city:lausanne

  • [Lausanne] Jetés à la rue, ils occupent un chalet !
    https://renverse.ch/Lausanne-Jetes-a-la-rue-ils-occupent-un-chalet-705

    Le collectif #Jean_Dutoit, constitué de migrants dormant dans le jardin du Sleep-in (une maison gérée par une association qui effectue le l’hébergement d’urgence à #Lausanne) et de leurs soutiens, a occupé une maison mardi dernier à Chailly. Un article sur le déroulement de la semaine passée.

    #Migrations_-_Frontières #Jean_Dutoit

  • [Lausanne] Occupation de l’Avenue de Chailly 64 par le collectif #Jean_Dutoit
    https://renverse.ch/Lausanne-Occupation-de-l-Avenue-de-Chailly-64-par-le-collectif-Jean-Dutoit-

    Le collectif Jean Dutoit a occupé la maison de L’Avenue de Chailly 64, à #Lausanne, inhabitée pour le moment, promise à la destruction et unique bâtiment ayant la capacité d’abriter tous les membres du collectif.

    #Migrations_-_Frontières

  • #Lausanne et #Berne résistent à la #vidéosurveillance dans les #transports_publics

    Depuis une quinzaine d’années, une majorité d’entreprises de transports se sont mises à équiper trains, bus et trams de caméras de vidéosurveillance, à l’exception de Lausanne et Berne. En toile de fond de leur résistance aux caméras : une approche de la sûreté des usagers et des conducteurs plutôt orientée sur l’humain.

    http://ht.ly/UBXa301eNAi

  • Les nanotechnologies se diffusent sans principe de précaution
    https://reporterre.net/Les-nanotechnologies-se-diffusent-sans-principe-de-precaution

    #Cosmétiques, #emballages, produits #alimentaires, #médicaments, #textiles, #jouets…, les #nanoparticules ont aujourd’hui envahi notre quotidien. En France, plus de 400.000 tonnes ont ainsi été utilisées en 2013. Tous les domaines sont désormais concernés, car ces toutes petites particules possèdent des propriétés physico-chimiques spécifiques particulièrement intéressantes que n’ont pas les particules plus grosses : elles permettent de créer des vitres « autonettoyantes », du béton « antisalissure », des revêtements bactéricides, des matériaux ultrarésistants ou ultralégers.

    #nanotechnologies

    Et pourtant, on devrait peut-être... Euh, comment dire ?

    Les #nanomatériaux, c’est l’amiante d’aujourd’hui
    https://reporterre.net/Les-nanomateriaux-c-est-l-amiante-d-aujourd-hui

    Il y a dix ans, l’Afsset, devenue en 2010 l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), recommandait déjà d’intensifier les recherches et d’établir une réglementation internationale, européenne et française avant la mise sur le marché de ces nanomatériaux : « En s’appuyant sur les données de #toxicologie expérimentale relatives chez l’animal (...), il existe des raisons de penser que les nanoparticules manufacturées peuvent avoir des effets nocifs sur la santé. » Certaines études scientifiques sont effrayantes.

    Si au moins c’était pour des avancées révolutionnaires mais celui-ci il semble que son atout soit de faire paraître le blanc plus blanc...

    Dioxyde de titane - Une bombe à retardement ? - Actualité - UFC Que Choisir
    https://www.quechoisir.org/actualite-dioxyde-de-titane-une-bombe-a-retardement-n6877

    « Avec le #dioxyde_de_titane, on se retrouve dans la même situation qu’avec l’amiante il y a 40 ans », affirme le professeur Jürg Tschopp, prix Louis-Jeantet de médecine 2008, qui a piloté une étude franco-suisse sur les effets toxiques de ce nanomatériau. Le potentiel inflammatoire du dioxyde de titane était déjà connu, mais ses mécanismes d’action n’avaient pas été clairement élucidés jusqu’ici. C’est aujourd’hui chose faite grâce aux travaux effectués conjointement par les chercheurs du département de biochimie de l’université de Lausanne (UNIL) et de l’université d’Orléans. Les tests in vivo et in vitro sur des souris, et in vitro sur des cellules humaines, montrent que le dioxyde de titane, sous forme nanométrique (particules de dimensions un million de fois plus petites qu’un cheveu), a une activité pro-inflammatoire sur les poumons et le péritoine. D’où un possible effet cancérigène. Tout comme l’amiante et la silice, deux irritants environnementaux bien connus.

