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  • Damien Castelain, président de la MEL, en garde à vue pour des soupçons de détournement de fonds publics YF avec AFP - 2 Juillet 2019 - FR3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/damien-castelain-president-mel-garde-vue-enquete-detour

    Le président de la Métropole européenne de Lille, Damien Castelain, était en garde à vue ce mardi matin dans le cadre d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, a-t-on appris de source proche du dossier.

    Le directeur général des services (DGS) de la métropole, Bruno Cassette, était également en garde à vue dans cette affaire portant sur des dépenses effectuées entre janvier 2017 et mai 2018.

    Deux autres personnes ont été placées en garde à vue dans l’après-midi, selon le parquet. De source proche du dossier, il s’agit de la compagne de M.Castelain et de l’ancienne chargée de communication au sein de la collectivité. 

    Le président de la MEL et son DGS ont été tous deux convoqués ce mardi matin par la brigade financière de la PJ de Lille, en charge de l’enquête préliminaire ouverte en juillet dernier pour détournement de fonds publics et recel, suivie d’un signalement, en octobre dernier, de l’Agence Française anticorruption (AFA). 

    Depuis la publication en juin 2018 par le site Médiacités d’une enquête portant au départ sur 11 000 euros de dépenses réalisées entre janvier 2017 et mai 2018, des soupçons de détournement d’argent public pèsent sur Damien Castelain. Dans cet article, le site affirmait avoir épluché « quelques centaines de factures » qui n’avaient « pas grand chose à voir » avec les fonctions politiques du président de la MEL, notamment pour des parfums, services de bien-être, ou nuits en hôtel de luxe le week-end.

    Suite à une plainte contre X et un signalement de l’association de lutte contre la corruption Anticor, le parquet de Lille avait ouvert en juillet 2018 une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et recel. De son côté, l’Agence Française anticorruption (AFA) a effectué en octobre un signalement auprès du parquet, puis rendu en décembre un « rapport de contrôle » sur la MEL, confidentiel mais rapidement dévoilé par Médiacités. Elle y relevait selon le site des « irrégularités », considérant par ailleurs que l’analyse de certaines factures n’avait « pas permis de s’assurer » qu’elles avaient été « engagées dans l’intérêt de la collectivité ».

    L’AFA s’intéresse également aux travaux en cours du futur siège de la MEL, ainsi qu’aux conditions dans lesquelles a été employée une chargée de communication de cette collectivité. Selon le rapport d’une mission d’évaluation interne, le coût du déménagement dans ce futur siège se révèle largement supérieur à celui voté en 2017.

    Mi-juin, Damien Castelain a annoncé avoir remboursé « l’intégralité des notes de frais » signalées dans le rapport de l’AFA, afin de « couper court aux polémiques malsaines », selon son avocate Me Florence Rault qui réfutait « un aveu quelconque de culpabilité ». Un « don » de 20542,03 euros a ainsi été versé en avril à la métropole lilloise. 

    Dès la publication de l’enquête en 2018, M.Castelain avait fustigé « une chasse à l’homme téléguidée » et assuré que ces chiffres étaient « faux », parlant pour sa part de « 395 euros par mois de frais de représentation ». Le président de la MEL est par ailleurs mis en examen pour « trafic d’influence passif » et « complicité de favoritisme » dans l’enquête sur l’attribution du marché du Stade Pierre-Mauroy à Eiffage en 2008.
     
    #Lille #MEL #Corruption #damien_castelain #recel #Anticor #stade #favoritisme #économie #politique #justice #trafic_d_influence #élu #sport #football #favoritisme #Villeneuve_d_Ascq

  • Menacé de ne « plus voir » ses enfants, il s’attaque aux yeux de son ex-compagne
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/menace-de-ne-plus-voir-ses-enfants-il-s-attaque-aux-yeux-de-son-ex-compagne

    Un homme de 35 ans a été mis en examen pour tentative d’assassinat et écroué après avoir tenté de crever avec un couteau les yeux de son ex-compagne, qui l’avait selon lui menacé de ne « plus voir » ses enfants, ont indiqué ce lundi les parquets de Mont-de-Marsan et Dax. Opérée en urgence à Bordeaux, la jeune femme de 27 ans, mère de leurs trois enfants, aurait perdu son œil droit, le pronostic restant réservé concernant son œil gauche, a expliqué à l’AFP le procureur de la République de Dax Jean-Luc Puyo.

    Les faits ont eu lieu vendredi soir vers 22h30 dans la commune de Lit-et-Mixe dans les Landes, au domicile de la jeune femme, où l’homme a asséné une dizaine de coups de couteau à la victime. « Lors de ses auditions en garde à vue, a détaillé Jean-Luc Puyo, l’homme a expliqué que la jeune femme l’avait appelé pour l’injurier et lui dire qu’il ne verrait plus ses enfants. Il s’est rendu sur place et le ton est monté. Il a fait tomber la victime et il a expliqué que c’est à ce moment là qu’il a songé à lui crever les yeux, comme ça elle non plus ne pourrait plus voir ses enfants ».

    Au moment des faits, l’homme qui n’a pas pris la fuite et a été arrêté sur place par la gendarmerie à 2h30, était sous le coup d’un contrôle judiciaire après une altercation avec son ex-compagne quelques jours avant, qui lui avait valu une garde à vue. Écroué à Mont-de-Marsan, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité s’il est renvoyé aux assises sur le chef d’accusation de tentative d’assassinat. La jeune femme, séparée de son ex-conjoint depuis quelques semaines, n’a pas encore pu donner sa version des faits en raison de son état de santé.

    Selon Sud Ouest , l’homme avait déjà été placé en garde à vue et sous contrôle judiciaire par un juge des libertés plus tôt dans la semaine après deux altercations houleuses. Il avait interdiction de rentrer en contact avec la mère de ses enfants âgés de 3, 5 et 7 ans.

    Deux agressions dans la semaine et le juge des libertés le laisse en liberté. C’est vrai qu’un mec violents au moment d’une séparation c’est pas dangereux, normalement ca ne tue que des femmes et des gosses.

    #féminicide #gynocide

  • Portrait d’un imposteur, charlatan, facho, stipendié par la CIA, belliciste et misogyne (j’en oublie). Théophraste R. - 30 Juin 2019 - LGS
    https://www.legrandsoir.info/portrait-d-un-imposteur-charlatan-facho-stipendie-par-la-cia-bellicist

    Eduqué par un précepteur nazi envoyé au Tibet par Hitler, il a été jusqu’en 1959 le chef d’une théocratie si féroce que « son peuple » martyr, avec une espérance de vie de 37,5 ans, était en danger de disparition.

    En avril 1999, il a lancé un appel au gouvernement britannique afin qu’il libère l’ex-dictateur fasciste chilien Augusto Pinochet, arrêté au cours d’une visite en Angleterre (1).

    Il était l’ami du gourou japonais https://www.legrandsoir.info/le-dalai-lama-vient-de-perdre-un-ami.html de la secte Aum, Shoko Asahara qui le sponsorisait et qui a défrayé la chronique de l’horreur en faisant gazer au sarin des passagers du métro de Tokyo le 20 mars 1995.

    Il est subventionné depuis 1959 par la CIA. En 1998, son représentant à Washington a avoué : «  C’est un secret dévoilé, nous ne le contestons pas.  »

    Le 27 juin 2019, il s’est exprimé à la BBC https://www.bbc.com/news/world-asia-48772175 sur l’immigration en Europe, qu’il souhaite limitée, faute de quoi «  l’Europe pourrait devenir « musulmane ou africaine  ». Elargissant le slogan de nos fascistes («  La France au Français !  ») il a déclaré «  Europe is for Europeans  ».
    Le « chef » si peu spirituel d’une frange minoritaire des bouddhistes envisage de se réincarner en femme, mais «  il faudra qu’elle soit attirante  ». Il n’a pas dit : «  je ne me vois pas en boudin  », mais on l’a entendu.

    Despote, #charlatan, #facho, stipendié par la CIA, belliciste (partisan de la guerre en Irak et en Afghanistan), misogyne, tel est l’individu que notre site dénonce depuis des années dans de nombreux articles (2) quand la classe politico-médiatique se prosterne devant lui.

    Théophraste R. Auteur du pamphlet (que j’hésite à publier) : «  Le dalaï lama est un sale con  ».

    Notes. 
(1) Pendant les 25 années d’emprisonnement de Nelson Mandela, il s’est tu. C’est pourquoi, malgré ses efforts, et contrairement à Raul Castro, il n’a pas été autorisé à assister aux funérailles du leader Sud-Africain en décembre 2013.

    (2) Voir aussi le livre : « Dalaï lama pas si zen », de Maxime Vivas (Editions Max Milo, 2011).

    #dalaï_lama #misogynie #tibet #chine #religion #bouddhisme #femmes #politique #histoire #censure #manipulation #asile #asie #Nelson_Mandela #théocratie #augusto_pinochet #europe #migrations #emmanuel_macron #macron Curieux que #brigitte_macron, ne figure pas sur la photographie, ce devait être une demande de sa #sainteté pour qui les #femmes sont des . . . .

    • J’ai aucune raison de défendre un dirigeant religieux hein, mais on peut pas appeler ça du journalisme quoi. Article débile sans aucune source, qui mélange des trucs vrais et faux exorès (moi j’arrive jamais à avoir confiance à chaque fois que je lis le Grand soir, je pige jamais si c’est un contenu copié d’autre part, un article écrit exprès, et d’où sortent les infos, etc).

      Rien que la première phrase « putaclic » n’a aucun sens « Eduqué par un précepteur nazi envoyé au Tibet par Hitler » : il a jamais été éduqué par un précepteur étranger… il a juste croisé la route de l’alpiniste https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Harrer pendant un moment, aucun rapport avec son éducation.

      Enfin bref, super le journalisme quoi… Si c’est pour critiquer une religion, ou des personnes de pouvoir (très bien !), j’attends plus que ce genre de merde, personnellement…

  • Dans les Kiosques : La Brique 59 : L’ordre règne !

    Édito n°59 - Botus et mouche cousue : On vous dira tout !
    http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1059-edito-n-59-botus-et-mouche-cousue-on-vous-dira-tout
    Comme tout.e bon.ne petit.e journaliste, nous avons des références certaines. Le célèbre dessinateur belge Hergé, en bon petit soldat du monde libre (à peine colonialiste), décrivait déjà en 1930, dans Tintin au pays des Soviets, des scènes de violences policières et de l’arrogance militante ainsi que les mensonges d’État.

    Le monde des soviets étant aujourd’hui déchu, l’actuel ressemble étrangement à la bande dessinée. Coups de pied au cul, mépris du peuple, élections forcées, précarités permanentes, rien n’a changé. Ah si, un Macron qui dénonce sans sourciller les dérives d’un « capitalisme fou » devant l’Organisation Internationale du Travail en Suisse. A Lille, on apprécie « Le murmure culturel dans le vacarme marchand » d’Elnorpadcado, festival initié contre l’entreprise marketing Eldorado, cet amuse-gueule pour prédateurs financiers. 

    Si Tintin était encore parmi nous, il ne serait assurément pas dupe ! Il aurait acheté la Brique et se risquerait à aller en manif où pourtant la répression politique se poursuit : gardes à vue, intimidation, fichage. Nouvel us et coutume à Lille, les p’tites graines de reporter risquent leur gueules et leur matos face aux méchants soviets d’aujourd’hui. On pense à tous ces militants : Luttographie, Oculus social, Khayyam, le collectif Œil & mais aussi au taf de tous les Revol qui renseignent et documentent sur ce qu’il se passe dans la rue. On remarque un petit nouveau dont on apprécie la radicalité : l’Esquinte.info. L’ordre compte bien régner, et c’est celui de l’arbitraire. Celui où ni la presse, ni le syndicat, ni la justice ne passent. Un pouvoir qui nous met devant le fait accompli, comme au squat le 5 étoiles où l’expulsion a lieu... deux jours avant le jugement.

    Comptez pas sur nous pour devenir des RG ! Mais c’est forte de ses irréprochables références tintinophiles que La Brique vous a concocté ce nouveau numéro. Attention, vos yeux vont sans doute piquer - comme cet édito - car nous aussi, on a besoin de vacances, histoire de potasser un peu plus nos références. Sapristi !
    PS : On relance les courriers des lecteur.rices ! Envoyez nous vos réactions : billets doux, pimentés ou salés, on prend tout !

    Le collectif de La Brique

    & dont nous apprenons au moment de boucler, effaré.es, la garde à vue d’un des membres, Leo Ks. Il couvrait la grève des postiers du 92.

    SOMMAIRE :
    p.2 : Édito 
    p.3 : Calendrier estivale
    p.4 : Contraception : les dessous de la baise
    p.5 : La possibilité du fascisme
    p.6-7 : Criminaliser et réprimer : la lutte politique hors-la-loi
    p.8-9 : Milisphère, des péripéties
    p.10-11 : La chasse aux étranger.es
    p.12-13 : Roman-photo pour enfants
    p.14-15 : Loi Blanquer, l’école des esclaves
    p.16 : Action directe contre nikléaire
    p.17 : En marche sur les rotules
    p.18-19 : Panorama des unités lilloises en lutte
    p.20 : Portrait d’un Gilet Jaune
    p.21 : Format AG pour GJ
    p.22 : SNCF : un an après la pub
    p.23 : ACAB
    p.24 : Antispécisme, mythe ou réalité ?
    p.25 : Lionderie, mites ou autorité ?
    p.26 : Lumière IV
    p.27 : Des arts en bazar
    p.28 : Jeu, où est Macron ?

