city:koweït

  • Les forces #houthies recrutent des #enfants_soldats pour combattre en première ligne

    De nouveaux éléments démontrent que le groupe armé houthi recrute activement des adolescents parfois âgés de 15 ans seulement pour combattre sur la ligne de front dans le cadre du conflit qui fait rage au Yémen, a déclaré Amnesty International le 28 février 2017 après s’être entretenue avec les familles de trois adolescents pris au piège au mois de février de cette pratique qui bafoue le droit international. Les familles ont confirmé qu’un quatrième garçon du quartier avait été recruté.

    https://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/yemen/docs/2017/les-forces-houthies-recrutent-des-enfants-soldats-pour-combattre-en-premiere

    #Yémen #guerre #conflit #enfants-soldat
    cc @odilon

    • Vu l’info dans la presse militante arabe. Ils affirment que l’info est fondée sur de bien faibles preuves. je lis dans le lien : « a déclaré Amnesty International le 28 février 2017 après s’être entretenue avec les familles de trois adolescents pris au piège au mois de février de cette pratique qui bafoue le droit international. Les familles ont confirmé qu’un quatrième garçon du quartier avait été recruté ». De fait, ça ne pèse pas très lourd. Les réalités locales incitent à penser que les choses sont un peu plus compliquées. Après la prison de Sadanaya en Syrie (et les bébé des couveuses au Koweït), #Amnesty International confirme que ses « rapports » sont de plus en plus politisés.

    • Un ami yéménite m’a raconté le cas d’un adolescent qui, à la tête d’une milice, à Taez, a longuement tenu tête à une milice salafiste dirigée par un chef célèbre. La milice salafiste en question disposait d’appuis dans les palaces à Riad et une conversation téléphonique entre le chef salafiste et son riche sponsor, apparemment contrarié, a fuité, s’est répandue dans les médias sociaux yéménites. Très comique apparemment.
      Ceci dit :
      – maintenant il y a des milices de toutes sortes, le conflit part dans tous les sens et il devient difficile de dire ce que font « les huthis » ou « les saoudiens » ou « les émiratis ». Chaque camp est éclaté en une multitude de chefs locaux, aux intérêts pas toujours cohérents.
      – Il y a eu aussi des articles dans la presse disant que les Saoudiens ont les mêmes pratiques, qu’en particulier ils ont recruté à Aden des adolescents qu’ils ont amenés à Najran, eux-mêmes étant incapables de lutter contre les infiltrations huthis. Ceci, il faudrait le vérifier, je ne sais pas si c’est vrai.
      – Et une Yéménite de retour de Sanaa ces derniers jours m’a raconté que là-bas les enfants ne parlent que d’une chose : aller « au front » - entendre partir combattre contre les Saoud. Sanaa a été sévèrement bombardée il y a quinze jours et ça a énervé tout le monde.

    • Firing guns, finding bodies: Life for Yemen’s child soldiers

      Younis learned how to use a machine gun as a child. “It’s normal. We are Bedouin,” says the 13-year-old.
      Being a soldier, he discovered, involved a lot more than firing a gun. Over a year ago, he says he was forced by Houthi rebels to take up arms on the frontlines of Yemen’s civil war.
      “I saw the people beside me get killed,” he says. Seated next to his mother and surrounded by eight siblings, he recounts his shocking experiences, which included a serious wound to his leg.

      “They would get a bullet (in the head) or in the chest. I was very scared. When the projectile hit me, I thought I was dying. I was overcome by fear and anxiety. Even now, I still feel the same way.”
      During the shelling that caused his leg injury he says he was at the front. His fellow child soldiers were crying out. “I sat next to them and cried too,” he recalls. He couldn’t think of anything else, he says, not even his favorite animals.


      https://edition.cnn.com/2018/02/02/middleeast/yemen-child-soldiers-intl/index.html

  • « La guerre est une force qui nous octroie du sens », de Chris Hedges (Actes sud) — Par Sébastien Lapaque
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/LAPAQUE/56945

    Il y a ceux qui prétendent faire la guerre sans l’aimer… et ceux qui ne l’aiment plus après l’avoir faite. Engagé sur le théâtre des opérations au Salvador, au Koweït, dans l’ancienne Yougoslavie, en Algérie et en Afghanistan, l’écrivain et reporter américain Chris Hedges ne portait pas d’armes. Cela ne l’a pas empêché de voir la mort de près et de revenir de ces campagnes avec une conviction énoncée dans ce livre publié aux États-Unis en 2002 et traduit aujourd’hui par Nancy Huston : « Pour servir la cause de la guerre, on démantèle notre univers moral. Et, une fois démantelé, il est presque impossible de le reconstituer. » Son plaidoyer pour la paix ne rejette pas la raison — et notamment l’ultima ratio regum dont parlaient les Anciens — ni ne met en question la nécessité de défendre ses amis contre ses ennemis. Cela ne l’empêche pas d’observer avec effroi que la guerre, aujourd’hui comme hier, peut faire office de stimulant destiné à « divertir une société au bord de la faillite ». Courageux et surprenant.

    Chris Hedges : «  La démocratie américaine n’est plus qu’une façade  »
    http://lemonde.fr/international/article/2017/01/03/chris-hedges-la-democratie-americaine-n-est-plus-qu-une-facade_5056866_3210.

    Par rapport à la guerre du Vietnam, comment la société américaine vit-elle la guerre en cours ?

    Le conflit au Vietnam était contenu là-bas, alors que celui qui est en cours se traduit par des actes de terrorisme sur le sol américain ou européen. L’autre différence, c’est qu’il n’y a plus de service militaire ni de conscription. La guerre actuelle est menée par les pauvres. Seule une assez petite partie de la population est touchée, contrairement à l’époque du Vietnam. Les gens n’ont pas vu leurs enfants partir ou leurs impôts augmenter. Il n’y a pas d’effet majeur, les Américains peuvent faire comme si la guerre n’existait pas. La preuve, c’est que la presse ne la couvre presque plus, et pas seulement pour des raisons économiques.

    (…)

    Trump va-t-il inaugurer une ère de repli sur soi et d’isolationnisme ?

    C’est ce qu’il dit, mais on verra. C’est le problème des empires : ils s’étendent au-delà de leurs capacités et finissent par s’écrouler de l’intérieur. Traversez les Etats-Unis : c’est une épave, une ruine. Allez à Cleveland, quittez le centre-ville, c’est le tiers-monde ! Pour survivre, l’empire doit alors rapatrier sur le territoire national ses forces répressives : notre police se militarise, s’équipe de drones, use de la force létale sans discernement. Nous déclinons, comme Rome, qui ne parvenait plus à mobiliser ses citoyens pour se défendre et a dû, à la fin de la république, faire appel à des mercenaires qui ont fini par désigner un empereur. Nous avons la même élite gouvernante corrompue et dévoyée. Notre démocratie n’est plus qu’une façade.

    via @opironet #conflit #guerre #États-Unis

  • Les gouvernements du Qatar, Koweït et Arabie saoudite derrière le salafisme en Allemagne
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2979

    Le financement des mosquées, des écoles religieuses, des salaires pour prédicateurs extrémistes et la conversion des groupes la « DAÂWA ISLAMIQUE » pour répandre la pseudo-idéologie extrémiste, qui la théologie matrice doctrinale du terrorisme, sont l’œuvre des monarchies arabes du Golf. Ces dernières sont les principaux clients de l’industrie occidentale de l’armement, dont les USA qui viennent de bloquer une livraison à l’Arabie saoudite, et des autres pays occidentaux qui donnent des leçons en matière (...)

    conflits, situation, points chauds, monde, international, efforts, position, opinion, interventionnisme,

    / #Syrie,_opposition,_Turquie,_Qatar,_armée,_Alep,_Damas,_Bashar_Al-Assad,_Liban, censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, diplomatie, sécurité, commerce, économie (...)

    #conflits,situation,_points_chauds,_monde,_international,_efforts,_position,_opinion,_interventionnisme, #censure,presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_ #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Arabie_Saoudite,_Qatar,_Moyen-Orient,_monarchies,_arabes,_musulmans

  • Il y a plus d’une vérité à raconter dans la terrible histoire d’Alep | par Robert Fisk – Chronique de Palestine - 14 décembre 2016 – The Independent – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah
    http://chroniquepalestine.com/verite-raconter-alep

    Les politiciens, les « experts » et les journalistes occidentaux vont devoir reprendre à zéro leur copie au cours des prochains jours, maintenant que l’armée de Bashar al-Assad a repris le contrôle de l’est d’Alep.

    Nous allons savoir si les 250 000 civils « prisonniers » dans la ville étaient effectivement aussi nombreux. Nous allons en apprendre beaucoup sur le fait ils n’avaient pas la possibilité de partir quand le gouvernement syrien et l’armée de l’air russe ont lancé leur bombardement féroce de la partie orientale de la ville.

    Et nous allons en apprendre encore davantage sur les « rebelles » que nous – les Occidentaux, les États-Unis, la Grande-Bretagne et nos coéquipiers du Golfe – avons soutenu.

    Il y avait après tout parmi eux, al-Qaïda (alias Jabhat al-Sham), le « peuple » – comme les appelait George W. Bush – qui ont commis les crimes contre l’humanité à New York, à Washington et en Pennsylvanie le 11 septembre 2001. Rappelez-vous la guerre contre le terrorisme ? Rappelez-vous le « mal à l’état pur » qu’était al-Qaïda. Rappelez-vous tous les avertissements de nos services de sécurité bien-aimés au Royaume-Uni sur la façon dont al-Qaïda pouvait semer la terreur à Londres ?

