city:jarablus

  • Le même jour, à un an d’écart, la #Russie obtient sa revanche et arrête la #Turquie aux portes d’al-Bab.
    Par Elijah J. Magnier : @EjmAlrai
    https://elijahjm.wordpress.com/2016/11/30/le-meme-jour-a-un-an-decart-la-russie-obtient-sa-revanche-et-arr

    L’action de l’armée de l’air syrienne (SyAF) est directement liée, coordonnée et décidée par une structure militaire commune, présidée par un général russe, afin d’éviter des tirs ou des incidents entre alliés. Pour les mêmes raisons, la Russie coordonne avec la coalition dirigée par les EU la plus grande partie du trafic aérien au-dessus de la #Syrie. Le commandement russe doit assurer la sécurité de ses forces navales et au sol avec une protection d’artillerie et aérienne puisqu’elle agit dans divers endroits et sur différentes villes réparties dans toute la Syrie. Par conséquent, toutes les frappes aériennes et les actions de reconnaissance ou sorties de drones doit faire l’objet d’un accord avant tout décollage. Faisal al-Miqdad, le ministre des affaires étrangères a annoncé clairement : “Ceci s’est produit en Syrie. La Turquie n’a qu’à s’en prendre à elle-même”.

    [...]

    Damas a refusé son accord officiel à l’entente russo-turque concernant Jarablus parce que la Syrie n’avait pas confiance en le leader turc et voulait garder de bonnes relations avec les #Kurdes. Moscou n’a jamais donné son accord pour qu’Ankara étende sa présence militaire et contrôle le triangle Jarablus-Manbij-al-Bab ou même aille jusqu’à Raqqah.

    La présence de forces turques à la porte d’al-Bab représentait pour l’armée syrienne basée à Alep une menace stratégique venant de la porte est. La présence de forces turques et de leurs substituts à 2 km d’al-Bab fit comprendre qu’ISIS pourrait retirer des forces de la ville sans le moindre combat, comme cela a été le cas à Jarablus. Ankara prétend que l’objectif de ses forces en entrant à al-Bab est d’empêcher les Kurdes de former une fédération.

    Mais ni Damas ni la Russie ne toléreront que la Turquie prenne le contrôle d’al-Bab. Les Russes ont livré une escadrille de Su-24M2, déployé des missiles sol-air S-300 et S-400 et encouragé le Président syrien à imposer à la Turquie, pour la première fois depuis la création des deux états, de nouvelles règles d’engagement (ROE) et des lignes rouges.

    Une escadrille de l’aviation syrienne, suivie d’une escorte de protection, a ciblé un convoi militaire turc à la porte d’al-Bab le matin du 24 novembre, tuant trois soldats turques. La Russie était en alerte, prête à lancer ses missiles en cas de réaction turque. C’était la seconde confrontation turco-syrienne depuis le mois dernier. La première a eu lieu au-dessus de la frontière turco-syrienne quand deux F-16 ont violé l’espace aérien syrien. Ils se sont trouvés face à quatre MIG qui ont pointé leurs missiles sur les avions turques. Les radars des F-16 ont informé les pilotes des F-16 qui ont reçu l’ordre de rentrer à leur base. C’était la première fois que la Syrie imposait sa souveraineté dans son espace aérien. La Russie ne tolérera plus aucune violation et les F-16 d’Ankara n’ont plus le droit de survoler la Syrie.

  • La ville d’al-Bab interdite aux Turcs : par les Russes, les Syriens, le Hezbollah, les Kurdes… et les Américains ! – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/110691

    Selon le journal libanais assafir, la Russie a adressé un ultimatum à la Turquie lui faisant part que cette ville revenait au pouvoir syrien.
    Cette mise en garde a eu lieu dans le cadre des discussions qui ont lieu durant ces derniers jours, et au cours desquels ont été rappelés les accords conclus entre les deux protagonistes sur la zone de déploiement des turcs dans la nord syrien, lors du lancement de l’offensive turque Bouclier de l’Euphrate, a révélé une source militaire syrienne pour le journal, assurant que la ville d’Al-Bab n’y faisait pas partie.

    Il était conclu que les Turcs s’arrêtent sur une profondeur de 12 km depuis la ville de Jarablus, dans le but surtout de garantir une position avancée sur le sol syrien qui puisse permettre d’empêcher une continuité entre les deux régions prises par les Kurdes, Aïn al-Arab (Kobané) et Afrine et de surveiller les opérations de milices kurdes des Forces démocratiques syriennes soutenues par les Américains.

    Marchandages en #syrie

  • Turkey launches fresh incursion into Syria | Fox News
    http://www.foxnews.com/world/2016/09/04/turkey-launches-fresh-incursion-into-syria.html

    Turkey’s military launched a second incursion into Syria Saturday against an Islamic State-held border town, in a move that U.S. officials view as a necessary step to flushing out the jihadist group from the war-torn country.

