city:kinshasa

  • À la recherche du vinyle d’ébène

    http://vodflash.tv5monde.com/bas/BIM_EXPERIENCE_ET_A_LA_RECHERCHE_DU_VINYLE_D_EBENE_BA_VNET.mp4


    https://www.tv5mondeplus.com/toutes-les-videos/documentaire/a-la-recherche-du-vinyle-d-ebene-a-la-recherche-du-vinyle-d-ebene

    Aidan, disquaire du Havre, cherche à Brazzaville (Congo) des vieux vinyles de musique africaine. Le réalisateur congolais Rufin Mbou Mikima, lui, se lance à la quête des voix populaires qui ont bercé son enfance. L’occasion, au gré des rencontres, de découvrir l’histoire mouvementée du Congo et de sa musique.

    Réalisation : Rufin Mbou Mikima (France, 2017)
    #musique #vinyle #Congo

    • Verckys & l’orchestre vévé
      https://analogafrica.bandcamp.com/track/talali-talala

      Congo’s turbulent and exhilarating ’70s: Nightclubs and dance floors were packed to the brim in the capital, Kinshasa. Exuberant crowds, still giddy from independence a decade prior, grooved to the sounds of the country`s classics. In fact the whole continent was submerged into the Congolese Rumba craze. Encouraged by the fantastic productions of the Ngoma label, vibrant radio waves had been spreading the Congo sound from Leopoldville all over the continent, becoming the countries’ No.1 export. The unexpected success nurtured an incredible wealth of talented musicians. One of them was Verckys, who, at age 18, became a member of the country´s most dominant and influential band; Franco´s OK Jazz.

      https://analogafrica.bandcamp.com

  • En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique Esmeralda Labye - 19 Mai 2019 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_en-plein-c-ur-de-kinshasa-une-riviere-de-plastique?id=10224885

    Une rivière de plastique au cœur de la capitale de la République démocratique du Congo. Ce sont les correspondants de Media Congo Press qui ont alerté l’opinion publique et les journalistes étrangers. Les affluents du fleuve Congo sont chargés de déchets. Des détritus qui se retrouvent ensuite sur les berges du fleuve puis dans l’océan Atlantique.


    En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique - © Tous droits réservés

    On se croirait dans une décharge publique. Les bouteilles flottent sur l’eau. Elles recouvrent toute la surface de la rivière. Des gosses marchent sur ce tapis de plastique dans l’indifférence presque générale.


    En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique - © Tous droits réservés

    « Ça a commencé en 2003-2004, l’entassement des déchets plastiques et les gens qui jettent les déchets plastiques » explique Eric Katankupole, un habitant de la commune de Kalamu. « Surtout lorsqu’il pleut, tout le monde profite de jeter les ordures sous la pluie, dans la rivière de Kalamu. »


    En plein cœur de Kinshasa : une rivière de plastique - © Tous droits réservés

    Une triste réalité qui implique d’autres rivières, d’autres cours d’eau.
    . . . . . . . .

    #RDC #Congo #plastique #pollution #déchets #environnement #recyclage #it_has_begun #écologie #catastrophe #Afrique #brèves_d'afrique_et_d'ailleurs #civilisation #capitalisme #exportation #civilisation

  • A l’encontre » Histoire. En 1961, « Monsieur H » n’est pas mort dans un accident
    le 30 - avril - 2019, Par Colette Braeckman, source : le soir
    http://alencontre.org/societe/histoire/histoire-en-1961-monsieur-h-nest-pas-mort-dans-un-accident.html

    Voilà un livre qui démarre lentement. Qui ressemble, en ses premières pages, au rapport d’un contrôleur aérien. D’ailleurs, c’est bien de cela qu’il s’agit : d’une histoire d’avion, d’un crash comme il s’en produit si souvent sur les pistes peu balisées des brousses africaines. Bref un accident, un coup du sort.

    A l’époque, il était question d’une erreur de pilotage, où un équipage peu familier de l’Afrique aurait confondu Ndola en Zambie avec Ndolo, qui était à l’époque l’aéroport de Léopoldville (Kinshasa aujourd’hui). A ceux qui doutaient de cette confusion qui se jouait sur une seule lettre, on ajoutait que, volant trop bas, le DC-6 avait percuté une colline, ou une termitière. Bref, il fallait circuler, il n’y avait rien à voir.

    L’ennui, c’est que le crash du 17 septembre 1961 allait secouer la planète entière et que, près de soixante ans plus tard, alors que disparaissent les derniers témoins, les enquêtes ne sont pas terminées à propos de l’un des plus graves crimes politiques de l’après-guerre.

    Car à bord de l’Albertina, piloté par un équipage suédois, se trouvait le Secrétaire général des Nations unies Dag Hammarskjöld, un homme politique vénéré en Suède comme un héros national. Celui que l’on appelait alors « Monsieur H » – et qui a donné ce titre au livre que vient de publier notre correspondant aux Etats-Unis, Maurin Picard – était un homme engagé.

    En ces temps de guerre froide, le diplomate voulait que l’ONU soit un instrument de paix ; et que lui-même en soit plus le général que le secrétaire.

    C’est pour cela qu’un dimanche de septembre, neuf mois après l’assassinat de Patrice Lumumba [le 17 janvier 1961, à Lumumbashi], Dag Hammarskjöld avait embarqué à Léopoldville pour une mission en principe secrète. Désireux de préserver l’unité du Congo, qui faisait face à la sécession du Katanga et du Kasaï, le Suédois souhaitait s’entretenir personnellement avec le leader katangais Moïse Tshombe dans la petite ville de Ndola, en Rhodésie du Nord (Zambie aujourd’hui), espérant le convaincre de mettre fin à une sécession condamnée par l’opinion internationale et lui permettant d’annoncer que le Congo avait retrouvé son unité. (...)

    https://plus.lesoir.be/221381/article/2019-04-30/congo-la-mort-de-monsieur-h-netait-pas-un-accident

  • Agriculture en RDC : un collectif d’associations appelle à soutenir les familles plutôt que les industriels
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/04/17/agriculture-en-rdc-un-collectif-d-associations-appelle-a-soutenir-les-famill

    « Nous demandons à la Banque mondiale et à la Banque africaine de développement de soutenir en priorité l’agriculture familiale et le désenclavement des zones rurales », a déclaré ce collectif de quatre associations au cours d’une conférence de presse mardi à Kinshasa.

    Ces associations demandent à la Banque mondiale de « tirer les leçons de la débâcle » du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, une exploitation de 75 000 hectares lancée en 2014 sous la présidence de Joseph Kabila à 220 km à l’est de la capitale. Avec l’appui d’un partenaire sud-africain, Africom Commodities, les autorités congolaises voulaient dépasser la petite agriculture de subsistance.
    « Concentration de la richesse »

    Le projet n’a jamais véritablement été mis en œuvre hormis l’ouverture de six points de vente à Kinshasa, mégalopole de 12 millions d’habitants. La production est au point mort. Africom réclame à la RDC le remboursement de 20 millions de dollars (17,67 millions d’euros).

    Africom est une entreprise sud-africaine
    #agriculture #agro-industrie

  • AfropeanEcho 11 décembre 2017
    http://www.radiopanik.org/emissions/afropean-echo/afropeanecho-11-decembre-2017

    Animateurs : Frédéric Lubansu, Louise Manteau, Gaëtan Kondzot

    Invité : David Minor Illuga

    Auteur et comédien, David nous parle de « Délestage », écrit et joué par David Minor Illunga, mise en scène Roland Mauhauden.

    Events passés : #Sankara Legacy festival par le collectif

    Events futurs : Afropean open Lab III, le 23 février 2017 à 20h30 pour le festival Afropolitan festival à Bozar.

