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  • Les opposants à EuropaCity bloquent les travaux de la future gare Alexandre-Reza Kokabi - 26 Juin 2019 - Reporterre
    https://reporterre.net/Les-opposants-a-EuropaCity-bloquent-les-travaux-de-la-future-gare

    Mercredi 27 juin 2019, une soixantaine de citoyens se sont réunis sur le site de la future gare Triangle-de-Gonesse pour bloquer les travaux de terrassement, commencés quelques jours avant. Cette gare en plein champ, selon les opposants, ouvrirait la voie à l’aménagement du projet de mégacentre commercial EuropaCity.

    Ce mercredi 26 juin, au petit matin, une soixantaine d’habitants, d’élus et d’activistes écologistes se sont donné rendez-vous en lisière des champs du « triangle du Gonesse ». Ils protestent contre le début des travaux de la gare Triangle-de-Gonesse, comprise dans le projet de la ligne 17 du futur métro du Grand Paris Express (GPE). Le permis de construire de la gare Triangle-de-Gonesse avait été validé en septembre 2018 et ses opposants avaient alors déposé un recours pour le faire annuler.

    « Il faut lutter, car cette gare ne desservirait pas les Gonessiens : la première habitation serait située à 1,7 kilomètre de la gare ! déplore Steven Januario Rodrigues, du mouvement politique Nous Gonessiens. C’est une aberration, aucun habitant ne rêve de prendre le métro ici. »

    En dépit des préoccupations des habitants, un grand sillon de plusieurs mètres de largeur, s’étendant sur des centaines de mètres, a été creusé par les bulldozers en plein champ de maïs. Michel, retraité, est le premier à l’avoir remarqué. C’était le vendredi 21 juin. « Je passais par là et j’ai vu des machines au milieu du champ avec, dessus, des publicités pour le terrassement, raconte-t-il. Les récoltes avaient déjà été massacrées. »

    « Ça correspond, pour nous, au début des travaux, estime Bernard Loup, président du Collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG). Selon les indications rassemblées par le CPTG, ce chantier concernerait la réalisation de la canalisation des eaux usées de la gare. Mais nous ne savons même pas qui est le maître d’ouvrage ! s’insurge Bernard Loup. La Société du Grand Paris ? Grand Paris Aménagement ? Le Syndicat intercommunal Aménagement Hydraulique Vallées ? Nous voulons des réponses ! » Ce mercredi, les opposants à l’urbanisation du triangle de Gonesse avaient prévu de bloquer l’avancée des machines, mais celles-ci ne sont pas apparues. Ils se sont alors attelés à bâtir une butte de sable, de branchages, de pierres, de piquets et de plots pour retarder une nouvelle intrusion.

    « EuropaCity est tout le symbole d’un #monumentalisme complètement décalé avec les enjeux écologiques et sociaux » 

    « Nous ne lâcherons pas, car cette gare, c’est le cheval de Troie qui rendra irréversible l’urbanisation du triangle de Gonesse », prévient Bernard Loup, désireux de protéger ces terres fertiles du nord de Paris. La gare Triangle-de-Gonesse desservirait en fait une zone pensée pour accueillir le gigantesque projet EuropaCity : un demi-millier de boutiques, de quatre hôtels, d’une piste de ski, d’une salle de spectacle, des cinémas, d’un centre aquatique et d’un palais des congrès.

    Le sort du mégacomplexe commercial, culturel et sportif, estimé à 3,1 milliards d’euros, est actuellement ballotté entre décisions politiques et judiciaires. Ses promoteurs, le groupe Auchan et le conglomérat chinois Wanda, restent décidés à l’ériger et aspirent à y attirer près de 30 millions de visiteurs par an. Mais l’opposition est tenace : sur le terrain judiciaire, le plan local d’urbanisme (PLU) et la zone d’aménagement concerté (ZAC) — devant permettre l’urbanisation du triangle de Gonesse — ont pour l’heure été refusés par les tribunaux. Des appels sont en cours.

    Le CPTG et ses soutiens dénoncent une tentative de passage en force, alors que le gouvernement a récemment fait savoir au CPTG et au collectif Carma, qui propose un ambitieux projet d’agriculture périurbaine et de transition écologique pour le triangle de Gonesse, qu’il réfléchissait aux différentes options et que rien n’était décidé.

    « Commencer les travaux de la gare alors que le PLU et la ZAC sont en suspens, ce n’est rien d’autre qu’un déni de démocratie », dit Steven Januario Rodrigues. « On traverse en ce moment une grande canicule, et on va encore imperméabiliser des terres agricoles, bâtir d’énormes infrastructures de béton ? déplore Didier Delpeyrou, porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts en Seine-Saint-Denis. EuropaCity est tout le symbole d’un monumentalisme complètement décalé avec les enjeux écologiques et sociaux. »

    Un nouveau rassemblement est prévu sur le triangle de Gonesse dimanche 30 juin, pour organiser la lutte contre la gare. Les opposants envisagent une demande de référé pour obtenir la suspension du chantier. Certains citoyens se sont également dits prêts à mener des actions de désobéissance civile pour éviter que les travaux ne reprennent.

    Le portfolio de notre reportage : https://reporterre.net/Les-opposants-a-EuropaCity-bloquent-les-travaux-de-la-future-gare

    #auchan #mulliez #immochan #immobilier_commercial #centres_commerciaux #europacity #des_grands_projets..._inutiles #agriculture #urbanisme #triangle_de_gonesse #terres #gonesse #ecologie #climat #centre_commercial #Ceetrus #immobilier #grande_distribution #destruction #vianney_mulliez

  • Avec la réforme de la justice, « les justiciables aisés auront une justice à leur service, les classes populaires en seront exclues »
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15434-avec-la-reforme-de-la-justice-les-justiciables-aises-auront-une-jus

    Des algorithmes remplaçant les juges pour trancher des litiges mineurs ; des procès à distance, et déshumanisés, via la visioconférence ; des gardes à vue décidées par des policiers sans accord écrit d’un juge ; des plateformes numériques privées pour régler à l’amiable des litiges ; un accès à la justice trop onéreux pour les classes populaires… Science-fiction ? Aucunement : il s’agit de la réforme de la justice portée par la Garde des Sceaux Nicole Belloubet et discutée à l’Assemblée nationale. Sa « justice du 21ème siècle » commence à ressembler à un cauchemar pour l’égalité des droits et la démocratie. Le Syndicat des avocats de France, comme de nombreux acteurs du monde judiciaire, est vent debout contre ce projet. Basta ! s’est entretenu avec sa présidente, Laurence Roques.

    Basta ! : Vous accusez le projet de loi (...)

  • Le Syndicat des avocats de France se mobilise et dit « non à la start-up nation judiciaire »
    https://lemediapresse.fr/actualites/le-syndicat-des-avocats-de-france-se-mobilise-et-dit-non-a-la-start-up

    « Depuis un an, les professions judiciaires affirment leur opposition au projet de loi de réforme de la justice », affirme le Syndicat des avocats de France (SAF) dans son communiqué. Il appelle à un rassemblement ce mercredi à 13 heures au Tribunal de Paris, situé à Porte de Clichy. « Avec l’adoption à marche forcée du projet […]

    • Les principales dispositions litigieuses du projet
      http://www.librairie-tropiques.fr/2018/12/justice.html

      1/ L’expérimentation de la cour criminelle départementale : vers la suppression de la cour d’Assises
      Les infractions punies de moins de 20 ans de réclusion criminelle ne seront plus jugées par les cours d’Assises. Dans ces affaires considérées comme des « sous-crimes », il n’y aura ni jurés citoyens, ni reprise de l’intégralité de l’instruction à l’audience. Il est pourtant primordial d’associer les citoyens à la justice rendue en leur nom.
 


      2/ L’extension du juge unique
      Désormais près de 170 nouveaux délits seront jugés par UN SEUL juge devant le tribunal correctionnel. Le principe du juge unique sera étendu aux procédures d’appel, faisant de la collégialité l’exception. Le président de la Chambre de l’instruction pourra statuer seul, au prétexte que la solution lui semble s’imposer.
 


      3/ Une généralisation des mesures d’enquête attentatoires aux libertés
      
Multiplication des recours aux mesures coercitives, généralisation des écoutes téléphoniques, interceptions de correspondances et techniques de géolocalisation en enquête préliminaire, allongement des durées de sonorisation et d’IMSI catcher, extension des techniques spéciales d’enquête à l’ensemble des crimes.
 


      4/ Suppression de la présentation au procureur pour la prolongation de la garde à vue

      5/ Restriction du droit des parties civiles
      
Il faudra désormais attendre 6 mois - au lieu de 3 mois - après le dépôt de plainte pour se constituer partie civile, au risque de s’exposer à une prescription et déperdition des preuves.
 