    Un constat d’autant plus alarmant que le dioxyde de titane entre dans la composition de nombreux produits de la vie quotidienne. Utilisé principalement comme pigment et comme opacifiant, il se retrouve aussi bien dans les crèmes solaires, les dentifrices ou les confiseries que dans les peintures et les médicaments.

  • Le projet fou de simuler la Terre par ordinateur

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/05/24/le-projet-fou-de-simuler-la-terre-par-ordinateur_4925639_1650684.html

    Nom de code : « Ultimate Earth Project », qu’on peut traduire par « Projet de Terre ultime ». Objectif : simuler la Terre entière, en tenant compte de tous les secteurs qui la caractérisent, soit son atmosphère, sa biosphère, sa géosphère, son hydrosphère, sa cryosphère (régions de glace), etc. C’est, selon les informations recueillies par Le Temps, l’initiative colossale proposée par un consortium mené par deux chercheurs, John Ludden, directeur du British Geological Survey, et Philippe Gillet, géophysicien et vice-président de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL, Suisse). Un projet qui, selon ce dernier, devrait « enfin permettre de considérer et traiter la planète dans sa globalité ». Comment ? « En agrégeant toutes les données scientifiques collectées durant des décennies dans les domaines précités pour les insérer dans un immense simulateur informatique. »

    Si cette légitimité affichée fait un peu débat dans le domaine des sciences de la Terre — l’EPFL n’étant pas en pointe dans ce domaine — les experts contactés par Le Temps reconnaissent qu’avoir déjà érigé un projet tentaculaire, le HBP, est un atout. Ils se posent toutefois d’autres questions de détails sur la pertinence de ces simulateurs de planète. « J’ai l’impression que ceux-ci pourront être utiles, notamment dans la prédiction des grands phénomènes, tel El Niño, dit Arthur Charpentier. Mais pour moi qui travaille dans la simulation de la gestion des risques sur les bâtiments, il restera impossible de prévoir les rafales de vent, ou le nombre de tempêtes hivernales sur une période de cinq ans. » Martin Beniston, lui, se demande si « le fait de coupler divers modèles de divers domaines géoscientifiques ne fera pas s’additionner aussi les incertitudes qui sont intrinsèquement liées à chacun, au risque d’avoir un produit final inutilisable ». Mais il entrevoit aussi des applications concrètes : « Nous pourrions par exemple étudier comment la tectonique des plaques a influencé les paléoclimats. »

  • De l’espace pour la théorie !
    Nouvelles théories, contre-théorie, anti-théorie Géopoint16

    http://www.geopoint.space

    Le genre de rencontre où on a envie d’être pour prendre un bain de connaissance et de réflexion. Et Hélas, je pourrai pas.

    Géopoint16 se déroulera les 13, 14 et 15 juin 2016 à Lausanne, avec pour thématique « De l’espace pour la théorie ».
    Qu’est-ce qu’une théorie de l’espace ? A-t-on besoin de théorie pour le décrire, l’expliquer, le comprendre, le transformer ?
    Sur le principe, ces questions semblent appeler une réponse consensuelle, mais, en pratique, ce n’est pas si simple.
    D’abord, nombre de chercheurs continuent de se détourner de la construction de concepts et d’énoncés théoriques.
    Ensuite, la contribution de la recherche sur l’espace à l’ensemble des théories du monde social reste souvent implicite, insuffisamment diffusée et discutée, alors même que le « tournant géographique » a progressivement conduit l’ensemble des sciences sociales à prendre l’espace au sérieux.
    Enfin, plusieurs courants ou tendances récentes ont pour effet de mettre en question l’idée même que des théories de l’espace puissent être possibles, utiles ou légitimes.

    #géographie #théorie #espace #territoire #sciences_sociales

  • Mystery in Sochi Doping Case Lies With Tamper-Proof Bottle - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2016/05/14/sports/russia-doping-bottles-olympics-2014.html

    The bottles, used for testing at the Olympics since the Sydney Games in 2000, are made by #Berlinger, a Swiss company founded in 1865 as a mechanical cotton weaving mill. Until this week, they were largely ignored vessels in the global fight against doping.

    Now they are prominent characters in an extraordinary ploy that affected the results of the Winter Olympics, according to Grigory Rodchenkov, who ran Russia’s antidoping laboratory for a decade. His accounts of the doping operation were first reported by The New York Times this week.

    Berlinger’s bottles were first presented to the International Olympic Committee’s medical commission in the late 1990s, in a meeting in Lausanne, Switzerland, said Andrea Berlinger, the sixth generation of her family to run the company.