    Musiques :

    Babylone Nneka feat Joss stone Bombe anatomique Jean goubald This is a men world James brown feat Pavarotti

    Liens :

    jossstone.co.uk

    https://tarmacdesauteursblog.wordpress.com

    https://www.youtube.com/watch?v=2xHwcVcE73Q

    #Alternatives_Théâtrales #Tarmac #Théâtre_de_Poche #Kinshasa #Espace_senghor #Délestage #Art.15 #Métis #Alternatives_Théâtrales,Tarmac,Sankara,Théâtre_de_Poche,Kinshasa,Espace_senghor,Délestage,Art.15,Métis
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/afropean-echo/afropeanecho-11-decembre-2017_06511__1.mp3

  • #RDC:_L’ELECTION_DES_GOUVERNEURS PROGRAMME AU 10/04...
    http://www.radiopanik.org/emissions/radiografi/rdc-l-election-des-gouverneurs-programme-au-10-04-

    L’ELECTION DES GOUVERNEURS EST PROGRAMME AU 10/04, LA CENI (NANGAA) IGNORE T-ELLE LA DECISION DU PRESIDENT ? SI OUI, QUE CE QUI SE PASSE A KINSHASA ?

    #radio_panik #studio1bis #radiografi #radio_panik,studio1bis,radiografi,RDC:_L’ELECTION_DES_GOUVERNEURS
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radiografi/rdc-l-election-des-gouverneurs-programme-au-10-04-_06421__1.mp3

  • An Interview with Ryszard Kapuscinski: Writing about Suffering
    https://quod.lib.umich.edu/j/jii/4750978.0006.107/--interview-with-ryszard-kapuscinski-writing-about-suffering?rgn=mai

    Wolfe:

    Were you trained as a journalist? Kapuscinski: No, never. I started in journalism in 1950 — I was 18, just finishing secondary school, and the newspaper people came to ask me to work. I learned journalism through practice.

    Wolfe: How would you describe your genre?

    Kapuscinski: It’s very difficult to describe. We have such a mixture now, such a fusion of different genres… in the American tradition you would call it New Journalism. This implies writing about the facts, the real facts of life, but using the techniques of fiction writing. There is a certain difference in my case, because I’m trying to put more elements of the essay into my writing… My writing is a combination of three elements. The first is travel: not travel like a tourist, but travel as exploration, as concentration, as a purpose. The second is reading literature on the subject: books, articles, scholarship. The third is reflection, which comes from travel and reading. My books are created from a combination of these three elements.

    Wolfe:When did the idea of Aesopian writing enter into the genre, the idea of putting layers into official texts?

    Kapuscinski: Well, this is not a new thing — it was a nineteenth-century Russian tradition. As for us, we were trying to use all the available possibilities, because there wasn’t any underground. Underground literature only began in the 70s, when technical developments made it possible. Before that, we were involved in a game with the censors. That was our struggle. The Emperor is considered to be an Aesopian book in Poland and the Soviet Union. Of course it’s not about Ethiopia or Haile Selassie — rather, it’s about the Central Committee of the Communist Party. The First Secretary at the time was named Gierek, and he was very much the emperor with his court, and everybody read the book as being about him and the Central Committee.

    Wolfe: But you didn’t write explicitly about the Central Committee.

    Kapuscinski: No, but of course the authorities knew what it was about, and so it had a very small circulation, and it was forbidden to turn it into a film or a play. Aesopian language was used by all of us. And of course, using this language meant having readers who understood it.

    Cohen: The other day we were discussing the crisis of readership, and wondering whether people were still capable of doing the double reading, of taking apart a text that has been written in a complicated way.

    Kapuscinski: The limitation of sources under the Communists had a very political effect on reading. People had just one book, and nothing else — no television or other diversions — so they just read the same book very carefully several times. Readership was high, and very attentive. It was people’s only source of knowledge about the world. You have to understand that the tradition of Russian literature — and Russians are great readers — is also an eastern tradition of learning poetry and prose by heart. This is the most intimate relationship between literature and its readers: they treat the text as a part of themselves, as a possession. This art of reading, reading the text behind the text, is missing now.

    Cohen: When did you first arrive on the African continent?

    Kapuscinski:My first trip to Africa came when the first countries south of the Sahara became independent, in 1958. Ghana was the first African country I visited. I wrote a series of reports about Nkumrah and Lumumba. My second trip was just two years later, when I went to cover the events surrounding the independence of the Congo. At that time, I was not allowed to go to Kinshasa — it was Leopoldville at that time — but I crossed the Sudan-Congo border illegally with a Czech journalist friend, since there was nobody patrolling it. And I went to Kisangani, which was called Stanleyville then.

    Cohen: Were you in Leopoldville during the actual transfer[1]?

    Kapuscinski:No, afterwards. It was a moment of terrible international tension. I remember the atmosphere of danger: there was the expectation that the Congo might begin a new world war. I say this today and people just smile. But that’s why everybody was so nervous: Russians were going there, Americans were going there, the French, the United Nations… I remember one moment at the airport in Kisangani, thinking that Soviet planes were coming — all the journalists were there, and we all expected it to happen.

    Cohen: At that time, in the early 1960s, there weren’t more than three regular American journalists covering Africa.

    Kapuscinski:There were very few, because most correspondents came from the former colonial powers — there were British, French, and a lot of Italians, because there were a lot of Italian communities there. And of course there were a lot of Russians.

    Wolfe: Was there competition among this handful of people?

    Kapuscinski: No, we all cooperated, all of us, East and West, regardless of country, because the working conditions were really terrible. We had to. We always moved in groups from one coup d’état to another, from one war to another… So if there was a coup d’état of leftist orientation in some country I took my Western colleagues with me and said “look, let them come in,” and if there was one of rightist orientation they took me, saying “no, he’s okay, give him a visa please, he’s going with us, he’s our friend,” and so on. I didn’t compete with the New York Times, for example, because the Polish press agency is a small piece of cake, not important. And because conditions were so hard. For example, to send the news out, there was no e-mail, nothing: telex was the only means, but telex was very rare in Africa. So if somebody was flying to Europe, we gave him correspondence, to send after he arrived. I remember that during the period leading up to independence in Angola in 1975, I was the only correspondent there at all for three months. I was in my hotel room when somebody knocked on my door - I opened it, and a man said, “I’m the New York Times correspondent.” The official independence celebration was going to be held over four or five days, and a group of journalists from all over the world was allowed to fly in, because Angola was closed otherwise. So he said, “I’m sorry, but I’m the new man here, and I heard you’ve been here longer, and I have to write something from Angola, and this is the article I have to send to the New York Times. Could you kindly read it and correct things which are not real?” And he brought a bottle of whiskey. And whiskey was something which was absolutely marvelous, because there was nothing: no cigarettes, no food, nothing…The difference at that time, in comparison with today, was that this was a group of highly specialized people. They were real Africanists, and not only from experience. If you read articles from that time in Le Monde, in the Times, you’ll find that the authors really had background, a knowledge of the subject. It was a very highly qualified sort of journalism — we were all great specialists.

    Woodford: Professor Piotr Michalowski[2] says that when he was growing up in Poland, people lived through your reports in a very special way: they were like a big, exotic outlet, given the state of world politics. People of all ranks and stations followed these adventures. When you went back, did regular Poles, non-educated people, also want you to tell them about what it was like to see these things?

    Kapuscinski:Yes, very much so. They were very interested in what I was writing. This was a unique source of information, and Africa held incomparably greater interest for them at that time than it does now. People were really interested in what was going on because of the international context of the Cold War.