    #La_Brique #Lille

    • Ce Mardi 9 juillet 2019 à 18h au Parc du Belveder : Apéro Brique
      https://lille.demosphere.net/rv/6965
      Le collectif de rédacteur.rices et dessinateur.rices de la Brique vous invite à discuter du dernier numéro dans une soirée estivale festive, et politique.
      
Au programme :
      À partir de 18h : accueil

      Vers 19h : L’équipe de la rédac vous présentera les principaux sujets du numéro et vous proposera d’en débattre. La discussion est ouverte à tou.tes que vous ayez lu les articles ou non.
      Voici les trois principaux thèmes du numéro qui seront abordés :
      – Le fascisme en France
      – Les mobilisations du printemps dernier
      – Présentation des collectifs mobilisés que nous avons rencontré
      
En présence de quelques membres de ces collectifs.
      À partir de 21h : on continue de discuter autour d’un verre et en musique.
      Sur place : cantine végan à prix libre et une buvette avec et sans alcool.

  • Le FAI associatif Mycélium dans l’Écho des Gnous

    Il y a 10 jours à la radio, nous recevions Mycélium, le fournisseur d’accès Internet associatif du Nord, membre de la Fédération FDN.

    Une émission passionnante durant laquelle Antoine nous a expliqué comment fonctionne l’Internet, et comment se le réapproprier !

    Vous pouvez réécouter l’émission à cette adresse : https://podcast.grossard.fr/?name=2019-06-25_echo_des_gnous_16-06-2019_19h00.mp3

    Rejoignez le projet Mycélium sur https://mycelium-fai.org

    #association #Mycélium #FAI #Neutralité-du-Net #NeutralitéDuNet #Internet #FFDN
    #Écho-des-Gnous #Logiciel-Libre #Radio-Campus #ÉchoDesGnous #LogicielLibre #RadioCampus #podcast #Lille

  • La justice reconnaît une « faute » de l’Etat pour son inaction contre la pollution de l’air
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/06/25/la-justice-reconnait-une-faute-de-l-etat-pour-son-inaction-contre-la-polluti

    « Historique._ » Le mot est sur toutes les bouches après le jugement rendu, mardi 25 juin, par le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Pour la première fois, l’Etat était poursuivi pour son inaction face à la pollution de l’air, visé par un recours pour « carence fautive » déposé par une mère et sa fille atteintes de pathologies respiratoires importantes. Pour la première fois, sa responsabilité a été retenue.

    « C’est une décision historique, car la responsabilité de l’Etat est enfin reconnue dans un dossier de pollution de l’air, déclare au Monde François Lafforgue, l’avocat des requérantes, qui ont dû quitter la banlieue parisienne à cause de crises d’asthme qui se sont aggravées avec le pic de pollution intense de décembre 2016. Le tribunal retient la faute de l’Etat dans son incapacité à lutter contre la pollution de l’air. »
    […]
    Le tribunal a en revanche estimé que le lien de causalité entre les problèmes médicaux et la pollution n’était pas suffisamment démontré et n’a donc pas retenu la demande d’indemnisation, qui était de 160 000 euros.
    […]
    Selon nos informations, 39 autres dossiers similaires à celui de Farida sont en cours d’instruction dans divers tribunaux à Lyon, Lille ou Grenoble. Trois audiences sont déjà programmées devant le tribunal administratif de Paris, le 27 juin, dont celle de Clotilde Nonnez. Cette professeure de yoga parisienne avait été la première à attaquer l’Etat, en juin 2017, épuisée par les crises respiratoires à répétition.

  • Je vais commencer à noter ces formules à la con qui pullulent sur le Web, y compris (surtout ?) sur les médias qui se prétendent sérieux. C’est-à-dire ces tournures clickbait, systématiques, et qui te prennent clairement pour un abruti (sans oublier les marronniers tellement évidents que c’est risible).

    Aujourd’hui et hier :
    Le Monde : Une canicule « d’intensité exceptionnelle » dans une grande partie de la France (et ce n’est pas fini)
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/25/la-canicule-s-installe-en-france-deux-jours-avant-le-pic-de-chaleur-attendu_
    (Je suis chébran « et-ce-n’est-pas-fini-entre-parenthèses »)

    Ouest France : Canicule. Non, il ne va pas faire 48°C en température ressentie (et voici pourquoi)
    https://www.ouest-france.fr/meteo/canicule/canicule-non-il-ne-va-pas-faire-48degc-en-temperature-ressentie-et-voic
    Libération : Non, une femme n’a pas été « lynchée » à Paris vendredi lors de la Fête de la musique
    https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/25/non-une-femme-n-a-pas-ete-lynchee-a-paris-vendredi-lors-de-la-fete-de-la-
    – Non, la statue parisienne de Jeanne d’Arc n’a pas été vandalisée
    https://www.bfmtv.com/societe/non-la-statue-parisienne-de-jeanne-d-arc-n-a-pas-ete-vandalisee-1718972.html
    – Non, Michel Sardou n’a pas signé une lettre xénophobe
    https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/24/non-michel-sardou-n-a-pas-signe-une-lettre-xenophobe_1735801
    – Non, le niveau de la mer n’augmente pas de manière « naturelle »
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/06/24/non-le-niveau-de-la-mer-n-augmente-pas-de-maniere-naturelle_5480573_4355770.
    – Non, votre smartphone ne fait pas pousser "des cornes" sur le crâne
    https://www.cnetfrance.fr/news/non-votre-smartphone-ne-fait-pas-pousser-des-cornes-sur-le-crane-39886471
    (Tournure exécrable des checkeurs-de-news : « Non, pauvre con, ce n’est pas vrai. » Et chez Ouest-France, on a en plus comme chez le Monde la mention chébran « et-ce-n’est-pas-fini-entre-parenthèses »)

    – Canicule : les fausses bonnes idées pour affronter la chaleur
    https://www.lepoint.fr/societe/canicule-les-fausses-bonnes-idees-pour-affronter-la-chaleur-25-06-2019-23207
    (Pas très loin du « Non, espèce d’abruti », on a régulièrement la variante « Les fausses bonnes idées ».)

    Le Progrès : Canicule à Lyon et dans le département : une semaine de records, les ventilateurs s’arrachent
    https://www.leprogres.fr/rhone-69/2019/06/25/canicule-a-lyon-et-dans-le-departement-une-semaine-de-records-les-ventilat
    (Marronnier : les ventilateurs quand il fait chaud.)

    Europe 1 : EXCLUSIF - Voici l’emplacement exact du mausolée de Michael Jackson
    https://www.europe1.fr/culture/exclusif-voici-lemplacement-exact-du-tombeau-de-michael-jackson-3906414
    (« Exclusif » : on s’en fout)

    Eurosport : Cette arme que les Bleues veulent rendre encore plus létale
    https://www.eurosport.fr/football/coupe-du-monde-feminine/2019/cette-arme-redoutable-que-les-bleues-veulent-rendre-encore-plus-letale_sto7343275/story.shtml
    – Meghan Markle et Harry : Cette somme folle payée par les Anglais pour leur maison
    http://www.purepeople.com/article/meghan-markle-et-harry-cette-somme-folle-payee-par-les-anglais-pour-leur-maison_a341102/1
    – Canicule : le vrai du faux sur cette vague de chaleur
    https://www.lci.fr/meteo/canicule-le-vrai-du-faux-sur-cette-vague-de-chaleur-2125103.html
    – Indre-et-Loire : à Ligueil, cette Japonaise cultive le goût des légumes de son pays
    https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/ligueil/indre-et-loire-a-ligueil-cette-japonaise-cultive-le-gout-des-le
    – Cette découverte miraculeuse relance l’espoir de sauver un trésor de Notre-Dame
    https://www.lalibre.be/actu/international/cette-decouverte-miraculeuse-relance-l-espoir-de-sauver-un-tresor-de-notre-d
    (usage du « cette »)

    Le Figaro : La SNCF annule l’amende d’un ancien curé
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-sncf-annule-l-amende-d-un-ancien-cure-20190625
    (le fait qu’il soit « ancien curé » n’a rigoureusement aucun rapport avec l’information)

    #titre-de-la-mort-qui-buzze

  • Sur Wikipédia, les rédactrices sont victimes de harcèlement | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/178806/femmes-harcelement-contribution-wikipedia

    Alors que les hommes seraient à l’origine de la majorité des contributions, Wikipédia a fait l’objet de recherches scientifiques relatives au manque de contributrices et on comprend bien pourquoi. Plusieurs d’entre elles ont déclaré subir du harcèlement sur la plateforme selon une nouvelle étude américaine.

    Trois chercheuses des universités de Washington et Syracuse ont conduit des entretiens avec vingt-cinq femmes qui écrivent pour l’encyclopédie en ligne la plus populaire au monde afin d’en savoir davantage sur le quotidien auquel elles sont confrontées sur la plateforme. Bilan des courses, plusieurs d’entre elles ont indiqué ne pas se sentir en sécurité, d’autres ont également affirmé que leurs contributions se trouvent contestées par d’autres membres.

    À LIRE AUSSI Sur Wikipédia, les harceleurs restent impunis
    Menaces de mort

    Si les exemples de harcèlement sur internet sont légion, les scientifiques s’inquiètent de la participation féminine de plus en plus faible à cause du harcèlement. « Les gens peuvent être harcelés lorsqu’ils éditent du contenu sur Wikipédia. Si vous recevez constamment des commentaires négatifs pour avoir écrit quelque chose, à quelle fréquence allez-vous recommencer ? », s’interroge Wanda Pratt, professeure à l’université de Washington et co-autrice de l’étude.

    Certain.es peuvent penser qu’il ne s’agit que de polémiques liées à une guéguerre d’édition mais les chercheuses soulignent le pas franchis par certains membres de l’encyclopédie en ligne. « Dans les données que nous avons recueillies, cela va au-delà du trolling. Il y a le doxxing, qui consiste à exposer les renseignements personnels des gens et à savoir où les trouver en ligne ou dans un espace physique comme à leur adresse. Certaines des femmes à qui nous avons parlé ont reçu des menaces de mort », détaille Amanda Menking, doctorante à l’Information School de l’université de Washington.

  • Cartographier les migrations #1 : Un monde de cartes

    Verbatim

    Cela fait longtemps que l’Humanité produit différents types de cartes. Cartes polynésiennes, table de #Peutinger, portulans, etc., nombre d’entre elles étaient notamment conçues pour le repérage et l’organisation des déplacements humains sur terre ou en mer.

    L’histoire de la cartographie est aussi l’histoire de la représentation du Monde. Si la première carte du monde connu date de l’époque babylonienne (vers 600 avant notre ère), ce sont les grecs qui ont posé les fondements de la cartographie scientifique : mesure de la rotondité de la terre (Ératosthène), systèmes de projection, découpages en zones, etc.

    Les premières représentations de données sous la forme de graphiques sont également très anciennes : elles datent du XIVe siècle et sont signées Nicolas Oresme, un intellectuel né en Allemagne, ancien évêque de Lisieux à qui sont attribués les premiers histogrammes de l’Histoire.

    En 1826, une conjonction graphique qui mêle ces histoires de la mise en graphique et de la cartographie s’ouvre avec les travaux du français #Charles_Dupin. Nait alors la première carte (#choroplèthe) représentant des données statistiques localisées invisibles à l’œil nu, une carte de l’instruction populaire en France. Comme l’indique #Gilles_Palsky, on a effectivement d’abord appris à représenter le temps sous la forme de diagramme, puis l’espace sous la forme de carte.

    Et puis, il y a #Charles_Joseph_Minard, ingénieur civil français qui entreprend, à l’heure de la retraite, un travail considérable de cartographie statistique fondé sur « un calcul par l’œil ». Sa carte figurative sur la Campagne de Russie de 1812-1813 est d’ailleurs considérée aujourd’hui comme le « Gold Standard » de la dataviz.

    Minard produira nombre de cartes et graphiques descriptifs de mouvements de transports, avant d’étudier également ceux de populations humaines. Sa mise au point de plusieurs variables visuelles posera les fondements d’une école française de la sémiologie cartographique.

    La publication illustrée des Lois de la migration à la fin du XIXe siècle par #Ernst_Georg_Ravenstein, cartographe allemand installé à Londres, ouvre la voie vers un changement de paradigme théorique : les approches monographiques, purement descriptives, sont progressivement complétées par une vision idiographique qui donnera lieu à un renouvellement progressif des méthodes et des cartographies correspondantes.

    Le tournant spatial de la fin des années 1960 entraînera dans son sillage un renouvellement de la figure de la carte statistique liée à un double mouvement. D’une part, les principes de sémiologie acquis au cours du temps sont formalisés par Jacques Bertin, dans le registre de la cartographie générale ; ils incluent à la marge des considérations liées aux déplacements. D’autre part, le développement d’une algorithmie spécifique au traitement et à l’analyse de données localisées va devenir une pratique courante avec les travaux de #Waldo_Rudolf_Tobler, géographe américain qui publiera, notamment, les premiers scripts autorisant le dessin automatique sur une carte, décrivant en particulier des interactions territoriales par des flux ; plus généralement l’émergence de nouveaux outils, les Systèmes d’information géographique.