      6/ Possibilité d’imposer la visio-conférence pour la prolongation de la détention provisoire
      Désormais, les prévenus n’auront même plus le droit d’être présents à leurs audiences pour la prolongation de leur détention. Les avocats devront choisir entre être aux côtés de leurs clients ou être présents physiquement au tribunal.
 


      7/ Restriction des aménagements de peines
      Alors que l’emprisonnement de courte durée augmente le risque de récidive, le gouvernement supprime les aménagements ab initio pour les peines d’emprisonnement entre 1 et 2 ans et réduit les aménagements ultérieurs.
 

      8/ Embrouille de dernière minute sur la justice des mineurs
      Le gouvernement a fait voter un amendement autorisant une réforme par ordonnance contournant ainsi un débat démocratique au sein des assemblées.
 


      Les paramètres requis sont manquants ou erronés. 
 


      1/ Suppression des juridictions de proximité
      Au programme : suppression des tribunaux d’instance (traitant des affaires de logement, des litiges de moins de 10 000 € notamment les prêts, les élections professionnelles, les tutelles, etc.), centralisation de certaines matières au sein des TGI et Cours d’appel pour vider et supprimer progressivement d’autres juridictions.
 


      2/ Dématérialisation des procédures
      Le recours à la conciliation et à la médiation sera rendu obligatoire à peine d’irrecevabilité pour les « petits litiges », avec une certification de plateformes en ligne. Ce sont autant de frais supplémentaires pour les justiciables.
 
Les « petits litiges » pourront également être dématérialisés imposant aux justiciables de renoncer à une audience, pour un délai de traitement prétendument plus rapide.
      Tant pis si le dossier s’avère plus complexe ensuite.
 
Le contentieux des injonctions de payer sera dématérialisé, c’est-à-dire sans audience, et confié à une juridiction composée de 6 magistrats pour 500 000 injonctions de payer. Soit 6 minutes à consacrer par dossier pour vérifier l’absence de clause abusive, le respect des obligations d’information vis-à-vis des « petits » justiciables n’arrivant plus à payer. Un énorme cadeau aux organismes de crédit et sociétés de recouvrement.
 


      3/ La Caisse des allocations familiales, juge et partie
      Le projet supprime, à titre expérimental, l’intervention du juge pour la révision des pensions alimentaires, en confiant ce pouvoir à la CAF. Or, c’est précisément la CAF qui paie quand le débiteur refuse ou est dans l’impossibilité de le faire. De belles sources d’économies en perspective sur le dos des droits des justiciables.


      4/ L’avocat obligatoire pour les élections professionnelles et en appel en matière de sécurité sociale
      Sans moyens supplémentaires, ce sont autant de justiciables qui, pour des petits litiges seront privés de l’accès au juge.

      L’appel des jugements de sécurité sociale suivra la procédure de droit commun (dite Magendie), avec des délais absurdes multipliant les caducités et irrecevabilités au détriment des justiciables qui vont devoir payer un timbre fiscal de 225€.

  • Profondes modifications sur le fichage génétique - Pénal | Dalloz Actualité
    https://www.dalloz-actualite.fr/flash/profondes-modifications-sur-fichage-genetique

    Sans débat, la commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté vendredi 9 novembre un amendement sur le fichage génétique (FNAEG). Outre une modification des règles d’effacement, il élargit les possibilités de recherches en parentalité et supprime la notion d’ADN non codant, verrou d’un fichage génétique selon les caractéristiques des personnes.

    par Pierre Januelle 12 novembre 2018

    La notion d’ADN non codant, supprimée par l’amendement du rapporteur Didier Paris, était centrale à la création du fichier, il y a vingt ans. Face aux risques de fuite de données et d’atteintes aux libertés, il s’agissait de ne pas intégrer de segments d’ADN comprenant d’information biologique sur la personne (maladies, origine ethnique). L’évolution de la génétique a remis en cause cette notion d’ADN inutile. Toutefois, la suppression pure et simple de ce mot modifiera en profondeur la destinée du FNAEG, en permettant d’inclure dans le fichier des éléments d’ADN relatifs à l’apparence ou l’origine des personnes.

    Cette suppression permettra une « adaptation textuelle aux évolutions des nouvelles technologies ». Ce domaine évolue rapidement, la recherche en fonction de portraits robots génétiques (v. Dalloz actualité, 16 juill. 2014, art. C. Fonteix ) ou l’association de profils ADN à des signalements de personnes (deux projets de règlement européen évoquent cette possibilité) étant déjà possibles.

    Par ailleurs, les possibilités de recherches en parentalité (faire correspondre une trace ADN avec celle d’un parent présent dans le FNAEG), actuellement limitées aux parents en ligne directe, sont élargies (v. Dalloz actualité, 17 juill. 2018, art. S. Fucini ). Ce qui étendra fortement le champ des personnes fichées indirectement au FNAEG.

    • « Ce projet sur l’ADN transformerait tous les citoyens en suspects potentiels »
      https://www.nouvelobs.com/justice/20181130.OBS6345/ce-projet-sur-l-adn-transformerait-tous-les-citoyens-en-suspects-potentie

      La Commission nationale de l’informatique et des libertés (#Cnil) s’est émue de cette situation dans un communiqué du 16 novembre, rappelant que « toute modification substantielle de ce fichier doit faire l’objet d’une réflexion approfondie et concertée », de même que l’Observatoire des libertés numériques dans un communiqué du 22 novembre.

      Les réactions publiques ont provoqué la rédaction d’un nouvel amendement devant l’Assemblée nationale, visant à restreindre, dans une rédaction maladroite et inadaptée, la portée du projet initial (n° 1123). Ce texte vient d’être retiré avant son examen, rendant toute sa capacité de nuisance à l’amendement adopté par la commission des lois.

      Les signataires de la présente tribune entendent alerter solennellement l’ensemble des autorités compétentes sur le risque majeur que constitue ce texte et sur la nécessité impérieuse d’y renoncer.

      #FNAEG

    • Données génétiques : les réserves de la CNIL sur l’amendement portant sur l’élargissement du FNAEG | CNIL
      https://www.cnil.fr/fr/donnees-genetiques-les-reserves-de-la-cnil-sur-lamendement-portant-sur-lelargis

      16 novembre 2018

      A la suite d’un amendement au projet de loi de programmation pour la justice relatif au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG), adopté en Commission des lois de l’Assemblée nationale, la CNIL tient à alerter sur la nécessité de mesurer précisément les risques induits par l’élargissement des segments d’ADN susceptibles d’être utilisés et de se réinterroger sur la proportionnalité du fichier

      La Commission nationale de l’Informatique et des Libertés a pris connaissance de l’amendement adopté en commission dans le cadre de l’examen du projet de loi de programmation 2019-2022 et de réforme pour la justice visant en particulier à modifier les articles 706-54 et 706‑56‑1‑1 du code de procédure pénale (CPP) relatifs au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG).

      Le FNAEG, qui de manière générale sert à faciliter l’identification et la recherche des auteurs d’infractions à l’aide de leur profil génétique, repose en très grande partie sur l’exploitation de segments d’ADN « non codants » (à savoir ceux qui en principe ne permettent pas de reconnaître les caractéristiques génétiques d’un individu, comme son origine ethnique) et dont la liste est fixée par arrêté. 

      Or cet amendement a pour objet d’élargir la possibilité d’identifier une personne via le FNAEG grâce à tout segment d’ADN, codant ou non-codant. Il vise également à étendre le champ des recherches en parentèle susceptibles d’être réalisées à partir de ce fichier.

      Le FNAEG, compte tenu des données très sensibles qui y sont conservées et du nombre de personnes directement concernées (2.9 millions de profils et 480 000 traces non identifiées), a toujours fait l’objet d’une attention particulière tant de la part de la CNIL que des juridictions nationales et européennes. En particulier, la Commission rappelle que, jusqu’à présent, la limitation des possibilités d’identification via les seuls segments non-codants a été précisément regardée comme une garantie essentielle de proportionnalité du fichier. Par ailleurs l’approfondissement du périmètre des recherches en parentèle soulève de nouveaux enjeux. 

      Les mesures envisagées sont dès lors susceptibles d’entraîner des risques graves pour la vie privée et la protection des personnes pouvant être ciblées sur la base de correspondances génétiques partielles ou de similarités morphologiques. Ces risques doivent être précisément mesurés.

      Si des évolutions techniques et scientifiques pourraient conduire à se réinterroger sur le rôle fonctionnel joué le cas échéant par les segments non codants de l’ADN, la CNIL estime en tout état de cause que toute modification substantielle de ce fichier doit faire l’objet d’une réflexion approfondie et concertée.