    Wolfe: What did the Poles know about Africa?

    Kapuscinski: They had very limited knowledge. This was very typical of the European understanding of Africa, which is full of stereotypes and biases. Nevertheless, there was a certain fascination with Africa. Maybe it has something to do with our literature: we have Conrad’s Heart of Darkness, for example, and Conrad is considered in Poland as a Polish writer. The similarity between Africa and Poland - and this is an argument I have always had with people in Africa - is that we were also a colonized country. We were a colony for 130 years. We lost independence at the end of the 18th century, and only regained it in 1918, after the First World War. We were divided between three colonial powers - Russia, Prussia, and Austria. There’s a certain similarity of experience. I’ve often quarreled with African friends about this. I’ve asked, “How long were you colonized?” "Eighty years," they’ve answered, and I’ve responded, “We were colonized 50 years longer, so what can you say about colonialism? I’ll tell you what colonial experience is.” And they’re shocked. But though there is a similarity of experience, the common people are not conscious of this.

    Wolfe: At the end of the Copernicus Lecture, you said that you wrote Imperium because it was important to bring a Polish way of seeing things to your topic. How did you come to a sense that there was a Polish way of seeing things? Did it emerge from your experiences in Africa, or in relationship to Russia?

    Kapuscinski: It developed in relation to Russia in particular. Our history, the history of Polish-Russian relations, is very tragic, very harrowing. There has been a lot of suffering on our side, because Stalin killed all our intelligentsia. It wasn’t just that he killed 100,000 people, it was that he purposely killed the 100,000 who were our only intelligentsia… When I started writing Imperium, I had a problem with my conscience, because if I wrote strictly from the point of view of this Polish experience, the book would be completely unacceptable and incomprehensible to the Western reader…So I had to put aside our Polish experience, and to find an angle, an objective way of writing about Russia.

    Wolfe: Isn’t there something inherently difficult in writing about suffering? How does one go back and forth between a sense of causation in daily suffering on the one hand, and an understanding of the purges as a social phenomenon, on the other? How does one attempt to understand the cultural propensity of Russians to suffer?

    Kapuscinski: There is a fundamental difference between the Polish experience of the state and the Russian experience. In the Polish experience, the state was always a foreign power. So, to hate the state, to be disobedient to the state, was a patriotic act. In the Russian experience, although the Russian state is oppressive, it is their state, it is part of their fabric, and so the relation between Russian citizens and their state is much more complicated. There are several reasons why Russians view the oppressive state positively. First of all, in Russian culture, in the Russian Orthodox religion, there is an understanding of authority as something sent by God. This makes the state part of the sacred… So if the state is oppressive, then it is oppressive, but you can’t revolt against it. The cult of authority is very strong in Russian society.

    Wolfe: But what is the difference between Soviet suffering and something like the battle of the Marne, the insanity of World War I and trench warfare?

    Kapuscinski: It’s different. In the First World War, there was the sudden passion of nationalism, and the killing took place because of these emotions. But the Soviet case is different, because there you had systematic murder, like in the Holocaust. Ten or 12 million Ukrainian peasants were purposely killed by Stalin, by starvation, in the Ukrainian hunger of 1932-3…It was a very systematic plan… In modern Russia, you have no official, formal assessment of this past. Nobody in any Russian document has said that the policy of the Soviet government was criminal, that it was terrible. No one has ever said this.

    Woodford: But what about Khrushchev in 1956?

    Kapuscinski: I’m speaking about the present. Official Russian state doctrine and foreign policy doesn’t mention the Bolshevik policy of expansion. It doesn’t condemn it. If you ask liberal Russians - academics, politicians - if Russia is dangerous to us, to Europe, to the world, they say: “No, it’s not dangerous, we’re too weak, we have an economic crisis, difficulties with foreign trade, our army is in a state of anarchy…” That is the answer. They are not saying: “We will never, ever repeat our crimes of expansionism, of constant war.” No, they say: “We are not dangerous to you, because right now we are weak.”

    Cohen:

    When Vaclav Havel was president of Czechoslovakia, he was asked whether the state would take responsibility for the deaths, the oppression, the confiscations of the previous governments of Czechoslovakia, and he said “yes.” The same questions were asked in South Africa of the Mandela government. And I think Poland is now struggling with how much responsibility the government will have to take for the past. But the Russian official response has been that Stalin can be blamed for everything.

    Kapuscinski:This is a very crucial point: there is a lack of critical assessment of the past. But you have to understand that the current ruling elite is actually the old ruling elite. So they are incapable of a self-critical approach to the past.

    Polish-born journalist Ryszard Kapuscinski worked as an African correspondent for various Polish periodicals and press agencies from 1958 to 1980. In his book Imperium (Granta Books, 1994), he turns a journalist’s eye onto the Russian state, and the effects of authoritarianism on everyday Russian life. Kapuscinski delivered his November, 1997 Copernicus lecture: "The Russian Puzzle: Why I Wrote Imperium at the Center for Russian and East European Studies. During his visit, he spoke with David Cohen (International Institute); John Woodford (Executive Editor of Michigan Today ); and Thomas Wolfe (Communications). The following is an excerpted transcript of their conversation.

    Sei Sekou Mobutu seized control of the Congo in 1965. After the evolution, the name of the capital was changed from Leopoldville to Kinshasa, and in 1971 the country was renamed Zaire, instead of the Congo. return to text

    Piotr Michalowski is the George D. Cameron Professor of Ancient Near Eastern Civilizations and Languages at the Unversity of Michigan.

    Kapuscinski, more magical than real

    What’s the truth about Polish journalist Ryszard Kapuscinski
    https://www.newstatesman.com/africa/2007/02/wrong-kapuscinski-african

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Ryszard_Kapu%C5%9Bci%C5%84ski

    #presse #littérature #reportage

  • RDC : LES SYMBOLES DU POUVOIR
    http://www.radiopanik.org/emissions/radiografi/les-symboles-du-pouvoir

    Il est prèt de 14.00 à Kinshahsa, #Félix_Tshisekedi Tshilombo prête serment devant la cour constitutionnelle avant que les attributs de pouvoir ne lui soient remis. Un événement unique en son genre, dans la mesure où c’est pour la toute première fois que la RD Congo organise une passation du pouvoir pacifique, depuis son indépendance.

    « Félix n’oublie pas, papa avait dit : le peuple d’abord », a scandé la foule en référence à l’opposant Etienne Tshisekedi décédé à Bruxelles, il y a deux ans !

    Ce jeudi 24 janvier au Palais de la nation à Kinshasa, Félix Tshisekedi devient officiellement à 55 ans le cinquième président à la tête de la République démocratique du Congo, le plus vaste pays d’Afrique sub-saharienne. Un exemplaire de la Constitution et les armoiries, sous les applaudissements de (...)

    #radiogrfi #présation_de_serment #radiogrfi,Félix_Tshisekedi,présation_de_serment
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radiografi/les-symboles-du-pouvoir_06080__1.mp3

  • https://www.revuepolitique.be/elections-en-rdc-tshisekedi-kabila-et-larithmetique-du-pouvoir/#comment-1235

    ou

    https://www.youscribe.com/BookReader/Index/3034915/?documentId=3421374

    Il est certain que l’Afrique est aux africains . Seulement voilà, nous sommes dans un monde où la multiplicité des alliances font en sorte que chacun intervient et s’immisce dans les affaires internes de l’autre.

    Tchisekidi a gagné ,à tort ou à raison, les élections présidentielles, est un fait accompli. Que sa présidence soit faible ou forte est un autre débat qui ne peut être débattu que sur le concret , sur un ensemble de point que le président élu entame.