    La production cartographique actuelle sur les déplacements, forte des acquis théoriques et méthodologiques du passé, est soutenue ces dernières années par le développement de l’informatique graphique et un engouement général pour la cartographie. Sa fabrique connaît en effet un renouvellement profond dans le contexte de la cartographie 2.0, une évolution en même temps qu’une ouverture des outils et des pratiques qui s’inscrit dans un contexte de permanence de questionnements anciens (figurer des routes, des directions majeures, montrer des zones d’accumulation, …).

    https://neocarto.hypotheses.org/5807

    #vidéo #migrations #cartographie #visualisation #Nicolas_Lambert et #Françoise_Bahoken (@fbahoken) #mobilité #flux #histoire_de_la_cartographie #histoire

    https://www.youtube.com/watch?v=j-QeXDiK1Iw

    #ressources_pédagogiques
    ping @karine4

    • Cartographier les migrations #2 : enjeux théoriques et méthodologiques

      Verbatim

      Les images cartographiques produites au cours du temps sur des mouvements et déplacements apparaissent diverses dans leur forme, dans leur fond et dans leur mise en œuvre. Dans la mesure où elles peuvent être (perçues comme) complexes, il devient intéressant de les examiner de plus près.

      Pour cela, il convient d’adopter une posture critique dé-constructive de ces images pour essayer d’identifier les éléments qui les composent, leur structure élémentaire et plus loin leur fondement théorique. Quel est le processus mis en œuvre pour réaliser cette carte de migrations ? Dans quel cadre théorique (approche réseau, approche gravitaire, approche visuelle) s’inscrit-elle ? Quel phénomène y est symbolisé ? A l’aide de quels procédés ?

      Cette seconde partie du séminaire met en œuvre une approche compréhensive à visée pédagogique, pour présenter les enjeux théoriques et méthodologiques d’une cartographie de migrations. Le rappel des notions mobilisées concernant la mesure de l’information est mis en perspective avec la symbolisation cartographique qui peut être réalisée en lien avec une difficulté spécifique qui se pose d’emblée pour les migrations.

      L’usage de la #flèche génère une erreur qui conduit généralement à interpréter son dessin sur une carte comme une généralisation de comportements individuels, alors qu’elle symbolise plutôt le comportement d’un agrégat – et non celui d’un groupe ou d’un individu. Son examen conduit à arbitrer sur le choix du niveau de chacune des composantes (sociale, spatiale, temporelle …) mobilisée dans l’analyse cartographique des déplacements, en général.

      La prise en compte de ces choix théoriques dans la symbolisation graphique des migrations n’est donc pas sans conséquences sur le type d’images réalisée, sur leur signification. On montre enfin qu’il existe en réalité trois modalités cartographiques de ces déplacements qui diffèrent fondamentalement sur les plan graphique et théorique.

      https://www.youtube.com/watch?v=Xy5M-Irpom0


      https://neocarto.hypotheses.org/5809
      #flèches

    • Cartographier les migrations #3 : enjeux rhétoriques
      Verbatim

      La carte est l’instrument fondamental du géographe. Elle permet de faire émerger des hypothèses, de tester une intuition, de valider un raisonnement, de spatialiser le regard. En sciences, la carte peut d’ailleurs valoir de preuve. L’élaboration d’une carte à la fin d’un processus de recherche permet aussi d’expliquer par l’image le résultat d’un raisonnement donnant toujours lieu à une #représentation donnée du Monde, située. Le fait qu’il y ait 1000 et 1 manières de mettre le Monde en cartes suggère autant de discours envisageables. La carte illustre en réalité, par l’intermédiaire d’un langage graphique plus ou moins formel, un ensemble d’arguments dont la présentation n’est pas dénuée de techniques de rhétorique.

      Certaines cartes de l’agence #Frontex en sont l’exemple frappant. En représentant des migrations sud-nord par de grosses flèches rouges pointant de façon menaçante vers les pays de l’Union européenne, leurs cartes font plus que mettre, simplement, des chiffres en images. Elles racontent un phénomène inscrit dans un espace géographique, de son point de vue : celui d’une autorité qui considère qu’il faut « protéger » les frontières européennes de l’arrivée de migrants jugés trop nombreux. Le mode de représentation traduit un parti pris cartographique indéniable pour soutenir leur position. Et pourtant, d’autres choix étaient possibles : en jouant sur l’#échelle du rendu ou sur les #figurés graphiques eux-mêmes, ou sur les questionnements sous-jacents. Qu’y a-t-il derrière ces grosses flèches rouges ? Quid des histoires individuelles de ces hommes, de ces femmes et enfants en migration ?

      Faire une carte, ce n’est pas mettre en image le réel, c’est en représenter une facette. C’est porter un regard sur le Monde, donner une représentation nécessairement tronquée et simplifiée de la réalité. La réalisation d’une carte résultant de choix pris dans un éventail de possibles, elle n’est ni totalement objective, ni complètement neutre ; elle se doit donc d’être conçue avec honnêteté.

      Les cartes servent aussi à dénoncer, à alerter. C’est l’objectif de celles qui sont réalisées depuis 2003 sur les morts et portés disparus aux frontières de l’Europe. En montrant les logiques spatiales et leurs évolutions à travers le temps, ces cartes permettent de mettre directement en cause les politiques de durcissement des frontières extérieures de l’Union européenne et leurs conséquences. Chaque fois qu’un point de passage est fermé (détroit de Gibraltar, Iles Canaries, Lampedusa,  etc.), les #flux_migratoires sont déviés mais non stoppés. En d’autres termes, chaque fermeture conduit à des morts… La carte réalisée dans ce contexte joue alors un rôle de contestation qui n’est pas sans rappeler la démarche du géographe américain #Wiliam_Bunge.

      Enfin, l’exemple de la cartographie des migrants syriens permet de montrer à quel point les images cartographiques peuvent être sujettes à caution. En changeant les mots, les couleurs, la taille des symboles, l’emprise de la vue, il est possible de faire tout dire à une carte, et son contraire ! À travers cet exercice de #déconstruction, l’esprit critique est de mise. Cette mise en garde permet de démontrer qu’aucune carte n’est innocente ; que derrière chacune d’elles se cachent des choix et des intentions qu’il faut savoir débusquer pour bien comprendre son message.

      https://neocarto.hypotheses.org/5811
      #rouge #préjugés #invasion #afflux

  • Lille : Quelle est donc cette ville candidate au Green Capital Award ? jeudi 20 juin 2019 - elnorpadcado
    https://www.elnorpadcado.fr/Quelle-est-donc-cette-ville-candidate-au-Green-Capital-Award

    Nous avons lu pour vous le rapport des « experts européens » qui expliquent comment ils ont retenu trois villes, dont Lille, pour la finale du Prix Capitale Verte Européenne.

    Nous souhaitons partager avec vous ci-dessous, les termes employés pour décrire si objectivement cette ville que vous êtes sensés connaître. Ces phrases sont toutes extraites du rapport établi par le Jury et téléchargeable icihttp://ec.europa.eu/environment/europeangreencapital/wp-content/uploads/2019/Website_EGCA%202021%20Synopsis%20Technical%20Assessment%20Report.pdf .

    Reconnaissez-vous cette ville, décrite depuis Bruxelles par ces « experts » ?

    Cette ville pastorale ayant « développé d’intéressantes politiques agricoles (…) dont un bon exemple témoignant du succès de cette politique est le retour au pastoralisme dans la ville ».

    Cette ville qui a « développé sa forêt urbaine  » par son « approche innovante » basée sur le principe « deux arbres replantés pour un arbre abattu ».

    Cette ville championne du vélo avec « 118 km de nouvelles pistes cyclables ».

    Cette ville hyper nature , puisqu’elle a planifié de nombreuses « actions pour développer son réseau vert ce qui montre ses aspirations élevées » en la matière, notamment une « planification de développement local pour les espaces verts et les zones végétales »

    Cette ville de grande randonnée à partir de laquelle vous avez directement accès aux « grands espaces naturels intégrant l’eurométropole française et belge, avec plus de 5000 km de chemins le long des berges. »

    Cette ville qui a « évolué de la densification urbaine vers le paysagisme formel » avec « une renaturation et une naturalisation », qui « excelle dans le pilotage à long terme de sa nature » et où « la vie sauvage a un futur positif ».

    Cette ville qui « a priorisé la création d’un environnement urbain sain pour ses citoyens », cette ville si saine à l’air si pur, puisque « les données montrent de bonnes valeurs sur la qualité de l’air » ce qui témoigne que « l’air y est sain » ; cette ville où, « finalement, l’utilisation de concepts reliés à la santé pour répondre à la qualité de l’air est très intéressant puisque cela suggère que la ville est dans sa dernière phase de management ».

    Cette ville championne de la démocratie puisqu’elle a « d’excellents dispositifs de participation citoyenne  », et même les dispositifs « les plus sophistiqués », gage de « bonne pratique », même si, c’est vrai « le dossier manque malheureusement un peu de données concrètes » sur ce point.

    Vous ne la reconnaissez toujours pas ? C’est pourtant la ville pour laquelle la décision préfectorale du 9 avril 201911 de mise en « alerte sécheresse » du fait de l’assèchement de la nappe phréatique est probablement inutilement alarmiste puisque nos « experts » la classent première dans la gestion de l’eau, la quantité et la qualité de l’eau.

    Allez, on vous donne un indice : c’est la ville où la braderie est un « projet innovant  » en matière de « croissance verte et d’éco-innovation ». Ça y est, vous y êtes ? Cette éblouissante démonstration de l’éco-compatibilité de la Ville de Lille avec la vision européenne du « développement urbain durable » et de la « croissance verte » nous a été offerte par : le jury du « European Green Capital ».

    Dans le rôle du candidat : la Ville de Lille.
Dans le rôle du rédacteur de son propre dossier : la Ville de Lille.
Dans le rôle du jury : douze spécialistes, qui n’ont lu chacun qu’un douzième du dossier et visiblement ne connaissent pas la ville.
Dans le rôle des contre-experts ou des contradicteurs : personne.
Dans le rôle de la validation scientifique : personne.

    Fédération Nord Nature Environnement, Associations ASPI, PARC, les Sapros, Entrelianes, les Pieds sur terre, les Amis de la Terre Nord, ATTAC, les Planteurs volontaires, collectif Fête la friche, le 20 juin 2018.

    Source : https://www.elnorpadcado.fr/Quelle-est-donc-cette-ville-candidate-au-Green-Capital-Award
    #Lille #capitalisme_vert #béton #betonisation #hypocrisie #PS #eurométropole #mel #participation #démocratie #braderie #ville #durable #capitale_verte #green_capital #European #ue #union_européenne #projet

  • Municipales à LREM: premiers candidats et méthode de start-up
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170619/municipales-lrem-premiers-candidats-et-methode-de-start

    Le mouvement présidentiel a dévoilé, le 17 juin, les dix-neuf premières têtes de liste pour les élections municipales de 2020. Malgré les tensions vives à Paris, Lille, Roubaix ou Marseille, le parti ne veut pas changer la méthode de désignation qui, pour la majorité des postulants, relève plus de la présentation d’un « business plan » que d’un projet #POLITIQUE ancré dans une histoire locale.

    #municipales,_LREM,_Stanislas_Guerini

  • Municipales chez LREM: premiers candidats et méthode de start-up
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170619/municipales-chez-lrem-premiers-candidats-et-methode-de-start

    Le mouvement présidentiel a dévoilé, le 17 juin, les dix-neuf premières têtes de liste pour les élections municipales de 2020. Malgré les tensions vives à Paris, Lille, Roubaix ou Marseille, le parti ne veut pas changer la méthode de désignation qui, pour la majorité des postulants, relève plus de la présentation d’un « business plan » que d’un projet #POLITIQUE ancré dans une histoire locale.

    #LREM,_municipales,_Stanislas_Guerini

  • [Lille] Apéro PHP le 25/06 à l’Hybride | Meetup
    https://www.meetup.com/fr-FR/afup-hauts-de-france-php/events/262310552/?refund_policy=true&rv=ea1_v2&_xtd=gatlbWFpbF9jbGlja9oAJDY0ZmUzNmM1LTM4M2MtN

    Save the date ! Après l’AFUP Day du mois dernier, un nouvel apéro PHP est de retour à Lille avant une petite pause estivale.

    Notre antenne vous donne rendez-vous le mardi 25 juin à l’Hybride avec deux conférences inédites.

    Au programme de cette soirée : de la gestion de base de données et de la migration de CI ! Nous aurons le plaisir d’accueillir Grégoire Pineau de Jolicode avec son talk « Redis ce n’est pas que pour faire du cache ». Il sera secondé ensuite par Jérôme Desjardins de Les-Tilleuls.coop avec le sujet suivant : « Accélérez votre feedback loop et réduisez vos coûts grâce à une meilleure CI ».

    Nous prendrons également le temps de faire le point sur les événements de l’année passée et passerons au vote de la nouvelle liste des coordinatrices/coordinateurs pour l’année 2019/2020. La liste qui s’est présentée pour ces élections est composée des personnes suivantes :

    – Claire Mercier
    – Cécile Hamerel
    – Vincent Chalamon
    – Mathieu Dewet

    Tous les participants peuvent voter, adhérents ou non à l’AFUP.

    Le meetup est gratuit et 70 places sont disponibles ! Inscrivez-vous rapidement. Votre inscription vous donnera accès à deux boissons offertes par les sponsors de l’événement ❤️. Vous avez une question au sujet de l’événement ? Contactez-nous ici ou sur Twitter (@afup_hdf) !

    Suivez les speakers sur Twitter :
    Grégoire : @lyrixx
    Jérôme : @J_Desjardin

    –----------------------------------------

    PS : Le Forum PHP 2019, le grand rendez-vous de l’AFUP, est annoncé : il se tiendra les 24 et 25 octobre au Conference Center du Marriott Rive Gauche, Paris XIVème. Le Forum PHP 2019 rassemble la communauté PHP francophone, les meilleurs experts du langage et toutes les entreprises qui font vibrer notre écosystème, dans une ambiance joyeuse et festive, lors de ces deux jours de talks, d’échanges et de rencontres.

