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  • La république des « Fils de… » (1re partie) – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/07/29/la-republique-des-fils-de-1re-partie

    Frasques, voracité, prédation, succession… Rejetons conçus dans le dos de la République égalitaire, les enfants terribles de la nomenklatura sont les nouveaux seigneurs de cette« Algérie de papa », la version bâtarde de l’« Etat algérien restauré ». Pour désigner les fils de généraux et hauts gradés de l’armée, des services de sécurité, ministres, pontes de la haute administration…, l’humour populaire est intarissable de génie créatif : ouled al qiada, meqla, qaloi, chouaker, ouled douk douk, qemqoum, les rejetons des pontes font valoir chaque jour leur droit de cuissage sur les ressources du pays. De Toufik Benjedid à Saïd Bouteflika, de Adel Gaïd à Sid Ali Mediene, de Abdelmoumen Khalifa à Farid Bedjaoui, de Rym et Farès Sellal à Amine Zerhouni, de Réda Habour à Khaled Tebboune, des fils de Meziane au fils Ould Kaddour, des fille et fils de Saadani au fils Ould Abbès, de Amel Bouchouareb à Khaldoun et Sina Khelil…, des échantillons représentatifs de la caste de compradores et de fabricants d’hégémonie qui réécrit l’histoire d’un « seul héros, le pouvoir ». Plongée dans les dessous putrides de la reproduction en marche de la classe des dirigeants.

    Ils sont dans l’import-import (60 milliards de factures d’importation), dans l’immobilier (?), dans les « services » (12 milliards/an), dans la com’ et l’événementiel, les bureaux d’études, le consulting, les centres commerciaux et grandes surfaces, le catering, le contrôle et concessions automobiles, les franchises, les sociétés de gardiennage et de sécurité, 7 milliards de dollars que se partagent quelques sociétés appartenant à des généraux à la retraite et/ou en activité, comme celle d’un des fils de Gaïd Salah, Adel, et à des personnalités du gouvernement et de la haute administration, à l’image de Vigie Plus, société à 50 000 agents, apparentée au fils de l’ex-Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Aucun créneau juteux, aucune opportunité d’affaires, aucun business florissant n’échappe à leur appétit vorace.

    Shootés à l’argent public, addicts aux privilèges et rente de « l’Etat pompeur », les « fils de » ont un « couloir vert » dans les ports, les tapis rouges des salons d’honneur, occupent des postes (fictifs de préférence, mais rémunérés en devises) dans les grandes compagnies (Air Algérie, Sonatrach…), postés dans les grandes capitales mondiales. Ils sont dans la diplomatie, dans les agences et organismes internationaux. Ils ont des ports secs pour cocaïne pure (fils du général Hamel) et quincaillerie de luxe, des flottes (navires de la Cnan rachetés en partie par Réda Habour).

    Ils sont dans le négoce des matières premières (Sina Khelil…), dans la distribution, souvent en situation de monopole (Mouloud Djebbar, fils du général M’henna Djebbar), « bien nés » et as du trafic d’influence, ils ont les clés des coffres-forts de l’Etat social, dépecés, en bandes organisées, lors des soirées banquet. D’affriolantes saisons algériennes pour une jet-set fâchée avec le Projet national et le principe d’égalité des chances.

    Boucherie du peuple vs caudillo du régime

    Kouba. « Marché des 13 salopards ». « La boucherie du peuple ». Il porte bien son nom, le très « modeste » magasin de Kamel « Le Boucher », gros sous-traitant présumé des cartels de la cocaïne, scellé depuis plus d’un mois. L’homme aux 701 kg de coke a entraîné dans sa chute spectaculaire deux caudillos du régime : Abdelghani Hamel et Menad Nouba, tout puissants patrons de la police et de la gendarmerie.

    Au ministère de la Défense, gros client de la viande importée par « le Boucher », deux généraux-majors, Boudouaour Boudjemaa, le directeur des finances, et Mokdad Benziane, directeur du personnel du MDN, sont éjectés, « admis à la retraite ». Le menu fretin (26 inculpés-1, le fils de l’ex-Premier ministre Tebboune) est envoyé au cachot. L’Algérie, ses attributs de pouvoir, ses autorités régaliennes, flirte dangereusement avec narco-Etat.

    Dans le Vieux Kouba, c’est encore la consternation. La colère. De l’incompréhension aussi. « Kouba, ce sont toutes ces personnalités qui ont fait l’histoire. De Ferhat Abbas qui y a vécu (en résidence surveillée) au colonel Mohamedi Saïd, de Cheikh Soltani à Ali Benhadj et j’en passe. Mais des ”cavés” comme ça, on en avait pas. » Yazid, spécimen de cette petite bourgeoisie de Kouba qui se sent « salie » par l’érection dans son paysage de ce sulfureux personnage. « Ce berani (étranger) qui a débarqué ici presque avec son seul vélo et qui s’achètera, en un temps record, pas moins de 26 villas. »

    A Alger, les gendarmes de la section de recherches ont mis au jour 22 promotions immobilières, dont les appartements de standing sont cédés à des hauts fonctionnaires de l’Etat. « L’homme aurait juré de raser toute la ville et de ne laisser au peuple de Kouba que l’Hôtel de la mairie pour ses papiers d’identité. » Au chemin Calvaire, dans le bas Kouba, il aurait offert quelque 130 milliards pour s’adjuger un djenane de 6000 m2. « La famille, une grande famille de militants nationalistes qui y résidait depuis plusieurs générations, voulait préserver la valeur patrimoniale de la résidence.

