city:langley

  • En direct de Langley
    http://www.dedefensa.org/article/en-direct-de-langley

    En direct de Langley

    Cela nous apparaît comme une surprise moyenne dans l’atmosphère qui prévaut à “D.C.-la-folle“, mais une surprise tout de même, et surtout un extraordinaire symbole de la confusion des genres, de l’âpreté extraordinaire de l’antagonisme, de la haine et de l’invective régnant en maître extraordinaire à Washington D.C... Il s’agit de l’engagement, certainement pour un salaire plantureux, de John Brennan, directeur de la CIA jusqu’en janvier 2017 et l’un des principaux “comploteurs“ (à ciel ouvert) anti-Trump, comme “commentateur politique„ des chaînes NBC et MSNBC.

    Mais d’abord, présentation succincte de l’événement par RT, réseau particulièrement bien placé pour le faire puisque sans cesse accusé par Brennan & Cie (& MSNBC, sans nul doute) d’être une “officine de propagande“ agissant aux (...)

  • Télés, iPhone, voitures : Wikileaks révèle un programme de piratage de la CIA
    https://www.crashdebug.fr/informatik/93-securite/13339-teles-iphone-voitures-wikileaks-revele-un-programme-de-piratage-de-

    Si ça pouvait vous mettre la puce à l’oreille pour Stuxnet... ; )))

    Le logo de la CIA (Central Intelligence Agency) au siège de la célèbre agence de renseignement des Etats-Unis,

    à Langley (Virginie), le 13 avril 2016. afp.com/SAUL LOEB

    Le site fondé par Julian Assange a publié près de 9000 documents qui visent à prouver que l’agence de renseignement a élaboré plus d’un millier de programmes malveillants pouvant infiltrer et prendre le contrôle d’appareils électroniques.

    La CIA peut transformer votre télévision en appareil d’écoute, contourner les applications de chiffrement et peut-être aussi contrôler votre véhicule. C’est ce que tendent à démontrer près de 9000 documents publiés par Wikileaks, ce mardi, et présentés comme issus de l’agence de renseignement américaine. (...)

    #En_vedette #Sécurité #Actualités_Informatiques

  • « La charge de Trump contre la communauté du renseignement s’est retournée contre lui »

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/02/22/un-president-stagiaire-plonge-dans-un-nid-d-espions_5083365_3232.html

    Robert Littell, auteur du « Grand roman de la CIA », s’interroge : « le locataire égocentrique de la Maison Blanche » « deviendra-t-il un jour adulte » ?

    « Un rébus enveloppé de mystère au sein d’une énigme », disait Winston Churchill à propos de la Russie en octobre 1939. « Le déni enveloppé de ressentiment au sein d’une colère aveuglante », écrivait, le 18 février, le quotidien israélien Haaretz à propos de Donald Trump.
    Le locataire égocentrique de la Maison Blanche commet en moyenne une bourde par jour depuis qu’il a pris ses fonctions, ce qui n’a rien de surprenant puisqu’il est un président stagiaire. Mais la plus énorme remonte au temps de sa campagne, à l’époque où il n’imaginait pas qu’il puisse remporter l’élection et devenir président – reste à savoir s’il le souhaitait, mais c’est une autre histoire.

    Lorsque les services de renseignement américains sont arrivés à la conclusion que la Russie était derrière le piratage des courriels d’Hillary Clinton et leur divulgation par WikiLeaks, en vue de faire basculer le vote de 2016 en faveur de M. Trump, l’homme d’affaires milliardaire a perdu le peu de sang-froid qu’il possédait.

    Dans ses diatribes et déclarations sur Twitter, il a calomnié la CIA en particulier et la communauté du renseignement en général, en les accusant de divulguer de « fausses informations ». « On vit dans l’Allemagne nazie ou quoi ? », a-t-il fulminé, comparant de manière insultante la Central Intelligence Agency (CIA) à la Gestapo d’Hitler.