    A Turkish armored unit supported by artillery strikes moved across the border into Al-Rai, a Syrian city that Syrian rebels lost to Islamic State earlier in May and which is located roughly halfway along the line of control bebetween the Turkish-Syrian border.
    […]
    Saturday’s incursion took place 36 miles west of Jarablus and represents a new second front for the Turkish military in Syria. If Turkish-backed rebels can successfully hold the area, it would slice in half the approximately 62 miles of territory that Islamic State has controlled along the Turkish border and isolate its remaining forces in that corner of Syria.

  • La #Syrie ouverte à tous les vents

    Il fut un temps où la Syrie jouait un rôle régional important. Elle était un partenaire politique avec lequel il fallait compter dans le triangle saoudien-égyptien-syrien, voire même, dans certains cas, un décideur. Il est était impensable de faire quoi que ce soit au Moyen-Orient sans solliciter la Syrie. Même au moment de l’intervention américaine en Irak à laquelle elle s’était opposée, les canaux de dialogue n’ont jamais été rompus entre Washington et Damas.

    Aujourd’hui, une toute autre équation s’est mise en place. Tout se passe comme si n’importe qui pouvait venir en Syrie et s’y installer. Ouverte à tous les vents, elle est plongée dans une situation qu’il devient de plus en plus difficile à réparer et qui l’oriente vers des divisions irréversibles. Une situation, à dire vrai, que personne ne peut prétendre contrôler, et Bachar al-Assad moins qu’aucun autre : cela fait longtemps que les troupes terrestres de l’armée loyale sont sous la supervision des Iraniens et que l’armée de l’air est sous le contrôle des Russes.

    Il suffit de dresser la liste des intérêts qui s’entremêlent dorénavant sur le terrain pour comprendre qu’il est devenu presque impossible d’envisager une solution.

    – On dit que les Britanniques sont prêt de Al-Tanef, un point de frontière avec l’Irak, pour y entraîner des hommes de l’armée libre

    – Au nord-est de la Syrie, dans les zones sous contrôle kurde, les Américains comptent trois bases.

    – Les Français sont présents à Kobané.

    – La présence militaire iranienne est officielle en Syrie. En plus les millitants du Hezbollah, on sait que des Pakistanais, des Afghans et des Irakiens chiites se battent au côté du régime.

    – Les Russes comptent quatre bases en Syrie : Tartous, Lattaquié, Hmemeim et Palmyre. Et ils n’interviennent plus seulement depuis les airs. A Alep, ils ont désormais des hommes sur le terrain, d’ailleurs tous les arrangements, qui se font en Syrie, sont menés par des généraux russes, c’est un champ d’expérimentation.

    – On parle maintenant, que même les Chinois ont envoyé des soldats en Syrie, qui aident les russes dans leur tâche, bien entendu pour avoir leur place au tour de la table de négociation.

    – Et évidemment, il y a toute la partie qui reste sous le contrôle de Deich.

    – Il ne manquait plus que les Turcs, qui ont à leur tour fait leur entrée en Syrie, à Jarablus, à même pas 50 km de Kobané. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ne sont pas entrés sans l’accord des Russes – et donc sans que le régime soit au courant. Cette entente est une nouveauté. Depuis le début du conflit, Turcs et Russes s’étaient farouchement opposés sur la question syrienne. L’objectif des Turcs est très clair : il s’agit d’empêcher les kurdes d’installer un Kurdistan qui s’étendrait sans discontinuer de l’est à l’ouest de la Syrie. Nous parlons des mêmes Kurdes que ceux sur lesquels la coalition occidentale s’est appuyée pour chasser Deich. C’est révoltant de les avoir laissé croire à la possibilité de grand territoire kurde sur tout le nord de la Syrie et à l’west de l’Euphrate.

    – Même la coalition nationale syrienne, l’opposition au régime basée en Turquie, parle ces jours d’installer un gouvernement de transition dans les zones libérées, dans la province d’Idlib. Elle doit se dire que si elle n’entre pas maintenant, elle n’aura pas sa place à la table des discussions, alors que tous le monde y a mis les pieds pour être sûr de pouvoir s’y assoir.

    Pendant ce temps, le nettoyage ethnique continue de progresser. La semaine dernière, un accord a été conclu entre l’armée loyale et les rebelles de #Daraya. La ville est rendue à l’armée sous condition de faire sortir les rebelles et leur famille. Quand on sait que Daraya a été la première ville à se soulever en 2011… On voit bien comment s’opère le changement démographique qui dessine peu à peu une Syrie « utile » (pour le régime), une partie de la Syrie (# 30%) qui engloberait Damas, Homs, Hama, Tartous et Lattaquié.