    Le Boucher ne voulait rien savoir. ”Dites-moi plutôt combien elle fait en longueur, combien en largueur et combien vous en voulez !” » Le Boucher a, selon ce riverain, mis tout le monde dans sa poche, « distribuant des cadeaux et liasses de billets par-ci, des kilos de viande par-là, offrant une voiture au commissaire, de petits pécules pour les fonctionnaires des mairies, de la daïra et de la wilaya et même des omra aux fidèles de la mosquée ».

    Le « gueux » quadra, fils d’un boucher venu de sa « gueuse » province de Palestro (Lakhdaria), s’est blanchi sous le harnais du pouvoir et de ses camorra. Sa résidence à Kouba, située en face du commissariat de police (qui n’a rien vu) ; les bureaux de ses sociétés à La Croix et à Aïn Naâdja ne désemplissaient pas de visiteurs de haut rang qui lui mangeaient avidement dans la main. « Les magistrats sont en train de compiler les écoutes téléphoniques et quelque 3 ans de vidéo-surveillance », rapporte la journaliste Salima Tlemçani, qui enquête sur l’affaire.

    Des enregistrements « compromettants pour la longue liste de personnalités civiles et militaires qui y apparaissent ». 30 ans après le scandale impliquant un des fils du président Chadli – en association avec un roturier du quartier La Montagne (Bourrouba) – dans la ruine d’une banque publique, l’affaire dite « Testosa » – du nom de la célèbre Ferrari Testarossa – a fait des « petits ». Beaucoup de « petits ».

    La patri Mohand Aziri e pour les riches, le patriotisme pour les pauvres

    Portrait d’un fils de… De l’élevage ovin dans les Hauts-Plateaux à la technologie de pointe, Lotfi Nezar est un entrepreneur aussi polyvalent que coriace. « Il est impitoyable en affaires », témoigne HKM*, un employé de SLC (Smart Link Communication), la « petite » boîte familiale devenue grande (plus de 150 employés), nichée au chemin Gadouche (Ben Aknoun) sur le domaine d’une ancienne coopérative militaire.

    PDG de la société, Lotfi, l’aîné, y est actionnaire au même titre que sa fratrie et son généralisme paternel, aussi président de son conseil d’administration. Pionniers dans la technologie wimax (solution internet haut débit par ondes hertziennes), les fils du général affichaient un carnet de commandes plein.

    Ses abonnés clients allant des ministères de la Défense, de la Santé, de l’Enseignement supérieur aux compagnies pétrolières (Becker, Schlumberger, Sonatrach…), les banques (BNP Paris Bas…), Alstom, Peugeot. « Une véritable machine à cash dont une partie des revenus générés est perçue en devise, en Espagne, notamment », décrit la gorge profonde. Le pouvoir, la réputation du père, le général Khaled Nezzar (sauveur de la République ou fossoyeur de son peuple, c’est

    selon), parmi les premiers promus sous Chadli au grade d’officier général, a fait exploser littéralement le plan de charge de la SPA, créée en 1997. « Aujourd’hui, les affaires tournent de moins en moins bien. A cause de la concurrence soutenue par deux autres fournisseurs de services, Anwar Net et Icosnet, tout aussi puissants et adossés à des pontes mais surtout à cause des déboires de la famille avec le clan présidentiel. » Le général a dû, selon la même source, rembourser quelque 40 milliards de crédits alors que d’autres ont vu leurs ardoises effacées. La patrie pour les riches, le patriotisme pour les pauvres.

    « Hna fi hna, el barani yasamhna »

    Déclinaison locale de « Entrepreneurs de progrès », la devise chère au FCE, le cercle des bonnes affaires sis à El Mouradia, au fond d’une impasse, rue Sylvain Fourastier, du nom du maire de Bir Mourad Raïs dans les années 1940. C’est ici, dans la proximité charnelle du pouvoir et de l’argent, à quelques centaines de mètres du Palais présidentiel, que se trouve la fine fleur du CAC 40 algérien, les Kouninef, Bairi, Mazouz, Benabdeslam, Benamar, Tahkout et consorts, empires biberonnés aux marchés publics.