    Torrent d’insultes

    Il a accusé les espions de politiser le renseignement, d’être totalement incompétents et même de mentir. Il a affirmé que les rapports sur ­l’ingérence de la Russie dans l’élection américaine étaient « ridicules ».
    Confrontés au torrent d’insultes de Trump, sans parler de son désintérêt pour les briefings des services de renseignement, les espions ont riposté. « C’est triste, s’est désolé un responsable du renseignement, que des politiques accordent davantage de crédit à Vladimir Poutine et à Julian Assange [le fondateur de WikiLeaks] qu’aux Américains qui risquent leur vie au quotidien pour fournir des analyses objectives et impartiales. »

    La visite du président au siège de la CIA à Langley (Virginie), le lendemain de son entrée en fonction, n’a fait qu’aggraver les choses. Devant le mur mémorial où sont gravées 117 étoiles, représentant chacune des agents tués dans l’exercice de leurs fonctions, il a parlé de… lui ; il a accusé les « médias malhonnêtes » de sous-estimer le nombre de personnes venues ­assister à son investiture comme 45e président des Etats-Unis.

    Ce sont des moments comme ceux-là qui donnent la mesure d’une présidence. La communauté du renseignement que M. Trump tourne en ridicule consiste en dix-sept organismes ou entités – la CIA et la National Security Agency (NSA) étant les plus célèbres – qui emploient 850 000 personnes ! Oui, 850 000 ! Ils sont plus ou moins au courant de tous les cadavres dans le placard.

    Le précédent Kennedy

    Retournons un instant à l’époque de la présidence de John F. Kennedy. Lui et son frère Robert, qui, en tant que ministre de la justice, chapeautait le Federal Bueau of Investigation (FBI), détestaient son très despotique directeur J. Edgar Hoover, et souhaitaient le congédier.
    Hoover, dit-on, débarqua un jour dans le bureau de Robert avec un dossier sous le bras qu’il montra au frère du président. Ce dernier jeta un œil à son contenu puis rendit le dossier à son visiteur sans dire un mot : lui et son frère renoncèrent à virer Hoover.

    Le patron du FBI savait avec qui le président couchait quand Jackie Kennedy était en déplacement. Il y avait les deux jeunes employées de la Maison Blanche qui se baignaient nues avec lui dans la piscine de la Maison Blanche. Il y avait cette femme venue d’un pays d’Europe de l’Est qui était peut-être une espionne – elle fut conduite sous escorte à l’aéroport et expulsée dans la plus grande discrétion. Parmi les nombreuses maîtresses de « JFK » figurait aussi Judith Exner, qui partageait aussi la couche du boss de la Mafia de Chicago, Salvatore « Mooney Sam » Giancana. Bref, Hoover connaissait tous les secrets du président.

    La charge brutale de M. Trump contre la communauté du renseignement – alimentée par une colère aveuglante – s’est retournée contre lui. Il continuera à en payer le prix tant qu’il sera à la Maison Blanche, avec la distillation lente et douloureuse de détails embarrassants, voire contraires à la loi, sur son mode opératoire. Il n’est pas exclu non plus que les espions fournissent le détail croustillant qui l’éjectera du bureau Ovale.

    Un nouveau Watergate

    L’autre tourment de M. Trump, ce sont les grands médias. Il n’a cessé d’attaquer la presse (« elle est l’ennemie du peuple américain ») au point que son entourage et lui parlent ouvertement, et au mépris du premier amendement de la Constitution (qui protège la liberté de la presse), d’une guerre entre la Maison Blanche et les médias.
    Mais les journalistes politiques basés à Washington, qui ont noué au fil des ans des contacts au sein de la communauté du renseignement, flairent un nouveau Watergate. Ils auront leur carrière assurée dans les mois et les années qui viennent s’ils parviennent à porter un coup à l’ego surdimensionné de M. Trump ou, mieux encore, à obliger les élus républicains réticents de la Chambre des représentants à faire passer le pays avant leur parti et à le destituer.