    Dr. Catlin, then a member of that commission, recalled that the Berlingers showcased various bottle designs to a roomful of doctors. “All of us were particularly pleased and excited by this bottle,” he said, “because it looked pretty bulletproof.

    Russian officials somehow figured out a way to remove the cap without breaking it, he said, enabling him to replace the steroid-tainted urine of top athletes with clean urine, stockpiled in soda bottles and other containers in the months leading up to the Games.

    We’re all a bit speechless, to be honest,” Ms. Berlinger said Friday. “We’re seeing a lot of support. No one can believe it.
    […]
    The only way to open the bottle, according to Berlinger, is to use a special machine sold by the company for about $2,000; it cracks the bottle’s cap in half, making it apparent that the sample has been touched.

    Dr. Rodchenkov said that for at least 15 Russian athletes who won medals at Sochi, both the A and B samples were substituted before they were tested. None of the bottles’ caps — which are branded with unique seven-digit codes — showed any signs of having been opened.

    Each night at Sochi, Dr. Rodchenkov said, sealed bottles were passed through a hole in the wall of the storage closet that served as his shadow laboratory. The bottles were handed to a man who he believed worked for the Russian intelligence service, the F.S.B. Within two hours, he said, those same bottles were returned to him, their caps unlocked.

    Magicians were on duty,” Dr. Rodchenkov said, suspecting that F.S.B. officers had studied the toothed metal rings that lock the bottle when the cap is twisted shut. According to him, they collected hundreds of them leading up to the Olympics.

    Dr. Catlin theorized that heat had been applied to remove the bottles’ caps.

    He said he had expressed some concern about the bottles years ago, asking if they could be outfitted with internal thermometers, to show if the sample had been frozen or heated. “But that’s just a wild guess,” he said.

    #tamper-proof or not ?

  • Une non-visite à Odessa
    http://www.dedefensa.org/article/une-non-visite-a-odessa

    Une non-visite à Odessa

    Le texte ci-dessous se passe de commentaire... Notre non-commentaire sera donc d’observer l’étonnante impudence, la grossière hypocrisie, le silence général et très-rassurant dans lesquels se déroulent de telles infamies quotidiennes. Faut-il que ces petites gens, les divers employés-Système d’Odessa au gouvernement français, en passant par Istamboul, craignent que la moindre incartade à leur narrative dérisoire les emporte dans la révélation de leur non-existence. D’une certaine façon, ils n’ont pas tort et il faut les comprendre : ils ne pèsent pas plus que leurs médiocres entreprises qu’un peu de sable efface. Notre attention retiendra donc l’extraordinaire médiocrité de ces dictatures de carton-pâte au service du Système dont nous sommes (...)

    • Nos amis d’Odessa tenaient beaucoup à la présence de témoins étrangers et ont maintenu leur invitation. C’est donc à ces moments de recueillement privés que nous étions conviés. Il semble donc que la présence, le témoignage d’étrangers soient redoutés puisque, visiblement attendus, nous avons été retenus à la frontière, et qu’après un interrogatoire de plus de 2 heures, nous avons été interdits de pénétrer sur le territoire ukrainien, et placés sous surveillance militaire dans l’aéroport d’Odessa. Nous avons dû passer la nuit dans des conditions très rudimentaires, allongés sur des banquettes en fer avec deux oreillers et deux couvertures pour quatre. Toujours « accompagnés » , confinés pendant les 3heures ½ de la correspondance d’Istanbul, nous avons été reconduits jusqu’à Nice – notre point de départ. Nos passeports nous ont été confisqués, remis directement dans les mains de la compagnie aérienne chargée de nous rapatrier. Ce n’est qu’arrivés à Nice que nous avons pu les récupérer des mains de la police française. Interrogés, escortés donc et privés de liberté pendant 21 heures.

    • http://arretsurinfo.ch/que-peut-il-se-passer-a-odessa-pour-que-la-presence-detrangers-soit-red

      A propos | Arrêt sur Info
      http://arretsurinfo.ch/qui-sommes-nous

      Arrêt sur Info, un site d’information internationale créé, en juillet 2014 à Lausanne par Silvia Cattori, journaliste tessinoise, entend offrir un ensemble d’analyses et d’opinions, axées principalement sur les conflits et les guerres, en défense du respect du droit international et de la liberté d’expression.