    « 150 millions pour réserver sa place à la table du Premier ministre. » H. Imad*, témoin ulcéré par les turpitudes de cette business class « made in bladi », jeune loup de la finance, a été dans le staff de Ali Haddad, le président du Forum des chefs d’entreprise, le FCE. « Self made man » comme sait en « fabriquer » à la chaîne le cercle présidentiel, le patron du groupe ETRHB, petite société de BTP fondée en 1997, est propulsé, 20 ans après, à la tête d’un empire engrangeant quelque 400 millions de dollars de revenus annuel (Forbes). « Rebrab ? C’est rien. Mon chiffre d’affaires à moi, c’est 5 à 6 fois plus », se vanterait Ali Haddad.

    Le groupe Cevital, propriété d’Issad Rebrab, affiche un chiffre d’affaires de 3,5 milliards de dollars. Agence parapublique orientée vers la captation des contrats publics, le FCE possède sa version « fils de ». Jil FCE, ce pouls de jeunes entrepreneurs connectés aux centres de décisions. Comme Allégories, la boîte de com’ et événementiel, drivée par le tandem Lourari/Marhoun Rougab, fils de Mohamed Rougab, secrétaire particulier du président Bouteflika.

    C’est Allégorie qui, le 3 décembre 2016, a organisé, pour le compte du FCE, le Forum africain d’investissements et d’affaires au Centre international de conférences (CIC) et qui a tourné au fiasco. Ce jour-là, le gouvernement Sellal, arguant les « entorses au protocole », se retira, sous les regards médusés de centaines d’invités étrangers. « Tout n’a pas été dit sur cette affaire du CIC, raconte Imad. Il y avait une forme de mise en scène, puisque le gouvernement était la veille en possession du programme des interventions et aurait pu décliner sa participation. »

    Les enjeux se superposaient, selon lui. Dans les coulisses du CIC, aux manettes, ce fut Saïd Bouteflika, tout puissant frère et conseiller plénipotentiaire du Président. « Il fallait à la fois happer le destin de Lamamra, le MAE qui était présidentiable, saper l’autorité du gouvernement au profit d’un patronat paraissant tout puissant, et troisio, renverser la table des négociations des contrats qui s’amorçaient dans la salle (…). »

    Jeunesse dorée, jeunesse offshore

    De SwissLeaks à Panama Papers, une orgie à coups de centaines de millions de dollars. Les listings des propriétaires algériens de comptes dans les banques suisses (HSBC) et de sociétés offshore au Panama renseignent sur la fraude à grande échelle et sur les pratiques des faunes au pouvoir. Le scandale planétaire des Panama Papers est aussi celui de cette caste d’Algériens dont les fortunes mal acquises transhument à travers les paradis fiscaux, lavées, blanchies, « réinvesties ».

    Des Îles Vierges britanniques au Panama, des îles Caïman à la République suisse, de la Barbade à Maurice, de Hong Kong à Dubaï, la toute nouvelle plaque tournante du blanchiment de l’argent algérien. Aux Emirats, une société offshore, c’est 30 000 dollars de capital avec droit de succession garanti pour les ayants droit en cas de décès du propriétaire.

    Dans les Panama Papers, les Algériens y sont souvent en famille : les Khelil (Chakib), père, épouse et fils, les Sellal (père et fille), les Bouchouareb, les Habour, les Chadli, les frères Bedjaoui, les Zerhouni – entre autres cités –, paraissant en qualité de propriétaires, bénéficiaires et/ou ayants droit de sociétés offshore. Journaliste d’investigation, membre du réseau ICIJ – le Consortium international des journalistes d’investigation qui révéla le scandale Panama Papers –, Lyès Hallas a eu accès à certains documents fuités de la société fiduciaire panaméenne Mossack Fonseca.

    Ne se distinguant ni par des « compétences reconnues » ni par un « savoir-faire particulier », les « fils de », observe le journaliste, excellent par contre dans la « fructification des carnets d’adresses » de leurs parents, dans la mise en relation d’affaires d’entreprises étrangères intéressées par le marché algérien. Ils sont dans « l’intermédiation internationale ».

    Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, est de ceux-là. « Ce ne sont certainement pas les 75 000 dollars canadiens de revenus annuels générés par son ancienne société de négoce qui ont permis à Bedjaoui de s’offrir des tableaux de Salvador Dali ou des biens immobiliers à Montréal et à New York, mais, les placements de Sonatrach.

    Pourquoi n’a-t-il pas pu décrocher la gestion des portefeuilles de BP ou ExxonMobil, génie en placements financiers qu’il est ? » Impliqué dans les affaires Saipem, Sonatrach, SNC Lavalin (suit une longue liste), Farid Bedjaoui passe pour celui qui sait ouvrir les portes blindées des décideurs algériens, sécurisant, via un système de commissions/rétro-commissions, les gros contrats de compagnies étrangères.