    Mais quand les rebelles, y compris al-Qaïda, se battaient dans l’est d’Alep, il n’en était plus question – car un conte d’héroïsme, de démocratie et de souffrance avait été mis au point pour nous, un récit avec des bons contre des méchants, du même acabit que celui explosif et malhonnête sur les « armes de destruction massive » en Irak.(...)

    traduction de l’article cité par @reka https://seenthis.net/messages/551373

    • Parce que nous saurons exactement la vérité sur ce qui s’est passé à Alep et les responsabilités des uns et des autres ? Assad et Poutine vont laisser l’ONU et les journalistes enquêter bien sûr !

      C’est surréaliste d’écrire « qu’on va enfin savoir ».

    • Mais qui va écrire exemple : « Aux ratiocineurs obama-Hollande » par exemple ? Tous les jours on entends la même chose ; quoi vous ne soutenez pas la paix d’ l’Otan, l’axe du bien (sous entendu Usa, UE, otan) alors que le chantage à l’émotion basée sur des mensonges type ADM en Irak par le dictateur qui tue son propre peuple, le faux charnier de Timisoara, les couveuses du Koweit, le faux massacre de Raçak en ex-Yougoslavie, les soit disants viols de Kaddhafi, les gaz qu’Assad aurait autorisés alors que Carla Del Ponte a bien dit que c’était les rebelles (djihadistes) qui l’ont utilisé ..Stop aux mensonges de guerre donnés par les médias les leaders d’opinion, sans preuves réelles, voir provoquées par nos alliés afin de créer un « casus belli » pour intervenir humanitairement a coups de carpet-bombing" style. Ou sont passés les mouvements anti-guerre en Europe ? Aux Usa un nouveau mouvement anti-guerre née malgré les odieux mensonges ou propagande de guerre masquée par le pseudo-humanitarisme Kouchnerien, (ingérence humanitaire) ou le R2P nouvel avatar (’responsability to protect) crée par les Usa. Ouvrez les yeux ...Merci pour tout le monde et les victimes.

  • Peut-on répondre à la désinformation ?
    http://www.internetactu.net/2016/12/06/peut-on-repondre-a-la-desinformation

    Depuis l’élection de Trump (voir nos deux précédents #Articles : « Trump : les 5 échecs des nouvelles technologies » et « Facebook, une entreprise politique ? »), la question de la propagation de fausses informations semble révéler d’une véritable crise de confiance dans notre système médiatique et politique, comme l’expliquait récemment le chercheur en science de (...)

    #Enjeux #Recherches #cognition #médias_sociaux #psychologie

  • La France finance la Fondation Clinton !! Et c’est vous qui payez - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/12/la-france-finance-la-fondation-clinton-et-c-est-vous-qui-payez.htm

    Haaaa… Trump caca boudin crotte, gros populiste dégueulasse, méchant tout plein, immonde xénophobe, raciste et homophobe.

    Clinton bien… Parfaite Clinton, gentille da-dame tout plein, bien-pensante, sage, polie, la perfection.

    Voilà donc la propagande à laquelle vous avez été soumis en long, en large et en travers pendant ces longs mois de campagne électorale du côté de nos « zamis » les Américains.

    Et puis le drame, l’élection du méchant Trump prend « l’establishment » à revers et rebrousse-poil, et progressivement les langues vont se délier. Attendez-vous à apprendre à quel point les époux Clinton étaient des gens exquis, charmants et adorables… surtout avec le pognon des autres.

    Les liens sont plus que troubles entre la France et la Fondation Clinton, notre pays ayant participé à l’enrichissement de cette fondation qui est au centre d’un des plus gros scandales de corruption de l’histoire récente des États-Unis !

    L’administration Trump fera pression sur les États étrangers pour enquêter sur la Fondation Clinton

    Dans cet article du New York Post, vous apprendrez que de très nombreux pays ont financé la Fondation Clinton dans le cadre, disons-le ou en tout cas soupçonnons-le, d’une immense opération de quasi-racket institutionnalisé entre cette fondation et des pays « souverains » et soumis aux États-Unis ainsi qu’à leur effroyable pouvoir.

    Voilà ce qui est dit dans cet article, sans que je sache encore avec certitude, au moment où j’écris ces lignes, si c’est la Cour des comptes qui se penche sur le dossier ou d’autres services de l’État.

    « Quelques jours après l’élection et la défaite de Hillary Clinton, les contrôleurs français ont commencé à suivre la piste de dizaines de millions d’argent public qui a fini dans les coffres de la Fondation Clinton, selon un document examiné par The Post. »

    Puis le Post de faire la liste des pays « amis » de la Fondation…

    « La Fondation Clinton, dirigée par Donna Shalala, a reçu des millions de douzaines de gouvernements étrangers, y compris l’Arabie saoudite, le Koweït, les Pays-Bas, le Canada, la Suède et l’Irlande… »

    Mais ce n’est pas tout, le Nouvel Observateur a lui aussi commencé à se pencher sur les liens de nos politiques avec les époux Clinton.

    Comment les Français ont financé sans le savoir la Fondation Clinton

    C’est un article du 12 octobre dernier et passé relativement inaperçu. Pensez donc, Hillary gentille machin toussa et Trump grosse brute. Pourtant, vous aurez de quoi vous gratter la tête dans les prochains mois.

    « Quel drôle de pacte unit un retraité de la politique française, l’ancien ministre Philippe Douste-Blazy, candidat à la direction de l’OMS, au charismatique 42e président des États-Unis et à sa femme, Hillary ? »

    Voilà une question qu’elle est excellente et pertinente mes amis ! Et voici le début de la réponse :

    « Avez-vous pris l’avion ces dix dernières années, ne serait-ce qu’une fois ? Oui ? Eh bien, sans le savoir, vous avez financé la très controversée Fondation Clinton. Grâce à vous, la France a même longtemps été la principale donatrice de cette institution caritative, objet d’incessantes attaques de la droite américaine.

    Mais rassurez-vous : en donnant votre obole – par un mécanisme que l’on va vous expliquer – à cette ONG admirable mais peu transparente, vous avez fait œuvre triplement charitable.

    Vous avez contribué à sauver des centaines de milliers d’enfants en Afrique.

    Au formidable rebond de Bill Clinton sur la scène internationale.

    Et à l’improbable résurrection d’un homme politique français un peu falot qui avait disparu du paysage en 2007 : l’ancien maire de Lourdes, le cardiologue Philippe Douste-Blazy, alias « Douste Blabla », qui pourrait miraculeusement devenir, en juin prochain, le directeur général de la prestigieuse Organisation mondiale de la Santé (OMS). »

    Sauf que notre Douste Blabla, comme le surnomme le Nouvel Obs, ne deviendra pas le nouveau directeur général de l’OMS car Clinton n’a pas été élue !

    Il sera donc très intéressant de voir qui va hériter de ce poste aussi prestigieux surtout que le nouveau Président français aura été élu.

    La Fondation Clinton est accusée d’être une immense entreprise de corruption depuis des années.

    Si nous laissons de côté la propagande à laquelle nous avons été soumis encore une fois pendant des mois, il apparaît que les doutes sur la probité de la fondation Clinton sont pour le moins très importants.

    La nouvelle administration Trump semble vouloir persévérer sur le chemin du nettoyage de Washington, ce qui est assez logique, alors que le camps Clinton, au lieu de reconnaître et d’accepter sa défaite, a décidé d’accorder son soutien aux groupes qui conduisent désormais une bataille judiciaire pour le recomptage des voix dans les trois États clefs.

    Si le camps Clinton tente le tout pour le tout en contestant l’élection de Trump, alors si Trump s’empare réellement du pouvoir, sa réponse sera sans doute saignante à l’égard de la Fondation Clinton.

    Comme prévu, nous sommes bien engagés dans un combat terrible, un combat de titans aux États-Unis, dans lequel notre pays sera tôt ou tard entraîné en raison d’une part de notre proximité avec ce grand pays évidemment, mais d’autre part en raison des liens étroits de notre classe politique, tous bords confondus, avec cet « establishment » et la Fondation Clinton. Comme le disait Trump, « l’heure des comptes a sonné ».

    Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

    Charles SANNAT                                             http://www.insolentiae.com

    https://planetes360.fr

  • L’#Opep parvient à un accord historique pour limiter sa production
    http://www.romandie.com/news/757460.rom

    En pratique, les plus fortes baisses de production seront supportées par l’Arabie saoudite (-486.000 b/j), l’Irak (-210.000), les Emirats arabes unis (-139.000) et le Koweit (-131.000), les plus gros producteurs mis à part l’Iran, selon un document diffusé par l’Opep.

    L’Iran a obtenu gain de cause et va pouvoir augmenter sa production de 90 000 b/j à 3,8 millions. Son ministre du pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, a adressé un signe de victoire aux journalistes alors qu’il quittait le siège de l’Opep.

    Outre l’Iran, qui veut pouvoir profiter de la levée des sanctions économiques à son encontre, la Libye et le Nigeria sont exemptés des limitations en raison des conflits auxquels ils font face et de leur impact sur leurs finances.