    En tout cas avec ce changement de donne ,l’Afrique et certes ,une hirondelle ne fait pas le printemps ,donne un nouveau regard politique , tout au moins pour l’instant. Il ne faut pas oublier non plus pourquoi l’armée est silencieuse.

    J’aurai aimé voir aussi l’Égypte de Sissi se démocratise et passe le flambeau comme Kabila vient de le faire. Et il est incontestable ,Tshisekidi a l’appui de Kabila pour pouvoir gouverner le Congo Kinshasa, sinon Kabila a les moyens de l’empêcher.

    Reste à savoir pourquoi Kabila a donné ce feu vert. Certainement pas pour rétablir la démocratie car son règne après son père et après Moubutu n’était pas en mesure de lutter contre la corruption et les fraudes électorales... Pour la simple raison, le peuple congolais comme le peuple africain en général, n’ a pas encore appris les bases fondamentales ,de la démocratie et pour cause, les occidentaux ne laisseront jamais installé une démocratie véritable en Afrique !!et pourtant le peuple en demande mais pas les gouvernants !!!.

    Sur exemple du Maroc, un peuple rifain qui se manifeste pour des infrastructures dans la région, pour du travail, ...Zefzefi comme leader écope 20 ans de prison ferme et pourtant il était toujours pacifique dans sa lutte. L’Algérie est aussi dans cette obscurité politique ; aucun observateur ne pourrait dire qui gouverne ce beau pays ? ! l’armée est aussi silencieuse comme au Maroc ,comme en Égypte,...car seule cette institution pourrait rétablir l’ordre démocratique étant donné le chemin le plus court est une ligne droite.

    Et puis les gouvernants modélisent une philosophie qui donne naissance à une politique dite de ’’bergague’’(délateur potentiel et omniprésent et qui influe sur la société) qui dira qui pourra se balader dans les rues et qui a besoin d’une autorisation pour se faire ; les cafés, les commerces, les rues,...il y a une omniprésence de cette politique ...Finalement, Tshisekidi issue aussi de ce monde est un changement qui pourrait être radicale si Tshisekidi est entouré d’une équipe forte pour lutter contre la corruption, contre l’exploitation des mines de diamant et d’or par des étrangers (des contrats douteux avec le pouvoir en place, pas de transparence...) ,contre l’analphabétisme et l’illettrisme qui favorise l’existence de ’’bergague’’, de donner du travail qui soit rémunéré en fonction d’un pouvoir d’achat afin de contrer les périples de l’immigration, …

    Sinon Tshisekidi est aussi dans cette tanière comme Kabila ,autrefois et, donc il manque aussi d’une ’’acquaintance’’ pour aborder le dur du pouvoir . J’entends d’ici me dire comment ? Eh bien , si Tshisekidi est un politique chevronné qui a une conscience politique ; il arrivera à ’’surfer’’ sur les grandes vagues à faire survivre le Congo dans une véritable démocratie. Sinon c’est le cas de Macron, président français, issu des lobby et des grands groupes de pression où les gilets jaunes ,fleurissent de plus en plus(et ils ont raison) et où les syndicats du travail appellent à une ou des gréves générales ,où toute une société est bloquée,sclérosée ; où les groupes de pressions comme le système de Mink défendent bec et ongles Macron car ils font ce qu’ils veulent dans la société française et où les officiers militaires français commencent à bouger vers un coup d’État militaire comme cela fut le cas ,autrefois , avec le général De Gaulle.

    Si l’armée congolaise favorise Tshisekidi c’est que ce dernier a présenté pattes blanches mais reste encore à voir s’il existe un concret ou juste un phénomène de passage.

    Faut-il à Tshisekidi de redéfinir la politique extérieure du Congo, y compris les alliances et les exportations des richesses minières du Congo. Ou faut-il être comme Patrice Lumumba un anti colonialiste convaincu ou faut-il ajouter de l’eau pour avoir un certain équilibre . Le pouvoir que compte Tshisequidi est tout cela à la fois donc ’’wait and see’’.

    L’union européenne comme l’union africaine comme les américains comme les russes comme les chinois... attendent avec impatience de saboter Tshisekidi pour un retour à la case de départ à savoir l’Afrique n ’est que l’arrière cour ,une jungle, un ensemble des illettrés, des non politiques qui sont aux doigt et à l’œil des puissances de ce monde .

    Au Gabon le lieutenant Killy avait compris mais sa hiérarchie est imbibée dans la corruption et préfère donc la dictature des Bangos . Le peuple africain est victime potentielle et parfois , on entend ici est là ; un autre colonialisme pour se débarrasser de ce colonialisme des pouvoirs dictatoriaux en place qui ne chignent pas devant la volonté de tout un peuple ;où la diplomatie étrangère est faible comme celle du Maroc concernant le Sahara occidental qui est aux aboies pour faire un contre poids avec une visite d’un Netanyahou ,un ancien sniper qui n’a rien avoir avec la politique et comme preuve les palestiniens qui souffrent au quotidien,que le peuple musulman marocain n’en veut pas et personne ne peut éviter une guerre Maroc vs Algérie qui est doublement plus puissante militairement que le Maroc ou encore influencer Bolton car ce dernier à une équipe très soudée ce que Tshisequidi doit avoir pour gouverner convenablement le Congo Kinshasa...

  • L’Union africaine appelle les autorités de la RDC à suspendre la proclamation des résultats du scrutin du 30 décembre.
    https://www.cetri.be/L-Union-africaine-appelle-les

    Le président en exercice de l’Union africaine, le Rwandais Paul Kagame, a indubitablement marqué tous les esprits ce 17 janvier 2019 en appelant Kinshasa, au nom de son institution, à suspendre la proclamation des résultats électoraux en RDC. Motif de cet appel, le manque de crédibilité des chiffres annoncés par la Commission électorale nationale indépendante. L’Union africaine annonce la venue à Kinshasa des plus hautes autorités de son institution, logiquement en début de semaine prochaine, pour un (...)

    #Le_Sud_en_mouvement

    / #Le_Sud_en_mouvement, Congo (RD), #Election, #Libre_Afrique

    #Congo_RD_

  • Sida, un héritage de l’époque coloniale | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/051599-000-A/sida-un-heritage-de-l-epoque-coloniale

    Des scientifiques mènent une enquête au coeur de l’Afrique, à la recherche des origines du VIH. Un documentaire captivant, diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre.

    Il est l’un des plus grands tueurs de la planète. Avec plus de 36 millions de morts et près de 37 millions de personnes infectées, le sida constitue à ce jour la pandémie la plus destructrice de l’histoire contemporaine. Afin de mieux la connaître, une équipe de scientifiques part sur les traces de son origine, au cœur de l’Afrique, dans l’ancien Congo belge. En parvenant à mettre la main sur d’anciens prélèvements humains contenant le virus, ils arrivent à la conclusion que la première transmission du sida – du chimpanzé à l’homme – se situe autour de l’an 1908, des décennies avant les premiers cas connus.

    Catastrophe en germe
    Les chercheurs ne s’arrêtent pas là. Ils se plongent dans l’histoire coloniale du Congo pour comprendre comment le VIH a pu se propager. Au début du XXe siècle, soucieuses de ne pas perdre la main-d’oeuvre indigène qu’elles exploitent, les autorités coloniales lancent des campagnes massives de vaccination contre la maladie du sommeil, où l’on a souvent recours à des seringues mal stérilisées. De même, la syphilis, qui se répand alors, augmente considérablement les risques de transmission du sida entre les hommes. Parallèlement, le chemin de fer se développe dans le pays car Kinshasa est une plaque tournante de l’industrie minière. Le virus devient mouvant. Lors de l’indépendance du Congo, en 1960, la pandémie couve. Dans les années 1970, les ravages successifs de la guerre civile, puis les errements du régime prédateur de Mobutu, qui ruine l’économie, créent les conditions chaotiques d’une propagation fulgurante du virus...
    Carl Gierstorfer signe un documentaire passionnant, où l’enquête scientifique se mêle à des images d’archives, parfois dures, témoignant de la cruauté et des ravages de la colonisation. Il rappelle également qu’à l’heure où les maladies infectieuses se développent dans le monde entier, les conditions d’une nouvelle pandémie sont peut-être à nouveau réunies.

