Il faut comprendre que derrière chaque caméra de vidéosurveillance il n’y a pas toujours quelqu’un, car cela a non seulement un coût énorme mais c’est un travail abrutissant pour visualiser et analyser des images de rue sur plusieurs écrans.
En général, le seul bénéfice de la vidéosurveillance c’est qu’elle a un effet dissuasif (le revers étant que cela va seulement déplacer la délinquance ailleurs) puisque les caméras sont signalés par des panneaux et parce qu’on les voit.
Ce qui fait que la plupart du temps, il n’y a personne pour regarder les images et seuls des enregistrements (avec parfois des traitements numériques de déviance de comportements …) de vidéosurveillance sont faits, et c’est seulement après une agression que l’on va rechercher les images.
Dans le cas de la vidéosurveillance couplé à un micro, ce processus silencieux est substitué par une surveillance constante et #immédiate bruyante, avec « rappel à la loi » de façon publique dans le meilleur des cas, mais qui perturbe le mode de vie de tout le monde par sa sonorité.
Un flic, mais avec un sifflet derrière chacun, le rêve des applaudisseurs charlesques…
Dans la dérive sécuritaire délirante qui ne manquera pas, le surveillant de l’immédiat décidera de ce qu’est la loi, avec son propre jugement : Untel n’a pas à traverser à cet endroit, l’Autre a se baigner dans la fontaine, ou à porter une bouteille de gaz …
@seenthis ça sauuute au secours !