city:jerusalem

  • Comment le blocus israélien exacerbe la violence envers les femmes à Gaza
    Anwar Mhajne, +972, le 17 mai 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/06/10/comment-le-blocus-israelien-exacerbe-la-violence-envers-les-fem

    Les femmes à Gaza font face à des normes de genre patriarcales et aux divisions politiques intrapalestiniennes, mais répondre à leurs besoins ne peut se faire sans qu’Israël lève son blocus.

    #Palestine #Gaza #femmes #discriminations

  • Les Européens qui souhaitent vivre avec leur famille palestinienne doivent affronter la puissante bureaucratie israélienne
    Amira Hass, Haaretz, le 10 juin 2019
    https://www.aurdip.org/les-europeens-qui-souhaitent-vivre.html

    La question étant encore d’actualité, la demande courtoise présentée au département consulaire par les auteurs de la lettre reste également valide : ils souhaitent que les missions soient informées de façon claire, complète et transparente de toutes règles applicables aux citoyens européens pour l’octroi de visas leur permettant de vivre, de travailler ou d’étudier à Jérusalem ou en Cisjordanie.

    1. Les citoyens européens mariés à des Palestiniens ne reçoivent habituellement pas de visas de regroupement familial de longue durée même lorsqu’ils vivent de façon permanente avec leur famille à Jérusalem ou en Cisjordanie. Les personnes mariées à des Palestiniens résidants permanents en Cisjordanie font face à des difficultés lorsqu’elles entrent en Israël et/ou arrivent en Cisjordanie. Elles reçoivent un visa B-2 avec un tampon « Permis de visite en Judée et Samarie ».

    Il existe maintenant une nouvelle exigence relative aux visas : les demandeurs de visas de regroupement familial doivent signer une déclaration selon laquelle ils n’ont pas l’intention d’entrer en Israël. À l’occasion, des demandeurs ont été priés de démissionner de leur emploi avant de présenter leur demande. De plus, alors que les visas de cette catégorie étaient auparavant émis pour une durée allant jusqu’à un an, on a vu récemment des cas de visas d’une durée de deux semaines à six mois.

    2. Les citoyens européens bénévoles ou employés en Cisjordanie, notamment dans le cadre d’organisations sans but lucratif, se heurtent également à des difficultés quant à l’obtention de visas auprès des autorités israéliennes. Il semble que le personnel étranger employé par des ONG ne bénéficie plus de visas de travail B-1 mais de visas de tourisme B-2. Dans le cas de ces bénévoles ou employés, souvent engagés pour des périodes longues, il semble qu’on ne peut accéder à d’une information transparente et facilement disponible sur la réglementation des demandes.

    3. Des étudiants européens, y compris des étudiants Erasmus dans des universités palestiniennes, nous ont informés qu’ils sont maintenant empêchés de prolonger leur séjour au-delà de trois mois parce qu’ils ne peuvent ni obtenir un visa pour une période plus longue ni renouveler le visa qu’ils ont déjà.

    Les raisons pour lesquelles les Européens s’impliquent dans cette question sont diverses et évidentes : il s’agit de leurs citoyens et de pratiques que ceux-ci subissent et considèrent comme abusives.

    #Palestine #Jérusalem #Cisjordanie #Territoires_occupés #Europe #Union_Européenne #visa #regroupement_familial #ONG #étudiants #injustice

  • Consistoire | Enfin une place Jérusalem à Paris
    par Joël Mergui -Président du Consistoire
    http://www.consistoire.org/communiques/475.enfin-une-place-jerusalem-a-paris-par-joel-mergui

    Je remercie la Maire de Paris madame Anne Hidalgo, le Conseil de Paris ainsi que le Conseil d’arrondissement du 17e pour leur décision ce jour de dénommer à Paris, dans le 17earrondissement de Paris, une « place Jérusalem » à l’endroit même où va bientôt être inauguré le Centre Européen du Judaïsme (CEJ).

    Il est des engagements dont la portée dépasse le seul symbole et qui s’inscrivent comme des actes forts, parce qu’ils sont en capacité de marquer les consciences.

    Cette décision - qui fait suite à ma proposition exprimée en janvier dernier lors de la réception du Président de l’État d’Israël Reuven Rivlin, à l’Hôtel de Ville -, fait renaître dans l’espace public parisien un nom disparu des rues de la capitale depuis 1883.

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    Dénomination place de Jérusalem
    Groupe Écologiste de Paris
    Ajoutée le 12 juin 2019 - Intervention de Jérôme Gleizes
    https://www.youtube.com/watch?v=NXY4-QIfbR8

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    Place Jerusalem : exprimons le souhait qu’elle devienne la capitale des deux Etats
    Danielle Simonnet - Ajoutée le 12 juin 2019
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=126&v=WF-xKvMp6n8

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    Dénomination Place de Jérusalem (17e) - Valérie Nahmias
    Groupe UDI-MoDem Conseil de Paris
    Ajoutée le 12 juin 2019
    https://www.youtube.com/watch?v=4wWqqTUols0

  • De quoi Jérusalem est-elle le nom ?
    Le conseil municipale de Paris a décidé d’attribuer le nom de Jérusalem à une place de la capitale. Pourquoi pas ? Cette ville est sûrement un symbole universel.
    Le problème c’est que la lettre de Joël Mergui et la réponse de la maire de Paris à cette lettre, laissent entendre que Jérusalem n’a d’importance que pour le judaïsme. Anne Hidalgo écrit même que cette place doit permettre de commémorer l’amitié entre la ville de Paris et Israël.

    Faut-il rappeler que Jérusalem est une ville sainte pour les trois religions ? Et que, selon la doctrine officielle française, Jérusalem doit être la capitale de deux États et que Paris a refusé l’annexion de Jérusalem-Est par Israël et que l’ambassade française est située à Tel-Aviv ?

    https://www.facebook.com/profile.php?id=100015580067558

  • Un photojournaliste palestinien risque d’être expulsé loin de sa famille
    Amnesty International, le 23 mai 2019
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2019/05/israelopt-palestinian-photojournalist-at-imminent-risk-of-being-ripped-away

    Le photojournaliste palestinien Mustafa al Kharouf, qui risque une expulsion imminente qui serait contraire au droit international et le séparerait de sa femme et de son enfant, doit obtenir le statut de résident permanent à Jérusalem-Est, a déclaré Amnesty International jeudi 23 mai.

    Mustafa al Kharouf est détenu arbitrairement à la prison de Givon, à Ramla, dans le centre d’Israël, depuis le 22 janvier 2019. Son arrestation a eu lieu après que le ministère de l’Intérieur israélien a rejeté sa demande de regroupement familial, en invoquant des raisons de sécurité parmi lesquelles l’« appartenance au Hamas », et ordonné son expulsion immédiate vers la Jordanie, où il n’a aucun droit de résider et restera apatride.

    « La décision des autorités israéliennes de refuser la demande de statut de résident de Mustafa al Kharouf et de l’expulser sur la base d’accusations infondées est cruelle et illégale. Il doit être libéré immédiatement et obtenir le statut de résident permanent à Jérusalem-Est pour pouvoir reprendre une vie normale avec sa femme et son enfant, a déclaré Saleh Hijazi, directeur du Bureau d’Amnesty International à Jérusalem.

    « La détention arbitraire et l’expulsion prévue de Mustafa al Kharouf correspondent à la politique menée depuis longtemps par Israël, qui vise à réduire le nombre de résidents palestiniens à Jérusalem-Est, en faisant fi de leurs droits humains. »

    Alors que deux tribunaux israéliens ont déjà confirmé la décision d’expulsion, l’avocat de Mustafa al Kharouf a récemment déposé un recours devant la Cour suprême d’Israël afin d’annuler cette décision. La Cour suprême doit encore décider si elle examine son recours.

    « Les autorités israéliennes doivent respecter leurs obligations internationales et veiller à ce que Mustafa al Kharouf puisse rester chez lui en lui accordant le statut de résident permanent à Jérusalem-Est. La communauté internationale doit agir de toute urgence en faisant pression sur les autorités israéliennes pour qu’elles renoncent à l’expulser », a déclaré Saleh Hijazi.

    L’expulsion par Israël de Mustafa al Kharouf hors des territoires palestiniens occupés constituerait une grave violation de la Quatrième Convention de Genève et un crime de guerre au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

    Entre 1967 et fin 2018, Israël a révoqué le statut de résident de 14 643 Palestiniens de Jérusalem-Est.

    Complément d’information : Mustafa al Kharouf est un photojournaliste palestinien âgé de 32 ans, né d’une mère algérienne et d’un père palestinien de Jérusalem. Il vit à Jérusalem-Est occupée avec son épouse, Tamam al Kharouf, et sa fille Asia, âgée de 18 mois. Il a quitté l’Algérie à l’âge de 12 ans avec sa famille pour s’établir à Jérusalem-Est.

