city:levallois

  • « Mime Suiveur » à Levallois-Perret (92)

    Samedi et dimanche j’étais en « Mime Suiveur » au Parc de la Planchette à Levallois-Perret (92) pour la compagnie « Le Bateau Ivre ». La ville organisait la Fête de l’été. Je suis arrivé sur site à 09h30. Aucun problème SNCF à déplorer cette fois. J’ai fait quelques repérages dans le Parc puis suis entré en loge à 10h. À 11 heures j’étais fin prêt pour la première session jusqu’à 13 heures. Ces premiers moments me font toujours un peu peur… https://www.silencecommunity.com/blog/view/47494/« mime-suiveur »-a-levallois-perret-92

    #journal_de_bord #artiste_mime #mime #artiste #prestation #animation #événementiel #Le_Bateau_Ivre #Levallois #Levallois_Perret #juin_2019 #2019 #Mime_Suiveur #île_de_france #Hauts_de_Seine

  • Procès Balkany : 7 ans de prison ferme et 10 ans d’inéligibilité requis contre le maire de Levallois-Perret (Le Figaro)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16128-proces-balkany-7-ans-de-prison-ferme-et-10-ans-d-ineligibilite-requ

    Isabelle et Patrick Balkany à la mairie de Levallois-Perret. - Crédits photo : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

    Le parquet national financier a requis ce jeudi sept ans de prison avec incarcération immédiate contre le maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany, jugé pour « blanchiment habituel de fraude fiscale » et « corruption », « la plus grave des atteintes à la probité publique ». Le PNF a aussi demandé que soit infligée une peine de dix ans d’inéligibilité contre le puissant maire de cette commune cossue de l’ouest parisien qu’il a dirigée presque sans discontinuer depuis 1983, soupçonné d’avoir dissimulé plus de 13 millions d’euros d’actifs. Dans le même temps, le parquet national financier a requis une peine de quatre ans de prison avec sursis et 500.000 euros d’amende contre (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Procès Balkany : le parquet demande sept ans de prison ferme
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130619/proces-balkany-le-parquet-demande-sept-ans-de-prison-ferme

    Le maire (LR) de Levallois-Perret risque d’aller directement en prison si les réquisitions du parquet national financier sont suivies par le tribunal correctionnel de Paris.

    #Reportage #Prison,_Corruption,_Levallois-Perret,_Justice,_procès,_LR,_Balkany,_blanchiment,_Hauts-de-Seine,_Patrick_Balkany,_Fraude_fiscale,_A_la_Une

  • Procès Balkany : le parquet demande de la prison ferme
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130619/proces-balkany-le-parquet-demande-de-la-prison-ferme

    Le maire (LR) de Levallois-Perret risque d’aller directement en prison si les réquisitions du parquet national financier sont suivies par le tribunal correctionnel de Paris.

    #Reportage #Fraude_fiscale,_Prison,_Corruption,_blanchiment,_LR,_Hauts-de-Seine,_Balkany,_Levallois-Perret,_Justice,_procès,_Patrick_Balkany

  • L’homme derrière le procès Balkany : « J’ai été le détonateur d’une enquête qui aurait dû avoir lieu bien avant »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060619/hold-lhomme-derriere-le-proces-balkany-j-ai-ete-le-detonateur-d-une-enquet

    L’ancien élu de droite Didier Schuller, qui est à l’origine des actuels déboires judiciaires de Patrick Balkany, raconte depuis sa retraite alsacienne, dans un #Entretien-vidéo à Mediapart, l’incroyable histoire humaine derrière le procès du maire de Levallois. Il annonce avoir décidé de porter plainte contre Balkany après avoir été traité par ce dernier de « mythomane de la pire espèce ».

    #procès,_Corruption,_Balkany,_Fraude_fiscale,_Schuller

  • Mais où est passée l’enquête de “Quotidien” sur les ventes d’armes ? - Médias
    https://www.telerama.fr/medias/mais-ou-est-passee-lenquete-de-quotidien-sur-les-ventes-darmes,n6273397.php

    La journaliste de “Quotidien” Valentine Oberti a été convoquée en février par la DGSI parce qu’elle travaillait sur les ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis. Bizarrement, son enquête n’a jamais été diffusée à l’antenne de TMC.


    Mercredi 22 mai, dans l’émission Quotidien sur TMC. L’une de ses reporters, Valentine Oberti, pourtant en congé maternité, est à l’antenne. A l’instar d’autres confrères, elle confie avoir elle aussi été entendue par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) pour « atteinte au secret de la défense nationale » dans l’affaire des ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, révélée par Disclose le 15 avril dernier.

    Dans son intervention d’à peine trois minutes face à Yann Barthès, Valentine Oberti donne une chronologie des faits. Elle a eu accès dès novembre 2018 à des « infos sensibles » concernant les ventes d’armes, qu’elle souhaite confronter à la ministre des Armées Florence Parly le 23 novembre lors d’un salon. Finalement, cette « confrontation » n’a pas lieu.

    Le 13 décembre, la section antiterroriste du parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « compromission du secret de la défense nationale ». De l’« intimidation », commente-t-elle. La journaliste est auditionnée deux mois plus tard, le 15 février, dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret. Assistée d’une avocate, elle décide de ne répondre à aucune question afin de protéger ses sources.

    Mais il y a quelque chose qui cloche : Quotidien n’a jamais diffusé le moindre sujet sur les ventes d’armes. Et ça, Yann Barthès se garde bien de le préciser à l’antenne. Où est donc passé le reportage de Valentine Oberti, qui paraissait visiblement en pointe sur l’affaire, disposant d’« infos sensibles » presque cinq mois avant les révélations de Disclose ? Censure ? Pressions ? Et pourquoi, dès lors, cette sortie en plateau ?

  • Le riad marocain et la villa Pamplemousse attirent de gros pépins aux Balkany
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300519/le-riad-marocain-et-la-villa-pamplemousse-attirent-de-gros-pepins-aux-balk

    Du littoral antillais à la palmeraie de Marrakech, les audiences de la troisième semaine du procès d’Isabelle et Patrick Balkany ont cherché à remonter la piste des montages « offshore » sophistiqués mis en place par les édiles de Levallois-Perret.

    #JUSTICE #Jean-Pierre_Aubry,_Pamplemousse,_Patrick_Balkany,_affaire_Balkany,_Justice,_procès,_Arnaud_Claude,_fraude_ficale,_Corruption,_Hauts-de-Seine,_blanchiment,_Levallois-Perret,_Isabelle_Balkany,_LR,_PNF,_Saint-Martin

  • La solidarité avec les journalistes convoqués à la DGSI en un chiffre
    | Reflets.info : https://reflets.info/articles/la-solidarite-avec-les-journalistes-convoques-a-la-dgsi-en-un-chiffre

    Rendez-vous avait été donné par le SNJ-CGT à 11 heures « square de la Libération » à Levallois-Perret, à côté de la DGSI où devait être entendue Arianne Chemin du Monde. Premier couac, le square de la Libération n’existe pas, il s’agit de la place de la Libération. Cet obstacle surmonté, il a fallu se faire une place dans le cortège monstrueux de... 7 personnes. Au plus fort de la manif des journalistes et des lecteurs, en lutte contre l’exécutif qui cherche à identifier les sources des journalistes, il y avait à peu près 10 personnes, dont la moitié, membres du collectif de pigistes Extra Muros. Même France-Info avait parlé de cette manif. On aurait pu s’attendre à un peu plus de confrères présents...

    #journalisme #pression #syndicat #solidarité_mon_cul

  • La défense de Patrick Balkany prend l’eau
    https://www.mediapart.fr/journal/france/240519/la-defense-de-patrick-balkany-prend-l-eau

    Le maire (LR) de Levallois-Perret ne convainc pas, quand il est cuisiné à son procès sur le financement de son moulin de Giverny et de sa villa aux Antilles.

