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  • Comment une nouvelle « loi travail » pourrait bientôt s’attaquer à la santé et à la sécurité des salariés - Basta !
    https://www.bastamag.net/Comment-une-nouvelle-loi-travail-pourrait-bientot-s-attaquer-a-la-sante-et
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    Remis au Premier ministre à la fin de l’été, le rapport « Lecocq », du nom de la députée LREM du Nord, Charlotte Lecocq, s’inscrit dans la droite ligne de la loi Travail de 2016 puis des ordonnances du même nom : les entreprises seraient trop contraintes et trop contrôlées. Des chefs d’entreprise y suggèrent de privilégier « une relation bienveillante » avec les employeurs, « dirigée vers le conseil et l’accompagnement avant contrôle et éventuelle sanction ». « Il suffirait en fait d’arrêter les contrôles et d’être bienveillant pour que les entreprises deviennent vertueuses », ironise Eric Beynel, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires. Une vision du travail fascinante et qui n’a pas grand chose à voir avec la réalité. « Ce que nous constatons tous les jours dans le cadre de nos activités sur le sujet de la santé et de la sécurité au travail, c’est qu’il n’y a pas assez de contrôles ni de contraintes », poursuit le syndicaliste.

    https://www.nosdeputes.fr/charlotte-lecocq
    #travail

    • La fonction publique au menu du prochain rapport Lecocq
      par Rozen Le Saint 26/03/2019

      La députée LREM du Nord Charlotte Lecocq s’est vu confier par le Premier ministre la rédaction d’un nouveau rapport sur l’amélioration de la prévention des risques professionnels, cette fois dans la fonction publique. Conclusions attendues le 31 mai.

      Il y aura donc un tome 2 au rapport Lecocq. Et il portera sur l’amélioration du dispositif de prévention des risques professionnels dans la fonction publique. C’est ce qu’indique la lettre mission envoyé le 6 mars par le Premier ministre à Charlotte Lecocq, députée #LREM du Nord. Celle-ci avait déjà corédigé un premier rapport autour du même objectif mais portant sur le secteur privé, rendu en août 2018 et intitulé Santé au travail : vers un système simplifié pour une prévention renforcée. Pour sa nouvelle mission, dont les conclusions doivent être restituées le 31 mai, la députée sera épaulée par Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC et membre du Conseil économique, social et environnemental, et Jean-Marie Verdier, inspecteur général des finances.

      La crainte d’un copier-coller
      Cette annonce est cohérente avec le souhait exprimé par l’élue parlementaire, dans son précédent rapport, d’étendre son diagnostic au secteur public. Elle témoigne aussi de la confiance que lui accorde le gouvernement. Mais elle ne ravit pas forcément les partenaires sociaux. « Compte tenu du peu de temps laissé à ces personnes pour réaliser ce rapport, nous ne pouvons qu’être méfiants : nous craignons qu’il soit un simple maquillage de mesures s’alignant sur le privé », signale Annick Fayard, secrétaire nationale de l’Unsa Fonction publique en charge des questions de santé au travail. La responsable syndicale rappelle que « la médecine de prévention est de nature différente et a une tout autre mission que la médecine du travail dans le privé ». « Il y a une différence entre l’aptitude au poste et à l’emploi, poursuit-elle. Contrairement aux salariés du privé, nous ne bénéficions pas non plus du compte professionnel de prévention. Nos réalités sont différentes, il aurait fallu les traiter différemment. »
      Dans sa lettre de mission, Edouard Philippe insiste en premier sur la nécessité de s’attaquer aux risques psychosociaux (RPS), pour lesquels « les plans d’action en prévention primaire s’avèrent insuffisants ». Il mentionne à ce titre un bilan dressé sur le sujet en juillet 2017 par l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), dans le cadre d’une mission d’évaluation de la mise en application de l’accord de 2013 sur la prévention des RPS dans la fonction publique. La conclusion du rapport rédigé pour l’occasion n’était, en effet, pas très positive. « Des mesures comme des cellules d’écoute ont été mises en place, mais les organisations du travail ont été peu questionnées », résume son auteur, Philippe Douillet, chargé de mission à l’Anact.