    #Palestine #Mustafa_al_Kharouf

    Sur ce sujet, une liste d’expulsions aux frontières israéliennes ici :
    https://seenthis.net/messages/364741

    #Expulsion #Frontière

  • Trump, les Rabbins, et le plan top secret pour construire le Troisième Temple (partie 4) Dans les coulisses : Des joueurs et un plan
    https://www.crashdebug.fr/loisirss/73-livres/16121-trump-les-rabbins-et-le-plan-top-secret-pour-construire-le-troisiem

    Le 4e et avant dernier Opus de notre nouvelle série sur le 3e Temple et Donald Trump, proposée par notre cher Contributeur anonyme dans la lignée d’Exo Vaticana, et de Zenith 2016.

    PARTIE 4 : DANS LES COULISSES : DES JOUEURS ET UN PLAN

    Par le Dr Thomas Horn

    Dans un article fantastiquement libéral de Kerry Bolton pour le Foreign Policy Journal intitulé "US Recognition of Jerusalem as Israel’s Capital" : A Travesty of History", le gendre du président Jared Kushner est dépeint comme un juif archi-sioniste qui, avec Donald Trump et ses conseillers évangéliques, considère les États-Unis et Israël comme synonymes en termes d’objectifs politiques et de destin prophétique[i].

    L’animosité de plus en plus familière de Bolton envers les évangéliques et leur mandat biblique (...)

    #En_vedette #Livres #Loisirs

  • Comment les services de renseignement israéliens collaborent à la lutte contre #BDS à travers le monde

    Mossad involved in anti-boycott activity, Israeli minister’s datebooks reveal - Israel News - Haaretz.com

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-mossad-involved-in-anti-boycott-activity-israeli-minister-s-diarie

    The datebooks of Strategic Affairs Minister Gilad Erdan for 2018 reveal that he cooperated with the Mossad in the fight against the boycott, divestment and sanctions movement.

    The diaries, which were released in response to a Freedom of Information request, show that Erdan met with Mossad head Yossi Cohen about “the struggle against the boycott.” The request was made by the Hatzlaha movement, an organization promoting a fair society and economy, to all ministers, deputy ministers and ministry directors-general.

    Officials in the Strategic Affairs Ministry are proud of their work with the state’s security agencies, but hide the content and full scope of these activities on grounds that if these would be revealed, it would undermine the covert efforts being made against BDS and its leaders. Officials in Erdan’s office said that the meeting with Cohen was merely a “review,” but sources familiar with the ministry’s activities told Haaretz that the ministry indeed cooperates with the Mossad.

    Erdan’s datebooks also show meetings with the head of the National Security Council and the head of the NSC’s intelligence branch, as well as meetings with representatives of numerous Jewish organizations, including the American Jewish Committee, B’nai B’rith, the American Jewish Congress, the umbrella organization of French Jewry, the U.S. Reform Movement and others. There are also logs of various meetings and phone calls that Erdan’s chief of staff held with foreign leaders and diplomats, as well as meetings with settler leaders, including the heads of the Samaria Regional Council and the Hebron Hills Regional Council.

    Many of Erdan’s meetings in 2018 were devoted to establishing a public benefit corporation which at first was called Kella Shlomo but whose name was later changed to Concert. Its aim was to covertly advance “mass awareness activities” as part of “the struggle against the campaign to delegitimize” Israel globally. This corporation, which received 128 million shekels (about $36 million) in government funding and was to also collect 128 million shekels in private contributions, is not subject to the Freedom of Information Law.

    In early 2018 Haaretz published the list of shareholders and directors in the company, which include former Strategic Affairs Ministry director general Yossi Kuperwasser; former UN ambassador Dore Gold, a former adviser to Prime Minister Benjamin Netanyahu; former UN ambassador Ron Prosor; businessman Micah Avni, whose father, Richard Lakin, was killed in a 2015 terror attack in Jerusalem; Amos Yadlin, who heads Tel Aviv University’s Institute for National Security Studies; Miri Eisin, who served as the prime minister’s adviser on the foreign press during the Second Lebanon War; former National Security Council chief Yaakov Amidror; and Sagi Balasha, a former CEO of the Israeli-American Council.
    Demonstrators wear shirts reading “Boycott Israel” during a protest in Paris, Dec. 9, 2017.
    Demonstrators wear shirts reading “Boycott Israel” during a protest in Paris, Dec. 9, 2017. AP Photo/Kamil Zihnioglu

    According to a government resolution, the funding was granted to implement part of the ministry’s activities related to the fights against delegitimization and boycotts against the State of Israel. It says the company would raise the private portion of its financing for the initiative from philanthropic sources or pro-Israel organizations. A steering committee was to be appointed for the initiative to comprise representatives of the government and the other funding partners.
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    According to a ministry document revealed by The Seventh Eye website, the organization was expected to carry out mass awareness activities and work to exploit the wisdom of crowds, “making new ideas accessible to decision-makers and donors in the Jewish world, and developing new tools to combat the delegitimization of Israel.”

    Elad Mann, Hatzlacha’s legal adviser, said, “Revealing the date books of senior and elected officials is crucial to understanding how the government system works and it has great value taken together with other details of information. This is how to monitor the government and its priorities or the actions it takes with more efficiency and transparency.”

    Erdan’s office said that he “met during this past term with heads of the security echelons to give them a survey of the ministry’s activities in the struggle against the delegitimization and boycott of Israel.”

    Josh Breiner contributed to this report.

  • PMA et secret : le mieux ennemi du bien - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2019/06/06/pma-et-secret-le-mieux-ennemi-du-bien_1732142

    Donner aux enfants nés par don l’accès à leurs origines personnelles est une nécessité. Mais pourquoi l’inscrire à l’état civil ? Un tel affichage peut être contre-productif, paralysant.

    On le sait, le mieux est parfois l’ennemi du bien. Faire en sorte que le secret qui entoure la filiation des enfants nés par don de gamètes soit levé est une impérieuse nécessité. Un « bien », oui.

    Il est primordial pour l’équilibre psychique, tant des parents que de l’enfant, puis de l’adulte, que ceux-ci puissent avoir un accès à leurs origines. La révision prochaine de la loi de bioéthique doit indéniablement aboutir à la levée de l’anonymat des dons de gamètes. Les mentalités ont évolué. Les parents qui ont eu recours à un don savent pertinemment qu’il est essentiel de dire son mode de conception à celui ou celle qu’ils ont ardemment désiré. Qu’à enfouir cette histoire particulière sous des monceaux de silence, celle-ci finit toujours par suinter. Entraînant les mêmes conséquences délétères que ces secrets de famille qui empoisonnent des générations. On ne peut donc que souhaiter sortir de ce cercle vicieux : bravo.

    Mais la question que semblent se poser certains sur l’aménagement de cette filiation est : « Comment imposer la nécessité de dire à l’enfant qu’il est né d’un don ? ». Car il s’agit bien d’imposer. Que la loi permette un jour l’accès aux origines n’est pas, à leurs yeux, suffisant. Ils espèrent « mieux » : que le mode de conception de l’enfant soit inscrit sur une « déclaration commune anticipée de filiation », mention figurant sur l’état civil intégral de l’enfant, que les parents soient mariés ou non, de sexe différent ou non. Une mention légale qui change tout : ces parents qui ont désiré, qui ont entamé et mené à bien un parcours difficile, ces parents-là seraient dépossédés d’une liberté de révéler à leur enfant son mode de conception, simplement, à leur manière, à leur moment et selon leurs propres modalités.

    A la culture du secret instituée depuis des années succéderaient donc une culture du contrôle de la vérité obligatoire et ce, par voie administrative.

    Rappelons-le : si, dans notre pays, le donneur est choisi selon le même groupe sanguin que le parent infertile, c’est pour éviter que l’enfant, au cours de son itinéraire de santé, ne découvre le pot aux roses. L’appariement des cheveux, la couleur des yeux, de la peau, participe de cette même volonté. Tout est fait pour que l’acte de « don », confié au notaire, soit secret. Cela part d’une « bonne » intention, mais cela ne correspond plus à ce que nous savons aujourd’hui des arcanes d’un développement psychologique épanouissant. Les témoignages de ceux qui, devenus adultes, ont souffert de la découverte trop tardive de leurs origines, ou de l’impossibilité de les connaître, confirment leur sentiment d’avoir été trahis ou d’avoir souffert d’être prisonniers d’un mensonge. Pour autant, la déclaration de filiation ne nous semble pas le meilleur accompagnement pour éviter ces maladresses.

    Non, ce n’est pas pour revenir à des vieilles antiennes que ce projet de « déclaration » nous semble mal venu. Ce n’est pas non plus parce que nous serions timorés. Nous sommes aussi attachés à la révélation du mode de conception à l’enfant mais pas dans un autoritarisme de la transparence.