  • A Amsterdam, la nuit a son maire

    Maire de nuit d’Amsterdam, premier élu du genre, Mirik Milan se décrit lui-même comme « un rebelle en costard ». Issu de l’événementiel, reconnu et apprécié, ce médiateur a été reconduit en 2014 par la population, les usagers de la nuit ainsi qu’un jury d’experts. Avec plus de 3,5 millions de visiteurs annuels pour 800 000 habitants (1,5 million avec la périphérie), Amsterdam est vendue comme « ville de créativité et d’inspiration » par l’Office du tourisme.

    Pour beaucoup, elle reste celle du vice... ou de la tolérance, selon les points de vue. De quoi occuper en tout cas Mirik Milan. Il n’est pas le seul car Paris, Nantes, Toulouse, Tokyo, Stockholm et Zurich se sont à leur tour dotées d’une instance similaire (Londres et Berlin y songent).

    Questions au lendemain du premier Sommet international des Maires de nuit qui s’est tenu les 22 et 23 avril à Amsterdam.

    Pourquoi un Maire de nuit ?

    Mirik Milan
     : Le premier Maire de nuit d’Amsterdam s’est présenté spontanément, en 2002, quand les autorités ont voulu interdire le « pole dancing » dans les bars et clubs de la ville. Au début, c’était une tâche bénévole assurée par des tenanciers d’établissements engagés dans la défense de la vie nocturne. En 2012, j’ai été élu sur un programme clair pour représenter ces milieux. L’année suivante, nous sommes devenus une fondation d’utilité publique, professionnalisant le poste de Maire de nuit. C’est un temps partiel, qui peut vite se transformer en plein-temps. La vie nocturne est partout en expansion, les villes se densifient et le tourisme explose ; le concept a donc de l’avenir.

    En quoi consiste votre tâche ?
    
– Je suis l’interlocuteur privilégié de tous les acteurs de la nuit : usagers, habitants, bars et clubs, industries créatives, mairie et administrations locales. Je mets un point d’honneur à rester indépendant et à donner de la voix s’il le faut, quitte à contrarier telle ou telle partie. J’agis comme un ambassadeur, un conseiller et une ressource pour toute municipalité, média ou professionnel intéressé.

    Quel bénéfice pour Amsterdam ?
    
– Les dimensions sociale, culturelle et économique de la nuit contribuent au rayonnement et au caractère innovant de la ville, donc à son attractivité pour les entreprises, les étudiants, les touristes. Pourtant, les serviteurs de l’Etat ignorent souvent les réalités de la nuit. Comment, dès lors, prendre les bonnes décisions ? Le Maire de nuit a un rôle central.

    Avez-nous un exemple concret ­d’intervention ?
    – Plus de 300 événements ont lieu chaque année à Amsterdam, des grands festivals techno aux concerts classiques sur les canaux. Beaucoup d’événements dansants ont lieu dans les parcs publics, ce qui déplaît aux associations d’habitants pour qui les parcs devraient être réservés à la détente ou la promenade du chien. La mairie élabore actuellement une nouvelle politique événementielle qui repousserait les festivals en périphérie, sur les parkings, dans les zones industrielles – pas les endroits les plus agréables. Notre fondation a donc lancé une pétition intitulée « Je vis à Amsterdam et je suis pro-festivals ! », signée par près de 7000 personnes à ce jour. Tout le monde est favorable à un équilibre, nous souhaitons seulement instaurer un dialogue avec les autorités sur cette question. Notre neutralité nous place dans la position idéale d’intermédiaire.

    D’autres villes se sont dotées d’un Maire de nuit. Quel bilan tirez-vous du premier sommet international d’Amsterdam ?
    
– Le sommet a été un grand succès, nous avons pu échanger nos expériences avec nos pairs et des experts venus du monde entier. Je me réjouis de voir tant de villes suivre notre exemple. Peu importe qu’il s’agisse d’un maire ou d’une commission collégiale, tant que c’est dans l’intérêt de la vie nocturne.

    Genève et Lausanne n’ont pas de Maire de nuit : devraient-elles y songer ?
    – Si le dialogue avec la municipalité est dans l’impasse, si une vraie politique de la nuit fait défaut, alors oui, ce peut être la solution. Le Maire de nuit a besoin d’un bon réseau de personnes partageant le même objectif. Les grandes villes ont intérêt à ce que soient entendues les voix de secteurs peu représentés mais néanmoins indispensables à leur prospérité.
    PROPOS RECUEILLIS PAR RMR
    http://nachtburgemeester.amsterdahttp://www.lecourrier.ch/138886/retiens_la_nuitm
    Source : http://www.lecourrier.ch/138886/retiens_la_nuit