    • (OLN) Fichage génétique : dérapage incontrôlé | CECIL
      https://www.lececil.org/node/32552

      Communiqué de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN), Paris, le 22 novembre 2018

      En matière de fichage génétique, le projet de loi de programmation de la justice est devenu un dangereux véhicule législatif, roulant à contre-sens vers un fichage généralisé.

      Sans aucune concertation ni débat préalable, un amendement au texte prétend tirer les conséquences de la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) en juin 2017, qui a jugé le fichage opéré par le fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) disproportionné et contraire au droit à la vie privée en raison de la durée excessive de conservation (de 25 à 40 ans) et de l’impossibilité d’effacement pour les personnes condamnées.

      Ce fichier tentaculaire contient aujourd’hui plus de 3,8 millions de traces ADN, résultat des textes et injonctions politiques successifs ayant étendu les possibilités de ficher pour des infractions mineures (plus d’une centaine) des personnes à peine suspectes, sans contrôle préalable du procureur de la République, le refus de prélèvement ADN constituant, enfin, une infraction pénale. Cette alimentation systématique fait que 76 % de personnes fichées sont de simples « mis en causes » et qu’on y trouve encore des enfants et des adultes fichés pour des faits mineurs.

      Le gouvernement ayant décidé d’engager la procédure accélérée, le Parlement est sur le point d’adopter des modifications désastreuses.

      Les unes ne modifient pas la nature du fichier : la procédure d’effacement serait raccourcie et ouverte aux personnes fichées, car condamnées, ce qui ne sera d’aucun effet tant que le critère de l’effacement demeure « si la conservation n’apparait plus nécessaire compte tenu de la finalité du fichier ».

      Les autres ouvrent la voie, non plus à une restriction, mais bien à un fichage encore plus massif, et font céder, sans débat, une digue importante.

      L’amendement proposant de ne plus restreindre l’extrait d’ADN prélevé aux seuls segments non codants est présenté comme une évidence scientifique et une nécessité pour s’adapter aux évolutions futures. Or cette exclusion était centrale lors de la création du fichier : ces segments "non codants " devaient permettre, sur la base des connaissances scientifiques de l’époque, d’identifier la personne concernée de manière unique sans révéler ses caractéristiques héréditaires ou acquises et c’est sur la base de cedit garde-fou, scientifiquement contesté depuis, que ce fichier a pu prospérer sans véritable débat démocratique sur l’éthique du fichage génétique. Le balayer d’un revers de main, en prétendant qu’il suffirait désormais de préciser que les informations relatives aux caractéristiques de la personne ne pourront apparaitre dans le fichier vise à endormir la vigilance des citoyens. La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) ne s’y est pas trompée, en dénonçant cette évolution lourde, intervenue sans son avis préalable.

      Mais bientôt, il suffira qu’un parent, cousin, oncle, tante ait déjà été fiché, même pour une infraction mineure, pour devenir un suspect potentiel. Les députés veulent en effet ouvrir la « recherche en parentèle » au-delà des parents directs. Pour ces recherches dans le FNAEG, ce ne sont plus 3,8 millions de traces qui seront comparées, mais bien davantage, au point que l’on est en droit de se demander qui, désormais, ne sera pas, d’une façon ou d’une autre, fiché.

      L’Observatoire des Libertés et du Numérique exige le retrait de cet amendement et une véritable concertation qui permettrait une prise de conscience citoyenne pour éviter ce « dérapage incontrôlé » du fichage génétique en France.

      Organisations membres de l’OLN : Le CECIL, Creis-Terminal, La Ligue des Droits de l’Homme (LDH), La Quadrature du Net (LQDN), Le Syndicat des Avocats de France (SAF), Le Syndicat de la Magistrature (SM).

  • La grève chez Postes Canada inquiète les PME Terry Pedwell - La Presse canadienne - 23 Octobre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/economie/539678/la-greve-chez-postes-canada-inquiete-les-pme

    Les petites entreprises ont appelé les employés de Postes Canada à mettre fin rapidement aux grèves tournantes lancées lundi dans quatre villes, craignant qu’une grève prolongée ne réduise leurs bénéfices avant la période de magasinage des Fêtes.
    . . . . .
    Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), qui représente 50 000 employés des postes, a lancé lundi des grèves tournantes à Victoria, Edmonton, Windsor, Ontario et Halifax pour faire pression sur Postes Canada afin qu’elle accepte des modifications au contrat de travail.

    Le syndicat a indiqué que près de 9000 travailleurs et travailleuses de la région du Grand Toronto quitteraient leur emploi mardi à 0 h 01 (HE).


    Photo : Jacques Nadeau Archives Le Devoir Partout au Canada, les clients risquent d’être confrontés à des retards dans la livraison des colis et du courrier.

    « Pour que nous puissions conclure des accords, Postes Canada doit parler de la nature changeante du travail postal et des problèmes liés à la croissance du nombre de colis, a déclaré lundi Mike Palecek, le président national du STTP. Nous devons répondre aux préoccupations en matière de santé et de sécurité et au travail précaire, ainsi qu’à l’égalité des sexes. Nous resterons à la table de négociation et sur les lignes de piquetage aussi longtemps qu’il le faudra pour obtenir un accord équitable pour nos membres. »

    Partout au Canada, les clients risquent d’être confrontés à des retards dans la livraison des colis et du courrier, car Toronto est une plaque tournante du traitement, a prévenu Postes Canada dans une déclaration lundi soir.

    Toronto touchée mardi par les grèves de Postes Canada La Presse canadienne - - 23 Octobre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/politique/canada/539603/les-syndiques-de-postes-canada-sont-en-greve-a-victoria-edmonton-windsor-e

    Les grèves tournantes des syndiqués de Postes Canada se déplaceront à Toronto et en périphérie, mardi, lors de la deuxième journée de débrayage, ciblant ainsi la plus grande région métropolitaine du pays, où résident 5,9 millions de personnes.
     
    Dans un communiqué publié en fin de soirée lundi, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) précise que la grève touchera la grande région métropolitaine de Toronto, à l’exception de Scarborough, et la majorité de la région de l’indicatif 905.
    
Neuf mille travailleurs des postes seront alors en grève, selon le syndicat, qui assure que les négociations se poursuivent.
 
    Toronto est « un centre de tri important pour le courrier et les colis au Canada », a reconnu Postes Canada peu avant minuit dans un communiqué.
 


    Photo : Annik MH de Carufel Le Devoir Les débrayages de 24 heures ont été lancés dans la nuit de lundi à Victoria, à Edmonton, à Windsor et à Halifax.

    La société de la Couronne a expliqué que la grève tournante aura « un impact important » sur ses opérations. Ses clients pourraient donc constater des retards de livraison à l’échelle du pays, a-t-elle prévenu.
 
    Le syndicat, qui représente 50 000 employés, a entamé dans la nuit de lundi des grèves de 24 heures à Victoria, Edmonton, Windsor et Halifax.
 
    Cette forme de débrayage a été lancée après que les négociateurs n’ont pas réussi à conclure un nouvel accord pour renouveler la convention collective avant la date butoir de lundi, fixée par le syndicat.

    #Poste #Canada #Gréve

  • Violences policières : une journée de réflexion et d’échanges
    https://www.bastamag.net/Violences-policieres-une-journee-de-reflexion-et-d-echanges

    Contrôles au faciès, répression des mouvements sociaux, usage des armes, violences dans les quartiers et à l’encontre des minorités... Le Syndicat des avocats de France propose une journée d’échanges sur les violences policières le samedi 9 juin à Paris. Basta ! relaie le programme. Le constat dressé par de nombreuses associations et collectifs concernant les violences commises en France par les forces de l’ordre, que ce soit durant un contrôle de police, lors d’une garde à vue, dans le cadre (...)

    ça bouge !

    / #Luttes_sociales, #Droits_fondamentaux, #Atteintes_aux_libertés

    #ça_bouge_ !

  • La police confrontée à des difficultés de recrutement, Julia Pascual, LE MONDE | 09.02.2018
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/02/09/la-police-confrontee-a-des-difficultes-de-recrutement_5254237_1653578.html

    Alors que les renforts en effectifs ont été multipliés par dix en l’espace de cinq ans, l’institution peine de plus en plus à attirer des profils de qualité.

    Réclamés à tous les échelons de la police nationale, de la base au commandement, les renforts en effectifs sont un des piliers de la réforme de la sécurité publique, lancée jeudi 8 février par le ministère de l’intérieur. Pour remettre les forces de l’ordre sur le terrain, Gérard Collomb a déclaré que, « dans les cinq ans qui viennent, nous allons créer 10 000 postes » dans la police et la gendarmerie.