    Ne pas tout mélanger. Une telle révélation par le mode de la « déclaration » peut être contre-productive, voire paralysante. Imaginez les ravages que cette annotation administrative pourrait avoir sur une personne née de don de gamètes qui vient à la mairie, pour une raison des plus banales, chercher son acte d’état civil !

    Mais il y a plus grave : cette idée de « déclaration » donne la curieuse impression d’un retour en arrière et d’infantiliser, voire stigmatiser, les parents qu’ils soient mariés ou non, qu’ils soient de même sexe ou de sexe différent. Tout se passe comme s’ils étaient soupçonnés d’être incompétents à dire la vérité à l’enfant, et qu’il fallait que l’Etat se substitue à eux. Intrusion violente et choquante dans la vie intime des individus. Un manque de confiance singulièrement anachronique pour que ceux qui proposent d’« instituer la volonté et l’engagement des parents à l’égard de l’enfant, plutôt que d’escamoter le don (1)… » au moment où notre société devient favorable à l’accès aux origines et ose penser que les parents ne cacheront pas leur recours à un don, tout en attribuant au donneur(se) sa juste valeur. Ces parents, qui au premier chef ont bravé des épreuves, ont réfléchi - plus que bien des parents bio ! - avant de se lancer dans cette aventure, seraient-ils inaptes à entretenir leur petit des circonstances de sa conception ?

    Pourquoi, plus simplement, plus justement, ne pas centraliser tous les consentements à la procréation avec don au sein d’un organisme géré par un tiers (2) ? Les parents ayant, quand ils le souhaitent, comme ils le souhaitent, révélé leur parcours à leur enfant, ce dernier pourra y avoir accès, s’il le désire, à sa majorité. Connaissant l’existence de cette éventualité, les parents seraient encore plus enclins à anticiper cette démarche, et les enfants devenus adultes pourraient naturellement y avoir recours. Vouloir libérer le silence, soit. Lever de force un secret, non.

    #misogynie #lesbophobie #patriarcat #domination_masculine #femmes #catholicisme #couillisme #contrôle_des_femmes #PMA

    • Ca touche les femmes, homos, hétéros, célibataires, et même les asexuelles . Le but est de privé les femmes de leur liberté de procrée sans la domination d’un mâle. Et de garantir aux hommes la possibilité de nuire à ces femmes toute leur vie ainsi que la capacité de ruiner la vie des enfants mis au monde par ces femmes.
      #papa_dans_maman_pour_tous
      Ce poison viens en parie des catholiques, mais on trouve aussi cette forme grave de misogynie chez des gens comme pièce et main d’œuvre. @pmo Sur ce coup les misogynes de gauche, de droite et du centre sont unis, pour opprimer les femmes et les dépossédé de leur corps il n’y a plus de division. Comme quant les rabins, curés et imams font la trève pour interdire la gay pride à Jérusalem.
      Avec cette loi, le don de sperm est en fait une dépossession des femmes de leur corps et de leurs choix de ne pas avoir de père pour les enfants qu’elles mettent au monde. Cette loi fera de tout donneur de sperm un salopard hypocrite de la dernière espèce.

  • Israël veut vendre aux enchères de l’aide humanitaire accordée aux Palestiniens
    Par Guilhem Delteil, De notre correspondant à Jérusalem, Publié le 05-06-2019
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20190605-israel-vente-encheres-biens-confisques-palestiniens-aide-humanitaire

    Israël avait prévu de procéder cette semaine à la vente aux enchères de biens confisqués en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l’armée israélienne. La vente a finalement été reportée, officiellement pour « des raisons techniques ». Mais elle pourrait aviver des tensions diplomatiques : des biens fournis par des pays européens dans le cadre d’une aide humanitaire aux Palestiniens étaient inclus dans cette vente.

    C’est un encart publié dans Maariv, un quotidien israélien, le 6 mai dernier qui a éveillé l’attention de B’Tselem, une organisation israélienne de défense des droits de l’homme en Cisjordanie. L’annonce faisait part d’une vente aux enchères organisée par le Cogat, la branche de l’armée en charge de l’administration civile des territoires occupés, dans un délai de 30 jours, de biens confisqués à des communautés israéliennes et palestiniennes de Cisjordanie.

    (...) S’il s’agit d’une procédure habituelle pour les autorités israéliennes, ces enchères prévues lundi près de Ramallah et mardi près de Bethléem ont attiré l’attention, car des biens fournis à des communautés palestiniennes au titre de l’aide humanitaire ont été identifiés dans le catalogue de la vente : deux préfabriqués donnés à l’école d’une communauté bédouine du nord de Cisjordanie ainsi que trois tentes et deux plaques de zinc qui avaient été offertes à une autre communauté palestinienne dans la vallée du Jourdain, là aussi pour servir d’abri aux élèves durant les heures de classe. Ces biens avaient été financés par plusieurs pays européens ainsi que Echo, la branche humanitaire de l’UE, et confisqués par Israël le 23 octobre et le 5 novembre dernier.

    Destructions

    « Il n’y avait pas de biens européens dans cette vente même si la confiscation datait de plus de trois mois », se défend Shani Sasson, la porte-parole du Cogat. Mais le catalogue, que RFI a pu consulter, ne laisse guère de doute : il fait figurer le lieu et la date de la confiscation, le numéro de l’ordre de confiscation ainsi que le nom de l’agent chargé de cette opération. « Il n’y a aucun doute sur l’origine de ces biens », assure Sarit Michaeli, responsable de plaidoyer international à B’Tselem.

    Les acteurs humanitaires qui interviennent en soutien aux communautés bédouines de Cisjordanie se doutaient de cette mise aux enchères des biens confisqués. « Mais nous n’avions encore jamais pu en avoir la preuve. D’habitude, le système de mise en vente est plus complexe », confie une source humanitaire contactée par RFI. Chaque année, entre 400 et 600 structures palestiniennes en zone C sont détruites par l’armée israélienne. 12% d’entre elles sont financées par des pays européens ou Echo.

    (...) La vente aux enchères prévue cette semaine a finalement été reportée d’au moins une semaine. Pour des « raisons techniques », affirme le Cogat, pas en raison de pressions diplomatiques ou de l’ampleur médiatique prise par l’affaire. Mais ce report ne met pas fin au contentieux entre les deux parties. A ce stade-là, il n’est pas clair encore si les biens financés par les Européens seront proposés à la vente lors des prochaines enchères. « Nous voulons donner aux pays européens plus de temps pour récupérer leurs biens », assure Shani Sasson, la porte-parole du Cogat. Mais elle affirme également que son organisation a pris contact avec les pays concernés. Or, plusieurs sources diplomatiques européennes nient à RFI avoir été informées par le Cogat d’une volonté d’entamer un dialogue sur les biens confisqués.

    https://seenthis.net/messages/784593

  • Israël s’apprête à vendre aux enchères des salles de classes préfabriquées, dons de l’UE aux Palestiniens
    1er juin | Oliver Holmes pour The Guardian |Traduction JPP pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/israel-s-apprete-a-vendre-aux.html

    Le ministère de la Défense israélien prévoit d’organiser une vente aux enchères, la semaine prochaine, afin de vendre deux salles de classe préfabriquées données par l’UE aux élèves palestiniens.

    L’Administration civile, qui est l’organisme chargé de diriger l’occupation, a démoli et confisqué les classes en octobre dernier. Elles étaient destinées à 49 élèves de la première à la sixième année, à Ibziq, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

    Une annonce publiée dans le journal israélien Maariv a indiqué que la vente aurait lieu dans les bureaux de l’Administration civile en Cisjordanie.

    Quand les salles de classe ont été démontées, la mission de l’UE à Jérusalem et Ramallah a condamné les autorités israéliennes et elle leur a demandé de reconstruire ces structures, au même endroit, et « sans délai ». (...)

    traduction de cet article : https://seenthis.net/messages/784361

    • Israël : l’armée veut revendre des salles de classe financées par l’UE pour des Palestiniens
      Par Guillaume Gendron, correspondant à Tel-Aviv — 1 juin 2019 à 12:54
      https://www.liberation.fr/planete/2019/06/01/israel-l-armee-veut-revendre-des-salles-de-classe-financees-par-l-ue-pour

      Les préfabriqués, confisqués en octobre et dont la restitution est réclamée par l’Union européenne, doivent être présentés lors d’une vente aux enchères dans les Territoires occupés.

      Même les connaisseurs les plus blasés des mille histoires kafkaïennes découlant chaque jour de l’occupation israélienne n’en reviennent pas. En début de semaine prochaine, l’armée israélienne compte vendre aux enchères deux salles de classe financées par l’Union européenne et confisquées à une communauté palestinienne en Cisjordanie occupée.