  • Le Moyen-Orient : une géographie qui a une histoire (1) | Aggiornamento hist-geo

    http://aggiornamento.hypotheses.org/3428

    Pour chaque nouvelle question au concours d’enseignement d’histoire et de géographie, le jury rédige une lettre de cadrage dans le but d’expliciter les attentes et d’éviter ainsi que les étudiants ne divaguent trop. En l’occurrence, la question d’histoire contemporaine, intitulée « Le Moyen-Orient de 1876 à 1980 », nécessitait une mise au point sur la délimitation spatiale de ce qu’on doit entendre par Moyen-Orient. La notion est à géométrie variable et le jury a voulu clarifier les choses :

    « Le #Moyen-Orient est une expression forgée en 1902 et renvoyant aux intérêts britanniques sur la route des Indes. En dépit d’une définition géopolitique fluctuante, le jury considère que cet espace correspond aux États actuels suivants : Arabie saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Irak, Iran, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Palestine, Qatar, Syrie, Sultanat d’Oman, Turquie et Yémen. La question n’inclut donc pas l’Afghanistan, l’Asie centrale, les Balkans, le Caucase et le Maghreb. »

    Il y aurait peu à redire à cela, si ce n’est deux choses. La première est que l’invention de la notion de « Moyen-Orient » a eu lieu au tournant du XIXe et du XXe siècle et qu’il s’agit là d’un fait qui ne peut être éludé, sous peine de déshistoriciser un découpage géographique qui est tout sauf neutre – ce qui est, au demeurant, souligné puisque le Moyen-Orient est présenté comme une notion géopolitique. La poser ainsi de façon intangible pourrait donc paraître regrettable alors même qu’il y a là matière à réflexion géohistorique. Deuxièmement, la datation donnée, quoiqu’elle corresponde à la vulgate, est passablement discutable. Même si l’emploi de la notion de « Middle East » par le stratège étatsunien Alfred T. Mahan en 1902 dans un article sur la place du golfe Persique dans les relations internationales a fait date, l’expression est en réalité un peu plus ancienne et s’inscrit dans l’horizon de l’Inde britannique.

  • L’OTAN au Moyen-Orient – Débat à la télévision iranienne avec Pierre de Brague vidéo
    http://vilistia.org/archives/12774

    La chaîne iranienne PressTV organisait un débat francophone le 23 novembre 2016 autour de la récente installation d’une base militaire de l’OTAN au Koweït, avec pour invités Pierre de Brague, militant d’Égalité & Réconciliation, Piero San Giorgio et Fabrice Beaur, … Lire la suite →

    #PROCHE_ET_MOYEN_ORIENT

  • « Médiocratie » - Ultimes soubresauts de l’ère darwinienne Résistance71 - Zénon - 13 novembre 2016
    https://resistance71.wordpress.com/2016/11/15/solution-politique-au-marasme-ambiant-la-societe-contre-la-m

    Jusqu’au milieu des années quatre-vingt-dix, l’imaginaire collectif se représentait l’an deux-mille comme un triomphe de modernité. Un paradis technologique où la machine aurait réglé l’ensemble des maux de la Terre, et où l’Homme libéré de toute contingence matérielle saurait se destiner à de plus hautes vocations. La science-fiction d’Hollywood annonçait des capsules individuelles sillonnant les airs entre les gratte-ciels, des cybers-programmes stimulant les capacités cérébrales et des véhicules à remonter le temps.

    La propagande était si bonne que le public en redemandait... Bientôt dix-sept ans après les douze coups de l’heure fatidique, l’humanité ne semble pas encore tout à fait remise de sa gueule de bois.


    Car si effectivement, de nombreux fantasmes d’alors se concrétisent, on constate que leur développement sert quasi-exclusivement au renforcement des moyens de contrôle des populations de la part des pouvoirs en place. En parallèle, toutes les infrastructures sociales subissent en continu des assauts de démolition contrôlée, qu’il s’agisse de santé, d’éducation, de système législatif ou de sécurité. Chaque institution se voit détournée de ses fonctions régaliennes, et nul ne semble comprendre ce qui se passe... Plus de deux-cent cinquante mille décès chaque année font des erreurs médicales la troisième cause de mortalité aux États-Unis, où l’illettrisme concerne par ailleurs environ un quart de la population. En France, deux millions de téléspectateurs regardent quotidiennement un joueur de bonneteau encocaïné leur souiller la tronche avec ses débilités. Les nouvelles icones sont des porte-maillots du Qatar et autres mouflettes en silicone incapables de s’exprimer. De part et d’autre de l’Atlantique, les candidats à la pestilentielle offrent le spectacle d’enfants qui gesticulent, se chamaillent et se coupent sans arrêt la parole pour ne rien dire. Des gens meurent tombés d’une falaise en voulant se prendre en « selfie », d’autres en chassant le pokémon au milieu d’une voie d’autoroute... Tout est normal. La sécu remboursera jusqu’à trente mille euros votre opération de changement de sexe, et la mairie de Paris subventionnera votre film de promotion du fist-fucking.

    Si l’on étudie l’Histoire et l’évolution humaines, on remarque que chaque découverte ou acquis technologique a permis un élargissement des consciences. Depuis le paléolithique à la plus récente époque et au point crucial où nous nous trouvons, sciences et technique ont dans l’inconscient populaire toujours été synonymes de progrès et de prospérité. Il s’est bien trouvé quelques esprits chagrins pour dénoncer l’utilisation des pesticides ou de l’arme atomique, mais tout avançait globalement au mieux... Pourtant, un phénomène rampant s’est insinué dans le corps social, d’abord insensiblement, puis de façon de plus en plus nette : celui de l’abrutissement généralisé. La tendance, encouragée par les biens zélés du système car bénéfique à l’expansion de leurs pouvoirs, a progressivement gagné du terrain. Et peu à peu gangréné tous les étages de la gouvernance, au point de menacer l’équilibre instable de leur théâtre de marionnettes. Ainsi, on verra le postulant devenir instituteur avec une moyenne de quatre sur vingt, le cambrioleur poster sur internet une photo de lui sur les lieux du délit, ou encore le député convaincu d’évasion fiscale plaider l’inadvertance et le simple oubli. En cours de français, les collégiens de quatrième seront invités à réaliser une vidéo sur le thème du handball. Et leurs parents bientôt exhortés à une fois encore élire la plus grande raclure du moment. Nul ne peut évidemment prédire l’avenir. Dressons donc un état des lieux du présent pour en deviner les perspectives qui se dessinent...

    À tout saigneur, tout honneur : commençons par le sommet de la pyramide. La formation uniformément dispensée par les « grandes écoles » consiste pour l’essentiel à répondre à n’importe quoi, tout en évitant le plus soigneusement du monde la question posée... L’art du politicien, de nos jours, n’est plus celui de savoir dire, mais plutôt de taire en donnant l’impression de clore le débat. L’appauvrissement du champ lexical recommandé par les conseillers en novlangue, et lamultiplicité des sujets tabous devant les médias ont réduit le discours politique à la plus profonde vacuité. Il ne reste à cette corporation plus que le linge sale et les attaques ad hominem pour espérer se faire valoir. D’où la transformation peu à peu du carnaval démocratique en règlement de comptes et en jeux du cirque... Par ailleurs, et bien que ceci soit secondaire en comparaison, on observe aujourd’hui chez le politicard moyen une absence totale de charisme et de prestance physique. Des avortons consanguins dans une chorale de basse-cour. C’est ainsi que notre onéreux chef-des-tas, incapable de se retenir devant un micro de journalistes, balance n’importe quoi sur tous les sujets pourvu qu’on en fasse les gros titres. Mais cette échappatoire de feindre la plus crasse incompétence pour se dégager de toute responsabilité est ambivalente... Car il se pourrait qu’un jour proche, la profonde nausée du peuple, sciemment alimentée depuis si longtemps, déborde leurs prévisions et que l’explosion de fureur grégaire se retourne contre eux.

    À propos de journalisme, on ne saurait dresser un tableau de la connerie ambiante sans faire un aparté au sujet des médias. L’éloquence de leur unisson nous aura fait gober les faux charniers de Timisoara, l’affaire des couveuses du Koweït, l’analyse d’urine brandie à l’ONU comme arme de destruction massive de Saddam Hussein... Les papiers d’identité retrouvés aux abords de Charlie Hebdo, sur la promenade des Anglais, ou encore – j’allais oublier – au milieu des cendres du World Trade Center. Les médias nous ont fait accepter de renflouer les banques en 2008 pour les sauver, de répondre au terrorisme par plus de guerre et se faire vacciner contre des maladies engendrées de toutes pièces... La liste serait trop longue. À chacun de la compléter... Si l’on s’interroge sur la ligne éditoriale des bons pères de l’information française, rappelons leur principale appartenance aux groupes de Bolloré, Bouygues, Dassault, Lagardère, Bertelsmann ou bien Niel et LVMH... C’est-à-dire avionneurs, fabricants d’armes, vampires de la haute finance et magnats de l’immobilier. On notera aussi la raréfaction de l’écrit au profit de la vidéo, ainsi que la désaffection par le public de toute la presse traditionnelle qui, bien qu’aux mains de milliardaires, ne doit plus, hors redevances publicitaires, sa survie qu’à l’apport substantiel de deniers publics.

    Cette fière indépendance des médias vaut à la France d’être classée quarante-cinquième au rang des pays selon la liberté de la presse derrière le Ghana, l’Afrique du Sud et même les États-Unis... Comment dès lors s’étonner que les votards élisent chaque fois le baudet en meilleure position pour faire avancer le plan globaliste ?
    Ce soir tous ces clowns dépités nous annoncent la victoire de Trump.

