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  • Est-ce que « Libé » a déraillé dans son traitement de l’affaire #Tarnac ? - Libération
    http://www.liberation.fr/checknews/2018/03/13/est-ce-que-libe-a-deraille-dans-son-traitement-de-l-affaire-tarnac_163586

    « Tout n’est toujours pas tranché, pourtant, répondait Eric Hazan, en décembre 2008, à Indymedia. Après la manchette "L’ultra-gauche déraille" de Joffrin, il y a eu une émeute à Libé, une vague de protestation des journalistes qui ne partageaient pas ce point de vue. » Une émeute peut-être pas, mais un débat c’est certain, nous rapportent plusieurs sources dans la rédaction. Certains en ont peu de souvenirs – pour d’autres, c’était une véritable algarade.

    Le journaliste David Dufresne, ancien de Libération qui a couvert l’affaire après son départ et en a tiré un livre, Tarnac, magasin général (Calmann-Lévy), se souvient : « On m’a raconté la joie [au ministère de l’Intérieur] place Beauvau à la vue de la une de Libé. Pour une raison simple : Libé, par un jeu de mot, associait l’idée d’un terrible danger, le déraillement, à des faits qui n’avaient rien à voir. » Et Dufresne de rappeler que « jamais aucun crochet n’a fait dérailler un train. Les crochets sont posés pour ralentir les trains, pas pour les saboter. »

    Cette une « renvoyait aussi à l’image d’un Libération qui a cédé du terrain sur les grandes questions dites de gauche, comme celles des libertés publiques et privées, poursuit le journaliste spécialiste du dossier. Et puis, il y a aussi un inconscient collectif. Libé a toujours été fameux pour ses unes et des manchettes. Celle-ci, jouant sur les mots, était un peu la couverture de trop. »

    Retour à ce 11 novembre 2008, la veille de l’inoubliable une. C’est un jour férié, les locaux sont dépeuplés. Contrairement à ce que dit Hazan, la manchette n’est pas celle « de Joffrin » : il est absent de la rédaction. « L’ultra-gauche déraille » ? « C’est moi qui l’ai proposé », explique aujourd’hui François Sergent, directeur adjoint à l’époque. Il affirme que lors de la réunion pour en décider, personne n’a critiqué l’idée, les débats sont venus plus tard. Tout le monde n’a pas les mêmes souvenirs : du côté de la rédaction, certains journalistes racontent aujourd’hui « une après-midi à batailler pour ne pas titrer comme ça ». Avec le recul, François Sergent concède que « le jeu de mot l’a emporté sur le fond ». Est-ce qu’il regrette cette une ? « Je ne sais pas, le regret c’est un sentiment très chrétien », sourit-il. Puis, le plus sérieusement du monde : « Si c’était à refaire, je ne le referai pas. »

    #presse #médias #journalisme #police

    • Le « désintox » comme outil d’autolégitimation : Est-ce que « Libé » a déraillé dans son traitement de l’affaire Tarnac ? - Libération
      http://www.liberation.fr/checknews/2018/03/13/est-ce-que-libe-a-deraille-dans-son-traitement-de-l-affaire-tarnac_163586

      Curieux dernier paragraphe : « Tout le monde n’a pas les mêmes souvenirs ». (Te v’là bien avancé.)

      Il affirme que lors de la réunion pour en décider, personne n’a critiqué l’idée, les débats sont venus plus tard. Tout le monde n’a pas les mêmes souvenirs : du côté de la rédaction, certains journalistes racontent aujourd’hui « une après-midi à batailler pour ne pas titrer comme ça ». Avec le recul, François Sergent concède que « le jeu de mot l’a emporté sur le fond ». Est-ce qu’il regrette cette une ? « Je ne sais pas, le regret c’est un sentiment très chrétien », sourit-il. Puis, le plus sérieusement du monde : « Si c’était à refaire, je ne le referai pas. »

      Après les décodeurs du Monde qui attribuent des notes de crédibilité à leurs concurrents, le Checknews de Libé (« Désintox Enquête sur vos questions, Démélez le vrai du faux ») qui prétend répondre à la question « Est-ce que nous-mêmes avons déraillé ? ». Trop mignon.

      Ça se confirme, les décodeurs/checkeurs etc. n’ont aucune idée de la notion de #conflit_d'intérêt

      Pour préciser : qu’un journal revienne sur ses propres erreurs et rende public ses propres débats internes, c’est très bien, mais le faire dans sa rubrique « Désintox/Démélez le vrai du faux », c’est scandaleux. Traditionnellement, ce genre de chose se traite (traitait ?) au moyen d’un « médiateur » chargé d’être le relai entre les lecteurs et le média. Pas dans la rubrique intitulée « Et voici la vérité vraie / fin de la discussion ».