    Ne nous y trompons pas : Donald Trump est en grande difficulté. On sait qu’il vend des biens immobiliers à des riches russes depuis des années. On sait qu’il tente, en vain jusqu’à présent, d’installer la marque Trump à Moscou. Il a visiblement plus de succès en Chine : maintenant qu’il est revenu au principe de la « Chine unique », Pékin a accordé à son entreprise la possibilité d’utiliser la marque Trump dans le pays.

    En refusant de rendre publique sa déclaration d’impôts – contrairement à tous les candidats à la présidentielle depuis quarante ans –, Donald Trump alimente le soupçon que son empire commercial est financé par des banques russes.

    Cadavres dans le placard

    Son peu d’empressement à ­critiquer les violations des droits de l’homme du Kremlin, son refus d’admettre que la Russie est intervenue pour l’aider à remporter l’élection, le nombre de personnes de son entourage entretenant des liens douteux avec Moscou – Paul Manafort, Carter Page, Roger Stone et le conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, ce dernier contraint à la démission le 13 février –, tout cela suscite de la désapprobation.

    Et voilà à présent que la communauté du renseignement – les 850 000 personnes à Washington qui sont au courant des cadavres dans le placard – confirme (malgré les démentis de Trump) l’existence de contacts répétés entre des responsables du renseignement russe et des membres de l’équipe de M. Trump au cours de la campagne présidentielle. A suivre…

    Trump et ses sbires au Congrès et au ministère de la justice sont dans le déni : ils tentent de détourner l’attention du contenu des fuites pour la focaliser sur les fuites elles-mêmes. Le président a juré de mettre au jour l’identité des auteurs des fuites et de les sanctionner. Bonne chance ! Quand bien même il parviendrait à colmater cette fuite, cela provoquera à coup sûr une autre fuite ailleurs.

    Deviendra-t-il un jour adulte ?

    Donald Trump n’est pas un rébus enveloppé de mystère au sein d’une énigme. Il est tout juste le déni enveloppé de ressentiment au sein d’une colère aveuglante. Pour lui, le vrai problème n’est pas que ces choses arrivent alors qu’il est aux commandes, le problème c’est que, à cause des « fuites » de la communauté du renseignement qui a connaissance des cadavres dans le placard, ces choses soient rendues public.
    Ce qui l’irrite, ce n’est pas le crime mais le châtiment. On connaît bien ça quand on est parent : l’enfant, pris sur le fait, n’est pas désolé de sa faute, il est désolé de s’être fait prendre.

    Donald Trump deviendra-t-il un jour adulte ? Les Etats-Unis résisteront-ils à ses accès de colère en 140 caractères ? Etant donné que nombre des 850 000 membres de la communauté du renseignement ont accès à des informations potentiellement compromettantes, aura-t-il le temps de devenir adulte pendant qu’il est le locataire égocentrique de la Maison Blanche ?

    Même s’il n’arrive pas au terme de son premier mandat, la démocratie américaine en sortira-t-elle indemne ou sera-t-elle définitivement déformée par la candidature puis la présidence d’un président enfant ?

    Robert Littell

  • Rideau Obamadu prix Nobel aux basses œuvres de la CIA
    Par Pepe Escobar – Le 13 décembre 2016 - Article Original paru sur Sputnik International - Traduit et édité par jj, relu par Catherine pour le Saker Francophone
    http://lesakerfrancophone.fr/rideau-obama-du-prix-nobel-aux-basses-oeuvres-de-la-cia

    (...) En ce qui concerne le niveau intellectuel exceptionnel de la CIA, cela se résume au proverbial « haut fonctionnaire américain » qui rassure l’opinion publique sur le « consensus » de la « communauté de renseignement », disant que « des individus ayant des liens avec le gouvernement russe » ont fourni à WikiLeaks les emails Podesta. WikiLeaks avait déjà démystifié ce bobard en octobre.