    En France, et les uns de s’affliger de l’accession au trône d’un « facho », et les autres de se réjouir d’une victoire de l’« antisystème ». Sortons de cette logique bipolaire et gardons à l’esprit que le dollar est cliniquement mort depuis belle lurette. Maintenu sous perfusion par la guerre et l’émission de monnaie de singe. Les oligarques avaient deux possibilités. Soit préserver le dollar et intensifier les conflits au Moyen-Orient. Ce fut d’abord l’option retenue, mais Poutine s’est révélé plus retors négociateur qu’ils ne l’escomptaient. Soit préparer le terrain du « changement de coquille » en vue de l’inévitable crash financier. Cela requérait de favoriser l’air de rien la montée du populisme tout en protégeant leurs actifs, notamment par le Brexit, de redorer le blason « démocratique » auprès du public, pour ensuite faire porter le chapeau de la prochaine « crise » aux ignobles conservateurs de tous poils. Nous aurons certes au moins pour l’instant évité le scénario de guerre. J’en connais toutefois quelques-uns qui découvriront bientôt que le papier ne se mange pas.
    Demain, le grand cirque électoral sera fini. Nous serons repartis pour un tour et il faudra retourner marner. Si la guignolade en vigueur se contentait du champ des loisirs, cela ne resterait qu’un épiphénomène. Mais il se trouve que le chaland sera accompagné dans le processus huit heures par jour de vie salariale. La plupart ont expérimenté dans le privé les conséquences du principe de Peter ; voulant que tout employé soit promu jusqu’à son niveau d’incompétence, au-delà duquel il sera maintenu à son poste. Mais on en retrouve l’équivalent dans le secteur public, où le meilleur moyen pour un chef de se débarrasser d’un mauvais agent est de le faire monter en grade, entraînant sa mutation d’office. Dans un cas comme dans l’autre, un réflexe de soumission à la hiérarchie verra le salarié obéir indistinctement à toutes les consignes, jusqu’à l’auto-sabotage et à l’absurde... C’est ainsi qu’il y a deux ans, la SNCF s’est vue devoir raboter mille-trois-cent quais de gares suite à une commande de rames de TER trop larges, ou encore qu’un assemblage de plaques en tôle poétiquement appelée « canopée » des Halles, s’avère à la fois une passoire dès qu’il pleut et un four solaire pour les riverains les jours de beau temps. L’anecdote prêterait à rire n’eût été son coût d’un milliard d’euros.

    Déjà, le petit personnel du mondialisme commence à se faire du souci. Les éditorialistes, traders, publicitaires et autres community manager à s’apercevoir qu’hors le système parasitaire qui les nourrit, leurs boulots ne servent à rien. Et à se demander comment se recycler lorsque le vent tournera... Ils ne sont pourtant qu’au tout début de la désillusion. Il leur faudra, comme aux autres, voir leur salaire ne plus suffire à leur subsistance pour envisager sauter le pas. Rejoindre l’armée des surnuméraires ; des « non-accompagnés » indésirables de la Matrice... Les derniers emplois épargnés par l’intelligence artificielle et la robotique seront occupés par des semi-humains rabougris et anesthésiés. Nous vivons une époque extraordinaire à tous points de vue. Une période charnière de révélations et de décisions. Une fois le roi mis à nu ; son imposture taillée en pièces, nous devrons tous composer avec la panique de ceux qui n’y seront pas préparés. Et la tournure des choses dépendra de la proportion d’individus conscients dans chaque îlot de réfugiés.

    Certes, tout est mis en œuvre pour étouffer jusqu’à la possibilité d’un éveil des peuples. Par l’envahissement des écrans, jeux vidéo et publicités ; n’importe quoi susceptible de distraire l’attention. Celui des antennes-relais, ondes GSM, Wi-Fi et objets connectés. Ou encore celui des OGM et autres poisons alimentaires dans nos assiettes. Si l’on ajoute à la liste la destruction programmée de l’enseignement scolaire, la banalisation des violences gratuites, l’inversion du sens des mots et des valeurs, il est clair que le niveau général ira en faiblissant chez tous ceux entortillés dans les mailles du système... Mais ce stratagème n’aura pas la moindre incidence ni sur l’évolution, ni sur le nombre de ceux qui voudront s’élever.

    Car s’il devient de plus en plus outil de fichage et relai virtuel du consumérisme, Internet permet encore une transmission horizontale du savoir à l’échelle du globe. De révéler au grand jour les crimes et l’impunité dont jouissent les puissants, ou d’expliquer les causes d’évènements sous-tendant la marche du Monde... Je me rappelle de sity.net ou de Serge Monast. À l’époque, il n’existait qu’une dizaine de blogs de ré-information francophones, et la simple évocation de technologies top-secrètes ou d’expériences de contrôle mental suffisait à vous faire passer pour un dingue. Mais maintenant que des milliers de gens se consacrent à cette œuvre de décryptage, il est devenu impossible d’endiguer le réveil des foules. La multiplicité plutôt que la concentration est la clef de cette réussite. Que l’on en décapite un ; il en renaîtra cinq. Chaque jour confirme davantage la véracité de nos dires. L’actuelle diabolisation des « complotistes » n’est-elle pas un signe que nous sommes en train de gagner ?
    Combien des « sombres délires » d’alors se sont vérifiés authentiques ? Et combien de millions sommes-nous à refuser leur paradigme ?

    Nous avons compris l’inanité du discours politique, mais aussi plus largement celle de la démocratie « représentative ». Nous avons compris que le vote ne revient qu’à légitimer la présence au pouvoir des pantins de l’oligarchie mondialiste, et à cautionner de fait les crimes commis en notre nom. Nous avons compris la mécanique frauduleuse des règles bancaires et de la finance internationale. Compris la machiavélique mise en œuvre d’un choc des civilisations en vue d’instaurer l’« ordre par le chaos »... Nous avons compris le projet eugéniste, vendu sous couvert de lutte contre le réchauffement climatique, d’accès à la parentalité « pour tous » ou au suicide assisté pour les dépressifs... Nous avons enfin compris qu’aucun salut ni secours n’était à attendre d’un sauveur quel qu’il soit, et que le havre de paix et d’amour à leur projet mortifère était à bâtir par nous-mêmes.

    Avant le resserrement de la grille de contrôle totalitaire en préparation, nous disposons d’une étroite fenêtre temporelle par où favoriser une révolution des consciences, et nous unir pour contrecarrer le projet. Il existe en revanche un revers et un piège en cet espoir. Celui de rester chacun confortablement cantonné derrière son écran. Le temps que nous passons concrètement seuls et passifs est du temps gagné pour les oligarques... L’étape à franchir est le passage à l’acte. Vous vous demandez comment ? C’est simple. De la même façon que le public s’est naturellement détourné des médias aux ordres pour échafauder en parallèle autre chose, il nous reste à transposer cette opération de décalage vis-à-vis des institutions dans la vie réelle. Par la réappropriation de l’espace et la constitution de micro-associations informelles. Par le bannissement pur et simple dans nos échanges de l’usure, directe ou indirecte. La préemption de tous les biens spéculatifs et l’instauration d’un droit d’exploitation vivrière des terres agricoles. La fin de toute personnalisation du mandat public. Et par l’exercice direct du libre-arbitre, tant dans la destinée individuelle que collective.

    Nous sommes à la croisée des chemins de l’Histoire, mes amis. Entre l’effondrement de l’ancien système et l’avènement de la dictature en devenir, nous avons l’opportunité ici et maintenant de faire pencher la balance en faveur des peuples. Il nous incombe à tous d’honorer cette chance et de prendre part à cet élan historique. Peser dans le processus et devenir les grains de sable qui enrayeront la Machine. Comme des grains de sable, ils essayent de nous retenir. Mais nous sommes à la fois trop petits et trop nombreux pour qu’ils nous saisissent... Il ne suffit que d’un feu de paille pour menacer leur hégémonie... Soyons l’étincelle capable d’embraser tout l’empire.

    ZENON
    13 novembre 2016
    #médias #Histoire #Lutte #texte_fort #oligarchie #médiocratie #Résistance

  • Accords Sykes-Picot : Aux origines du chaos au Moyen-Orient. Par Jonathan Lefèvre — 15 novembre 2016 - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/accords-sykes-picot-aux-origines-du-chaos-au-moyen-orient.par-jona