      C’est l’administration civile israélienne, dite Cogat (la branche de l’armée chargée des affaires du quotidien dans les Territoires occupés), qui se chargera de la vente des préfabriqués, financés par plusieurs pays européens, dont la France, à travers ECHO, la branche humanitaire de l’UE. Ces classes étaient utilisées par les enfants de la communauté d’Izbiq (nord-est de la Cisjordanie), avant leur confiscation par les militaires en octobre dernier, sous prétexte que le village, situé en zone C, c’est-à-dire sous contrôle militaire israélien, serait un site archéologique biblique.
      Petite annonce

      C’est par une petite annonce publiée début mai dans les colonnes du quotidien populaire local Maariv que les diplomates européens ont eu des nouvelles de leurs salles de classe, dont ils avaient officiellement réclamé la restitution aux bénéficiaires et la réinstallation au moment de leur démantèlement. Sans précondition et « sans délai ». Un appel resté lettre morte.

      Dans le catalogue de vente, auquel Libération a eu accès, des équipements correspondants en tout point à ceux financés par l’UE sont listés aux côtés de matériaux de construction divers (tuyaux, poutres, sacs de ciment…) et d’autres bien confisqués (de la vieille Suzuki à des cargaisons de presse-agrumes et d’écharpes) tant à des colons qu’à des Palestiniens. Les enchères auront lieu à deux dates différentes dans les locaux du Cogat aux abords des checkpoints contrôlant l’accès de Ramallah et Bethléem.

      La revente de saisies en Cisjordanie occupée se fait de façon quasiment automatique sous 90 jours - les amendes et frais de restitution étant généralement dissuasifs. La petite annonce de l’armée laisse par ailleurs « 30 jours aux propriétaires après publication de cette annonce pour réclamer leurs biens », chose faite dès octobre par l’UE. Contactés par Libération sur d’éventuels efforts de joindre les bureaux de l’Union européenne à Jérusalem et Ramallah, les fonctionnaires israéliens n’ont pas donné suite.
      « Première preuve d’une revente de matériel humanitaire »

      « On avait entendu parler de ce genre de choses, mais c’est la première fois que nous avons la preuve d’une revente de matériel humanitaire. D’ordinaire le processus est plus nébuleux », confie une source humanitaire à Libé.

      Vendredi, dans une réponse officielle, le bureau du représentant européen à Jérusalem a condamné auprès de Libération « l’ordonnance militaire […] autorisant la vente aux enchères et le fait que les autorités israéliennes n’ont pas restitué les structures confisquées ou n’ont pas fourni de réparations pour les dommages subis », estimés à 15 320 euros.

      Le communiqué précise qu’aux deux salles de classe confisquées à Ibziq s’ajoutent deux tentes et trois hangars métalliques donnés à la tribu al Hadidiya, une communauté de bergers de la vallée du Jourdain, soumis eux aussi à la vente. Selon l’UE, ces actes « violent l’obligation de la puissance occupante de rétablir et assurer l’ordre public et la sécurité dans l’intérêt des personnes protégées (à savoir la population palestinienne), sous réserve des besoins militaires légitimes ». (...)

    • Israël veut vendre des structures humanitaires confisquées aux bédouins
      AFP - 31/05/2019
      https://www.lorientlejour.com/article/1172962/israel-veut-vendre-des-structures-humanitaires-confisquees-aux-bedoui

      L’Union européenne (UE) a condamné vendredi un projet, qu’elle attribue au gouvernement israélien, de vente de structures humanitaires, fournies par l’UE à des villages bédouins en Cisjordanie occupée, et confisquées selon elle par les autorités.

      Selon le porte-parole de l’UE à Jérusalem Shadi Othman, cette vente doit être effectuée par le Cogat, l’organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens.

      Le Cogat n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de confirmation de ces informations.

      Les structures en question ont été saisies en 2018 selon l’UE. Il s’agit de deux pré-fabriqués servant de classes donnés par l’Union européenne aux bédouins du village de Ibziq, et de deux tentes et trois hangars attribués à cette communauté à al-Hadidiya dans la vallée du Jourdain, précise l’UE dans un communiqué.

      Le texte cite une annonce légale parue le 6 mai dans le quotidien israélien Maariv dans laquelle il est fait mention de « bien saisis en Cisjordanie ».

      « Dans le cas où les propriétaires de ces biens ne procèdent pas à une demande de restitution de leurs biens dans un délai de 30 jours suivant la publication de cette annonce, les biens seront vendus » aux enchères, est-il précisé.

      M. Othman a assuré à l’AFP qu’une demande de l’UE de restitution avait été « communiquée via un communiqué officiel » aux autorités mais qu’elle n’avait « jamais » reçu de réponse.

      « Les missions de l’Union européenne à Jérusalem et Ramallah (en Cisjordanie occupée) ont appelé les autorités israéliennes à rendre les biens confisqués à leurs bénéficiaires sans condition préalable et aussi vite que possible, et à défaut de leur fournir sans délai des compensations » financières, ajoute l’UE.

      Selon le communiqué, les structures saisies ont une valeur de 15.320 euros.

      L’UE finance fréquemment des structures humanitaires dans les villages bédouins de Cisjordanie occupée. Les autorités israéliennes les confisquent régulièrement, au motif que leurs bénéficiaires ne disposent pas des permis nécessaires à leur construction.

      Israël occupe depuis près de 50 ans la Cisjordanie où plusieurs communautés de bédouins sont installées.

  • Une page oubliée de l’histoire : comment 12 000 volontaires palestiniens se sont battus aux côtés des Britanniques durant la seconde guerre mondiale.

    12,000 Palestinians fought for U.K. in WWII alongside Jewish volunteers, historian finds - Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-historian-12-000-palestinians-fought-for-u-k-in-wwii-alongside-jew

    In 2015, Prime Minister Benjamin Netanyahu sparked an uproar when he claimed that Mufti Haj Amin al-Husseini was the one who’d urged Hitler to annihilate the Jews. In the wake of the criticism this elicited, Netanyahu said his intention was not to absolve Hitler of responsibility for the Holocaust, but to note that “the Mufti played an important role in the Final Solution.”

    But it turns out that there was another side to the story that also escaped mention by Netanyahu, the historian’s son: the forgotten role played by thousands of Palestinians who did not heed the Mufti of Jerusalem’s call to support the Axis countries, and went so far as to take up arms to fight the Nazis, often shoulder to shoulder with young Jews from Mandatory Palestine.

    Professor Mustafa Abbasi, a historian at Tel Hai Academic College, has spent years tracing their story. Having recently published an academic article on the subject, this week he suggested an opposite narrative to the one that Netanyahu put forward. The prime minister had sought to paint the Palestinians as supporters of the Third Reich, but Abbasi says, “The Mufti did not find a receptive audience among the Palestinians for his call to aid the Nazis. Not at all.”

    >> Read more: Moments before their fatal mission, Jewish WWII soldiers took these incredible photos of Egypt ■ 76 years later, stories of Jewish soldiers killed in Nazi bombing can finally be told

    The subject of Abbasi’s research is unusual. Many studies have been published about Jewish volunteerism in the war against the Nazis, which reached a peak with the formation of the Jewish Brigade. But “the thousands of Arab volunteers are hardly mentioned and sometimes the record is often distorted,” Abbasi says.

    In an article in the latest issue of the periodical Cathedra (“Palestinians Fighting the Nazis: The Story of Palestinian Volunteers in World War II”), he explains why these Palestinian fighters have been left out of the history books.

    On the one hand, Zionist historians naturally placed an emphasis on the role played by Jewish volunteers in the fight against the Nazis. On the other hand, their Palestinian counterparts were focusing on the struggle against British rule and were not eager to glorify the names of those who cooperated with Britain not so many years after the British put down the Arab Revolt of 1936-1939, and thereby indirectly helped the Jews establish a state.
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    “Neither side wished to highlight this subject,” says Professor Abbasi. “But I think it’s the historian’s job to be faithful to the sources and to try to describe history as it was, without being hostage to any national narrative that would limit him and prevent him from writing history freely.”
    Haj Amin al-Husseini, the Grand Mufti of Jerusalem
    Haj Amin al-Husseini, the Grand Mufti of Jerusalem, greeting Muslim Waffen-SS volunteers with a Nazi salute, November 1943. Bundesarchiv / Wikimedia Commons

    One has to wonder why no organization was ever established to commemorate the actions of these Palestinian volunteers. “Many of them were killed and many others are still listed as missing. But no memorial has ever been established for them,” says Abbasi. In fact, the records of the Palestinian volunteers, along with much of their personal archives and papers, have disappeared, much of it lost in the War of Independence.

