal : “C’est très parisien comme concept”, lance Jacques Sinsou de la Librairie de la plage à Hendaye. “En un an, très peu de livres sont arrivés par ce biais. Il y a un gros travail de communication à faire là-dessus”, développe Éric Soreau. “Ça n’a pas d’impact sur ma zone”, rapporte madame Carricart de la maison de la presse de Saint-Jean-Pied-de-Port.

    Un faible retentissement certes, mais faut-il y voir une carte à jouer ? Maika Iraola de Berriketa reste optimiste : “Il faut aller de l’avant. Pour ma part, j’ai des clients. À une petite échelle, mais ça peut marcher. Il faut se servir des systèmes et des outils que l’on nous met à disposition.” Éric Soreau revient sur l’évolution des modes de consommation : “Si Amazon s’est développé, c’est qu’il y avait un manque. On a loupé le coche d’Internet il y a une quinzaine d’années et aujourd’hui, on a un train de retard. Les gens aiment commander sur Internet, c’est là où aujourd’hui on a une carte à jouer.”
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    http://www.lejpb.com/paperezkoa/20131213/437631/fr/Quand-les-librairies-tentent-faire-front

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes le #29_novembre #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-29-novembre-2013

    Les circulations des #trains seront modifiées, du vendredi 29 novembre (à partir de 8h) au lundi 2 décembre (jusqu’à 6h20), en raison de #travaux entre Bayonne et Hendaye. Des modifications ...Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes le 29 novembre 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #Elipsos #greve #Intercités #lunea #retards #Teoz #TGV

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes le #28_novembre #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-28-novembre-2013

    Prévision : Les circulations des #trains seront modifiées, du vendredi 29 novembre (à partir de 8h) au lundi 2 décembre (jusqu’à 6h20), en raison de #travaux entre Bayonne et Hendaye...Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes le 28 novembre 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #Elipsos #greve #Intercités #lunea #retards #Teoz #TGV

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes le #25_novembre #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-25-novembre-2013

    Prévision : Les circulations des #trains seront modifiées, du vendredi 29 novembre (à partir de 8h) au lundi 2 décembre (jusqu’à 6h20), en raison de #travaux entre Bayonne et Hendaye. Des modifications ... Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes le 25 novembre 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #Elipsos #greve #Intercités #lunea #retards #Teoz #TGV