    #Reportage #Hauts-de-Seine,_Giverny,_Fraude_fiscale,_blanchiment,_affaire_Balkany,_Justice,_Levallois-Perret,_Saint-Martin,_PNF,_procès,_LR,_Corruption,_Patrick_Balkany

  • Mandat de dépôt et inéligibilité requis contre Patrick Balkany
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170519/mandat-de-depot-et-ineligibilite-requis-contre-patrick-balkany

    Le maire de Levallois-Perret risque d’aller en prison dans le dossier le moins grave pour lequel il est jugé, celui de fraude fiscale. Le procès reprend lundi.

    #Reportage #fisc,_procès,_Hauts-de-Seine,_Levallois-Perret,_Fraude_fiscale,_Balkany,_Prison,_PNF,_Patrick_Balkany,_Isabelle_Balkany,_Justice

  • Au procès Balkany, l’audience plongée dans un océan d’argent liquide
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/15/au-proces-balkany-l-audience-plongee-dans-un-ocean-d-argent-liquide_5462220_

    « Quand il avait besoin d’argent, [Patrick Balkany] descendait dans la salle de bains de sa femme, raconte une employée. Il y avait deux cendriers en verre, avec des liasses de billets. Dans la coiffeuse de madame, il y avait des billets. J’ai pu voir l’intérieur du coffre-fort un jour où il avait oublié de le fermer, c’était plein de billets. Une fois, j’ai fait tomber une pochette en papier, il y avait plein de billets par terre. » « Il avait même régulièrement des espèces dans les poches de son peignoir », décrit une autre. Résumé : « Je n’ai jamais vu autant de billets de ma vie. »

    Ah mais c’est marrant ça : c’est exactement comme chez moi ! Ça doit être une habitude typiquement levalloisienne…

    Du coup je suis très étonné : ça se passe comment chez les gens qui n’habitent pas Levallois ? Vous ne mettez pas vos liasses de billet de 500 dans vos peignoirs ? Comment vous faites vos courses au supermarché ? Depuis que j’habite Montpellier, j’ai bien remarqué que les gens me regardent bizarrement quand je sors mes billets de 500 alors que je fais mes courses en peignoir au Carrefour du coin, mais je croyais que c’était parce c’est un peignoir qui n’est pas adapté au climat local.

    C’est vrai que le satin, c’est un peu chaud pour la région…

  • La terrible injustice faite aux Balkany
    https://www.mediapart.fr/journal/france/150519/la-terrible-injustice-faite-aux-balkany

    Éric Dupond-Moretti, l’avocat du maire de Levallois, force un peu sur les effets de manche pour essayer de torpiller le procès de son client, depuis lundi au tribunal correctionnel de Paris.

    #Reportage #Justice,_UMP,_Levallois-Perret,_Patrick_Balkany,_Délinquance_en_col_blanc,_PNF,_LR,_Corruption,_Fraude_fiscale,_Hauts-de-Seine,_blanchiment,_procès,_Isabelle_Balkany,_Balkany

  • Fraude fiscale et corruption : les Balkany devant la justice (Le Figaro)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16012-fraude-fiscale-et-corruption-les-balkany-devant-la-justice-le-figar

    Ils vont servir d’exemple mais quid de Total, BNP, HSBC, Engie, Google, Amazon etc... ces 600 milliards qui manque cruellement à la France... Pour stopper net l’évasion fiscale il faut sortir de l’Europe...

    Le maire de Levallois encourt dix ans de prison et 750.000 euros d’amende. Isabelle Balkany, qui a tenté de se suicider le 1er mai, devrait comparaître aux côtés de son mari.

    Si discrets dans les montages financiers qui, selon l’accusation, leur ont permis de soustraire au moins 13 millions au fisc entre 2009 et 2015, Patrick et Isabelle Balkany l’étaient beaucoup moins dans leur vie quotidienne. Les époux, aujourd’hui âgés respectivement de 70 et 71 ans, menaient grand train entre leur luxueux moulin de Giverny, leur villa de rêve sur l’île de Saint-Martin et leur riad paradisiaque (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Les Balkany nous ont reçus en leur principauté
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120519/les-balkany-nous-ont-recus-en-leur-principaute

    « Ce procès est une affaire privée, pri-vée. Qui ne concerne qu’Isabelle et moi. » L’actuel maire de Levallois et sa femme, qui est aussi son adjointe, ont cependant accepté de nous parler de leur royaume. Fidèles à leur réputation…" "

    #Reportage #Balkany,_levallois

  • #Didier_Porte se paie les Balkany
    https://la-bas.org/5412

    Avoue, ami abonné, qu’il t’arrive plus souvent qu’à ton tour de chantonner sous ta douche : « on a tous quelque chose en nous de Balkany… » N’en éprouve pas plus de remords que nécessaire, et dis-toi que nous sommes tous pareils, nous, les libertaires de gauche : un peu jaloux des truands, pour la liberté qu’ils s’octroient d’emmerder la terre entière. En oubliant au passage que cette liberté est aussi celle de se comporter comme les pires fachos. Tout ça pour dire que les aventures rocambolesques (fiscalement parlant) du maire de Levallois-Perret nous font bien rigoler, mais qu’on ne devrait pas. Il est vrai que, dans le numéro d’Enquête exclusive que M6 vient de lui consacrer, le vieux pote de Nicolas Sarkozy pousse le cynisme et l’impudeur à un niveau rarement atteint…Continuer la (...)

    #Médias #Politique #Vidéo

  • Démission
    http://www.dedefensa.org/article/demission

    Démission

    La présentation de la Programmation pluriannuelle de l’énergie a été l’occasion pour le président Macron de mécontenter à la fois les escro-écologistes et protestataires de la France d’en bas pour désigner en une périphrase gentillette, ceux qui n’en peuvent plus de vivre avec un découvert bancaire souvent dès la moitié du mois. Autrement dit, les prolétaires, ceux que leurs salaires ne nourrissent plus. L’insuffisance des ressources concerne deux Français sur cinq qui sont contraints de payer entre 8 à 16% le crédit à très court terme que constitue l’autorisation de ‘découvert’ aux particuliers. Les banques engrangent ainsi un bénéfice de plusieurs milliards d’euros annuels extorqués justement aux plus ‘démunis’.

    Le report à l’échéance de 2035 de la réduction à 50% de la part du nucléaire au lieu de (...)

  • Publicité à l’école : comment les marques s’immiscent dans les enseignements (Le Journal du Centre)
    https://www.lejdc.fr/nevers/education/2018/11/26/publicite-a-l-ecole-comment-les-marques-s-immiscent-dans-les-enseignements_130

    Nettoyer la nature avec des kits estampillés du nom d’un supermarché. Célébrer la Semaine du goût avec une marque de confitures. Participer à des défis sportifs au logo d’une enseigne de sport. Quelle est la place de la publicité à l’école ?

    #éducation #publicité #budget

    • Ah ah ah, même à Montessori à Levallois il y a 12 ans, les gamins de copains avaient reçu des règles imprimées avec des pubs dessus, des trousses et des bonbons ou des images pour vanter toyota, si si.

  • La découverte de la semaine à #Montpellier : Locavorium
    http://www.locavorium.fr

    Supérette de produits circuit court, de saison, bio/fermier/tout ça, commerce équitable… Dans la zone commerciale de Saint-Jean-de-Védas (pas très loin de chez nous).

    Tu me diras que pas super-original, des magasins de produits locaux ou bio ; à Levallois, c’était le truc à la mode, y’en avait bien 5 ou 6. La surprise, là, c’est que c’est moins cher que le supermarché (la laitue à 85 centimes, contre 1 euro à Carrefour ; l’oignon doux des Cévennes à 2,90 le kilo contre 4,50 au supermarché). C’est également assez nettement moins cher que les magasins bio/fermier qu’on a vus jusqu’à présent sur Montpellier.

    Et il y a aussi pas mal de choix de viande (là, il y a des trucs assez chers, en fait, genre des saucissons de compétition…). On s’est fait un poulet, mazette.