    Over the last few years, Abbasi was able to learn of their story in Palestinian newspapers from the Mandate era, in memoirs and personal journals, and through interviews he conducted with a few of the last remaining volunteers who are still alive. He also collected material from various British archives, from the Zionist Archive, and the archives of the Haganah and the IDF.

    Abbasi estimates that about 12,000 young Palestinians enlisted in the British Army in World War II. Hundreds became POWs, many others (the exact figure is unknown) were killed. “Compared to other peoples, this is not an insignificant number,” he says, and also points out that, unlike other groups, the Palestinians volunteered for the British Army from the first stage of the war.

    Initially, the Palestinian and Jewish volunteers served in mixed units. “They received training and drilled at the same bases and in many instances fought shoulder to shoulder, and were also taken prisoner together,” says Abbasi. And as reported here two years ago, the proximity of the Jewish and Palestinian fighters sometimes led to unusual outcomes, as in the case of Shehab Hadjaj, a Palestinian who enlisted in the British Army, was taken prisoner in Germany and died in 1943. To this day, he is listed at Mount Herzl as “a casualty of Israel’s wars” because someone mistakenly thought his surname indicated that he was Jewish.

    “Relations among the fighters were generally good, and if there was any friction it was mainly over service conditions, like mail and food,” Abbasi says. However, there were certain key differences between the two groups, too. For example, while the Jews were united in their goal of fighting the Nazis to promote the establishment of the Jewish state, the Palestinians “had no clear national agenda,” Abbasi writes. For this reason, unlike the Jews, they did not seek to form separate Palestinian units and there was no “Palestinian Brigade” parallel to the Jewish Brigade, in which thousands of Jews from Mandatory Palestine served.

    So who were the Palestinians who volunteered for the British Army to fight the Nazis? Abbasi says they mostly came from the Palestinian elite and that, contrary to what many think, represented “an important and central part of the Palestinian public.” A part of the public that believed it was necessary to stand by Britain at this time, and to temporarily put aside the Palestinian national aspirations – akin to the Jewish idea to “fight Hitler as if there were no White Paper, and fight the White Paper as if there were no Hitler.”

    They did this at a time when the Mufti of Jerusalem had left Palestine for exile in the Arab countries and Europe, where he met with Hitler and congratulated the Muslim volunteers of the Free Arab Legion – an Arab unit established in the army of Nazi Germany. “He left Palestine for a decade in 1937. What kind of leader abandons his people at such a time?” Abbasi wonders. “He had no influence on the public. He was detached and the public was already tired of him and his methods. They didn’t see him as a leader,” he says. “Anyone who says differently is distorting history,” he adds in a not so subtle dig at certain politicians.

    In his research, he documented pro-British propaganda conferences that were held from 1940 on in Abu Dis (next to Jerusalem), in Jenin, in villages in the Nablus area, in Tul Karm and in Lod. Among the supporters of Britain’s fight against the Nazis were the mayors of Nablus and Gaza. Radio Palestine broadcast the comments of an Egyptian writer who said, “The war is between the lofty and humane values represented by England and the forces of darkness represented by the Nazis.”
    Britain’s then-Home Secretary Winston Churchill, right, escorted by High Commissioner Herbert Samuel in Jerusalem during the British Mandate era, March 1921.
    Britain’s then-Home Secretary Winston Churchill, right, escorted by High Commissioner Herbert Samuel in Jerusalem during the British Mandate era, March 1921.GPO

    Motivations for volunteering were varied. “Some did it for ideological reasons, out of opposition to the Nazi ideology and loyalty to the British and the values that they represented,” says Abbasi. This motivation was common among upper middle class and highly educated Palestinian volunteers from urban backgrounds. Rural Palestinians were motivated largely by financial reasons. “And there were also those who were seeking adventure and wanted a chance to travel abroad,” he says.

    Abbasi found that some Palestinian women also volunteered to fight the Nazis. Almost 120 young women did so as part of the

    Auxiliary Territorial Service, the women’s branch of the British Army, alongside Jewish women. A British recruiting poster in Arabic, published in the Falastin newspaper in January 1942, read: “She couldn’t stop thinking about contribution and sacrifice, she felt ongoing pride and exaltation of spirit – when she did what she saw as her sacred duty for her nation and its sons. When your country is crying out to you and asking for your service, when your country makes it plain that our Arab men need your love and support, and when your country reminds you of how cruel the enemy is – when your country is calling you, can you stand by and do nothing?”

    Abbasi is one of the only researchers in Palestinian society who is studying this area, which was also the subject of a 2015 article by Dalia Karpel in Haaretz Magazine. He came to it thanks to his maternal grandfather, Sa’id Abbasi, who was one of the volunteers in the British Army during the war. “The family didn’t talk about it, until one day when I asked my grandmother why there was such a big age difference between her children,” he says. “Her answer was: ‘Don’t remind me of the time your grandfather left me for so many years.’” Abbasi decided to find out more about that time, and came to see that his family story was part of his people’s history.

    In the future, he hopes, the original material he has collected will be developed into a book that, for the first time, will tell the optimistic story of a rare moment in history in which Jews and Palestinians joined forces for a lofty shared goal.
    Ofer Aderet

    Ofer Aderet

    Haaretz Correspondent

  • Israeli Police Kills A Palestinian After He Reportedly Stabbed Two Israelis
    May 31, 2019 2:07 PM - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-police-kills-a-palestinian-after-he-reportedly-stabbed-two-israelis

    Israeli police officers killed, Friday, a Palestinian teen in occupied East Jerusalem, after he reportedly stabbed and injured two Israelis, and attempted to attack a police officer.

    The Palestinian was later identified as Yousef Wajeeh , 18, from Abwein village, northwest of the central West Bank city of Ramallah.

    Israeli sources said the Palestinian came from the West Bank to attend Friday prayers in Al-Aqsa Mosque, on the last Friday of Ramadan.

    Israeli online daily, The Jerusalem Post, said an Israeli man, in his fifties, suffered critical wounds, and added that a teen, 16 years of age, suffered moderate-to-severe wounds.

    It quoted the Superintendent of the Israeli Police in Jerusalem Micky Rosenfeld telling its reporter that one Israeli was stabbed and critically injured at Damascus Gate, and that the second Israel was stabbed and moderately injured when the Palestinian managed to make his way to the Old City, before the officers shot him dead.

    Following the incident, the Israeli army and police significantly increased their deployment in the Old City, and all areas leading to the Al-Aqsa Mosque.

    #Palestine_assassinée

  • Israeli Soldiers Kill A Palestinian Child Near Bethlehem
    May 31, 2019 12:10 PM IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-soldiers-kill-a-palestinian-child-near-bethlehem

    Israeli soldiers killed, Friday, a Palestinian child near the West Bank city of Bethlehem, and injured a young man from Hebron, while trying to enter Jerusalem for Friday prayers in the Al-Aqsa Mosque.

    Media sources said the soldiers shot and killed Abdullah Luay Gheith , 16, from the southern West Bank city of Hebron, after opening fire at him and several Palestinians, who were trying to enter Jerusalem from Wad Abu al-Hummus area, near the villages of al-Khass and an-No’man, east of Bethlehem.

    The slain Palestinian child was shot with a live Israeli army round in his heart, and died instantly after the soldiers shot him.

    They added that the soldiers also shot and seriously injured a young man, identified as Mo’men Abu Tbeish, 21, in the same incident.

    The seriously wounded young man, from Hadabat al-Fawwar area, near Hebron, was rushed by Palestinian medics to Beit Jala governmental hospital.

    #Palestine_assassinée

  • Israel to auction prefab classrooms donated by EU to Palestinians | World news
    Oliver Holmes in Jerusalem - Fri 31 May 2019 06.00 BST - The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2019/may/31/israel-to-auction-prefab-classrooms-donated-by-eu-to-palestinians

    Israel’s defence ministry plans to hold an auction next week to sell two prefabricated classrooms that were donated to Palestinian schoolchildren by the EU.

    The Civil Administration, the body tasked with running the occupation, tore down and confiscated the classrooms last October. They had been intended for 49 students, in grades one to six, in Ibziq, in the northern occupied West Bank.

    An advertisement published in the Israeli newspaper Maariv said the sale would take place at Civil Administration offices in the West Bank.

    After the classrooms were dismantled, the EU mission to Jerusalem and Ramallah condemned Israeli authorities and called on them to rebuild the structures in the same place “without delay”.

    #sans_vergogne

  • Israel Is Using Archeology To Wage War On Muslim History – The Forward
    https://forward.com/opinion/425059/jerusalems-archaeological-sites-are-now-a-battle-ground-for-israeli

    Take for example, Khan Daraj al-‘Eyn, a 14th Century Mamluk bathhouse. Today it houses an exhibition on Jewish ancestry and an events hall. There is no sign alerting the visitor that it is a Mamluk structure, or that it was built by the governor of Damascus, Sayf al-Din Tankaz, who was responsible for some of the more impressive buildings of the time.