    La « nouvelle » carte post-Empire ottoman signée par Mark Sykes et François Georges-Picot en 1916. La France s’approprie la partie en bleu, la Grande-Bretagne celle en rouge.
    Dessinez un cercle sur du sable avec un ami. Tracez avec lui une ligne au milieu de ce cercle. Décidez que ce qui est au nord vous appartient et que ce qui est au sud lui revient. Vous êtes la France et votre ami est la Grande-Bretagne. Nous sommes en 1916 et vous venez d’entériner les accords dits de Sykes-Picot qui dépècent l’Empire ottoman.
    « La ligne de partage n’avait pas de rationalité autre qu’une idée simpliste : tout ça, c’est du sable, on trace un trait, on ne tient pas compte des territoires des tribus, des tracés de fleuves, des voies de communication, de la géographie. C’est une ligne purement géométrique. Tout a été fait avec désinvolture. » Voici en résumé les accords Sykes-Picot selon l’historien James Barr.1
    L’Empire ottoman (1299-1923) connait son apogée à la fin du 17e siècle. A l’époque, il compte, outre la Turquie (son cœur), les Balkans, la péninsule arabique, l’Afrique du Nord et une partie de l’Europe centrale. Il n’a rien à envier aux États européens.
    « Bien avant les révolutions industrielles du 19e siècle en Europe du Nord, l’Empire ottoman était très avancé sur le plan agricole et sur le plan commercial, ses réseaux s’étendant jusqu’en Chine, contrôlant l’Afrique du Nord, disposant de bases militaires dans la mer Rouge… », explique Mohammed Hassan, ancien diplomate éthiopien et spécialiste du Moyen-Orient.2
    Mais cette puissance n’allait pas durer éternellement. Depuis 1830, l’Empire perd des territoires. La Grèce déclare son indépendance. La Serbie devient autonome. La France occupe l’Algérie. L’Egypte se soulève… « Depuis un certain temps, ce même Empire ottoman devait se battre pour une politique de centralisation. (…) Cette lutte entre pouvoir central et régions séparatistes a affaibli l’Empire face aux autres grandes puissances. Or, de son côté, la Grande-Bretagne s’était industrialisée très rapidement, elle était même devenue une sorte de superpuissance. (…) De plus en plus endetté, l’Empire ottoman s’est retrouvé étranglé par les prêts accordés par les puissances française et britannique. Alors est apparu un nouvel acteur puissant sur la scène impérialiste : l’Empire allemand », continue Mohammed Hassan.
    Colère sociale au sein de l’Empire
    Qui poursuit : « Le rapport de force évoluait au désavantage des autorités ottomanes : l’augmentation des dettes, la montée d’une bourgeoisie compradore (par opposition à la bourgeoisie nationale, la compradore est entièrement liée aux intérêts extérieurs, NdlR) et l’accroissement du pouvoir financier du système bancaire international, tout cela faisait perdre à l’Empire ottoman son indépendance économique et politique. (…) Tout ceci a augmenté la pauvreté dans l’Empire ottoman, provoquant une véritable colère sociale. » 
    En 1914, c’est donc un empire en déclin qui entre en guerre aux côtés de l’Allemagne lors de la Première Guerre mondiale. Des nationalistes arabes s’activent depuis un siècle à combattre l’empire de l’intérieur et rêvent d’un État démocratique qui s’étendrait sur toute l’Arabie.
    Les autorités de l’empire veulent à tout prix le sauvegarder et reprendre des territoires perdus au fil des ans. Mais même au sein du peuple turc, des divisions sont là. Des nationalistes, qui porteront Mustafa Kemal Atatürk au pouvoir de la toute nouvelle République de Turquie en 1923, se font de plus en plus nombreux.
    Alors que la bataille de Verdun fait rage (700 000 morts entre Français et Allemands en 9 mois), les Français et les Britanniques pensent déjà à l’après-guerre. Deux diplomates, Mark Sykes et François Georges-Picot, travaillent à un projet qui tient très à cœur aux deux puissances de la Manche : le partage du Moyen-Orient.
    Les deux pays ont depuis longtemps des convoitises sur la région. La France avait été avec les puissances européennes à l’origine du statut spécial de semi-autonomie dont bénéficiait depuis 1864 le Mont Liban (chaîne de montagnes qui traverse le pays et une partie de la Syrie). Ce statut fut mis en place à la suite des massacres de chrétiens en 1860 dans la montagne libanaise. Sous Napoléon III, Paris avait alors dépêché une force navale pour les secourir. Du moins, c’était là la raison officielle de cette première « ingérence humanitaire »…
    Les Britanniques, eux, veulent à tout pris consolider « leur » route des Indes et s’inquiètent de « leurs » frontières égyptiennes et du Canal de Suez.
    Les capitalistes britanniques et français ont donc leurs propres intérêts dans la région. « Les Britanniques exercent une hégémonie stratégique, tandis que les Français ont une implication principalement territoriale et sont à la manœuvre dans les chemins de fer turcs, les ports, les routes, l’électricité. Le modèle français s’exprime dans l’éducation et la culture des élites locales, ce qui induit un autre niveau d’exigence que celui des Anglais. Avant même la guerre, en 1912, la Grande-Bretagne renonce à toute ambition sur la Syrie et le Liban, qui n’ont pas, à ses yeux, d’importance stratégique ; la France, elle, estime avoir sur cette zone des droits historiques qui remontent aux Croisades. En revanche, les Britanniques tiennent tout particulièrement à contrôler la rive orientale du canal de Suez, qu’ils détiennent », explique James Barr.3
    Pour un État arabe indépendant

    Fayçal (à l’avant-plan), fils du chérif de la Mecque, Hussein, mène la « Grande révolte arabe » contre l’Empire ottoman en 1916 mais sera trahi par la Grande-Bretagne. Après avoir été défait par la France, il est nommé roi d’Irak.
    Face au nationalisme turc, les nationalistes arabes pensent pouvoir se servir des volontés britanniques de combattre l’Empire ottoman pour revendiquer un État indépendant. Pour cela, il leur faut un chef qui les représente afin de négocier un tel État avec la superpuissance britannique. « Les leaders nationalistes arabes de Damas et de Bagdad craignent que leurs pays n’échappent à l’oppression ottomane que pour subir un partage entre la France et l’Angleterre. Par le Protocole de Damas (mai 1915), ils précisent leur revendication d’un État arabe unique et indépendant et se placent, pour y parvenir, sous la bannière de la famille Hachémite, dont le chef est le chérif de La Mecque, Hussein ben Ali. Il s’agit de monnayer leur appui total dans la guerre contre la promesse de leur indépendance. De son côté, la Grande-Bretagne, soucieuse de trouver des alliés dans la lutte contre l’armée ottomane appuyée par les Allemands, accepte sur le papier la constitution d’un Empire arabe, sous la conduite de Hussein. L’accord se réalise, tant bien que mal, sous la forme d’échanges de lettres entre Hussein, qui expose ses demandes le 14 juillet 1915, et le Haut-Commissaire britannique au Caire, Mac-Mahon, qui précise ses intentions notamment dans une lettre du 24 octobre 1915. La correspondance se poursuivra afin de limiter les points de divergence. »4
    Chérif Hussein et Lawrence d’Arabie

    Sir Mark Sykes. Ce conseiller diplomatique signera les accords pour la Grande-Bretagne.
    Les accords Sykes-Picot sont conclus le 16 mai 1916. Ils tiennent en fait en un échange de lettres entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays : Paul Cambon et Edward Grey. L’Italie et la Russie tsariste sont tenus au courant de ces accords secrets, qui prévoient deux zones d’influence, dites bleue et rouge, qui seront confiées à la France et à la Grande-Bretagne pour qu’elles y créent des États sous administration directe ou indirecte. L’accord prévoit aussi deux autres zones où serait édifié le futur État arabe indépendant, avec des conseillers français et anglais.
    Le chérif Hussein accepte donc d’engager la lutte. Conduites par l’un de ses fils, Fayçal, et conseillées par Thomas Edward Lawrence (ou Lawrence d’Arabie, voir encadré), des services de renseignement britanniques, les troupes du chérif Hussein entrent dans la bataille le 5 juin 1916. Connue comme la « Grande révolte arabe », la guérilla a pour but de refouler l’armée ottomane vers le nord et de faciliter les manœuvres britanniques dans la même direction, mais à partir de l’Égypte.
    L’URSS dénonce les accords
    Les accords Sykes-Picot, secrets, trahissent la promesse faite aux Arabes qui s’étaient soulevés contre les Turcs. C’est Moscou qui brise le silence diplomatique. Dès leur arrivée au Kremlin en 1917, les communistes découvrent ces accords et les rendent publics.
    L’annonce de ces accords secrets qui tuent dans l’œuf toute possibilité d’indépendance pour les nationalistes arabes met ces derniers en colère.
    Après la fin de la guerre, en 1919, la Conférence de la paix de Paris entérine ces accords. La Société des nations (SDN, ancêtre de l’ONU) confie la Syrie et le Liban à la France pendant que les Britanniques« reçoivent » l’Irak, la Transjordanie et la Palestine. Un an plus tard, le traité de Sèvres confirme le partage au profit des deux puissances occidentales.
    Fayçal, mis au courant de l’accord par la France et la Grande-Bretagne avant que l’URSS ne le rende public, ne peut accepter. Poussé par l’élan de la « Grande révolte », il déclare la guerre à la France qui, en 1920, a pris possession des terres qui lui revenaient selon les termes de l’accord. En juillet, les troupes de Fayçal sont défaites aux portes de Damas (Syrie). Cet échec signe la fin de l’appui des Britanniques à sa famille, les Hachémites, au profit des Saoud, famille encore au pouvoir aujourd’hui en Arabie saoudite. En compensation, les Hachémites reçoivent l’Irak (Fayçal) et la Transjordanie (Abdallah, un autre fils d’Hussein) de la part de la Grande-Bretagne.
    La source de nombreuses turbulences
    « Sykes-Picot appartient au passé. Cependant, les règles qui ont sous-tendu sa rédaction et les conduites qui ont présidé à son application sont plus que jamais à l’œuvre », observe le professeur de sociologie politique et de relations internationales Joseph Maïla.5
    Le peuple irakien, parmi tant d’autres exemples, peut en témoigner. Le 17 janvier 1991, 29 pays (dont la Belgique) envahissent l’Irak. Le but était de chasser l’armée irakienne du Koweït, qu’elle avait envahi en août 1990… et de préserver les intérêts stratégiques des Occidentaux dans la région.
    En 43 jours, cette coalition internationale effectue 100 000 bombardements aériens, lance 450 roquettes Tomahawk et largue 265 000 bombes. Une grande partie des infrastructures sociales et économiques d’Irak sont détruites. Le pays est rejeté dans l’ère pré-industrielle pour une très longue période. Après le retrait irakien du Koweït, le Conseil de sécurité des Nations Unies décrète un embargo jusqu’en mai 2003, après la chute du président Saddam Hussein.
    Le nombre de morts dus à l’embargo est énorme. D’après les chiffres du ministère irakien de Santé publique (chiffre pour fin 2002), 1 806 915 civils, dont 750 000 enfants de moins de 5 ans, sont morts à cause de l’étranglement économique.
    Aujourd’hui encore, des plans américains ou autres pour « refaire » les frontières du Moyen-Orient sont à l’œuvre. Le peuple syrien, irakien, libyen ou palestinien peut en témoigner.
    Lawrence d’Arabie (1888-1935)