  • Maroc / Israël : Le collier de la reine, un tribut de vassalité à un suzerain ? – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/22/maroc-israel-le-collier-de-la-reine-un-tribut-de-vassalite-a

    Un collier en or aurait été offert par Lalla Salma, épouse du Roi du Maroc, à Tzipi Livni, le co-ordonnateur de la guerre de destruction israélienne de Gaza (2007-2008). Un cadeau offert en 2009 à l’occasion d’une visite de l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères au Maroc, un an après la fin de la guerre israélienne contre l’enclave palestinienne.

    Cette information explosive a été démentie de piètre façon par le Maroc, par un communiqué laconique du ministère des affaires étrangères publié le 26 juillet, soit deux semaines après la fuite du Maariv. Le journal israélien précisait, pourtan, dans son édition en date du 13 juillet 2011, que le parlement israélien avait pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères, liste où figurerait « Lalla Salma » pour un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009 à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger.
    Dans ce qui apparait comme un geste d’apaisement destiné à détourner le courroux de l’opinion publique, la communauté juive du Maroc a volé au secours du Trône, lui emboitant le pas, endossant le même jour la responsabilité de ce cadeau. Non pas par un communiqué franc et précis qui aurait coupé court à toutes les spéculations mais par un procédé oblique, en des termes alambiqués, des propos confus faisant état d’ une indication d’un membre de la communauté juive, à l’identité non définie, se dévouant pour confier à un site électronique marocain que Mme Livni « n’a rencontré aucune princesse du Maroc, uniquement des personnalités marocaines et des responsables de la communauté juive » et que « le collier a pu lui être offert par la communauté juive » (2).

    Sauf à y voir la marque d’un travail de sophistication journalistique, un tel amateurisme dans la gestion de cette affaire pourrait avoir eu un effet inverse de confirmer plutôt que d’infirmer cette information. Un effet pervers
    Selon Maariv, pourtant, Lalla Salma n’aurait pas été la seule à couvrir de bijoux la ministre israélienne. La Fédération des Juifs du Maroc lui aurait aussi offert « un collier d’or serti de diamants et de pierres précieuses assorties de deux bagues ». Soit, en fin de compte, deux colliers et deux bagues. Une belle pioche pour un voyage si controversé d’un si sinistre personnage.

    Au delà du démenti formel, le pouvoir marocain a incontestablement commis un impair dans sa communication de crise, d’autant moins explicable que le sujet est d’une grande volatilité, accréditant l’idée d’un malaise par sa réaction tardive et son laconisme. Le démenti marocain, de même que la revendication indirecte de la communauté juive n’évacuent pas pour autant le débat sur le bien fondé de ce geste de courtoisie à l’égard d’une belliciste coresponsable de deux guerres contre des objectifs arabes, le Liban en juillet 206, et Gaza, en 2007, ni même sur sa présence au Maroc un an après la guerre de Gaza. Pas plus Tzipi Livni que son collier n’avaient de raison d’être au Maroc. Le service minimum sur un sujet de grande controverse porte la marque d’une désinvolture et pointe désormais du doigt le rôle ambigu de l’Institut Amadeus, initiateur de ce projet frappé de suspicion.
    Quelqu’en soit le bienfaiteur, au-delà des démentis de circonstance, le cadeau parait placer la Monarchie dans l’embarras en ce qu’il peut être ressenti, à juste titre, par une large fraction de cette population nationaliste comme un geste d’une gratuité provocante, une humiliation vécue comme un tribut de vassalité envers un suzerain.

    LA LÉGITIMITÉ DU JUDAÏSME MAROCAIN ET SON INSTRUMENTALISATION POUR UNE IMPUNITÉ DU TRÔNE
    Le laxisme traditionnel marocain à l’égard d’Israël, à contre courant de la position officielle arabe, est généralement expliqué par les rapports historiques qu’entretient la dynastie alaouite avec le judaïsme marocain (3), particulièrement du fait de la position du sultan du Maroc, sous le régime de l’Etat français de Vichy, dont le refus de faire appliquer sur son territoire les lois racistes du gouvernement collaborationniste, notamment le port de l’étoile jaune pour les ressortissants de l’Empire, lui a valu la gratitude éternelle de ses sujets de confession juive.
    Une autre interprétation, moins valorisante mais plus conforme à la realpolitik, explique ce lien privilégié par le souci du futur Roi Mohamad V de contourner l’ostracisme français à son égard, sous le protectorat, par une alliance avec le judaïsme marocain, avec l’appui américain, en vue de contraindre la France à renoncer à son rival, le Glaoui de Marrakech, et à rompre son exil malgache, permettant ainsi aux Etats-Unis de prendre pied dans ce qui était à l’époque une chasse gardée française.

    Au delà de ses interprétations polémiques, un fait demeure. Le judaïsme marocain dispose d’une place légitime au Maroc, par son ancrage et son apport. Mais cette légitimité ne saurait impliquer une légitimation d’Israël, par extension, sans règlement préalable de la question palestinienne, ni l’instrumentalisation de cette équation pour camoufler le partenariat stratégique souterrain entre la dynastie alaouite et l’ennemi officiel du Monde arabe, Israël, à l’effet d’aménager l’impunité du pouvoir chérifien qui en découle.

    Cinquante ans après son indépendance, sous une solidarité de façade, le Maroc apparait comme un tire-au-flanc de la stratégie arabe au même titre que la Jordanie et l’Arabie saoudite, au point de se retrouver dans une configuration inique de trois royaumes arabes dotés, chacun, d’une légitimité sacrale constituant un cordon sanitaire autour d’Israël, au détriment de la cause palestinienne, supposée être leur cause prioritaire, du fait de la sacralité de leur pouvoir ; le commandeur des croyants alaouite en sa qualité de président du comite « Al Qods » de la conférence islamique ; le gardien wahhabite des Lieux Saints de l’islam, en raison de sa responsabilité particulière à l’égard de Jérusalem, le 3 me haut lieu saint de l’Islam ; le hachémite, enfin, de par sa descendance directe de la tribu des Koraïchites, la tribu du Prophète. Trois royaumes, l’Arabie saoudite, la Jordanie et le Maroc, désormais liés au sein d’une confédération disparate des pétromonarchies du Golfe, dans une fusion contre nature qui révèle, face à la contestation de l’ordre établi dans le Monde arabe, leur préoccupation d’assurer la survie de leur trône, plutôt que la promotion du Monde arabe, encore moins la Libération de la Palestine.
    La presse internationale abonde de la connivence israélo-marocaine sous le règne de Hassan II, de la fuite des Juifs marocains vers Israël, à la collaboration des services secrets des deux pays dans l’affaire Ben Barka, à la guerre du Sahara, aux escales techniques des unités israéliennes dans les ports marocains durant la guerre de juin 1967 (4), à la germination hormonale, enfin, du jeune prince héritier de l’époque envers une compatriote de confession juive qui donna par la suite deux soldats à l’armée israélienne (5).

    Mais le fait nouveau est la pérennisation de cette connivence sous le nouveau Roi Mohamad VI, au point de faire du Maroc une enclave diplomatique d’Israël, dans des conditions outrageusement méprisantes pour le peuple palestinien et ses nombreux sympathisants à travers le monde. Au risque d’exposer à l’opprobre public, pour la première fois dans les annales du Royaume, la propre épouse du Souverain.

    A moins d’impérieuses nécessités d’intérêt national touchant au règlement du conflit israélo palestinien, à quel besoin répondait le fait d’exposer sa propre épouse à l’opprobre, dans un geste malvenu auprès de l’opinion publique marocaine et arabe, en honorant une belliciste impénitente. Tzipi Livni (6), l’officier traitant du Mossad en France dans une décennie qui a vu la décapitation des principaux dirigeants palestiniens en poste en Europe et non Rachel Corrie, la pacifiste américaine broyée par un tracteur pour la défense de la terre palestinienne contre la confiscation israélienne. Tzipi Livni, objet d’un mandat d’arrêt de la justice britannique pour les crimes contre l’humanité » commis par son gouvernement à Gaza et non Rony Brauman, le franc tireur courageux pourfendeur du blocus de Gaza. Sauf à y voir la marque d’une perfidie complémentaire, à quel besoin répondait le souci du bénéficiaire de révéler son présent, sinon à embarrasser son hôte prévenant ? A l’ombre de la révolte arabe du printemps 2011, gageons que pareille gracieuseté ne saurait se reproduire sans exposer son auteur à un tollé généralisé.