    Dans un contexte de menace terroriste, les recrutements étaient déjà repartis à la hausse sous le précédent quinquennat avec près de 9 000 créations de postes. Un changement de braquet radical, après les années de rigueur de la RGPP (Révision générale des politiques publiques). « Alors qu’on a recruté moins de 500 élèves gardiens de la paix en 2012, on en a pris 4 800 en 2016 et 4 700 en 2017 », témoigne Philippe Lutz, ‎directeur central du recrutement et de la formation de la police nationale. Cette année, un concours exceptionnel, en plus de la session ordinaire, doit se tenir en mars, comme ce fut le cas déjà en 2016, après les attentats.

    Cette montée en puissance ne se fait pas sans difficultés. « Les gouvernements n’ont pas recruté de façon régulière et, maintenant, ils veulent massivement combler les trous, quitte à prendre des policiers qui ne savent pas réfléchir, s’alarme un fonctionnaire qui intervient en école de formation. Devant les élèves, on lutte. Au niveau de l’expression, du vocabulaire, de l’orthographe… Il y a aussi des choses qu’ils n’intègrent pas au niveau procédural, sur ce qu’ils peuvent faire ou pas. Ils ont besoin d’être encadrés en permanence. S’ils sont livrés à eux-mêmes sur la voie publique, ça va être compliqué. » « On ne peut pas impunément multiplier par dix le nombre d’élèves recrutés. Il est logique que la qualité soit plus diffuse », concède M. Lutz.

    Tensions plus fortes sur le deuxième concours

    Actuellement, le recrutement de gardiens de la paix se fait par deux voies, à peu près à parts égales : un concours externe ouvert à partir du niveau bac et un concours interne, auquel se présentent principalement des adjoints de sécurité, les anciens emplois jeunes de la police, accessible sans condition de diplôme. C’est notamment sur ce dernier concours, au niveau de l’Ile-de-France, que les tensions les plus fortes se font sentir. Plusieurs sources syndicales assurent que le niveau d’admission a été abaissé. « L’an dernier, ils ont pris des candidats en dessous de 8 de moyenne au concours », rapporte l’une d’elles. Malgré cela, en 2017, environ 400 postes n’ont pas été pourvus.

    « LE CONCOURS N’ATTIRE PAS DES PERSONNES AYANT LE NIVEAU DE LE PASSER », LE SYNDICAT VIGI
    M. Lutz se dit « vigilant » et reconnaît avoir dû, l’an passé, « repousser les dates limites de dépôt de candidature, car nous étions en retrait par rapport au nombre attendu ». Près de 24 000 personnes se sont portées candidates en 2017. L’engouement massif qui s’était manifesté après les attentats a fait long feu. « En 2016, lors du concours exceptionnel, nous avions eu 35 000 candidats, mais c’est un pic qu’on n’a jamais retrouvé », dit M. Lutz. Il tempère en outre le succès de cette moisson : « Les candidats n’avaient pas forcément le profil qu’on attendait. Ils étaient surtout dans la réaction aux événements terroristes. Or, on ne va pas à la DGSI en sortant de l’école. Le quotidien, c’est la police secours, les cambriolages, les troubles de voisinage, les violences conjugales… »

    « Un métier dangereux et difficile »

    « Le concours n’attire pas des personnes ayant le niveau de le passer », tranchait jeudi dans un communiqué le syndicat Vigi (ex-CGT Police). Plusieurs facteurs peuvent contribuer à tarir le vivier de recrutement, en particulier le système d’affectation des policiers. Alors que la majorité des élèves gardiens de la paix sont des jeunes originaires de villes de moins de 5 000 habitants – la région Hauts-de-France fournit le plus important contingent –, ils sont pour 70 à 80 % d’entre eux affectés en région parisienne, notamment dans des quartiers difficiles, contraints d’y demeurer cinq à huit ans avant de demander une mutation. Un aspect qui peut rebuter. « C’est un métier dangereux et difficile », ajoute Philippe Capon, secrétaire général du syndicat de gardiens de la paix UNSA Police. Il évoque, pêle-mêle, les suicides de fonctionnaires, les heures supplémentaires, le manque de moyens, l’affaire Théo, la mort de Xavier Jugelé, tué lors d’une attaque terroriste sur les Champs-Elysées…

    La police nationale est aussi concurrencée par d’autres recruteurs tels que la gendarmerie nationale, la police municipale ou encore la sécurité privée. Pour remédier au manque d’attractivité des postes en Ile-de-France, le directeur général de la police nationale, Eric Morvan, a annoncé jeudi réfléchir à des aides au logement et au transport ainsi qu’à ouvrir le concours interne aux agents de la fonction publique. Le ministère de l’intérieur envisage aussi de réformer les épreuves du concours externe, pour donner plus de poids à l’entretien oral par rapport à l’étude de texte ou au test de questions/réponses. Un chantier qui n’est pas sans risque. « Le but, ce n’est pas de faire la dictée de Bernard Pivot, résume M. Lutz. D’un autre côté, il faut se rappeler que ces fonctionnaires vont faire de la procédure, prendre des plaintes… »

    La formation, enjeu de la police de sécurité quotidienne , Julia Pascual, LE MONDE | 09.02.2018

    Avec le lancement de la police de sécurité du quotidien, le ministère de l’intérieur a ouvert un chantier sur l’apprentissage du métier de policier.

    Le gouvernement veut professionnaliser le tutorat dès la prise de poste des gardiens de la paix.
    Une « refonte totale de la formation des gardiens de la paix ». En lançant la police de sécurité du quotidien, jeudi 8 février, le ministère de l’intérieur a ouvert un chantier sur la formation. Il est question de modules densifiés ou nouveaux, relatifs à la « connaissance de l’environnement local » ou aux « échanges avec la population ». « Beaucoup de choses sont déjà en place », prévient Philippe Lutz, le directeur central de la formation et du recrutement de la police nationale. « Les policiers sont déjà sensibilisés à la relation police/population, confirme un formateur. On l’aborde dans plusieurs cas, le contrôle routier, le différend familial, la victime d’un vol… Et puis, discuter avec quelqu’un d’autre, ça fait partie de l’éducation. »
    Lire aussi : Police de sécurité du quotidien : « 30 quartiers bénéficieront de moyens supplémentaires », déclare Gérard Collomb au « Monde »

    Ancien policier devenu sociologue – il écrit une thèse sur la formation des policiers –, Jean-Michel Schlosser estime au contraire que les nouveaux fonctionnaires « sont très peu, voire pas du tout, formés à la connaissance des problèmes socio-économiques qu’on va leur demander de gérer ». « Des choses existent dans la mallette pédagogique, reconnaît-il, mais la réalité, c’est que c’est plutôt de la présentation et pas de la formation véritable. Elle est faite par des policiers, ce qui, malgré leur professionnalisme, ne suffit pas. Le ministère de l’intérieur est très fermé au monde des sciences humaines. Il y a des tentatives, avec des psychologues ou des sociologues, mais ça reste la portion congrue. »
    Muscler la formation initiale
    Quid, par ailleurs, du travail de police en banlieue, où la majorité des gardiens de la paix sont parachutés à la sortie de l’école ? Aujourd’hui, son appréhension se résume à un module sur les violences urbaines. Pour muscler la formation initiale des élèves policiers, deux mesures principales ont été annoncées jeudi. Des modules d’« adaptation au premier emploi » d’une durée de trois semaines devraient voir le jour, pour préparer les gardiens à la spécificité de leur futur poste. « La formation initiale ne permet pas de voir toutes les facettes du métier, justifie M. Lutz. Des modules sur la police aux frontières et les CRS fonctionnaient, mais on n’avait quasiment rien pour la sécurité publique et pour l’investigation, qui nécessite de comprendre la complexité de la réflexion juridique. »
    Le gouvernement veut aussi « professionnaliser » le tutorat des gardiens de la paix lors de leur prise de poste. « Cela permettra de leur présenter le quartier, ses spécificités, les différentes communautés… », a esquissé, jeudi, Rachel Costard, directrice de la formation et du recrutement en Ile-de-France. L’enjeu des chantiers ouverts, selon M. Lutz, « c’est que l’intégration de quelqu’un de Rodez qui se retrouve en poste à La Courneuve se passe le mieux possible ».
    Lire aussi : La police confrontée à des difficultés de recrutement

    « Aujourd’hui, lorsque l’élève policier arrive en service, c’est un peu le “sac de sable”, résume Damien Cassan, professeur à l’université de Suffolk (Grande-Bretagne), qui a réalisé sa thèse sur la socialisation professionnelle des policiers en France et au Royaume-Uni. Il reste à l’arrière de la voiture. Il y a l’idée que c’est l’expérience qui fait l’expertise. L’apprentissage du métier est très diffus. » Pour M. Lutz, il faut une meilleure continuité entre la sortie d’école et les premiers pas en commissariat, « sinon, ce qui a été appris en école peut être remis en cause par la culture du terrain ».