      Des risques psychosociaux très présents
      Il y a pourtant beaucoup à faire. Annick Fayard insiste ainsi sur la violence des publics à laquelle sont particulièrement confrontés les fonctionnaires. « Les RPS, notamment dans les hôpitaux, ont explosé et le manque de médecins du travail est criant, souligne pour sa part Philippe Douillet. La préoccupation relative à la prévention en santé au travail s’est développée tard dans la fonction publique. Les grands accords sur le stress y ont été conclus cinq à dix ans après le privé. » Il note en revanche « un effort de rattrapage important depuis 2013, d’autant que les problèmes ne sont pas si différents que dans le privé ».
      Autre sujet important, la fusion annoncée des instances représentatives du personnel dans la fonction publique, et donc la suppression des #CHSCT, est présentée dans la lettre de mission du Premier ministre comme un « sujet indépendant » du chantier confié à Charlotte Lecocq. Un choix contesté par la représentante de l’Unsa Fonction publique, qui considère que « l’expertise du CHSCT fait partie des moyens d’identifier les risques et de mettre en place des actions correctrices ».

      http://www.sante-et-travail.fr/fonction-publique-menu-du-prochain-rapport-lecocq
      https://seenthis.net/messages/770295

    • Une critique du rapport Lecocq à la lumière de la catastrophe sanitaire de l’amiante

      Charlotte Lecocq, Bruno Dupuis et Henri Forest ont écrit un rapport de 174 pages sur la prévention, sans avoir rencontré aucun des acteurs essentiels de la prévention. Ils ont simplement écouté les récriminations des employeurs pour qui la santé au travail serait – à les en croire – devenue synonyme de « contraintes excessives », de « contrôles » et de « sanctions. » Ils s’en font les porte-parole.

      https://neplusperdresaviealagagner.org/une-critique-du-rapport-lecocq-a-la-lumiere-de-la-catastrophe-sanitaire-de-lamiante/#more-1827
      https://neplusperdresaviealagagner.org/category/ressources/tribune
      Je suis presque d’accord, pour moi le travail a toujours été synonyme de contraintes excessives, de contrôles, de sanctions, de #fatigue, d’ennui, de mauvais salaires (souvent), de précarité, de galères, de patrons ...

  • Sortie en salle du documentaire sur la situation des exilés « Regarde ailleurs »
    https://lemediapresse.fr/actualites/sortie-en-salle-du-documentaire-sur-la-situation-des-exiles-regarde-ai

    Le long métrage que le Média vous avait fait découvrir le 20 janvier 2018 sera projeté au cinéma Le Saint André des Arts à Paris. La première séance se déroulera ce 13 février, à 20h30. Il y aura quatorze projections-discussions, jusqu’au 14 mars, en présence de l’équipe du film. Des intervenants extérieurs, tels que La Cimade, le Gisti, la Ligue […]

  • Budget italien : pas de démocratie dans le cadre des traités européens

    La commission européenne a refusé le budget présenté par le gouvernement italien. Des commissaires non élus, dont le socialiste français Pierre Moscovici, menacent un État souverain d’une amende de plusieurs milliards d’euros s’il ne se plie pas à leurs directives. Le gouvernement italien, qu’on le soutienne ou qu’on le combatte, a été élu démocratiquement. Cette décision est un pas de plus dans le sens de la souveraineté limitée des peuples en Europe.

    La commission européenne est incapable d’imposer à l’extrême-droite italienne le respect des droits humains fondamentaux envers les réfugiés. Sur ce sujet, les dirigeants européens sont prêts à faire toutes les concessions à Salvini. Mais sur la politique économique, cette Europe se montre intraitable. Pas la moindre déviation vis-à-vis du libéralisme n’est tolérée.

    En 2015, Jean-Claude Juncker déclarait : » Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens « . En réalité, c’est dans le cadre de ces traités que la démocratie n’existe pas.

    https://melenchon.fr/2018/10/23/budget-italien-pas-de-democratie-dans-le-cadre-des-traites-europeens

  • Le décret instaurant un code de déontologie pour les inspecteurs du travail a été publié le 14 avril au Journal officiel. Les #syndicats craignent qu’il n’offre aux entreprises contrôlées une opportunité pour mettre en cause l’indépendance des agents et compliquer leur tâche.