    L’appel à conférences est ouvert ! Le Forum PHP est l’occasion d’échanger avec près de 700 participants sur sa dernière réalisation, sur l’architecture mise en place dans son projet, sur le management instauré dans son équipe ou encore sur la gestion de la dette technique. En solo ou en duo, pour une conférence de 40 minutes, 20 minutes ou pour un lightning-talk, il y a forcément un sujet qui vous tient à coeur et un format adapté pour nous le présenter. Faites vos propositions avant le lundi 17 juin, 23h59 : https://afup.org/event/forumphp2019

  • 17 juin : Réunion mensuelle du CHATONS lillois (AMAP du numérique) / Lille Centre
    https://lille.demosphere.net/rv/6935

    Un CHATONS sur Lille ? Une AMAP du numérique !
    Vous connaissez certainement les services en ligne de l’association Framasoft, tous basés sur du Logiciel Libre, avec la promesse de respecter la vie privée des utilisateurs.

    Vous connaissez peut-être aussi l’initiative du Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (chatons.org) qui a pour but de décentraliser ces services au lieu de tout concentrer chez Framasoft.

    Vous savez peut-être qu’il n’y a pas encore d’hébergeur CHATONS dans le Nord… pour le moment !

    Quatre premières réunions ont permis de confirmer que nous étions nombreux à être motivés pour créer un hébergeur associatif local à Lille. À ces occasions nous avons défini ensemble les valeurs et motivations du projet, choisi le premier service à mettre en place, et entamé une organisation et des groupes de travail.

    La prochaine rencontre aura lieu lundi à venir, elle permettra aux différents groupes de travail de faire un retour sur leurs avancées, et nous voterons pour le nom à adopter.

  • Rappel (car rien n’a changé)  : Une campagne de Médecins du Monde censurée pour ne pas déplaire aux laboratoires pharmaceutiques Julien Rebucci - lesinrocks 13/06/16
    https://www.lesinrocks.com/2016/06/13/actualite/actualite/a

    L’ONG Médecins du Monde aurait dû lancer une campagne choc, ce lundi 13 juin choc contre le prix de certains médicaments. Mais il n’en sera rien, elle a été « bloquée » par l’Autorité professionnelle de régulation de la publicité (ARPP) qui juge qu’elle pourrait nuire aux laboratoires pharmaceutiques.

    Et si dans un futur très proche, les laboratoires pharmaceutiques n’avaient plus besoin de faire pression ou d’exercer un lobbying assidu pour éviter que l’on ne plonge le nez dans leurs bilans financiers ? Eh bien ce futur est peut-être encore plus proche qu’on le croit. L’ONG Médecins du Monde (MDM) aurait dû, en théorie, lancer une grande campagne d’affichage, ce lundi 13 juin, pour dénoncer le prix prohibitifs de certains médicaments contre des maladies comme l’hépatite C, le mélanome ou la leucémie. Une campagne "choc" comme l’ont signalé plusieurs médias lundi matin.

    Mais il n’en sera rien. Tout simplement car aucun diffuseur n’a voulu prendre le risque de l’afficher – et par extension de se fâcher éventuellement avec un grand laboratoire. Tel est l’extrait du "conseil" transmis par l’ l’Autorité professionnelle de régulation de la publicité (ARPP) à la société Médiatransports, que nous nous sommes procuré.

    Le zèle de l’ARPP
    MDM et Médiatransports ont pourtant travaillé ensemble à plusieurs reprises. Ils ont même remporté un prix ensemble, il y a moins d’un an. Comme de coutume, pour cette campagne, l’ONG a envoyé les visuels de sa nouvelle campagne à la régie commerciale du "leader de l’affichage transport". Ces derniers vont étonnamment demander conseil à l’ARPP qui n’a qu’un avis consultatif, en aucun cas contraignant, comme dans le domaine audiovisuel.

    L’ARPP pointe trois raisons : la "référence a des maladies graves" qui "pourrait être perçue comme choquante par le public", des "allégations chiffrés" qui ne sont pas sourcées sur les affiches et , surtout, l’ARPP écrit en première justification :

    « Nous attirons tout particulièrement votre attention sur le risque de réactions négatives que pourrait susciter l’axe de communication choisi, de la part des représentants de l’industrie pharmaceutique. En effet les entreprises ainsi mises en causes pourraient estimer qu’une telle campagne porte atteinte à leur image et leur cause un grave préjudice et décider d’agir en ce sens. »

    Suite à l’avis défavorable de l’ARPP, Médiatransports renvoie un avis négatif à Médecins du Monde. Mais cela ne s’arrête pas là. L’ONG va alors solliciter d’autres afficheurs, parmi lesquels JC Decaux ou le réseau d’affichage Insert. Aucun ne donnera suite et pour cause : le "conseil" de l’ARPP a été "circularisé", c’est-à-dire envoyé à toutes les sociétés. Une pratique habituelle, mais qui aurait pu être bloquée par Médiatransports.

    "Le prix de la vie"
    Pour sa campagne intitulée "Le prix de la vie", MDM voulait, au travers de dix affiches, alerter sur les prix prohibitifs de certains médicaments et mettre l’accent sur la méthode des laboratoires pour en fixer les prix.

    Selon MDM, les prix des médicaments sont fixés en fonction de la capacité maximale des Etats à payer pour avoir accès au traitement. En gros, plus un Etat est riche, plus le prix du médicament sera élevé. Pour justifier ces tarifs parfois hallucinants (le Glivec, utilisé pour soigner la leucémie est vendu 40 000 euros par an et par patient), les laboratoires avancent trois explications : la recherche coûte cher, le bénéfice thérapeutique est grand, et les coûts de production sont importants.

    Or, pour MDM, aucun de ces arguments ne tient la route.

    ”Les coûts de recherche et développement sont surestimés et les montants réels restent confidentiels et une grande partie est de toute façon financée par l’argent public à travers des bourses ou des crédits d’impôt de recherche.”

    Concernant le deuxième argument, MDM explique que 74 % des médicaments mis sur le marché lors des 20 dernières années n’apportaient que peu de bénéfices thérapeutiques et ironise en expliquant qu’"un airbag vaudrait dans ce cas le prix d’une vie". Enfin pour le troisième argument, MDM s’appuie sur une équipe de chercheurs de Liverpool qui a estimé que le coût de production du sofosbuvir (traitement contre l’hépatite C) s’élevait à 75 euros pour 3 mois avec un prix de revente de 41 000 euros annuel, soit 400 fois plus cher.

    Cette situation fait que les médecins sont parfois obligés de confier aux malades qu’il existe des médicaments pour les soigner mais que les traitements coûtent trop cher. L’Etat est donc obligé de "sélectionner" à partir de quel stade il peut prendre en compte un traitement, souvent lorsque la maladie est presque trop avancée. A cet égard, le 25 mai dernier, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre les hépatites, le ministère de la Santé à annoncé l’accès prochain à un traitement pour tous.

    Une pétition adressée à Marisol Touraine
    Une pétition va être adressée au même moment par l’ONG, à la ministre de la Santé Marisol Touraine.

     #santé #médicaments #big_pharma #pharma #médecine #industrie_pharmaceutique #médicament #fric #publicité #ARPP

  • « Ubérisation », taxi et capitalisme | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/uberisation-taxi-et-capitalisme-629816

    Jeudi, 5 Janvier, 2017

    Une tribune de Jean-Marc Domart, retraité CGT, ancien secrétaire de la Chambre Syndicale des Cochers-Chauffeurs (CGT-Taxis Paris), de 1993 à 2003.

    La question du salaire et de la protection sociale du salarié est, depuis qu’existe le salariat, le point d’achoppement entre l’employé qui rend le service rémunéré et l’employeur qui y a recours, le bénéfice pour ce dernier étant d’autant plus important que la rémunération du premier est faible. La plus-value, dit-on...

    Le terme d’ « ubérisation » est mis à la mode tel une « marque »(comme celui de « frigidaire » pour les réfrigérateurs) par l’apparition de cette société U.S. UBER qui « rationalise » la chose - et non seulement dans le Taxi (voir AirBNB en ce qui s’agit de l’immobilier, Deliveroo et Foodora dans le portage de repas) - par l’artifice juridique de la « mise en relation », via l’utilisation des nouvelles technologies (les « plateformes » numériques) et du camouflage qui permet au patronat de se défausser de ses responsabilités sociales, (salaire, protection sociale et fiscalité). Cependant, il ne faut pas croire que cette société soit pionnière en la matière. Car, dans le Taxi, le patronat n’a du reste jamais manqué d’imagination pour exploiter ses employés de cette manière, cela depuis plus d’un siècle, avec bien souvent, il faut l’avouer, l’assentiment des autorités officielles pour qui la délinquance en col blanc constitue un moindre mal en matière d’ordre public. Ce processus de désengagement de la puissance publique au profit du patronat est, dans ce registre, intéressant à décrire.

    Le Taxi - en termes administratifs « voiture publique de 2ème classe » -, comme ses ancêtres les fiacres à chevaux, a quand même sa spécificité, c’est que, concessionnaire d’une autorisation délivrée par la puissance publique pour son exercice sur la voie publique, les tarifs de « louage » (par la clientèle, s’entend) sont fixés par l’autorité publique et non par le patronat, ce depuis fort longtemps (18ème siècle !), ce qui fait que les préfets contrôlent en partie la rémunération, notamment si le chauffeur (autrefois cocher) ose réclamer à son passager plus qu’il n’est dû…

    De ce fait, l’employeur ne peut plus exploiter son employé que sur la part de la rémunération qu’il lui doit, à savoir sur le salaire net et différé (ou socialisé, = sa protection sociale). C’est ce qui se pratique toujours à l’heure actuelle dans les sociétés de Taxi – parisiens et autres - et peu importe la société et le mode de transport concurrentiel institué avec ce système (voitures de remise, VTC), le principe est le même : faire du profit en supprimant le salaire et la protection sociale, considérés comme des « coûts » et non comme des investissements, que cela s’appelle UBER, HEETCH ou autres d’autres domaines, avec des « travailleurs indépendants » ou « auto-entrepreneurs » (Deliveroo, « tuk-tuks » et « rickshaws » pour touristes...). C’est finalement, en fait de « progrès », le retour du tâcheron du 19ème siècle, le pétrole, la chaîne de vélo et les smartphones en plus (aux frais du travailleur, s’entend !).

    Pourquoi cela s’est-il d’abord passé dans l’industrie du Taxi, « voiture de Place de 2ème classe » ? Le progrès technique ? Que nenni, car le radio-taxi, apparu dès 1956, n’avait pas entraîné pour ça un changement de statut des chauffeurs ! Simplement parce que le chauffeur (« cocher » autrefois,,,), dont l’exercice du métier est individuel, remet la recette à l’employeur, ou plutôt la part de la recette collectée qui lui revient (dans le cas, aujourd’hui plutôt rare, du salariat, c’est avec les cotisations sociales incluses), Cela a permis à une époque aux employeurs de proclamer que les chauffeurs ne sont pas des salariés, mais des « associés ». Mais cette apparence ne résiste pas à la réalité de la subordination, plusieurs arrêts de la Cour de Cassation l’ont attesté.

    Deux choses sont venues changer la donne dans un sens de progrès pour cette profession, à savoir l’apparition du compteur horokilométrique, puis les débuts du syndicalisme et de la protection sociale,

    Les tâcherons travaillent à la tâche, par définition rémunérée forfaitairement, mais au 19ème siècle, le besoin se faisait sentir de rémunération à la mesure de celle-ci, Différentes formes de rémunération existaient alors dans le « fiacre », toutes forfaitaires, mais vu que les patrons fixaient les forfaits trop hauts, donc laissant des rémunérations trop faibles, de nombreux conflits avaient lieu sur la voie publique, indisposant un régime (le Second Empire) où l’ordre public revêtait une importance primordiale, On peut lire dans une thèse sur la Voiture de Place soutenue en juin 1912 à l’Université de Dijon l’idée que tenta alors d’imposer le Conseil Municipal de Paris en 1867 :

    Cela changeait effectivement beaucoup de choses, car un tel appareil permettait d’évaluer la somme à partager selon le travail effectué, dans un sens plus juste, D’autre part, Paris avait été agrandi en 1860 donc les distances allongées, la « loi sur les coalitions » (droit de grève) avait été votée le 25 mai 1864, et des grèves de cochers avaient eu lieu en 1865. D’autre part, la faisabilité d’un compteur étant établie, cela impliquait à terme le salariat, et on comprend que ce progrès-là n’arrangeait évidemment pas les affaires du patronat, Si des compteurs furent agréés et équipèrent des véhicules dès 1905, ils ne purent effectivement rendus obligatoires sur toutes les « voitures de place » qu’en 1912.

    La loi Waldeck-Rousseau du 21 mars 1884 autorisa la constitution des syndicats professionnels, et le Syndicat des Cochers déposa ses statuts dès juillet 1884, fut membre fondateur de la CGT au congrès de Limoges de septembre 1895, et réclama vite le statut salarial.