    « Le drame de ce pays est que son élite dirigeante n’imagine pas son avenir, l’avenir de ses enfants, en Algérie. Son principal souci est de trouver des alternatives pour financer l’éducation, les soins ou s’offrir une douce retraite à l’étranger, parce que les salaires perçus ne sont pas en mesure de prendre en charge son train de vie. Comment un Pdg de Sonatrach qui touche 300 000 DA de salaire mensuel pourrait s’acheter une résidence à Neuilly-sur-Seine ? »

    Les Gated communities du Mont Sidi Yaya

    Mont Sidi Yaya… Hydra. Le « Beverly Hills » algérois, une houma branchée au grille-pain et à la compteuse à billets, n’a rien d’un quartier pour ouled bouchia. Gosses de riches, gosses de maqla (pontes) et résidus du lumpenprolétariat s’y côtoient intimement dans ce lit d’oued (oued Hydra) où la jet-set s’est offert, par flots d’argent ininterrompus, son quartier de « luxe »…

    Enfant de la cité Sellier, populace suspendue aux flancs des Crêtes, Nadir a vu le quartier se transfigurer. En seulement quelques années d’économie de bazar. « Vous voyez ce pâté de villas, désigne-t-il de la main. Elles appartiennent toutes à des généraux. Le terrain sur lequel elles sont construites devait accueillir à l’origine une coopérative pour enseignants. » Banques étrangères, restaurants sélects, magasins de grandes marques, Sidi Yahia est le quartier des affranchis du pouvoir et des franchises qui prolifèrent.

    Malgré les nombreux interdits dressés par la Banque d’Algérie qui proscrit le transfert des royalties au franchiseur (la maison mère détentrice de la marque). Comment s’y prennent-elles ? « D’abord, elles appartiennent toutes à de hauts responsables et/ou à leurs enfants, ensuite, elles contournent les obstacles de la BA en gonflant le prix d’achat ou en transférant les devises sous le prétexte de l’assistance technique. »

    Tout autour du quartier chic, des résidences gardées. Un phénomène urbanistique en pleine expansion. Des Gated Communities où gent aisée et gent du pouvoir s’inventent un « entre-soi », loin des masses qui menacent. Safar Zitoun Madani, spécialiste en sociologie urbaine, ne hurle pas au loin pour autant. Les Gated Communities sont un phénomène « universel ». De la Chine « communiste » à l’Afrique du Sud, du Maroc aux Etats de l’Amérique latine. Une tendance mondiale. L’implantation de ces bunkers hautement sécurisés renseigne toutefois sur les inégalités qui s’accroissent dans un pays. Des inégalités qui ne sont pas toujours justifiées d’un point de vue économique.

    Des « inégalités un peu honteuses » et un « enrichissement pas très transparent ». « Dans le cas algérien, dit le sociologue, il faut un peu le relativiser. Car ce qui le caractérise, c’est qu’avant l’indépendance, nos villes étaient extrêmement inégalitaires du point de vue de la répartition des populations dans l’espace. Il y avait d’un côté les quartiers européens, les quartiers mixtes et les quartiers musulmans où résidaient la majorité des Algériens.

    A l’indépendance, cette structure ségrégationniste, inégalitaire, a complètement explosé. Nos villes se sont mélangées, des populations d’origines modeste, moyenne, ont occupé des habitations situées dans les quartiers européens. Aujourd’hui, ce que l’on constate, c’est que les élites, notamment celles qui disposent des ressources, ne se retrouvent plus dans ce mélange. Alors, elles inventent des espaces d’entre-soi.

    On revient, en quelque sorte, contre l’absence de ségrégation, et par des formes inédites, à une nouvelle façon de ségréguer, de se séparer des autres. » Loin du Fahs algérois, la proche campagne d’Alger, naguère prisée par les bourgeoisies coloniales, ottomane et française, les quartiers de l’ancienne plaine de la capitale sont en plein dans le processus de « gentrification », mot désignant ces quartiers de la noblesse anglaise qui étaient à l’origine des quartiers populaires d’origine sociale modeste.

    Les opérations de relogement, de résorption de l’habitat précaire, menées au pas de charge, sur fond de spéculation foncière, immobilière, vident le Vieil Alger de sa population, au profit d’une autre. « Ce sont des processus sociologiques très courants. Ces quartiers, pour des raisons pratiques, leurs positions dans la ville, la présence d’opportunités, attirent une clientèle qui prend une coloration sociale bien particulière (…).

    Progressivement donc, il y a un remplacement de population. » Dans ce processus, précise le spécialiste, l’Etat n’y est pour rien : « Il n’y a pas de volonté derrière, pas de deus ex machina, pour délimiter les quartiers des riches des quartiers pauvres. Ce sont des processus objectifs. » Dans le plan d’urbanisme d’Alger, explique-t-il, qui n’est pas « ségrégatif », la volonté de vider les quartiers populaires n’y est pas.