    #police

  • Lisez les Panthères en dehors de Panthère Première ! Hyperactives et multiformes, elles mènent d’autres projets en solo ou en collectif.

    À l’automne, Claire Richard a publié chez L’Échappée Young Lords. Une histoire des Black Panthers latinos.
    Et pour rencontrer l’auteure et discuter du livre, c’est le 26 janvier à l’Alimentari, à Montreuil.
    Courez-y, c’est palpitant, c’est radical, c’est beau.
    http://www.lechappee.org/young-lords

    Aude Vidal a coordonné On achève bien les éleveurs. Résistances à l’industrialisation de l’élevage, paru à l’automne chez L’Échappée et illustré par Guillaume Trouillard. On y trouve des entretiens avec Jocelyne Porcher, Jean-Pierre Berlan, le Groupe Marcuse, les fermiers du Pic-Bois, et d’autres qui nous racontent comment les logiques technocratiques s’immiscent dans l’agriculture et les rapports humain-animal.
    http://www.lechappee.org/on-acheve-bien-les-eleveurs

    Mais on peut aussi lire son petit opus bien envoyé, Égologie. Écologie, individualisme et course au bonheur. Go les bobos !
    http://www.lemondealenvers.lautre.net/livres/egologie.html

  • Des salariés de Vélib’ bloquent les dépôts Le figaro - avec AFP 22/11/2017
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/11/22/97002-20171122FILWWW00142-des-salaries-de-velib-bloquent-les-depots.php

    Des salariés de Cyclocity, filiale de JCDecaux en charge des #Vélib' actuellement en #grève pour leur emploi, ont décidé de bloquer les dépôts mercredi, a-t-on appris de source syndicale. « On a bloqué tous les dépôts », a affirmé Bambo Cissokho, secrétaire du comité d’entreprise de #Cyclocity et « on est en train de déconnecter les stations », a-t-il ajouté.

    Des salariés parmi les 270 que comptait la filiale du dispositif de vélo en partage observent depuis mardi dernier un mouvement de grève, avec manifestations dans les bureaux de #Smovengo et #Indigo, repreneurs du service au 1er janvier 2018 ou devant la mairie de Paris. Ils demandent leur transfert du groupe #JCDecaux, ancien prestataire, au nouveau Smovengo aux mêmes conditions de salaires et d’avantages.

    Le Conseil de Paris, sur proposition Udi-Modem, a voté mardi le principe d’une indemnisation des abonnés - qui pourrait être un prolongement d’abonnement de quelques mois - en raison des perturbations actuelles. Selon le Syndicat Vélib citant JCDecaux, les stations étaient pour la plupart connectées en fin de matinée. Le Syndicat note néanmoins que le mouvement de grève « va toucher le calendrier » des installations et désinstallations entre les deux opérateurs, « on fait notre maximum ». Le passage de témoins doit se faire au 1er janvier, avec des stations étant déjà en cours de désinstallation quand l’installation des nouvelles prendra quelques mois en 2018.

  • 547 enfants victimes d’abus dans un chœur catholique en Allemagne
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/07/18/allemagne-547-enfants-victimes-d-abus-dans-le-ch-ur-catholique-de-ratisbonne

    Au moins 547 enfants du célèbre chœur des Regensburger Domspatzen (« les moineaux de la cathédrale de Ratisbonne ») ont été victimes de maltraitances, dont des viols, commis entre 1945 et le début des années 1990, selon un rapport d’enquête dévoilé mardi.

    Ces centaines d’enfants ont été victimes de maltraitances physiques et soixante-sept ont fait l’objet d’agressions sexuelles, dont des viols, a indiqué un avocat chargé par l’Eglise de faire la lumière sur cette affaire qui a éclaté en 2010, Ulrich Weber. Ces chiffres sont largement supérieurs à ceux publiés en janvier 2016, lorsqu’un rapport intermédiaire avait évoqué 231 victimes. En février 2015, les autorités catholiques locales n’en avaient reconnu que soixante-douze.

    Les faits couvrent des délits et crimes allant de la privation de nourriture au viol en passant par des coups ou des agressions sexuelles. La plupart des cas sont toutefois prescrits et les quarante-neuf auteurs présumés des violences identifiés dans le rapport ne devraient donc pas être poursuivis. Chacune des victimes devrait recevoir en revanche jusqu’à 20 000 euros d’indemnisation, soit près de 11 millions d’euros.
    « Système de punitions sadiques »

    Les victimes ont décrit leur passage dans ce chœur millénaire et mondialement connu comme « une prison, un enfer et un camp de concentration », « le pire moment de leur vie, marqué par la peur, la violence et la détresse », a déclaré M. Weber.

    L’affaire porte notamment sur des maltraitances qui se seraient produites alors que le frère de l’ancien pape Benoît XVI, Georg Ratzinger, dirigeait ce chœur de petits chanteurs, entre 1964 et 1994. Mgr Georg Ratzinger, aujourd’hui âgé de 93 ans, a assuré n’avoir pas eu connaissance d’abus sexuels au sein de cette chorale fondée au Moyen Age, en 975.

    Selon M. Weber, le frère de l’ancien pape savait et aurait au contraire « détourné les yeux » : la « culture du silence » régnait au sein du chœur où la protection de l’institution a semble-t-il primé, selon l’avocat. En 2010, un ancien membre de la chorale, le chef d’orchestre et compositeur allemand Franz Wittenbrink, avait témoigné au magazine allemand Der Spiegel de la violence dont était capable Georg Ratzinger, évoquant plus largement un « système de punitions sadiques relié au plaisir sexuel ».

    #viol #enfance #catholicisme #pédocriminalité #chorale #domination_masculine #violence_masculine #violence_sexuelle #enfance

    Vu que les cathos sont financés par les impôts en Allemagne, cette affaire devrait vidé un peu les vastes poches de ce club violophile.

  • Syndicat National des Journalistes | Premier syndicat français de journalistes
    http://www.snj.fr/article/photojournalisme-le-dernier-coup-bas-du-quinquennat-hollande-525153330

    60 euros la pige : l’une des dernières décisions du gouvernement Cazeneuve aura été de fixer par décret la rémunération minimum des photographes et dessinateurs pigistes. Ce décret doit paraître au Journal officiel dans les prochains jours. 60 euros la commande pour « un temps minimum d’exécution » de cinq heures. Un tel salaire ne permettra pas aux photographes rémunérés à la pige de vivre décemment. Il ne leur permettra pas non plus de renouveler leur matériel. Les statistiques de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP) font état d’une diminution continue et régulière du nombre de photoreporters pigistes. L’objectif de l’Etat est-il de parvenir à une extinction complète de ces témoins historiques de notre quotidien ?

    Ce décret était attendu depuis 2011 : six années pour aboutir à un texte de régression ! La parution du barème fait entrer les œuvres des photographes et dessinateurs pigistes dans le champ des accords collectifs sur les droits d’auteurs : les repasses, fréquemment payées demi-tarif aujourd’hui en application d’un usage ancien, pourraient demain n’être rémunérées qu’une poignées d’euros. Une nouvelle baisse de revenu en perspective pour les photographes !

    Ainsi le quinquennat Hollande, caractérisé par des promesses non tenues en ce qui concerne les conditions nécessaires demandées par les journalistes pour garantir une information de qualité, s’est-il achevé, pour les photoreporters, comme l’avaient écrit les organisations de journalistes et les sociétés d’auteurs lors de la dernière édition du festival Visa pour l’image dans leur manifeste : "Cinq ans, trois ministres [de la Culture], zéro mesure".

    Le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession, déplore que le gouvernement ait cédé aux organisations patronales, qui non seulement avaient refusé la négociation d’un barème dans leurs branches respectives, mais ont osé prétendre qu’un tel barème allait les étrangler. Le SNJ appelle la profession à se mobiliser pour obtenir, dans toutes les formes de presse, des barèmes de piges dignes de ce nom.

    #journalisme #précarité #socialisme

  • Ile-de-France : André Santini lève le voile sur le futur “Ring de l’eau”…
    http://www.eauxglacees.com/Ile-de-France-Andre-Santini-leve

    Sous des dehors anodins, l’annonce le 24 février de l’acquisition de 6 kilomètres de réseaux communaux par le Sedif aux confins de l’Oise et de la Marne, signe que le président du Syndicat des eaux d’Ile-de-France poursuit à marches forcées la véritable chevauchée des Walkyries initiée il y a dix ans… « Le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France renforce la sécurité de son réseau de transport en eau potable dans le nord de son territoire, par l’acquisition d’une conduite structurante en Ile-de-France baptisée « (...)