    L’INSTITUT AMADEUS SUR LE GRILL (7)
    Quiconque connaît la tétanie qui frappe tous les acteurs politiques du royaume à l’égard du trône alaouite, le séjour de Mme Livni ne relevait pas du domaine du fortuit et ne répondait à aucun besoin de dialogue tant sont permanents les canaux de communications entre Rabat et Tel Aviv. Officiellement un « think tank » marocain, indépendant, l’Institut Amadeus, dirigé par le propre fils du ministre marocain des Affaires étrangères, Brahim Fassi-Fihri, aura servi de paravent au séjour de Mme Livni au Maroc. Crée en 2008, l’institut est soutenu par les entreprises traditionnellement perméables aux intérêts occidentaux, notamment l’hebdomadaire Jeune Afrique, le support médiatique des états africains pro occidentaux prospères. Le mandat d’arrêt lancé le 14 décembre 2009 par la justice britannique à l’encontre de Mme Tzipi Livni pour sa responsabilité dans la guerre de destruction israélienne de Gaza a retenti comme un désaveu du Maroc, un camouflet d’autant plus cinglant que le Roi Mohamad VI préside le comité chargé de préserver les Lieux saints musulmans de Jérusalem, une ville en voie de judaïsation rampante et quasiment annexée par Israël.
    En vertu de quel passe droit, un institut élitiste s’arroge-t-il le droit de prendre, seul, sans l’aval d’une autorité légitiment investie, l’initiative d’engager lourdement son pays sur un point essentiel de sa diplomatie ? Que de surcroît, face au tollé, ce même institut, visiblement déconnecté des réalités sociales, se dispense de la moindre explication, accentuant ainsi la suspicion sur l’ensemble de la galaxie royale en ce que le silence de cette coterie de technocrates ne manquera d’alimenter le mécontentement et les supputations, s’agissant d’un acte éminemment diplomatique à portée morale.

    Que l’initiative soit le fait du propre fils du ministre des affaires étrangères pose la question de savoir si l’héritier présomptueux a pu y procéder sans la caution des autorités marocaines. Auquel cas, la sanction est inévitable au double titre d’une infraction au fonctionnement démocratique des institutions du pays, au titre d’exemple ensuite, pour sanctionner le mépris d’Amadeus envers les sentiments profonds du peuple marocain et son aventurisme suspect. Dans le cas contraire, l’aval du pouvoir à son initiative rendrait le démenti officiel, sans objet et non avenu.
    En l’absence d’une mise au point -mise au clair- de l’institut Amadeus, l’Affaire Tzipi Livni accrédite cette singulière institution comme le sous traitant diplomatique des sujets épineux du Royaume. En un mot, Amadeus assumerait pour la compte de la diplomatie marocaine ce que la rendition était à la torture, la première entreprise de délocalisation de la politique étrangère du Maroc, et sur le plan de la bataille pour la conquête de l’opinion internationale, une opération de ravalement cosmétique destinée à pérenniser le trône auprès des chancelleries occidentales.

    En plein printemps arabe, une telle affaire, en tout état de cause, est très malvenue tant pour le Trône que pour ses parrains occidentaux d’autant que, si elle était confirmée, elle placerait les officiels marocains dans un embarras d’autant plus grand qu’elle survient dans la foulée d’une affaire autrement plus consternante qui concerne cette fois le roi en personne. Mohammed VI avait en effet décerné une distinction honorifique à un dirigeant du lobby juif américain dans la foulée de l’intervention israélienne de Gaza. Dans un geste controversé, en septembre 2009, le monarque avait remis le titre de Chevalier de l’ordre du trône du royaume du Maroc à Jason F. Isaacson, directeur des affaires internationales du Comité américano-juif (AJC), qui se trouve être un des fervents soutiens à l’équipée militaire israélienne contre l’enclave palestinienne. L’information sur la remise du titre n’avait pas été annoncée officiellement au Maroc, mais révélée par un site communautaire juif aux Etats-Unis. Si, là aussi, l’objectif était la paix, pourquoi la distinction s’est portée sur un belliciste du lobby juif américain et non sur Jeremy Ben Ami, le directeur de « J Street », le contre lobby juif américain favorable à un règlement négocié.

    D’autres indices tendent à confirmer la permanence du primat israélien dans la stratégie marocaine. Le cas le plus flagrant aura été le licenciement par la Sofrecom, filiale du groupe France Télécom au Maroc, d’un ingénieur, Mohamed Benziane, après neuf ans de service pour « faute grave », laquelle, en la circonstance, à consister à refuser de participer à la formation dispensée par un prestataire de services israélien. Le vendredi 11 décembre 2009, la police marocain imposera donc sans ménagement la normalisation par le bâton aux salariés de l’entreprise conformément aux choix diplomatiques d’une monarchie alaouite n’hésitant pas à privilégier les intérêts économiques des entreprises françaises implantées sur son sol au détriment des besoins démocratiques de ses “sujets”, qui, contrairement aux Iraniens, n’ont pas la “chance” de faire l’objet de la compassion occidentale ni d’aucune espèce de vaste mise en scène médiatique. Ce licenciement abusif d’un élément de main-d’œuvre -de surcroît, indigène- qui a eu l’outrecuidance de penser par lui-même et d’obéir à une loi morale qui n’arrange ni les multinationales, ni le gouvernement marocain, a répondu à une double injonction : l’injonction néo libérale, d’une part, et l’injonction autoritaire du Makhzen, d’autre part, qui se renforcent mutuellement dans le prolongement d’une logique coloniale (8).

    A quelle logique obéit ce besoin de tirer constamment contre son propre camp ? Quel besoin pressant à pousser le Maroc à inviter officieusement un personnage si controversé dans la foulée du traumatisme de Gaza ? Sauf à masquer un dessein machiavélique, pourquoi privilégier systématiquement la distinction des plus anti palestiniens et xénophobes des dirigeants israéliens ? La cause de la paix gagne-t-elle devant tant de complaisance ? Comment expliquer cette inversion des valeurs qui fait que de prestigieux militants marocains de confession juive, l’ingénieur Abraham Sarfati et le mathématicien Sion Assidon, auront croupi longtemps dans les geôles royales pour leur soutien à la cause palestinienne, quand, en contrechamps, tenaient table ouverte à Tanger et Marrakech des figures de proue du sionisme exacerbé, le philosophe du botulisme Bernard Henri Levy et le priapique Dominique Strauss Khan, sans que nul au Royaume ne pipe mot sur cette incohérence, en recommandant par exemple à ces zélés sionistes de vivre leur passion dans le pays de leur premier choix et non en terre arabe, dont ils dénigrent tant la cause majeure ?

    Quelle aubaine que la « sacralité » de la personne du Roi consacrée par la constitution qui dispense ainsi le monarque de toute critique de ses sujets, mais le prive, par voie de conséquence, d’un garde fou. L’hospitalité arabe, quoique légendaire, ne relève pas de la niaiserie. Elle obéit à de codes rigoureux qu’aucun monarque, ni président ne saurait enfreindre sans s’exposer, à plus ou moins long terme, à une réplique. Le gauleiter de Gaza, Hosni Moubarak, le vassal par excellence des Israéliens au Moyen Orient, en a payé le prix fort au terme d’un règne de 32 ans bercé par le cantique des laudateurs occidentaux, auparavant son prédécesseur Anouar el Sadate, de même que le Roi Abdallah 1 er de Jordanie, le fondateur de la dynastie hachémite et Gardien des lieux saints de Jérusalem, son neveu Faysal II d’Irak, ainsi que l’iranien, au titre ronflant, Chahin Chah Araymehr, « Sa Majesté Impériale, le Roi des Rois, lumière des aryens », renvoyé dans les ténèbres de l’histoire.