    Jerusalem’s history is as varied as it is long. While there is no doubt that there is a wealth of finds to excite one’s sense of Jewish continuity, there are many layers to this city which appeal to a variety of cultural and religious communities. Claiming exclusive ownership based on archaeological finds is not a reflection of archaeological discoveries but an act of #story-telling where large pieces of history are edited out.

    #occultation

  • Accord à l’amiable dans le procès de Sara Netanyahu
    Reuters29 mai 2019
    https://fr.news.yahoo.com/accord-%C3%A0-lamiable-proc%C3%A8s-sara-150814898.html

    JERUSALEM (Reuters) - L’épouse du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, soupçonnée de fraude dans une affaire de frais de bouche, a conclu un accord à l’amiable dans le cadre d’un plaider-coupable, rapporte mercredi Radio Israël.

    Sara Netanyahu a accepté de verser 45.000 shekels (11.000 euros) à l’Etat et de s’acquitter d’une amende de 10.000 shekels (2.500 euros), tout en assurant que le préjudice était moindre.

    L’acte d’accusation initial lui reprochait 90.000 euros de frais de bouche, une pratique interdite lorsqu’un cuisinier est affecté au service d’un haut fonctionnaire.

    (Jeffrey Heller, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

  • « L’archéologie évangélique soutient l’occupation israélienne » en Cisjordanie - Wilson FACHE à Jérusalem et Salomé PARENT à Tel Shiloh - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1172376/-larcheologie-evangelique-soutient-loccupation-israelienne-en-cisjord
    https://s.olj.me/storage/attachments/1173/150324_938945.jpg/r/800

    ❝Des archéologues évangéliques ont fait des territoires palestiniens leur terrain de jeu pour retrouver les traces de prétendus sites bibliques. Leur but : démontrer l’authenticité de leur vision messianique du christianisme, avec pour conséquence de légitimer l’occupation militaire israélienne.
    Wilson FACHE à Jérusalem et Salomé PARENT à Tel Shiloh | OLJ
    28/05/2019

    Une journée de fouilles archéologiques commence toujours par une lecture de la Bible. « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie », répète le groupe de vingt chrétiens évangéliques, en majorité américains. Il est à peine cinq heures du matin à Jérusalem, l’heure pour les Associates for Biblical Research de monter à bord d’un bus en direction de Tel Shiloh, en Cisjordanie. C’est là, disent-ils, que le tabernacle originel – la tente qui abritait l’arche d’alliance à l’époque de Moïse – aurait reposé pendant près de quatre siècles.

    Le site est baigné dans une douce lumière matinale. Le visage couvert d’un chapeau de cow-boy beige et de lunettes de soleil, le Dr Scott Stripling, chef d’équipe, affiche un sourire éclatant. S’il correspond à l’image hollywoodienne surannée d’un archéologue, son travail est pourtant loin d’être conventionnel. Fiers évangéliques, ce Texan et son équipe estiment que la Bible doit être lue littéralement et peut servir de manuel à leurs recherches archéologiques.

    « La Bible est-elle un document historique fiable ? J’ai des confrères israéliens qui ne sont pas d’accord, mais moi je pense que oui », explique-t-il, parlant de « préjugés » contre l’Ancien Testament qui, selon lui, n’a pas moins de valeur historique que les textes de l’Égypte ancienne ou de Mésopotamie. « Je ne me balade pas avec une Bible dans une main et une pioche dans l’autre, se justifie Scott Stripling. Je suis religieux, mais ça ne signifie pas que je suis biaisé. Je suis capable de compartimenter. » C’est la troisième année de fouilles dans la colonie de Tel Shiloh, située dans la zone C de la Cisjordanie, soumise à un contrôle israélien total, et M. Stripling espère trouver de nouveaux indices qui pourront confirmer que le mythique tabernacle a bien un jour reposé ici. L’année dernière, ils avaient déjà découvert une grenade en céramique, un fruit symboliquement associé au sanctuaire sacré. Emeline et Perry Ginhart, un couple d’Américains fraîchement mariés, espèrent faire d’autres découvertes qui les aideront à soutenir l’authenticité de leur vision messianique du christianisme. Sous le soleil brûlant, le couple passe sa lune de miel à examiner le parterre dont il est en charge. « En aidant Israël, nous aidons notre cause. Notre Créateur nous a donné ces terres pour que nous en prenions soin », se félicite M. Ginhart.

    Une relation interreligieuse opportuniste
    « Je vois souvent des Américains idiots qui payent des fortunes pour venir grattouiller la terre. C’est tout simplement de l’archéologie confessionnelle. C’est ça le mot-clef. Et dès lors qu’elle est confessionnelle, elle s’éloigne de l’orbite de la science », assène amer un archéologue européen actif au Proche-Orient. « Les évangéliques et l’archéologie, ce sont des contes de Perrault. Ça n’a aucun sens. Il faut que l’armée israélienne arrête le massacre archéologique dans les territoires », implore ce spécialiste, qui souhaite rester anonyme.

    Les pièces déterrées à Tel Shiloh sont ramenées chaque jour à Jérusalem, avant d’être analysées en collaboration avec l’agence gouvernementale chargée du patrimoine dans un processus pour le moins opaque. À la mi-mai, la Cour suprême a statué qu’Israël n’était pas obligé de divulguer des informations sur les fouilles archéologiques menées en Cisjordanie, rejetant un appel de deux organisations non gouvernementales. Depuis la convention de La Haye de 1954, il est pourtant interdit de fouiller dans un territoire occupé, sauf en cas de menace sur le patrimoine. Un argument régulièrement utilisé par Scott Stripling pour justifier ses travaux. « Tout ce que nous trouvons est stocké en Israël, et si une solution politique au conflit est trouvée, les responsables du territoire auront alors accès aux objets. Mais je serai mort avant que ça n’arrive », dit-il en riant.

    Leah Tramer, l’une des rares Israéliennes de l’équipe, collabore régulièrement avec les évangéliques américains qui viennent creuser dans la région et pour qui la « Judée et Samarie » – le nom biblique de la Cisjordanie – est une extension naturelle de l’État d’Israël. « C’est merveilleux que des chrétiens nous aident à redécouvrir notre passé », se réjouit cette assistante à l’Université d’Ariel, située dans une grande colonie. La relation interreligieuse qui existe entre certains juifs israéliens et des « chrétiens sionistes » est parfois qualifiée par ses critiques d’opportuniste. Un sous-ensemble de la communauté évangélique étant convaincu de la signification biblique du retour des juifs sur la terre de leurs ancêtres, préambule prophétique indispensable au retour du Messie et à la fin des temps, tandis que les Israéliens sont à la recherche d’alliés pour légitimer leur occupation militaire vieille d’un demi-siècle.

    L’archéologie comme outil politique
    S’il ne fait aucun doute que les juifs ont un lien historique avec la Cisjordanie, c’est la façon dont les découvertes archéologiques sont instrumentalisées pour éclairer le patrimoine d’un peuple plutôt qu’un autre pour des raisons politiques et idéologiques qui est source de controverse. « Israël utilise l’archéologie comme outil politique à Jérusalem-Est et en Cisjordanie pour tenter de justifier sa présence. Cela explique pourquoi ils travaillent avec des évangéliques, qui soutiennent le même récit », analyse Yonathan Mizrachi, directeur de l’ONG israélienne Emek Shaveh, l’une des deux organisations signataires de la pétition déboutée par la Cour suprême. « Les évangéliques ne font pas de la recherche pour le bénéfice de la communauté locale, mais pour leur propre bénéfice et pour soutenir l’occupation, » assène-t-il.

    En 2013, Scott Stripling avait trouvé à Khirbet el-Maqatir des restes humains qu’il estimait être des juifs tués pendant la grande révolte contre Rome il y a environ 2 000 ans. Il les a ensuite remis à la colonie d’Ofra, qui les a enterrés en secret en 2017. « L’inhumation a servi de symbole pour les résidents, selon lesquels la colonie – illégale en vertu du droit international – n’est en fait qu’une continuation de l’ancienne implantation juive historique sur cette terre », estime Michael Press, un expert en archéologie en Israël et dans les territoires palestiniens. « Le fait que les résultats de ces fouilles servent à renforcer le contrôle israélien sur la Cisjordanie est très dommageable. Mais il n’y a pas d’institution pour faire respecter le droit international et personne ne veut exercer de pression, donc rien ne changera. »

    De nombreux autres sites à travers les territoires occupés ont soulevé la controverse, comme la « cité de David », un complexe archéologico-touristique censé être, selon les références bibliques, l’emplacement d’origine de Jérusalem à l’époque du roi David, il y a 3 000 ans. Depuis son exploitation, ce site n’aura de cesse d’alimenter les polémiques en raison de son emplacement en plein cœur du quartier palestinien de Silwan, à Jérusalem-Est. Surtout, le site est administré par une organisation privée controversée, Elad, à l’objectif explicite : « la revitalisation résidentielle », un euphémisme qui désigne une politique assumée de colonisation avec l’implantation de familles juives israéliennes dans le quartier.