    « Même si derrière un certain vocabulaire très technique, il y a la possibilité de comprendre que telle zone, par exemple, est destinée à une population fortunée. Mais il n’y a pas de volonté de déloger les gens du centre-ville, les populations pauvres et modestes pour la périphérie. Dans les plans, il n’y a rien de cela, dans la pratique, avec les opérations de relogement en cours. Effectivement, pour certains bidonvilles du centre-ville d’Alger, les populations sont relogées en périphérie. Est-ce qu’il y a une volonté de déportation de ces populations ? (…) »                                                                                                    Mohand Aziri                                                                                                                                                               https://www.elwatan.com/edition/actualite/la-republique-des-fils-de-1re-partie-28-07-2018

  • https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/260718/il-n-y-aura-pas-d-expulsion-sur-la-montagne-limousine

    Des habitants et amis de la Montagne limousine, dont de nombreux élus locaux et figures intellectuelles ou artistiques locales, ont décidé de ne pas tenir compte des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) pour empêcher les expulsions des exilés qui ont trouvé refuge sur ce territoire. « Nous appelons tout le monde, partout, à faire de même, à exercer ce « devoir de fraternité » dont de lointaines révolutions nous ont laissé l’héritage. »

    https://vimeo.com/280093582

  • La Montagne Creuse vendredi 22 juin 2018
    La voracité de la grande distribution

    D’après une étude oxfam

    Selon un calcul de l’ONG, les huit premières grandes surfaces du monde cotées en bourse ont réalisé quelque 1.000 milliards de dollars de vente en 2016 et près de 22 milliards de bénéfices. « Au lieu de réinvestir dans leurs fournisseurs, elles ont reversé la même année plus de 15 milliards de dollars de dividendes à leurs actionnaires », indique cette étude internationale, intitulée : « Derrière le code-barres, des inégalités à la chaîne »

    #alimentaire #paysans #distribution

  • Grève SNCF : un jackpot pour la région Auvergne-Rhône-Alpes ? - Clermont-Ferrand (63000) - La Montagne
    https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/transport/sncf/2018/06/17/greve-sncf-un-jackpot-pour-la-region-auvergne-rhone-alpes_12890660.html

    En cas de retard ou d’annulation de trains, elle doit désormais payer des indemnités à la Région. La grève débutée en avril devrait donc se traduire par une indemnisation estimée « entre 20 et 50 millions d’euros », indiquent les services de la Région.

    De quoi payer les jours de grève des salariés, chic !

  • « Une cascade de dysfonctionnements » : un journaliste fait parler les grands absents du procès Tarnac - Tarnac (19170) - La Montagne
    https://www.lamontagne.fr/tarnac/justice/correze/2018/03/27/une-cascade-de-dysfonctionnements-un-journaliste-fait-parler-les-grands-a

    L’ancien journaliste David Dufresne, qui a rencontré les principaux protagonistes de l’affaire Tarnac pour un livre, a décrit mardi les pressions politiques et la guerre des services de police qui ont pesé dans l’enquête sur les sabotages de lignes SNCF.

    Pour son ouvrage « #Tarnac magasin général », David Dufresne a eu accès à plus de témoins clef du dossier que le tribunal ne pourra en entendre, ces derniers ayant invoqué le secret défense ou un emploi du temps chargé pour ne pas se déplacer à l’audience.

    Parmi eux figurent des responsables du renseignement, dont l’ex-patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini, l’ancien procureur de Paris Jean-Claude Marin ou encore Michel Delpuech, l’ex-directeur de cabinet de la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie et actuel préfet de police de Paris.

    C’est donc par la voix de M. Dufresne que ces hautes personnalités ont fait irruption mardi dans la salle du tribunal correctionnel de Paris où huit membres de la communauté libertaire de Tarnac sont jugés notamment pour association de malfaiteurs et la dégradation d’une ligne SNCF.

  • Affaire de Tarnac : après dix ans de procédure, l’énergie contestataire des « inculpés » est intacte - Royère-de-Vassivière (23460) - La Montagne
    https://www.lamontagne.fr/royere-de-vassiviere/politique/justice/2018/02/27/affaire-de-tarnac-apres-dix-ans-de-procedure-l-energie-contestataire-des-

    Depuis 2008, initiatives rassembleuses et regains de tension sur le plateau de Millevaches

    Depuis 2008, le plateau de Millevaches est resté un foyer actif de « subversion » idéologique. En octobre 2014, la mort de Rémi Fraisse, sur la ZAD de Sivens (Tarn), a entraîné en réaction l’affaire dite du « cadenassage des gendarmeries » entre Creuse, Haute-Vienne et Corrèze. Ce qui a ravivé la surveillance des autorités, pour peu qu’elle se soit relâchée, sur les groupes militants libertaires, écologistes, anti-capitalistes, regroupés parfois dans un but pratique sous le terme d’ « alternatifs » du plateau de Millevaches.

    Dans le même temps, ces mêmes réseaux ont tenu à démontrer leur impact positif et sur le territoire et leur « ouverture », à travers, par exemple, les fêtes de la Montagne limousine.