    Que le souverain prenne garde. Le cortège des laudateurs fait entendre, à son tour, son concert de louanges au Maroc, tressant ses couronnes, à coup de poncifs, sur l’ingéniosité royale d’un pays promu nouveau rempart contre l’intégrisme depuis l’éviction du dictateur tunisien Zine el Abidine Ben Ali. Sa réforme constitutionnelle est encensée par une cohorte de plumitifs parasitaires, sans le moindre regard critique comparatif entre l’orignal et la copie, alors que la nouvelle version ne fait qu’amplifier les tares autoritaires du régime. Le oui l’aurait emporté avec plus de 98% pour un taux de participation de près de 73%. Est-ce vraiment raisonnable ce score à la Nicolas Ceausescu, du nom du dictateur roumain passé par le peloton d’exécution à la chute du communisme ? Ne s’agit pas plus tôt d’un triomphe en trompe l’œil, à la Pyrrhus, jusqu’à la chute finale. Devant tant de congratulations empressées, il serait judicieux que sa Majesté veuille bien garder en mémoire cette maxime de Jean de La Fontaine qui veut que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » (9).

    LE MAROC, DESTINATION PRÉFÉRÉE DES POLITICIENS FRANÇAIS
    Une quarantaine de personnalités françaises de premier plan ont opté pour le Maroc pour leurs vacances de fin d’année lors de la révolte arabe de 2010. De l’ancien président Jacques Chirac, à Taroudant, dans le sud du pays, à son successeur Nicolas Sarkozy, qui y a passé des vacances de Noël en 2009 et en 2010, à la résidence royale de Jnane Lekbir, à 3 kms de Marrakech, à son ancienne adversaire socialiste de 2007, Ségolène Royal, qui y a séjourné en 2010, avec son compagnon André Hadjez, au sein d’un “palace de Ouarzazate”, dans le sud du pays, à Jean Louis Borloo, ministre de l’écologie, au couple Balkany, Isabelle et Patrick Balkany, maire de Levallois, à Hervé Morin (et 18 membres de sa famille à l’hôtel Es-Saâdi de Marrakech), à Brice Hortefeux et naturellement Philippe Douste Blazy, ancien ministre des Affaires étrangères qui fit l’objet d’un scandale.
    La « tribu Maroc » s’étend bien au-delà de ces attaches. De Bernard-Henri Lévy à Thierry de Beaucé, à Dominique Strass Khan et Anne Sinclair, à Elizabeth Guigou et Dominique de Villepin, nombre de dirigeants politiques, chefs d’entreprise, intellectuels médiatiques et célébrités du showbiz ont à Marrakech ou ailleurs une résidence secondaire. Le « plus beau pays du monde », comme le veut la publicité de l’Office marocain du tourisme, devient ainsi un lieu de rendez-vous culte pour la classe politique française, où la délocalisation d’un Conseil des ministres serait presque envisageable durant les fêtes de fin d’année. La Mamounia est la carte maîtresse de cette politique de séduction du Makhzen, le pouvoir féodal marocain. Tous y sont reçus avec les attentions particulières que sait déployer le Maroc pour ses hôtes de marque. Les invitations spéciales sont l’atout maître de l’arsenal diplomatique du royaume chérifien pour séduire les politiques français. La pratique est érigée en politique d’Etat.

    Quoique l’on dise, quoique l’on fasse, le collier de la reine à Tzipi Livni constitue une faute politique impardonnable, qui fera tache ; une tache que rien ne saurait gommer de la mémoire des peuples en lutte ce qu’elle sera éternellement ressentie comme une prime à une belliciste impunie qui compte à son actif deux guerres, l’une, en 2006 contre le Liban, l’autre, en 2007-2008 contre Gaza, avec le
    Etat policé, le Maroc est aussi un état policier et son parc hôtelier, comme il se doit de l’être, est sonorisé et scanné, témoin muet des galipettes des uns, des roucoulades des unes, des valses hésitations des uns et des autres, de leurs chapardages et de leurs chuchotements, qui fait dire à un diplomate français que « la France est captive de la diplomatie marocaine », tout comme le monarchie marocaine est tributaire de sa survie de son allégeance israélienne.
    Le Royaume se gangrène de tant de dérives. De tant de licences. Lupanar des pétromonarchies du Golfe, enclave diplomatique israélienne, mercenaires sous traitant de la stratégie américaine en Afrique dans le cadre du « Safari Club » chargé de la protection des dictatures africaines pro occidentales, notamment le Zaïre du général Joseph Désiré Mobutu, sur fond de corruption, de népotisme et d’autoritarisme bureaucratique. A n’y prendre garde, le royaume pourrait en porter les stigmates indélébiles avec à sa tête un commandeur de peu, d’un royaume déserté de ses oiseaux migrateurs de mauvais augure, les vacanciers parasitaires envolés vers d’autres cieux à la recherche de nouvelles pitances.

    Et si le Maroc, par la somptuosité de son accueil, le nombre des bénéficiaires de ses prestations, ses abus et ceux de ses invités, ses dérives et les leurs, le silence complice des observateurs occidentaux, n’était en fin de compte que la plus grande mystification politico-médiatique de l’époque contemporaine, un syndrome tunisien sur une plus grande échelle ? Sur les débris de son trône ne subsistera alors au souverain qu’à méditer la fin pitoyable du dernier roi de Grenade, l’infortuné Bouabdil, raillé par sa mère « de pleurer comme une femme ce qu’il n’a su défendre comme un homme ».

    Le référendum du 1er juillet 2011 sur la Constitution marocaine a permis au roi Mohammed VI de donner au moins, dans le contexte des révoltes arabes, l’illusion d’une démocratisation.
    Etude comparative du texte original de la Constitution marocaine et du nouveau texte adopté par la réforme. Une réforme en trompe l’œil en ce que les pouvoirs du Roi sont encore plus étendus.

    1-Le collier de la Reine : L’affaire du collier de la reine est une escroquerie qui eut pour victime, en 1785, le cardinal de Rohan, évêque de Strasbourg, et qui éclaboussa la réputation de la reine Marie Antoinette.

    2- Harissa.com http://www.harissa.com/news/article/le-maroc-d%C3%A9ment-avoir-offert-un-collier-en-diamants-%C3%A0-tzipi-livni

    3- Sur la problématique du judaïsme marocain cf. à ce propos, l’analyse de Abraham Sarfati https://www.renenaba.com/jordanie-et-maroc-additif
    – Sur le partenariat stratégique entre Israël et le Maroc, Cf. à ce propos La Jordanie et le Maroc, deux voltigeurs de pointe de la diplomatie occidentale
    –1re partie : Hassan et Hussein, le modernisme au service de l’archaïsme https://www.renenaba.com/hassan-et-hussein-le-modernisme-au-service-de-l%E2%80%99archaisme
    2eme partie La Cia de l’un, le Mossad de l’autre https://www.renenaba.com/la-jordanie-et-le-maroc-deux-voltigeurs-de-pointe-de-la-diplomatie-occiden