    Maintenant, imaginez-vous les hackers haletants de Langley – la CIA – lors d’un briefing secret avec les sénateurs sur Capitol Hill la semaine dernière, assurant que les Russes l’ont fait. Pourtant, même le rapport de pacotille du WaPo a été contraint de reconnaître que le proverbial « haut fonctionnaire américain » concédait qu’« il y avait des désaccords mineurs[…] sur l’évaluation de l’agence » – comme, par exemple, le fait qu’il n’y a aucune preuve solide que « le Kremlin a dirigé des individus identifiés pour qu’ils donnent à WikiLeaks les emails piratés au Parti démocrate ».

    Il s’agit donc essentiellement d’anciennes nouvelles démystifiées, remises sur le tapis, sans éléments de preuve, et présentées comme un puissant acte d’accusation, planté par la CIA dans le journal présumé de Washington. Pas étonnant que l’équipe de transition de Trump – sous la direction du stratège de la Maison Blanche, Steve Bannon –, ait dûment crevé le ballon stratégique de la CIA : « Ce sont les mêmes personnes qui ont dit que Saddam Hussein avait des armes de destruction massive. » Circulez, y a rien à voir, retournez à vos jouets en plastique. (...)

  • L’empire de la bêtise
    https://www.crashdebug.fr/international/12636-l-empire-de-la-betise

    David Pujadas

    Article paru dans ANTIPRESSE n° 49

    La claque

    C’est la présidente croate, l’autre jour, qui a vendu la mèche : « Les Américains vont choisir notre prochain président » déclara-t-elle à la télé nationale, avant de se reprendre. Le lapsus, chez les politiques, tient lieu d’alcootest. Car elle disait le vrai, Kolinda. Ce qu’on pense ici ne présente plus aucun intérêt. Il n’est pas un enjeu de taille en Europe dont la clef ne soit à Washington, pas une donnée sensible dont la copie ne soit à Langley. L’Amérique dicte la composition de nos assiettes, le règlement de nos banques, la poussée de nos indignations. L’Amérique me fournit le système d’exploitation qui me permet d’écrire cet article et à des armées de journalistes alignés le logiciel de pensée qui leur permet d’écrire les leurs. Ainsi nos médias (...)

  • Yves Bonnet raconte les dessous de l’affaire Abdallah - RipouxBlique des #CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2016/10/yves-bonnet-raconte-les-dessous-de-l-affaire-abdallah.html

    Couverture
    Ancien patron de la DST et ancien député UDF, le préfet Yves Bonnet réclame la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le plus vieux prisonnier politique de France, détenu à Lannemezan. Il dénonce une « vengeance d’état ». Interview.
    Vous étiez le patron de la DST au moment de l’arrestation de Georges Ibrahim Abdallah, en 1984. Que lui reproche-t-on, à l’époque ?

    En fait, lorsque nous l’arrêtons, nous ne savons pas qui il est. Mais en garde à vue, il profère des menaces et met en avant son appartenance au service de sécurité de l’OLP. Manque de chance, j’entretiens des relations amicales avec Abou Iyad, n° 2 de l’OLP et je sollicite les Israéliens de l’autre côté. C’est alors que nous l’identifions comme chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises, un groupe marxiste pro-palestinien, responsable d’attentats et ayant tué trois personnes en France. Mais nous n’avons rien de sérieux contre lui, juste une histoire de faux papiers, de détention d’armes et d’explosifs…

    Que se passe-t-il alors ?

