city:lafayette

  • L’élection de Trump, doigt d’honneur au mythe américain - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/11/l-election-de-trump-doigt-d-honneur-au-mythe-americain.html
    http://i0.wp.com/arretsurinfo.ch/wp-content/uploads/2016/11/donald-trump-le-9-novembre-2016-a-new-york_5740081.jpg?resize=600%2C421

    Chez nous, la caste politico-médiatique a toujours adoré l’Amérique. Adepte de l’américanisation du monde, elle s’est abandonnée avec délice à son pouvoir d’enchantement. Elle en singe les coutumes et les travers avec une fidélité à toute épreuve. Pour elle, l’Amérique, c’est « New York, New York », Manhattan et la statue de la Liberté. Ce Nouveau Monde est le paradis de la libre entreprise, une nation bénie du Créateur où le génie humain fait reculer les frontières du possible. Qu’elle soit toujours plus puissante, plus rayonnante, et l’humanité ne pourra que bénéficier de sa lumière.
    Comme disait O’Sullivan au XIXème siècle, « les Etats-Unis ont pour destinée de démontrer au genre humain l’excellence des principes divins ». Tout ce que l’Amérique fait pour sa propre gloire ne peut que rejaillir en une pluie de bienfaits sur le reste de l’humanité. Chez nos politiciens professionnels, magnats de la presse et faiseurs d’opinion, l’allégeance à Washington est devenue une seconde nature. C’est le ticket d’entrée exigé pour l’admission dans la caste supérieure. Inconsciemment ou non, elle a toujours adhéré à cette formule d’un héros de Melville : « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, l’égoïsme national est de la philanthropie sans limite : car nous ne pouvons faire du bien aux Américains sans faire l’aumône au monde ».
    Mais ce mythe auquel la caste dirigeante voulait croire parce qu’il lui donnait bonne conscience s’est subitement évanoui le 8 novembre. Pour incarner une Amérique forte, généreuse, et nous irradiant de ses bienfaits, l’oligarchie a commis l’impair de choisir Hillary Clinton. Terrible erreur de casting. S’aveuglant sur sa propre puissance, elle a opté pour le sous-produit le plus frelaté du système politique américain. Elle vomissait Trump parce qu’il était machiste et grossier, mais elle a encensé Clinton malgré les relents nauséabonds d’une corruption sans limite. Elle reprochait à Donald de parler gras, mais elle a préféré oublier le mari d’Hillary dont la castration chimique eût été une mesure de salubrité publique. Plus sérieusement, elle accusait Trump de racisme, mais la jouissance jubilatoire de Clinton devant le cadavre de Kadhafi valait bien toutes les saillies démagogiques du candidat républicain.
    Les bonnes consciences de tous bords qui ont soutenu Clinton n’ont pas voulu le voir, mais la réalité est têtue. On ne fera admettre à aucun esprit sensé qu’il est plus grave de vouloir mettre fin à l’immigration illégale aux USA que de répandre le chaos au Moyen-Orient par terrorisme interposé. Il est odieux de vouloir fermer provisoirement l’entrée du territoire américain aux musulmans étrangers, comme l’a annoncé Donald Trump. Mais il est abject de recevoir dix millions de dollars d’une monarchie dégénérée dont on sait (en le cachant au peuple américain) qu’elle finance le terrorisme. C’est pourtant ce qu’a fait Hillary Clinton, amie de François Hollande et coqueluche des médias.
    Avec Clinton, l’Amérique de Washington et Lafayette s’est vautrée dans la fosse à purin. Qu’ont fait les élites politico-médiatiques européennes ? Elles ont fait comme si de rien n’était en se bouchant les narines. Le résultat ne s’est pas fait attendre. L’outsider Donald Trump a ravi la mise le 8 novembre. Mais avec lui, c’est une autre Amérique qui est sortie du chapeau. Adieu le jazz, le musée Guggenheim et les sunlights de Broadway. Bonjour les pedzouilles du Kentucky, la NRA et les matchs de catch ! En prenant d’assaut la Maison blanche, Trump a fait un gigantesque doigt d’honneur au mythe américain. Et c’est une Amérique insoupçonnée qui a subitement jailli à la face enfarinée de tous les gogos de droite et de gauche qui se pâmaient devant un modèle qui sentait déjà le moisi.
    Du coup, l’idylle est bel et bien terminée. La caste n’aime plus l’Amérique ! Comme une maîtresse frivole, elle repousse ce prétendant dont elle découvre qu’il aime une musique de plouc et qu’il a l’haleine chargée à la bière vendue en promotion à la supérette du coin. L’Amérique, une « nation exceptionnelle » ? Tu parles ! Des bouseux qui votent pour un démagogue, la voilà la nouvelle Amérique. BHL a même dit que « le peuple américain s’était suicidé ». C’est lui, pourtant, qui avait l’air d’un mort-vivant. Sur sa face hâlée de mauvais acteur, on lisait le désarroi d’un cocu qui aimerait mettre une torgnole à son rival mais qui sait qu’il en est incapable, même en rêve. Ce soir-là, il était le symbole de la caste dont le rêve absurde d’une Amérique virginale vient de se fracasser sur le mur du pays profond.
    Bruno Guigue (11.11. 2016)