  • Nucléaire français : LA BEREZINA !
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12683-nucleaire-francais-la-berezina

    UN TIERS DU PARC NUCLEAIRE FRANCAIS A L’ARRET POUR PASSER L’HIVER !

    Et vous savez quoi ? Le Syndicat des Energies Renouvelables prône le retour du chauffage au bois.(1) D’abord, il faut avoir une cheminée, ensuite il faut pouvoir le stocker. Autrement dit, les tout électricité sans autre option comme c’est beaucoup le cas en ville l’ont dans l’os.. Si EDF décide de réduire la fourniture pour insuffisance de production, nous n’aurons plus qu’à aller chez Damart, (il existe des sous-vêtements « force 5 ») et nous pourrons toujours offrir des grogs à l’apéro.

    Je dois tout de même vous faire part d’une perle entendue sur France Cul à se propos. Le responsable d’EDF interrogé déclarant sans rire et tout fier de cette bonne nouvelle que « non, (les réparations) ne provoqueraient pas d’augmentation sur nos (...)

    #En_vedette #Liberté,_Égalité,_Fraternité... #Actualités_France

  • Le Spiil signe la convention collective nationale des journalistes | Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne
    http://www.spiil.org/20160613/spiil-signe-convention-collective-nationale-journalistes

    Paris, le 15 juin 2016. - Le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne apposera prochainement sa signature à la convention collective nationale de travail des journalistes.

    #journalisme #numérique

  • Le Syndicat des Avocats de France - Droit Social
    http://www.lesaf.org/blog-droit-social.html?fb_744639_anch=3005506

    Le SAF dénonce ces mesures qui ont pour effet :

    de permettre à Pôle Emploi de ponctionner arbitrairement les allocations des chômeurs, sans le contrôle du juge,

    de priver les chômeurs d’allocations pour lesquelles ils ont pourtant cotisé.

    Ainsi, en contradiction avec l’idée de flexi-sécurité qu’il prétend promouvoir, le Gouvernement déconstruit les droits des chômeurs, et aggrave leur fragilité.

  • Air France annonce des baisses de salaires pour les pilotes
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mai2016/airf-m09.shtml

    L’application de l’accord s’accompagne de baisses de rémunération pour les pilotes. La majoration de 50 pour cent des heures de nuit passera à 40 pour cent, il y aura un calcul moins favorable pour les activités au sol et la durée de préparation au sol sera réduite de moitié pour les instructeurs. Enfin, à partir de 2017, la compagnie prévoit l’annualisation de 12 jours de repos.

    L’annonce par la direction d’Air France de la baisse de rémunération des pilotes fut rendue possible par la trahison des organisations syndicales qui ont imposé en 2014 la fin de la grève des pilotes qui avait fragilisé le gouvernement PS et Air France. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), applaudi par les partis de la pseudo-gauche dont Lutte ouvrière et le Nouveau parti anticapitaliste, ont mis fin à la grève afin de bloquer une victoire des grévistes et stabiliser le PS au dépens des pilotes.

    D’après l’AFP, l’ensemble de ces mesures « représente entre 20 et 30 millions d’euros par an d’amélioration de compétitivité pour l’entreprise, soit entre 2 et 3 pour cent de la masse salariale des pilotes ». La direction d’Air France et les syndicats négocieront aussi d’autres mesures. Le PDG Gilles Gateau annonce que l’ « on va convier les organisations syndicales représentatives pour fixer les modalités de cette révision ».

  • Quand la CGT police accuse l’Etat de protéger les « casseurs » et Manuel Valls... et appelle a rejoindre les manifestant-e-s !

    La CGT-Police constate qu’une fois de plus les forces de l’ordre ont servi à protéger les intérêts particuliers de certains.
    En effet, les policiers n’ont pas été autorisés (et on ne leur a pas donné les moyens) à intervenir pour protéger les manifestants pacifiques, les commerçants, les collègues, des biens, un commissariat... Par contre, pour protéger le domicile du premier ministre, là, tout à été fait.

    /.../

    Les conséquences d’avoir laissé le champ libre aux casseurs :
    – Décrédibiliser les manifestations contre le projet de Loi EL KHOMRI et le mouvement « Nuit Debout » ;
    – Décrédibiliser les forces de police et creuser encore plus le fossé entre police/population ;
    – Faciliter des cas de « violences policières », en choisissant de rétablir l’ordre par la force, plutôt que d’écarter au plus vite les éléments perturbateurs ;
    – Laisser les personnes user de violences en toute impunité,
    La tactique semble claire « diviser pour mieux régner » et éviter le débat de fond sur les choix de société, en mettant en avant des « faits divers ».
    La police avec nous ! Plus qu’un slogan, une possibilité

    /.../ (pardon, à chaque fois je manque de m’étouffer sur ce passage !)

    Le gouvernement a peut-être peur que l’on suive l’exemple des policiers italiens, qui ont retiré leur casque antiémeute, lundi 9 décembre 2015 à Turin, en signe de solidarité avec les
    « forconi » (« fourches »), ces manifestants venus de tous les horizons pour dénoncer la politique d’austérité.
    Nos collègues italiens ont été acclamés par la population, un exemple à suivre par nous, homologues du pays des Droits de l’Homme.

    ... ça doit être l’effet « bisou » de Renaud !

    http://www.police.cgt.fr/IMG/pdf_13-04-2016_le_gouvernement_complice_des_casseurs.pdf

    • La #cgt n’est pas majoritaire dans la #police et delà à ce que les #forces_de_l'ordre rejoignent les manifestant.e.s, il y aura encore des coups de tonfa qui vont pleuvoir !
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/12/05/elections-professionnelles-dans-la-police-les-nouveaux-rapports-de-force_453

      #UNSA police, un syndicalisme de combat au service des collègues de terrain !

      Les collègues ?? même ceux.celles qui ne sont pas en panoplie de #robocop ? Circulez ! y’a rien à voir !
      http://unsa-police.fr UNSAPolice, 25 rue des tanneries 75013 Paris


      La percée des syndicats de police proches de l’extrême droite, redoutée par des organisations représentatives et la place Beauvau, n’a finalement pas eu lieu. Avec 3,3 % des voix au comité technique ministériel (la CTM, l’instance de négociation au ministère de l’intérieur) aux élections professionnelles qui se déroulaient du 1er au 4 décembre, la Fédération professionnelle indépendante de la police (FPIP), animée par un ancien du FN-Police, réalise un score similaire à celui de 2010. Quant à France Police, dirigé par le conseiller sécurité de Marine Le Pen lors de la dernière élection présidentielle, il ne passe pas la barre des 1 % .
      Le monde 05.12.2014

      La syndicalisation pourquoi ! pour qui ?

      Notre profession subie depuis trop longtemps le manque d’effectif, de reconnaissance, de formation. Tout ça aggravé par l’augmentation des tâches, aux rythmes de travail infernaux et de peu ou pas de revalorisations statutaires et indemnitaires.
      Le #syndicalisme est la seule Force permettant d’unir toutes les #forces_vives refusant la fatalité et l’abandon de notre profession par une #politique de #laxisme et d’irresponsabilité. Notre Ministère de tutelle souffre depuis trop longtemps de la nomination de #ministres en totale déconnexion avec ce qu’est réellement la #Justice et plus particulièrement l’#Administration_Pénitentiaire.
      Le Syndicat National Pénitentiaire #Force_Ouvrière Personnels de #Surveillance, s’est toujours affiché comme la seule organisation capable de défendre au mieux l’intérêt général de tous les personnels en tenue. Montrant par son efficacité et son intransigeance, qu’il obtient les réformes nécessaires à l’évolution et la reconnaissance de notre métier, mais aussi qu’il refuse la compromission en refusant de signer le protocole 2013, véritable insulte à notre profession et à votre dévouement.
      Depuis sa Création le 19 décembre 1947 FORCE OUVRIÈRE n’a eu comme seul objectif et intérêt que celui des salariés, et Le Syndicat National Pénitentiaire Force Ouvrière Personnels de Surveillance n’a eu de cesse de défendre et promouvoir ses valeurs dont la principale est l’indépendance vis-à-vis de tout parti politique. Cette indépendance Syndicale a toujours fait la force de notre #organisation.