    Au Liban, les FARL sont un groupe résolu, impossible à infiltrer, reposant sur une vingtaine de personnes issues de trois familles de Koubeyat, un village près de Tripoli. Georges Ibrahim Abdallah arrêté, en mars 1985, elles s’emparent de Gilles Sidney Peyroles, directeur du centre culturel français de Tripoli et le fils de l’écrivain Gilles Perrault. On se retrouve donc avec une sale histoire d’enlèvement sur les bras. J’étais au siège de la CIA, à Langley et Paris me demande de rentrer d’urgence. Il faut négocier un échange. Jusque-là, Georges Ibrahim Abdallah est accusé de délits, il n’a pas de crime sur le dos. Les Algériens s’engagent et servent d’intermédiaires, je donne mon accord pour l’échange sans que Pierre Joxe, ministre de l’Intérieur ne s’y oppose. Gilles Peyroles est libéré. Mais malheureusement pour Georges Ibrahim Abdallah, dans le même temps, on trouve dans une planque des FARL l’arme qui a servi à tuer MM. Charles Ray et Yacov Barsimentov et là, le dossier change de dimension, la justice ignorant les tractations et l’accord que j’avais passé avec l’Algérie. Pour Georges Ibrahim Abdallah, on me dit « son compte est bon. » Je me sens très mal parce que j’ai donné ma parole à mes amis algériens qui se sont énormément mouillés dans le dossier et je suis lâché par les politiques.

    Condamné dans un premier temps à 4 ans de prison pour la détention d’armes et de faux papiers, Georges Ibrahim Abdallah est ensuite condamné à perpétuité. Cela fait 28 ans qu’il est prisonnier et à plusieurs reprises, vous avez réclamé sa libération. Officieusement, d’abord, officiellement désormais. Pourquoi ?

    J’ai un problème de conscience avec cette affaire. La France a trahi la parole donnée et on a voulu faire croire qu’à l’époque, Bonnet avait négocié tout seul. Je trouve cela ignoble car cela revenait à me mettre directement dans le collimateur des FARL. Aujourd’hui, presque 30 ans après les faits, je trouve anormal et scandaleux de maintenir encore Georges Ibrahim Abdallah en prison. Je considère qu’il avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL comme des actes de résistance. Après on peut ne pas être d’accord, c’est un autre débat. Mais il faut se souvenir du contexte, aussi, des massacres de Sabra et Chatilah dont les coupables n’ont jamais été punis. Et aujourd’hui, la France garde cet homme derrière les barreaux alors qu’elle a libéré Maurice Papon ? J’aimerais rappeler aussi qu’on a remis en liberté l’assassin de Chapour Baktiar, qui lui, sur ordre de l’Iran, avait décapité l’ancien Premier ministre au couteau et lui avait coupé les mains. Ce type-là, qui a commis un crime atroce, a été libéré moins de 20 après les faits. Georges Ibrahim Abdallah, lui, est plus mal traité qu’un serial killer alors qu’il a commis des actes politiques.

    S’agit-il alors d’une vengeance d’état, contre Georges Ibrahim Abdallah ?

    Je pense que oui et c’est absolument lamentable, d’autant plus qu’il a déjà eu un avis favorable de libération localement. C’est Paris qui refuse par rapport à ses alliés. Je demande à ce que la justice m’entende dans ce dossier.

    Prison à perpétuité
    1982, la guerre du Liban fait rage. Le 18 janvier, l’attaché militaire adjoint des Etats-Unis en France, le lieutenant-colonel Ray, est tué à Paris par les Fractions armées révolutionnaires libanaises. Le 3 avril, Yacov Barsimentov, diplomate israélien en poste à Paris, est aussi victime d’un attentat des FARL. Puis le consul américain, à Strasbourg.

    Pour les FARL, qui se revendiquent comme une organisation de résistance, Ray et Barsimentov sont deux officiers de renseignement d’armées d’occupation au Liban. Logique de guerre inacceptable pour la France pour qui il s’agit d’actes terroristes commis sur son territoire.

    Le 26 janvier 1987, considéré comme le chef présumé des FARL, Georges Ibrahim Abdallah est condamné à perpétuité, mais sans peine de sûreté, pour « complicité d’assassinats ». En 2004, la Cour d’appel de Pau avait accepté la demande de libération conditionnelle de ce « prisonnier modèle ».