    Le 9 avril 1898 fut votée la loi sur les accidents de travail prévoyant la couverture par les soins de l’employeur de ses employés en cas d’accident du travail. Ce qui n’est cependant pas révolutionnaire dans sa logique, s’agissant en fin de compte de la responsabilité civile du propriétaire d’un outil pour les torts qu’il peut causer, Malheureusement, dès 1909, le patronat, pour se dégager de ses responsabilités, ne voulut pas, pour des questions de cautionnement, reconnaître la qualité de salariés de ses employés (« associés en parts » !), mais perdit la procédure. En 1928 et 1930, furent promulguées les lois sur les Assurances Sociales, où les employeurs et les employés devaient cotiser à des caisses d’assurance-maladie et maternité, et ce fut de nouveau l’occasion pour le patronat, qui régentait la profession depuis 1866, de sortir un règlement préludant à l’état de fait qui prévaut à l’heure actuelle, celui du « locataire », faux travailleur indépendant. Le Code Civil fut alors mis à contribution, par les articles 1709 (« louage de choses »), et 1713 qui permet de « louer toutes sortes de biens meubles ou immeubles ». De nombreuses manifestations eurent lieu contre cette forme d’exploitation, qui cessa lorsque sous le Front Populaire fut promulguée la loi du 13 mars 1937 reprenant l’économie de la Convention Collective du 24 juin 1936, puis l’ arrêté ministériel (Ministère du Travail dont dépendait le Taxi) du 31.12.1938. Entre temps, était paru au « J.O. » du 31 octobre 1935 un décret affiliant aux Assurances Sociales les chauffeurs de Taxi non-propriétaires des véhicules qu’ils conduisent, l’actuel article 311-3-7 du Code de la Sécurité Sociale . Mais si le patronat, sentant la guerre s’approcher, renia la Convention Collective, suivi de peu par les décrets-lois Daladier augmentant d’une heure quotidienne le temps de travail (26/8/1939) puis interdisant la CGT avec le PCF par le décret-loi du 26/9/1939, les textes originaux furent rétablis en 1945 lors du rétablissement du Taxi à Paris.

    La recherche de rentabilité patronale s’accommode mal du progrès social, et ce n’est pas par hasard que c’est après 1968 que ce système du « locataire » fut remis sur le tapis, A la Commission (alors) Paritaire du 20 novembre 1969 fut déposée par la Société G7 la proposition du « Statut du travailleur indépendant », rejetée le jour-même par une motion de la CGT.

    Cette société n’est pas non plus n’importe laquelle. Fondée en 1905 sous la dénomination de Compagnie Française des Automobiles de Places par le comte André Walewski, arrière-petit-fils de la comtesse polonaise Maria Walewska et d’un certain Napoléon 1er, très impliqué dans la haute finance et (déjà !) les pétroles, elle fut très tôt dans la sphère du pouvoir. Les Taxis de la Marne furent une bonne affaire pour elle, car les courses furent toutes payées au compteur, avec le carburant et même l’usure des pneus, par le ministère de la Guerre. Elle ne fut pas des dernières à pratiquer dans les années 30 le système du « locataire ». Passée dans l’après-guerre sous la coupe du constructeur automobile SIMCA - où, dans les années 60, il ne faisait pas bon d’être à la CGT du fait des milices patronales (pseudo-« syndicat » CFT) - elle fut reprise en 1962 par feu André Rousselet (ancien chef de cabinet du ministre Fr. Mitterrand entre 1954 et 1958) qui y travaillait, avec l’aide financière de F. Serfati, un riche rapatrié d’Algérie.

    La Préfecture de Police, en charge depuis le décret du 12 mars 1970 de la réglementation du Taxi Parisien, allait donner en 1973 satisfaction au « lobbying » patronal, suivie d’un mois par le Ministère de l’Intérieur dirigé par l’ultra-droitier R. Marcellin. L’ordonnance n° 73-16079 du 1er février 1973 autorisa le rétablissement de ce mode d’exploitation des autorisations (les « licences »)…et des chauffeurs ! Avec toujours comme base juridique le Code Napoléon, articles 1708 (choix entre le louage de choses et du louage de services), et bien sûr le 1709 (« louage de choses »).

    Les nombreuses manifestations et procédures organisées par la CGT n’aboutirent pas, mais les chauffeurs engagés dans ce système obtinrent par l’A. M. du 4 octobre 1976 la couverture sociale du Régime Général, cotisant sur la base forfaitaire de 70 % du plafond de la Sécurité Sociale, se référant, précisément, pour l ’affiliation à l’article du décret du 30.10.1935 concernant alors cette situation (actuellement nominé 311-3-7 du Code de la Sécurité Sociale, ci-dessous).

    Sans le dire expressément, mais quand même, une responsablilité est de ce fait reconnue au propriétaire et loueur du véhicule Taxi. De plus, un courrier du Ministère des Affaires Sociales du 26 janvier 1995 reconnaissait que « les locataires étaient soumis à un lien de subordination très fort » et qu’ « au titre de l’article 241-8 du Code de la Sécurité Sociale, les cotisations sociales étaient à la seule charge de l’entreprise, toute convention contraire étant nulle de plein droit »,

    Cela tombait fort bien, car la CGT-Taxis avait changé de tactique. Vu l’échec – jusqu’en Conseil d’État – des procédures du Syndicat contre l’autorité préfectorale, l’idée a été de s’en prendre, non plus à l’exécutant administratif qu’était la Préfecture de Police, mais au bénéficiaire qu’était le patronat. En conséquence, dès 1995, le Syndicat engagea des procédures en requalification des contrats de location en contrats de travail. Les bâtons dans les roues ne manquèrent pas, notamment de la part de la G7, mais le 19 décembre 2000, la décision tant attendue tomba : les contrats de locations Hatem et Labanne étaient reconnus comme des contrats de travail par la Cour de Cassation. De nombreux chauffeurs profitèrent alors de cette jurisprudence pour se faire rembourser les cotisations patronales induement payées, Cependant le Ministère s’arcboutait sur le maintien de ce système, précisant qu’« une Cassation n’était pas une loi » !

    Une autre chose à remarquer, c’est que le Régime Général, à la différence du Régime Artisanal, comprend la couverture accident du travail, l’article 412-2 du Code de la Sécurité Sociale s’appliquant « aux travailleurs concernés par l’article 311-3 ». Et aussi que l’article R 312-5 du même code précise dans son alinéa 2 que : [en ce qui concerne les travailleurs concernés par l’art, 311-3, les obligations incombant à l’employeur sont mises : [§1…] - §2 : dans les cas prévus au 7° et 8° dudit article, à la charge des personnes et sociétés qui fournissent les voitures, des exploitations et des concessionnaires. Par conséquent la reconnaissance de la responsabilité du propriétaire de l’outil de travail quelque soit la personne morale !

    Suite à cela, nouvelle offensive du patronat qui, sous l’influence de plusieurs rapports (Attali, Cahuc-Kramarz, Chassigneux), fit, malgré de nombreuses manifestations de Taxis, adopter par les pouvoirs publics en mai 2008 avec la signature des seules organisations patronales et sans la participation de celles des chauffeurs, un Protocole instaurant certains transports concurrentiels non-taxis - très prisés des médias (les motos- « taxis ») -, le rallongement d’une heure du temps de travail quotidien dans les entreprises, et la « sécurisation des relations juridiques entre loueurs et locataires », à savoir que – est-il précisé dans le rapport Chassigneux (§G (1) p. 22, du 20 mars 2008 - sont prévues des dispositions « afin d’éviter que le juge requalifie les contrats de locations en contrats de travail », Visiblement les arrêts de Cassation du 19 décembre 2000 avaient fortement traumatisé les « Loueurs »…

    L’affaire n’allait pas s’arrêter là, car le 1.10.2014 fut promulguée la Loi Thévenoud qui, rajoutant des concurrences supplémentaires légales (VTC), instituait dans le Taxi les « locataires-gérants » (art 5-I, §2), précisant au III du même article que l’article 311-3-7 du Code de la Sécurité Sociale ne s’appliquait pas audit locataire gérant ! Cela, comme l’a dit Thévenoud lui-même, pour « humaniser le système de la location » !

    Comme « humanisation », on pouvait trouver mieux. Ce système reste inhumain, car forfaitaire, indépendamment de la fluctation de la clientèle, et se base en réalité sur une forte dégradation de la protection sociale. Car si les cotisations sociales artisanales peuvent être (légèrement) moins chères que celles du Régime Général, elles ne comportent pas celles de l’accident de travail, ni le seul avantage final (cher payé) du système locatif « normal », celui de bonnes cotisations pour la retraite, Cela revient, en fin de compte, exactement à la proposition de la société G7 en 1969 ! Finalement, l’ « humanisation » en question sera pour le patronat, qui n’aura même plus à s’occuper du reversement des cotisations à l’URSSAF ni de la détaxation du carburant, et sera déresponsabilisé de l’accident de travail. Quant au public, le statut échappant toujours au contrat de travail, donc sans embauche de chauffeurs de relais dans les sociétés, le problème éternel de l’absence de taxis aux heures de pointe restera non résolu, avec la seule alternative du transport esclavagiste et sans garanties publiques du VTC. Car il faut savoir ce qu’implique le salariat conventionnel : 2 jours de repos consécutifs à 6 jours de travail, comblés par l’emploi d’un chauffeur de relais, par conséquent l’emploi de 4 chauffeurs pour 3 voitures, dans les sociétés, afin d’assurer la continuité du service Taxi. Ce qui, sur les plans de l’emploi (+ 2500) et du service, rend inutiles les VTC. Preuve que l’intérêt du patronat passe bien avant celui du service au public et des chauffeurs !

    Enfin, dernière chose, et non des moindres, sur le plan des principes républicains. En plus de ce « statut » de tâcheron, au même titre que celui de l’auto-entrepreneur, s’ajoute la négation de la spécificité du Taxi, « voiture publique de 2ème classe ». L’autorisation de Taxi (improprement nommée « licence »), ne l’oublions pas, est un bien public, Depuis la loi du 13 mars 1937, il était précisé que la location de l’autorisation de Taxi était interdite sous peine de son retrait, Normal, depuis l’Abolition des Privilèges de 1789 (La « Nuit du 4 Août » 1789), les biens publics étaient devenus inaliénables, et à ce propos, pour ce qui s’agit de la profession, le privilège Perreau de la Voiture de Place avait été de ce fait résilié par l’Assemblée Nationale Constituante le 19 novembre 1790, et racheté par la Ville de Paris pour 420,000 livres, une somme importante à l’époque. En 1866, cela a a coûté bien plus cher encore, et pour la même raison (47 annuités de 360.000 francs/or) ! Curieux qu’une telle énormité ait échappé au législateur et à nombre d’organisations de la profession. Mais « plus c’est gros, plus ça passe » !

    Cela va de pair avec la concurrence des VTC - d’ailleurs approuvée par J.-J. Augier, l’ex-PDG de la G7 et trésorier de campagne de F. Hollande (Paris-Match,19.6.2014) - la casse d’une profession de service au public, en tant que transport à garanties publiques, dont l’État démissionnaire se défausse par paliers, pour nous livrer à la voracité des multinationales, pour lesquelles la démocratie n’existe pas.

    Raison intrinsèque qui a motivé les imposantes manifestations de la profession en février dernier, car c’était le prélude à ce qui était planifié pour le reste du monde du travail, à savoir permettre par les lois Macron et El Khomri le règne sans partage d’un patronat esclavagiste, accumulant des profits sans avoir aucun compte à rendre.

    En guise de « transition énergétique », on peut toujours, en hauts lieux, se donner bonne conscience à dire aux travailleurs (surtout à eux !) de circuler à vélo, et à piétonniser des voies rapides. Mais quelle logique écologique y a-t-il de rajouter sur la voie publique sans véritable besoin - sinon idéologique - des transports non limités en nombre ni en heures de circulation ? « Y ’a comme un défaut ! » …

    On n’arrête pas le « progrès », car nous avons actuellement un gouvernement – aux dires des médias - qui est contre « l’immobilisme ». Et qui bouge, c’est vrai ... mais en marche arrière accélérée !

    Une publicité de la SNCF disait jadis que « le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous »,

    La lutte n’est donc pas terminée,..
    Jean-Marc Dommart, retraité CGT

    #Frankreich #Taxi #Uber #Uberisation #Gewerkschaft

  • « Au grand jeu de la métropolisation, ce sont les patrons qui raflent la mise » | Emilien Bernard
    http://cqfd-journal.org/Au-grand-jeu-de-la-metropolisation

    « Contre Euralille ». Jusque dans son titre, le livre récemment sorti aux éditions Les Étaques par Antonio Delfini et Rafaël Snoriguzzi (confrères de presse indépendante au canard lillois La Brique) ne s’embarrasse pas de faux-semblants. Mais en s’attaquant à la sulfateuse au troisième plus grand centre d’affaires français, c’est surtout l’idéologie métropolitaine qu’ils dénoncent. À Lille comme ailleurs, elle massacre la ville. Démonstration. Source : CQFD

  • Un micro caché dans Monsieur Cuisine Connect, le robot cuiseur connecté vendu par Lidl
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/06/13/un-micro-cache-dans-le-monsieur-cuisine-connect-de-lidl_5475859_4408996.html

    Le Monsieur Cuisine Connect, que les consommateurs s’arrachent, est équipé d’un micro. Sans que les acheteurs en soient informés.

    A aucun moment l’acheteur n’est prévenu. Et pourtant, l’appareil Monsieur Cuisine Connect, commercialisé en France par l’enseigne LidL depuis le 3 juin, est équipé d’un micro. Cet appareil de cuisine connecté, robot de cuisine à bas coût fabriqué en Chine, a connu un énorme succès à son lancement, avec des scènes de cohue à l’ouverture des magasins. Le site spécialisé Numerama a révélé jeudi 13 juin, en s’appuyant sur le décorticage de deux Français, Alexis Viguié et Adrien Albisetti, l’existence d’un micro dans ce robot cuiseur.

    Une information qu’a confirmée Michel Biero, directeur des achats de Lidl France, à BFM-TV. « Lorsque les développeurs ont lancé Monsieur Cuisine, il était prévu que l’appareil soit pilotable par la voix et éventuellement par Alexa », le système d’intelligence artificielle d’Amazon. A ce stade, cette fonctionnalité n’est pas proposée par le robot. Le micro est « totalement inactif » et il est impossible pour Lidl de l’activer à distance, a expliqué M. Biero.

