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  • Une épave de l’expédition Franklin retrouvée dans l’Arctique | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/062223-000-A/une-epave-de-l-expedition-franklin-retrouvee-dans-l-arctique

    En 1845, deux navires britanniques, partis à la recherche du mythique passage du Nord-Ouest, sont coincés par les glaces de l’Arctique. Plus d’un siècle et demi plus tard, des archéologues ont retrouvé l’une des épaves. Ce documentaire captivant retrace leurs travaux et la tragique expédition.

    Ce qui devait être un coup d’éclat de l’Empire britannique tournera en hécatombe. En 1845, alors que les guerres de territoires se gagnent via l’exploration scientifique, la Royal Navy envoie deux navires, commandés par sir John Franklin, en terres arctiques. La Couronne ambitionne de dresser la carte de l’impénétrable passage du Nord-Ouest, zone inconnue censée relier l’Atlantique au Pacifique par le nord du Canada. Malgré l’équipement moderne des navires, la glace emprisonne le convoi, contraignant les marins à passer deux hivers sur place. Les hommes y périssent les uns après les autres. Le 22 avril 1848, 105 survivants partent en quête de secours. Affamés, ils finissent par dévorer leurs morts. Aucun d’entre eux ne survivra. Les deux bateaux sont engloutis par les glaces.

    Énigme maritime
    En septembre 2014, après des années de recherche, des équipes d’archéologues de l’agence gouvernementale Parcs Canada, assistées par des navires de la garde côtière canadienne, sont finalement parvenues à découvrir l’un des deux navires, l’Erebus, reposant par 11 mètres de fond dans le golfe de la Reine-Maud. Des images de synthèse, générées à partir de sonars, ont permis de créer une simulation en 3D de l’épave, jusque dans ses détails les plus étonnants. Le documentaire nous entraîne dans ce fascinant périple et montre en parallèle le destin atroce des marins et les recherches complexes des équipes actuelles. Combinant iconographie, témoignages d’historiens, reconstitutions historiques autour du fil rouge de la quête de l’épave, ce film captivant livre la clef d’une énigme maritime vieille de plus d’un siècle.

    #Cannibalisme

  • Chiens #drogues dans les écoles : le Comité P appelle les polices à la prudence
    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_chiens-drogues-dans-les-ecoles-le-comite-p-appelle-les-polices-a-la-prud

    L’intervention de la #police (et de chiens policiers) dans les écoles pose, en effet, question.

    Quid des dispositifs de prévention et de la concertation avec les équipes éducatives ? N’est-ce pas injustement désavouer leur pertinence et leur efficacité ?

    N’est-ce pas poursuivre dans une logique obsolète, notoirement coûteuse et inefficace, qui consiste à (faire) croire que les approches répressives sont une réussite en terme de prévention des usages de drogues ou bénéfiques en terme de santé publique (ou encore d’éducation, puisqu’on parle tout de même d’enfants et d’adolescents en milieu scolaire) ?

    Sur le fond, une fois de plus, on ne peut que déplorer le manque de cohérence des politiques drogues en #belgique et un problème de répartition des moyens.

    Depuis des années, le secteur des addictions dénonce (...)

    #école

    • Un exemple au Canada - Le Devoir, 31 Décembre 2015 un article d’Hélène Buzzetti, Extrait

       L’histoire s’est déroulée à Gatineau en novembre dernier. Devant le juge Pierre Chevalier comparaît Mario Larouche, un homme de 46 ans surpris par la police en possession de 30 bébés plants de marijuana. M. Larouche avait l’intention de les cultiver pour sa consommation personnelle, lui qui souffre de douleurs chroniques à la suite d’un accident de voiture. La Couronne réclame trois mois de prison, la Défense suggère plutôt une amende de 250 $. Le juge rabroue l’une et l’autre.
       
      Le juge Chevalier y va d’une diatribe politique. « On est dans une société où on accuse les gens de possession et consommation de marijuana alors que plus que la moitié de la population en a déjà consommé. Ce sont des lois qui sont désuètes et ridicules. Quand on est en présence de lois où il faudrait que plus de la moitié de la population ait un dossier criminel au Canada… et probablement la plupart des procureurs de la Couronne et de la défense, et peut-être des juges, mais je ne me prononcerai pas là-dessus […] je pense qu’il est temps qu’on regarde de façon beaucoup plus clémente les choses qui se passent. »
       
      Le juge reproche aux politiciens « irresponsables » de ne pas avoir fait évoluer les lois « parce que c’était pour leur faire perdre des votes ». Il évoque Justin Trudeau « qui est responsable présentement et qui n’aura probablement pas peur d’aller dans cette direction-là » . Verdict : une amende de 1 $ pour Mario Larouche, plus la suramende compensatoire obligatoire de 30 % instaurée par les conservateurs, pour un mirobolant total de 1,30 $…
       
      Certes, le procureur de la Couronne a indiqué qu’il portera la cause en appel. Et selon le quotidien Le Droit , une plainte au Conseil de la magistrature aurait été déposée contre le juge Chevalier pour sa sortie. Mais au-delà de cette anecdote qui a fait couler beaucoup d’encre cet automne, c’est toute l’approche en matière de lutte contre la marijuana qui est remise en question. Connaissant les intentions législatives du gouvernement fédéral, est-il encore logique de poursuivre la lutte contre la marijuana ?
       
      En entrevue avec Le Devoir, le porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal répond que la question n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. « C’est très rare dans nos enquêtes qu’on va dire que ce sera juste du pot, qu’il n’y aura pas d’ecstasy, explique Ian Lafrenière. Chez nous, quand on fait une enquête de stupéfiants, on trouve de tout. Le premier ministre a pris position pour la marijuana, mais je ne pense pas qu’il veuille légaliser la coke et les autres choses. »
       
      N’empêche que les approches divergent selon la province ou le service de police. À l’autre bout du pays, le Service de police de Vancouver a adopté une approche diamétralement opposée. Dans cette ville, les « dispensaires » se sont multipliés à la vitesse de l’éclair. Selon la police, il y en aurait plus de 100 dans la ville. En théorie, ces dispensaires recrutent des membres à qui ils remettent des autorisations médicales pour mieux leur vendre de la marijuana « thérapeutique ».Dans les faits — et tous le reconnaissent —, ce pot est hautement récréatif… La Ville a choisi d’encadrer les dispensaires (en interdisant leur emplacement près des écoles ou la vente aux mineurs), et le service de police a décidé de n’intervenir que lorsque la sécurité publique est menacée.
       
      Encore récemment, la police de Vancouver a rejeté la plainte d’une femme qui demandait son intervention pour fermer les dispensaires. Dans sa réponse écrite datée du 1er septembre, le corps de police explique qu’il doit « prioriser l’utilisation des ressources dispendieuses afin d’atteindre les meilleurs résultats quant à la sécurité publique ».
       
      La police rappelle alors qu’une enquête menée en 2014 sur un des dispensaires ayant mené au dépôt de quatre accusations contre deux entités a nécessité 560 heures de travail, soit l’équivalent d’un policier à temps plein pendant trois mois. Facture totale : 34 000 $.
       
      « Considérant cette consommation considérable de ressources et d’autres facteurs, le chef de police [Adam] Palmer et son prédécesseur [Jim] Chu ont été ouverts et transparents dans l’énoncé de la politique de la police sur les dispensaires de marijuana, à savoir que ce n’est pas une activité de lutte contre la drogue de haute priorité. »
       http://www.ledevoir.com/politique/canada/459131/le-pot-encore-derriere-les-barreaux