  • Romain Caillet est fiché S pour son passé de jihadiste, qui n’a plus rien à voir, bien sûr, avec son présent de salafiste modéré :
    http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20160504.OBS9881/romain-caillet-le-m-djihadisme-est-fiche-s.html?xtref=https://www.facebook.com/#https://www.facebook.com

    Au milieu des années 2000, Romain Caillet, qui intervenait sur les forums islamistes sous le pseudonyme de « Colonel Salafi », ne cachait pas ses positions en faveur du djihad. Vivant en Egypte, il suivait notamment les cours de l’institut Qortoba, fermé en 2005 à la demande des services de renseignements occidentaux qui y voyaient une officine de recrutement djihadiste. Il y fréquentait notamment les frères Clain, dont l’aîné, Fabien, réputé être aujourd’hui un cadre important de Daech, a revendiqué les attentats de novembre dernier pour le compte de l’organisation terroriste. Il le reconnaîtra au cours d’une garde à vue dans les locaux de la Sous-Direction anti-terroriste (SDAT) en janvier 2008. Il précisera :
    « Sur le djihad, je ne suis plus d’accord avec les Clain. Depuis mars 2007, je ne suis plus pour le djihad parce que je m’oppose au fait d’entraîner des jeunes pour se sacrifier à mourir sans avoir acquis au préalable les bases de l’islam. »

    Et de préciser, doctement : « Les dirigeants d’Al-Qaida sont des ignorants. » Dans cette confession inédite, que « TéléObs » a pu consulter, il fera également part de ses remords d’ancien propagandiste djihadiste : « J’espère ne pas avoir été la cause d’enrôlement de jeunes au djihad. J’ai essayé de réparer mes erreurs en postant [sur internet, NDLR] des repentirs publics. » Après cet interrogatoire, il changera effectivement de pseudo sur les sites islamistes, expliquant à ses correspondants son revirement : « Quand j’étais djihadiste, je dormais mal la nuit en pensant aux attentats. » La justice ne retiendra aucune charge contre lui.

    Mais de ce passé controversé, Romain Caillet a hérité d’une fiche « S » à son nom, toujours active dans les services antiterroristes aujourd’hui. Elle a notamment ressurgi en marge de la récente enquête sur l’affaire Sid Ahmed Ghlam, cette tentative d’attentat contre une église de Villejuif dans laquelle une jeune fille a été assassinée. Le seul tort de Romain Caillet était d’avoir été en contact avec un ancien ami du temps de l’Egypte, en relation avec le réseau terroriste.

    Pour mémoire les services libanais lui ont demandé il y a quelques temps de quitter le territoire : http://seenthis.net/messages/347851 , selon l’article pour des « raisons obscures ».

    • #Enorme comme dirait l’autre (même si ça circulait déjà sur Twitter, mais sans preuves).

      En revanche, comme pour son départ de Beyrouth, je pense qu’on va à nouveau traiter le sujet en évitant soigneusement certains éléments…

      – Ce type n’est pas sorti de nulle part : c’est un produit de l’écurie Burgat.
      – Il doit sa « crédibilité » à des instances de légitimation universitaires.
      – Il doit aussi sa crédibilité à des publications qui n’ont cessé de le citer.
      – Et ces instances (universitaires/médiatiques) ont continué à le légitimer alors même que « tous les voyants » étaient au rouge, et que sans même connaître les détails de son passé, on pouvait déjà trouver ses positions très identifiables.

      Il faut aussi s’interroger (ce qui ne sera pas fait, j’en suis certain) sur l’utilité de ses publications…
      – Caillet a été l’un des seuls analystes à donner du crédit au bouffon/escroc de Saïda, Ahmad Assir (alors qu’il bénéficiait lui-même d’une légitimation institutionnelle française).
      – Il a été clairement utile à légitimer la rébellitude syrienne, et cela en partenariat direct avec Burgat. (Thèmes : Al-Nusra est trop violent pour ne pas être une création du régime ; et : la rébellion n’est sectaire que comme conséquence des manipulations du régime, alors que les troupes pro-régime sont dès le début motivées avant tout par des considérations sectaires – ce qui mène au thème des « jihadistes chiites ».)
      – Presque accessoirement (mais c’était pour moi le signe le plus dangereux) : travail de délégitimation systématique de l’armée libanaise, et à l’inverse légitimation du terrorisme contre le Liban (un très beau moment : attentat dans Beyrouth présenté comme « l’anti-impérialisme » qui a changé de camp, puisque maintenant l’anti-impérialisme ce serait faire sauter des bombes pour libérer le Liban de l’occupation par le Hezbollah…).