    Réalisation : Carl Gierstorfer
    Pays : Allemagne
    Année : 2014

    #colonialisme #maladie

  • #Sida, un héritage de l’époque coloniale

    Des scientifiques mènent une enquête au coeur de l’#Afrique, à la recherche des origines du VIH. Un documentaire captivant, diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre.

    Il est l’un des plus grands tueurs de la planète. Avec plus de 36 millions de morts et près de 37 millions de personnes infectées, le sida constitue à ce jour la pandémie la plus destructrice de l’histoire contemporaine. Afin de mieux la connaître, une équipe de scientifiques part sur les traces de son origine, au cœur de l’Afrique, dans l’ancien Congo belge. En parvenant à mettre la main sur d’anciens prélèvements humains contenant le virus, ils arrivent à la conclusion que la première transmission du sida – du chimpanzé à l’homme – se situe autour de l’an 1908, des décennies avant les premiers cas connus.

    Catastrophe en germe
    Les chercheurs ne s’arrêtent pas là. Ils se plongent dans l’histoire coloniale du Congo pour comprendre comment le VIH a pu se propager. Au début du XXe siècle, soucieuses de ne pas perdre la main-d’oeuvre indigène qu’elles exploitent, les autorités coloniales lancent des campagnes massives de vaccination contre la maladie du sommeil, où l’on a souvent recours à des seringues mal stérilisées. De même, la syphilis, qui se répand alors, augmente considérablement les risques de transmission du sida entre les hommes. Parallèlement, le chemin de fer se développe dans le pays car Kinshasa est une plaque tournante de l’industrie minière. Le virus devient mouvant. Lors de l’indépendance du Congo, en 1960, la pandémie couve. Dans les années 1970, les ravages successifs de la guerre civile, puis les errements du régime prédateur de Mobutu, qui ruine l’économie, créent les conditions chaotiques d’une propagation fulgurante du virus...
    Carl Gierstorfer signe un documentaire passionnant, où l’enquête scientifique se mêle à des images d’archives, parfois dures, témoignant de la cruauté et des ravages de la colonisation. Il rappelle également qu’à l’heure où les maladies infectieuses se développent dans le monde entier, les conditions d’une nouvelle pandémie sont peut-être à nouveau réunies.


    https://www.arte.tv/fr/videos/051599-000-A/sida-un-heritage-de-l-epoque-coloniale
    #aids #HIV #colonialisme #colonisation #histoire #santé #maladie #film #documentaire #Congo #Congo_belge #épidémie #pandémie #singes #chimpanzé #VIS #Afrique_équatoriale_française #Cameroun #Congo_français #maladie_du_sommeil #vaccination #syphilis #déforestation #globalisation #prostitution #mondialisation #santé_publique #chasse #contamination_entre_espèces #virus

  • The Ghost of King Leopold II Still Haunts Us – Media Diversified

    https://mediadiversified.org/2015/04/20/the-ghost-of-king-leopold-ii-still-haunts-us-belgium-colonization-

    Merci Meta pour le signalement !

    In an article entitled “The Early Spread and Epidemic Ignition of HIV-1 in Human Populations” in the magazine Science in October 2014, Nuno Faria and his fellow researchers revealed the location of Ground Zero for one of the world’s most deadly infectious diseases—HIV. They discovered that HIV-1 originated in Kinshasa, the capital city of the Democratic Republic of Congo (DRC) and explain that the deadly virus spread throughout the Congo via the railroad network. HIV-1 was subsequently transmitted by Haitian professionals back to Haiti and then to the United States (1).

    Faria and colleagues presented their research findings as follows:

    Our estimated location of pandemic origin explains the observation that Kinshasa exhibits more contemporary HIV-1 genetic diversity than anywhere else. It clarifies why the oldest known HIV-1 sequences were sourced from this city and why several early cases indicative of AIDS are linked to Kinshasa (p. 57).

    #congo #léopold #massacre #génocide #colonialisme

    • ça me rappelle le livre « Les fantômes du roi Léopold » que j’avais lu il y a 20 ans...
      Les Fantômes du Roi Léopold, un #holocauste oublié

      « Le remarquable document d’Hochschild dépasse toutes les autres études sur le Congo. Il montre comment l’Europe entière - et les États-Unis - s’est rendue complice de l’holocauste perpétré par le roi Léopold sur le peuple congolais. », Nadine Gordimer.
      « Un ouvrage exceptionnel, profondément stimulant, qui m’a bouleversé comme l’avait fait en son temps Au cœur des ténèbres, et pour la même raison : parce qu’il révèle les horreurs cachées commises au Congo. Passé obscur, sur lequel Hochschild fait la lumière, c’est notre passé à tous. », Paul Theroux.
      Dans les années 1880, alors que l’Europe se lance dans la colonisation de l’Afrique, le roi #Léopold_II de #Belgique s’empare, à titre personnel, des immenses territoires traversés par le fleuve Congo, afin de faire main basse sur ses prodigieuses richesses. Réduite en esclavage, la population subit travail forcé, tortures et mutilations, au point qu’on estime à 10 millions le nombre d’Africains qui périrent. Tandis que Léopold II continue de cultiver sa réputation d’humaniste, des voix commencent à dénoncer ce crime de masse, donnant naissance au premier mouvement international de défense des droits de l’homme du XXe siècle…
      Avec une force d’évocation exceptionnelle, Adam Hochschild peint le portrait d’un roi mégalomane et décrit les combats de ses opposants, la vie des témoins - explorateurs, missionnaires - et celle des victimes. S’il révèle un épisode tragique de l’histoire contemporaine, il dissèque aussi l’ensemble du système colonial, offrant des clés indispensables à la compréhension d’une actualité dramatique.


      https://www.librairiedialogues.fr/livre/852912-les-fantomes-du-roi-leopold-un-holocauste-oublie-adam-hoch

      Ce livre m’avait profondément marquée...
      #livre

    • Et ce reportage passé sur arte sur la question #sida et #HIV, en lien avec le #colonialisme et la #colonisation :
      Sida, un héritage de l’époque coloniale

      Des scientifiques mènent une enquête au coeur de l’Afrique, à la recherche des origines du VIH. Un documentaire captivant, diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre.

      Il est l’un des plus grands tueurs de la planète. Avec plus de 36 millions de morts et près de 37 millions de personnes infectées, le sida constitue à ce jour la pandémie la plus destructrice de l’histoire contemporaine. Afin de mieux la connaître, une équipe de scientifiques part sur les traces de son origine, au cœur de l’Afrique, dans l’ancien Congo belge. En parvenant à mettre la main sur d’anciens prélèvements humains contenant le virus, ils arrivent à la conclusion que la première transmission du sida – du chimpanzé à l’homme – se situe autour de l’an 1908, des décennies avant les premiers cas connus.