    #Tarnac

  • Plusieurs fois dans la nuit
    Réveillé
    Frappé par la violence du vent

    Et par de telles bourrasques
    Les spores insaisissables du rêve
    De cette nuit, éparpillés, tels des cendres

    Café matinal
    Avec Lola
    Le vent nous fascine

    Pensée pour l’atterrissage
    De Martin et Isa
    De retour du Québec

    Dans quel état dispersé
    Seront-ils ce soir
    À Autun ?

    Je prépare ma valise
    Lola me cuisine des galettes indiennes
    Et une salade de chou chinois

    On se dit au revoir
    Ému
    Je retraverse le massif des Maures

    Je reconnais, de loin
    La Montagne Sainte-Victoire
    D’après les tableaux de Cézanne !

    Je finis par retrouver ma jeune co-voitureuse
    Qui s’étonne de mon absence de GPS
    J’avais appris la carte par cœur. « Comme mon Grand-Père ! »

    Route longue
    Difficile
    Conversation pas déliée

    Je dépose ma co-voitureuse
    Au kiosque de la place d’Autun
    Mondes qui ne se touchent pas

    Je retrouve Martin et Isa
    Ensuqués de décalage horaire
    Et l’Arroux qui monte, qui monte

    Je monte la garde pendant la nuit
    Drôle de sentinelle, qui lit
    Et qui écoute de la musique

    De temps en temps
    Je me sers de la sculpture de Martin
    Comme d’un zouave pour jauger

    Vers trois heures il me semble
    Que l’eau est étale
    À quatre heures, légère décrue

    L’eau n’est finalement pas rentrée
    Elle s’est arrêtée juste à temps
    Une légère trace humide dans la trappe

    #mon_oiseau_bleu

  • Grapus expose à Thiers, cet été - Thiers (63300) - La Montagne
    http://www.lamontagne.fr/thiers/loisirs/art-litterature/2017/06/15/grapus-expose-a-thiers-cet-ete_12444920.html

    Avec l’exposition du collectif Grapus organisée cet été à l’Usine du May, la municipalité souhaite mettre en lumière le travail du groupe de graphistes qui a marqué l’art des années 70 à 90. Un éclairage qui devrait porter bien au-delà de Thiers.

    via @mona #exposition #arts_graphiques #affiche #affichiste #graphisme #militer #historicisation aussi peut-être

    • « Cette expo doit aussi rappeler ce qu’est une #image, son rôle : bourrer le crâne ou poser des questions sur l’état du monde ? », insiste Alex Jordan pour qui « le graphisme en France est dans une sorte de formalisme, une maîtrise de la forme et l’essentiel manque cruellement… »

      S’ils se défendent d’être nostalgiques, tous souhaitent que cette expo « permettre aux gens de voir des
      #codes_graphiques assez divers et originaux pour l’époque ». « C’était le déconnage dans la politique et le sérieux dans la culture, se souvient Bernard Paris-Clavel. Outre le plaisir des formes, il y avait quelque chose qui accompagnait. Aujourd’hui, le graphisme est dans une recherche de la virtuosité des formes mais il s’accompagne d’une pauvreté du sens ; il y a une dépolitisation de l’image au profit de l’esthétique et, la mémoire s’effaçant, il ne reste plus que l’image ».

      L’œil vif et le verbe acéré, #Grapus n’a pas perdu son mordant et ce n’est pas pour déplaire à l’adjoint à la culture Claude Gouillon-Chenot. « C’est notre devoir de proposer un art qui interpelle, qui suscite des questions voire qui choque… Depuis 2014, on a voulu mettre la culture au cœur de nos priorités et cette année, ça se concrétise avec cette exposition d’envergure à l’Usine du May », indique l’élu qui souhaite faire revivre le lieu par des rendez-vous réguliers autour de l’art.

      #Atelier_populaire


      http://designobserver.com/feature/utopian-image-politics-and-posters/37739

  • Article pondéré de Malbrunot montrant une Syrie morcelée.

    Que veulent les Syriens ? - Paris (75000) - La Montagne
    http://www.lamontagne.fr/paris/opinion/armee-conflit/2016/12/19/que-veulent-les-syriens_12215248.html

    Que veulent les Syriens ? Depuis six ans bientôt que la violence a enflammé leur pays, personne n’a pu vraiment répondre avec précision à cette question.