    4-Abdel Monein Diouri, dans son livre « A qui appartient le Maroc » (Editions l‘Harmattan), chapitre IV « Une diplomatie captive », page 103, soutient que « durant la guerre de juin 1967, des navires israéliens ont fait de discrètes escales techniques dans les ports marocains. Les bases américaines au Maroc ont servi de ponts aériens entre les Etats-Unis et Israël. Les bateaux marocains de pêche en haute mer (propriété du Roi) étaient équipés pour servir au Mossad de système d’écoute des communications téléphoniques, via le détroit de Gibraltar, point de passage des communications internationales entre l4Europe et l4Afrique. Les renseignements recueillis par ce système servaient aussi bien Israël que le Maroc ». De son côté, Agnès Bensimon, auteur eu célèbre « Hassan II et les Juifs », affirme que c’est parce que les services secrets israéliens ont fourni des renseignements très précis quant à un complot visant à tuer le prince héritier en février 1960 que les relations entre le Maroc et Israël ont débuté. L’historien Yigal Bin-Nun dément une telle version des faits. Pour lui, c’est en 1963 que la coopération officielle entre les deux pays a commencé. Quel intérêt pour Hassan II ? Les Israéliens avaient contacté Emile Benhamou, un ami d’enfance de Mohamed Oufkir, afin qu’il les fasse entrer en contact avec le chef des services de sécurité marocains. Après plusieurs tentatives, la rencontre est finalement arrangée en février 1963 chez Benhamou lui-même, rue Victor Hugo à Paris, entre l’agent Yaakov Karoz et Oufkir. Les Marocains craignaient qu’un membre de l’opposition ne se fasse passer pour un représentant du Palais pour acheter des armes. Le Mossad confirmera plus tard qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Les relations entre le Maroc et Israël deviennent dès lors officielles. Hassan II craignait que son trône ne soit menacé par le panarabisme. Il faisait mine de sympathiser avec la vague nassérienne qui submergeait le monde arabe ; en réalité, il le faisait pour ne pas se laisser distancer par l’opposition. Selon Yigal Bin-Nun, le Roi a peut-être voulu se rapprocher d’Israël parce qu’il était attiré par ce qu’on appelait alors le « miracle israélien ». Beaucoup étaient fascinés par la capacité qu’avait eue ce jeune Etat à « fleurir le désert », selon l’expression consacrée. L’inexistence des relations israélo-arabes était propice à un rapprochement entre le Palais et les dirigeants israéliens, d’autant plus que Ben Gourion avait décidé d’opter pour la politique dite des Etats périphériques : il fallait développer une ceinture d’Etats lointains mais conciliants. L’intrusion du Mossad au Maroc s’est faite par des voyages clandestins de nombreux agents du Mossad et de leur chef Isser Harel, entre 1958 et 1960. Le premier eut lieu le 1er septembre 1958. Si les autorités marocaines eurent vent de sa visite, elles n’en laissèrent rien paraître, préparant ainsi le terrain à “l’accord de compromis” conclu entre le Palais et Israël favorisant l’exode des Juifs marocains. Plus tard, les officiers Oufkir, Dlimi et bien d’autres se rendirent clandestinement en Israël et des politiques et militaires israéliens firent durant de longues années le chemin inverse. Les archives nationales d’Israël regorgent de documents historiques qui retracent ces liens. Les Marocains auraient souvent demandé aux Israéliens de les renseigner sur les Etats arabes favorables à un renversement de la monarchie alaouite. Israël aurait aussi soutenu le Maroc dans sa “Guerre des Sables” avec l’Algérie en livrant des blindés. Des officiers de l’armée et du Mossad ont formé et encadré la jeune armée royale et les services de sécurité dont le célèbre Cab-1, l’embryon de la DST. En retour, et malgré l’envoi de troupes au Golan jugé “anecdotique”, le Maroc n’a eu de cesse de normaliser l’existence de l’Etat hébreu auprès du monde arabe ou ouvrir à Rabat et à Tel-Aviv des antennes diplomatiques. Israël aurait continué à aider “technologiquement” le Maroc au Sahara, notamment dans la sécurisation du Sud par la construction du Mur de défense, ceinture modernisée de la fameuse ligne Barleev expérimentée dans le Sinaï.
    http://www.mamfakinch.com/au-maroc-en-2011-mieux-vaut-militer-pour-israel-que-pour-la-democratie-o

    5- Selon une dépêche AFP 19 août 2005 : La juive israélienne Hedva Selaa, 53 ans, ancienne, soldate de l´armée israélienne, aujourd’hui réceptionniste dans un hôtel à Eilat, dit être la fille naturelle du “commandeur des croyants” Hassan II et sœur du “nouveau commandeur des croyants” marocains ! C’est le “scoop” présenté- le 19 août 2005 – à la Une d’un supplément du quotidien israélien à grand tirage Yediot Aharonot. Sous le titre “le roi et moi”, Hedva (Selaa est le nom de son mari) pose avec une photo du roi défunt – un cliché censé souligner leur ressemblance. Intitulé “une princesse marocaine”, l’article raconte la romance qu’aurait eue Anita Benzaquen, la mère de Hedva, en 1952, avec le prince héritier Moulay Hassan, alors âgé de 23 ans. Deux enfants seraient nés des amours illégitimes du prince Hassan (future Hassan II) et de sa maîtresse juive Anita, nièce de Léon Benzoïque, figure de la communauté juive marocaine et futur ministre des PTT du premier gouvernement marocain sous Mohamed V. Si Jacky, l’aîné, refuse toujours de parler à la presse, Hedva, la cadette, a décidé de “tout révéler” 8 ans après le décès de sa mère Anita, en 1997. Une mère que Hedva n’hésite pas à qualifier de femme frivole et multipliant les aventures. “Un test ADN n’est pas envisageable, admet Hedva, et mon frère Jacky a brulé toutes les archives de notre mère après sa mort”.
    Son récit s’appuie sur des recoupements familiaux. La réceptionniste ne demande rien, et notamment pas d’argent. Son unique souhait, dit-elle, est de “rencontrer mon demi-frère, le roi Mohammed VI”. Pour tenter de donner suite à cette demande, Yediot Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du ministère de la Communication à Rabat. Après “24 heures de réflexion”, dit le quotidien israélien, le marocain a décliné l‘offre.

    6- Quand le Maroc offre de « généreux cadeaux » aux criminels de guerre israéliens. Selon le quotidien israélien Maariv, du mercredi 13 juillet 2011, le parlement israélien a pris la décision de dévoiler une liste de cadeaux offerts aux officiels et parlementaires israéliens par des personnalités étrangères. Maariv révèle ainsi que « Lalla Salma » a offert un « collier en or » à Tzipi Livni lors de sa visite au Maroc en 2009. Madame Tzipi Livni, a séjourné au Maroc à l’invitation de l’Institut Amadeus pour le Forum MEDays organisé à Tanger, du 19 au 21 novembre 2009, le think tank de Brahim Fassi Fihri, fils du ministre marocain des Affaires étrangères Taib Fassi Fihri. La famille royale marocaine compte parmi les plus « généreux donateurs » de cadeaux aux responsables de l’Etat hébreu. En 1981, pour remercier Shimon Peres de sa venue au Maroc pour rassurer le régime des soutiens juifs américains. Le Commandeur des croyants lui avait offert une cargaison complète de vin de bon cru de ses vignes personnelles, chargée à bord de l’avion qui le transportait en Israël ! URL courte : http://www.demainonline.com/?p=6338 the Hebrew-language daily Maariv reported Thursday http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145701
    Tzipi Livni, dont la famille originaire de Pologne, est la fille du chef des opérations de l’Irgoun. A ce titre, en 1946 et sur ordre de Menahem Begin, il avait organisé le célèbre attentat à la bombe contre l’hôtel King David, où se trouvait le QG britannique, et qui a coûté la vie à 91 Anglais, Arabes et Juifs. Plus tard et toujours aux côtés de Begin, Livni père a été l’un des architectes de la naissance du Likoud et de la victoire du parti qui a porté Begin au pouvoir en 1977. Au décès de son père, Tzipi Livini a cherché à succéder à son paternel à la Knesset sur le ticket du Likoud, optant pour un slogan bien particulier : « Mon nom est une institution » Un slogan lourd de sens car, en hébreu, le mot « institution » signifie Mossad, le nom des services secrets israéliens, en référence à son passage au Mossad, où elle fut un agent clé en Europe pour quatre ans, dans les années 80. Et notamment en France -elle est francophone- où elle a dirigé une « safe house » (maison sécurisée servant de base arrière ou de lieu de repli) pour ses collègues du Mossad au moment où le service entamait une campagne d’assassinats en Europe. Elle était notamment en poste en France en 1980, lorsqu’un scientifique égyptien spécialisé dans le nucléaire et travaillant pour Saddam Hussein a été assassiné dans la chambre de son hôtel parisien par le Mossad. Le gouvernement israélien a refusé de confirmer officiellement que le service était derrière cet assassinat mais le Premier ministre de l’époque, Menachem Begin, a glissé un jour à un journaliste américain qu’il espérait que la France qui aidait l’Irak avait« appris la leçon ». Tzipi Livni était toujours en poste en Europe lorsque un dirigeant de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), Mamoun Meraish, a été tué par des balles tirées par un agent du Mossad à Athènes, en Grèce, en 1983. Un assassinat où, pour le Times de Londres en date du 1er juin 2008, Tzipi Livni était impliquée. A la suite du meurtre de Mamoun Meraish, Livni est rentrée en Israël pour reprendre ses études de droit. En cause selon le Times, de trop fortes « pressions » dans son boulot d’agent secret. Etait-elle elle-même l’un des tueurs dans cet assassinat et dans d’autres, comme le prétend la presse britannique ? Lorsqu’elle se lance dans la politique au sein du Likoud, elle devient vite une disciple d’Ariel Sharon, l’homme qu’une commission officielle israélienne a désigné comme étant « personnellement responsable » du massacre dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, au Liban, en 1982. Par la suite, elle sera sous le patronage de Sharon ministre de la Coopération régionale, ministre de l’Agriculture, ministre de l’Absorption des immigrés et ministre de la Justice. Elle suivra Sharon lorsqu’il claque la porte du Likoud en 2005 pour fonder Kadima. Quand Ehud Olmert succède à Ariel Sharon comme Premier ministre, Tzipi sera nomme vice premier ministre et ministre des Affaires Etrangères..