      Et le détail qui ne sera jamais interrogé : pourquoi un ancien fanatique jihadiste passe-t-il son temps à dire toute son admiration pour l’armée israélienne ?

    • Bonjour, c’est passionnant ce que vous racontez. Donc le « djhadisme chiite » c’est une pure construction ? Al-Nusra est un un produit d’Assad ? Sinon, c’est un hasard si la position du Quai d’Orsay pro-rebelles en Syrie est proche de celle de Caillet ?

      Il y un papier de blog du Monde.fr sur le « djihadisme chiite » : http://syrie.blog.lemonde.fr/2015/04/13/les-djihadistes-chiites-lautre-menace-pour-lavenir-de-la-syrie-et

    • Vous avez mal saisi ce que disait Nidal sur al-Nousra.

      Al-Nousra est une excroissance de l’Etat islamique en Irak (alors filiale irakienne d’AQ) avant que les deux groupes ne se scindent à partir de 2013.
      C’est Caillet qui a prétendu au début (en 2012) qu’il se pourrait bien que ce soit une création d’Assad, selon lui pour discréditer la gentille rébellion syrienne : http://seenthis.net/messages/286112#message286294
      Ça m’étonnerait fort que quiconque ose encore soutenir publiquement une telle connerie, y compris Caillet - même si un de ses variantes a la vue dure : « Assad a créé Da’ich ».
      Pour quelqu’un qui prétend détenir son expertise de la fréquentation et de discussion avec des jihadistes, Caillet s’est posé là !

      Je m’appuie ici sur « Etat islamique, le fait accompli » pages 45-46 de Wassim Nasr. Un an après les supputations fantaisistes de Caillet, en avril 2013, al-Baghdadi (chef de l’Etat islamique en Irak) diffuse un communiqué audio où il raconte que c’est lui qui a décidé de la création d’al-Nousra comme branche armée de l’EII en Syrie et qu’il avait mandaté al-joulani pour cela et l’appelant « un de ses soldats ». Dans le même communiqué il ordonne la dissolution d’al-Nousra et sa fusion avec l’EII dans une nouvelle entité : l’EIIL (Da’ich).
      al-Joulani (chef d’al-Nousra) admettra dans une réponse à ce communiqué, les informations données par al-Baghdadi mais refuse la fusion dans l’EIIL et renouvelle son allégeance à al-Zawahiri et al-Qaïda.
      Début du conflit entre les deux groupes jihadistes...
      Un peu plus tard al-Zawahiri acceptera publiquement l’allégeance d’al-Joulani et al-Nousra deviendra « officiellement » l’"Organisation al-Qaïda au pays de Sham".

    • Autre aspect rigolo, comme le fait remarquer un bon copain : Caillet est une assez parfaite illustration de la théorie d’Olivier Roy (et donc un contre-exemple de la théorie de Burgat).

    • Je ne suis pas certain qu’il faille se réjouir de la possibilité d’être condamné (à la perte de son boulot, à la vindicte populaire) sur la base de simples fiches de police opportunément jetées en pâture, sans jugement, sans justice. Ce n’est une bonne nouvelle ni pour les chercheurs, ni pour les journalistes - quoi qu’on pense de ce qu’écrit RC (dans lequel il y a, à mon sens, sans doute plus d’absence de réflexion sur les contraintes de l’expression publique que de machiavélisme).

    • @argos : j’aurais pu le préciser ici, comme je l’ai fait hier sur Twitter : le thème de la fiche S n’est absolument pas intéressant (et plutôt contre-productif à mon avis). C’est tellement n’importe quoi qu’on pourra même trouver des gens à s’en gargariser. En revanche, le thème qui circulait de manière relativement souterraine sur Twitter (et sans preuves jusqu’à hier), ce sont ses messages en tant que « Colonel Salafi » sur Ansaar.info (et, selon ces méchants messages, sans doute sous une autre identité sur un autre site, je te laisse chercher). Quand quelqu’un parviendra à mettre la main sur les archives de ces messages (j’ai essayé, même Archive.org n’a pas grand chose à proposer), on pourra vraiment commencer à rigoler.

      J’ai modifié mon message, je n’avais pas vu ceci : BFMTV renvoie Romain Caillet : l’expert affirme qu’il ne se savait pas fiché
      https://francais.rt.com/france/20154-affaire-romain-caillet--bfm

      Suite aux révélations sur Romain Caillet, fiché S et proche de djihadistes, la chaîne d’information en continu a décidé de mettre un terme à leur collaboration. Depuis plusieurs mois, il officiait en tant que consultant sur le terrorisme.