    Les uns nous assurent que « le peuple dans son ensemble veut se débarrasser » du dictateur Bachar el-Assad. D’autres tempèrent en affirmant que le président jouit encore du soutien de certains de ses compatriotes. Bref, c’est le trou noir dans lequel s’engouffrent, pour étayer leurs thèses, tous les amateurs de simplifications et d’amalgames.
    Une récente enquête réalisée par le centre de recherches américain Foreign Affairs apporte quelques éléments de réponse. Ce sondage réalisé par un organisme peu suspect de sympathie envers Assad a été effectué auprès de 2.000 réfugiés syriens vivant aujourd’hui au Liban voisin, des gens qui ont dû quitter leurs maisons, leur travail pour vivre dans des conditions difficiles chez leurs voisins.
    Que nous apprend-il ? Que 52,7 % des personnes interrogées soutiennent les opposants à Assad, 39,4 % le gouvernement syrien, et 8 % personne.
    Premier enseignement : les opposants sont majoritaires, ce qui ne constitue pas vraiment une surprise. Parmi eux, 24 % des réfugiés syriens soutiennent des opposants nationalistes – en gros des modérés qui sont les alliés des démocraties occidentales – 19,1 % les djihadistes étrangers – une adhésion très loin d’être négligeable – et 9,7 % les islamistes locaux.

    #Syrie

  • avril 2016 – uppercut
    http://uppercut.info/?m=201604

    21 mai - 5 juin 2016 - Foyer Laïque LA MONTAGNE (44)

    Mercredi 1er juin – 20h30 / Bar du foyer laïque / gratuit
    Arpentage : la guerre des classes

    L’arpentage, ou comment s’approprier rapidement un ouvrage d’apparence complexe ! L’arpentage est un outil d’éducation populaire qui invite une assemblée à une lecture collective d’un ouvrage de sciences humaines. Son but est de parvenir, en un temps limité (2 heures), à « débroussailler » cet ouvrage en mettant en commun les connaissances, les idées et les intuitions des participants. Attention : il n’est pas nécessaire de connaître l’ouvrage avant de l’arpenter, il est même préférable de ne pas l’avoir lu !

    #éducation_populaire #arpentage

  • JODOROWSKY’S DUNE
    En 1975, le #producteur français Michel Seydoux propose à Alejandro #Jodorowsky une adaptation très ambitieuse de Dune au #cinéma. Ce dernier, déjà réalisateur des films cultes El Topo et La Montagne sacrée, accepte. Il rassemble alors ses « guerriers » artistiques, dont Jean Giraud (Moebius), Dan O’Bannon et Hans-Ruedi Giger qui vont être de toutes les aventures cinématographiques de #science-fiction de la fin du siècle (Star Wars, Alien, Blade runner etc.). Le casting réunit Mick Jagger, Orson Welles, Salvador Dali, David Carradine ou Amanda Lear, mais également son jeune fils Brontis Jodorowsky, Pink Floyd et Magma acceptent de signer la musique du film… L’équipe de production recherche 5 millions de dollars pour finaliser le budget et se heurte à la peur des studios hollywoodiens qui craignent le tempérament de Jodorowsky...
    Les coulisses fascinantes d’un film-monument de la SF jamais tourné. A travers ce documentaire, Frank Pavich lui donne une existence presque tangible et prouve que de l’échec peut naître une belle leçon de philosophie sur l’art, la vie et l’ambition.
    https://youtu.be/01cvnGEqYmA


    https://www.franceculture.fr/cruiser-production/2016/03/6ec90905-33c2-4b7d-a5ff-1ec3cb239d44/x510_2.jpg.pagespeed.ic.33P4sysWAR.webp
    http://www.franceculture.fr//emissions/ping-pong/jodorowsky-et-son-film-prophete-avec-brontis-jodorowsky-michel-seydoux
    #hollywood

  • CHU de Clermont-Ferrand : La fresque polémique contre la loi Santé va être effacée - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/societe/1520035-20150119-chu-clermont-ferrand-fresque-polemique-contre-loi-sante-v

    Scandaleux ! #culture_du_viol

    Pour dénoncer la loi santé de Marisol Touraine, des médecins ont affiché dans la salle de l’internat du CHU de Clermont-Ferrand une fresque représentant une Wonder Woman violée par plusieurs « supers héros » avec des dialogues salaces et violents tels que : « Tiens, la loi santé », « prends la bien profond ».

    Une photo de cette fresque a été publiée ce week-end sur la page Facebook du collectif « Les médecins ne sont pas des pigeons », puis retirée. Trop tard, car l’image a beaucoup tourné sur les réseaux sociaux. D’après l’avocat du syndicat des internes de Clermont-Ferrand, cité par La Montagne, la fresque « existait depuis plusieurs années sur l’un des murs de la salle de repos des internes », mais les bulles auraient été rajoutées ce week-end.

    • J’ai une copine qui a eu son doctorat de médecine l’année dernière. Et elle a été dérangée chaque jour de son internat par le #sexisme et la #misogynie décomplexées des médecins en poste. En fait, c’est vraiment répugnant et endémique, mais comme ce sont ces connards qui te notent et te filent ton diplôme, personne ne dit rien. Pour les apprenties médecins racisées, c’est totale #domination chaque jour de leur apprentissage.
      Après, elle pense qu’il faut vraiment que la nouvelle génération pousse les vieux cons vers la sortie... le problème étant qu’ils ont aussi formé des jeunes hommes blancs bourgeois qui sont ravis de perpétuer les #stéréotypes.