    7- L’Institut Amadeus : Créé en 2008, basé à Rabat, Amadeus est un « think tank » marocain, indépendant, qui se présente comme un centre d’expertise, de réflexion, de conseil, de proposition et de consultation, une plateforme d’échanges, de rencontres et de coopération Nord-Sud et Sud-Sud. Amadeus bénéficie du partenariat d’une vingtaine d’entreprises notamment Alsthom, la chaine hôtelière Movenpick, l’Hebdomadaire Jeune Afrique, Maroc Telecom Et Medi1 SAT. Animé par une équipe de quinze personnes composées de managers, de chercheurs et d’experts avec des pôles de compétence et des horizons culturels diversifiés, il se propose de consolider l’image de marque du Maroc et de la région du Maghreb, au niveau international, en menant des actions de lobbying.
    L’équipe dirigeante est composée des trois personnalités suivantes :

    –Brahim Fassi-Fihri : Diplômé en sciences politiques de l’Université de Montréal, le président de l’Institut Amadeus a effectué de nombreux travaux de recherche dans le domaine des relations internationales. Brahim fonde l’association Amadeus en 2005. En 2007, il approfondit sa connaissance des enjeux euro-méditerranéens en intégrant la Direction Générale des Relations Extérieures de la Commission Européenne. Il est nommé durant cette période responsable du comité d’organisation de la 11eme conférence ministérielle Euromed de la Transition économique. En tant que Président de l’Institut Amadeus, Brahim coordonne l’ensemble des activités de l’Institut et apporte son expertise des enjeux politiques et géostratégiques contemporains. Il est l’initiateur et le créateur des MEDays, un forum international organisé chaque année à Tanger. Brahim a développé un réseau international de personnalités de la sphère politique et économique et des medias, faisant des MEDays le rendez-vous annuel des pays den la région sud.

    –Mekki Lahlou : Diplômé en sciences politiques de l’Université de McGill à Montréal, titulaire d’un Master en relations internationales et droit international à Sciences Po Paris et doctorant en droit aérien Mekki est un spécialiste des relations internationales. Il a travaillé dans la fonction publique internationale et s’est par la suite spécialisé dans les problématiques de la libéralisation et de la déréglementation du transport aérien international, notamment lors de son séjour à l’Association du Transport Aérien International à Genève. A l’Institut Amadeus, Mekki s’occupe plus particulièrement des relations extérieures, et notamment des partenariats et du financement des activités de l’Institut.

    –Younès Slaoui : Vice-président et co-fondateur de l’Institut Amadeus Issu de l’Ecole Nationale d’Administration française (ENA), promotion Jean-Jacques Rousseau, et diplômé de l’EM Lyon, Younes est spécialisé en administration publique, en stratégie et en finance d’entreprise. Ses expériences à Calyon et DTZ lui ont permis de participer à des opérations de financement d’entreprises et de conseil financier. Au cours de son expérience au sein de la Direction Générale française de l’Énergie et du Climat, il a intégré l’équipe du Plan Solaire Méditerranéen de l’Union pour la méditerranée (UPM) et a été chargé d’un rapport sur le financement du nucléaire. Younes a également collaboré à la réflexion stratégique et à l’étude du développement international du groupe EM Lyon en tant que chargé de mission auprès du directeur général de cette institution. Au niveau associatif, Younes a occupé en 2006 la fonction de Président de l’AMGE Lyon et Vice-président régional de l’AMGE (Association des Marocains des Grandes Ecoles). Younes apporte ses connaissances des enjeux et problématiques de développement économique et social, et est un acteur de premier rang dans l’élaboration.

    8 – Sentence philosophique du blog « Princesse de Clèves islamo-gauchiste ».

    9 – Alexandre Adler, Rachida Dati, le Maroc et les chantres de la démocratie « contrôlée » blog du monde diplo lundi 4 juillet 2011, par Alain Gresh http://blog.mondediplo.net/2011-07-04-Alexandre-Adler-Rachida-Dati-le-Maroc-et-les                                                                                                                                                       https://www.renenaba.com/le-collier-de-la-reine

  • Un ancien du gang Zemour comme protecteur de Benalla
    26 juil. 2018 Par Jacques-Marie Bourget Blog : Le blog de Jacques-Marie Bourget
    Plus ça change plus c’est pareil. La corruption est la valeur éternelle.
    https://blogs.mediapart.fr/jacques-marie-bourget/blog/260718/un-ancien-du-gang-zemour-comme-protecteur-de-benalla

    «  Pour la première fois depuis le déclenchement de l’affaire qui porte son nom, Alexandre Benalla parle. Barbe rasée pour ne pas être importuné, l’ancien chargé de mission de l’Elysée, accusé d’avoir molesté deux manifestants en marge des manifestations du 1er Mai, a accepté de répondre longuement aux questions du Monde.

    L’entretien, que nous n’avons pas fait relire, s’est déroulé à Paris, mercredi 25 juillet, au domicile de Marc Francelet, un ancien journaliste reconverti dans les affaires, qui se présente aujourd’hui comme « communicant ». Lors de la séance photo, réalisée en fin de journée, est apparue Michèle Marchand, figure de la presse people et très proche du couple Macron. Preuve que dans la tempête, M. Benalla n’est pas un homme seul.  »

    Voilà le texte exact qui introduit l’entretien donné par Alexandre Benalla au quotidien « Le Monde ». Pour ceux qui ne sont pas les habitués des arrières cuisines de la presse, où l’atmosphère sent le rance des petits arrangements, Marc Francelet est un élément indispensable comme l’eau dans le Ricard. Voilà près de 50 ans que « Marco » grenouille, corrompt, fait chanter, menace, embrouille et ment. Marc sait que les journalistes gagnent peu, ou pas assez. Ils ont besoin de thunes ou équivalents. Et lui est là. (...)
    J’ai connu ce garçon en 1975 après qu’il ait fait un premier séjour en prison. Intermédiaire dans une affaire d’Utrillo volés lors d’un hold-up, Francelet avait fait en sorte que les toiles de l’artiste ivrogne se retrouvent vendues comme du bon pain au Japon ! Sa fille, alors un bébé, ayant besoin d’une opération à un pied, « Marco » étant à nouveau en taule, j’ai offert une poussette à sa femme. C’est vous dire si je connais ce bandit de longue date. Dans la foulée il est devenu l’attaché de presse du gang des Zemour. Depuis il n’a jamais cessé de côtoyer le banditisme comme le goéland suit le sardinier. D’exercer sa force de persuasion sur des industriels suivant une méthode qui, un moment, lui a permis d’utiliser à sa guise le jet privé de la Générale des Eaux. De temps en temps, un chantage qui a mal tourné, des pierres précieuses envolées… Marco retourne à la case prison, mais finalement assez peu pour un garçon qui mène un train de vie de nabab sans jamais avoir travaillé autre chose que l’embrouille. Jusqu’à devenir l’ayant droit des mémoires d’Ariel Sharon, puisque l’individu est très lié à certains clans en Israël. Pensez qu’il a un jour escroqué "Dédé la sardine", André Guelfi, d’une énorme somme en lui présentant un faux article (très utile pour Dédé) qui, assurait-il, serait publié dans Le Monde grâce à son intervention ! (...)