    « Jamais plus important que les gens qui vivent à la surface »
    D’après la population palestinienne locale, les fouilles archéologiques menées en sous-sol ont sévèrement endommagé une quinzaine d’habitations. Mazen Aweida, 48 ans, montre d’un geste las les fissures épaisses qui courent le long des murs de sa maison. L’évier de la cuisine est à moitié effondré, et le sol de la chambre est tellement gondolé qu’il semble près d’exploser. « J’ai des enfants en bas âge, et j’ai peur que des débris ne tombent sur eux. Ça me stresse énormément. J’ai toujours peur que mon fils soit blessé », murmure ce père de sept enfants en jetant un regard vers son petit garçon, assis à côté d’une cicatrice béante qui file du sol au plafond. « La seule option, c’est qu’ils trouvent une solution pour stopper la dégradation. En tout cas, je ne partirai pas, même si la maison s’effondre sur nous, » prévient Mazen Aweida.

    Question de principe : certains résidents estiment aujourd’hui que les fouilles archéologiques font partie d’une stratégie visant à chasser les habitants palestiniens pour prendre le contrôle de leurs terrains. Contactée à plusieurs reprises, la direction d’Elad n’a pas donné suite à nos demandes d’interview. Elle avait par le passé déjà balayé ces allégations d’un revers de la main, niant toute forme de responsabilité dans la détérioration de maisons palestiniennes. « Ils ont le droit de rechercher des vestiges de leur histoire – si tant est que de tels vestiges existent bien à cet endroit, estime Sahar Abassi, coordinatrice dans un centre social de Silwan. Mais quoi qu’ils trouvent dans le sous-sol, ce ne sera jamais plus important que les gens qui vivent à la surface. »

    À 13h tapantes, le son d’un chofar, un cor traditionnel juif, résonne à travers les collines rocheuses de Tel Shiloh pour marquer la fin de la journée. Les participants seront de retour à l’aube à la recherche du tabernacle, bien qu’ils n’aient encore rien trouvé de concluant. Peu importe. « L’absence de preuve, prévient M. Stripling, n’est pas la preuve d’une absence. »

    #archéologie #palestine

  • Hatari, le groupe représentant l’Islande lors du dernier concours de l’Eurovision avait prévenu qu’il utiliserait cette plateforme pour exprimer ses opinions pro-Palestiniens. Le BNC lui avait demandé de se désister, mais il a préféré choisir sa façon de faire.

    En premier lieu, ils ont agité des drapeaux palestiniens lors de la proclamation des résultats. Ils ont également profité de leur séjour en Palestine occupée pour visiter Hebron et s’offusquer de la situation d’apartheid observée sur place. Ils ont enfin rencontré un collègue musicien palestinien de Jérusalem Est, Bashar Murad. Avec lui, ils ont produit un nouveau titre :

    Hatari & Bachar Murad - Klefi/Samed, un hymne à la libération de la Palestine !
    https://www.youtube.com/watch?v=Xy84LnL_ghA

    Voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/781904

    #Palestine #Musique #Musique_et_politique #Hatari #Bashar_Murad #Islande #Eurovision #BDS #Boycott_culturel

  • Israël : un pic de chaleur provoque des centaines d’incendies - moyen orient -
    Publié le 23-05-2019 - RFI - Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20190523-israel-pic-chaleur-provoque-centaines-incendies-evacuations

    Une vague de chaleur touche en ce moment le Proche-Orient. Des températures dépassant les 40° ont été mesurées sur le littoral méditerranéen, entre la bande de Gaza et le nord d’Israël. Et les pompiers israéliens font face à des centaines d’incendies. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, a demandé une aide aérienne internationale pour aider à combattre ces feux.

    Tout au long de la journée, ce sont des centaines d’incendies qui se sont déclarés sur le territoire israélien et en Cisjordanie. La plupart de ces feux ont été contenus, mais dans le centre d’Israël, deux foyers ont pris de l’ampleur.

    Le chef des pompiers de la région a, dans l’après-midi, mobilisé l’ensemble de ses effectifs. Mais face à la progression des flammes, le Premier ministre a jugé nécessaire de faire appel à une aide internationale. Il a demandé à ses services de solliciter « immédiatement » un soutien aérien de pays voisins.
    (...)
    Selon les pompiers israéliens, le pic de chaleur combiné à une tradition juive serait à l’origine de la majorité de ces incendies. Israël célébrait ce jeudi Lag BaOmer, une fête au cours de laquelle des feux de joie sont allumés. Certains auraient été mal éteints.

    • Largement plus de 40¨en Egypte

      https://www.tunisienumerique.com/egypte-deces-et-incendies-en-raison-dune-vague-de-chaleur-sans-pre
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      L’Égypte vit depuis mercredi une vague de chaleur sans précédent qui a provoqué des incendies dans plusieurs installations et moyens de transport, faisant trois morts jeudi.

      Un incendie a éclaté dans un bus au Caire, près du stade de “Défense aérienne” et le véhicule a été évacué de tous les passagers avant d’être réduit en cendres, a rapporté le quotidien Akhbar al-Youm.

    • The Carmel wildfire is burning all illusions in Israel
      Max Blumenthal, The Electronic Intifada, 6 December 2010
      https://electronicintifada.net/content/carmel-wildfire-burning-all-illusions-israel/9130

      After Weitz’s wishes were fulfilled, the JNF planted hundreds of thousands of trees over freshly destroyed Palestinian villages like al-Tira, helping to establish the Carmel National Park. An area on the south slope of Mount Carmel so closely resembled the landscape of the Swiss Alps that it was nicknamed “Little Switzerland.” Of course, the nonindigenous trees of the JNF were poorly suited to the environment in Palestine. Most of the saplings the JNF plants at a site near Jerusalem simply do not survive, and require frequent replanting. Elsewhere, needles from the pine trees have killed native plant species and wreaked havoc on the ecosystem. And as we have seen with the Carmel wildfire, the JNF’s trees go up like tinder in the dry heat.

  • Israel demolishes record number of Palestinian homes in a single day - The National

    https://www.thenational.ae/world/mena/israel-demolishes-record-number-of-palestinian-homes-in-a-single-day-1.8
    https://www.thenational.ae/image/policy:1.794666:1558548539/image.jpg?f=16x9&q=0.6&w=1200&$p$f$q$w=70c86c9

    The number of Palestinian homes in occupied East Jerusalem that were demolished by Israel’s military in a single day peaked on April 29, when 31 structures were flattened, the UN’s envoy for Middle East peace said on Wednesday.

    In his monthly briefing to the Security Council, Nickolay Mladenov reported that the figure was the highest daily total since the UN Office for Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) began monitoring such activities in 2009.

    Mr Mladenov called for “an immediate halt to the Israeli authorities’ destruction of Palestinian-owned property in East Jerusalem”.

    The demolitions are justified by Israel on the grounds that the structures are not approved by Israeli-issued building permits. However, such documents are near impossible for Palestinians to obtain.

    #israel #palestine #démolition #occupation #colonisation

  • L’assassinat de la mémoire palestinienne : un autre outil de nettoyage ethnique

    http://www.chroniquepalestine.com/assassinat-memoire-palestinienne-autre-outil-nettoyage-ethnique

    amah Jabr – Alors qu’Israël célébrait le jour de son indépendance plus tôt cette même semaine, j’ai eu écho de deux anecdotes.

    Une histoire m’a été rapportée par des amis de Jérusalem travaillant dans des institutions israéliennes, qui m’ont fait connaître leur malaise à l’occasion du Yom HaZikaron, jour de commémoration en hommage aux soldats israéliens tombés au combat et en hommage à d’autres Israéliens décédés des suites du « terrorisme ». Ce jour-là, en Israël, une sirène retentit dans tout le pays et toutes les personnes sont tenues d’arrêter ce qu’elles font, y compris conduire une voiture, pour manifester par deux minutes de silence leur souvenir et leur respect à l’égard des morts. Une amie a déclaré que son patron israélien lui avait dit soit de se tenir debout dans une attitude respectueuse pendant que la sirène se faisait entendre, soit de ne pas venir travailler du tout ce jour-là. Une autre amie a déclaré qu’elle était allée au restaurant de l’entreprise à ce moment-là, où elle avait trouvé douze autres femmes palestiniennes. Toutes se soustrayaient à l’obligation d’honorer ceux-là mêmes qui nous persécutent depuis les origines de l’idée d’établir l’État d’Israël sur ce qui est notre patrie.