    Ce dernier n’a cependant pas exclu l’apparition de cette fonctionnalité, en précisant que si la marque décidait d’implémenter la commande vocale, les utilisateurs devraient donner leur accord préalable. D’autant que l’appareil semble avoir été conçu avec cette fonctionnalité en tête : le micro est parfaitement fonctionnel et placé contre un petit trou percé à la surface de la coque en plastique de l’appareil.
    Un appareil mal protégé contre le piratage

    Par ailleurs, comme le dévoile Numerama, le fonctionnement de l’appareil repose sur une tablette équipée d’une ancienne version du système d’exploitation Android, dont la dernière mise à jour de sécurité date d’octobre 2017, ce que confirme Lidl. Or, tout appareil connecté doit être mis à jour régulièrement : chacun de ces « patchs » de sécurité le protège contre de potentiels piratages.

    Le micro a donc beau être désactivé, la sécurité de la tablette n’est, quant à elle, pas assurée. Des pirates pourraient par exemple exploiter ses failles pour activer le micro, et écouter les conversations des propriétaires de l’appareil.

    « Les risques de piratage existent mais comme sur n’importe quel appareil tablette ou téléphone », minimise Michel Biero. En réalité, une tablette équipée de la dernière mise à jour d’Android est bien plus protégée que celle présente dans les Monsieur Cuisine Connect. Même si tous les spécialistes de la sécurité informatique s’accordent à le dire : aucun système n’est inviolable.

    Au début de 2019, Google avait été critiqué pour un problème similaire : son système d’alarme Nest Secure, commercialisé depuis 2017, était en fait équipé d’un micro, sans que les utilisateurs en soient informés. Ils l’avaient découvert en février, quand Google avait annoncé une mise à jour permettant de commander le système par la voix.

  • Complices du négationnisme | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/120619/complices-du-negationnisme

    Qu’importent leurs centaines de milliers de victimes, les milliers de témoins survivants, les archives de leur construction, les factures de Zyklon, les aveux des tueurs, les recherches des historiens... Rien n’empêche Chouard de douter, lui aussi, de ce « point de détail ».

    Le plus grave, c’est qu’un journaliste comme Denis Robert ait tendu le micro à cet olibrius pour qu’il y crache ses obscénités. Sous prétexte, commente le provocateur Daniel Schneiderman, de faire tomber le masque. Mais tous les salopards l’ont baissé depuis des décennies. Le négationnisme est l’antisémitisme des lâches.

    Cet exercice scandaleux a eu pour théâtre le Média TV, la chaîne créée par la France Insoumise. Ce mouvement a-t-il vraiment besoin de ce nouveau scandale, après son échec aux Européennes et le départ de nombreux cadres ? Cette tache-là risque fort d’être indélébile.

    Au-delà de la loi Gayssot, qui punit sévèrement quiconque nie un crime contre l’Humanité - et pourrait s’appliquer en l’occurrence à l’interviewé comme à l’intervieweur -, il est temps de le rappeler aux complices des assassins de la mémoire : on ne discute pas avec ces derniers, on les combat.

    Mon père a 96 ans. Il a passé 20 mois à Auschwitz, où tous les jours il a vu fumer les cheminées et senti l’odeur de la chair brûlée, puis dans les Marches de la mort. Denis Robert ira-t-il lui expliquer le sens de cette interview ?

    P.S. : Entre-temps, LeMediaTV a posté l’intégrale de cette émission. Son visionnage efface tout doute sur la "pensée" de Chouard, mais aussi sur le rôle de Denis Robert. Celui-ci affirme d’emblée que Chouard n’est ni antisémite ni négationniste, et le répète au bas mot dix fois tout au long de la conversation. Et si Mathias Enthoven tient sa place de journaliste, Denis Robert adopte la posture d’un avocat, voire d’un professeur de "politiquement correct" apprenant à son invité comment éviter d’être attaqué.

    • Pour la question sur l’existence des chambres à gaz c’est à 41:34
      C’est marrant qu’il ne doute pas qu’il y ai des résistants mais il doute de l’extermination des juif·ves, tzigan·nes, handicapé·es, homosexuel·les. Il me semble qu’il n’est pas plus historien de la résistance que des génocides perpétrés par les nazis.

      Plus loin il accepte d’etre une passerelle vers l’extreme-droite pour les jeunes. Il explique aussi que les fascistes, racistes, misogynes, homophobes sont des humains, comme si on en doutais ! Mais vu la non prise en compte de Chouard pour les juive·fs, les personnes racialisées, les femmes, les homosexuel·les, les trans... je comprend par défaut que c’est pas vraiment des humains et que c’est pas important pour Chouard de parler avec les juive·fs, les personnes racialisées, les femmes, les homosexuel·les, les trans...

      Maintenant que j’ai écouté tout l’entretiens je suis bien d’accord avec ce que dit Dominique Vidal

      Mathias Enthoven tient sa place de journaliste, Denis Robert adopte la posture d’un avocat, voire d’un professeur de « politiquement correct » apprenant à son invité comment éviter d’être attaqué.

    • J’ai encore rien fait, j’ai encore un peu de temps pour le faire... Et bon sang j’ai d’autres choses à faire... Mais j’ai tout ce qu’il faut pour le faire oui.

      Le problème de la « gauche », c’est qu’on y croit à la vertu de l’auto-organisation, et qu’on se dit que oui, ça va fonctionner si on laisse faire les uns et les autres et tout et tout. Et on se retrouve avec des individualités qui tirent la couverture à eux, et qui se tirent dans les pattes, et qui déblatèrent, parce qu’ils n’ont jamais fait le test de s’écouter parler pour de vrai pour voir à quoi ça ressemble.

      Je n’ai pas regardé. Mais ça reste conforme à ce que je me souviens de Chouard. Il ne s’écoute pas parler. Il ne comprend pas ce qu’il dit. Il s’est arrêté sur les 10 commandements. Et au-delà, son cerveau s’est mis en court-circuit. Les gauchistes l’ont tellement poussé dans ses retranchements qu’il préfère la douceur de ceux qui l’écoutent avec déférence.

    • Je dois bien reconnaître que je suis maladroit ; mais le lynchage médiatique qui s’organise subitement autour de ces maladresses ressemble plus à un règlement de comptes pour se débarrasser facilement d’un opposant politique qu’à une véritable indignation bien fondée.

      En fait, je devrais carrément refuser de m’exprimer sur ces sujets, qui servent surtout aux puissants du moment à museler leurs opposants politiques.

      Je propose d’en reparler (un peu) jeudi prochain sur Sud radio, avec Didier Maïsto et Élisabeth Lévy, et peut-être aussi avec François Bégaudeau.

      J’adore la conclusion. Il va en reparler avec Lévy.

      Il n’est pas maladroit. Il est bête. Crétin. Il lui manque juste la malveillance pour qu’on cesse d’avoir toute indulgence.

    • C’est pas plutot un autentique antisémite révisionniste qui s’était caché derrière son petit doigt depuis 2005 ? Il avait toute latitude pour clarifié les choses chez le media, il a montré qu’il préférait le fascisme, Soral, le négationnisme, le sexisme, le racisme, l’homophobie...

  • #DHIHA8 Nous sommes à la croisée des chemins ! | Devenir historien-ne
    https://devhist.hypotheses.org/3692

    Cela fait maintenant plus d’une décennie que l’on parle de “révolution numérique” ou, de façon plus appropriée de “tournant numérique”, des sciences humaines et sociales. Le label “Humanités numériques”, s’il est d’une redoutable efficacité académique, avec ses quelques créations de postes universitaires, ses injonctions à “faire du numérique” dans les financements par projets, etc., ne semble pas vraiment avoir permis à l’ensemble de la profession de négocier le tournant.

    La légitimité des enseignements dits “numériques” doit encore trop souvent être défendue.

    Il est vrai que les formations “au numérique” se sont pourtant multipliées dans les cursus en histoire. On pense bien sûr à celles que deux des intervenants à #DHIHA8 avaient mises sur pied, en Licence à Reims pour Caroline Muller et en Master à Toulouse pour Sébastien Poublanc, mais aussi aux initiatives pionnières, qu’il s’agisse du Pireh ou des ateliers de Claire Lemercier et Claire Zalc.

    Si je pense malgré tout pouvoir parler de demi-échec, c’est que toutes ces formations, autant que celles que j’ai pu être amené à dispenser, d’abord à l’EHESS avec Franziska, puis à l’Université de Lille, apparaissent très largement attachées à des individualités. Elle sont souvent considérées par nos pairs comme des formations à confier aux “geeks-de-service”, idéalement de façon optionnelle et, si c’est obligatoire, sans que cela n’occupe trop d’heures dans la maquette. C’est que, voyez-vous, les étudiantes et étudiants doivent plutôt faire “des-choses-vraiment-importantes” ; certains n’hésitant pas à affirmer leur inanité la plus totale, s’interrogeant régulièrement sur l’intérêt même du maintien de telles options et s’élevant systématiquement contre toute proposition de rendre ces enseignements en partie obligatoires.

    Le propos de ce billet est de faire quelques hypothèses sur les raisons de cet échec et de tenter d’imaginer des solutions qui nous permettront de “négocier le tournant” numérique de nos disciplines.

    #humanité_numérique #pédagogie #pompe_a_fric

  • Seuils de pauvreté : le mauvais calcul de l’Observatoire des inégalités | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/pierre-concialdi/blog/080619/seuils-de-pauvrete-le-mauvais-calcul-de-l-observatoire-des-inegalite

    Dans le dossier consacré par Libération du 5 juin au dernier rapport de l’Observatoire des inégalités, une infographie donne des seuils de pauvreté et de richesse pour diverses situations familiales. Le même graphique est reproduit dans un billet publié le 6 juin sur le site de Mediapart[1]. Pour les familles nombreuses (couples avec 3 enfants et plus) le seuil de pauvreté est de 1928 €, soit environ 70€ de moins que le seuil défini pour les couples avec deux enfants (1999€). Autrement dit, il faut moins de ressources aux familles nombreuses qu’aux couples avec deux enfants pour « sortir », en quelque sorte, de la pauvreté alors que leurs besoins sont pourtant plus importants. L’écart est aussi frappant entre les familles monoparentales (dont plus de la moitié comporte 2 enfants ou plus) et les couples sans enfant. Ces derniers doivent disposer d’un peu plus de 1500 € par mois pour sortir de la pauvreté alors que leur voisine de palier qui élève seule 2 enfants n’aurait besoin que d’un peu plus de 1000€. Il n’y a pas d’erreur ni de coquille dans ces chiffres. L’observatoire des inégalités assume depuis longtemps le résultat paradoxal de ce calcul des seuils de pauvreté qui aboutit à en pervertir la signification.
    Pour calculer un seuil de pauvreté monétaire, on définit arbitrairement une norme en-dessous de laquelle les individus sont qualifiés de pauvres. Ce seuil équivaut à un certain pourcentage (50%, 60%...) du revenu médian, celui qui partage la population en deux parties égales (une moitié se situe au-dessus, l’autre moitié au-dessous). Le seuil retenu par l’observatoire est de 50% pour tous les ménages. Là n’est pas l’explication du paradoxe.

    Ce qui distingue le calcul de l’observatoire de toutes les approches existantes, c’est qu’il retient le revenu médian correspondant à chaque situation familiale prise isolément et non pas le revenu médian de l’ensemble de la population française comme on le fait habituellement. Le seuil de pauvreté des familles nombreuses est ainsi égal à la moitié du revenu médian de ces familles nombreuses ; le seuil de pauvreté des personnes seules est égal à moitié du revenu médian des personnes seules, etc. Comme le revenu des familles nombreuses est plus faible que celui des couples avec deux enfants, ce calcul aboutit à un seuil de pauvreté moins élevé pour les familles nombreuses.

    Le chiffrage du seuil de pauvreté dépend ainsi très fortement de la position de chaque type de ménage dans l’échelle des revenus. Les besoins des enfants de familles nombreuses sont évalués à l’aune de la condition sociale de ces familles aux revenus généralement modestes. Ils sont donc moins importants, dans l’optique de l’Observatoire, que ceux des enfants des familles de taille restreinte aux revenus plus élevés. En résumé, cette méthode de calcul considère que les besoins de toutes les personnes ne sont pas (ou ne devraient pas être ?) les mêmes. Dans ce schéma de pensée, il n’y a pas d’égalité face à la nécessité. D’où le paradoxe initial dont une autre lecture est de dire que, selon l’Observatoire, les besoins des familles nombreuses seraient moins importants que ceux des familles restreintes. Aucune analyse de la pauvreté ne permet de soutenir une telle conclusion.

    Ce mode de calcul aboutit à donner une représentation fragmentée de la réalité sociale. Il y a ainsi le monde des familles monoparentales, celui des couples sans enfant, celui des personnes seules…mais ces mondes sont étanches. Ils coexistent sans faire véritablement société par rapport à un repère commun. Mais comment progresser alors vers une société inclusive ?

    Dans des sociétés rongées par l’anomie, il est essentiel de pouvoir disposer de repères pertinents pour nourrir le débat public. Il est regrettable que sur une question aussi essentielle que celle de la pauvreté, l’Observatoire des inégalités continue d’entretenir une confusion qui ne peut qu’être nuisible à ce débat.

    Question @simplicissimus est-ce que ca veut dire que les mères célibataires sont en fait encore plus nombreuses et plus pauvres que ce que les statistiques montrent ?