      Catastrophe en germe
      Les chercheurs ne s’arrêtent pas là. Ils se plongent dans l’histoire coloniale du Congo pour comprendre comment le VIH a pu se propager. Au début du XXe siècle, soucieuses de ne pas perdre la main-d’oeuvre indigène qu’elles exploitent, les autorités coloniales lancent des campagnes massives de vaccination contre la maladie du sommeil, où l’on a souvent recours à des seringues mal stérilisées. De même, la syphilis, qui se répand alors, augmente considérablement les risques de transmission du sida entre les hommes. Parallèlement, le chemin de fer se développe dans le pays car Kinshasa est une plaque tournante de l’industrie minière. Le virus devient mouvant. Lors de l’indépendance du Congo, en 1960, la pandémie couve. Dans les années 1970, les ravages successifs de la guerre civile, puis les errements du régime prédateur de Mobutu, qui ruine l’économie, créent les conditions chaotiques d’une propagation fulgurante du virus...
      Carl Gierstorfer signe un documentaire passionnant, où l’enquête scientifique se mêle à des images d’archives, parfois dures, témoignant de la cruauté et des ravages de la colonisation. Il rappelle également qu’à l’heure où les maladies infectieuses se développent dans le monde entier, les conditions d’une nouvelle pandémie sont peut-être à nouveau réunies.

      https://www.arte.tv/fr/videos/051599-000-A/sida-un-heritage-de-l-epoque-coloniale

      #film_documentaire #documentaire #film #épidémies #santé #maladie

    • Je viens de voir qu’il y a une « Avenue Léopold II » dans le 16e arrondissement et je me demande « quelle est la date limite » : on aurait pas idée de nommer une rue Pol Pot, Pétain, Staline ou Hitler, mais Léopold II ne pose pas de problème. Date limite, vers 1900 ?

      

      Il y a des exceptions comme Robespierre qui a ses rus en province ou en banlieue mais pas à Paris parce que c’était un personnage « assoiffé de sang » :

      Une rue Robespierre dans la capitale, par Alexis Corbière

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/27/une-rue-robespierre-dans-la-capitale_1541487_3232.html

      ❝Une rue Robespierre dans la capitale, par Alexis Corbière

      Robespierre n’était pas au sein du Comité de salut public le personnage « assoiffé de sang » qu’un vulgaire révisionnisme historique a dépeint par la suite.

      Publié le 27 juin 2011 à 13h35 - Mis à jour le 27 juin 2011

    • @cdb_77 c’est peut-être un autre pétin ? si c’est la bonne orthographe sinon c’est Pétain

      https://www.france24.com/fr/20130409-france-derniere-rue-marechal-petain-debaptisee-belrain

      Le petit village de Belrain, dans la Meuse (Est), possédait la dernière rue en France dénommée en hommage au Maréchal-Pétain. Sur décision de ses élus, le lieu a été débaptisé et attend son nouveau nom. La dernière « rue du Maréchal-Pétain », en France, a été débaptisée.

      Seulement en 2013 !

    • • il y a une rue de Petin à Baileux, juste à côté des bières de Chimay dans le Hainaut belge,

      • il y a une rue du Petin à Verchin, sur les bords de la Lys dans le Pas-de-Calais

      • il y a un Henri Pétin (et quelques autres cf. les homonymes en haut de page)

      Henri Pétin — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_P%C3%A9tin

      Henri Pétin est un homme politique français né le 16 avril 1870 à Paris et décédé le 20 janvier 1911 à La Seyne-sur-Mer (Var).

      Biographie
      Auteur de théâtre et de chansons sous le pseudonyme d’Henri de Mamers, il est aussi à la tête d’une maison de commerce en métaux à La Seyne-sur-Mer et se lance dans la construction navale. Maire de La Seyne-sur-Mer de 1904 à 1911, conseiller général, il est député du Var de 1909 à 1910, siégeant au groupe radical-socialiste.

  • Le Dolle Mol, le café anarchiste bruxellois est rouvert Tom Denis - 9 Novembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-dolle-mol-le-cafe-anarchiste-bruxellois-est-rouvert?id=10068984

    Ouvert en 1969, le Dolle Mol a accueilli beaucoup d’artistes : Léo Ferré, Tom Waits ou encore Bob Dylan, mais aussi tous ceux qui ne trouvaient pas d’endroit pour se réunir comme les Brigades Rouges, l’entarteur #Noël_Godin et ses complices, et même les membres du gouvernement de l’ex-Congo belge en Exil. Un lieu d’histoire ou tous les styles se mélangeaient. Les lieux étaient vides depuis 2015. 

    Pour l’inauguration ce jeudi soir, les anciens habitués se sont donné rendez-vous
    Sur les pavés, devant la façade rouge, une centaine de bruxellois ont un verre à la main. Certains parlent du passé, se souviennent et rient… d’autres découvrent le café pour la première fois. « C’est vraiment une ambiance très riche, on sent que ça fait plaisir aux gens qui sont venus retrouver le Dolle Mol », confie l’un d’entre eux « c’est une bonne chose de faire revivre ce quartier, la rue est super. On est tout près du centre, avant c’était un peu mort ».

    Derrière la porte, une musique et cette odeur qui caractérise si bien les bars belges. Accoudé à la fenêtre : #Jan_Bucquoy, celui qui en 69 s’est installé ici avec quelques bacs de bières. « ça a toujours été très mixte, avant tu avais des banquiers et des clochards au même comptoir  », se souvient Jan Bucquoy. « Cet endroit fini par redevenir ce que c’était, un lieu de #liberté. Quand on s’est installé ici, on ne partageait pas d’idéologie, on appartenait à aucune secte, ni aucun parti. Ici, tu pouvais très bien trouver des gens d’extrême droite comme d’extrême gauche. Ils s’installaient au comptoir et trouvaient des liens pour discuter ».

    Le bar est repris par cinq complices
    Ces cinq belges se sont rencontrés à Kinshasa, bercés eux aussi par cette idée de liberté. « Ça doit être un espace d’accueil culturel et citoyen pour des artistes ou des ASBL bruxelloises qui n’ont pas de lieu pour exposer ni se réunir et débattre », explique Mariane Lemarchant, l’une des administratrices du lieu. « Le bar est convivial et propose une carte avec les produits de micro brasseries bruxelloises et de ses environs avec, bien évidemment aussi quelques classiques de notre gastronomie brassicole », ajoute Michel Rischard, le trésorier.

    Des prestations artistiques
    Le #Dolle_Molle démarrera ses activités culturelles, le jeudi 22 novembre, avec une performance associant musique et peinture en live. Sous les coups de baguette de Teun Verbruggen, Vincent Glowinski connu sous le pseudonyme de BONOM, va peindre différentes toiles en direct qui seront ensuite exposées dans la galerie au premier étage.

    Au Dolle Mol, la couleur #rouge est donc toujours là, le prix de la bière accessible, loin des bars branchés. Il se veut ouvert à tous.

    #artivisme #gloupgloup #alternatives #Bruxelles #Belgique

  • Kin
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/167-pleinopenair/weekend-2/article/kin

    Atelier Collectif - Zorobabel, 2011, BE, 35mm, VO FR ,11’

    Cette animation en stop-motion raconte le quotidien de Kinshasa, parmi lequel le destin d’une voiture d’occasion arrivée de Bruxelles. Voitures ou personnages, tout est construit de canettes ou de fils de fer,... car la débrouille est un art kinois.

    samedi 1er septembre 2018 à 21h

  • Afro-Soukous
    http://www.nova-cinema.org/prog/2018/167-pleinopenair/weekend-2/article/afro-soukous

    Le groupe Afro-Soukous perpétue la tradition du soukous et de la rumba congolaise à haut niveau de transe et de bonne humeur. Lors de leurs longues nuits d’animation des bars de Matongé, d’Anderlecht et autres lieux interlopes bruxellois (dont le fameux Africa Moto de Tonton Roger), ils chauffent et brouillent les pistes, les costumes impeccables contrastant avec les murs suintants, faisant oublier aux danseurs et danseuses étourdis de rentrer chez eux. On ne sait plus alors si l’on est à Kinshasa ou à Bruxelles, tandis que batterie, basse, chants et bien sûr les guitares, reines de la rumba, nous rappellent les grands orchestres que furent le TPKO jazz ou Zaïko Langa Langa. Avec Zico Man aux commandes, Africa-Soukous enchaîne les morceaux congolais aux durées improbables, d’une maîtrise (...)