    Propos recueillis par Pierre Challier

    Publié le 07/01/2012 à 08:27

  • Russie -Turquie. Bientôt la Bérizina : la fureur de la CIA, de l’Arabie Saoudite et du Qatar
    http://vilistia.org/archives/11604

    samedi 20 août 2016 Au plus profond des entrailles de Langley (siège de la CIA), de Riyad et de Doha, il y a quelques individus furieux qui pensaient que leur mise en place du désordre et de conflit se traduirait … Lire la suite →

    #TURQUIE_POLITIQUE #TURQUIE_RUSSIE_OCS

  • Une ex-espionne américaine : « De nombreux pays se méfient désormais de la CIA »

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/10/24/une-ex-espionne-americaine-de-nombreux-pays-se-mefient-desormais-de-la-cia_4

    L’ex-espionne américaine Sabrina de Sousa, aujourd’hui réfugiée au Portugal, dénonce les mensonges de son pays et de l’Italie dans l’affaire de l’enlèvement par la CIA, à Milan, en 2003, d’un imam égyptien. Définitivement condamnée par contumace à sept ans de prison en mars 2014, avec vingt-cinq autres agents de la CIA par la justice milanaise, elle proteste de son innocence et livre, pour la première fois, un témoignage de l’intérieur sur le programme secret des «  transferts extrajudiciaires  ».

    Les attentats du 11 septembre  2001 ont marqué une rupture profonde en matière de lutte contre le terrorisme aux Etats-Unis et ouvert une guerre sans frontières. Comment avez-vous vécu ce basculement alors que vous étiez en poste en Italie pour la CIA  ?

    Avant, la palette des sujets était large. Après le 11-Septembre, puis la guerre en Irak, en 2003, tout a été focalisé sur le terrorisme. Le mot d’ordre de Langley [siège de la CIA] et de la Maison Blanche, c’était «  sortez et allez chercher [ceux qui ont fait ça]  ». Certains programmes secrets de la CIA sont nés à cette époque. D’autres, comme celui des «  transferts extrajudiciaires  » [l’enlèvement et le transfert par la CIA de ressortissants étrangers vers des centres de détentions secrets dans des pays tiers] existaient avant le 11-Septembre. Mais après, ils ont pris une ampleur sans précédent.

    (...)

    En septembre 2003, Pironi a été invité à Langley pour y être récompensé pour service rendu. On lui a versé de l’argent. En 2005, quand la justice italienne commençait à devenir menaçante, la CIA lui a proposé d’être exfiltré vers les Etats-Unis avec sa femme et... son chien. Mais Pironi n’était pas le seul Italien sur le dispositif. Je peux vous dire qu’il était accompagné par un autre carabinier italien en qui la CIA avait assez confiance pour être intégré dans l’opération.

    Si la justice italienne a pu trouver autant de traces du séjour, en Italie, des contractuels de la CIA envoyés des Etats-Unis, dès 2002, pour étudier la faisabilité de l’enlèvement et kidnapper Abou Omar, c’est qu’ils pensaient, avec raison, qu’ils n’avaient rien à cacher au Sismi qui les couvrait.

    L’Italie est le seul pays à avoir organisé un procès pour juger ce type d’enlèvement sur son territoire. N’est-ce pas un gage de bonne foi ?

    C’est un argument de façade avancé par Rome pour se dédouaner. L’Italie pense avoir assumé ses responsabilités en faisant condamner des lampistes américains pour protéger ses agents, comme Pironi et son collègue ou les directeurs du Sismi de l’époque, sans qui l’enlèvement n’aurait jamais pu être réalisé. Le déni italien est pourtant manifeste. Il s’abrite derrière le secret d’Etat, comme cela a encore été plaidé, en juin, par les avocats du gouvernement italien devant la Cour européenne des droits de l’Homme. Pollari, l’ex-Sismi, affirme que cet interdit l’empêche de démontrer son innocence. Mais la véritable raison de ce mutisme, c’est d’éviter toute poursuite, à Rome et Washington, aux chefs qui ont rendu possible cet enlèvement. Seule l’indépendance du parquet de Milan a permis de lever une partie du voile, face à la volonté des gouvernements d’étouffer l’affaire.