    #palestine #mémoire

    • C’est une période de l’année angoissante pour nous – lorsque nous nous souvenons des événements tragiques qui ont conduit à l’occupation de la Palestine et anticipons ce qui doit encore survenir avec « l’accord du siècle ». Nous investiguons l’histoire mal connue des vaincus, redécouvrant ainsi tout l’aspect diabolique du projet sioniste et des puissances internationales qui ont fourni tous les moyens nécessaires aux juifs colonisateurs dans leur conquête de la nation palestinienne. Nous y voyons la trahison des dirigeants arabes officiels qui ont privé les Palestiniens de leur force, et la naïveté et l’incompétence des dirigeants palestiniens qui ont fait confiance à ces dirigeants arabes et aux puissances occidentales.

      La Nakba avait débuté de nombreuses années avant l’établissement de l’actuel Israël et se poursuit encore de nos jours. Elle se reflète dans nos profondes appréhensions concernant cet « Accord du siècle » et notre conscience du fait que la dynamique du pouvoir n’a pas fondamentalement évolué depuis ces débuts. La Nakba n’affecte pas seulement les Palestiniens, mais le monde arabe dans son intégralité, car toute la région est affaiblie et minée par l’occupation israélienne, même si ce sont les Palestiniens qui se trouvent sur la route et doivent être tués ou expulsés pour laisser la place à la nouvelle entreprise coloniale des empires occidentaux. L’État d’Israël a été créé grâce à un nettoyage ethnique, aux massacres et aux crimes similaires à ceux que l’État islamique a commis de nos jours pour créer un autre État religieux. La différence est qu’Israël a réussi à en effacer la mémoire. Qui se souvient que les milices de la Hagana ont forcé les Palestiniens à creuser leurs propres fosses communes à Tantoura, puis les ont abattus et enterrés là les 22 et 23 mai 1948 ? C’est cela l’histoire de « l’armée la plus morale du monde ». Les principaux terroristes du passé sont devenus des hommes d’État et ont gagné les prix Nobel

  • Eurovision : Une danseuse de Madonna interrogée en Israël pour avoir porté le drapeau palestinien sur scène
    Huffington Post Maghreb, le 21 mai 2019
    https://www.huffpostmaghreb.com/entry/eurovision-une-danseuse-de-madonna-interrogee-en-israel-pour-avoir-

    Un argument qu’on oublie parfois de donner aux artistes (et surtout aux groupes d’artistes) qui se rendent en israel, c’est qu’ils vont faire face à la douane israélienne et à son racisme, qui sera en particulier sans pitié si l’un des membres du groupe a un nom à consonance arabe, ou une couleur de peau un peu trop foncée... C’est ce qui est arrivé à la danseuse d’origine marocaine de la troupe de Madonna. A mon avis, le fait que ce soit elle qui portait le drapeau palestinien sur son costume n’est qu’une circonstance aggravante :

    Au moment de l’enregistrement à l’aéroport de Tel Aviv, son passeport est en effet consulté par plusieurs personnes, dit-elle. “Puis j’ai été détenue pour un interrogatoire d’une heure et demie ! J’ai dû leur raconter ma vie, les raisons pour lesquelles j’ai voyagé dans des pays arabes, ma relation à la religion, ma situation familiale, montrer l’emploi du temps détaillé de mon séjour, et expliquer exactement ce que je faisais et où je suis allée la dernière fois que je suis venue à Jerusalem il y a trois ans”.

    Si le motif justifiant l’interrogatoire ne lui a pas été dévoilé, la danseuse établit un lien entre la prestation scénique délivrée samedi soir et cette expérience “intense” qui l’a menée à âtre interrogée par les autorités israéliennes : “Tout ça probablement parce que j’ai porté un drapeau dans le cadre d’une performance faisant référence à un conflit actuel, pour promouvoir la paix, l’unité et la liberté. Je ne peux même pas imaginer la surveillance et la répression auxquelles le peuple palestinien est confronté quotidiennement.”

    NB : en 2008, le seul danseur noir de la troupe d’Alvin Ailey (son prénom était aussi Abdur-Rahim) avait été interrogé pendant des heures, et forcé de danser dans l’aéroport pour prouver qu’il était véritablement un danseur...
    http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/7606996.stm

    #Palestine #Eurovision #Madonna #Alvin_Ailey #danse #Frontière #Douane #Aéroport #Racisme #Musique #Musique_et_politique #BDS #Boycott_culturel

    Sur ce sujet, une liste d’expulsions aux frontières israéliennes ici :
    https://seenthis.net/messages/364741

  • Des manifestants haredi dispersés à Jérusalem par des femmes en soutien-gorge | The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/des-manifestants-haredi-disperses-a-jerusalem-par-des-femmes-en-so


    Des femmes se dévétissent durant une manifestation par des ultra-orthodoxes à Jérusalem le 18 mai 2019.
    (Capture d’écran)

    Les ultra-orthodoxes manifestaient contre la « profanation » du Shabbat par l’Eurovision ; ils ont préféré quitter les rues que de rester face à des femmes dévêtues

    Des dizaines de policiers à Jérusalem aidés par la police montée, qui tentaient de disperser une émeute ultra-orthodoxes samedi, a reçu de l’aide d’un intervenant inattendu : des femmes qui ont retiré leur haut, dispersant tous les manifestants, qui n’ont pas le droit, selon la loi religieuse, de les regarder.

    Des centaines d’hommes et de jeunes garçons ultra-orthodoxes ont affronté la police samedi après-midi, bloquant la circulation et attaquant les policiers durant une manifestation contre la profanation du Shabbat par les employés qui préparaient l’Eurovision à Tel Aviv lors du jour du repos du Shabbat.

    Alors que les protestants bloquaient les routes d’un quartier ultra-orthodoxe, au centre de la ville, au moins quatre femmes se sont dévêtues pour rester en soutien-gorge, obligeant ainsi les manifestants à quitter les rues, étant donné qu’il leur est interdit de regarder des femmes jugées impudiques.

  • L’Eurovision en Israël : « Oser rêver » sauf si l’on est enfermé à Gaza par Abier Almasri
    https://www.hrw.org/fr/news/2019/05/16/leurovision-en-israel-oser-rever-sauf-si-lon-est-enferme-gaza

    Les Palestiniens vivant dans la bande de Gaza aspirent pourtant aussi à la liberté et à l’égalité

    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2019/201905mena_israel_palestine_gaza_eurovision.jpg?itok=2ui6LcRO

    Ces jours-ci, Israël accueille à Tel Aviv le concours Eurovision de la chanson, sous le slogan « Osez rêver » (« Dare to dream »). De nombreux Européens ont parcouru plusieurs centaines de kilomètres pour se rendre en Israël afin d’assister aux festivités. Mais en tant que résidente de Gaza, je n’ai moi-même pas le droit de faire ce voyage, alors qu’il durerait moins d’une heure en voiture.

    En coordination avec l’Égypte, Israël a transformé Gaza en une prison à ciel ouvert, renfermant deux millions de Palestiniens sur une petite superficie. Depuis près de 12 ans, les autorités israéliennes ont sévèrement restreint la possibilité de traverser la frontière, essentiellement réservée à des « cas humanitaires exceptionnels ». Ceci équivaut à une interdiction généralisée de voyager qui est illégale, et ne repose sur aucune évaluation individuelle de risques sécuritaires. En 2018, le nombre de personnes autorisées à traverser le pont d’Erez pour sortir de Gaza ne représentait plus qu’environ 1 % du nombre enregistré en septembre 2000, avant l’imposition du blocus.

    Malgré cette dure réalité, j’ai longtemps « osé rêver » de pouvoir voyager et de voir le monde, et même simplement de visiter Jérusalem, non loin de Gaza. L’année dernière, l’armée israélienne m’a enfin permis de quitter Gaza pour la première fois de ma vie, à l’âge de 31 ans, afin d’assister à des réunions au siège de Human Rights Watch à New York. J’ai par la suite été autorisée à me rendre en Israël et en Cisjordanie pour la première fois. J’ai savouré chaque instant, sachant que ce serait peut-être la dernière fois.

    Je sais aussi que j’ai plus de chance que la plupart des habitants de Gaza, dont 80 % dépendent d’aide humanitaire et plus de la moitié sont sans emploi.

    Je souhaiterais que des spectateurs de l’Eurovision viennent aussi ici à Gaza et prennent connaissance de notre propre réalité, comme les longues et fréquentes coupures de courant, et le supplice psychologique de se sentir piégé et interdit de voyage.

    En tant que Palestiniennes et Palestiniens de Gaza, nous ne sommes pas en mesure d’assister sans entrave à l’Eurovision, mais nous ne cesserons jamais d’oser rêver de liberté.