  • Excuse ma naïveté de parigot-tête-de-veau, mais pour moi c’est une découverte : les cabanes qui vendent des fruits sur le bord des gros carrefours péri-urbains. Autant te dire qu’à Levallois-Perret, j’en ai jamais vu…

    Mais ici, c’est omniprésent. Ça a ré-ouvert il y a quelques semaines (c’est fermé l’hiver). Les fruits et légumes sont à des prix juste ahurissants, et du coup je me demande bien ce que c’est comme circuit.

    Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait surtout de fruits inadaptés à la vente en magasin ou grande surface : les abricots avec une tronche de déterré, les cerises largement trop mûres… et ça c’est vachement pratique pour mes sorbets, vu que justement j’ai pas besoin de fruits qui ont une bonne gueule, mais j’ai surtout besoin de fruits qui ne coûtent pas un bras (sinon ça fait moins cher de trouver un bon glacier en ville…). Mais pas que : il y a aussi des fruits et légumes qui ressemblent à des vrais, mais en moins cher.

    D’où ma question : Seenthis toi qui sais tout : c’est quoi ces bicoques à fruits le long des carrefours ? C’est partout en France sauf à Levallois-Perret, ou c’est un truc local dans le Sud ? C’est recommandable ou c’est à éviter ?

  • La rue du Faubourg du Courreau à #Montpellier, c’était en plein travaux depuis un moment, et maintenant la nouvelle voirie est en place, et c’est très charmant.

    Et la semaine dernière, il y a eu une grosse descente de police pour contrôler la rue pour, assez visiblement, « faire le ménage ».

    Ça sent la volonté de gentrification, mais je suis assez mal placé pour aborder le sujet (je débarque à peine de Levallois-Perret, alors…).

    Est-ce la continuation de ce que signalait cet article qui cite la Gazette en décembre 2011 ?
    https://montpellier.squat.net/?p=321

  • Caméra, pourquoi sans répit m’épies-tu ? - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/Camera-pourquoi-sans-repit-m-epies

    La ville de Nice possède une caméra pour 600 habitants. Pas moins de 125 fonctionnaires scrutent les écrans du Centre de supervision urbaine (CSU). Ce dispositif coûte 10 millions d’euros par an. Une bagatelle dans cette ville de riches oisifs... En revanche, on peut s’étonner qu’un camion puisse rouler à tombeau ouvert sur la promenade des Anglais en plein 14 juillet. Le maire, Christian Estrosi, n’avait-il pas déclaré après les attentats de Charlie Hebdo, le 19 janvier 2015, être « à peu près convaincu que si Paris avait été équipé du même réseau que le nôtre, les frères Kouachi n’auraient pas passé trois carrefours sans être neutralisés et interpellés » ? Visiblement, les Niçois aiment qu’on leur mente. Même chose à Levallois-Perret, la ville du probe Balkany, qui fut le premier à installer ce type de matériel. Le 9 août 2017, un terroriste y frappe des militaires. La caméra filme tout, mais n’empêche rien. La preuve est encore faite.

    #video #surveillance

  • Près de 200 000 personnes touchées par une panne d’électricité à Paris, Levallois et Neuilly 16 Mai 2018 - France Info
    https://www.francetvinfo.fr/france/ile-de-france/hauts-de-seine/levallois-perret/pres-de-200-000-personnes-touchees-par-une-panne-d-electricite-a-paris-

    Le courant a pu être rétabli chez 172 000 clients « avant 16h20 », puis chez les 4 800 derniers clients privés d’électricité à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) un peu avant 18 heures.

    Privées de courant. Près de 200 000 personnes ont été touchées par une coupure d’électricité, mercredi 16 mai, dans l’après-midi, dans les 8e, 16e et 17e arrondissements parisiens, ainsi que dans les communes de Levallois-Perret et Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Un « incident technique dans un poste électrique de Levallois » est à l’origine de cet incident, qui a débuté à 15h45, explique Réseau de transport d’électricité (RTE), contacté par franceinfo.

    L’incident, dont l’origine n’est toujours pas connue, s’est terminé un peu avant 18 heures . "La mobilisation des équipes de RTE et de Enedis a permis de rétablir l’électricité chez 170 000 clients, avant 16h20", précise aussi RTE, qui alimente en haute tension le réseau électrique. Les 4 800 derniers clients privés d’électricité ont été rétablis moins de deux heures plus tard.

    "Très concrètement, plus personne ne pouvait téléphoner, l’Hôtel de ville était alimenté via le groupe électrogène, raconte à franceinfo Isabelle Balkany, première adjointe au maire de Levallois. _ On a été obligé de faire le tour des équipements pour voir si personne n’était coincé dans les ascenseurs et on a évacué le Conservatoire

    et le Centre aquatique par précaution, parce que tout est électrique." _
    . . .

    #électricité #Levallois-Perret #Paris #Neuilly-sur-Seine #Balkany #déglingue #RTE

    • L’information a été reprise par Le Parisien, Les Echos, BFM . . . pas en 1 er page.
      + Le Figaro : commentaires :

      Michel ASTEGIANO
      Pourtant les Balkany ont la réputation d’être des habitués des petites et grosses coupures à s’en faire des hernies fiscales à force d’en manipuler .

      jlb4337
      J’habite en Charente maritime et les coupures de courant sont de plus en plus fréquentes mais les journaux n’en parlent pas. Le problème c’est qu’on ne connait jamais la ou les causes.

      galite
      Seule solution radicale : Une centrale nucléaire à Longchamps.
      Ben quoi , tous les actionnaires Areva , qui habitent dans le coin , disent que c’est sans danger ...

  • Procès Tarnac : Yldune Lévy espère « huit relaxes », et dénonce dix ans de « manipulation policière »
    https://www.franceinter.fr/justice/proces-du-groupe-de-tarnac-yldune-levy-espere-huit-relaxes-et-denonce-di

    Comment est-ce que vous avez vécu ces dix ans de procédure ?

    Une procédure judiciaire qui n’en finit pas, comment vous dire, cela pollue et cela colonise l’existence. Et ce n’est pas parce que la qualification terroriste est tombée que les méthodes antiterroristes, elles, ont disparu. Et pour simple preuve, on vient d’apprendre que les policiers réclament l’anonymat à l’audience, comme la loi de 2015 sur le renseignement le leur permet, et ce qu’il faut comprendre c’est que dès lors qu’on mélange le renseignement et le judiciaire, c’est toujours le renseignement qui gagne. C’est assez simplement ce qu’on appelle une police politique, et la plus belle illustration que je connaisse c’est un film qui s’appelle « La vie des autres » que je conseille à tout le monde de regarder.

    Pourquoi c’est un problème pour vous que les enquêteurs viennent témoigner au procès de manière anonyme ?

    C’est un problème parce qu’on ne peut pas être confrontés aux personnes qui nous ont accusés de certaines choses. Pour vous donner un exemple concret, dans notre affaire il y a certains policiers qui ont des dons d’ubiquité on pourrait dire, c’est-à-dire qu’en même temps qu’ils prétendent être en surveillance sur Julien et moi, au même moment ils signent un PV à Levallois-Perret, donc comment font-ils pour être à deux endroits en même temps ?

    Dix années d’une telle procédure, je pense que cela ne laisserait personne indemne, la justice c’est quelque chose qui suspend votre existence et confisque toute capacité à vous projeter dans le temps, sur quelque plan que ce soit. Moi j’ai 35 ans aujourd’hui, j’en avais à peine 25 au moment de mon arrestation, ce qui représente un tiers de mon existence. Moi ce que j’attends de ce procès c’est tout simplement la relaxe, je dirais même plus, huit relaxes.

    #Tarnac