    Les #inspecteurs_du_travail se battent depuis l’automne dernier contre la mise en place d’un code de déontologie, prévu par la #loi_El_Khomri. Sans succès. Malgré la demande de retrait de ce texte par une intersyndicale et une pétition en ligne, le décret d’application actant son entrée en vigueur a été publié le 14 avril au Journal officiel. Que craignent les syndicats ? « Que ce code soit manipulé par les employeurs pour semer la suspicion sur l’indépendance des agents de contrôle », résume Bernadette Baron, élue Snu Tefe-FSU au comité technique ministériel, qui a adressé ses griefs au ministère du Travail.

    Ce nouveau code restreint en effet la liberté d’expression publique des agents, notamment sur leur métier, selon l’intersyndicale. Dans un contexte marqué par des tentatives d’intimidation patronales, Bernadette Baron redoute que les employeurs « cherchent, y compris sur Internet, tout élément qui remettrait en cause la neutralité et l’intégrité des agents de l’Inspection du travail, s’ils se sont exprimés en tant que citoyens sur un sujet ou un autre ».

    Quelques améliorations obtenues

    En outre, le code contient des préconisations qui concernent le fonctionnement interne des services d’inspection, ce qui ne relève pas de la déontologie selon les syndicats. Malgré la mise en avant d’une charte de déontologie déjà établie en 2010, qui suffisait à rappeler les grands principes à respecter, l’intersyndicale n’a pas eu gain de cause sur sa demande de retrait du code auprès de la ministre du Travail.

    En revanche, elle a obtenu des aménagements sur la première version, présentée en octobre. A commencer par la prestation de serment, qui ne portera plus sur le respect du code en tant que tel, mais sur une conduite à tenir dans le cadre de l’exercice des fonctions : dignité, impartialité, intégrité, neutralité, probité. Enfin, le code de déontologie concernera l’ensemble de la hiérarchie, et pas seulement les agents de contrôle, comme prévu initialement…

    UNE ENQUÊTE DE LA COMMISSION EUROPÉENNE SUR TRISKALIA

    Ce 25 avril, les salariés de la coopérative bretonne #Triskalia intoxiqués par des #pesticides ont obtenu une nouvelle victoire, cette fois à l’échelle européenne. A leur demande, la commission des pétitions du Parlement européen a demandé le lancement d’une enquête sur les conditions d’utilisation des phytosanitaires dans l’entreprise, afin de déterminer la responsabilité de l’employeur, mais aussi de l’Etat, suspecté de ne pas avoir respecté des directives européennes relatives à l’usage des pesticides.

    Tout a commencé avec la reconnaissance, par le tribunal des affaires de Sécurité sociale (Tass) de Saint-Brieuc, de la « faute inexcusable » de #Nutréa, filiale de Triskalia, suite à l’intoxication de deux anciens salariés. Dans la foulée, leurs défenseurs ont souhaité saisir la Commission des pétitions du Parlement européen. Une requête appuyée par une pétition en ligne, « Empoisonnés par les pesticides, nous sommes tous concernés », signée par plus de 82 500 personnes. En mars 2016, une délégation des salariés concernés étaient auditionnée par la commission.

    « Seulement un quart des demandes d’enquête comme la nôtre à la Commission européenne sont acceptées, c’était déjà une victoire », souligne Serge Le Quéau, porte-parole de l’Union syndicale régionale Solidaires de Bretagne et défenseur des victimes de Triskalia. Pour ce dernier, l’appel aux autorités européennes était nécessaire, car « en Bretagne, Triskalia est un Etat dans l’Etat : les hauts fonctionnaires de la protection de la santé et de l’environnement sont dans l’incapacité de réaliser leur travail du fait des pressions exercées » , assure-t-il. Suite à la décision de la commission, des experts européens devraient donc se rendre en Bretagne, « cet été ou cet automne », selon Serge Le Quéau.

    A LIRE AILLEURS SUR LE WEB

    Afin d’expliquer les changements apportés par la loi El Khomri dans le fonctionnement de la médecine du travail, le ministère du Travail vient de publier sur son site une série de questions/réponses.

    Rozenn Le Saint
    Article Web - 03 mai 2017

    http://www.sante-et-travail.fr/un-code-de-deontologie-impose-a-l-inspection-du-travail_fr_art_641_