      Reconnaissance du #travail_accompli, (oui chef ! ) Évolution de carrière, Formation appropriée, ( ne jamais attaquer seul et tirer dans le dos de préférence ) Meilleures conditions de travail, ( éviter les accidents ? ) Augmentation du pouvoir d’achat !!! (et des outils de travail)

      REJOIGNEZ FORCE OUVRIÈRE VOTRE SEULE FORCE POUR DIRE NON AU FATALISME
      C’est beau comme l’odeur des #lacrymogènes au crépuscule.
      Une organisation, syndicale de surcroît, qui défend les forces répressives de l’Etat, considérées comme des ennemies des travailleurs, ne peut pas se mettre du côté de ceux-ci sans l’abolition de l’Etat lui même ! Cette force étant le bras armé de l’autorité étatique.

    • Merci @vanderling pour la mise en perspective.
      J’ajoute l’article de Politis sur le sujet :

      La CGT-police critique la gestion du maintien de l’ordre
      http://www.politis.fr/articles/2016/04/la-cgt-police-critique-la-gestion-du-maintien-de-lordre-34545

      Solidaire du mouvement social, la fédération cégétiste accuse les autorités policières d’avoir « laissé le champ libre aux casseurs » lors de la manifestation parisienne du 9 avril.

      Et j’en déduit donc que Politis, comme la CGT police, estime que le saccage des instruments et symboles des systèmes oppressifs ne font donc pas partie d’un mouvement social...

    • La cgt brandissant l’article XII de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui rappelle que « la garantie des droits nécessite une force publique (…) instituée pour l’avantage de tous » . ça sa date de + de 200 ans et depuis le début des manifs contre la #loi_travail, je ne vois pas en quoi la force publique garantie des droits pour l’avantage de tous. Pour l’avantage de certains plutôt ou alors j’ai raté des épisodes ! Auparavant j’ai déjà entendu les exploits du S.O de la cgt mais ici ce n’est pas de ses gros bras dont il est question mais de la #CGT-Police ! La CGTPolice ils ont quoi ? un brassard rouge avec une faucille et un marteau pour les distingués de leurs collègues qui ont police tout court ?
      Que #Politis reprenne les doléances de CGT-Police a bien sa place dans cet hebdo (qui n’est pas le plus tocard de tous), s’indigner c’est bien le moins mais je pense que tu es d’accord que ça n’est plus suffisant. De là à tout casser, peut être pas ! comme certains cogne-dure ou autre bourrique décident de se faire du manifestant.e, d’autres choisissent de ce taper du bignolons par dépit, vengeance, rage, représailles, le gout de la baston ou tout simplement en légitime défense.
      A la fin de leur papier, pour présenter leur base de revendications communes à tous les salariés, la CGT Police dit :

      « Le mouvement social ne se gagnera pas pour nous policiers, en faisant des manifestations à quelques centaines dans notre coin. Non, il se fera avec les mouvement sociaux en cours. »

      Je ne suis pas salarié donc cette revendication ne me concerne pas, quand bien même je serai salarié. Exit les chômeurs.es, marginaux, clandestins etc...
      La dernière fois qu’un mouvement social a fait "corps" avec les roussins c’était début 2015 et moi comme d’autres nous n’étions pas en empathie avec les bleus.
      Avec tout le respect que j’ai pour la CGT, j’espère que ses sections syndicales police restent des groupuscules de cette organisation. Le dernier qui m’a vu embrasser un perdreaux est mort et le prochain est pas né.
      @val_k

  • Arrestation du général Piquemal : un syndicat des Policiers Municipaux dépose plainte après une vidéo de RT
    http://www.brujitafr.fr/2016/02/arrestation-du-general-piquemal-un-syndicat-des-policiers-municipaux-depos

    200 flics casqués pour bousculer un vieil homme.... Et la police pas au courant que leurs policiers étaient dans le tas... Tout va bien Madame la marquise ! Le Syndicat de Défense des Policiers Municipaux (SDPM) a décidé de saisir la justice après la...

  • Frais de tenue de compte : craintes d’incivilités dans les banques...
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11113-frais-de-tenue-de-compte-craintes-d-incivilites-dans-les-banques

    Je pense humblement que les gens n’ont toujours pas compris (ou font semblant d’ignorer) le cadre légal qui s’est dressé autour de nous. Aussi, avec ce qui se passe à Jersey, je prédis bientôt une GROSSE inflation du prix de la corde au mètre... Patience... Patience...

    BNP Paribas et Société Générale vont mettre en place au 1er janvier des frais de tenue de compte. (c) AFP

    La mise en place de frais de tenue de compte dans certaines banques à partir du 1er janvier inquiète le syndicat SNB, qui craint l’agressivité des clients.

    Le Syndicat national de la banque (SNB/CFE-CGC) s’inquiétait mercredi des répercussions sur les salariés des agences de l’instauration, à compter du 1er janvier, de frais de tenue de compte par certains établissements bancaires, craignant une hausse (...)

  • Le Syndicat Faction Vivante
    http://www.nova-cinema.org/prog/2015/151-transmission/easy-listening-live/article/le-syndicat-faction-vivante

    Fondé à Paris en 1982, Le Syndicat est à l’origine un collectif d’artistes et un label d’édition affilié à la « culture cassette » et au réseau « mail-art ». En dehors de ses propres productions entre musique industrielle et power electronics, très souvent improvisées et enregistrées live, le label édite jusqu’en 1987 une vingtaine de cassettes audio d’artistes parmi lesquels Merzbow, Pacific 231 (Pierre Jolivet), Blackhouse et Controlled Bleeding… Bien que l’activité du label se soit arrêté à la fin des années 80, la production musicale du Syndicat perdure aujourd’hui encore et compte une vingtaine d’albums édités par des labels indépendants (Pure, Attenuation circuit – Emerge, Rotorelief… ). Ruelgo, seul membre fondateur du Syndicat encore en activité collabore au fil des années avec de (...)

  • Journée de la presse en ligne : quelle indépendance pour les médias aujourd’hui en France ?
    http://www.bastamag.net/Journee-de-la-presse-en-ligne-quelle-independance-pour-les-medias-aujourd-

    En quelques années, les plus grands quotidiens nationaux français sont tous passés dans les mains de groupes industriels. Où en est l’indépendance des entreprises de presse en France aujourd’hui ? Pourquoi est-ce un enjeu démocratique ? Le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil), dont fait partie Basta !, organise chaque année une journée de la presse en ligne. L’édition 2015 – qui aura lieu le 6 novembre à Paris – est placée sous le signe de l’indépendance de la presse. La 6ème (...)

    ça bouge !

    / #Médias_libres

    #ça_bouge_ !

  • Présidence de France Télévisions : la justice va être saisie
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250515/france-televisions-la-justice-va-etre-saisie-du-scandale-ernotte

    À l’origine de la procédure qui a permis de mettre au jour la partie France Télévisions du scandale Bygmalion, Jean-Jacques Cordival, responsable du SNPCA-CGC, a indiqué à Mediapart qu’il engageait « un recours judiciaire visant à contester les invraisemblables conditions de “sélection” concernant la présidence de France Télévisions ». L’affaire devient de plus en plus embarrassante pour le #CSA.

    Depuis que Mediapart a révélé le 16 mai dernier (lire #France_Télévisions : la désignation de la PDG entachée d’irrégularités) que la désignation par le Conseil supérieur de l’#audiovisuel (CSA) de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions a été entachée de plusieurs irrégularités (manquement aux règles d’équité de la part d’un membre du CSA, plagiat du projet d’un candidat rival…), la question est sur toutes les lèvres et tétanise le CSA lui-même : l’affaire va-t-elle être portée devant la justice ?

    Maintenant, on connaît la réponse : la justice sera effectivement saisie. Mais celui qui a décidé de déposer une plainte auprès du procureur de la République n’est pas celui que l’on attendait, en l’occurrence l’un des candidats éconduits, Didier Quillot, l’ancien patron d’Orange-France puis de Lagardère Active. Pour l’heure, ce dernier réserve sa décision. Mais le plaignant est une personnalité tout aussi déterminée : il s’agit de Jean-Jacques Cordival, le responsable CGC du Syndicat national des personnels de la communication et de l’audiovisuel (SNPCA-CGC), un syndicat très pugnace qui est déjà à l’origine de la plainte ayant conduit à la mise au jour du scandale Bygmalion, dans son volet qui concerne France Télévisions.