  • Incendie à Rennes : l’enseignant Jean-Pierre Bemba part en fumée

    Loyers, médicaments, gaz… Ce qui change pour votre image au 1er août

    Deux policiers sanctionnés, à Nantes, après le blocage des examens

    RDC : le clocher d’une église de retour à Kinshasa

    Sur Benalla, près de 70 000 opposants encore sans proposition

    Affaire Parcoursup : les explications des trois candidats qui ont transmis les portefeuilles

    #de_la_dyslexie_créative

  • Square #Lumumba à Bruxelles : le sociologue Ludo De Witte censuré
    https://parismatch.be/actualites/politique/153560/inauguration-dun-square-lumumba-a-bruxelles-le-sociologue-ludo-de-witte-c

    À l’occasion de cet évènement, les autorités organisent divers évènements dont une conférence intitulée « Lumumba et la lutte contre l’impérialisme : idéaux, principes d’égalité et de justice ; Le combat qui dérange ? Non-dits et dossiers cachés. » Titre ô combien paradoxal : invité à participer à ce débat, le plus grand spécialiste belge de ce dossier sensible vient d’être interdit de prise de parole sur ordre du bourgmestre Philippe Close (#PS).

    [...]

    Contacté par Paris Match Belgique, la porte-parole du bourgmestre de la ville de Bruxelles, Wafaa Hammich, se contente de nous envoyer un sms pour le moins succinct : « Il s’agit d’une manifestation #apolitique, et Monsieur De Witte est engagé politiquement. À sa place, nous avons décidé de mettre en avant un des représentants des associations. ». Pour en savoir un peu plus, nous rappelons notre interlocutrice. La conversation sera courte et peu courtoise.

    Paris Match Belgique : Par ‘engagé politiquement’ que voulez-vous dire ?

    La porte-parole de Philippe Close : Il s’est engagé dans un parti politique.

    Lequel ?

    À vous de faire vos recherches.

    Ludo De Witte a une carte d’un parti politique, c’est cela que voulez dire ?

    Il est l’ancien président d’un parti politique.

    Vous savez que c’est surtout l’auteur d’une livre important sur l’affaire Lumumba qui a provoqué une commission d’enquête parlementaire ?

    On le sait mais nous avons décidé de conférer un caractère apolitique à l’organisation de cet évènement.

    Mais cette affaire Lumumba est éminemment politique ?

    #Houlà ! Vous avez notre réaction par sms. Voilà. On s’en tient là. Merci. Ça va ?

    Votre communication manque de précision. Dans le cadre d’un #débat démocratique n’êtes-vous pas en devoir de donner un peu plus d’explications ? Ne craignez-vous pas que votre #communication soit désastreuse ?

    Tout à fait. Merci pour votre #input et à bientôt. Au revoir. (Elle raccroche)

    #Belgique

    • Lumumba, le débat qui dérange ? serait mieux adapté comme titre de cette … conférence.

      Mais les gens sont quand même un peu bornés : vouloir à tout prix mettre de la politique alors qu’on vous dit que c’est purement apolitique ! Non mais, imaginez un peu, comme si on allait politiser une éventuelle (et d’ailleurs hautement improbable) inauguration apolitique d’un square Ben Barka à Paris !

    • Ludo de Witte, sociologue, auteur de « L’assassinat de Lumumba » - RFI
      http://www.rfi.fr/emission/20121214-vers-proces-assassins-patrice-lumumba

      Ludo de Witte, sociologue, auteur de « L’assassinat de Lumumba »
      Par Christophe Boisbouvier
      Diffusion : vendredi 14 décembre 2012
      Ludo de Witte, sociologue, auteur de « L’assassinat de Lumumba »

      Patrice Lumumba en 1960.

      « Dans l’administration, dans l’armée, dans l’économie katangaise, c’était des Belges qui commandaient. Formellement, il y avait un président, Moïse Tshombe, mais de facto le commandant en chef de l’armée katangaise était un officier belge, qui pour cela était formellement mandaté par le gouvernement belge. Et donc ce sont ces officiers qui commandaient des soldats katangais… »

      Va-t-on vers un procès des assassins de Patrice Lumumba ? La justice belge se dit compétente pour enquêter sur la mort du père de l’indépendance du Congo-Kinshasa. C’était il y a plus de 50 ans, le 17 janvier 1961. Mais qui peut encore être jugé ?
      En 2000, le sociologue belge Ludo de Witte a publié L’assassinat de Lumumba (Karthala). En ligne de Bruxelles, il est notre invité aujourd’hui.

  • Ebola en RDC : des guérisons grâce à la vaccination | Euronews
    http://fr.euronews.com/2018/05/30/ebola-en-rdc-des-guerisons-grace-a-la-vaccination

    L’épidémie d’Ebola s’est déclarée à Bikoro, à 600 km de Kinshasa, à la frontière avec le Congo-Brazzaville. Le dernier bilan fait état de 54 cas, dont 25 décès.

    Plus de 400 personnes ont été vaccinées jusqu’à présent, la majorité d’entre elles à Mbandaka, a-t-il indiqué, précisant que les premières opérations de vaccination ont démarré à Bikoro et « vont démarrer cette semaine à Iboko », un village de la région de Bikoro.

    Un haut responsable de l’OMS a affirmé que le vaccin avait été bien accepté et que jusqu’à présent « il n’y a pas eu d’augmentation explosive de cas ». « Nous avons des raisons de faire preuve d’un optimisme prudent ».

    Aucune mention de la société ou de l’organisme qui a mis au point le vaccin utilisé. C’est secret ? (je me doute de la réponse, mais je me contente de l’interrogation candide, le journaliste ne s’est peut-être lui même pas posé la question).

  • In DR Congo, the world’s second largest forest is being ravaged as landless communities struggle for their rights - Equal Times
    https://www.equaltimes.org/in-dr-congo-the-world-s-second?lang=en

    Thousands of logs loaded into makeshift boats at the port of Inongo at Lake Mai-Ndombe stand ready to be transported to Kinshasa, the capital of the Democratic Republic of Congo (DRC).

    Inongo is the provincial capital of the Mai-Ndombe province, a 13-million-hectare area located some 650 kilometres north-east of Kinshasa. The logs have been illegally cut from the Mai-Ndombe forest, an area of 10 million hectares, which has some trees measuring between 35 and 45 metres.

    “We witness this kind of spectacle every day, whereby tons and tons of logs and timber find their way to the capital either via the Congo River or by road, where they will eventually be shipped overseas, or just sold to the black market,” says environment activist Prosper Ngobila.

    #RDC #forêt #déforestation #bois_illégal #peuples_autochtones

  • REGIONAL OVERVIEW – AFRICA.
    https://www.acleddata.com/2018/03/05/regional-overview-africa-5

    Political violence and protest events in Africa over the week of 25 February showed at least three key developments and points of concern.

    First, Islamist militants attacked for the third time since January 2016 Burkina Faso’s Ouagadougou. The militants struck both the army headquarters and the French embassy, resulting in 16 killed among both the militants and soldiers, and dozens more injured. This attack raised a number of concerns – not least the limited ability to anticipate them.