    • Sur le fameux « Colonel Salafi », pas grand chose d’accessible sur le Web. Juste des mentions dans ce vieil article d’octobre 2004 : Internet : visite d’un site jihadiste en langue française
      http://www.terrorisme.net/p/article_133.shtml

      Le 8 octobre 2004, un membre du forum d’Ansaar.info utilisant le pseudonyme de Colonel salafi (sic) accompagné d’une photographie d’Ayman al-Zawahiri est fier de pouvoir annoncer la bonne nouvelle à ses camarades : « L’imam des Habaches s’est fait planter » (re-sic). Il fait référence à l’agression au couteau de la part d’un déséquilibré, dont a été victime le jour même l’imam du Centre islamique de Lausanne, qui appartient en effet au mouvement controversé des Habaches. Colonel salafi - on peut présumer qu’il n’a pas tout à fait atteint l’âge habituellement associé au grade dont son pseudonyme le pare... - affiche de petits « emoticons » (smileys) réjouis à la fin de son message. Pour toute réponse, Abou Aymane, superviseur du site, qui arbore pour sa part l’image d’un combattant masqué avec une mitraillette à la main, lance une aimable imprécation à l’intention des Habaches : « Qu’Allah leur envoie la peste ou le choléra ! »

      Bienvenue sur le site Ansaar.info, dont le forum affiche en bande de titre « Gloire et pureté à l’Islam ! », sur fond de mitraillette. Le type de vocabulaire utilisé, les discussions, montrent vite que la plupart des habitués du forum ne vivent pas dans le monde arabe, mais surtout dans des banlieues de grandes villes francophones d’Europe. « Rien en français ? », interroge une jeune fille aux inclinations jihadistes, déçue de ne trouver que des sites en arabe dans une longue liste de bonnes adresses recommandées aux admirateurs d’Oussama ben Laden et de ses pareils.

      […]

      De même, la libération des deux otages italiennes en Irak a été évoquée par Colonel salafi de façon approbatrice, sous le titre « Les innocents n’ont rien à craindre des mujahidin » :

      « Parce qu’en tant que militantes altermondialistes ; elles étaient forcément contre la guerre en Irak. Parce qu’elles effectuaient un travail humanitaire. Et enfin, parce que ce sont des femmes. Je pense que leur libération est conforme aux lois de la guerre selon la shari’a et que la da’wa des mujahidin en Irak touchera encore plus de coeurs, insha Allah. »

    • Ce serait pas possible de faire un papier posant des questions sur Caillet et de manière générale sur l’essor de la « jihadologie » ? Il manque vraiment un contre-argumentaire/enquête qui pose des questions sur ce groupe de jihadologues qui a le vent en poupe.

  • Provocations policères lors du défilé du 1er Mai
    Mais bizarre chapeau de Libé. La suite de l’article ne développe pas du tout cet aspect Black Bloc.
    http://www.liberation.fr/france/2016/05/01/1er-mai-un-defile-deux-coleres_1449908?xtor=EPR-450206

    A Paris, le traditionnel défilé syndical, qui réunissait SUD, FO et la CGT pour contester la loi travail, a vu des Black Bloc s’emparer de la tête du cortège pour affronter les forces de l’ordre.

    Par ailleurs, Libé relaie les propos de nombreux participants qui évoquent une provocation des forces de l’ordre.
    Les choses sont beaucoup plus claires dans un article du Monde :

    Olivier Fillieule, professeur de sciences politiques à l’université de Lausanne et auteur de Police et manifestants (Presses de sciences po, 2006) considère que « si la méthode des arrestations ciblées, conduites par de petites unités de projection, a pu faire ses preuves, elle est aujourd’hui utilisée à contre-emploi. Non pas pour faire retomber la tension mais pour faire du chiffre, c’est-à-dire dans un but politique qui entre en totale contradiction avec les nécessités du maintien de l’ordre ».