    Le premier accord de ce type concernait Homs en 2014. Les rebelles ont quitté la ville pour se réfugier dans la province d’Idlib. Il y a eu des accords similaires à Madaya, Zabadani, et on est En train de préparer celui de Mouadamya, autant de villes, toutes sunnites et opposées au régime, qui ont été assiégées par l’armée mettre la habitants sous pression et les forcer en fin à fuir. Ce n’est pas tout : le régime et les Russes s’acharnent à bombarder la région d’Idlib pour que tous ces malheureux évacués ne finissent par y trouver que des ruines à l’arrivée. (ci-dessous, la photo d’une nuit rouge il y a deux jours à Idlib, proie des bombes du régime et de l’aviation russe).


    http://lerefugiesyrien.blogactiv.eu/2016/08/31/la-syrie-ouverte-a-tous-les-vents
    #guerre #conflit #internationalisation #ingérence_étrangère

  • Bataille de Marj Dabiq — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Marj_Dabiq

    La bataille de Marj Dabiq, appelée aussi bataille de Mercidabik par les Turcs, est une bataille entre les Mamelouks et les Ottomans qui s’est déroulée à 44 km au nord d’Alep (Syrie) le 24 août 1516 et qui a marqué la suprématie des Ottomans.

    Rappelé par Al-Akhbar dans cet article : https://al-akhbar.com/node/263701 à propos de ce qui se passe à Jarablus. Etonnante « coïncidence ».

    #turquie #syroe #ottomans

  • اردوغان يعلن الحرب على الاكراد و”الدولة الاسلامية” معا عبر بوابة جرابلس.. هل هذه المعركة اول تطبيق للتفاهمات السرية مع القيادة السورية؟ وهل سيكون المقابل اغلاق الحدود التركية في وجه المعارضة المسلحة؟ | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=506695

    L’édito de Rai al-youm sur l’intervention de l’armée turque sur le territoire syrien, sous le titre "Erdogan déclare la guerre à la fois aux Kurdes et à l’"Etat islamique" à Jarablus. Est-ce que cette bataille est la première application des ententes secrètes avec la direction syrienne ? Y aura-t-il en échange la fermeture des frontières turques à l’opposition armée ? [au régime syrien]

    Quelques points de l’article qui développe le titre.
    Jarablus est un des derniers points stratégiques que possède l’EI sur la frontière turque. Leur fermeture signifierait un étranglement total de l’EI puisque les lignes d’approvisionnement depuis l’est irakien sont fermées.
    Par cette action, Erdogan fait d’une pierre deux coups : contre l’EI et contre les Kurdes.
    On remarque que la réaction syrienne est particulièrement inaudible, alors que le commandant de l’YPG kurde évoque un accord entre la Turquie, l’iran et la Syrie.
    On se demande naturellement si cette intervention est la suite d’un accord entre Turcs et Syriens, sous l’égide de la Russie et de l’Iran : accord pour une intervention militaire turque en Syrie contre les Kurdes en échange de la fermeture des frontières à l’opposition armée contre le régime syrien.
    On en est qu’au début des opérations mais on peut remarquer que 1) les bombardements de l’aviation syrienne à Hasaké montrent que l’alliance syro-kurde se lézarde 2) le contrôle truc des frontières est devenu beaucoup plus rigoureux 3) Erdogan a rappelé que la Turquie souhaite que soit respectée l’intégralité du territoire syrien, ce qui signifie aussi l’absence de toute zone d’auto-administration kurde
    Il en ressort que, au moins pour le moment, Erdogan est revenu sur toute sa politique vis-à-vis de la Syrie, en donnant la priorité à l’avortement des projets kurdes, politique qui reçoit le soutien de la Syrie, de l’Irak et de l’Iran [les 3 autres pays avec des minorités kurdes].
    La meilleure indication de cette entente secrète, c’est le calme sur le front à Alep et l’appui US à l’opération turque, sans veto russe.
    La question qui se pose dès lors est celle de la poursuite de cet accord, une fois que la question de l’EI aura été réglée.
    Impossible d’y répondre aujourd’hui.

    #syrie #grand_jeu_au_moyen-orient

    • Dans la même édition, un autre article vient conforter cette lecture : http://www.raialyoum.com/?p=506822
      مصر والأردن تجددان الدعوة لحل سياسي للأزمة السورية يحفظ وحدتها ويحول دون امتداد العنف إلى دول الجوار
      L’Egypte et la Jordanie renouvellent leur appel à une solution politique de la crise syrienne qui garde l’unité du pays et empêche que la violence ne s’étende dans les pays voisins (à l’issue d’une rencontre au Caire entre Sissi et Abdallah II)

  • Syrie – Une ville, trois prétendants : Ankara, Kurdes et EI se préparent à une bataille cruciale
    http://vilistia.org/archives/11638

    22 août 2016, 10:58 Source : Reuters La ville de Jarablus, en Syrie, se prépare à devenir le théâtre de combats acharnés. Aux mains des terroristes de Daesh, elle pourrait être libérée par les milices kurdes soutenues par les Américains, mais … Lire la suite →

    #SYRIE_ARMEMENT