      Problème similaire, il y a deux mois, quand le Checknews de Libé et le Décodex du Monde ont été les lieux de ces quotidiens pour expliquer leur collaboration (rémunérée) avec Facebook :
      https://seenthis.net/messages/658324

    • Libération : « Égoutier heureux de l’Internet ? … ou attaché de bureau au ministère de l’intérieur ? »

      C’est toujours le même étonnement, éternellement renouvelé, que d’entendre un Décodeur [#Désintoxicateur ] ou assimilé prendre la parole pour livrer sa philosophie du métier, à chaque fois la même confirmation performative du #naufrage_de_pensée en quoi consistent les idées mêmes de fake news ou de post-vérité.
      Et, coïncidence malheureuse, en venant miner la stratégie résiduelle même que déployaient les médias pour planquer la merde au chat : quand on croule sous le poids de ses propres manquements, qu’on est sous le feu de la critique, et qu’on n’a aucune intention de rien changer, il reste toujours la possibilité de reprendre l’initiative en inventant des croisades subalternes : le complotisme et les fake news.

      Ces paroles de Lordon traduisent bien l’idée de dégout que j’éprouve pour ce torchon : trop dégoutée je suis ! :D

      #autolégitimation

  • La police civile brésilienne envahit le siège de la fédération anarchiste Gaúcha
    http://blogs.mediapart.fr/blog/bob-92-zinn/260613/la-police-civile-bresilienne-envahit-le-siege-de-la-federation-anarc

    Cet article a été publié sur Indymedia Brésil il y a 5 jours. Ce n’est pas par hasard si le gouvernement brésilien cherche des boucs émissaires et des meneurs/meneuses/responsables (sic) face à une contestation sociale qui le dépasse. Les anarchistes, une fois de plus sont la cible idéale. Solidarité totale envers nos camarades.

    (#indymedia n’est pas mort, la preuve, il bouge encore... !)

  • Winterthur : discours de Joschka Fischer annulé
    https://www.lereveil.ch/winterthur-discours-de-joschka
    "L’"alliance anticapitaliste de #Winterthur" avait appelé sur Indymedia à balancer des tartres, des œufs, des tomates, etc. sur Fischer. En tant qu’ancien révolutionnaire, Fischer sait que les révolutionnaires, contrairement aux politicards, ne se contentent pas de parler. Il a donc annulé la conférence, ce qui a même poussé un citoyen à se lamenter sur Indymedia #Suisse allemande."

  • Manif anti-WEF : Berne assiégée, arrestations massives
    https://www.lereveil.ch/manif-anti-wef-berne-assiegee
    « La manif anti-WEF à #Berne cet après-midi n’a pas eu lieu. Un dispositif policier énorme composé de corps de quatre cantons a arrêté plein de monde. Difficile de dire combien de manifestants il y avait. Selon des commentaires sur Indy Suisse allemande, il y aurait en tout cas eu plus de flics que de manifestants. Le trafic dans le centre-ville de Berne a été complétement paralysé, aucun tram n’a circulé et le pont de Lorraine a été bloqué. Dans le périmètre entre la Heiliggeistkirche, la gare et la Reitschule, les flics étaient partout et tout ce qui ressemblait à un rassemblement a été encerclé. Mais il semble que les contrôles ne se soient pas limité aux manifestants, sur une des photos dans les médias bourgeois, on voit une maman avec une petit fille enfermée entre des grillages policiers, sur d’autres des ados qui auraient sans doute acheté plein de fringues s’ils avaient seulement pu... »
    #Suisse #WEF #répression

  • TP à Berne : une soixantaine de distributeurs « en panne »
    https://www.lereveil.ch/tp-a-berne-une-soixantaine-de
    "Une soixantaine de distributeurs de billets de transports publics ont été sabotés cette nuit à #Berne. Les auteurs de l’acte, « relativement professionnels » selon une employée de Bernmobil, ont mis de la colle dans la fente à monnaie, ainsi que dans le lecteur de carte et le composteur. Les dégâts (les dégâts pour les uns sont bien évidemment les économies pour les autres) s’éleveraient à plusieurs milliers de francs. Dans un communiqué paru sur Indymedia Suisse allemande, Bernmobil est accusé de collaboration avec les flics. Le 1er octobre par exemple, des manifestants ont été bloqués dans un tram et rendus à la police par des employés de Bernmobil."
    #sabotage