    • #culture_de_salle_de_garde

      Quand le critique d’art du Monde découvre (juillet 2011)

      La catharsis par l’art dans les salles de garde
      http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/07/24/la-catharsis-par-l-art-dans-les-salles-de-garde_1550920_3246.html

      Cet art obscène hospitalier français relève d’une tradition ancienne et abondante. Ancienne car elle date sans doute du Moyen Age et des « chirurgiens-barbiers ». Abondante puisque Gilles Tondini a publié des reportages réalisés dans dix-sept hôpitaux de Paris et de la région parisienne et qu’il poursuit méthodiquement son enquête.

      Au-delà de leur étrangeté et de leur pornographie, qui peuvent faire rire ou scandaliser – c’est affaire personnelle –, ces images sont au plus haut point intéressantes. Le plus curieux est qu’elles ont été peu étudiées jusqu’à aujourd’hui. Deux livres seulement leur ont été consacrés, celui – introuvable – de Jacques Le Pesteur (Fresques de salles de garde, Ramsay, 1980) et donc, l’an dernier, celui de Tondini et de sa complice Marie Bouchon, L’Image obscène (Mark Batty Publisher).

      L’article WP, plutôt sur un mode « patrimoine en danger »…
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Salle_de_garde

    • https://www.facebook.com/richard.lemal/posts/10152498135002000

      Qu’on se le dise : aujourd’hui, en 2015 en France, on efface une fresque présente depuis 15 ans dans un lieu privé suite à une demande de censure émanant de nos plus hautes autorités.

      Pour éviter les quiproquos : je trouve également que cette fresque est loin d’être fine, loin d’être du meilleur goût. Mais je ne supporterai pas pour autant qu’on la qualifie de « scène de viol collectif » ou d’"incitation au viol". Salissant la profession de médecin, et notre hopital français. NON !

      Cette fresque au goût douteux n’a JAMAIS été sur le mur d’un hôpital, lieu dans lequel nous travaillons tous les jours et que nous respectons infiniment plus que la plupart des gens qui disent vouloir le défendre par des lois qui le tueront. Cette fresque était dans un foyer de repos, appelé « internat » parce que les internes y vivent, au sens propre, une bonne partie de leur jeunesse. Tous les internats de France sont couverts de fresque de mauvais goût. Ce n’est pas une excuse, mais les même personnes qui nous accusent aujourd’hui se sont sans doute esclaffés sur des documentaires bobo-gauchos qui qualifiaient ces fresques de patrimoine carabin, de tradition française...

      Si on peut condamner de l’avoir rendue publique, ce qui n’aurait JAMAIS dû arriver, il est interdit de lui donner un sens qu’elle n’a pas : il ne s’agit pas d’un appel au viol, ni d’une agression sexuelle. Il s’agit de la mise en scène, sous le format d’une bande-dessinée (avec des super-héros !), d’une partouze dont la définition dans le dictionnaire est :
      « nf : partie de débauche au cours de laquelle les participants (dont le nombre excède généralement quatre), pratiquent l’échange des partenaires et se livrent à des activités sexuelles collectives et simultanées. Fille à partouse ; arranger, organiser des partouses ; participer à des partouses ».

      Condamnons donc et effaçons le dictionnaire, qui semble, lui aussi, « stigmatiser la femme » en la qualifiant de « Fille à Partouse ».

      Une autre définition : Diffamation : nf : imputation d’un fait non avéré qui porte atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne. Elle relève d’une procédure spécifique permettant de protéger la liberté d’expression.

      5 millions de personnes ont manifesté pour la liberté d’expression. 7 millions de personnes se sont rendues dans des kisoques pour acheter un journal anarchico-anti-clérico-communiste qui publie chaque semaine des dessins de curés qui enculent des enfants, des bites, des chattes.... Et on nous efface notre petite fresque de rien du tout parce que l’ego de nos dirigeants s’est senti visé par des dessins de super-héros qui prennent du bon temps sur nos murs depuis plus de quinze ans....non mais allô, quoi ! Même Nabila doit comprendre l’absurdité de la situation !

      En tout cas, si toutes les thématiques sont analysées et traitées de la sorte par nos politiques et nos médias, ça explique bien des choses...

      RIP Wonder-woman

  • En liquidation judiciaire l’an dernier, l’entreprise a été reprise par 46 salariés
    http://www.scoop.it/t/impayes-et-risque-client/p/4011181285/2013/11/18/en-liquidation-judiciaire-l-an-dernier-l-entreprise-a-ete-reprise-par-46-salar

    L’entreprise Fontanille, qui renaît sous la forme d’une société coopérative et participative, tient, selon son dirigeant, les objectifs de chiffre d’affaires qu’elle s’était fixés voilà un an dans son projet de Scop. La Montagne.See it on Scoop.it, via Impayés et risque-client