  • « Les quatre meilleurs sons de l’été (maintenant qu’il pleut) » : résultat du concours de #carte_postale_sonore #Arte_Radio / Rue89
    http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2015/09/17/les-quatre-meilleurs-sons-lete-maintenant-quil-pleut-261250

    "L’homme en string" de Lara Mercier a remporté le premier prix du concours :

    « Un petit village ardéchois, accroché à la montagne, où tout le monde se connaît. Quand soudain, un drôle d’intrus vient troubler la quiétude de l’été. Les habitants mènent l’enquête. »

    http://download.audioblogs.arteradio.com/sons/3046736/3068804_3068398_homme_en_string_amb.mp3

    "Coup de foudre en Lousiane" de Cerise Maréchaud remporte le deuxième prix du concours :

    La carte arrive peut-être un peu gondolée. Il pleut souvent ici. Beaucoup. Passionnément. De la Nouvelle-Orléans à Lafayette, des bayous cajuns aux rues de Tremé, j’ai rencontré du monde, des paysages. Le lien entre eux était fluide. Hydrophile. Gros coup de coeur, ce voyage, au pays des ouragans et des orages.

    http://download.audioblogs.arteradio.com/sons/3046736/3068803_Louisiane.mp3

    "Arena" d’Anne-Lise Morel remporte le 3e prix (ex aequo) du concours :

    « Vivre à Barcelone en plein été est loin d’être de tout repos. Surtout quand on travaille dans un call center. Entre les cris des clients et le tourisme de masse, on peut rapidement se sentir comme un taureau dans une arène... »

    http://download.audioblogs.arteradio.com/sons/3046736/3068802_ARENA_Annelise.mp3

    « Reste plus qu’à » de Chloé Despax et Sonia Subra remporte le 3e prix (ex aequo) du concours :

    « Voilà, c’est fini le festival à la montagne. Aujourd’hui, on quitte Les Cascades, la piscine et les transats qui nous ont permis de siester pour tenir les soirées arrosées. Le dernier moment, la dernière chose que l’on fait, la dernière rencontre de solidarité avec nos voisins... »

    http://download.audioblogs.arteradio.com/sons/3046736/3068801_reste_plus_qu_a__1_.mp3

    Tous les sons par ici
    http://audioblog.arteradio.com/blog/3046736/concours-arte-radio-2015

    #audio #création_sonore

  • Nine of Louisiana’s ten public hospitals to be privatized - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/05/30/loui-m30.html

    Nine of Louisiana’s ten public hospitals to be privatized
    By E.P. Bannon
    30 May 2013

    Louisiana Governor “Bobby” Jindal is overseeing the privatization of nine out of the state’s ten public hospitals. Private takeovers will occur in New Orleans, Baton Rouge, Bogalusa, Houma, Monroe, Pineville, Shreveport and Lafayette.

    #santé #privatisation #états-unis #louisianne