    Second, the Democratic Republic of Congo (DRC) remains one of the most active countries on the African continent, with several centres of conflict. Among them is the rising discontent over president Kabila’s prolonged stay in power, as echoed in last week’s protests called by the Lay Coordination Committee (CLC). Activists protested in dozens of towns across the DRC despite a government ban and clashed in several places with the security forces, resulting in three deaths in Kinshasa and Mbandaka (Equateur). The successive visits of four African heads of state in just over two weeks is testament to the mounting regional concerns over the situation in the DRC and of Kabila’s growing political isolation.

    Third, Nigeria is once again becoming very active. Fulani herders have been involved in an increasing number of violent incidents over the past weeks, while religious cohesion proved shaky last week in Kaduna state as Christian and Muslim militias clashed leaving a dozen killed. Joint Nigerian and Cameroonian operations last week cleared Boko Haram from a number of areas In Borno state, but the group quickly reacted, killing three UN aid workers.

    How the government will react to these evolutions could prove a test of president Buhari’s potential for re-election in 2019.

  • DP World May Develop $1.2 Billion Port at Banana on Congo Coast - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-03-02/dp-world-may-develop-1-2-billion-port-at-banana-on-congo-coast

    Republic of Congo, according to documents published by a Senegalese whistle-blowing organization.

    DP World signed an agreement with the Transport Ministry in February 2017 giving the Nasdaq Dubai-listed company exclusive rights to negotiate a contract to build and operate a deep-water harbor at Banana on Congo’s Atlantic coast. The accord, released by the Platform to Protect Whistleblowers in Africa on Friday, calls for the creation of a company majority-held by DP World.

    DP World is “willing to offer a minority equity stake in the port-operating company” to Congo’s government, according to a letter sent by DP World Chairman Sultan Ahmed Bin Sulayem to President Joseph Kabila on Oct. 4, 2016, and made public by the organization, known by the French acronym #PPLAAF.

    The country’s existing ports at Matadi and Boma are inland up the Congo River and are incapable of handling traffic from conventional ocean-going cargo liners because of a lack of capacity and draught, according to a PricewaterhouseCoopers study of the country’s infrastructure. As a result, the nation relies on transshipments of cargo from Pointe Noire in neighboring Republic of Congo.

    Deepening the antiquated sea port at Banana would provide additional shipping capacity to the mineral-rich nation at a cost of as much as $2 billion and may take as long as 10 years to complete, PWC said. Congo is Africa’s largest copper producer and the world’s biggest source of cobalt.

    Sultan Ahmed Bin Sulayem et DP World, du Golfe d’Aden au Golfe de Guinée… (dans lequel la Commission du même nom inclut jusqu’à l’Angola).

  • Un caveau pour Déon : la droite découvre l’intersectionnalité
    https://www.nouvelobs.com/rue89/notre-epoque/20180213.OBS2104/un-caveau-pour-deon-la-droite-decouvre-l-intersectionnalite.html

    Ne pas croire que la secrétaire perpétuelle de l’Académie, Hélène Carrère d’Encausse, réserve toute son énergie à la lutte contre l’écriture inclusive, et la féminisation des titres, comme nous le relations dans cette émission avec Eliane Viennot. Elle a d’autres combats. Et notamment celui-ci : trouver une place, dans un cimetière parisien, pour l’urne funéraire de Michel Déon, écrivain, académicien, mort en Irlande en décembre 2016, à l’âge de 97 ans.

    Son combat contre la mairie de Paris, qui s’y refuse, est relaté en détail dans Le Figaro, repris depuis hier par toute la réacosphère. On a bien le droit d’avoir des combats, au Figaro. Mon confrère Etienne de Montety révèle donc ce combat d’une année contre la « sécheresse administrative » de cette « bureaucratie infranchissable » à laquelle se heurte Carrère d’Encausse, « spécialiste de l’ère soviétique », rappelle pertinemment Le Figaro. La mairie bolchevique, elle, répond qu’elle n’a pas le droit de faire une dérogation funéraire, le défunt ne remplissant pas les conditions -argument qui semble un peu spécieux.

    Sans doute Hidalgo-la-Rouge ferait-elle mieux de donner franchement ses vraies raisons : la peur d’émettre un signal politique qui serait immédiatement utilisé contre elle. Car entre autres titres, Déon fut, de 1942 à 1944, secrétaire du polémiste antisémite obsessionnel Charles Maurras, à propos duquel il déclarait en 2016, quelques mois avant sa mort : « j’ai eu beaucoup de moments merveilleux avec lui. »

    Tout en concédant : « Il a pu commettre des erreurs, comme son #antisémitisme, qui m’agaçait ». Des erreurs !

    Ca fait beaucoup de potes et potesse de Maurras dans cette AF. J’ai pas entendu la Licra ni les asso juives s’exprimer sur ce club Maurrassien sponsorisé par l’état français.

    • Une pétition des auteurs de droite qui sont très fâchés que la mairesse de Paris ne recycle pas les déchets d’AF. Les auteurs, dont la plus part sont des membres d’AF, demandent un passe-droit pour le secrétaire personnel de C.Maurras.

      http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/02/18/31003-20180218ARTFIG00134-cent-ecrivains-pressent-anne-hidalgo-de-trouver-u

      Je voie pas trop pourquoi la ville de Paris devrait payé l’avarice de ce mec. Il y a pas de loi qui lui interdisait d’acheter une concession dans un cimetière parisien.

      –---

      Interwiew de Déon 2011 - http://www.lepoint.fr/livres/michel-deon-en-relisant-les-poneys-sauvages-j-ai-ete-horrifie-19-12-2010-127

      ous n’avez jamais renié votre jeunesse maurrassienne et votre engagement dans l’Action française...

      Je n’y vois rien de honteux. J’étais un grand lecteur des classiques, de latin et d’historiens, c’était mon jus. Maurras détestait le fascisme. Il pensait que la monarchie, c’était le pouvoir modéré, qui ne tient pas sa force des élections, mais des traditions. Nous étions aussi fascinés par Jacques Bainville, notre grand penseur. Dans Les conséquences politiques de la paix, il avait tout prévu, y compris la date de la chute de la Yougoslavie.

      Etes-vous toujours monarchiste ?

      Le spectacle qu’offre le monde n’est pas fait pour me convaincre que la démocratie est universelle. Je constate que les monarchies se reforment dans des pays - en Syrie, en Corée du Nord, au Congo-Kinshasa - où les mêmes familles ont le pouvoir sur plusieurs générations. Et aux États-Unis, si vous vous appelez Kennedy, vous êtes automatiquement élu président (rires).

  • Réfugiés : violente expulsion sur un vol Air France Paris-Kinshasa - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/refugies-violente-expulsion-sur-un-vol-air-france-paris-kinshasa

    Jeudi 18 janvier, l’intervention de forces anti-émeutes au sein d’un vol Air France Paris-Kinshasa, malgré l’opposition de plusieurs passagers, illustre le durcissement et la violence de la politique anti-migrants de l’ère Macron.

    À la suite des récentes circulaires sur la politique migratoire critiquées par de nombreuses associations et membres de la société civile, le gouvernement continue de hausser le ton et maintient coûte que coûte sa politique d’expulsion et de déportation des migrants.
    Illustration, jeudi 18 janvier, à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, où nombreux furent ceux qui se rendirent afin de tenter d’empêcher l’expulsion d’un homme congolais qui vivait en France depuis 2006 et dont les enfants étaient nés en France.

    Avec HUMANITÉ qu’il disait…
    #immigration #sans_papier #expulsion #Congo #violences_policières #racisme #Air_france