    Dans un article récent, le site Atlantico a en effet révélé (l’article est ici) que le Syndicat des personnels de la communication et de l’audiovisuel (SNPCA-CGC), présidé par Jean-Jacques Cordival, avait chargé ses avocats d’étudier les motifs pour lesquels il pourrait déposer plainte auprès du procureur de la République de Paris. Interrogé par Mediapart, Jean-Jacques Cordival nous a confirmé que telle était bien son intention : « Le SNPCA-CGC, à l’origine de la plainte instruite par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le volet France Télévisions de l’affaire Bygmalion, a très officiellement donné mandat au cabinet d’avocats qui représente le syndicat dans cette procédure, en l’occurrence maître Maria Cornaz et maître Pierre-Olivier Lambert, afin de saisir la justice pour, cette fois-ci, un recours judiciaire visant à contester les invraisemblables conditions de “sélection” concernant la présidence de France Télévisions. »

    Jean-Jacques Cordival a confirmé à Mediapart « son intention d’aller jusqu’au bout ». Il nous a indiqué avoir « d’ores et déjà transmis à ses avocats l’enquête de 12 pages de Mediapart à ce sujet mais aussi le dossier de sept pages diffusé ce week-end de Pentecôte par "Le M du Monde" [elle est ici – ndlr], tout comme l’article du site Atlantico de ce dimanche 26 mai qui révèle notamment la rencontre avec Marc Chauvelot de l’un des responsables de la CGT France Télévisions et le soutien de son syndicat à Delphine Ernotte ».

    Le SNPCA-CGC et Jean-Jacques Cordival, qui « comme de nombreux parlementaires souhaite la création d’une commission d’enquête, estiment que la coupe est pleine et que les dernières gouttes d’eau ont fini par la faire déborder ». Ils rappellent « aussi et surtout, que "le CSA qui dispose d’une personnalité morale distincte de celle de l’État, désormais responsable sur le plan juridique de toutes ses décisions... doit répondre de ses actes. La loi en effet impose, tout au long du texte, une "obligation d’impartialité" (le mot y est une dizaine de fois inscrit) à ses membres. Pour le syndicat, violer ce principe doit entraîner la révocation de ou des membres défaillants et la nullité de toute procédure de désignation qui ne respecte pas ce principe et encore moins celui de la parfaite égalité de traitement entre tous ».

    Pour le CSA, cette plainte, quelles que soient ses suites, risque donc d’avoir des conséquences terriblement embarrassantes pour une cascade de raisons. Primo, le syndicat est effectivement celui qui est déjà à l’origine de la révélation de tout le volet France Télévisions du scandale Bygmalion. Jean-Jacques Cordival s’en glorifie non sans raison : « Le Syndicat national des personnels de la communication et de l’audiovisuel dans ce dossier a déjà obtenu quatre mises en examen, dont celle de l’ancien PDG de France Télévisions Patrick de Carolis, celle de Camille Pascal, ex-secrétaire général du groupe public, également conseiller et plume de Nicolas Sarkozy, et celles de Bastien Millot et de Bygmalion, la société qu’il créait avec Guy Alvès, mais aussi le placement sous statut de témoin assisté de trois dirigeants, l’actuel et toujours PDG Rémy Pflimlin, Martin Ajdari, ex-financier de France Télé qui vient d’être nommé patron de la DGMIC (organe de contrôle des sociétés de l’audiovisuel public dépendant du ministère de Fleur Pellerin), Damien Cuier, ex-financier, lui aussi du groupe. »

    Deuzio, on ne peut plus exclure que cette plainte soit suivie par d’autres. Car beaucoup de candidats évincés ont été légitimement choqués par l’opacité qui a entouré la procédure de désignation de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions. Et sous couvert du secret, plusieurs membres du CSA se disent eux-mêmes meurtris par les intrigues et les chausse-trapes qui ont accompagné cette désignation. Pour l’heure, ces membres du CSA sont astreints à une obligation de respect des règles de confidentialité et s’exposeraient à des poursuites pénales s’ils les enfreignaient – Olivier Schrameck, le président du CSA, n’a pas manqué de le leur rappeler. Mais si une information judiciaire était ouverte – ou alors si une commission d’enquête parlementaire pouvait être constituée –, les témoignages de certains membres du CSA seraient ravageurs. Mediapart, qui a recueilli plusieurs témoignages, est en mesure de l’assurer.

    Dans l’immédiat, le gouvernement fait donc mine de croire que tout s’est passé de manière normale et a rejeté la demande de commission d’enquête parlementaire demandée par l’UMP (lire France Télévisions : la désignation de la PDG fait des vagues). Lors des questions d’actualité au gouvernement, mercredi 20 mai, le député Thierry Solère (UMP – Hauts-de-Seine) a ainsi interpellé la ministre de la culture et de la communication, Fleur Pellerin, sur la mascarade qui a conduit à cette nomination, mais la ministre a joué de la langue de bois et a applaudi la désignation de Delphine Ernotte, « une professionnelle reconnue de tous ». Sauf des professionnels de la télévision, où elle n’a pas la moindre expérience…

    https://www.dailymotion.com/video/x2qtyzb_france-televisions-thierry-solere-ump-denonce-l-opacite-de-la-p

    La fin de non-recevoir opposée par la ministre risque pourtant de ne pas mettre fin au scandale. Elle risque même de l’attiser encore un peu plus. Car, depuis que Mediapart a révélé les intrigues et irrégularités qui ont accompagné cette désignation, l’affaire ne cesse effectivement de faire des vagues de plus en plus violentes. D’abord, la presse, au début atone, a commencé à prendre la mesure de ce qui s’est joué, comme en témoigne l’enquête publiée par le magazine du Monde que nous évoquions tout à l’heure, sous le titre ravageur « Mauvaises ondes au CSA ». Mais beaucoup d’autres journaux sont désormais à l’unisson, reproduisant une dépêche AFP. Cette dépêche, on peut par exemple la consulter sur le site de L’Express, sous ce titre tout aussi ravageur : « France Télévisions : le CSA les doigts dans la crise ».

    Même si le gouvernement s’enferme dans le déni, l’affaire Ernotte risque de fonctionner comme une bombe à mèche lente. Et de jour en jour, elle risque d’empoisonner un peu plus le débat public.

    On va ainsi en reparler dès mardi puisque, à défaut d’une commission d’enquête parlementaire, l’UMP a au moins obtenu que le président du CSA, Olivier Schrameck, soit auditionné dès ce mardi par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Mais on peut craindre dès à présent, sans grand risque de se tromper, que le rendez-vous ne se passe mal puisque, à chaque interpellation embarrassante, le président du CSA pourra se réfugier derrière le secret des délibérations instaurée par la loi. En clair, le huis clos, qui a si fortement favorisé les intrigues lors de cette procédure de nomination, générera une nouvelle onde de choc pour les députés, qui seront dans l’incapacité d’y voir clair dans cette obscure affaire.

    Dans l’immédiat, l’heure des intrigues et des jeux d’influence n’est donc toujours par révolue. Preuve décidément que la France est décidément encore bien loin de disposer d’une télévision publique libre et indépendante.

  • Readium, centre névralgique du livre numérique, s’implante à Paris
    https://www.actualitte.com/acteurs-numeriques/readium-centre-nevralgique-du-livre-numerique-s-implante-a-paris-56814.h

    "Cette fondation s’est donnée pour mission d’élaborer un système de référence pour le format de livre numérique EPUB 3. Le tout en revendiquant la dimension Open Source de la solution technique. Le Syndicat national de l’édition précise qu’elle travaille également à l’adoption de ce format, tout « en assurant les développements nécessaires, dont la DRM LCP, pour permettre son utilisation par l’ensemble des fabricants d’outils matériels et logiciels ». Le format EPUB 3 est défini par l’International Digital Publishers Forum, réunissant des acteurs tant de l’édition que des fabricants et autres industriels (Google, Sony, (...)

    #public

  • Un membre des Frères meurt en détention | Egypt Independent

    http://www.egyptindependent.com/news/brotherhood-figure-dies-detention-facility

    Salah Ahmed Youssef, 35 ans souffrait d’insuffisance rénale et a été emmené à l’hôpital de Minya, où il est décédé.
    Le Syndicat des pharmaciens a dénoncé sa mort, affirmant qu’il est mort sous la torture.

    A lire, sur Orient XXI
    Égypte, une stratégie d’élimination des Frères musulmans
    http://orientxxi.info/magazine/egypte-une-strategie-d-elimination,0362

    Pour l’heure, au moins deux mille membres et cadres du bureau de la guidance des Frères musulmans ont été arrêtés. Leurs avoirs, gelés. Les activités de la confrérie sont interdites : la confrérie a été dissoute, mais le gouvernement a suspendu la décision de justice qui pourrait se répercuter sur le Parti de la justice et de la liberté, vitrine politique du mouvement. Et sur le terrain, où il est très actif auprès des populations les plus pauvres.

    #Frères

    • Note : le Syndicat des pharmaciens n’est certainement pas cité pour ses compétences médicales, mais parce qu’il s’agit d’un organe particulièrement proche des Frères musulmans. On pourrait aussi bien écrire : « Les Frères musulmans ont affirmé qu’il est mort sous la torture ».