    • À la lecture de l’article, avant d’arriver à ton questionnement, je me faisais la remarque – pour la énième fois ! – que le seuil et le taux de pauvreté sont toujours nommés de façon incomplète, ce induit à penser en terme de pauvreté absolue. Il s’agit toujours de (seuil et taux de) #pauvreté_relative ; relative à quoi ? À un groupe de référence.

      Le choix méthodologique discuté ici est de choisir comme groupe de référence la population tout entière, solution préconisée par PC, ou de rapporter à des sous-groupes déterminés par la composition familiale, option (très) violemment critiquée par le même.

      Or il y a un lien entre niveaux de revenus et composition familiale, ce que montre le graphique autour duquel a lieu la discussion


      (l’article de Libération est là :
      https://www.liberation.fr/france/2019/06/04/un-riche-peut-en-cacher-plein-d-autres_1731721 )
      version simplifiée de celui qu’on peut trouver dans le Rapport 2019

      (extrait des bonnes pages dudit Rapport consultées ici
      https://fr.calameo.com/read/0048113144955c7921fdc )

      Quand on se déplace vers la droite sur l’axe des types de famille les revenus augmentent à tous les étages de la distribution ( Ie quelque soit le décile). À l’exception de la dernière catégorie couple, + de 2 enfants où ça baisse légèrement.

      Je souligne (encore et toujours) ce que rappelle @aude_v, ci-dessus que le taux de pauvreté est essentiellement un indicateur de dispersion. Ainsi dans la méthodologie de l’OdI, si on augmente d’une somme fixe les revenus de toutes les personnes seules, leur seuil de pauvreté va s’élever mais le taux de pauvreté (relatif au groupe Personne seule) ne variera pas. Pour l’approche où la référence unique est l’ensemble de la population, l’effet n’est pas du tout aussi immédiat (il dépend des formes des répartitions et de la proportion du type de famille) mais devrait (sauf «  pathologie  ») aboutir à une augmentation du seuil de pauvreté global (puisque les revenus - du moins une partie d’entre eux - ont augmenté) et à une baisse du taux de pauvreté (global) des Personne seule ainsi qu’à une légère augmentation du taux de pauvreté des autres catégories (le revenu médian global a augmenté du fait des Personne seule mais pas le leur).

      Bref, je suis de l’avis de PC : un seuil de pauvreté global.

      Pour discuter du lien avec la composition familiale, il faudrait pouvoir disposer de l’analyse «  duale  », à savoir la répartition par type de famille des «  riches  » et des «  pauvres  ».

      Je bute enfin dans l’article de Libération sur le dernier graphique reproduit (dont je ne sais s’il vient du Rapport puisqu’il ne figure pas dans les quelques pages accessibles) qui utilise des sources complètement différentes et qui n’est d’ailleurs pas commenté dans l’article.

      Il laisse entendre que sur le long terme (depuis 1920…) ça va plutôt en s’améliorant pour les pauvres (enfin, par la moitié de la population aux revenus les plus bas) et qu’après une très mauvaise décennie des années 80 le balancier repart dans le « bon » sens. Je tique juste sur le fait qu’il s’agit des revenus avant impôts et prestations sociales, donc pas vraiment comparable avec les chiffres précédents…

    • C’est possible qu’il y ai de meilleurs procédés, mais cette méthode fait qu’on en discute ici et que j’ai appris deux ou trois trucs et pas compris d’autres aussi. Egoistement je le remercie de son bourrinage qui m’as attiré l’attention sur ce sujet de spécialistes.
      Ce qui me surprend et que j’ai peut être pas compris, c’est que j’ai l’impression que ce seuil de pauvreté est calculé en fonction de seuls revenus moyens de groupes et non selon un rapport entre les couts de la vie* et des revenus. Ca ferait que certains groupes pourraient avoir un revenu moyen qui ne permet pas l’accès à un logement ou autres besoins vitaux (ce qui les met dans la pauvreté à mes yeux) mais que ca serait pas considéré comme « pauvre » statistiquement car la moyenne du groupe est le référent et non pas un revenu minimum viable.

      *par là je veux dire une sorte de revenu minimum viable pour pourvoir aux besoins en logement, nourriture, vetements, énergie, santé, hygiène, assurance pour chaque citoyen·ne qui servirait de base ce calcule.

    • Ça revient plus ou moins au même : justement avec le ratio logement/transports. Le gros des factures est au même tarif partout, même si on n’a pas le même service en bout de ligne. Parfois, c’est plus cher (et moins bien) à la cambrousse, comme pour internet en zone définitivement non dégroupée. Et si les logements sur nettement moins chers au m², il faut bien comprendre qu’il y a très peu de toutes petites surfaces disponibles en cambrousse et que les grandes maisons qu’on y trouve sont très coûteuses à l’entretien, parce qu’il s’agit d’un parc vieillot à indigne. Donc, tu gagnes pas tant que ça sur le logement, sauf en terme d’espace, mais financièrement, c’est pas loin de se valoir.
      Par contre, on te demande rarement de présenter 4 générations de garants et 10 ans de salaires de riche pour y accéder. Sinon, ça resterait vide.

      Le souci, c’est précisément l’accès au non-marchand : plus trop de services publics, donc des frais et des problèmes en permanence, ce qui a un coût. Là, déjà, c’est 1500€ de frais en plus parce que ma fille est au lycée et en internat, faute de possibilité plus proche. Et encore, je suis contente, j’ai la prise en charge des 570€ de frais de transports qui vont avec par la région… sauf que, entre les jours fériés non desservis, les grèves, les retours directs pour maladie, j’ai quand même dû financer de ma poche une bonne dizaine d’A/R dans l’année, soit un total d’un peu plus de 2000km forcément en bagnole, plus le temps passé (si j’avais été en salariat, je pense que j’aurais dû laisser du salaire, là, à force !).

      Et on pense à la suite, c’est à dire au fait qu’on a aucune idée de la manière dont on va pouvoir financer le supérieur. Si tu es en ville, tu as toujours la ressource (un peu mesquine, mais non !) d’aller à la fac du coin. Mais là, ça veut dire… logement en ville, donc, on revient au problème de départ… mais avec des revenus de la campagne.

      Parce que voilà, ce que les minima sociaux ne reflètent pas non plus, ce sont les disparités d’accès au salaire : les postes à valeur ajoutée sont tous concentrés en ville. Les (très) bon salaires aussi. Les fonctionnaires permettaient de lisser un peu dans les sous-préfectures, mais le démontage des services publics fait disparaitre ses sources de revenus. Donc les perspectives d’emploi et de salaire sont toujours moins bonnes.

      Mais en même temps, pour de plus en plus de choses, nous devons nous rendre dans les villes… qui ne veulent pas de nous : pas de transports en commun périphéries→métropoles et nouvelle politique d’exclusion des voitures des métropoles = péage urbain.

      Donc, tu vois, je pense qu’avec les frais et avantages cachés, on peut s’en tenir à un seuil de vie unique… et par personne !

    • Mais il n’existe pas cet indicateur ? Ca me semble pas plus difficile à calculé que tous ces multiplicateurs et taux de moyennes de revenus par groupes. On doit avoir tous les détails dans les études de marché ou conso, alors je comprend pas comment ce chiffre est présenté avec ce genre de statistiques sur la pauvreté.

    • Sur gogol j’ai trouvé ceci qui est peut être un début - c’est une moyenne par pays par rapport au cout de la vie à new-york :
      https://planificateur.a-contresens.net/classement_par_pays/cout_de_la_vie.html

      ici une estimation par les gentes elles mêmes :
      1.490 euros par mois : le coût de la vie selon les Français

      https://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140205trib000813704/1.490-euros-par-mois-le-cout-de-la-vie-selon-les-francais.html

    • Avant et dans d’autres pays ou à d’autres époque, on peut/pouvait toujours trouver une piaule quelque part : garni/meublé, comme dans Le jour se lève.

      @aude_v
      Sans remonter à l’époque du film Le jour se lève j’ai souvent loué des meublés (en France) dans les années 80/90 et pour moins de 150 euros. ça ne ressemblait pas à l’ambiance du film de Carné mais j’étais pas loin de celle du bouquin de Georges Orwell.


      https://www.curabooks.fr/l/george-orwell-dans-la-deche-a-paris-et-a-londres

    • Le voila cet indice :

      Pour l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES), qui publie ce vendredi son rapport annuel, ce revenu de référence s’élève à 1.424 euros par mois pour une personne seule sans enfant . Des chiffres obtenus par consensus, mêlant participation de citoyens et évaluations d’experts en vue de définir ce qu’est un revenu minimum permettant de « disposer des ressources suffisantes, non seulement pour faire face aux nécessités de la vie quotidienne (se loger, se nourrir, avoir accès à la santé…) mais aussi pour avoir la possibilité de participer à la vie sociale ».

      https://www.20minutes.fr/societe/1556807-20150306-quand-seul-comment-vit-1424-euros-mois

      C’est ici que devrait être le revenu minimum, RSA et autres seuils.

    • j’ai jamais eu de punaises dans mon lit @mad_meg parait que c’est horrible. Des poux, des morbacs... et les locataires de Gainsbourg me font penser que les bains-douches ont aussi pratiquement disparu des grandes villes.
      Je me souviens de partager une piaule, en 85, occupé par deux arabes dans le XI à Paris. Dont un me sous louait son lit (20 francs/jour) pendant qu’il était parti au bled quelques semaines. Son collègue faisait parfois un succulent couscous. La piaule était propre mais dans la cour il y avait des rats plus gros que le mickey-maousse de gainsbarre.

    • voici le détail du chiffre fournis plus haut :

      Pour en arriver à cette estimation mensuelle de 1.424 euros, l’ONPES a élaboré une liste de postes de dépenses dont elle a évalué puis additionné les coûts pour une personne vivant seule dans un logement social dans une ville moyenne comme Tours ou Dijon.

      Au premier rang des dépenses incompressibles, c’est sans surprise le loyer pèse le plus sur les finances. Un poste de dépenses qui représente 33% du budget, avec un coût moyen s’élevant à 471 euros. Viennent ensuite les frais transports (21%) et l’alimentation (15%).
      Participer à la vie sociale

      Partir en vacances une à deux semaines par an, pratiquer des activités culturelles et sportives, se faire un resto de temps en temps et pouvoir offrir des cadeaux : toutes ses dépenses ont été considérées par les personnes interrogées comme relevant d’un besoin minimum. Avec 150 euros, soit 11% du revenu total, un célibataire sans enfant pourrait s’offrir une vie sociale décente, selon l’estimation du rapport de l’ONPES.

      Et pour être bien dans ses pompes, ce budget de référence est aussi pensé pour s’octroyer chaque mois une enveloppe shopping d’une centaine d’euros pour les vêtements et les produits d’hygiène et de beauté.
      A chaque famille son budget

      En plus de celui des personnes seules, le document présente aussi des chiffres élaborés pour les autres configurations familiales. Le budget de référence d’une famille monoparentale avec deux enfants s’élève ainsi à 2.599 euros par mois, celui d’un couple avec deux enfants à 3.284 euros et celui d’un couple d’actifs sans enfant à 2.133 euros. Des chiffres majorés de 150 à 300 euros par mois lorsque le logement n’est pas social mais loué dans le parc privé.

      Dernier détail : ces frais, calculés sur la base de personnes vivant dans des villes de taille moyenne comme Tours et Dijon, ne s’appliquent pas aux millions de personnes qui vivent dans de grandes villes, où les prix, notamment ceux du marché immobilier, sont plus élevés.

    • Il s’agit pas d’un revenu pour urbain·nes mais une moyenne nationale et même pour les transports en commun certaines villes sont très chères :

      Côté transports, dix agglomérations (incluant l’Île-de-France) pratiquent des tarifs supérieurs à la moyenne nationale de 269,49 euros . À Tours, Rennes, Lyon, Dijon et Lille, l’abonnement avoisine ou dépasse les 300 euros

      https://etudiant.lefigaro.fr/article/cout-de-la-vie-etudiante-un-budget-moyen-de-837-72-eur-par-mois-se

      donc 280€ c’est pas mal et c’est pas un luxe de pollueur·euse en SUV. C’est le prix moyen des transports en commun dans les villes de ce pays.

    • 280€ ca doit comprendre effectivement les voitures et les déplacements des deux semaines de vacances. Je me déplace surtout à pied et je ne connais pas les tarifs des transports.

      @vanderling je croie pas que devoir frauder les transports ou être sous la surveillance des services sociaux ( par exemple les TCL sont connus pour humilier mensuellement les abonnées bénéficiant de tarifs sociaux). Il me semble qu’un indicateur de revenu décent devrait être au dessus des seuils de l’aide sociale.

      Il y a aussi le seuil d’imposition qui peu servir d’indicateur de niveau de vie décent.

      14 610 € : c’est le seuil du revenu net imposable d’une personne seule (célibataire, divorcé, séparé ou veuf) pour une part de quotient familial, au-dessous duquel un contribuable n’a à payer d’impôt en 2019 sur ses revenus perçus en 2018. Il s’agit d’une somme identique à celle de l’an dernier.7 janv. 2019

      Ca fait 1217,5€ par mois -14% d’impôts, (170,4€/mois)
      Au final les français imposables les moins riches disposent de 1047,1€ par mois et par personne une fois les impôts payés.

    • Ah, le calcul de l’impôt sur le revenu…
      Il est progressif et donc se calcule par tranche.

      La première tranche est celle qui est à 0%, elle doit être autour de 9700€.

      Donc, la seconde tranche est celle qui paie des impôts… effectivement à 14% au lieu de 5… mais à partir de 9700€.