    Vous stigmatisez l’Italie, mais ce sont tout de même les Etats-Unis qui ont créé le programme des « transferts extrajudiciaires » ?

    Sans la volonté de Castelli, le chef de poste de la CIA en Italie, d’utiliser cet enlèvement comme tremplin pour sa carrière, Abou Omar serait sans doute encore à Milan. Ce programme était très en vue à Langley. Castelli a même évoqué un projet d’attentat contre un bus. L’Egypte a émis un mandat d’arrêt sur la base de ces accusations, mais la Digos n’a jamais trouvé d’éléments confirmant ce projet.

    Le processus de validation de ce type d’opération à la CIA est très strict, et ce d’autant plus que l’Italie est un proche allié au sein de l’Union européenne et de l’OTAN. Au-dessus de Castelli, quatre hommes ont permis l’enlèvement d’Abou Omar : Tyler Drumheller, chef de la division Europe au sein de la direction des opérations de la CIA basé au siège à Langley, José Rodriguez, chef du contre- terrorisme à la CIA, John Rizzo, le juriste en chef de la CIA, et James Pavitt, le directeur adjoint des opérations. Lorsqu’elles étaient en fonctions, ces personnes ont autorisé l’ensemble du programme secret des transferts, de détentions et d’interrogatoires. Elles avaient le pouvoir de stopper l’opération et ont fait valider ce dossier par l’échelon supérieur. Le feu vert final a été donné par le directeur de la CIA, George Tenet, son adjoint John McLaughlin, le conseiller national à la sécurité, Condoleezza Rice, et son adjoint, Stephen Hadley, le secrétaire d’Etat, Colin Powell, et le secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld. Hadley, Rice, Powell et Rumsfeld savaient qu’on pratiquait la torture dans les pays hôtes.

    Les promoteurs de ce programme disent qu’il a sauvé des vies. Son efficacité ne vous convainc pas ?

    Quelle efficacité ? Abou Omar a été relâché après avoir été torturé. De plus, en s’affranchissant des règles de droit et des souverainetés nationales, la CIA a donné un argument en or à tous ceux qui combattent les Etats-Unis dans le monde. Washington a usé de la torture par procuration à travers l’Egypte. L’effet est le même que celui produit par les frappes de drones causant des victimes civiles. Des familles, des villages ou des communautés entières ont adhéré, d’un coup, à une cause qui leur était lointaine.

    La coopération antiterroriste américano-italienne a pâti de cette affaire. La CIA considère que les autorités italiennes n’ont pas su protéger des agents américains de la justice. De son côté, le pouvoir politique italien a voulu démontrer son indépendance. La relation s’est dégradée. Avant le 11-Septembre, le monde entier voulait travailler avec nous. Désormais, de nombreux pays se méfient de la CIA. Maintenant, si des gouvernements tentent d’ouvrir des procédures contre des agents américains, Washington menace de couper tout échange d’informations.

  • La Nasa envisage de coloniser Vénus avec des dirigeables
    http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/nasa-nasa-envisage-coloniser-venus-dirigeables-56505/#xtor=RSS-8

    Des panneaux solaire installés à la surface de ballons dirigeables voguant dans les hautes couches de l’atmosphère de Vénus recevraient en moyenne une énergie près de deux fois et demie supérieure à celle reçue sur Terre. Des colons y disposeraient donc de plus de puissance électrique que sur Mars. © Nasa Langley Research Center

    La Nasa envisage de coloniser Vénus avec des dirigeables - 1 Photo

    Dale Arney et Chris Jones travaillent pour la Nasa au célèbre Langley Research Center, le plus ancien des centres de recherche de l’agence spatiale américaine. On y conduit des recherches essentiellement dans le domaine de l’aéronautique et c’est dans ce centre que l’aérodynamique du module lunaire avait été testée. Ces deux hommes sont à l’origine des concepts de la mission Havoc (High Altitude Venus Operational (...)