    T.E. Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie, à gauche. (Photo Thomas Lowell)
    Des millions de personnes ont entendu parler des accords Sykes-Picot sans le savoir. En effet, dans la superproduction hollywoodienne de 1963, Lawrence d’Arabie, le héros se sent trahi par ces accords.
    Thomas Edward Lawrence est un jeune officier britannique passionné d’architecture et d’archéologie qui a passé quelques années en Orient avant le début de la Première Guerre mondiale. Envoyé là-bas, il va rejoindre Fayçal dans son combat pour un État arabe indépendant. Du moins dans le film qui l’a rendu célèbre au monde entier.
    Car, dans les faits, Lawrence d’Arabie, s’il a bien combattu les Turcs aux côtés des Arabes, ne voulait pas d’un État arabe indépendant, mais d’une Syrie indépendante.
    Pour celui qui voua une admiration sans bornes à l’armée britannique jusqu’à sa mort, son pays ne devait pas se désengager de la région.
    Néanmoins, il est resté dans l’histoire comme un des rares Occidentaux à comprendre la révolte dirigée par Fayçal, et il prendra les accords Sykes-Picot comme une trahison de sa hiérarchie.
    La Palestine et la déclaration Balfour
    Dans les accords Sykes-Picot, il y a une zone bleue et une zone rouge. Il y a aussi une zone brune. Cette zone, c’est celle de la Palestine. La « déclaration Balfour », qui suivra en 1917, amorce la création d’un État juif.
    Pour revenir à la naissance d’Israël, il faut retourner au début du 19e siècle. « Quels facteurs expliquent la convergence entre les objectifs de l’Organisation sioniste mondiale, présidée par le Dr Chaïm Weizmann, et les buts de l’Angleterre impériale au Moyen-Orient ? (…) Les sionistes qui, comme Weizmann et ses amis, misent sur la victoire alliée, font le siège du Premier ministre britannique Lloyd George et de son ministre des Affaires étrangères Lord Balfour. Ceux-ci semblent avoir été sensibles à l’argument selon lequel promettre aux juifs un foyer national constitue le moyen le plus efficace pour aider Wilson, fort de l’appui de la communauté juive américaine, à engager les Etats-Unis dans la guerre aux côtés des Alliés ; de plus la création de ce “foyer juif” en Palestine permettrait de renforcer la sécurité de l’accès au canal de Suez et à l’Egypte. Assuré ensuite de l’acquiescement de Paris, Rome et Washington, Lord Balfour cherche une formule acceptable pour ses collègues du gouvernement », explique l’historien et spécialiste du Moyen-Orient Jacques Thobie.6

    « Weizmann avait suggéré à Londres de reconnaître la Palestine “en temps que patrie du peuple juif” qui aurait le droit “d’y établir une vie nationale”. A l’intérieur du Cabinet, Lord Curzon insiste sur les dangers de la réaction des Arabes. Finalement, la lettre de Balfour – dite improprement “déclaration” – à Lord Rothschild, représentant le comité politique de l’Organisation sioniste, se contente d’“envisager favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif”, étant entendu que seront sauvegardés les “droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine”. (…) La relative prudence britannique est liée à ses objectifs mêmes : en offrant des garanties aux immigrants juifs, l’Angleterre s’assure dans la guerre le soutien de nombreux juifs de Russie et d’Europe centrale, alors que se développe en Russie un processus révolutionnaire où des juifs jouent un rôle actif, affermit son implantation dans la province de Palestine, prépare entre Arabes et sionistes d’inévitables conflits imposant la présence de l’arbitre anglais dans cette région charnière des possessions africaines et asiatiques de l’Empire.
    Sykes utilise dans ce sens le mouvement sioniste, ce qui conduira à la déclaration Balfour du 2 novembre 1917 annonçant l’établissement “en Palestine” d’un Foyer national juif. La stratégie britannique va reposer sur l’occupation du terrain avec l’encouragement donné à la révolte arabe de s’étendre à la Syrie (mais non à la Palestine) et sur une succession de déclarations officielles allant dans le sens de l’autodétermination. Pour Londres, le droit des peuples signifie le droit de choisir la tutelle britannique ».7
    Et les États-Unis dans tout ça ?
    Officiellement, les États-Unis du président Woodrow Wilson se sont tenus à l’écart du morcellement du Moyen-Orient et des accords Sykes-Picot en raison d’une politique étrangère basée sur la « liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Hum…
    « Quand Wilson appelle au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, il parle des peuples blancs. C’est quelqu’un de raciste. Un des pires présidents ségrégationnistes de l’histoire des États-Unis. Donc les Arabes poseront problème parce qu’il ne sait pas s’ils sont blancs ou pas », constate l’historien français Henry Laurens.8
    « Le président Woodrow Wilson ne se sent aucunement lié par les accords “secrets” contractés par ses partenaires. Il se pose en défenseur du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, bien qu’il ne soit pas très clair dans son esprit si cela vaut aussi pour les peuples non blancs, comme les “bruns” (les Arabes) et les “jaunes” – pour les “noirs”, il n’en est pas question. »9
    Surtout, durant ses deux mandats (1913-1921), il va justement sortir de la logique « isolationniste » pour occuper le Mexique (1914-1917), Haïti (une occupation qui durera de 1915 à 1934), la République dominicaine (1916-1924) ou le Nicaragua(tout au long de son mandat).
    « Aucune nation ne peut vivre longtemps refermée sur elle-même et l’Ouest finirait nécessairement par dominer l’Est. L’Est doit être ouvert et transformé, qu’on le veuille ou non ; les standards de l’Ouest doivent lui être imposés. »10
    Bref, ce défenseur du Klu Klux Klan et du ségrégationnisme défend le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »… quand ça l’arrange …
    Jonathan Lefèvre | 18 octobre 2016
    1.« A line in the sand », James Barr, Simon & Schuster, 2011. Citation parue dans L’Obs le 16 mai 2016 •
    2. « La stratégie du chaos, impérialisme et Islam », Grégoire Lalieu et Michel Collon, entretiens avec Mohammed Hassan, Investig’Action et Couleur Livres, 2011, p. 63 •
    3. « La division du Moyen-Orient fut un calcul stratégique », L’Express, 23 décembre 2014 •
    4. « Ali et les 40 voleurs », Jacques Thobie, éditions Messidor, Paris, 1985, p. 42 •
    5. « Les accords Sykes-Picot, cent ans après », Joseph Maïla, Études mai 2016 
    6. « Ali et les 40 voleurs », Jacques Thobie, éditions Messidor, Paris, 1985, pages 45-46 •
    6. Idem .
    8. « Les Français et les Anglais ont dessiné les frontières, et les Arabes ont colorié la carte », L’Orient-Le Jour, 16 mai 2016 •
    9. « Comment l’Empire ottoman fut dépecé », Henry Laurens, Le Monde Diplomatique, avril 2003 •
    10. Cité dans « American colonial Empire : The limit of power’s reach », Items & Issues (Social Science Research Council)
    Source : Pour la Palestine

  • 1/2 milliard pour « Bell Pottinger » dans la propagande de guerre en Irak
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2921

    Plusieurs secrets de la guerre américaine, en Irak de 2003, ne sont pas tellement connus à ce jour. Des révélations plus détaillées qui dépassent le mensonge de la possession d’armes de destruction massive par le régime baâthiste de Saddam Hussein, qui s’est illustré par l’arrogance et l’ambition de dominer la région du Proche-Orient dont l’attaque du Koweït, arrivent encore sous les yeux de l’opinion mondiale. Cette fois, c’est la production de contenus justifiant l’invasion sont rapportés par une ONG (...)

    Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, journaliste, poète, poésie, livre, écrits, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , Irak, prison, (...)

    #Actualité,événement,_opinion,_intérêt_général,_information,_scoop,_primauté #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #_journaliste,_poète,_poésie,_livre,_écrits #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique, #Irak,_prison,_pétitions,_chiite,_sunnite,_journaliste #Obama,_USA,_Israël,_Proche-Orient,_Palestine #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias

  • انباء عن قمة دعا اليها السلطان قابوس في مسقط لتوقيع اتفاق نهائي ينهي الحرب اليمنية وفي حضور مسؤولين كبار من السعودية والكويت والامارات واليمن | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=533863

    Apparemment les têtes couronnées du Golfe se retrouvent à Oman avec deux délégations yéménites (rebelles et régime pour reprendre la formule adoptée en Syrie sauf que personne n’est très certain de la répartition dse rôles). Au programme la paix selon les termes de l’accord du Koweït, récemment rejetté : arrêt immédiat des hostilités, gouvernements de coalition (???) et élections dans 40 jours (???)

  • الانتحار في العالم العربي بالأرقام
    http://raseef22.com/life/2016/09/10/الانتحار-في-العالم-العربي-بالأرقام

    De gauche à droite, pourcentage de #suicide pour 100 000 habitants :
    Soudan, Djibouti, Somalie, Bahreïn, Maroc, Qatar, Yémen, Emirats, Tunisie, Algérie, Jordanie, Egypte, Libye, Irak, Oman, Koweït, Liban, Syrie, Saoudie.
    #monde_arabe

  • NOS SOCIÉTÉS D’EMMURÉS, par François Leclerc Blog de Paul Jorion
    http://www.pauljorion.com/blog/2016/09/03/nos-societes-demmures-par-francois-leclerc/#more-88841

    ❞ Dans la foulée de la mondialisation, où prévaut la libre circulation de la monnaie et des marchandises, un nouvel épisode de la marche triomphale de nos sociétés vers toujours plus de progrès est en cours de concrétisation avec le développement de sociétés d’emmurés. Certaines pour se protéger, d’autres pour être enfermé.