      Donc, le gus imposable à 14610€ de revenu (aurait dû faire un don pour passer à la tranche en-dessous, mais bon !), il paie sur la partie qui dépasse la première tranche, soit 9700€.

      Donc la part de revenu taxée à 14% est de 14610-9700 : 4910€, soit 687,2€ (ce qui est beaucoup pour ce niveau de revenu, la tranche à 5% était tout de même plus appropriée !), c’est à dire 57€/mois, ce qui nous fait un revenu disponible de 1160€/mois, ce qui n’est quand même pas gras pour un gus qui doit en plus supporter un patron la moitié de son temps de veille.

      À noter que les types qui couinent qu’ils sont taxés à 45%, font l’impasse sur le fait que les 45% ne s’appliquent pas à l’ensemble des revenus qu’ils n’ont pas réussi à optimiser, mais bien sur la tranche de revenus où commencent les 45%. Leurs 9700 premiers euros sont taxés à 0% comme pour tout le monde, ils paient 14% sur le tranche suivante comme tout le monde, et ainsi de suite. Donc leur taux effectif de prélèvement n’est pas du tout de 45%, mais moins.

    • Ah, j’oubliais la déduction forfaitaire sur l’impôt à payer pour les petits revenus imposables.

      Réduction de l’impôt 2019
      Réduction forfaitaire de 20%

      Une réduction forfaitaire de 20% du montant théorique de l’impôt est accordée aux ménages dont le revenu fiscal de référence (RFR) est inférieur à 21 037 € (personne seule) ou 42 073 € (couple), augmenté de 3 797 € par demi-part.
      Réduction dégressive

      A partir de 18 985 € de RFR (personne seule) ou de 37 969 € (couple), majorés des éventuelles demi-parts (3 797 €), un dispositif de lissage est appliqué pour limiter les effets de seuil.

      soit R1 : le seuil de 21 037 € ou de 42 073 €, majoré des éventuelles demi-parts
      soit R2 : le revenu fiscal de référence du couple
      N = R1 moins R2
      D : 2 000 € pour les personnes seules et 4 000 € pour les couples.

      La réduction d’impôt ne sera pas de 20%, mais de 20% x N/D.

    • J’ai eu le nez fin cette semaine @mad_meg j’ai pris 10 tickets = 13.50 euros (dont 1 gratuit, merci la Star) un peu plus de 1 euro le transport de 30 mn pour me rendre dans le centre de Rennes, ça reste cher et un control. Tout ça pour gagner le smic, merde je vais finir par enfiler un gilet jaune.

    • Sinon, voilà les tranches 2019

      Le montant de l’impôt sur le revenu dépend des tranches et des taux d’imposition. Voici le barème 2019 sur les revenus 2018 tel que prévu par le projet de loi de finances.

      Jusqu’à 9 964 : 0% ;
      de 9 964 à 27 519 : 14,00% ;
      de 27 519 à 73 779 : 30,00% ;
      de 73 779 à 156 244 : 41,00% ;
      au-delà de 156 244 : 45%.

    • Sans compter les différents transferts sociaux dont, pour commencer la prime d’activité pour laquelle je vois que le plafond de revenu est cette année de 1,5 SMIC soit pour une pour personne seule, 1790€ nets/mois.

      Calcul complexe, le montant étant progressif puis dégressif,…

    • C’est parce que nous sommes dans un pays nataliste que le coût d’un enfant est largement sous-estimé ?

      Il n’y a pas beaucoup de moments dans la vie où un gosse ne coûte pas trop cher. En gros, il faut une pièce de plus, donc rien que cela tout les mois, sur le prix du logement ; il faut lea nourrir et il y a des âges où ielle mange plus qu’un adulte en pleine santé. Il y a les déplacements supplémentaires, les frais de scolarité, qui augmentent de façon exponentielle.

      Bref, je ne vois pas pourquoi le coût d’un enfant est si mal évalué.

    • Les femmes ont de 50% (les avocates) à 5% ( celles qui s’en sortent le mieux) de revenus en moins que les hommes pour un travail égal, imagine ce que ca laisse aux enfants. On arrive même pas a faire interdir de les frapper et les humilier alors une vie décente... C’est pas ce que parcoursup leur réserve. Dans ma recherche de cet indice de revenu décent je ne fait pas de distinction d’âge, revenu par personne ca comprend les enfants, comme les personnes adultes et personnes âgées aussi. C’est une moyenne par personnes qui comprendrait toutes les personnes. Les nuances sont apporter par les autres indices tel que l’étude de départ qui considere les enfants comme des animaux d’élevage dont le coût baisse quand tu les élèvent en batterie.

  • La justice invalide des fouilles de voitures de gilets jaunes lors de l’acte IV - Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/06/la-justice-invalide-des-fouilles-de-voitures-de-gilets-jaunes-lors-de-l-a

    Le parquet du Calvados avait requis des fouilles de véhicules sur l’autoroute en amont de l’acte IV du mouvement, en décembre. Lors d’une audience de trois gilets jaunes alors interpellés, les juges ont invalidé les réquisitions du procureur. Rien d’anormal, selon le ministère. La preuve que la justice est allée trop loin, selon leur avocat.
    ...

    Contacté, le porte-parole du ministère de la Justice, Youssef Badr, au vu de cette annulation, estime que « ce n’est pas la circulaire qui est mise en cause mais l’utilisation qui en a été faite. Il appartient au tribunal de vérifier la motivation du recours à ces réquisitions et il n’est pas rare qu’un tribunal estime par exemple que les faits visés et les périodes de temps et de lieux visées par le parquet ne justifiaient pas le recours à l’article 78-2-2 ». En somme, si le procureur avait été plus précis en liant ce péage à la recherche d’une infraction (par exemple si une infraction semblable avait déjà été commisse à cet endroit), ses réquisitions auraient pu passer l’épreuve du procès, veut-on croire place Vendôme.

    A lire aussi « Gilets jaunes en garde à vue : le droit à l’avocat est-il bafoué ? »

    Autre interprétation, du côté de l’avocat Raphaël Kempf, selon qui il s’agit d’une première dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, et qui espère que d’autres juridictions suivront celle de Lisieux. Lui voit dans cette annulation d’une réquisition d’un procureur en accord avec une circulaire ministérielle « une critique des pratiques policière et judiciaire mises en place par le gouvernement ». Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, de nombreux avocats dénoncent le tour de vis donné sur le plan judiciaire contre les manifestants, notamment par l’intermédiaire des parquets.

  • Christine Angot, l’esclavage et la justification de l’ordre du monde
    https://joaogabriell.com/2019/06/03/christine-angot-et-la-justification-de-lordre-du-monde

    Outre leur dimension spécifiquement négrophobe, les propos de Christine Angot lors de l’émission On n’est pas couché ce samedi 1er juin sur la « différence fondamentale » entre shoah et esclavage industriel pratiqué par les européens contre les populations africaines, sont pour moi une des facettes de la conception eurocentrée du racisme[1]. A savoir une approche du racisme dont la compréhension n’a évidemment pas pour but d’y mettre fin, mais plutôt d’en avoir une lecture opportuniste et superficielle, et dont la finalité est la justification de l’ordre du monde. Ici je vise la façon dont les mots comme « racisme », « génocide » sont définis par les Etats ou les instances internationales sous pilotage occidental et repris ensuite par des personnages publiques. Source : Le blog de (...)

    • en réaction à cette hiérarchisation entre « génocide » et « esclavage », beaucoup pour insister sur l’importance de tel ou tel crime, utilisent dès lors du coup le mot de génocide pour désigner toutes les situations coloniales afin de « prouver » que c’était vraiment grave. Malheureusement cela revient au final à entériner la hiérarchisation qu’il revient au contraire de critiquer. Toutes les situations coloniales ne relèvent pas de génocide au sens d’un programme intentionnel d’extermination, ms toutes les situations coloniales produisent de l’extermination comme résultat. Et surtout c’est le fait colonial en tant que tel qu’il faut disqualifier, pas juste certains épisodes précis, car c’est le fait colonial qui crée les conditions pour que certaines de ses expressions les plus spectaculaires – génocide, esclavage – soit possible.

      #esclave #génocide #shoah #hiérarchisation #Histoire #racisme #Christine_Angot #colonisation

    • Il était si courant que les esclaves soient tués durant leur déportation, que les assureurs refusèrent de les rembourser
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_du_Zong

      Le massacre du Zong (anglais : Zong Massacre) est le meurtre estimé à 142 esclaves à partir du 29 novembre 1781, sur le Zong, navire négrier britannique de Liverpool qui se livrait au commerce triangulaire pour le compte du Gregson slave-trading syndicate (« syndicat du commerce d’esclaves Gregson »).

      Comme pratique courante, le syndicat avait pris une assurance sur les vies des esclaves du navire. Quand suite à des erreurs de navigation, le Zong allait se retrouver à court d’eau potable selon les estimations erronées, l’équipage jette des esclaves par-dessus bord pour les noyer, en partie pour assurer la survie du reste de l’équipage et de sa cargaison d’esclaves, mais aussi pour empocher l’assurance sur les esclaves, en ne perdant pas d’argent sur les esclaves qui seraient mort de soif.

      Quand le Zong arrive au port de Black River en Jamaïque, il fait une demande aux assureurs afin d’obtenir la compensation pour la perte des esclaves. Lorsque les assureurs refusent de payer, l’affaire est résolue en justice (Gregson v Gilbert (1783) 3 Doug. KB 232). Le jugement déclare que dans certaines circonstances, tuer des esclaves de manière délibérée était légal et que les assureurs pourraient devoir rembourser la mort des esclaves. Mais le Lord juge en chef d’Angleterre et du pays de Galles, William Murray, rend un jugement contre le syndicat propriétaire des esclaves à cause de nouvelles preuves suggérant que le capitaine et son équipage étaient en faute.

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=38&v=1lXowB_FJu4

  • Plainte pour fichage de 35000 patientes atteintes d’un cancer

    Une grande solitude, la CNIL met cinq mois à répondre !
    https://souriez.info/Plainte-pour-fichage-de-35000

    RGPD une illusion de protection ?

    L’association Souriez vous êtes filmé·es s’insurge de tout fichage qui stocke des éléments confidentiels de santé dans une base de données de surcroit non déclarée et accessible à n’importe qui ainsi que du traitement réservé à sa plainte par la CNIL.

    Suite à la découverte de la page internet* sur laquelle le professeur Aubard du CHU de Limoges se vante avec moults détails d’avoir fiché 35000 patientes atteintes d’un cancer l’association Souriez vous êtes filmés a porté plainte auprès de la CNIL en décembre dernier.

    Plainte déposée le 11 décembre 2018

     : L’Association « Souriez vous êtes filmé.es » dépose plainte auprès de la CNIL concernant le fichier constitué par le Pr Aubard, fichier non déclaré à vos services. Nous vous demandons de nous tenir au courant de l’avancée de cette plainte. En effet, le Pr Aubard déclare sur le site de FileMaker (qui en profite pour faire sa publicité) avoir créé le fichage de plus de 35000 patientes avec un accès à 372 utilisateurs et pour chaque patiente ses coordonnées, ses informations d’état civil et familiales, ainsi que ses antécédents médicaux et chirurgicaux https://www.filemaker.com/fr/soluti... voir PDF de la page en Pièce jointe Extrait « Chaque intervenant doit pouvoir entrer dans la base ce qu’il a fait. Ca commence par le médecin en passant par la secrétaire, la sage-femme, l’infirmière, l’aide soignante, bref tout le service. Pour vous donner une idée, j’ai à ce jour donné 372 codes d’accès, il y a donc 372 utilisateurs de ma base de données », explique le Pr Aubard. Il ajoute : « Au fil des années, j’ai tout développé, ce qui m’a pris beaucoup de temps. Actuellement, il n’y a pas d’équivalent ! Si une nouveauté apparaît dans la spécialité, je l’intègre immédiatement dans mon fichier. »
    Réponse de la CNIL

    La CNIL, après avoir été relancée pour instruire la plainte enregistrée, nous répond par courrier le 7 mai 2019, soit près de 5 mois plus tard :

    « Dans le cadre de l’instruction de votre plainte, nous vous informons que nous adressons ce jour un courrier aux services du CHU de Limoges pour les interroger sur les différents points soulevés par celle-ci au regard du réglement Général sur la protection des Données (RGPD) applicable depuis le 25 mai 2018 »
    Qui est le Pr Aubard

    Le Pr Aubard qui se vante dans l’entretien d’avoir constitué de son propre chef le fichier des 35000 patientes non pas grippée mais atteinte d’un cancer est chef du service gynécologie-obstétrique au sein de l’hôpital de la mère et de l’enfant - CHU de Limoges. Le professeur Aubard apparait également comme signataire du texte qui comparait les femmes à des juments lors du congrès national des gynécologues obstétriciens https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/au-congres-des-gynecologues-une-diapositive-compare-les-femmes-a-des-ju

    La peur des informaticiens du CHU

    En toute ignorance du droit informatique des patientes, le Pr Aubard ajoute dans l’interview où il expose ses méthodes de fichage des données confidentielles de 35000 femmes « Cette flexibilité et cette réactivité font peur aux informaticiens du CHU, qui ont beaucoup de mal à admettre que les médecins aient besoin de cela pour utiliser à plein un dossier informatique médicale. »

    L’association Souriez vous êtes filmés considère tout commentaire comme superflu.

    *Entretien disponible à l’adresse suivante https://www.filemaker.com/fr/solutions/customers/stories/aubard.html

    #plainte_CNIL #RGPD #fichage #médecine #cancer #sexisme_medical #femmes #CNIL #delirium_informatique #épée_dans_l'eau #solitude_du_militant #lanceur_d'alerte