    Pour Bérenger Cernon, l’attitude des forces de l’ordre a connu « un énorme changement » depuis le début du mouvement social. Elle serait aujourd’hui « beaucoup plus offensive ». « Le 28 avril, on s’est retrouvé face à des gaz lacrymogènes comme on n’en avait pas reçus depuis le début, corrobore Eric Sueur, secrétaire du syndicat enseignant FSU en Ile-de-France. La police a des stratégies qui ne nous paraissent pas claires, lorsqu’elle traverse le cortège ou que des policiers en civil viennent à l’intérieur dans un cadre flou. »

    Pour Olivier Fillieule, « ce qui paraît frappant ici, c’est ce qui ressemble à une stratégie délibérée de l’autorité civile, consistant à déroger à de nombreux préceptes du maintien de l’ordre, par une présence trop massive d’effectifs, par des manœuvres à contretemps, par la bride ouvertement lâchée sur le cou des hommes du rang, par l’obsession de faire des arrestations avec tous les risques que cela comporte. Les raisons d’une telle stratégie sont ouvertes à interprétation. Mais la recherche délibérée d’un pourrissement de la situation est très difficilement contestable ».

    cf. http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/05/02/le-maintien-de-l-ordre-a-l-epreuve-des-casseurs_4911784_1653578.html#8jdbcuD
    #police #provocation

    • 1er mai : la déroute des forces de l’ordre

      Dans la rue comme sur le plan politique, le gouvernement semble vouloir opposer entre elles les forces engagées contre la loi travail. Dimanche à Paris, cette stratégie de la division s’est au contraire soldée par un échec cuisant. Récit.

      http://www.regards.fr/web/article/1er-mai-la-deroute-des-forces-de-l

      De part et d’autre du cordon, la situation devient vite très tendue. Dans la nasse, des affrontements se poursuivent, accompagnés d’un épandage massif de gaz lacrymogènes. En aval, le reste de la manifestation arrive peu à peu jusqu’à former un bloc très compact face aux gendarmes mobiles qui lui interdisent d’avancer, n’hésitant pas à gazer généreusement et à utiliser leurs matraques sur les premiers rangs. Les forces de l’ordre font alors pression – y compris plus en arrière sur les syndicats – pour diriger le reste de la manif en direction des rues adjacentes, afin de contourner la tête qui s’en serait trouvée abandonnée à son sort. Mais au lieu d’obtempérer, le cortège fait bloc, se montrant de plus en plus menaçant vis-à-vis du barrage de gendarmes mobiles. Jusqu’à obliger ces derniers à se retirer.

  • Le Temps | Les migrants de St-Laurent déménagent à la chapelle Mon-Gré
    http://asile.ch/2016/04/27/le-temps-les-migrants-de-st-laurent-demenagent-a-la-chapelle-mon-gre

    A Lausanne, la paroisse catholique du Sacré-Cœur accueille depuis mardi matin dix demandeurs d’asile qui occupaient jusqu’ici l’église de St-Laurent. Article de Sylvia Revello, publié dans Le Temps, le 26 avril 2016. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du Temps. Un accueil et non plus une occupation d’urgence. Depuis mardi matin, dix requérants d’asile […]

  • Collectif R | Le Refuge St-Laurent est fermé, bienvenue Refuge Mon-Gré!
    http://asile.ch/2016/04/26/collectif-r-le-refuge-st-laurent-est-ferme-bienvenue-refuge-mon-gre

    Depuis ce mardi 26 avril, 10 personnes menacées de renvoi dans le cadre des accords Dublin sont désormais hébergées par la paroisse catholique de Mon-Gré, boulevard de Grancy 19, à Lausanne. Le collectif R salue le courage de la paroisse catholique du Sacré-Cœur qui ouvre ses bras aux réfugié.e.s en mettant à leur disposition la […]

  • Lausanne, 27.04.2016 | Débat autour des nouvelles résistances : « Leurs lois, nos droits : luttes des migrant.e.s et réfugié.e.s en Suisse »
    http://asile.ch/2016/04/23/lausanne

    http://asile.ch/wp/wp-content/uploads/2016/04/LS_Debat_collectifR.jpeg

    Après plus d’un an de luttes pour les droits des migrant.e.s, le Collectif R invite d’autres mouvements qui luttent à Bâle et à Genève à partager leurs expériences et penser ensemble les nouvelles formes de résistances. Venez vous informer et débattre avec nous le mercredi 27 avril !

  • Lausanne, 22.04.2016 | Projection de « Io sto con la sposa »
    http://asile.ch/2016/04/16/lausanne-22-04-2016-projection-de-io-sto-con-la-sposa

    Grâce à leur inventivité, cinq Palestiniens et Syriens vont réussir l’impensable, au nez et à la barbe de la “forteresse Europe ! Pour éviter une arrestation, ils décident de mettre en scène un mariage en impliquant une amie palestinienne qui jouera le rôle de l’épouse, et une dizaine d’amis italiens et syriens qui se déguiseront en […]