    Pour un Mur historique de tombé, combien ont été construits ? Pour mémoire, revenons sans l’épuiser sur l’inventaire des murs-frontières. Nulle région du monde n’est épargnée. De longue date, une zone démilitarisée sépare la Corée du Nord de celle du Sud, et il y a moins longtemps une ligne de démarcation a partagé Chypre. Gaza n’est pas en reste, ainsi que la Cisjordanie, où Israël a fait dans le gigantisme en construisant un mur de béton atteignant neuf mètres de haut pour contenir dans leurs réduits les Palestiniens. D’autres murs zèbrent la carte de l’Asie, ou s’y préparent. L’Inde s’est séparée du Bangladesh par le plus long mur du monde, ainsi que du Pakistan par une autre barrière de séparation. Ce dernier pays en a édifié une avec l’Afghanistan, afin d’empêcher les islamistes armés d’y entrer. Et la Thaïlande veut par ce moyen rendre infranchissable une partie de sa frontière avec la Malaisie, tandis que l’Ouzbékistan poursuit le même objectif pour prendre ses distances avec le Tadjikistan.

    Ces derniers temps, les pays arabes ont multiplié la mise en service de barrières électroniques. Les Marocains avaient commencé dès 1980, en édifiant avec l’aide d’experts israéliens et américains le « mur des sables ». L’Irak implante une telle clôture pour détecter les infiltrations d’insurgés et d’armes provenant de la Syrie et de l’Iran. L’Arabie Saoudite s’en paye une autre destinée à prévenir les infiltrations provenant d’Irak, première étape d’un projet visant à ceindre les 9.000 Km de frontières du royaume d’un système sophistiqué de radars, caméras infra-rouge et tours de surveillance. Les Émirats mettent en place une barrière avec Oman, afin de dissuader l’immigration clandestine, et le Koweït renforce la sienne avec l’Irak faite d’une clôture électrifiée et d’une tranchée. Disposant de moins de moyens, la Tunisie a engagé la construction d’un simple mur de sable à la frontière avec la Libye. ❞
    . . . . .

  • Les kurdes dans les peuples iraniens/ Perse
    http://vilistia.org/archives/11652

    Liste des peuples iraniens Les locuteurs de langues iraniennes contemporaines incluent : Peuples Régions Population Persans Aimaqs hazarar [réf. souhaitée] Farsiwans Hazaras Tadjiks Tats Ajams Iran, Afghanistan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Azerbaïdjan, Russie (Daghestan), Bahreïn, Koweït, Qatar, Émirats arabes unis 50 à 70 M Pashtouns … Lire la suite →

    #KURDISTAN_HISTOIRE

  • Le Koweït achète 30 hélicoptères français pour un milliard d’euros
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/08/09/le-koweit-achete-30-helicopteres-francais-pour-un-milliard-d-euros_4980316_3

    Le ministre de la défense français, Jean-Yves Le Drian, a signé mardi 9 août à Koweït City le contrat d’achat par le Koweït de trente hélicoptères français Caracal, pour plus de un milliard d’euros, a fait savoir le ministère.

    L’achat de ces trente appareils (vingt-quatre destinés à l’armée, six à la garde nationale) s’inscrit dans le cadre d’accords commerciaux signés entre les deux pays en octobre 2015, pour un montant total de 2,5 milliards d’euros.

    Construits à Marignane

    @touti #à_gerber #armement #argent_sale #beurck

  • L’#Inde va nourrir des milliers de travailleurs dans le Golfe
    http://www.europe1.fr/international/linde-va-nourrir-des-milliers-de-travailleurs-dans-le-golfe-2811088

    Les autorités indiennes se préparaient dimanche à subvenir aux besoins de plus de 10.000 travailleurs indiens « affamés » dans la région du Golfe où ils sont bloqués après avoir perdu leur #emploi et risquent une « #crise_alimentaire », selon le chef de la diplomatie indienne.

    Des usines fermées. Deux ministres vont être dépêchés en #Arabie_saoudite et au #Koweit pour s’occuper de ce problème avec les autorités locales, les travailleurs immigrés étant confrontés à des « épreuves extrêmes », a écrit le chef de la diplomatie indienne, Sushma Swaraj, dans des messages publiés sur son compte Twitter. « Un grand nombre d’Indiens ont perdu leur emploi en Arabie saoudite et au Koweit. Les employeurs n’ont pas versé les salaires (et) ont fermé leurs usines. En conséquence, nos frères et sœurs en Arabie saoudite et au Koweit sont confrontés à des épreuves extrêmes. Si la situation est gérable au Koweit, c’est bien pire en Arabie saoudite », a précisé Sushma.

    Peuvent aussi les rapatrier ? #faim #pauvreté

  • Centre d’actualités de l’ONU - L’OMM annonce une mission pour vérifier un nouveau record de température enregistré au Koweït
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=37736&Cr=climat&Cr1=

    Dans ce contexte, Mitrabah, au Koweït, aurait enregistré une température de 54,0 ° C, le 21 juillet, et la ville de Bassorah, en Iraq, une température de 53,9 ° C, le 22 juillet. Quant au sud du Maroc, il a également connu des températures comprises entre 43 ° C et 47 ° C.

    Les gouvernements ont mis en garde leurs populations contre cette vague de chaleur et ont pris des mesures pour minimiser son impact sanitaire. « Cependant, les populations de réfugiés au Moyen-Orient ont été les plus touchées, dans la mesure où la chaleur a aggravé leur situation fragile et leur souffrance », a précisé l’OMM.

  • صفقة الجبير بإعطاء “حصة” من الشرق الاوسط الى روسيا مقابل التخلي عن الاسد.. هل تشاور حولها مسبقا مع حكومات المنطقة؟ وهل يملك تفويضا مفتوحا بالحديث بإسمها؟ وهل ستقبلها موسكو؟ وما هي نصيحتنا لوزير الخارجية السعودي؟ | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=483465

    Jubeir, le MAE de l’Arabie saoudite, en prend pour son grade en ce moment. En particulier à la suite d’une offre - très peu commentée par la presse francophone - d’un deal entre Russes et Saoudiens sur le monde "gagnant-gagnant".

    Pour rappel, l’offre de Jubeir aux Russes, à l’occasion d’un entretien pour Politico, telle que la donne un site iranien : " " L’Arabie saoudite est le plus grand producteur du pétrole au monde et notre offre servira les intérêts de Moscou. Les dirigeants russes devront agir dans le sens des intérêts de la Russie mais ceux de Assad, lance encore Jubeir. " Riyad est prêt à coopérer économiquement avec Moscou et à l’aider à investir dans la région du Moyen Orient. il suffit que les russes lâchent Assad pour que le niveau de nos coopérations avec eux dépasse celui que nous entretenons avec les chinois. Cela aidera la Russie à devenir plus forte que l’URSS", poursuit-il. (http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i6544-syrie_l'ultime_offre_de_riyad_%C3%A0_poutine)

    Rai al-yom commente en signanlant que les Saoudiens s’expriment comme si le Moyen-Orient se résumait à leur seule puissance, comme s’il n’y avait pas d’autres puissances pétrolières importantes (Koweït, Qatar, Emirats), comme s’il n’y avait pas d’autres puissances régionales (Iran, Turquie, Egypte, Pakistan, Irak... [Israël n’est pas cité !] Comme si les échecs saoudiens n’étaient patents, en particulier depuis la guerre du Yémen...

    Quant aux Iraniens, ils affirment attendre patiemment que la décrue des réserves financières saoudiennes : http://www.hispantv.com/noticias/politica/282748/tensiones-iran-arabia-saudi-apoya-terroristas-petrodolares.

    Dans l’immédiat, un quotidien saoudien publie dse informations de l’opposition syriennne (financée par la Saoudie) parlant une nouvelle fois d’un accord russo-étasunien avec le maintien au pouvoir, à brève échéance, d’Assad : http://www.raialyoum.com/?p=483774.

  • La température la plus élevée jamais enregistrée sur la planète l’a été jeudi au Koweït (et le lendemain en Irak) | JDQ
    http://www.journaldequebec.com/2016/07/22/la-temperature-la-plus-elevee-jamais-enregistree-sur-la-planete-la-

    À Mitribah au Koweït, il a fait 54 ̊C (129,2°F) selon une mesure préliminaire prise jeudi, un record pour l’endroit. Vendredi, la ville de Bassorah, en Irak, cuisait aussi sous cette même température, là aussi du jamais senti, annonce le site d’informations météorologiques Weather Underground.

    Si ces records devaient être officialisés, il s’agirait des températures les plus élevées jamais enregistrées sur Terre (en dehors de la bien nommée Vallé de la mort, en Californie).

    C’et vraiment la #catastrophe_arabe !

    • Pour ceux qui veulent lire :

      L’échec du putsch en Turquie ravit le Qatar... et désole le régime syrien

      LE MONDE | 19.07.2016 à 18h32 • Mis à jour le 19.07.2016 à 18h36 | Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)
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      Des partisans de Recep Tayyip Erdogan à Istanbul, le 18 juillet 2016.

      Il y a ceux qui ont manifesté leur soulagement très bruyamment, ceux qui se sont félicités avec quelque retard et plus de modération, et ceux qui se sont tus mais n’en pensaient pas moins. Les réactions des dirigeants du Moyen-Orient à l’échec du coup d’Etat en Turquie, dans la nuit du 15 au 16 juillet, sont révélatrices des lignes de fracture qui parcourent la région et de la polarisation suscitée par la politique et la personnalité du président Recep Tayyip Erdogan.

      L’Etat qui a le plus applaudi à l’écrasement des putschistes est le Qatar. Son émir, Tamim Ben Hamad Al-Thani, a appelé le chef d’Etat turc dès samedi matin, pour lui témoigner son soutien. La presse officielle qatarie a couvert l’événement de façon enthousiaste, en mettant l’accent sur la mobilisation des habitants d’Istanbul, qui ont contribué à barrer la route des militaires factieux.

      « La démocratie survit », clamait le Qatar Tribune, un quotidien anglophone, dans son édition de dimanche. Dans leur ensemble, les éditoriaux saluaient la maturité politique de la population turque, sans un mot ou presque pour la dérive autoritaire du « sultan » Erdogan.

      Lire aussi : Bruxelles joue les équilibristes face à la Turquie après le putsch

      Ce traitement témoigne des nombreuses affinités entre les deux pays, comme le soutien à l’islam politique et à la rébellion syrienne. Dans le régime islamo-conservateur d’Ankara, le Qatar a trouvé une sorte de grand frère diplomatique. Lorsqu’il a dû congédier, sous la pression de ses voisins du Golfe, les Frères musulmans égyptiens qu’il hébergeait sur son territoire, ceux-ci ont naturellement trouvé refuge en Turquie.

      Le renversement de M. Erdogan aurait été une catastrophe pour Doha, qui est relativement isolé sur la scène régionale depuis que le président égyptien Mohamed Morsi, issu de la confrérie, a été évincé du pouvoir par le général Abdel Fattah Al-Sissi, en 2013. Ankara a d’ailleurs prévu d’ouvrir une base militaire dans l’émirat, qui s’ajoutera à celle dont disposent déjà les Etats-Unis.

      Les autres monarchies de la péninsule arabique se sont également réjouies de la défaite des factieux turcs, mais avec moins d’effusion et d’empressement. L’Arabie saoudite a approuvé le « retour à la normale en Turquie sous la conduite du président et de son gouvernement élu », tandis que les Emirats arabes unis (EAU) ont exprimé leur attachement « à une Turquie stable et sûre ». A la demande d’Ankara, l’attaché militaire de l’ambassade de Turquie au Koweït, visiblement soupçonné d’avoir trempé dans le putsch, a été arrêté à Dammam, en Arabie Saoudite, alors qu’il s’apprêtait à s’envoler vers l’Allemagne.
      « Malheureux » échec

      La couverture des médias audiovisuels saoudiens et émiratis a cependant été un peu hésitante dans les premières heures du coup d’Etat. La chaîne Al-Arabiya, propriété de Riyad, et son homologue Sky News Arabia, financée par Abou Dhabi, ont participé à la propagation de la fausse rumeur alléguant que M. Erdogan aurait demandé l’asile en Allemagne. Selon le commentateur libanais As’ad Abou Khalil, auteur du blog Angry Arab, un présentateur d’Al-Arabiya a même déclaré à l’antenne que le coup d’Etat avait « malheureusement » échoué.

      Lire la tribune du journaliste Ali Bayramoglu : La confrérie Gülen est responsable des troubles qui secouent la Turquie

      S’ils apprécient l’engagement anti-Assad d’Ankara, ainsi que le rôle de contrepoids à l’Iran que la Turquie joue à l’échelle régionale, les Saoudiens voient d’un mauvais œil son tropisme islamiste. Cette méfiance est encore plus prononcée à Abou Dhabi qui considère les Frères musulmans comme un mouvement terroriste et n’a jamais vraiment pardonné au Qatar de s’en être fait le sponsor durant les printemps arabes.

      A l’opposé de ces témoignages de soutien, plus ou moins affirmés, à M. Erdogan, deux Etats se sont distingués par leur assourdissant silence : la Syrie bien sûr, mais aussi l’Egypte. Ni l’une ni l’autre n’ont réagi à la mutinerie, qu’elles auraient évidemment voulu voir réussir. La première reproche à M. Erdogan, son ennemi public numéro un sur la scène internationale, de soutenir les groupes armés rebelles, qu’elle qualifie de « terroristes » ; la seconde ne tolère pas le soutien du président turc aux Frères musulmans et son insistance à qualifier le renversement de M. Morsi de « coup d’Etat ».

      Au Conseil de sécurité des Nations unies, l’Egypte s’est d’ailleurs opposée samedi à une déclaration appelant toutes les parties à « respecter le gouvernement démocratiquement élu de Turquie ». Selon des diplomates s’exprimant sous le sceau de l’anonymat, l’Egypte, qui occupe l’un des sièges tournants du Conseil, a estimé que cet organe n’était pas à même de déterminer si le gouvernement turc avait été élu démocratiquement.
      « Dans le pire des scénarios,
      si Erdogan restait au pouvoir... »

      A Damas, dans la nuit de vendredi à samedi, peu après que les putschistes eurent annoncé prématurément leur victoire, des centaines de partisans du président Assad sont descendus dans les rues, drapeaux syriens en main, pour célébrer ce qu’ils croyaient être la chute de leur bête noire. Au Caire, c’est la presse semi-gouvernementale qui a trahi l’état d’esprit du pouvoir. Trois quotidiens, dont le vénérable Al-Ahram, visiblement plus pressés d’en finir avec Erdogan que de respecter les fondamentaux du journalisme, ont proclamé dans leur édition de samedi le succès du coup d’Etat.

      Même précipitation éloquente à la télévision. « Ce qui se déroule en Turquie n’est pas un coup d’Etat, pas du tout, clamait Ahmed Moussa, présentateur de l’un des talk-shows les plus regardés d’Egypte. C’est une révolution de l’intérieur de l’armée. Et à chaque fois que l’armée turque lance une révolution, elle gagne. » Pendant ce temps, sur la chaîne syrienne Sama, une présentatrice demandait à un analyste politique : « Dans le pire des scénarios, si Erdogan restait au pouvoir, que se passerait-il ? » Le dimanche, confronté au fiasco des putschistes, le quotidien syrien Al-Thawra trouvait la parade, en affirmant que le coup d’Etat est une machination destinée à salir la réputation de l’armée…

      En Israël, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a offert un soutien mesuré au mot près à M. Erdogan. Dans un communiqué laconique, publié quinze heures après le début des événements, alors que l’échec du coup d’Etat était patent, le ministère des affaires étrangères a déclaré qu’Israël « respecte le processus démocratique en Turquie et est impatient de poursuivre le processus de réconciliation » avec Ankara. Longtemps à couteaux tirés, du fait du drame du Mavi Marmara – un navire turc, en route vers Gaza, dont l’arraisonnement par des commandos israéliens a fait neuf morts en 2010 –, les deux pays ont signé fin juin un accord visant à normaliser leurs relations. Selon M. Nétanyahou, le coup d’Etat manqué ne devrait pas affecter ce rapprochement.

    • On a tout et son contraire sur le sujet. Les réactions américaines montrent que les occidentaux auraient été ravis de se débarrasser de ce gvt, du fait en particulier que les turques se rapprochent de la sphère russe. Le blocage de la base aérienne de l’OTAN en est un des éléments matériels.

  • Ventes d’armes au Moyen Orient : les profiteurs de guerre sont Européens
    http://www.bastamag.net/Ventes-d-armes-au-Moyen-Orient-les-profiteurs-de-guerre-sont-Europeens

    Près de 8 milliards d’euros, c’est le montant des exportations d’armes de guerre allemandes en 2015. Soit deux fois plus que l’année précédente. Le chiffre annoncé cette semaine par le gouvernement allemand suscite de vives critiques outre-Rhin. Et pour cause, une large partie de ces armes sont vendues dans une zone de grande instabilité et de guerre : le Moyen Orient. L’Allemagne a vendu en 2015 plus d’1,4 milliard d’euros d’armements au Qatar, 408 millions à Israël, 77 millions au Koweït, 23 millions (...)

    En bref

    / #Proche_et_Moyen_Orient, #Europe, Surveillance, fichage, censure : la démocratie en danger ?, #Guerres_et_résolution_des_conflits, (...)

    #Surveillance,fichage,_censure:la_démocratie_en_danger ? #Multinationales

  • Ventes d’armes au Moyen Orient : les profiteurs de guerre sont Européens
    http://www.bastamag.net/Ventes-d-armes-au-Moyen-Orient-et-militarisation-des-frontieres-en-Europe-

    Près de 8 milliards d’euros, c’est le montant des exportations d’armes de guerre allemandes en 2015. Soit deux fois plus que l’année précédente. Le chiffre annoncé cette semaine par le gouvernement allemand suscite de vives critiques outre-Rhin. Et pour cause, une large partie de ces armes sont vendues dans une zones de grandes instabilité et de guerre : Le Moyen Orient. L’Allemagne a vendu en 2015 pour plus d’1,4 milliard d’armements au Qatar, 408 millions à Israël, 77 millions au Koweït, 23 millions (...)

    En bref

    / #Proche_et_Moyen_Orient, #Europe, Surveillance, fichage, censure : la démocratie en danger ?, #Guerres_et_résolution_des_conflits, (...)

    #Surveillance,fichage,_censure:la_démocratie_en_danger ? #Multinationales